ARCHIDIOCESE DE KINSHASA COMMUNAUTE FAMILLE CHRETIENNE REGIME DE SOLIDARITE ET D ACTIONS SOCIALES

Documents pareils
Le Baptême des petits enfants en 25 questions

MARIAGE. Adresse du futur foyer: En l église paroissiale: Date du mariage, A (numéro postal, localité, commune) Diocèse de: ENTRE

Demande d examen du parcours d intégration au Québec en vue de l obtention du Certificat de sélection du Québec. Renseignements généraux

Community Legal Information Association of PEI, Inc. Prince Edward Island, Inc. Vivre à deux

Demande de pension. à la suite du décès d un fonctionnaire de l État, d un magistrat ou d un militaire retraité

3.01 Prestations de l AVS Rentes de vieillesse et allocations pour impotent de l AVS

Quelques exemples de croyants célibataires

COMMENT DÉCOUVRIR SA VOCATION

à l accès aux fonctions publiques selon le mérite ; à l accès à l eau et à un environnement sain ; au développement durable.»

RESSOURCEMENT SUR MESURE

POLITIQUE DE DANAHER CORPORATION EN MATIERE DE LUTTE CONTRE LA CORRUPTION

Evaluation de l organisation interne

Dossier de mariage. De M et de M. Date du mariage :

Décès et succession LE DECES

Garantir le minimum vital

La retraite IRCANTEC. A. La retraite complémentaire IRCANTEC

Séminaire d information pour les particuliers. Renseignements relatifs aux personnes handicapées

Visita ad limina Apostolorum dei Presuli della Conferenza Episcopale del Benin

Bonifications pour tâches d assistance

4.04 Etat au 1 er janvier 2013

ORDINE DEGLI AVVOCATI D IVREA

Demande de calcul d une rente future

PLAFONNEMENT DES EFFETS DU QUOTIENT FAMILIAL

VU Le Décret n /PRE du 04 mars 2001 portant nomination du Premier Ministre ;

Statuts de l'association des vieillards, invalides, veufs et veuves, orphelins (AVIVO Suisse)

Service public d éducation et d information juridiques du Nouveau-Brunswick

Église catholique Legs Donations Assurances-vie

Un de vos proches devient inapte

En 6 Choisis ton thème

REGLEMENT INTERIEUR DE L'ASSOCIATION DES USAGERS DES BANQUES ET ETABLISSEMENTS FINANCIERS DE COTE D'IVOIRE

DEMANDE DE BOURSE ET/OU PRÊT D ETUDES

L assurance vie est-elle toujours un outil privilégié pour préparer sa succession?

INFORMATIONS CONCERNANT LES CONDITIONS DU DROIT AUX PRESTATIONS DU PLAN DE RETRAITE SUIVANT LES RÈGLEMENTS TCHÈQUES EN MATIÈRE D'ASSURANCE SOCIALE

NOTICE D INFORMATION. Régime Complémentaire

Pièces à fournir pour chacun des époux

LE POINT SUR LA FISCALITE DE L ASSURANCE-VIE

REGLEMENT D INTERVENTION BOURSES D ETUDES POUR LES FORMATIONS SANITAIRES ET SOCIALES

Si colocation, indiquer le montant de la participation au loyer net mensuel Si autre domicile, préciser

DEMANDE DE LOGEMENT. réservé au service des demandes de logements dossier n :

DOSSIER DE DEMANDE D ADMISSION

Feuille de route

La mise en ordre de mutuelle

Modifications au 1 er janvier 2015

BULLETIN OFFICIEL DES IMPÔTS

Protection individuelle

Caisse Interprofessionnelle de Prévoyance et d Assurance Vieillesse. Professionnels libéraux. Votre guide de. l invalidité-décès

DIVORCE l intérêt du consentement amiable

Administration de la Sécurité sociale Informations importantes

FRANCE SUISSE LIECHTENSTEIN INFORMATIONS

Votre capital le plus précieux: Les collaborateurs de votre entreprise.

Me ANGELE KOUASSI, Notaire, Past-Présidente AFJCI 2013 FORMATION SUR LES SUCCESSIONS

Vous divorcez, vous vous séparez?

L ÉGLISE AU MOYEN ÂGE

REGLEMENT REGIONAL DES BOURSES POUR LES ELEVES ET ETUDIANT(E)S INSCRITS EN FORMATION SOCIALE, PARAMEDICALE ET MAÏEUTIQUE

RENDEZ-VOUS D AUTOMNE DE L ADRECA. 17 novembre 2003

Veufs MARS Veuvage, vos droits. B Retraite de réversion. B Allocation de veuvage. B Autres prestations

JE, SOUSSIGNÉ(E)...AGISSSANT EN QUALITÉ DE...

Numéro du rôle : Arrêt n 136/2008 du 21 octobre 2008 A R R E T

Tétanisés par la spirale de la violence? Non!

22 Nous Reconnaissons la force du pardon

Vies consacrées, 78 (2006-3),

Projet Pédagogique. - Favoriser la curiosité intellectuelle par le partage des connaissances, des cultures et des échanges.

Examen 17: RC générale (branche 13) socles de compétences connaissances professionnelles. RC Base

Résumé de la réforme des pensions février 2012

«Succession, comment ça marche?»

Paris, le 27 janvier Le directeur des services académiques de l éducation nationale chargé du 1 er degré

Français. Prestations de. survivant. Caisse commune des pensions du personnel des Nations Unies. New York et Genève Juin

En la fête de l Assomption de la Vierge Marie, Homélie pour une profession perpétuelle 1

Article 1654 Le mariage est un contrat solennel entre deux personnes de sexe opposé qui souhaitent s unir et former une famille.

La retraite du fonctionnaire

Que fait l Église pour le monde?

LE PROGRAMME D AUTO ASSISTANCE DE L AMBASSADE DOSSIER DE DEMANDE

Il grandit dans des circonstances tragiques : la Révolution

Horaire des célébrations

LES GARANTIES DU REGIME CONVENTIONNEL DES CADRES DE LA PRODUCTION AGRICOLE

Les ministères dans l église Ephésiens

Guide de planification testamentaire

JAPON. Nomenclature. nationale (prestations de maladie) Pension nationale Assurance pension des salariés. Assurance maladie gérée par des sociétés

Tous ensemble, Maitrisons nos dépenses de santé

Avant et après un décès

3.04 Prestations de l AVS Age flexible de la retraite

FICHE DE RENSEIGNEMENTS

Mémento. de l assurance-accidents selon la loi fédérale sur l assuranceaccidents. GENERALI Assurances Générales SA, 1260 Nyon. Table des matières

1. Introduction. Modalités de l Assurance Compte CBC Assurance accidents CBC en cas de décès ou d invalidité

Le guide s articule autour de quatre thèmes, qui sont incontournables pour bien documenter une situation d aliénation parentale ou de risque:

DOCUMENT POUR REMPLIR LA DÉCLARATION DES REVENUS DE 2011

Demande d aide juridictionnelle

0:51 Au Moyen-Âge, les femmes prennent activement part aux métiers de l artisanat et du commerce. Elles ont obtenu une certaine indépendance.

PARTIE 1. Principes généraux

LES STATUTS DES CONJOINTS DE COMMERCANTS ET D ARTISANS.

Vu la demande de la Banque Nationale de Belgique du 5 octobre 2005;

REGLEMENT D ATTRIBUTION DES BOURSES REGIONALES POUR LES ELEVES ET ETUDIANTS EN FORMATION INITIALE SOCIALE, PARAMEDICALE ET DE SAGES FEMMES

Commission. départementale d action sociale

TARIFS MÉDIATION FAMILIALE CONVENTIONNELLE

Chapitre 4 : les accidents du travail et les maladies professionnelles. Objectif général: distinguer accident du travail et maladie professionnelle

1. Donation B Introduction

LES PENSIONS ALIMENTAIRES A L'ETRANGER

Mise à jour : 4 avril 2013

Campagne DENIER Campagne Denier 2015 Diocèse de Fréjus-Toulon Page 1

Vous orienter pour la gestion des capitaux du défunt

Transcription:

ARCHIDIOCESE DE KINSHASA COMMUNAUTE FAMILLE CHRETIENNE REGIME DE SOLIDARITE ET D ACTIONS SOCIALES Mars 2010 1

I. CADRE ET DEFINITION Article 1 Le régime de solidarité et d actions sociales dans la Communauté Famille Chrétienne comprend deux aspects : - La solidarité entre les membres et, - Les œuvres sociales et de charité envers la Communauté et envers les nécessiteux. Article 2 Le Régime de solidarité de la Communauté Famille Chrétienne concerne les membres effectifs, tels que définis aux dispositions des articles 6 et 7 des statuts et 3 du Règlement Intérieur de la Communauté Famille Chrétienne. 1. De la solidarité entre les membres Article 3 La solidarité entre les membres de la Communauté Famille Chrétienne concerne les événements heureux et les événements malheureux survenant dans la vie du couple et de sa maisonnée. 2. Des événements heureux Article 4 L événement heureux est toute situation ou circonstance particulière apportant d une manière singulière plus de joie, de paix et d amour dans la vie du couple et de sa maisonnée. Il s agit notamment de la naissance d un nouveau bébé dans la famille, de la prise des sacrements (baptême, communion, confirmation pour les membres de la famille ; ordre pour l un de leurs enfants et le mariage pour le couple ou l un des enfants), de divers anniversaires de la famille, de la promotion sociale d un conjoint, d une grâce divine particulière bénéficiée, de la réussite aux examens de fin d un cycle par un membre ou par un enfant de la famille. 3. Des événements malheureux Article 5 Par événement malheureux, il convient d entendre toute situation ou circonstance particulière affectant de manière singulière la joie, la paix et l amour dans la vie du couple et de la maisonnée. 4. Les œuvres sociales Article 6 Par œuvres sociales et de charité, on entend toutes les initiatives d intervention sociale d un membre et/ou d un groupe de membres de la Communauté Famille Chrétienne en faveur ou à l endroit de la Communauté Famille Chrétienne. Elle concerne aussi les actes de charité envers les tiers, membres ou non de la CFC. Article 7 Les œuvres de charité dont question ci-dessus peuvent avoir lieu, soit à l initiative d un membre, agissant seul, ou d un groupe des membres organisés, et appartenant à n importe quelle structure, soit sociale, soit de la Communauté Famille Chrétienne. Etant donné la spécificité pastorale de la Communauté Famille Chrétienne liée à la sanctification des couples, l action sociale envisagée dans ce régime touche premièrement et prioritairement les catégories sociales relevant de la vie conjugale, et plus particulièrement et prioritairement les couples à problème, les associations caritatives s intéressant aux couples, les veuves et veufs, les orphelins, les personnes âgées, vulnérables ou souvent malades, les personnes vivant avec handicap, et autres catégories sociales. Ces actions sociales doivent aussi s étendre à des membres victimes d injustice. 2

II. ORGANISATION ET FONCTIONNEMENT Article 8 Tout membre de la C.F.C. fait d abord partie d un noyau, avant d appartenir à autre structure supérieure au noyau, ou encore à un organe de la CFC. En d autres termes, tout événement survenant dans la famille d un membre doit nécessairement et obligatoirement concerner son noyau d affermissement avant qu il ne le soit au niveau de toute autre structure supérieure au noyau ou organe de gouvernement de la Communauté. 5. Participation des membres Article 9 Quel que soit l événement ou l œuvre sociale, la solidarité dans la Communauté Famille Chrétienne s exprime des trois manières que voici : 6. Le soutien spirituel Article 10 Par soutien spirituel, on entend les intentions particulières de prières d action des grâces et/ou d intercession, ainsi que les exhortations bibliques à l endroit de la famille concernée. Ce soutien peut être apporté de manière individuelle par les membres, ou de manière organisée par les membres de la CFC, peu importe leur noyau d appartenance. Le soutien spirituel est requis pour tout cas d événement malheureux. 7. La présence physique Article 11 La présence physique des membres sur le lieu où est célébré l évènement. Cette présence se fait individuellement ou par groupe organisé de la structure. 8. La contribution financière et matérielle Article 12 Il s agit d une cotisation faite par les membres du noyau en vue de venir en aide à la famille qui est concernée par l événement soit heureux, soit malheureux. La cotisation devra se faire selon les modalités et dispositions arrêtées de concert avec le couple berger. Si c est le couple berger qui est concerné, il revient à l intendant du noyau de s en occuper. 9. Modalités Evénements heureux Article 13 En vertu des dispositions de l article 3, in fine, du Règlement Intérieur de la CFC, le devoir de solidarité est obligatoire en cas d événements malheureux. En cas d événements heureux, le couple concerné a la liberté d associer les membres qu il choisit. Article 14 Si vraiment, compte tenu des circonstances, la famille concernée ne peut pas associer tous les membres du noyau, elle a la latitude d inviter le couple berger, et si possible, demander à ce dernier d assumer la responsabilité de désignation d une équipe qui représentera le noyau à la cérémonie. Article 15 Tous les événements heureux ne donnent pas nécessairement droit à la manifestation obligatoire de la solidarité, surtout dans les deux formes que sont : la présence physique sur le lieu de la manifestation, ainsi que la contribution financière. Les événements qui entrent dans le cadre particulier du charisme de la CFC donnent lieu à une contribution obligatoirement organisée par les membres du noyau. Le fait de contribuer ne donne pas nécessairement droit à l invitation. 3

Article 16 Les événements dont question ci-dessus sont notamment : la naissance au sein du couple membre, le mariage religieux d un couple membre, ou d un enfant légitime ou sous-tutelle habitant avec le couple membre. Article 17 La contribution est unique pour un événement. Deux membres d une même famille biologique qui feraient partie d un même noyau ne peuvent prétendre à des cotisations faites séparément. Article 18 Pour le cas des autres événements heureux n entrant pas directement dans le cadre du charisme de la CFC, la contribution financière ou matérielle est recommandée pour chaque membre du noyau, qui devra le faire librement et spontanément, mais dans la discrétion requise. Article 19 Qu elle soit faite en nature ou en espèce, la contribution doit refléter l esprit de la Famille Chrétienne et devra être en rapport avec l événement concerné. En rapport avec la taille de la contribution à fixer, le berger doit éviter toute attitude discriminatoire vis-à-vis des membres et prôner l égalité entre eux. La contribution à donner ne devrait jamais être ressentie comme un poids par les membres, mais plutôt un geste de solidarité et d amour envers autrui. Evénements malheureux Article 20 Au vu de leur caractère imprévisible, c est au cours des événements malheureux que doit se manifester davantage la spontanéité à grande échelle de l assistance de membres. C est à partir de la base, le noyau, que doit partir la promptitude de la solidarité au couple affligé. Toutefois il est à noter que celle-ci ne viendra qu en sus des efforts fournis par le couple ou la personne intéressée, et ne consistera qu à alléger la peine des personnes éprouvées. Article 21 La solidarité, en cas d événements malheureux est recommandée dans tous les cas sous les deux formes de présence physique et de soutien spirituel tels qu explicités plus haut. La contribution financière est recommandée pour tous les cas, selon la liberté de chacun des membres. La contribution financière est rendue obligatoire pour tous les membres du noyau seulement dans les cas expressément déterminés par les dispositions ci-dessous. Article 22 En cas de décès d un membre, cas considéré comme le plus grave, le noyau devra prendre toutes les dispositions pour soutenir matériellement, et de manière suffisante la famille éprouvée. La cotisation devra être conséquente. Chaque membre devra porter en lui ce souci d apporter rapidement sa contribution pour faire face à la triste circonstance. Le cas de décès appelle l intervention des membres du noyau pendant la période du deuil. Article 23 En cas de décès d un parent biologique direct d un membre, c est-à-dire le père ou la mère, le frère ou la sœur germain, consanguin ou utérin, ou encore en cas de mort d un enfant, mineur ou majeur du couple, ainsi qu en cas de perte d un enfant sous-tutelle habitant avec le couple membre, les membres du noyau seront invités à effectuer une contribution financière de secours pour venir en aide à la famille éprouvée. 4

Pour le cas particulier du décès d un membre, la solidarité attendue des membres exige aussi de ceux-ci de prendre toutes les précautions pour que le conjoint survivant ne soit pas objet des brimades ou de mauvais traitements de la part de la belle-famille. Article 24 En cas de décès d un membre de la CFC, la présence sur le lieu du deuil, ainsi que le soutien spirituel concernent tous les membres de la Communauté Locale, et même des Communautés Locales voisines. Une contribution financière et/ou matérielle des membres de la Communauté Locale dont relève le noyau éprouvé est attendue, avant l enterrement. Article 25 Pour les autres membres des Communauté Locales voisines, la cotisation se fera à travers un cahier mis en circulation pour la circonstance. Chaque membre qui cotise devra y inscrire son nom, et remettre sa participation au berger ou à l Intendant du noyau concerné. Article 26 En sus des dispositions ci-haut citées, si le décès concerne un berger de noyau, ou un membre relevant directement d une structure supérieure au noyau, c est-à-dire d une commission ou d un service, les différents responsables à ce niveau doivent déterminer les modalités de leur participation. Article 27 En cas de décès d un Berger de Communauté Locale ou de son adjoint, l organisation du deuil et la manifestation de la solidarité sont centralisées au niveau du Pool. En cas de décès d un Berger Coordonnateur de Pool (BCP), l organisation du deuil et la manifestation de la solidarité sont centralisées au niveau du Pool et de la Grande Communauté. En cas de décès d un membre du Discernement en fonction, l organisation du deuil et la manifestation de la solidarité sont centralisées au niveau de la Grande communauté. Article 28 Pour les autres cas d événements malheureux ci-après, la solidarité est principalement manifestée par la présence physique et par le soutien spirituel, tandis que la contribution financière ou matérielle est recommandée. Dans ce cas, chaque membre devra le faire librement, spontanément et discrètement. Il s agit notamment des cas de maladie d un membre, cas d emprisonnement d un membre ou d un parent de ce dernier, cas de perte d un être cher, en dehors des catégories énumérées ci-dessus et concernées par la contribution financière obligatoire. III. AUTRES FORMES DE SOLIDARITE DANS LA CFC Article 29 La CFC est une Communauté de prières et de vie. Il est recommandé aux membres d apporter leur assistance technique ou d assurer leur médiation dans le secteur qui est leur. C est notamment le cas des médecins, des avocats, des architectes, des pharmaciens, des mécaniciens, des peintres, des magistrats, des autres experts relevant de plusieurs domaines auxquels appartiennent les membres de la CFC. Il est cependant à noter que cette assistance devrait avoir lieu à l initiative du membre qui l apporte librement. Article 30 La solidarité dont question ci-dessus n annule pas l obligation pour le membre bénéficiaire de payer la facture pour la prestation reçue. La meilleure façon de faire prospérer le travail d un frère ou d une sœur, c est de ne pas lui priver de moyens de fonctionnement. Article 31 Il est recommandé aux membres de la Communauté Famille Chrétienne de manifester une solidarité particulière vis-à-vis des veuves et des orphelins répertoriés de la Communauté. 5

Cette solidarité est attendue essentiellement dans le sens d une assistance matérielle et/ou financière vis-à-vis d une veuve déterminée, ou vis-à-vis du Service Veuves et orphelins de la CFC. Article 32 Les membres du Noyau, ou même de la Communauté Locale veilleront à ne pas rester indifférents, ni insensibles vis-à-vis des cas suivants concernant un membre : - chômage, surtout du mari ; - perte momentanée du logement ; - conjoint victime d abandon du toit conjugal. Article 33 Le noyau et la Communauté Locale mettront à la disposition de ces membres, les différents canaux de communications (valves, communiqué à divers niveau, relations entre frères et sœurs avec tiers, initiatives personnelles ) pour la diffusion des messages faisant état de la situation de nécessité concernant le membre dans le besoin. Pour ce faire, la communauté demandera aux membres disposants des offres y afférents, d utiliser les mêmes canaux pour les faire passer. IV. L ACTION SOCIALE AU SEIN DE LA COMMUNAUTE FAMILLE CHRETIENNE Article 34 La Communauté Famille Chrétienne, en tant qu association privée de fidèles, compte sur ses membres et recourt à eux pour réaliser certaines œuvres à caractère social, de formation humaine et intégrale, telles qu énumérées parmi les objectifs de la Fondation Pour la Famille, émanation de la CFC. Article 35 Tout membre effectif de la Communauté doit contribuer à l édification de cette œuvre de Dieu, en participant activement, selon son rang social, ses capacités financières, intellectuelles, morales aux différents appels lancés par la Communauté à différents niveaux, et dont notamment : - Collectes organisées pendant les temps de carême et de l avent au profit d une couche de la population, - Paiement de la contribution annuelle obligatoire pour chaque couple membre de la CFC, - Don des chaises, des instruments, autres dons en nature ; - Remise des différents dons telle que programmée par la CFC ; - Cas particulier du don de sang ; - Remise spéciale des dons au Service des veuves de la CFC ; - Dons divers à la Communauté famille Chrétienne ; - Distribution des biens et cadeaux aux enfants, - Participer à l échange des vœux et remise des cadeaux, au niveau du noyau ou de la Communauté Locale, ou encore au niveau de la structure concernée. Article 36 Les œuvres sociales et de charité peuvent être citées parmi des signes qui témoignent de la maturité et de la vitalité de la foi dans une communauté chrétienne (Jc. 2, 14-17). Ainsi, les membres de la Communauté Famille Chrétienne sont tenus régulièrement de prendre des initiatives ou de participer, en privé ou en groupe à toutes les œuvres sociales et de charité au profit de tiers dans la mesure de la disponibilité, des moyens et ressources propres de chacun. V. DISPOSITIONS PARTICULIERES ET FINALES Article 37 6

Pour qu un membre effectif puisse bénéficier du présent Régime de solidarité, il faudrait, en plus de son appartenance au noyau, de sa participation aux activités de la Communauté, que ce membre fasse preuve ou soit susceptible, à son tour, de faire preuve de la même charité à l endroit des autres. Article 38 Le présent Régime de Solidarité et d actions sociales, adopté par le Discernement et approuvé par le Collège des Bergers, remplace l ancien Régime de solidarité mis en en vigueur au 8 juin 1997. Article 39 Le présent Régime de solidarité et d actions sociales s applique à toute la Communauté Famille Chrétienne. Sauf autorisation expresse du Discernement, il n est pas permis aux commissions et services de la CFC d organiser d autres régimes internes de solidarité. Article 40 Le présent Régime de Solidarité entre en vigueur après son adoption par l Assemblée Générale de la Communauté Famille Chrétienne. Fait à Kinshasa, le 19 mars 2010. Pour le Discernement, Léon BOTOLO MAGOZA, Berger de la Communauté. 7