ENQUÊTE QUÉBÉCOISE SUR LA SANTÉ DE LA POPULATION (2008)

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ENQUÊTE QUÉBÉCOISE SUR LA SANTÉ DE LA POPULATION (2008) Quelques repères Le Québec et ses régions 0-228-05F

Le document Enquête québécoise sur la santé de la population (2008) : Quelques repères Le Québec et ses régions est produit par la Direction de la surveillance de l état de santé de la Direction générale de la santé publique du ministère de la Santé et des Services sociaux : Recherche et rédaction Dominique Fortin, Monique Godin et Julie Soucy Relecture Diane Brazeau, Lyne Jobin et Jean-Sébastien Renaud Remerciements Institut national de santé publique du Québec Institut de la statistique du Québec La compilation des données a été effectuée à partir de l onglet Plan commun de surveillance de l Infocentre de santé publique à l Institut national de santé publique du Québec. La source de données utilisée est le Fichier maître de l Enquête québécoise sur la santé de la population (2008) de l Institut de la statistique du Québec. Référence suggérée Ministère de la Santé et des Services sociaux du Québec (20). Enquête québécoise sur la santé de la population (2008) : Quelques repères Le Québec et ses régions, Québec, Direction des communications Édition : La Direction des communications du ministère de la Santé et des Services sociaux du Québec Le présent document a été publié en quantité limitée et n est maintenant disponible qu en version électronique à l adresse : www.msss.gouv.qc.ca section Documentation, rubrique Publications. Le genre masculin utilisé dans le document désigne aussi bien les femmes que les hommes. Dépôt légal Bibliothèque et Archives nationales du Québec, 20 Bibliothèque et Archives Canada, 20 ISBN : 978-2-550-60-6 (version imprimée) ISBN : 978-2-550-6037-3 (version PDF) Tous droits réservés pour tous pays. La reproduction, par quelque procédé que ce soit, la traduction ou la diffusion du présent document, même partielles, sont interdites sans l autorisation préalable des Publications du Québec. Cependant, la reproduction partielle ou complète du document à des fins personnelles et non commerciales est permise, uniquement sur le territoire du Québec et à condition d en mentionner la source. Gouvernement du Québec, 20

TABLE DES MATIÈRES. Perception de l état de santé... 5 2. Poids et image corporelle... 6 - Surplus de poids - Perception du poids 3. Santé des femmes... 8 - Test de PAP - Contraception hormonale combinée 4. Prise de la tension artérielle... 9 5. Santé buccodentaire... 0 6. Idéations suicidaires et tentatives de suicide... 7. Insatisfaction à l égard de sa vie sociale... 2 8. Difficultés socioémotionnelles chez les 3 4 ans... 3 9. Diagnostic de trouble de déficit de l attention (TDA) avec ou sans hyperactivité chez les 6 4 ans... 4 0. Consommation de drogues... 5. Infections transmissibles sexuellement (ITS)... 6 2. Utilisation du condom... 7 3. Rhinite allergique... 8 - Symptômes - Diagnostic 4. Blessures non intentionnelles... 20 5. Santé au travail... 2 - Troubles musculo squelettiques - Exigences psychologiques élevées au travail

MISE EN CONTEXTE Depuis 2004, le ministère de la Santé et des Services sociaux (MSSS), en étroite collaboration avec l Institut de la statistique du Québec (ISQ), a mené divers travaux pour structurer une programmation d enquêtes afin d assurer une alimentation en données aux fins de planification sociosanitaire. Le Plan ministériel d enquêtes sociales et de santé vise à combler des besoins d information prioritaires à l échelle du Québec et des régions pour les volets État de santé de la population et Organisation des services de santé et des services sociaux. Les enquêtes du volet État de santé de la population ciblent, en premier lieu, la couverture des besoins liés aux plans de surveillance (LSP, 200), notamment les besoins collectifs nationaux et régionaux définis dans le Plan commun de surveillance de l'état de santé de la population et de ses déterminants 2004 2007 (PCS). L Enquête québécoise sur la santé de la population (EQSP 2008) contribue à dresser un portrait de santé aux paliers provincial et régional. Précisons que les résultats de cette enquête sont complémentaires à l information fournie par les banques de données administratives. Enfin, les cycles subséquents de l EQSP 2008 permettront de dégager les tendances au cours des années à venir. L EQSP a été lancée le 2 février 2008. À la fin du mois de mars 2009, près de 38 000 citoyens de 5 ans et plus ont participé à une entrevue téléphonique menée par les interviewers de l ISQ. Parmi les seize régions couvertes par l enquête, les régions du Saguenay Lac Saint Jean, de la Mauricie et Centre du Québec, de l Outaouais, de la Gaspésie Îles de la Madeleine et de Chaudière Appalaches ont fait l achat d unités supplémentaires d échantillons pour une représentation par territoire local de services. Le taux de réponse pour l ensemble du Québec s élève à 58,4 %. Le présent document vise à exposer les principaux résultats de l EQSP 2008 pour le Québec et ses régions. Sauf indication contraire, les données concernent la population âgée de 5 ans ou plus. Pour l ensemble du Québec, une majorité d indicateurs sont présentés selon certains groupes d âge et le sexe. Enfin, l information selon le quintile de revenu (le plus faible et le plus élevé) est mentionnée seulement pour les indicateurs dont le croisement pour cette variable est disponible et lorsqu on observe des différences significatives sur le plan statistique.

. PERCEPTION DE L ÉTAT DE SANTÉ POPULATION NE SE PERCEVANT PAS EN BONNE SANTÉ (%) SELON LE SEXE Régions sociosanitaires, 2008 4,2,4 8,5 0,3 7,0 9,2,0 2,3,0 2,7 0,2 3,8,9 3,0 2,6 3,9, 2,7 2,9 0,0 7,0 5,3 8,5 0,3 7,4,7 9,4 9,2 9,0,2 0,0 0,6 HOMMES POPULATION NE SE PERCEVANT PAS EN BONNE SANTÉ (%) SELON LE SEXE ET LE GROUPE D ÂGE, 2008 2, 9, 9,9 3,8 23,7,7 3,0 2,7 FEMMES 0,8 Au Québec, % de la population ne se considère pas en bonne santé (passable ou mauvaise), les femmes étant légèrement plus nombreuses à faire ce constat. Ce pourcentage a tendance à augmenter avec l âge pour se situer à 22 % chez les personnes de 65 ans et plus. La perception négative de son état de santé est plus répandue chez les personnes ayant un faible revenu. Population ne se percevant pas en bonne santé selon le revenu Quintile le plus faible : 20 % Quintile le plus élevé : 6 % C est en Gaspésie Îles de la Madeleine (6 %) et en Abitibi Témiscamingue (3 %) que la proportion de personnes ne se considérant pas en bonne santé est la plus élevée, alors que c est dans celles de la Capitale Nationale (8 %) et de Lanaudière (9 %) qu elle est la plus faible. Les personnes de 65 ans et plus sont proportionnellement plus nombreuses à percevoir leur état de santé comme passable ou mauvais dans les régions de l Abitibi Témiscamingue (30 %), de l Outaouais (29 %) et de la Gaspésie Îles de la Madeleine (28 %). 5, 6,2 5,9 6,0 5,5 6, MSSS, Enquête québécoise sur la santé de la population (2008). Quelques repères Le Québec et ses régions 5

2. POIDS ET IMAGE CORPORELLE SURPLUS DE POIDS CHEZ LES 8 ANS ET PLUS (%) et régions sociosanitaires, 2008 37 34 34 37 40 39 38 35 4 4 5 5 6 6 6 6 7 8 Dans la population de 8 ans et plus : 2 % ont un poids insuffisant 46 % ont un poids normal % font de l embonpoint 6 % sont obèses L obésité et l embonpoint sont plus fréquents chez les hommes que chez les femmes. Chez les 5 7 ans : 7 % ont un poids insuffisant 37 8 73 % ont un poids normal 9 20 % ont un surplus de poids 38 39 9 2 2 Par ailleurs, la prévalence de l obésité est plus élevée chez les personnes à faible revenu. 38 40 22 23 EMBONPOINT OBÉSITÉ Population obèse selon le revenu Quintile le plus faible : 9 % Quintile le plus élevé : 4 % SURPLUS DE POIDS CHEZ LES 5 À 7 ANS (%) et régions sociosanitaires, 2008 ** ** ** 03 Capi ta le Nationale** ** ** * * ** * * ** * * * * 5 5 7 7 8 9 9 * Coefficient de variation (CV) entre 5 % et 25 %; interpréter avec prudence. ** CV supérieur à 25 %; estimation imprécise fournie à titre indicatif seulement. 20 2 2 22 23 24 24 25 26 27 Cependant, les personnes les mieux nanties ont davantage tendance à faire de l embonpoint (40 %) que les personnes moins favorisées (33 %). C est dans les régions de Montréal et de Chaudière Appalaches que la prévalence de l obésité est la plus faible. Phénomène préoccupant, c est dans les régions de la Côte Nord et du Nord du Québec que le problème de l obésité est le plus répandu. Les résidents de la région du Nord du Québec présentent la prévalence la plus élevée de surplus de poids alors que c est dans la région de Montréal que l on trouve la plus faible. Quant au surplus de poids chez les 5 à 7 ans, certaines régions semblent se démarquer. Toutefois, l enquête ne nous permet pas de dégager de différences régionales significatives pour ce groupe d âge. 6 MSSS, Enquête québécoise sur la santé de la population (2008). Quelques repères Le Québec et ses régions

2. POIDS ET IMAGE CORPORELLE (SUITE) POPULATION SE PERCEVANT AVEC UN EXCÈS DE POIDS (%) et régions sociosanitaires, 2008 03 Capi tale Nationale 37 37 38 38 39 POPULATION SE PERCEVANT AVEC UN EXCÈS DE POIDS (%) SELON L ÂGE ET LE SEXE, 2008 39 39 39 40 40 40 40 4 4 42 43 Le regard que les personnes posent sur leur poids diffère selon le sexe. Les femmes sont proportionnellement plus nombreuses à se percevoir avec un excès de poids. Elles ont davantage tendance à surestimer leur poids que les hommes. Environ une personne sur cinq a tenté de perdre du poids au cours des six derniers mois. Les femmes (22 %) sont en proportion plus nombreuses que les hommes (5 %) à avoir essayé d en perdre. Autre élément intéressant, 7 % de la population a tenté de maintenir son poids au cours des six derniers mois. Par ailleurs, 55 % des personnes faisant de l embonpoint et 39 % de celles souffrant d obésité n ont tenté aucune action pour perdre du poids. Peu d écarts entre les régions 47 50 49 La proportion de personnes se percevant avec un excès de poids varie peu selon la région, le Nord 35 37 37 40 40 4 38 39 39 du Québec affichant la proportion la plus élevée (43 %) et le Bas Saint Laurent la plus faible ( %). Fait à noter, ce sont les femmes des régions de 5 9 7 l Abitibi Témiscamingue (45 %) et du Nord du Québec (46 %) qui sont proportionnellement les plus nombreuses à se percevoir avec un excès de poids. MSSS, Enquête québécoise sur la santé de la population (2008). Quelques repères Le Québec et ses régions 7

3. SANTÉ DES FEMMES FEMMES DE 8 À 69 ANS (%) AYANT PASSÉ UN TEST DE PAP et régions sociosanitaires, 2008 65 67 72 73 73 73 73 Au Québec, près de trois femmes sur quatre ont passé un test de PAP au cours des trois dernières années. Les femmes de 8 à 24 ans sont moins nombreuses (63 %) que celles de 25 à 44 ans (83 %) et de 45 à 69 ans (68 %) à avoir passé ce test. 73 73 73 73 74 75 Le quart des femmes de 5 à 49 ans qui utilisent la contraception hormonale font usage de la cigarette; ce pourcentage est plus élevé chez les (28 %), mais plus faible chez les 25 49 ans (20 %). 76 Au cours des trois dernières années. 76 76 78 Femmes ayant passé un test de PAP depuis trois ans selon le revenu Quintile le plus faible : 65 % Quintile le plus élevé : 8 % FEMMES DE 5 À 49 ANS (%) UTILISANT LA CONTRACEPTION HORMONALE COMBINÉE ET QUI FUMENT LA CIGARETTE et régions sociosanitaires, 2008 * * * * * * * * * * * 2 Chaudi ère Appalaches* * 4 20 20 20 22 23 24 24 24 25 26 27 29 29 3 32 32 C est dans la région des Laurentides que la proportion de femmes à avoir passé un test de PAP est la plus élevée. Dans les régions du Saguenay Lac Saint Jean et de la Mauricie et Centre du Québec, les femmes sont proportionnellement moins nombreuses à avoir passé un test de PAP. Un peu plus d une femme sur dix (4 %) de la région montréalaise utilisant la contraception hormonale fait usage de la cigarette, une proportion plus faible que pour le reste du Québec. La Montérégie présente la proportion la plus élevée à ce chapitre alors qu environ trois femmes sur dix qui utilisent la contraception hormonale font usage de la cigarette. * CV entre 5 % et 25 %; interpréter avec prudence. 8 MSSS, Enquête québécoise sur la santé de la population (2008). Quelques repères Le Québec et ses régions

4. PRISE DE LA TENSION ARTÉRIELLE PRISE DE LA TENSION ARTÉRIELLE (%) CHEZ LES ADULTES et régions sociosanitaires, 2008 03 Ca pi tal e Nationale 77 8 82 82 83 83 83 Au Québec, un peu plus de 80 % de la population a fait prendre leur tension artérielle au moment de la dernière consultation avec un médecin généraliste. Cette proportion tend à augmenter avec l âge. 83 84 84 85 88 88 89 89 9 92 PRISE DE LA TENSION ARTÉRIELLE (%) CHEZ LES ADULTES SELON LE SEXE ET LE GROUPE D ÂGE, 2008 La prise de la tension artérielle est plus répandue dans les régions du Nord du Québec, de la Gaspésie Îles de la Madeleine et de la Côte Nord. À l inverse, deux régions se démarquent par des prévalences inférieures à l ensemble du Québec. C est dans la Capitale Nationale et Chaudière Appalaches que cette pratique est moins fréquente. 60 75 88 93 94 82 74 80 86 89 94 85 67 77 87 9 94 83 8 24 ans 45 54 ans 55 64 ans 8 24 ans 45 54 ans 55 64 ans 8 24 ans 45 54 ans 55 64 ans Lors de la dernière consultation chez un médecin généraliste. MSSS, Enquête québécoise sur la santé de la population (2008). Quelques repères Le Québec et ses régions 9

5. SANTÉ BUCCODENTAIRE POPULATION (%) SE BROSSANT LES DENTS AU MOINS DEUX FOIS PAR JOUR et régions sociosanitaires, 2008 76 77 77 78 78 78 78 79 79 80 80 80 Au Québec, quatre personnes sur cinq ont l habitude de se brosser les dents deux fois ou plus par jour et une personne sur trois utilise la soie dentaire quotidiennement. Les femmes ont de meilleures habitudes d hygiène buccodentaire que les hommes, surtout chez les plus de 45 ans. C est en Gaspésie Îles de la Madeleine que l utilisation quotidienne de la brosse à dents (2 fois et plus par jour) est la plus répandue. POPULATION (%) SE BROSSANT LES DENTS AU MOINS DEUX FOIS PAR JOUR SELON LE SEXE ET LE GROUPE D ÂGE, 2008 8 83 85 86 87 Par ailleurs, c est à Montréal (37 %), en Outaouais (35 %) et en Gaspésie Îles de la Madeleine (35 %) que l utilisation quotidienne de la soie dentaire est la plus fréquente. À l inverse, c est dans les régions du Bas Saint Laurent (28 %) et de Chaudière Appalaches (28 %) que cette habitude est la moins répandue. 76 75 66 60 7 9 89 89 87 89 84 82 77 74 80 Parmi ceux ayant au moins une dent naturelle. 0 MSSS, Enquête québécoise sur la santé de la population (2008). Quelques repères Le Québec et ses régions

6. IDÉATIONS SUICIDAIRES ET TENTATIVES DE SUICIDE POPULATION ( ) AYANT SONGÉ SÉRIEUSEMENT AU SUICIDE et régions sociosanitaires, 2008 * * * * * * * 03 Ca pi tal e Nationale * 7 20 20 2 22 22 22 23 23 23 24 25 26 27 27 28 29 POPULATION ( ) AYANT TENTÉ DE SE SUICIDER SELON LE SEXE ET LE GROUPE D ÂGE, 2008 Dans les douze mois précédant l enquête, 23 Québécois sur 000 ont rapporté avoir eu des idées suicidaires, sans toutefois faire une tentative de suicide. Par ailleurs, cinq Québécois sur 000 ont tenté de se suicider. Les femmes sont plus nombreuses que les hommes à avoir fait une tentative de suicide, surtout chez les 5 44 ans. Les personnes de 65 ans et plus sont proportionnellement moins nombreuses à avoir tenté de se suicider. Des régions qui semblent se distinguer Bien que certaines régions paraissent se démarquer concernant les idéations suicidaires, l enquête ne permet pas de dégager de différences régionales significatives. Les résultats présentés doivent donc être interprétés avec prudence étant donné les coefficients de variation élevés. 0 8 7 6 5 5 5 4 3 2 2 2 2 ** ** ** ** * ** * ** ** * * * * ** Au cours des douze derniers mois. * CV entre 5 % et 25 %; interpréter avec prudence. ** CV supérieur à 25 %; estimation imprécise fournie à titre indicatif seulement. MSSS, Enquête québécoise sur la santé de la population (2008). Quelques repères Le Québec et ses régions

7. INSATISFACTION À L ÉGARD DE SA VIE SOCIALE POPULATION INSATISFAITE DE SA VIE SOCIALE (%) et régions sociosanitaires, 2008 4, 4,6 5,0 5, 5,3 5,5 5,6 5,6 5,9 6,0 6,5 6,5 6,7 6,8 Au Québec, 7 % de la population est insatisfaite de sa vie sociale. C est chez les plus jeunes que cette insatisfaction est la moins répandue. L insatisfaction à l égard de sa vie sociale est associée à la détresse psychologique ainsi qu aux idées suicidaires sérieuses et aux tentatives de suicide. Les personnes ne s estimant pas en bonne santé de même que celles vivant seules, sans emploi ou se percevant comme pauvres ou très pauvres sont plus nombreuses que les autres à être insatisfaites de leur vie sociale. POPULATION INSATISFAITE DE SA VIE SOCIALE (%) SELON LE SEXE ET LE GROUPE D ÂGE, 2008 3,9 6,9 6,7 4,3 6,0 3,6 7,4 8, 6,6 7,0 3,7 7, 7,4 7,0 7,0 5,6 8,7 6,5 Population insatisfaite de sa vie sociale selon le revenu Quintile le plus faible : 2 % Quintile le plus élevé : 4 % C est dans la région de Montréal que l on trouve le taux le plus élevé d insatisfaction envers sa vie sociale, et ce, autant pour les femmes que pour les hommes. Pour les régions du Nord du Québec, du Saguenay Lac Saint Jean, de la Côte Nord, de Chaudière Appalaches de même que celle de la Mauricie et Centre du Québec, on observe un taux d insatisfaction plus faible qu ailleurs au Québec. * * * * CV entre 5 % et 25 %; interpréter avec prudence. 2 MSSS, Enquête québécoise sur la santé de la population (2008). Quelques repères Le Québec et ses régions

8. DIFFICULTÉS SOCIOÉMOTIONNELLES CHEZ LES 3-4 ANS ENFANTS DE 3 À 4 ANS (%) PRÉSENTANT UN NIVEAU MODÉRÉ OU SÉVÈRE DE DIFFICULTÉS SOCIOÉMOTIONNELLES et régions sociosanitaires, 2008 * * * * * 7,3 9, 9,5 0,3,5 2, 2,5 Le niveau de difficultés socioémotionnelles est un score global établi à partir des types de difficultés suivants : difficultés émotionnelles, hyperactivité/inattention, troubles relationnels et difficultés de comportement. C est la première fois qu une enquête permet de mesurer cette problématique chez les enfants québécois. * 2,7 Environ 2 % des enfants de 3 à 4 ans * 3,7 présentent un niveau modéré ou sévère de * * * 3,7 3,7 3,8 4, 4,2 6, 7,0 8,3 difficultés socioémotionnelles au Québec. Parmi celles ci, les problèmes de comportement et les troubles relationnels sont les plus fréquents. Les garçons sont proportionnellement plus nombreux que les filles à se situer à un niveau modéré ou sévère de difficultés socioémotionnelles. ENFANTS DE 3 À 4 ANS (%) PRÉSENTANT UN NIVEAU MODÉRÉ OU SÉVÈRE DE DIFFICULTÉS SELON LE TYPE DE DIFFICULTÉS, 2008 27 24 Difficultés de comportement 22 4 Troubles relationnels avec les pairs Enfants ayant un niveau modéré ou élevé de difficultés socioémotionnelles (indice global) Filles : 0 % Garçons : 5 % 8 Hyperactivitéinattention 3 4 Difficultés émotionnelles Par ailleurs, les enfants vivant dans des familles ayant un faible revenu (quintile le plus faible) semblent être plus nombreux en proportion à vivre ces difficultés socioémotionnelles que ceux vivant dans des familles mieux nanties (quintile de revenu le plus élevé). Des régions qui semblent se distinguer Bien que certaines régions paraissent se démarquer concernant le niveau modéré ou sévère de difficultés socioémotionnelles, l enquête ne permet pas de dégager des différences régionales significatives. Les résultats présentés doivent donc être interprétés avec prudence étant donné les coefficients de variation élevés. * CV entre 5 % et 25 %; interpréter avec prudence. GARÇONS FILLES Note : Les difficultés socioémotionnelles des enfants étaient rapportées par l un des parents ou le tuteur de l enfant. MSSS, Enquête québécoise sur la santé de la population (2008). Quelques repères Le Québec et ses régions 3

9. DIAGNOSTIC DE TDA CHEZ LES ENFANTS DE 6 À 4 ANS ENFANTS DE 6 À 4 ANS (%) AYANT REÇU UN DIAGNOSTIC DE TDA AVEC OU SANS HYPERACTIVITÉ et régions sociosanitaires, 2008 ** * * * * * * * * * * * * * 03 Ca pi tal e Nationale* 4,7 8,4 9,4 0,0,0,5,8,9 2, 2,6 2,7 3,7 4, 4,3 4,3 5, 5,9 ENFANTS DE 6 À 4 ANS (%) AYANT REÇU UN DIAGNOSTIC DE TDA AVEC OU SANS HYPERACTIVITÉ SELON LE SEXE ET LE GROUPE D ÂGE, 2008 6,6 20,0 6, Au Québec, environ enfants sur 00 âgés de 6 à 4 ans ont reçu un diagnostic médical de TDA avec ou sans hyperactivité. Les garçons sont proportionnellement plus nombreux que les filles à avoir reçu ce diagnostic. Parmi les enfants de 6 à 4 ans ayant reçu un diagnostic médical de TDA avec ou sans hyperactivité, 58 % prennent un médicament pour ce trouble. Par ailleurs, environ trois enfants âgés de 6 à 4 ans sur 00 ont reçu un diagnostic médical de dépression ou de troubles anxieux. Des régions qui semblent se distinguer Bien que certaines régions paraissent se démarquer quant à la proportion d enfants ayant reçu un diagnostic de TDA avec ou sans hyperactivité, l enquête ne permet pas de dégager des différences régionale significatives. Les résultats présentés doivent donc être interprétés avec prudence étant donné les coefficients de variation élevés. 0,9 2,2 3,3,0 7,7 6,3 5,7 7,0 2,8 6 à 8 ans* 9 à ans 2 à 4 ans 6 à 8 ans** 9 à ans* 2 à 4 ans* 6 à 8 ans 9 à ans 2 à 4 ans Garçons Filles Sexes réunis TDA : Trouble déficitaire de l attention. * CV entre 5 % et 25 %; interpréter avec prudence. ** CV supérieur à 25 %; estimation imprécise fournie à titre indicatif seulement. 4 MSSS, Enquête québécoise sur la santé de la population (2008). Quelques repères Le Québec et ses régions

0. CONSOMMATION DE DROGUES CONSOMMATEURS DE DROGUES (%) CHEZ LES JEUNES DE 5 À 24 ANS et régions sociosanitaires, 2008 30 30 3 3 32 32 32 35 35 37 38 Au Québec, environ 3 % de la population de 5 ans et plus consomment actuellement au moins un type de drogue, principalement le cannabis. Les hommes (7 %) sont proportionnellement plus nombreux que les femmes (9 %) à en consommer. C est chez les jeunes de que la consommation est la plus élevée (35 %). Il y a proportionnellement plus de jeunes hommes que de jeunes femmes (40 % par rapport à 29 %) qui consomment de la drogue. CONSOMMATEURS DE DROGUES (%) SELON LE SEXE ET LE GROUPE D ÂGE, 2008 39,8 34,5 39 40 43 Les régions du Nord du Québec, de la Côte Nord et de l Abitibi Témiscamingue présentent les proportions les plus élevées de jeunes consommateurs de drogues. À l inverse, c est dans les régions de la Mauricie et Centre du Québec, du Bas Saint Laurent et de Chaudière Appalaches que se trouvent les plus faibles proportions de jeunes à avoir consommé de la drogue au cours des douze derniers mois. 28,9 22,4 7,2 6,2 3, 7,7 0,9 9,9 3,3 0,5 9,0 5,5 0,7 Au cours des douze derniers mois. MSSS, Enquête québécoise sur la santé de la population (2008). Quelques repères Le Québec et ses régions 5

. INFECTIONS TRANSMISSIBLES SEXUELLEMENT (ITS) DIAGNOSTIC D INFECTIONS TRANSMISSIBLES SEXUELLEMENT (%) et régions sociosanitaires, 2008 DIAGNOSTIC D ITS (%) SELON LE SEXE ET LE GROUPE D'ÂGE, 2008 9,3 8,0 7, 7,4 3,3 9, 9,2 4,9 6,2 6,5 6,5,3 6,6 6,8 7,0 7, 7, 7,3 7,6 7,6 8,6 8,0 8,2 9,3 9,5 9,9 0,2 8,2 Au Québec, environ 8 % des personnes ayant déjà eu des relations sexuelles ont reçu un diagnostic d ITS au cours de leur vie, soit 9 % chez les femmes et 7 % chez les hommes. En considérant l âge, c est chez les femmes de 25 à 44 ans que la proportion est la plus élevée (3 %). Le risque d'avoir eu un diagnostic d'its est plus élevé pour deux groupes en particulier: Les hommes ayant eu des relations sexuelles avec d autres hommes (un sur quatre) Les utilisateurs de drogues par injection (un sur trois) C est dans la région de la Capitale Nationale (0 %) et dans celle des Laurentides (0 %) que l on trouve la proportion la plus élevée de personnes ayant été diagnostiquées pour une ITS. À l inverse, les régions de la Gaspésie Îlesde la Madeleine, de Laval, de Mauricie et Centre du Québec, du Saguenay Lac Saint Jean et du Bas Saint Laurent sont celles où les personnes diagnostiquées sont proportionnellement moins nombreuses (moins de 7 %). 2,4 3,2 2,2 2,7 ** * Parmi les personnes ayant déjà eu des relations sexuelles. * CV entre 5 % et 25 %; interpréter avec prudence. ** CV supérieur à 25 %; estimation imprécise fournie à titre indicatif seulement. 6 MSSS, Enquête québécoise sur la santé de la population (2008). Quelques repères Le Québec et ses régions

2. UTILISATION DU CONDOM JEUNES DE 5 À 9 ANS ACTIFS SEXUELLEMENT QUI ONT UTILISÉ LE CONDOM À CHAQUE RELATION SEXUELLE (%) et régions sociosanitaires, 2008 * * * 38 39 44 45 46 49 50 52 53 54 54 Au Québec, 53 % des jeunes de 5 à 9 ans ont utilisé le condom à chacune de leurs relations sexuelles avec pénétration. Ce pourcentage décroît à 30 % chez les 20 24 ans. Phénomène préoccupant, 53 % des Québécois ayant eu deux partenaires ou plus au cours des douze derniers mois n ont pas utilisé le condom lors de leur dernière relation sexuelle avec pénétration. UTILISATION DU CONDOM (%) CHEZ LES PERSONNES AYANT EU DEUX PARTENAIRES SEXUELS OU PLUS 2 et régions sociosanitaires, 2008 55 58 63 64 64 65 La fréquence de l utilisation du condom chez les jeunes de 5 à 9 ans varie selon la région. Dans les régions de Montréal, du Nord du Québec, de la Capitale Nationale et de la Côte Nord, environ deux jeunes sur trois l ont utilisé lors de leur dernière relation sexuelle; par contre, les jeunes de six régions sont moins de un sur deux à affirmer l avoir utilisé. Au cours des douze derniers mois. 2 Lors de la dernière relation sexuelle avec pénétration. * CV entre 5 % et 25 %; interpréter avec prudence. 39 4 42 46 49 49 49 49 52 52 53 53 53 54 56 6 62 MSSS, Enquête québécoise sur la santé de la population (2008). Quelques repères Le Québec et ses régions 7

3. RHINITE ALLERGIQUE SYMPTÔMES DE RHINITE ALLERGIQUE (%) et régions sociosanitaires, 2008 03 Ca pi tal e Nationale 2 3 3 3 4 4 4 5 5 6 6 7 7 Près de 7 % de la population québécoise a eu des symptômes de rhinite allergique au cours des douze derniers mois. Le pollen fait partie des facteurs déclenchants pour 76 % des personnes ayant eu des symptômes de rhinite allergique, ce qui en fait le facteur le plus fréquent. On note une prévalence plus élevée au printemps (4 %) et en été (50 %) comparativement à ce qu on observe en hiver (2 %) et en automne (30 %). SYMPTÔMES DE RHINITE ALLERGIQUE (%) DÉCLENCHÉS PAR LE POLLEN et régions sociosanitaires, 2008 63 63 65 67 8 9 9 9 Certaines régions périphériques présentent des prévalences inférieures au reste du Québec, notamment la Côte Nord, l Abitibi Témiscamingue, le Saguenay Lac Saint Jean, la Gaspésie Îles de la Madeleine et le Bas Saint Laurent. Les symptômes de rhinite allergique semblent plus répandus dans les régions suivantes: Laval, Montérégie, Montréal et Laurentides. 7 7 7 72 72 C est dans les régions de l Outaouais, de la Montérégie et de Lanaudière que le pollen est le plus souvent mentionné comme étant le déclencheur des symptômes de rhinite allergique. 74 75 76 77 79 82 82 82 Au cours des douze derniers mois. 8 MSSS, Enquête québécoise sur la santé de la population (2008). Quelques repères Le Québec et ses régions

3. RHINITE ALLERGIQUE (SUITE) DIAGNOSTIC DE RHINITE ALLERGIQUE (%) AU COURS DE LA VIE et régions sociosanitaires, 2008 2 Chaudi ère Appalaches 8,8 9,6,2,3,6,7 2,2 3,0 Au Québec, près de 7 % de la population a eu un diagnostic de rhinite allergique au cours de leur vie. C est chez les que la prévalence est la plus élevée. Les femmes sont en proportion plus touchées que les hommes (8 % par rapport à 5 %). 3,9 6,0 6,6 Par ailleurs, près de 9 % de la population a reçu un diagnostic d allergie à l herbe à poux. 6,8 7,6 7,8 8,2 9,4 9,5 L Abitibi Témiscamingue et la Côte Nord présentent les prévalences les plus faibles alors qu elles sont les plus élevées en Montérégie et à Montréal. DIAGNOSTIC DE RHINITE ALLERGIQUE (%) AU COURS DE LA VIE SELON LE SEXE ET LE GROUPE D ÂGE, 2008 22,8 20,9 6,4 9, 3,7 5,3 8,2 8,7 8,3 7,3 6,2 6,8 8,9 9,5 9,2 MSSS, Enquête québécoise sur la santé de la population (2008). Quelques repères Le Québec et ses régions 9

4. BLESSURES NON INTENTIONNELLES VICTIMES DE BLESSURES NON INTENTIONNELLES (%) et régions sociosanitaires, 2008 9,6 9,8 0, 0,8,0,0,,2,2,6,6,7,8,8 2,3 2,4 2,6 Au Québec, la proportion de la population de 5 ans et plus victime d une blessure nonintentionnelle au cours des douze derniers mois est de 2,9 % chez les hommes et de 9,2 % chez les femmes. Les jeunes sont les plus touchés par les blessures non intentionnelles. Chez les 5 à 24 ans, les proportions sont nettement plus élevées (hommes : 22,5 %; femmes : 2,3 %). Peu d écarts entre les régions La proportion de victimes varie peu selon la région, le Nord du Québec affichant la proportion la plus élevée (2,6 %) et Montréal la plus faible (9,6 %). VICTIMES DE BLESSURES NON INTENTIONNELLES (%) SELON LE SEXE ET LE GROUPE D ÂGE, 2008 22,5 7,5 Environ 4 % des personnes âgées de 65 ans et plus ont été victimes d une blessure non intentionnelle à la suite d une chute au cours des douze derniers mois. L enquête ne permet pas de dégager des différences régionales significatives à cet égard étant donné les coefficients de variation élevés. 4,4 9,9 5,9 2,9 2,3 9,7 8,7 7,0 9,2 2, 9,3 6,5,0 Au cours des douze derniers mois. 20 MSSS, Enquête québécoise sur la santé de la population (2008). Quelques repères Le Québec et ses régions

5. SANTÉ AU TRAVAIL TRAVAILLEURS (%) AYANT EU DES TROUBLES MUSCULO SQUELETTIQUES (TMS) LIÉS À L'EMPLOI PRINCIPAL ACTUEL et régions sociosanitaires (de travail), 2008 8 8 9 9 9 9 TRAVAILLEURS (%) AYANT EU DES TMS LIÉS À L'EMPLOI PRINCIPAL ACTUEL SELON LE SEXE ET LE GROUPE D ÂGE, 2008 28,3 20 20 20 20 2 2 2 2 22 23 23 Au Québec, une personne sur cinq a souffert de TMS au cours des douze derniers mois. Les personnes de 45 à 64 ans sont proportionnellement plus nombreuses à en être affectées. Les TMS sont également plus répandus chez les personnes ayant un faible revenu. Travailleurs ayant eu des TMS liés à l emploi actuel selon le revenu Quintile le plus faible : 22 % Quintile le plus élevé : 6 % Notons que les femmes sont davantage touchées par ce problème de santé : chez celles de 45 à 64 ans, près de 30 % en sont atteintes. La proportion de TMS varie aussi selon le type d emploi. Les travailleurs non manuels (7 %) sont moins touchés que les travailleurs manuels (24 %). Les deux parties du corps les plus souvent atteintes sont les membres supérieurs (0 %) et le dos (9 %).,5 6,8 7,9 5,9 6,2 20, 2,4 3,5 23,7 5,8 9,0 22,7 8,0 9,7 Peu d écarts entre les régions La proportion de personnes ayant eu des TMS varie peu selon la région. Les régions de Lanaudière et du Saguenay Lac Saint Jean affichent les proportions les plus élevées alors que la Capitale Nationale et Laval présentent les plus faibles. ** ** ** Au cours des douze derniers mois et à au moins une région corporelle. ** CV supérieur à 25 %; estimation imprécise fournie à titre indicatif seulement. MSSS, Enquête québécoise sur la santé de la population (2008). Quelques repères Le Québec et ses régions 2

5. SANTÉ AU TRAVAIL (SUITE) TRAVAILLEURS (%) EXPOSÉS À DES EXIGENCES PSYCHOLOGIQUES ÉLEVÉES AU TRAVAIL et régions sociosanitaires (de travail), 2008 26 28 30 3 3 3 32 32 32 33 35 35 35 35 Au Québec, 35 % des travailleurs affirment que des exigences psychologiques élevées sont associées à leur travail. Celles ci se caractérisent par une quantité excessive de travail, par des demandes contradictoires de la part des autres et par plusieurs interruptions ou distractions durant la réalisation des tâches. Les jeunes de 5 à 24 ans sont moins exposés aux exigences psychologiques élevées dans le cadre de leur travail. Les femmes semblent être plus nombreuses à vivre cette situation. En ce qui a trait au niveau socioéconomique des travailleurs, les plus favorisés sont plus nombreux à être exposés à des exigences psychologiques élevées au travail. 23 TRAVAILLEURS (%) EXPOSÉS À DES EXIGENCES PSYCHOLOGIQUES ÉLEVÉES AU TRAVAIL SELON LE SEXE ET LE GROUPE D ÂGE, 2008 33 3 33 23 40 40 3 37 23 38 26 35 38 Travailleurs exposés à des exigences psychologiques élevées selon le revenu Quintile le plus faible : 30 % Quintile le plus élevé : 39 % Les travailleurs des régions urbaines semblent proportionnellement plus nombreux que ceux des régions périphériques à être exposés à des exigences psychologiques élevées au travail. Alors qu à Montréal cette situation touche 38 % des travailleurs, cette proportion se situe à 26 % dans la région du Nord du Québec. * ** * * CV entre 5 % et 25 %; interpréter avec prudence. ** CV supérieur à 25 %; estimation imprécise fournie à titre indicatif seulement. 22 MSSS, Enquête québécoise sur la santé de la population (2008). Quelques repères Le Québec et ses régions