F4-3 Recommandations de lutte*

Documents pareils
LA MUNICIPALITE DE FROIDEVILLE AU CONSEIL COMMUNAL

HUMI-BLOCK - TOUPRET

REGLEMENT INTERIEUR DES DECHETTERIES INTERCOMMUNALES DE LA COMMUNAUTE DE COMMUNES DU VAL DE DROME (CCVD) N 10/ /B

5.9 Comment sont imposées les assurances vie Constitutives de Capital

4.6. LES MILIEUX NATURELS ET OBJETS CLASSES DE LA COMMUNE DE BERNEX ETAT DES CONNAISSANCES

LE MONITORING DE LA BIODIVERSITE EN SUISSE. Hervé LETHIER, EMC2I

Precor MD EC. CONCENTRÉ ÉMULSIFIABLE Empêche l'émergence des puces adultes à l intérieur des bâtiments

2011 / rev. 01 JDL /

Table des matières... i. Liste des figures...fehler! Textmarke nicht definiert. Liste des tableaux...fehler! Textmarke nicht definiert.

FICHE DE DONNÉES DE SÉCURITÉ conformément au Règlement (CE) nº1907/2006 REACH Nom : KR-G KR-G

LA CHARTE REGIONALE D ACCES AUX AIDES AGRICOLES

Défi 7/7 Mission Ecogestes

Nouveau jeune collaborateur

liste de ContrÔle Pour le Clean-uP-daY

JEUNE CONSEIL DE MONTRÉAL

MOTO CLUB MC ELITE TERRAIN DE MOTO-CROSS AU LIEU-DIT LES HANTES SUR LA COMMUNE SAINT-WITZ 95470

MISE EN DÉCHARGE. Une entreprise de Bayer et LANXESS

TOUT SAVOIR SUR LES POUX DE TÊTE

Document unique d évaluation des risques professionnels

PROPRETÉ & NETTOYAGE. Tél : , rue de Bellevue Boulogne - Billancourt contact@lionservices.fr - L.S.G.

ALFABLOC murs autoporteurs ALFABLOC LA SOLUTION POUR LE STOCKAGE EN VRAC ÉLÉMENTS MOBILES DE STOCKAGE EN BÉTON ARMÉ

Principaux éléments de l emploi en particulier la filière professionnelle, le cadre d emplois correspondant au poste, la durée de travail, etc

DISPOSITIONS APPLICABLES A LA ZONE N

Aide à la planification des actions locales

D o s sier de p r e sse

Cahier des bonnes pratiques pour un nettoyage écologique des locaux du Conseil Général de la Gironde

GUIDE DE BONNES PRATIQUES POUR LA COLLECTE DE PILES ET ACCUMULATEURS AU LUXEMBOURG

Fiche de données de sécurité Selon l Ochim (ordonn. produits chim.) du , paragr.3

L eau c est la vie! À l origine était l eau... La planète bleue. Les propriétés de l eau. L homme et l eau. ... et l eau invita la vie.

Solvants au Travail. Guide pour travailler en sécurité avec les solvants.

biophyt sa Institut de recherches et de consultations en agronomie et écologie appliquées

FORMULAIRE DE DEMANDE D AUTORISATION CLASSE 2

BDL2, BDL3 Enviro Liner Part A. Dominion Sure Seal FICHE SIGNALÉTIQUE. % (p/p) Numéro CAS. TLV de l' ACGIH Non disponible

Diagnostic de la Tranche 1 du programme. de restauration de la Sienne

Comment utiliser les graines de soja à la cuisine

pour un pacte écologique local : questions aux futurs élus locaux

PARTIE 5 NOTICE HYGIENE ET SECURITE

Plan de désherbage, plan de gestion différenciée : objectifs et mise en œuvre concrète, quelles sont les actions à mettre en place par les communes?

I. Dispositions générales. Article premier : Le cimetière de Cotterd est le lieu officiel d inhumation de la commune de Bellerive.

Normes internationales pour les mesures phytosanitaires (NIMPs)

Règlement intérieur. I - Conditions générales. 1. Conditions d admission et de séjour

Fiche de données de sécurité selon 1907/2006/CE, Article 31

UNE MEILLEURE CONNAISSANCE

Préparation d une sortie ski

OUVERT02 - Maintien de l ouverture par élimination mécanique ou manuelle des rejets ligneux et autres végétaux indésirables Sous-mesure :

Contact cutané. Contact avec les yeux. Inhalation. Ingestion.

BONNES PRATIQUES DECHETS ET POINTS D ATTENTION

Règles et prescriptions à respecter pour les permis de construire

Comment concevoir son lit biologique

INFOS PRATIQUES. duclair PROGRAMME DE REDUCTION DES DECHETS

Dossier de demande d autorisation temporaire d exploiter une centrale d enrobage à chaud SRTP le Petit Nazé ARGENTRE (53) Indice : 1.

L approche Casino en matière de développement durable?

L ombre commun dans le canton de Vaud

Bibliothèque Royale Albert 1er

LES DOUCHES ET LES BASSINS OCULAIRES D URGENCE

évaluation des risques professionnels

Ingrédients No cas % Contrôlé par SIMDUT. Propane >90 Oui Propylène <5 Oui Hydrocarbures, C <2.5 Oui

REPRESENTACION PERMANANTE DE ESPAÑA ANTE LA UNION EUROPEA

DEGRE DE FAISABILITE : Très simple, relativement rapide et sans grosses contraintes.

Comment? chez le particulier ou en collectivité

2002 Création de la société (spin-off de Schneider Electric Suisse) 2004 Amics devient intégrateur officiel Schneider Electric

Quartier Calmette Tilleuls. 6 Juin 2012

Termes et Conditions générales 2015 Location de véhicules du garage AutoVersoix Sàrl, à Versoix (GE).

École du Paysage et de l'horticulture

Fonction Publique Territoriale

AVIS. de l'agence nationale de sécurité sanitaire de l alimentation, de l environnement et du travail

FORD C-MAX + FORD GRAND C-MAX CMAX_Main_Cover_2013_V3.indd /08/ :12

LE PROJET QUALITE-GESTION DES RISQUES- DEVELOPPEMENT DURABLE

Eau (N CAS) Non classifié Urea (N CAS) Non classifié. Version : 1.0

Placettes vers de terre. Protocole Fiche «Description spécifique» Fiche «Observations»

PRINCIPALES RECOMMANDATIONS Pour l organisation d un événement respectueux de l environnement.

Décrets, arrêtés, circulaires

FICHES INFORMATIVES HYGIENE DU PERSONNEL

Livret d accueil. Notice - modèle type de livret d accueil Conseils pour assurer une intégration réussie. Livret d accueil.

Surveillance et suivi d un émergent en Alsace Anoplophora glabripennis

Les réservoirs de biodiversité : conserva1on

CONGRES REGIONAL CTA/ ATPS DE LA JEUNESSE EN AFRIQUE

BACTÉRIE PARTICULE D ARGENT

TOUT SAVOIR SUR LES POUX DE TÊTE

1. Identification de la substance ou préparation et de la Société. 2. Composition/ informations sur les composants


Une espèce exotique envahissante: Le Roseau commun. ou Phragmites australis

concession obligatoire pour installer l eau ou le gaz

Fiscalité environnementale

S il vous plait, pas d accidents professionnels!

REGLEMENT D UTILISATION DES ESPACES OU SALLES DE LA DIRECTION DU PARC PHOENIX DIRECTION DU PARC PHOENIX

INFORMATIONS IMPORTANTES

Bien vivre, dans les limites de notre planète

PH Moins 1. IDENTIFICATION DE LA SUBSTANCE/DU MÉLANGE ET DE LA SOCIÉTÉ/ENTREPRISE. Postbus ZG Herpen Pays-Bas +31 (0)

CONVENTION DE MISE A DISPOSITION SALLES COMMUNALES EMILE ROUSSEAU

RISQUES SOLAIRES CE QU IL FAUT SAVOIR POUR QUE LE SOLEIL RESTE UN PLAISIR

Déchèteries du SYELOM. Mode d emploi pour les professionnels

Suivi environnemental de réalisation (SER)

SIEEOM GRISOLLES & VERDUN Président : M. Denis ROGER. Règlement d attribution et d utilisation des contenants pour la collecte en porte-à-porte

1. BESOINS DE LA SOCIETE SO.BA.MA.T

MARCHE PUBLIC DE PRESTATIONS DE SERVICES CAHIER DES CLAUSES TECHNIQUES PRATICULIERES (CCTP)

Déchets professionnels

les cinq étapes pour calculer les jours d avance

Du 1 er juillet 2014 au 30 juin 2015

CONSULTATION PROPRETE DES LOCAUX

Transcription:

F- Plantes invasives Version 2013 F4-3 Recommandations de lutte* Sibylla Rometsch Berce du Caucase F1 F2 F3 F4 Heracleum mantegazzianum Sommier & Levier Pourquoi lutter contre la berce informations générales clé de décision description recommandations de lutte - Elle supplante la végétation naturelle. - Elle provoque des brûlures très douloureuses. - Elle déstabilise les berges et accroît les risques d érosion. - Elle augmente les coûts d entretien des berges et des talus. Principes à suivre 1 Intervenir le plus tôt possible! Plus une infestation est importante et ancienne, plus il est difficile et coûteux de contrer le développement de la berce. 2 Eviter toute dispersion de l espèce! Une plante produit jusqu à 10 000 graines, qui gardent dans le sol leur pouvoir de germination jusqu à 7 ans. Intervenir avant la fructification. Supprimer et éliminer la totalité des pieds présents, y compris les racines. Le long des routes et cours d eau, intervenir d amont en aval. Nettoyer soigneusement les outils, machines et véhicules après usage. Sibylla Rometsch La berce du Caucase apprécie les milieux frais et se rencontre souvent le long des chemins. Les véhicules jouent un rôle important dans sa dispersion. 3 Prévoir des contrôles : vérifier l efficacité des interventions! S assurer de l absence totale de repousses. Répéter l intervention jusqu à disparition complète de la plante. 4 ATTENTION : la berce contient des substances phototoxiques! Eviter tout contact de la plante (tiges, feuilles, fleurs) avec la peau. Le premier contact indolore et incolore peut, même après plusieurs heures, occasionner une brûlure allant jusqu au 2ème degré après exposition au soleil. Porter un équipement de protection adéquat lors des interventions et se laver les mains en cas de contact accidentel. 5 En raison de l impact des traitements chimiques sur l environnement, privilégier autant que possible les méthodes de lutte mécaniques. 6 Annoncer les nouvelles populations Transmettre l information à: http://www.infoflora.ch/fr/flore/neophytes/ ou au canton: info.faunenature@vd.ch * Recommandations de la DGE-BIODIV, selon art. 7 Règlement protection de la flore P. 1/6 Erwin Jörg Les inflorescences d un seul individu de berce du Caucase peuvent produire jusqu à 10 000 graines.

I. (2013) Berce du Caucase DECISION INTERVENTION Situation Objectif Méthode Fréquence (/an) Période (mois) Contrôle Durée minimale Elimination Région non infestée 1 Eradication A Fauche ponctuelle et coupe de la racine 1 x 4-8 3 ans (racines + fleurs) Région infestée Zone nature prioritaire ² OU zone fréquentée par le public ³ OU bord de cours d eau Hors zone nature prioritaire OU hors zone fréquentée par le public Eradication A Stabilisation B ou C Fauche ponctuelle et coupe de la racine Fauche ponctuelle Coupe des inflorescences 1 x 4-5 3 ans 1 x 1 x 6-7 6-8 Permanente Permanente (racines + fleurs) (fleurs) (fleurs) 1 Région non infestée : présence de moins de 10 foyers de 100m 2 dans un rayon d un km. 2 Zone nature prioritaire : inventaires fédéraux et cantonaux de protection des milieux naturels (PPS, marais, etc.), réserves naturelles, biotopes aménagés, cours d eau revitalisés, stations forestières peu fréquentes et milieux dignes de protection selon l Ordonnance sur la protection de la nature et du paysage, OPN, annexe 1. 3 Zone fréquentée par le public: dans un rayon de 100 m autour des habitations, places de jeu et terrains de sport; 50 m autour des places de parc et le long des chemins. p. 3 p. 3 p. 4 P. 2/6

II. Méthodes de lutte A Fauche ponctuelle et coupe de la racine CIBLE Foyers soit situés dans une région encore non infestée, soit dans une région infestée avec un enjeu de protection de la nature (inventaires, réserves naturelles, etc.) ou de santé publique (chemins, parkings, habitations, etc.) ou le long d un cours d eau. Objectif : éradication. ACTIONS 1 a) Fauche des plantes (permet de pénétrer au cœur des foyers). b) Coupe de la racine à au moins 20 cm de profondeur. Retirer la racine coupée. Fréquence : 1x par an. Période d intervention : avril à août. Durée minimale : 3 ans. 2 Contrôle 2 mois plus tard. 3 Contrôle l année suivant l intervention. 4 Evacuation et élimination ( Chapitre III). MATÉRIEL Fauche : faux, débroussailleuse, faucheuse rotative. Coupe de la racine : bêche à bord tranchant ou rasette de bûcheron. Equipement de protection complet et véhicule de transport pour l évacuation. + Les personnes qui réalisent l intervention doivent porter un équipement de protection complet pour éviter tout risque de brûlure (vêtements couvrants avec un tissu non absorbant, gants imperméables, lunettes ou casque à visière). P. 3/6

B Fauche ponctuelle CIBLE Foyers situés dans une région infestée, hors zone nature prioritaire et dans une zone peu fréquentée par le public. Dans les situations où la coupe de la racine n est pas possible (accès difficile, etc.) Objectif : stabilisation des populations. ACTIONS 1 Fauche des plantes. Fréquence : 1x par an. Période d intervention : juin à juillet (juste avant la floraison). Durée minimale : mesure permanente. 2 Contrôle à mi-août. 3 Contrôle l année suivant l intervention. 4 Evacuation et élimination ( chapitre III). Les personnes qui réalisent l intervention doivent porter un équipement de protection complet pour éviter tout risque de brûlure (vêtements couvrants avec un tissu non absorbant, gants imperméables, lunettes ou casque à visière). MATÉRIEL Fauche : faux, débroussailleuse, faucheuse rotative. Equipement de protection complet et véhicule de transport pour l évacuation. C Coupe des inflorescences CIBLE Foyers situés dans une région infestée, hors zone nature prioritaire et dans une zone peu fréquentée par le public. Dans les situations où la coupe de la racine n est pas possible (accès difficile, etc.) Objectif : stabilisation des populations. ACTIONS 1 Coupe des inflorescences (risque d une 2 ème floraison durant l année). Fréquence : 1x par an. Période d intervention : juin à août (avant la maturation des graines). Durée minimale : mesure permanente. 2 Contrôle à début-septembre. 3 Contrôle l année suivant l intervention. 4 Evacuation et élimination ( chapitre III). Les personnes qui réalisent l intervention doivent porter un équipement de protection complet pour éviter tout risque de brûlure (vêtements couvrants avec un tissu non absorbant, gants imperméables, lunettes ou casque à visière). MATÉRIEL Coupe de l inflorescence : sécateur ou cisaille à long manche. Equipement de protection complet et véhicule de transport pour l évacuation. P. 4/6

Autres méthodes Il existe plusieurs autres méthodes de lutte contre la berce. Elles n ont pas été retenues dans ce document en raison d une efficacité moindre, de risques sanitaires accrûs ou de problèmes de faisabilité (coûts, aspects techniques). On peut ainsi citer (liste non exhaustive) : Arrachage manuel : applicable uniquement aux jeunes plantules. L extraction des racines des plantes adultes (jusqu à 60 cm de long) est difficile à réaliser. Fauches répétées : efficacité de seulement 80% après 3 ans d intervention. Il existe par ailleurs un risque non négligeable de dissémination des graines qui peuvent se loger dans les pneus des véhicules agricoles. Labour : méthode applicable uniquement dans un contexte agricole. Elle présente un risque de dissémination analogue à la méthode des fauches répétées. Pâture : difficile à mettre en œuvre dans certaines situations. Nécessite des précautions au vu de la phototoxicité de la plante (bétail adapté). Lutte chimique : plus difficile et coûteuse à mettre en application. Interdite dans la plupart des situations où la berce se développe. III. Elimination Les racines et les inflorescences de la berce doivent impérativement être éliminées, ces parties pouvant participer à la dissémination de la plante. Le ramassage et l élimination des tiges et des feuilles ne sont pas obligatoires. Cependant, ils sont recommandés si des personnes risquent d être en contact avec ces déchets (zones urbanisées). Les alternatives pour l élimination des déchets végétaux sont les suivantes ( chapitre V. Liens utiles) : 1. Compostage avec hygiénisation ou méthanisation dans une compostière professionelle (pas de compostage au jardin ni en bout de champ)! Les compostières doivent être averties à l avance en cas d apport de quantités importantes de matières végétales infestées de néophytes. 2. Incinération : évacuation en usine d incinération pour les ordures ménagères (UIOM). P. 5/6

F- Plantes invasives Version 2013 IV. Coûts A. Intervention (sans élimination ni transport!) * Coûts indicatifs estimés sur la base d un tarif horaire de 50 CHF / heure Type d intervention Coût par intervention (CHF)* Coût annuel (CHF/an)* A Fauche ponctuelle Coupe de la racine 0.40-1.-/m² 5.-/m² 5-6.-/m² B Fauche ponctuelle 0.40-1.-/m² 0.40-1.-/ m² C Coupe des inflorescences 5.-/m² 5.-/m² B. Elimination Filière Types de déchets Coûts d élimination Compostage Tiges / feuilles / inflorescences Racines 100 à 130.- /tonne (HT) 125 à 195.- /tonne (HT) Incinération Tiges / feuilles / racines / inflorescences 148.- /tonne (HT) SATOM SA 199.- /tonne (HT) SAIDEF SA 240.- /tonne (HT) TRIDEL SA 278.- /tonne (HT) CHENEVIERS V. Liens utiles Compostage et méthanisation des néophytes envahissantes Tableau de synthèse du groupe de travail Invasive Neobiota (AGIN) et Association suisse des installations de compostage et de méthanisation (ASIC): http://extranet.kvu.ch/files/documentdownload/120515112314_ Komopstieren_und_Vergaeren_invasiver_Neophyten_franz.pdf Compostières de Suisse Romande Association suisse des installations de compostage et de méthanisation (ASIC): http://www.vks-asic.ch Décharges contrôlées pour matériaux inertes (DCMI) du canton de Vaud : http://www.vd.ch/themes/environnement/dechets/dechets-urbains/decharges/decharge-inerte/ Usines d incinération des ordures ménagères (UIOM) du canton de Vaud : http://www.vd.ch/themes/environnement/dechets/dechets-urbains/incineration/ Impressum Editeur : DGE-BIODIV, 2013 Document réalisé avec la collaboration des bureaux Hintermann & Weber SA, Montreux, et CSD INGENIEURS SA, Lausanne, dans le cadre du projet Ligue verte (Ville de Lausanne, SR, DGE, SAGR.) Conception graphique : NiceFuture Illustrations de l espèce : Sibylla Rometsch, Erwin Jörg P. 6/6