AVERTISSEMENT VÉTÉRINAIRE

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Transcription:

AVERTISSEMENT VÉTÉRINAIRE AUGMENTATION DU NOMBRE DE CAS DE LEPTOSPIROSE CANINE AU QUÉBEC EN 2004 N o 34, 24 mars 2005 Au cours de 2004, plusieurs cas de leptospirose canine ont été signalés au MAPAQ, dont 6 en octobre, 14 en novembre et 9 en décembre, de sorte que le nombre atteint est le plus élevé depuis près de dix ans. Le sérovar autumnalis, fraîchement arrivé au Québec, est responsable de près du tiers des cas cette année. Le présent avertissement rend compte de la situation et invite les vétérinaires à poursuivre leur travail de sensibilisation de leur clientèle au regard de cette zoonose. SITUATION AU QUÉBEC EN 2004 Du 1 er janvier au 31 décembre 2004, 160 dossiers concernant l espèce canine ont été ouverts dans l un des laboratoires de l Institut national de santé animale, assortis d une demande d analyse sérologique pour la leptospirose. Lorsque le titre est de 1:400 ou plus, ou de 1:160 ou plus pour le sérovar autumnalis, une enquête est effectuée par le vet-raizo de la région concernée auprès du médecin vétérinaire clinicien afin de vérifier la probabilité que le chien soit effectivement malade de la leptospirose et de Année Nombre de dossiers ouverts Nombre de cas positifs 1995 2 0 1996 5 3 Pomona (3) fournir des recommandations et des informations supplémentaires au besoin. Au cours de l année 2004, 37 chiens différents ont révélé des titres sérologiques compatibles avec une infection active par la leptospirose, ce qui correspond à 23 % des demandes d analyse. De plus, 3 autres chiens dont les analyses ont été effectuées dans un laboratoire privé nous ont été signalés par leur médecin vétérinaire clinicien, pour un total de 40 chiens, soit le nombre le plus élevé depuis le début de la comptabilisation des cas en 1995. Sérovar infectant 1997 14 6 Pomona (5), grippotyphosa (1) 1998 18 5 1999 55 19 2000 51 12 2001 219 34 2002 179 29 2003 134 21 2004 160 40 Total 837 169 Pomona (2), bratislava (2) Titre égal pour pomona, bratislava et grippotyphosa (1) Grippotyphosa (11), pomona (5), icterohaemorragiae (1) bratislava (1), titre égal pour pomona, bratislava et grippotyphosa (1) Pomona (4), grippotyphosa (4), bratislava (3), titre égal pour pomona et bratislava (1) Grippotyphosa (20), pomona (9), ictero (1), titre égal pour grippo et bratislava (3), titre égal pour pomona et bratislava (1) Grippotyphosa (16), pomona (7), bratislava (4), titre égal pour pomona, bratislava et grippotyphosa (1), PCR (1) Grippotyphosa (11), pomona (4), autumnalis (3), bratislava (1), titre égal pour grippotyphosa et ictero (1), titre égal pour bratislava et ictero (1) Grippotyphosa (18), autumnalis (13), titre égal pour grippo et bratislava (4), ictero (2), bratislava (1), pomona (1), PCR (1) 1

En cas de réactions croisées entre sérovars, on considère le sérovar infectant comme celui qui présente le titre d anticorps le plus élevé. On remarque que le nombre de cas de 2004 est près du double de celui de 2003, principalement en raison d une augmentation du nombre de cas de grippotyphosa et, surtout, d autumnalis. Ce sérovar a été isolé pour la première fois dans un des laboratoires de l INSA en 2003. De 3 cas en 2003, nous sommes passés à 13 en 2004, soit près du tiers des cas positifs cette année comparativement à 14 % l année dernière. La répartition des cas par sérovar et par région est la suivante : Grippotyphosa : 18 chiens Montérégie (11), Capitale-Nationale (3), Chaudière- Appalaches (1), Lanaudière (1), Laurentides (1), Montréal (1). Autumnalis : 13 chiens Montérégie (5), Chaudière-Appalaches (2), Montréal (2), Capitale-Nationale (1), Outaouais (1), Non disponible (2) Titres égaux pour bratislava et grippotyphosa : 4 chiens Montérégie (1), Centre-du-Québec (1), Capitale-Nationale (1), Chaudière-Appalaches (1) Icterohaemorrhagiae : 2 chiens Estrie (1), Montréal (1) Bratislava : 1 chien Montérégie Pomona : 1 chien Montérégie PCR, sérovar non disponible : 1 chien Chaudière-Appalaches Une carte illustrant la distribution des cas par sérovar dans la province de Québec peut être consultée dans le présent avertissement. Un code de forme a été attribué à chacun des sérovars afin d illustrer leur répartition dans la province. Le cas le plus à l est est situé à Saint-Adalbert, dans l est de la région de la Chaudière-Appalaches. La majorité des cas se trouve toutefois en Montérégie. La grande majorité des cas a été signalée à l automne, principalement au mois de novembre, puis de décembre et d octobre. Cette répartition des cas concorde avec ce qui a été observé les années précédentes, mais le pic automnal est plus important cette année. 16 14 12 10 RÉPARTITION DES CAS TOUT AU LONG DE L ANNÉE SELON LE SÉROVAR PCR pomona bratislava icterohaemorrhagiae bratislava et grippotyphosa automnalis grippotyphosa Nombre de cas 8 6 4 2 0 Janvier Février Mars Avril Mai Juin Juillet Août Septembre Octobre Novembre Décembre Mois 2

Étant donné que les médecins vétérinaires cliniciens peuvent aussi faire parvenir les demandes d analyses à des laboratoires privés, les données figurant dans cet avertissement ne reflètent pas tous les cas de leptospirose canine diagnostiqués au Québec. MALADIE CHEZ LES ANIMAUX Les principaux signes cliniques observés lors d une infection par les sérovars grippotyphosa ou autumnalis sont la léthargie, l anorexie, les vomissements et de la douleur abdominale ou lombaire. La PU/PD peut aussi être observée lors d insuffisance rénale, avec aussi parfois de la fièvre, de la rénomégalie, des douleurs musculaires et de l ictère. L implication hépatique semble être plus fréquente lorsque les sérovars icterohaemorrhagiae et canicola sont impliqués. Le portrait clinique est toutefois variable et la leptospirose devrait faire partie du diagnostic différentiel de tout chien ayant des signes digestifs, ou des signes d atteinte hépatique ou rénale, et ce, même si l animal est vacciné. Les mesures de biosécurité de base devraient aussi être appliquées pour ces cas en attendant la confirmation du diagnostic. MALADIE CHEZ LES HUMAINS La leptospirose humaine est dorénavant à déclaration obligatoire pour les laboratoires, et ce, depuis novembre 2003. En 2004, deux cas humains ont été signalés pour le Québec. Dans le premier cas, signalé en juillet 2004, la leptospirose a été acquise lors d un voyage en Équateur. Dans le second cas, signalé en septembre 2004, elle l a été au cours d un voyage en Asie. L infection se transmet à l'homme par contact direct ou indirect avec un hôte infecté. La transmission indirecte par de l eau, des aliments, de la terre ou de la boue contaminés avec de l urine ou des tissus biologiques sur une peau lésée ou par l intermédiaire des muqueuses est responsable de la majorité des cas. La maladie présente un spectre de sévérité variable, allant de la forme asymptomatique jusqu au décès. La période d incubation dure en moyenne de 5 à 14 jours, mais peut s étendre jusqu à plus de 30 jours. La première phase de la maladie est caractérisée par l apparition soudaine d une fièvre élevée, de céphalée, de frissons, de raideurs et de douleurs musculaires. Les signes cliniques les plus caractéristiques de la maladie, lorsqu il y en a, sont les yeux rouges combinés à une sensibilité musculaire aux mollets et dans la région lombaire. Cette phase de la maladie est relativement bénigne et rentre spontanément dans l ordre chez 90 % des personnes. Pour une minorité de personnes infectées, la maladie progresse vers une seconde phase, annoncée par le retour d une très forte fièvre, et peut prendre une multitude de formes cliniques, dont la maladie de Weil (atteinte rénale et hépatique combinée) ou une méningite aseptique (chez 80 % des patients qui subissent la seconde phase). La mortalité se situe aux environs de 5 %, mais peut atteindre 40 % dans les endroits où les soins médicaux sont plus limités. SOUMISSIONS DES SÉROLOGIES AU MAPAQ Les médecins vétérinaires qui souhaitent faire effectuer une analyse sérologique pour la leptospirose n ont qu à faire parvenir un tube de sérum (sans anticoagulant) au Laboratoire d expertise en pathologie animale du Québec à l adresse suivante : Laboratoire d expertise en pathologie animale du Québec Parc technologique du Québec métropolitain 2700, rue Einstein, bureau C.RC.135 Sainte-Foy (Québec) G1P 3W8 Depuis quelques années, les laboratoires de l INSA effectuaient la recherche du sérovar autumnalis à des fins de recherche uniquement, et ce, même si elle n était pas demandée spécifiquement par le requérant. Cependant, à la suite de l apparition de plusieurs cas en 2004, la recherche de ce sérovar sera dorénavant incluse dans le groupe de sérovars recherchés automatiquement : icterohaemorrhagiae, grippotyphosa, pomona, bratislava, autumnalis et canicola. À titre temporaire, les résultats pour le sérovar autumnalis vous parviendront une semaine plus tard que celui des autres sérovars, car l analyse sera faite à Guelph. L interprétation des titres en ce qui concerne le sérovar autumnalis est la suivante : les titres < 1:80 sont considérés comme négatifs, les titres 1:80 à 1:160 sont suspects et les titres > 1:160 sont positifs. Pour les autres sérovars, un titre de 400 ou plus est considéré comme suspect alors qu un titre de 800 ou plus est considéré comme compatible avec une infection active. Dans tous les cas douteux, une sérologie de contrôle est recommandée trois semaines après le premier prélèvement. 3

Pour toute information concernant les analyses, leur coût ou l interprétation des résultats, vous pouvez communiquer directement avec la D re Yasmine Djaouida Chalal, microbiologiste au Laboratoire d expertise en pathologie animale du Québec, au (418) 643-6140, poste 208. VACCINATION La vaccination est spécifique pour chaque sérovar et il n y a actuellement aucun vaccin contre le sérovar autumnalis. Un vaccin contre les sérovars grippotyphosa et pomona est maintenant disponible, combiné aux sérovars icterohaemorrhagiae et canicola. En 2004, il s est vendu 200 775 doses de ce vaccin au Québec. Il est toutefois impossible de connaître le nombre de doses qui ont effectivement été administrées jusqu à maintenant. Il faut se rappeler que la vaccination est recommandée pour tous les chiens, même ceux qui demeurent en milieu urbain, car ils peuvent s infecter dans des parcs contaminés par des écureuils ou d autres rongeurs, des mouffettes, des ratons laveurs ou d autres chiens. Auteure Docteure Chantal Vincent, coordonnatrice aux zoonoses Téléphone : (418) 380-2100, poste 3110 Courriel : chantal.vincent@mapaq.gouv.qc.ca Responsable des produits d'information du RAIZO Docteure France Desjardins Téléphone : (418) 380-2100, poste 3115 Courriel : france.desjardins@mapaq.gouv.qc.ca Conception M me Manon Tanguay Téléphone : (418) 380-2100, poste 3007 Courriel : manon.tanguay@mapaq.gouv.qc.ca Toutes les publications du RAIZO sont disponibles sur le site internet du Ministère à l adresse suivante : http://www.mapaq.gouv.qc.ca/fr/productions/md/publications/ default.htm Institut national de santé animale Télécopieur : (418) 380-2169 LISTE DES VET-RAIZO DU MAPAQ Bas-Saint-Laurent Gaspésie-Îles-de-la-Madeleine Docteur Hugo Tremblay Tél. : (418) 698-3530, poste 226 Téléc. : (418) 698-3533 Saguenay Lac-Saint-Jean Côte-Nord Docteur Claude Tremblay Tél. : (418) 668-2371 Téléc. : (418) 669-0600 Québec Docteur Claude Boucher Tél. : (418) 643-1632, poste 307 Téléc. : (418) 644-6327 Chaudière-Appalaches Tél. : (418) 386-8191, poste 302 Téléc. : (418) 386-8099 Mauricie-Centre-du-Québec (Nord de l autoroute 20) Docteure Nathalie Côté Tél. : (819) 371-6844, poste 323 Téléc. : (819) 371-4907 Estrie-Centre-du-Québec (Sud de l autoroute 20) Docteure Diane Boucher Tél. (819) 820-3555, poste 277 Téléc. : (819) 820-3651 Montréal-Laval-Lanaudière Docteure Isabelle J. Lévesque Tél. : (450) 589-5745, poste 276 Téléc. : (450) 589-0648 Abitibi-Témiscamingue et Nord-du-Québec Docteur Réal-Raymond Major Tél. : (819) 763-3287, poste 228 Téléc. : (819) 763-3359 Outaouais-Laurentides Communiquer avec la vet-raizo de Montréal-Laval- Lanaudière Montérégie Docteure Mona S. Morin Tél. : (450) 778-6542, poste 235 Téléc. : (450) 778-6535 4

RECOMMANDATIONS GÉNÉRALES Pour que l infection par Leptospira interrogans soit transmise d un chien à l autre ou à l humain, il faut qu il y ait contact, direct ou indirect, avec le sang ou d autres secrétions en période de bactériémie ou avec l urine dans les semaines ou les mois qui suivent la fin de la bactériémie. Les recommandations sont les suivantes : En clinique vétérinaire Porter des gants de latex et un sarrau à manches longues lors de tout contact avec un animal potentiellement atteint de leptospirose ou l ayant été dans les mois précédents. Les leptospires peuvent être excrétées dans l urine pendant des mois, voire des années, suivant la disparition des signes cliniques. Éviter d entrer en contact avec l urine des animaux infectés ou suspectés de l être, qu ils soient malades ou en convalescence. L installation d un cathéter urinaire relié à un sac étanche est recommandée en clinique afin d éviter la contamination de l environnement. Si de l urine est répandue sur le plancher, couvrir soigneusement avec des serviettes de papier et appliquer une solution d hypochlorite de sodium à 1 % de la périphérie vers le centre; laisser agir au moins 30 minutes avant de procéder au nettoyage. Faire tremper la serpillière dans un désinfectant en permanence. Porter des gants durant ces opérations. Observer de bonnes mesures d hygiène personnelle, principalement le lavage des mains après chaque manipulation et en fin de journée. Éviter de manger, fumer, boire ou entreposer de la nourriture dans l animalerie. Changer de tenue de travail personnelle quotidiennement. À la maison Éviter d entrer en contact avec l urine des animaux infectés ou suspectés de l être, qu ils soient malades ou en convalescence. Porter des gants et des vêtements protecteurs lors de l administration des soins à ces animaux. Éviter de manger, boire ou fumer pendant le soin des animaux (toilettage, entretien de la cage à la maison s il y a lieu). Observer de bonnes mesures d hygiène personnelle, principalement le lavage des mains après chaque manipulation. Respecter rigoureusement le protocole de vaccination recommandé par le médecin vétérinaire. Maîtriser la vermine et ne pas laisser les chiens s approcher des animaux de la faune. Éviter de laisser les chiens boire ou marcher dans des mares d eau auxquelles les animaux de la faune ont accès, par exemple dans les parcs publics. Éviter de se baigner dans des étangs pouvant être contaminés. Clôturer les potagers de façon à empêcher les animaux d y accéder. Si vous pensez avoir voir été exposé à un animal atteint de leptospirose, veuillez communiquer avec votre médecin de famille dans les plus brefs délais.