Aperçus sur Le monde rural au musée de la Tapisserie de Bayeux «Ceux qui travaillent»
- Service Éducatif de a Tapisserie de Bayeux - Gilles Pivard, professeur des écoles - 2 CHÂTEAU À MOTTE VILLAGE RIVIÈRE PORT FORÊT Reconstitution d un village fictif à partir d éléments extraits de la Tapisserie de Bayeux
Dossier Service éducatif - Ville de Bayeux, 2006 Présentation de ce dossier : Au XI e siècle, l archevêque Adalbéron de Laon, dans son Poème au roi Robert, présente les catégories sociales ainsi : La maison de Dieu, que l on croit une, est donc divisée en trois : les uns prient, les autres combattent, les autres enfin travaillent. Dans la Tapisserie de Bayeux, contemporaine de cette assertion, on peut distinguer ces trois catégories. Il y a prédominance des militaires qui «combattent» puisque l on découvre dans l œuvre plusieurs scènes de combat et, en particulier, celles montrant le déroulement de la bataille de Hastings, conséquence de la rivalité des puissants de l époque : Guillaume le «Bâtard», duc de Normandie qui affronte le roi d Angleterre, Harold II Godwinson. Les religieux qui «prient», tels l évêque Odon ou l archevêque Stigand, sont des personnages secondaires qui agissent dans le sillage de ces princes. Ceux qui «travaillent», les humbles, sont minoritaires dans la broderie de Bayeux bien que largement majoritaires à cette époque. Cependant, l œuvre montre quelques éléments du monde rural prépondérant au XI ème siècle : habitat, vêtements, chasse et activités agricoles. La première partie de ce dossier, les «documents», aborde ces éléments du monde rural présents sur la Tapisserie de Bayeux. On pourra également étudier une maquette moderne visible au premier étage du musée : il s agit de celle du village anglais d East Meon réalisée à partir de l inventaire du Domesdsay Book qui recense les biens des domaines d Angleterre à la fin du règne de Guillaume devenu le «Conquérant». La seconde partie suggère quelques «pistes de travail» à partir de ces documents. Il est possible d établir des questionnaires à partir de chaque fiche ou/et de les modifier en fonction du projet spécifique de l enseignant. Les documents : La maison du paysan. page 4 Les vêtements de celui qui travaille. page 5 Des activités agricoles. page 6 Les animaux domestiques et l élevage. page 7 East Meon, un village d Angleterre en 1086, à la fin du règne de Guillaume le Conquérant. pages 8-9 La forêt. page 10 Des pistes de travail : La maison du paysan / Les vêtements du paysan page 11 Des activités agricoles / Les animaux domestiques et l élevage page 12 East Meon, un village d Angleterre en 1086 / Le monde rural : la forêt page 13 Les outils et objets agricoles [ Le Service Éducatif de la Tapisserie de Bayeux ] page 14 3 - Service Éducatif de la Tapisserie de Bayeux - Gilles Pivard, professeur des écoles -
4 «Et ici les chevaliers se hâtent vers Hastings pour y prendre de la nourriture.» (scène 41 de la Tapisserie de Bayeux) La maison du paysan Après avoir débarqué, les Normands doivent se procurer du ravitaillement aux alentours de Pevensey. Des valets ramènent un mouton, un bœuf et un porc, protégés par des cavaliers armés. Dans cette scène, on observe, à l arrière-plan, trois petites maisons figurant le type d habitat rural de cette région du sud de l Angleterre. Il devait y avoir peu de différences avec les maisons normandes de la même époque. Généralement, la maison du paysan est basse et comporte une seule pièce. Elle possède une unique ouverture : la porte. Selon les régions, les murs sont faits de planches et de torchis (mélange de paille et d argile) ou parfois en pierre. Le toit est recouvert de chaume, de tuiles d argile, de pierres ou d essentes (tuiles en bois). La cheminée maçonnée va bientôt se généraliser mais il peut y avoir encore seulement un foyer au centre de la pièce et un trou au milieu du toit pour laisser passer la fumée. La nuit, des animaux comme les bœufs et les moutons dorment à l intérieur de la maison qu ils réchauffent de leur présence. Les paysans possèdent quelques meubles tels des tabourets en bois, une table et un coffre pour les vêtements. Le lit collectif est un matelas garni de paille (une paillasse).
Les vêtements de celui qui travaille La Tapisserie de Bayeux ne donne pas une vision précise du costume civil (c est-à-dire ni militaire, ni religieux) à l époque de Guillaume. Apparemment, le costume paysan (majoritaire à cette époque) ne diffère guère de celui de l artisan qui habite le bourg ou le village. Sur la broderie, on n observe qu un seul modèle de vêtement porté par les humbles qu ils soient normands ou anglais. Ceux-ci sont vêtus d une culotte ou braie courte que cache en général, un bliaud (ou tunique) descendant jusqu aux genoux et serré à la taille par une ceinture. Parfois, le bliaud est fendu ce qui est plus commode pour certains travaux. Ils portent également aux pieds des bas (ou chausses) et des chaussures. Le plus souvent, ils n ont rien sur la tête. Pour se protéger du froid, un court manteau serré par une ceinture recouvre le buste. Le port du manteau long est réservé aux princes et aux ecclésiastiques. Quand ces derniers, en civil, chevauchent, ils ont aussi un court manteau. La femme qui quitte sa maison en flamme en emmenant son enfant par la main est vêtue d une robe longue et porte une coiffe (scène 47). Des paysans qui labourent (bordure inférieure de la scène 10 de la Tapisserie de Bayeux) 5
6 Des activités agricoles ( bordure inférieure de la scène 10 de la Tapisserie de Bayeux) Les labours La charrue est ici attelée à seul animal. Il s agit non d un cheval ou d une paire de bœufs comme c était l usage mais d un âne. La charrue comporte un avant-train à roues sur lequel se tient le guide de l animal, un coutre et un soc sans doute en métal. Un deuxième paysan tient le mancheron. Les semailles Ce personnage sème des graines de céréales, qui sont de plus en plus souvent du blé. La culture du blé répand l usage du pain. Sur la Tapisserie de Bayeux, au festin de Hastings, on voit des pains ronds devant les convives. L épeautre, l orge et le seigle servent essentiellement à faire des bouillies. Le hersage Il s agit ici de la première représentation de herse connue, mais on ignore si celle-ci était en bois ou en fer. Un cheval, mené par un paysan, la traîne sur le sol. La herse permet de briser les mottes et d enfouir les semences. On distingue devant les sillons profonds et bien tracés par la charrue. La chasse aux oiseaux Ce paysan chasse les oiseaux, pilleurs de graines, à l aide d une fronde. La chasse est la passion du seigneur et lui est réservée. Le paysan n a pas le droit de posséder un arc et doit se contenter de petits oiseaux qui apporteront un peu de variété à son menu.
Les animaux domestiques : l élevage (Tapisserie de Bayeux) bordure inférieure scène 7 Les bovins, bœufs, taureaux et vaches sont utiles pour les travaux agricoles, pour la viande et le lait. bordure inférieure scène 10 bordure supérieure scène 12 7 bordure inférieure scène 6 Les ovins, brebis et béliers sont élevés pour leur laine, leur viande et le lait. scène 41 Les caprins, chèvres et boucs sont utiles pour le lait et la viande. bordure supérieure scène 48 Toutes les parties des porcs sont utilisées par l homme : peau, viande et os. scène 2 Les chevaux et les mules sont nécessaires pour les Les ânes sont utilisés pour les travaux agricoles et Les chiens gardent les troupeaux et sont utilisés en meute par le seigneur pour la chasse. le transport des produits agricoles. travaux agricoles : trait et transport des productions. bordure supérieure scène 14 bordure supérieure scène 12 scène 16 Les poissons, indispensables le vendredi, sont élevés dans les viviers des abbayes. scène 8 bordure supérieure scène 3 La volaille, poules et coqs sont utiles pour les œufs et leur viande. Les oies, les cygnes sont élevés pour leur plumes et leur viande. Oiseau d ornement, les paons, originaires d Asie, sont parfois consommés à la cour du seigneur. Les rapaces, faucons ou éperviers, sont des oiseaux dressés par le seigneur pour la chasse.
8 ❸ ❺ ❽ EAST MEON (HAMPSHIRE), UN VILLAGE D ANGLETERRE EN 1086, à la fin du règne de Guillaume le Conquérant - maquette de la salle «Guillaume» ❼ ❻ ❾ ❷ ❿ ❶ - Service Éducatif de a Tapisserie de Bayeux - Gilles Pivard, professeur des écoles - ❹ Le domaine d East Meon En 1086, au moment de la rédaction du Domesday Book, recensement des domaines de l Angleterre à des fins administratives,ordonné par le roi Guillaume le Conquérant, East Meon est un manoir (ou seigneurie) comprenant une réserve et des tenures. La réserve est mise en valeur directement par le roi, qui est seigneur de ce domaine. Le roi, n étant pas sur place, c est l intendant qui gère le domaine. Ce dernier fait travailler 15 esclaves à temps complet, et 102 tenanciers à temps partiel. Les tenures sont les exploitations des 70 vilains et 32 bordiers, qui doivent au roi corvées et redevances seigneuriales, en plus de l'impôt royal. À cette époque, le village d'east Meon compte au moins 117 chefs de famille, et l'on peut estimer sa population totale à 500 habitants.
EAST MEON, UN VILLAGE D ANGLETERRE EN 1086, à la fin du règne de Guillaume le Conquérant 9 Le manoir du seigneur L église paroissiale La maison de l intendant La maison du paysan Le moulin à eau Le manoir est l habitation et le symbole du pouvoir du seigneur au sein de la communauté villageoise. Édifié au milieu d un espace clos protégé par une enceinte, il est construit en pierre et est recouvert d un toit de bardeaux. Dans cet espace fortifié, on trouve un puits, un verger et des dépendances où vivent les hommes qui exploitent la réserve, terres directement mises en valeur par le seigneur. L église est un repère important dans le village ; ses cloches rythment la vie des paysans. Construite en pierre et recouverte d ardoises, elle est bâtie au sein du cimetière dont les tombes ne sont pas signalées. L église est ici en travaux d agrandissement pour répondre à l accroissement de la population de cette époque. Audessus, on aperçoit des vignes dont le vin est indispensable à la célébration du culte. La maison de l intendant est intermédiaire entre celle du seigneur et celle du paysan, ses murs sont en pierre, son toit est en chaume percé d une cheminée. Une palissade en bois enserre l espace qui lui est réservé : maison, puits et annexes. L intendant gère le domaine, la réserve, en l absence du seigneur ce qui est fréquent. Il fait travailler les paysans qui en dépendent. Cette maison, basse, possède une unique ouverture, la porte, et comporte une seule pièce. Selon les lieux, les murs sont faits de planches et de torchis (mélange de paille et d argile). Le toit est recouvert de chaume, de tuiles d argile, de pierres ou d essentes (tuiles en bois). La cheminée est un trou au milieu du toit. La nuit, les animaux dorment à l intérieur de la maison, la réchauffant de leur présence. Sa construction coûte fort cher au seigneur : les forgerons forgent les rouages, les tailleurs de pierre taillent les meules et les charpentiers assemblent la roue. Les paysans, lors des corvées, creusent le bief (le canal d arrivée d eau) et construisent les bâtiments. Les habitants du domaine doivent alors apporter leur blé au moulin pour le faire moudre. Le seigneur se rembourse ainsi. Les cultures (travaux des champs) Les pâturages (l élevage) Les paysans ont défriché les forêts pour se Les paysans les plus riches possèdent un ménager des espaces cultivables. Dans ces attelage de deux bœufs pour les travaux des champs, ils cultivent essentiellement des champs. L âne est souvent aussi utilisé. La céréales. Les bouillies (sarrasin...) source presque unique de viande de bouconstituent l essentiel de l alimentation du cherie est le porc qui est tué au cours de peuple. Le pain se fait plus souvent avec du réjouissances en novembre. Les ovins prométeil (céréales mélangées : seigle, orge ) que curent la laine, les chèvres, le lait. Seul le du froment (blé). On consomme aussi riche est carnassier ; il dispose du gibier quelques légumes, «herbes» ou «racines» interdit au paysan et peut faire élever des récoltés dans les «courtils» (jardinets). paons et des cygnes pour sa consommation. Le verger Les fruits, telles la poire ou la pomme, apportent un complément de nourriture à la population mais les fruits des vergers servent aussi à l alimentation des animaux qui paissent dessous. À cette époque, on boit l hydromel (miel dissous dans l eau et fermenté), l antique cervoise (bière d orge ou de blé, fabriquée sans houblon) et parfois du vin. Le cidre normand ou piquette ne va se développer qu à partir du XIIe siècle. Le marché Les vignes Transporter des marchandises, à cette Pour des raisons liées au culte (vin pour époque est compliqué et coûteux. L autola messe) et par suite des difficultés de subsistance est la règle et le commerce, peu transport, la vigne a été importée et développé. Le marché remplit autant une acclimatée tant bien que mal en fonction sociale qu économique. Le cultiva- Angleterre et aux Pays-Bas. Le vignoble teur ou l artisan vend lui-même son produit S est maintenu jusqu au-delà du XIIIe au centre du village, auprès du château ou siècle. Le vin produit devait être un breude la porte de l église. Les paysans vage sans doute très acide. Pour compenproposent périodiquement à une clientèle ser la qualité médiocre de ces vins locaux, incertaine leurs maigres surplus agricoles. l habitude de les aromatiser a été prise.
10 Des Bûcherons coupent des arbres dans la forêt, scène 35 de la Tapisserie de Bayeux. La forêt Vers l an 1000, la forêt couvre les 2/3 de la France et de l Angleterre. Elle limite les territoires. Bien qu inspirant un sentiment de frayeur car elle est le refuge des «marginaux» de cette époque, brigands, fugitifs, ermites, charbonniers et faiseurs de la cendre (servant à la fabrication du savon), elle est aussi nourricière et indispensable à l homme. Elle fournit le bois, matière première essentielle pour la construction des maisons, des outils mais également des bateaux. Elle offre les fruits de ses arbres (faines, prunelles, nèfles, glands, baies des buissons, alises, pommes et poires sauvages...) nourrissant non seulement les hommes mais aussi les animaux domestiques (brebis, chèvres, porcs et bœufs) qui paissent sous son couvert. Il existe un droit de «paisson» ou de pâture régi par la coutume locale. L écorce ramassée fournit le tan utilisé pour le tannage des peaux et la fibre nécessaire à la fabrication des cordes. Repaire des bêtes sauvages, elle est le terrain de chasse privilégié du seigneur qui en a le monopole. On chasse le gros gibier à l arc et à l épieu, parfois à l aide d une meute : on utilise des races de chiens spécialisés, limier, lévrier pour le lièvre, braque pour le cerf. Plus prestigieuse, on pratique la chasse avec faucon. Animaux de la forêt dans les bordures de la broderie. Ours (sc.11) Loup (sc.4) Renard (sc.4) Putois (sc.17) Sanglier (sc.17) Cerf (sc.5) Lièvre (sc.49) Échassier (héron? ; sc.38) Rapace (faucon? ; sc.46) Pigeon (sc.37)
La maison du paysan Place correctement les quatre mots dans les étiquettes à droite du dessin puis écris les mots manquants dans le texte en-dessous : chaume - cheminée - murs - pierre - planches - porte - toit - torchis - trou - tuiles Scène 41 a)... b)... c)... d)... Les (c).... sont constitués de... ou/et de.... et parfois de..... La (d)... est la seule ouverture. Le (b).... est recouvert de.... ou de... Il n y a pas de........ Pour laisser passer la fumée, on a pratiqué un (a)... au milieu du toit. Scène 15 Les vêtements de celui qui travaille 11.......... ou........... ou.............. ou...... Écris les mots soulignés ci-dessous dans les cases ci-dessus. L homme du peuple (à cette époque majoritairement le paysan) est vêtu en général d une culotte courte ou braies que cache en général, un bliaud ou tunique descendant jusqu aux genoux et serré à la taille par une ceinture. Parfois, le bliaud est fendu ce qui est plus commode pour certains travaux. Il porte également aux pieds des bas ou chausses et des chaussures. Le plus souvent, sa tête est nue. La femme porte une robe longue et une coiffe sur la tête. Scène 32
12 Des activités agricoles XXIe A] Reproduis en l agrandissant sur ton cahier la frise chronologique cicontre et place les vignettes montrant les progrès agricoles à l endroit correct. XXe XIXe XVIIIe extension mise au point des moulins des moulins à vent à eau XVIIe XVIe XVe XIVe XIIIe XIIe XI e Xe IXe VIIIe XII siècle M O Y E N A G E e IVe 0 N B] Remets dans l ordre chronologique les activités agricoles ci-dessous (bordure inf. scène 10): Ier T - Ier I - IIe Q U I T É P R É H I S T O I R E de viande un ovin le collier d épaule du VIe au Xe siècle un équidé : XX siècle un équidé : de lait d œufs un caprin A IIe - IIIe Xe-XIe siècles ANTIQUITÉ PRODUCTION e mise au point de la charrue à soc et à versoir VIe IIIe la mécanisation : le tracteur Reconnais les animaux ci-dessous. Nomme les mâles et les femelles. Relie ces animaux à leur utilisation par l homme. Parmi ces animaux, barre ceux qui ne sont plus mangés aujourd hui. un bovin e VIIe V Les animaux domestiques et l élevage un oiseau de laine A) On enterre les graines [ le hersage ]. utilisation des engrais chimiques rapace : un porcin AIDE L HOMME un oiseau palmipède : XIXe siècle progrès et utilisation de l araire Préhistoire - B) On retourne la terre [ les labours ]. un canidé pour les travaux des champs un poisson pour la chasse un oiseau gallinacé : - Antiquité la mécanisation : la batteuse XIXe siècle C) On sème les graines [ les semailles ]. un oiseau gallinacé :
13 La forêt East Meon, un village d Angleterre en 1086 Reconnais les lieux et les activités visibles sur la maquette du village d East Meon. les cultures - l église - la maison de l intendant - la maison du paysan - le manoir - le marché - le moulin - les pâturages - le verger - les vignes C est l édifice consacré au culte de la religion chrétienne : Ce sont les champs où sont récoltées les grappes produisant le vin : À la campagne, c est la demeure du seigneur du village : Ce sont les champs où sont exploités les végétaux utiles à l homme :. C est la maison de la personne qui gère les biens du seigneur : Ce sont les champs où sont élevés les animaux utiles à l homme :... C est la maison du campagnard qui s occupe des travaux des champs : C est le terrain où sont plantés des arbres fruitiers : C est le bâtiment qui abrite la meule servant à moudre les grains : C est le lieu où sont vendus des marchandises et des produits divers : Reconnais les animaux sauvages extraits de la Tapisserie de Bayeux. Place les noms : le cerf, le faucon, le héron, le lièvre, le loup, l ours, le pigeon, le putois, le renard, le sanglier. Trouve le nom de l animal qui n a pas sa place dans cette forêt. Quelle fable retrouve-t-on dans cette scène?
14 Les outils et objets agricoles Retrouve ces outils sur la Tapisserie et, à partir des informations, retrouve leurs noms. Instrument aratoire, muni d'un versoir qui rejette la terre d'un seul côté. Contrairement à l'araire dont le labour est superficiel, cet outil est utilisé pour les labours profonds. Cet objet en bois, inventé par les Celtes, servait à conserver les vins, le vinaigre et les salaisons. Sa fabrication demandait 2 jours de travail. Le cerclage en châtaignier devint de fer au XIX e. Les enseignants du Service Éducatif de la Tapisserie de Bayeux se tiennent à votre disposition pour vous aider à préparer votre projet pédagogique à partir de la célèbre broderie du XI ème siècle. Vous pouvez les contacter par téléphone ou demander à les rencontrer au Musée, sur rendezvous. Ils vous apporteront des informations pratiques et vous enverront ou vous remettront des dossiers pédagogiques adaptés au niveau de votre classe. Elle apparaît au I er siècle ap.j-c Objet constitué par une sorte de grille, munie de piques courtes et proches les unes des autres permettant de niveler le sol, en brisant les mottes, et en enlevant ce qui pourrait gêner le semis. L origine de cet outil date du 6 e millénaire avant J-C. Il est formé d'une lame de métal attachée à un manche de bois. Utilisé pour couper du bois, il fut également employé comme arme. Elle apparaît au IX e siècle. Dispositif de tirage, apparu vers l an 1000 comme la charrue à soc. Il s'appuie sur les épaules du cheval ou du bœuf utilisant au mieux la force de traction de l animal et en libérant sa respiration. Sorte de hache du tonnelier ou du charpentier dont le tranchant est perpendiculaire au manche. Elle sert à dégrossir les objets sculptés, à façonner les formes galbées et à creuser le bois. Il apparaît au XI e siècle. Outil avec un manche qui sert à déplacer un matériau non meuble et également à creuser des trous. Sur la Tapisserie de Bayeux, il est renforcé par du métal à son extrémité. Scène... Outil fait d une masse dure emmanchée en son milieu servant à frapper et à enfoncer. Sur la Tapisserie, il sert au calfatage du navire ce qui assure son étanchéité (= marteau à clins du charpentier). Scène... L'invention date du IX e siècle. Cet objet est une bande de métal recourbée en U servant à protéger la corne des pieds des équidés. L'invention date du IX e siècle. Le maréchal-ferrant pose cet objet sous les sabots. Cet outil est une sorte de grande vrille, tige terminée par une vis, utilisée par les menuisiers et les charpentiers pour percer des trous dans le bois. la charrue - le collier d épaule - le fer - la hache - l herminette - la herse - le maillet - la pelle - la tarière - le tonneau rue aux Coqs, B.P. 21240 ; 14402 BAYEUX téléphone : 02.31.51.25.55 - télécopie : 02.31.51.25.59 courriel : tapiseduc@mairie-bayeux.fr