Sors de ton char et marche!



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de l information claire, nette et précise Sors de ton char et marche! Par Romye Bouchard Avant l entrée à l Assemblée législative, l organisation non gouvernementale (ONG) a fait une manifestation sur le thème : «Sors de ton char et marche!». C est en lien avec ce thème que débutait le deuxième débat sur l abolition des services au volant. Avant le débat, le Mouvement d engagement jeunesse de l Ontario (MEJO) s est positionné en faveur de l abolition des services au volant d ici les trois prochaines années. Le MEJO veut que le gouvernement instaure une campagne de sensibilisation afin que les gens sortent de leurs automobiles au lieu d utiliser les services au volant. Le MEJO demande également d'apposer des affiches près des services au volant pour dissuader les gens de s en servir. Un amendement a été proposé par le gouvernement majoritaire de maintenir les services au volant. Suite à cet amendement, le MEJO est intervenu et a écrit un Tweet pour rappeler son message : «Sors de ton char et marche!» - #environnement #abolitionduserviceauvolant #sorsdetonchar. Une députée de l École secondaire catholique Nouvelle-Alliance a également mentionné que les personnes ayant un handicap ne sont pas dépendantes des services au volant et peuvent se rendre à l intérieur donner leur commande. Suite au commentaire, la MEJO a envoyé un Tweet à la députée de l É.S.C. Nouvelle-Alliance affirmant qu il l appuyait L un des nouveaux amendements apportés à ce projet de loi avant son adoption explique que les entreprises qui offrent des services au volant mettront dorénavant des panneaux expliquant leurs effets néfastes sur l environnement.

Quelles sont vos attentes? Par : Renée-Anne Pitre, Christopher Paradis, Robin Boehlen Lorsque les jeunes s inscrivent au Parlement jeunesse francophone de l Ontario, ils ont des attentes sur le déroulement de l activité. Dans cet article, nous allons aborder les attentes de certains élèves. En tant que journalistes, nous avons fait le tour des locaux et avons demandé l opinion des gens. Plusieurs jeunes ont déclaré que le Parlement jeunesse était au-delà de leurs attentes et que c était une expérience qui a changé leur vie et leurs opinions. Plusieurs ont dit qu ils s attendaient à un contexte professionnel et amusant. Ils et elles s attendaient aussi à des débats intenses. Heureusement, toutes ces attentes ont été réalisées. Un des participants a aussi déclaré que les discussions étaient bonnes, malgré les différences de croyances et d opinions. Certains élèves s attendaient à dormir dans un hôtel et à manger des repas de super bonne qualité. Quelqu un a aussi mentionné qu il trouvait que l horaire était beaucoup trop chargé et qu il n y pas assez de temps libre pour socialiser. Mais contrairement à ce que ces deux personnes ont dit, plusieurs élèves adorent la nourriture servie et tout le monde a hâte à la soirée sociale du vendredi soir. L équipe de rédaction Cynthia Agbekodo Maël Bisson Robin Boehlen Romye Bouchard Gabrielle Chénard Toni-Anne Hacquard Désirée Jobin Ali Khodr-Ali Josée Lavoie Christopher Paradis Renée-Anne Pitre Johanne Saintélus Jennifer Seo Chantale Viens Réduire le salaire minimum ne serait pas SAJ Par : Gabrielle Chénard, inspiré par Éric Marcotte Étant donné que le deuxième parti d opposition, le parti Stabilité Autorité Justice (SAJ), planifie de réduire le taux de chômage de l Ontario à zéro, l ambiance de cet après-midi en chambre est très mouvementée. Afin que chacune et chacun puissent vivre avec toute la dignité humaine, certains partis proposent l équité salariale, ce qui implique que le salaire minimum reste comme tel. Certains partis se demandent même pourquoi la question est considérée. Le Mouvement d engagement jeunesse de l Ontario (MEJO), quant à lui, est complètement contre l idée d un salaire minimum réduit, puisque cela créerait beaucoup plus d inégalités salariales. Puisque le MEJO croit que les gens payés au salaire minimum ont déjà assez de misère en raison du petit montant d argent qu ils reçoivent, par exemple, pour survivre ou nourrir une famille, il ne serait pas réaliste de baisser le salaire qu ils reçoivent présentement. Le MEJO pense que «réduire le salaire minimum ne ferait que compliquer les choses». Finalement, quelle est l idéologie derrière ce projet de loi?

Résultat des projets de loi Suite aux débats sur les trois projets de loi, les élèves ont voté. Deux projets de loi ont été adoptés et un projet de loi a été rejeté. Le projet de loi déclarant le français et l anglais comme langues officielles de l Ontario a été adopté à l unanimité (49 pour et 0 contre). Le projet de loi sur l interdiction du service au volant a été adopté à la majorité (26 pour et 24 contre). Le projet de loi sur l abolition du salaire minimum a été rejeté à la majorité (37 contre et 12 pour). Regardez et appréciez! Par Josée Lavoie Avez-vous déjà apprécié tous les petits détails autour de vous? Ils sont partout, mais ce ne sont pas tous les gens qui y portent attention. Les immenses rideaux parfaitement placés, l horloge grand-père centrée au milieu, avec la pendule qui bouge de gauche à droite. Ensuite, avez-vous vu les motifs dans la vitre au plafond? Les nombreuses voûtes, les arches, le bois sculpté, ce sont tous des détails que les gens remarquent. Si vous regardez plus haut, il y a aussi les lustres gigantesques qui illuminent l endroit. Le lustre le plus gros contient douze lumières. En moyenne, les lustres en ont cinq et le plus petit, situé au-dessus des quatre rangées de bancs, est composé de quatre lumières et de dix fausses chandelles. Audessus, il y a l oeuvre de Gustav Hahn, un travail incroyable contenant une soixantaine de feuilles d érable. Avez-vous déjà monté les escaliers en colimaçon de la galerie de la presse? Avant de monter, il y a plein de détails à remarquer. Savez-vous combien de marches cet escalier possède? La réponse est dix-sept. En plus, ce n est pas seulement la chambre de l Assemblée législative qui possède des oeuvres remarquables. En observant les portes immenses, on réalise qu elles ont des poignées très rétro et des cadres de fenêtre du même style. Pour continuer, il y a même ces petits détails sous vos pieds qui représentent beaucoup de travail!

Faits saillants de la semaine Par Cynthia Agbekodo et Josée Lavoie «Pour mon premier Parlement jeunesse, je me suis vraiment amusé. C était une expérience incroyable, puis ça m a permis d échapper à l école.» - Mackenzie Wall Cette édition du Parlement jeunesse a été un réel succès. Entre les nouveaux et les anciens participants, ce Parlement a laissé place à l imagination. Chacun, engagé à protéger sa cause, peut le faire à travers son opinion politique envers trois thèmes. Voici les commentaires de quelques participantes et participants : «J aime vraiment la personnalité des gens ici! J ai aussi pu faire de l art et pas juste de la politique.» - Josephine Schryer «J ai adoré me déguiser en greffière et aussi la manifestation de l organisation non gouvernementale.» - Geneviève Latour «J ai aimé voir la qualité incroyable des écrits du groupe de journalistes et leur courage quand venait le temps de poser des questions aux gens.» - Gilles Chénard «Comme chef de parti, j aime la manière dont nous sommes fidèles à nos valeurs. En plus de notre collaboration entre membres du parti, on a pu amener deux partis à travailler ensemble.» - Cassidy Villeneuve «J ai adoré aller à l Assemblée législative pendant la période de questions parce que je ne m attendais pas à ça du tout, spécialement la façon dont les députés ont agi.» - Brigitte Hounkpe Espérons que la prochaine édition soit tout aussi intéressante! «J aurais aimé qu on ait plus de contrôle sur les projets de loi, malgré cela, j ai aimé le fait que cet événement attire une différente clientèle et nous permet de vivre une différente expérience.» - Jérémie Spadafora «J ai aimé voir les jeunes grandir et avoir différentes expériences. J ai aussi adoré la politesse et tous les mercis.» - Marie- Christine Castonguay

Histoire de la masse Par Jennifer Seo Avis à l égard des vrais députés Par Gabrielle Chénard Créée en 1792 à Newark, la première masse a orné la chambre du premier Parlement du Haut-Canada comme outil d autorité. Elle a été saisie par les Américains pendant la guerre de 1812. Heureusement, peu après 100 ans, en 1934, le président F. D. Roosevelt et le Congrès des États-Unis ont retourné cette masse à sa place légitime à Queen s Park, mais elle ne sera plus utilisée en chambre. Pendant les 100 ans d'absence de la masse, deux autres masses furent créées à deux moments différents. La première réplique a été créée en 1845 et ressemblait à la masse utilisée dans la chambre du Parlement britannique. En 1849, cette masse a été volée par une foule déchaînée à Montréal, mais a été retournée le lendemain au président Sir Allan MacNab. Pour ce qui est de la deuxième réplique, elle a été placée pendant quelques années dans la Chambre des communes à Ottawa. Cependant, en 1916, un terrible incendie fit rage et la masse n a pas pu être sauvée. Il ne restait qu une boule minuscule d'argent et d'or aggloméré. Une troisième masse, qui est utilisée actuellement par l'assemblée législative à Queen s Park, a été fabriquée pour l'inauguration de l'assemblée législative provinciale au moment de la Confédération en 1867. Jusqu à présent, la masse reste intacte et en sécurité à Queen s Park. De nos jours, elle constitue plutôt un symbole historique, car elle demeure une représentation de la digne et riche tradition parlementaire de l'ontario. Les participantes et participants du Parlement jeunesse francophone de l Ontario ont eu la chance d observer les députés en chambre débattre durant la période de questions. Les réactions des partis ont été recueillies. Disons que les députés n ont pas nécessairement agi comme nous l avions envisagé. Le parti socialiste est d avis que, durant la période de questions, les membres de plusieurs partis étaient brusques les uns envers les autres. Cet avis était d ailleurs partagé par une grande partie des participantes et participants. Cependant, le parti socialiste croit aux droits de la personne et au droit de se faire entendre. Dans ce cas, hier en Chambre, les trois partis du Parlement jeunesse se sont respectés même s ils ne partageaient pas toujours le même avis. Le parti Coalition ambidex démocratique de l Ontario (CADO) remarque que les députés ne respectaient pas l ordre. Son porte-parole trouve que tout le monde chahutait. Il résume que cette période de questions était un bazar. Il recommande donc aux participantes et participants de ne pas les imiter puisque ce n est pas la meilleure façon de se faire valoir. Un individu du parti Stabilité, autorité, justice (SAJ), Jérémie Spadafora, trouve intéressant d observer les députés dans leur lieu de travail. Il remarque que les députés aimaient beaucoup se chicaner, mais il croit que lui-même agirait de cette manière en Chambre. Il trouve que leur façon d agir nuit à l efficacité puisque les députés ne font que se crier après et que 70 % d entre eux et elles ne semblaient pas écouter, puisqu elles et ils étaient occupés sur leur cellulaire. En bref, les participantes et participants ont semblé déçus de la performance des députés en Chambre, mais sont heureux de pouvoir se sentir supérieurs à ces gens de «haute classe».

Pas de salarié, pas d égalité Par : Johanne Saintélus On parle d une crise en Ontario : un taux de chômage de 7 %, comparativement à celui du Canada qui est de 6,8%. Plusieurs Ontariennes et Ontariens ont besoin de l aide sociale pour vivre. Le parti Stabilité, Autorité et Justice (SAJ) croit que l abolition du salaire minimum serait efficace afin de redistribuer les biens entre les riches et les pauvres et afin d assurer des emplois pour tous, y compris les étudiantes et étudiants, les femmes, les personnes marginales et les personnes âgées. Cependant, est-ce un choix réaliste? Ce projet de loi présente des défis qui seront difficiles à relever à l avenir. L un de ces défis sera l écart entre les riches et les pauvres. Les étudiantes et étudiants qui travaillent à temps partiel deviendront encore plus pauvres qu ils le sont déjà. Ces jeunes sont très endettés. En moyenne, 90 % des jeunes trouvent que ce projet de loi est une mauvaise idée. De plus, l abolition du salaire minimum représenterait un grand avantage pour les grandes entreprises telles que les chaînes de restauration rapide et les magasins à grande surface. Ce qui m amène à mon prochain point : les grandes entreprises offrent certains avantages sociaux tels que des bourses pour étudiants ou le remboursement de certains services de santé. Toutefois, ces avantages sociaux ne permettent pas de payer le loyer. S ils n avaient pas à payer un salaire minimum, ces entreprises profiteraient de la situation pour sous-payer leurs employés et, surtout, elles ne donneraient pas assez d'opportunités aux jeunes qui cherchent à acquérir de l expérience de travail, comme les gens marginalisés de notre société. Ainsi, ces personnes n atteindraient pas une égalité salariale. En conclusion, ce projet de loi devrait indéniablement être réformé afin de traiter les gens également pour respecter les valeurs humaines. L Ontario bilingue un CADO? Par : Maël Brisson Le jeudi 5 mars 2015, le gouvernement ainsi que les partis d opposition se sont réunis afin de débattre du projet de loi sur l Ontario bilingue. C est le gouvernement qui l a proposé, ayant récolté plus de cinquante pour cent des noms des participantes et participants du Parlement jeunesse 2015 sur une pétition qui a été distribuée par le Mouvement d engagement jeunesse de l Ontario (MEJO). Le gouvernement prévoit bâtir une nouvelle université entièrement francophone pour les citoyennes et citoyens qui souhaitent poursuivre leurs études en français. Le ministre délégué aux Affaires francophones nous a déclaré que les fonds qui allaient être utilisés pour la construction de cette nouvelle université seraient puisés à même les crédits alloués aux autres universités bilingues. Le gouvernement désire aussi donner la priorité d emploi aux francophones bilingues dans les secteurs de l éducation, la santé, la sécurité, la justice et les services communautaires. Il assure également que tous les secteurs seront atteints. Comme troisième priorité, il veut combler 4,8 % des postes avec des francophones bilingues. Le parti d opposition officiel a vite réagi par rapport au pourcentage de postes offert en proposant un pourcentage de 50 % afin de tenir sa promesse envers le MEJO. Le gouvernement a répliqué en proposant qu un pourcentage minimum de 10 % serait plus réaliste à ses débuts. Le vote a été favorable à cet effet. Le parti d opposition officiel a déclaré qu il ferait tout son possible afin de hausser le pourcentage de postes bilingues au cours des prochaines années. Par cette action, on remarque que le Parti socialiste de l Ontario a tenu compte des préoccupations du MEJO.

Les 14 animatrices et animateurs de la FESFO Nathan Salituri avec le M. David Orazietti député de Sault-Ste-Marie Le MEJO avec M. Gilles Morin Les enseignantes et enseignants, M. Morin et Thérèse Nadeau du ministère de l'éducation Une des manifestations du MEJO.

Les «oups!» de la semaine Par : Toni-Alianne Hacquard et Chantale Viens Les «oups!» de la semaine ont commencé lorsque Lionel Lemieux a déchiré ses pantalons durant le trajet vers l édifice McDonald. En faisant un accroupissement, ses pantalons ont fait «POP». Lionel a dû porter un cardigan sur ses hanches pour le reste de la journée au Parlement jeunesse. De plus, Sébastien Gravel s est engagé à porter du rouge à lèvres vibrant lors de l Assemblée législative du jeudi 5 mars. Ceci a accentué ses dents vraiment blanches et ses lèvres magnifiques. Lors du débat en Chambre, l honorable Stéphanie St-Jacques a proposé que les deux sexes se fassent payer le même montant d argent. Pour ce faire, les femmes devront payer 500 000 dollars en taxes dès la naissance. Si elles ne sont pas en mesure de le faire, ces taxes leur permettront de changer de sexe gratuitement. La raison de ce changement éliminer littéralement le sexe féminin. Jeudi dernier, Réginald Lundi, l animateur de l organisme non gouvernemental (ONG), était tellement excité qu il a crié «BRAVO!» en tapant des mains. Il s est tellement animé que sa chemise a fendu. Il s est fait réprimander par le président de la Chambre puisqu il ne suivait pas les règles protocolaires du gouvernement. Vers la fin de la soirée, le journaliste Maël Bisson a oublié qu il avait son téléphone cellulaire dans ses poches pendant le débat. Il a reçu un texto pendant l Assemblée, et tous les députés ont entendu sa sonnerie Darude- Sandstorm. Maël et Réginald se sont lancés par terre pour essayer d éteindre la sonnerie. Après une minute et demie, ils ont finalement sorti la pile du téléphone, et la sonnerie s est finalement arrêtée. Pour terminer, lors de la sortie de la Chambre, Mohammad Abu-Rshaid a perdu pied dans l escalier en raison de l attaque-surprise des journalistes. Heureusement pour lui, il y a eu plus de peur que de mal! Les participantes et participants dans le grand escalier de l'assemblée législative accompagnés par l ancien député Gilles Morin, le Président de la Chambre Dave Levac et les députées et députés Jim McDonell, Garfield Dunlop, Gila Martow, Indira Naidoo-Harris, Sophie Kiwala, Madeleine Meilleur, Grant Crack, France Gélinas, Michael Mantha, Jeff Yurek, John Vanthof, Bill Walker.