Dossier n 3 : Nourrir les hommes 2nde Thème 2 : Nourrir les hommes I. Un enjeu : nourrir les hommes A. Érosion et désertification II. La mondialisation agricole : le piège de l'échange inégal? B. «Les O.G.M, un paris à trois inconnues» III. Agriculture & enjeux de développement durable C. Quelles alternative face à l'agriculture industrielle et productiviste? III.III.AGRICULTUE AGRICULTUEET ETDÉVELOPPEMENT DÉVELOPPEMENTDURABLE DURABLE Activité Activitén n 1010: : III.A. III.A.Érosion Érosion, désertification, désertificationetetfront frontpionnier. pionnier. SAHEL QUESTIONS doc. 1 1) Définir désertification et déforestation. 2) Quelles sont les régions les plus affectées par la désertification et l'érosion des sols. 3) En quoi ces enjeux intègrent les problématiques de développement durable? doc. 2 4) Expliquer le processus de la désertification du Sahel.
2. LA DÉSERTIFICTION DU SAHEL 4. L'ESPACE AGRICOLE BRÉILIEN 5. CAUSES DE LA DÉFORESTATION (2000-2005) Docs 3,4 et 5 5) Définir «front pionnier». 6) Dans quels pays la déforestation est-elle la plus intense? 7) Quelles sont les formes d'occupation des terres amazoniennes après déforestation? 8) Quelles sont les causes de cette déforestation? SYNTHÈSE : Quels enjeux de développement durable posent ces deux phénomènes?
Activité Activitén n 1111: : III.B III.BLes LesO.G.M O.G.M: une : unealternative alternative??:«:«les LesO.G.M O.G.Mpari parià àtrois troisinconnues inconnues»» *Source diplomatique la la planète enen danger octobre 2006 (p.32-33) *Source: le: lemonde Monde diplomatique planète danger octobre 2006 (p.32-33) 6 7 SYNTHÈSE : En vous appuyant sur l'ensemble des documents que vous citerez à bon escient, expliquer le titre de cet article et expliquer en quoi cet enjeu est lié au développement durable.
8. LES O.G.M., UN PARI À TROIS INCONNUES Nous sommes de plus en plus nombreux à consommer de plus en plus d OGM. Les combats écologistes contre la modification génétique des végétaux, comme le fauchage très médiatique de parcelles expérimentales, ne doivent pas occulter ce constat : fin 2005, on compte dans le monde 8,5 millions d agriculteurs qui exploitent 90 millions d hectares de ce type. Les plantes transgéniques, en hausse de 11 % sur l année 2004-2005, couvrent déjà 6 % des terres cultivées sur la planète. Longtemps réservées aux pays industrialisés (Amérique du Nord), elles gagnent du terrain dans les pays pauvres, et surtout en Chine et en Inde, où des moyens considérables sont engagés pour leur développement. Cette production, pour l instant concentrée sur le soja, le maïs, le coton et le colza, se retrouve nécessairement dans l alimentation. La mondialisation des échanges, les contaminations naturelles ou accidentelles et la complexité des circuits agroalimentaires rendent assez vains les efforts d étanchéité des filières. A l exception des produits garantis sans OGM fabriqués à grands frais, par précaution et par intérêt, nous mangeons tous des ingrédients génétiquement modifiés. L Europe a admis cette évidence en autorisant leur présence dès lors qu elle est mentionnée sur les étiquettes (au-delà de 0,9 % du produit), au grand dam des Américains qui suspectent une «mesure protectionniste». En quelque sorte, c est au citoyen consommateur de prendre ses responsabilités. 9 Pauvre consommateur! Outre que la première génération de transgéniques ne lui apporte pas grand-chose il en sera peut-être autrement demain, avec les plantes enrichies, dépollueuses ou résistantes à la sécheresse, il a bien du mal à se forger une opinion à partir des arguments contradictoires des experts, que le débat porte sur les conséquences environnementales, sanitaires ou économiques des OGM. Comme pour tout ce qui touche au vivant, il est difficile de trier entre ce qui relève de l émotion et ce qui ressort de la raison. L inconnue environnementale oppose avec acharnement écologistes et semenciers, mais aussi les scientifiques entre eux. La dissémination par le pollen fait courir un danger à la biodiversité. Des observations faites en Allemagne et au Royaume-Uni confirment ce risque de «bioinvasion». Au Mexique, berceau du maïs, la colère a brusquement monté lorsque l on a eu confirmation de la présence sur des plants traditionnels de gênes étrangers introduits par des importations américaines. Au lieu de s en expliquer, les avocats des OGM font valoir que les cultures transgéniques diminuent le recours aux produits phytosanitaires (traitement des végétaux), limitent l érosion des sols et encouragent les techniques d agriculture simplifiées. Le doute demeure sur les conséquences sanitaires à long terme de l emploi des OGM, faute d études systématiques, y compris aux EtatsUnis où l on consomme du transgénique depuis des années. Des expériences discutées semblent démontrer des modifications sanguines et rénales chez le rat. A l inverse, les défenseurs des OGM expliquent que la diminution des mycotoxines, causées par les agressions des insectes ravageurs, limite les risques cancérogènes des plantes génétiquement modifiées. Les bénéfices économiques sont tout aussi discutés. En Afrique du Sud, certaines proliférations d insectes (telle la punaise du coton) ont parfois réduit à néant les gains escomptés à partir de semences dont le brevet coûte très cher aux petits producteurs. Dans d autres cas (pourriture des fruits, anomalies dans la croissance de la vigne), les gains de rendement semblent évidents. Mais, avant de résoudre les déséquilibres alimentaires dans le monde, les OGM risquent d abord d accroître la dépendance des pays pauvres à l égard de quelques firmes comme Monsanto ou Bayer. Cela vaut d ailleurs pour d autres pays. Les précautions prises en Europe étiquetage, refus de 172 collectivités locales ou régionales d autoriser les cultures transgéniques et les actions des «faucheurs» d OGM freinent les recherches sur la biodiversité sans bloquer les importations de semences ou produits modifiés. Le vrai risque est alors que le transgénique se banalise et atteigne un point de non-retour avant que des précautions élémentaires, les mêmes qui précèdent la commercialisation d un nouveau médicament, n aient été prises. LeMonde Diplomatique : la planète en danger,octobre 2006
Activité Activitén n 1212: : III.C. III.C.Quelles Quellesalternatives alternativesface faceà àl'agriculture l'agricultureindustrielle industrielleetetproductiviste productiviste?? 10 11
13 14 v 15 v CONSIGNES : Rédiger une synthèse.rechercher et mobiliser ces notions : agriculture durable / agriculture biologique / agriculture responsable SYNTHÈSE : Comment se caractérise l'agriculture durable en France, en Europe et dans le monde? Quels en sont les atouts et les limites?