1 Version 2 Fruits fruits à pépins - Pommiers - Poiriers fruits à noyaux - Cerisiers et griottiers - Pruniers - Pêchers baies et petits fruits - Vigne - Fraisiers - Framboisiers - Ronces - Groseilliers, groseillier à maquereau, myrtilles, airelles - Herbicides en arbres et arbustes fruitiers - Régulateurs de croissance
2 Pommiers Les produits phytopharmaceutiques sont autorisés pour les traitements en vergers de pommiers et pour les traitements de post-récolte sur pommes stockées. La tavelure du pommier (Venturia inaequalis), l oïdium des pommier et poirier (Podosphaera leucotricha), le chancre européen ou pourriture de l oeil (Nectria galligena) et la moniliose (Monilia fructigena, Monilia laxa) sont les principales maladies fongiques se développant au niveau de la couronne des arbres. Ces maladies sont combattues par des traitements foliaires généralisés. La pourriture du collet des pommier et poirier (Phytophthora cactorum) est une nécrose du collet de l arbre qui progresse ensuite vers le haut. Elle provoque un retard de la végétation et un ralentissement de la croissance de l arbre; elle est surtout présente sur la variété Cox s Orange Pippin. Des traitements locaux sont réalisés. Le feu bactérien (Erwinia amylovora) menace diverses plantes hôtes : pommier, poirier, Cotoneaster, aubépine, Pyracantha, sorbier, cognassier, Stransvesia. La bactérie est combattue par élimination des parties infectées (destruction des inflorescences, taille, arrachage). La streptomycine, efficace contre cette maladie, ne peut être utilisée que sur avertissement. Les maladies de conservation comprennent les espèces suivantes : la pourriture amère (Gloesporium), la pourriture grise (Botrytis cinerea), la pourriture bleue (Penicillium), l alternariose (Alternaria alternata), le chancre européen (Nectria galligena), la moniliose (Monilia fructigena, Monilia laxa), la pourriture du collet (Phytophthora cactorum). Ces maladies peuvent se développer au cours du stockage des fruits après leur récolte; des traitements préventifs sont effectués avant la récolte afin d empêcher la contamination des fruits sur les arbres; des traitements de postrécolte par trempage et douchage sont également réalisés. les acariens tétranyques : l araignée rouge (Panonychus ulmi), le tétranyque tisserand (Tetranychus urticae) les acariens ériophyides : le phytopte ou acariose du pommier (Aculus schlechtendali), l ériniose du pommier (Eriophyes malinus) Diverses espèces de chenilles de papillons provoquent des dommages aux pommiers : - les chenilles du carpocapse des pommes et des poires (Laspereysia pomonella = Cydia pomonella) creusent des galeries dans les fruits; - les chenilles de la tordeuse de la pelure (Capua reticulana = Adoxophyes orana) consomment l épiderme des fruits; - les chenilles de tordeuses du feuillage (Cacoecia rosana = Archips rosana, Spilonata ocellana, Argyroploce variegana = Hedia nubriferana) consomment les feuilles et les jeunes fruits; - les cheimatobie brumeuse et phalène défeuillante (Operophtera brumata, Hibernia defoliaria) sont des chenilles arpenteuses qui se nourrissent du feuillage; - les chenilles mineuses (Lithocolletis blancardella, Leucoptera scitella, Lyonetia clerkella, Stigmella malella, Stigmella incognitella) creusent des galeries sous l épiderme des feuilles; - les chenilles défoliatrices (Orthosia) se nourrissent du feuillage; - les chenilles d hyponomeutes (Hyponomeuta malinellus) se développent dans des nids soyeux; elles se nourrissent du feuillage. - les chenilles de sésies (Synanthedon myopaeformis) creusent le bois. Les autres insectes ravageurs sont les pucerons (Aphis pomi, Rhopalosiphum insertum, Dysaphis plantaginea, Dysaphis devecta, Dysaphis anthrisci), le puceron lanigère (Eriosoma lanigerum), le psylle du pommier (Psylla mali), les cochenilles (Lepidosaphes ulmi, Quadraspidiotus ostreaeformis, Epidiaspis leperei), les punaises (Lygus pabulinus), les anthonomes (Anthonomus pomorum), les tenthrèdes ou hoplocampes (Hoplocampa testudinea), les cécidomyies des feuilles du pommier (Dasyneura mali) Les régulateurs de croissance sont utilisés - pour favoriser la mise à fruit. (mauvaise mise à fruit) - pour favoriser l'éclaircissage des fruits, améliorer le calibre et la production. (fructification excessive) - pour éviter la chute prématurée des fruits (chute prématurée des fruits) - pour favoriser la coloration du fruit (mauvaise coloration des fruits) - pour diminuer la rugosité de la pelure des fruits (rugosité de la pelure) - pour obtenir la ramification des arbres (mauvaise ramification)
3 Les doses d emploi des produits phytopharmaceutiques utilisés en traitement foliaire généralisé sont exprimées en litres ou kg de produit par hectare de haie. Des produits herbicides sont utilisés au pied des arbres. (voir Fruits - Herbicides)
4 Poiriers Les produits phytopharmaceutiques sont autorisés pour les traitements en vergers de poiriers et pour les traitements de post-récolte sur poires stockées. La tavelure du poirier (Venturia pirina), l oïdium des pommier et poirier (Podosphaera leucotricha), le chancre européen ou pourriture de l oeil (Nectria galligena) et la moniliose (Monilia fructigena, Monilia laxa) sont les principales maladies fongiques se développant au niveau de la couronne des arbres. Ces maladies sont combattues par des traitements foliaires généralisés. La pourriture du collet des pommier et poirier (Phytophthora cactorum) est une nécrose du collet de l arbre qui progresse ensuite vers le haut. Elle provoque un retard de la végétation et un ralentissement de la croissance de l arbre. Des traitements locaux sont réalisés. Le feu bactérien (Erwinia amylovora) menace diverses plantes hôtes : pommier, poirier, Cotoneaster, aubépine, Pyracantha, sorbier, cognassier, Stransvesia. La bactérie est combattue par élimination des parties infectées (destruction des inflorescences, taille, arrachage). La streptomycine, efficace contre cette maladie, ne peut être utilisée que sur avertissement. Les maladies de conservation comprennent les espèces suivantes : la pourriture amère (Gloesporium spp), la pourriture grise (Botrytis cinerea), la pourriture bleue (Penicillium spp.), le chancre européen (Nectria galligena), la moniliose (Monilia fructigena, Monilia laxa), la pourriture du collet (Phytophthora cactorum). Ces maladies peuvent se développer au cours du stockage des fruits après leur récolte; des traitements préventifs sont effectués avant la récolte afin d empêcher la contamination des fruits sur les arbres; des traitements de postrécolte par trempage et douchage sont également réalisés. les acariens tétranyques : l araignée rouge (Panonychus ulmi), le tétranyque tisserand (Tetranychus urticae) les acariens ériophyides : l acariose du poirier ou phytopte libre du poirier (Epitrimerus pyri), le phytopte du poirier ou ériniose (Eriophyes pyri = Phytoptus pyri). Diverses espèces de chenilles de papillons provoquent des dommages aux poiriers : - les chenilles du carpocapse des pommes et des poires (Laspereysia pomonella = Cydia pomonella) creusent des galeries dans les fruits; - les chenilles de la tordeuse de la pelure (Capua reticulana = Adoxophyes orana) consomment l épiderme des fruits; - les chenilles de tordeuses du feuillage (Cacoecia rosana = Archips rosana, Spilonata ocellana, Argyroploce variegana = Hedia nubriferana) consomment les feuilles et les jeunes fruits; - les cheimatobie brumeuse et phalène défeuillante (Operophtera brumata, Hibernia defoliaria) sont des chenilles arpenteuses qui se nourrissent du feuillage; - les chenilles mineuses (Leucoptera scitella, Lyonetia clerkella) creusent des galeries sous l épiderme des feuilles; - les chenilles défoliatrices (Orthosia) se nourrissent du feuillage; - les chenilles de sésies (Synanthedon myopaeformis) creusent le bois. Les autres insectes ravageurs sont les pucerons (Aphis pomi, Rhopalosiphum insertum, Dysaphis pyri, Myzus pyrinus), le puceron lanigère (Eriosoma lanigerum), les psylles du poirier (Psylla pyri, Psylla pyricola), les cochenilles (Lepidosaphes ulmi, Quadraspidiotus ostreaeformis, Epidiaspis leperei), les punaises (Lygus pabulinus), les anthonomes (Anthonomus pyri), les tenthrèdes ou hoplocampes (Hoplocampa brevis, Eriocampoides limacina, Neurotoma saltum), les cécidomyies des feuilles du poirier (Dasyneura piri), la cécidomyie des poirettes (Contarinia pyrivora) Les régulateurs de croissance sont utilisés - pour favoriser la mise à fruit (mauvaise mise à fruit) - pour favoriser l'éclaircissage des fruits, améliorer le calibre et la production. (fructification excessive) - pour éviter la chute prématurée des fruits (chute prématurée des fruits) - pour favoriser la coloration du fruit (mauvaise coloration des fruits) - pour diminuer la rugosité de la pelure des fruits (rugosité de la pelure) - pour obtenir la ramification des arbres (mauvaise ramification)
5 Les doses d emploi des produits phytopharmaceutiques utilisés en traitement foliaire généralisé sont exprimées en litres ou kg de produit par hectare de haie. Des produits herbicides sont utilisés au pied des arbres. (voir Fruits - Herbicides)
6 Cerisiers et griottiers Les produits phytopharmaceutiques sont autorisés en - cerisiers et griottiers - cerisiers - griottiers Les principales maladies fongiques se développant au niveau de la couronne des arbres sont la maladie criblée (Stigmina carpophila), la cylindrosporiose ou anthracnose (Blumeriella jaapi), la pourriture grise (Botrytis cinerea), la pourriture amère (Gloesporium spp), l oïdium du cerisier et du prunier (Podosphaera clandestina); la moniliose (Monilinia fructigena, Monilinia laxa) se présente sous deux formes provoquant soit un dépérissement des branches et des fleurs (moniliose des bouquets floraux et rameaux), soit de la pourriture des fruits (moniliose des fruits). Ces maladies sont combattues par des traitements foliaires généralisés. Le chancre bactérien (Pseudomonas syringae pv mors-prunorum) provoque des dépérissements des branches et la formation de cicatrices d où s écoule de la gomme. - les acariens tétranyques : l araignée rouge (Panonychus ulmi), le tétranyque tisserand (Tetranychus urticae) - le phytopte du prunier (Aculus fockeui). Diverses espèces de chenilles de papillons provoquent des dommages aux cerisiers : - les cheimatobie brumeuse et phalène défeuillante (Operophtera brumata, Hibernia defoliaria) sont des chenilles arpenteuses qui se nourrissent du feuillage; - les chenilles mineuses (Lyonetia clerkella,) creusent des galeries sous l épiderme des feuilles; - les chenilles de tordeuses du feuillage (Argyroploce variegana = Hedia nubriferana, Pandemis cerasana, Spilonata ocellana) consomment les feuilles et les jeunes fruits; - les chenilles défoliatrices (Orthosia) se nourrissent du feuillage. Les autres insectes ravageurs sont les pucerons (Myzus cerasi), la mouche des cerises (Rhagoletis cerasi), les anthonomes (Anthonomus rectirostris), les hoplocampes ou tenthrèdes (Eriocampoides limacina), les cochenilles (Lepidosaphes ulmi, Quadraspidiotus ostreaeformis). Des régulateurs de croissance sont utilisés en vue de faciliter la récolte manuelle ou mécanique des fruits sans pédoncule. Ils permettent d accélérer et d avancer la maturation des fruits (maturation inégale) Des produits herbicides sont utilisés au pied des arbres. (voir Fruits - Herbicides)
7 Pruniers Les principales maladies fongiques se développant au niveau de la couronne des arbres sont la maladie des pochettes (Taphrina pruni), la maladie criblée (Stigmina carpophila), la pourriture grise (Botrytis cinerea) l oïdium du cerisier et du prunier (Podosphaera clandestina), la rouille du prunier (Tranzschelia prunispinosae), la tavelure du prunier (Fusicladium carpophilum = Venturia carpophila); la moniliose (Monilinia fructigena, Monilinia laxa) se présente sous deux formes provoquant soit un dépérissement des branches et des fleurs (moniliose des bouquets floraux et rameaux), soit de la pourriture des fruits (moniliose des fruits). Ces maladies sont combattues par des traitements foliaires généralisés. Le chancre bactérien (Pseudomonas syringae pv mors-prunorum) provoque des dépérissements des branches et la formation de cicatrices d où s écoule de la gomme. - les acariens tétranyques : l araignée rouge (Panonychus ulmi), le tétranyque tisserand (Tetranychus urticae) - le phytopte du prunier (Aculus fockeui). Diverses espèces de chenilles de papillons provoquent des dommages aux pruniers : - les chenilles du carpocapse des prunes (Laspeyresia funebrana = Grapholitha funebrana) creusent des galeries dans les fruits; - les chenilles de tordeuses du feuillage (Cacoecia rosana = Archips rosana, Spilonata ocellana, Argyroploce variegana = Hedia nubriferana) consomment les feuilles et les jeunes fruits; - les cheimatobie brumeuse et phalène défeuillante (Operophtera brumata, Hibernia defoliaria) sont des chenilles arpenteuses qui se nourrissent du feuillage; - les chenilles défoliatrices (Orthosia) se nourrissent du feuillage; - les chenilles de la tordeuse de la pelure (Capua reticulana = Adoxophyes orana) consomment l épiderme des fruits; - - les chenilles mineuses (Lithocolletis blancardella, Leucoptera scitella, Lyonetia clerkella, Stigmella malella, Stigmella incognitella) creusent des galeries sous l épiderme des feuilles. Les autres insectes ravageurs sont les pucerons (Brachycaudus helichrysi, Hyalopterus pruni, Phorodon humuli), les anthonomes (Anthonomus rectirostris), les hoplocampes ou tenthrèdes (Hoplocampa flava, H. minuta), les cochenilles (Lepidosaphes ulmi, Quadraspidiotus ostreaeformis, Lecanium corni, Lecanium tiliae). Des produits herbicides sont utilisés au pied des arbres. (voir Fruits - Herbicides)
8 Pêchers Les principales maladies fongiques se développant au niveau de la couronne des arbres sont la cloque du pêcher (Taphrina deformans), la maladie criblée (Stigmina carpophila); la moniliose (Monilinia fructigena, Monilinia laxa) se présente sous deux formes provoquant soit un dépérissement des branches et des fleurs (moniliose des bouquets floraux et rameaux), soit de la pourriture des fruits (moniliose des fruits). Ces maladies sont combattues par des traitements foliaires généralisés. Le chancre bactérien ou dépérissement bactérien (Pseudomonas syringae pv mors-prunorum) provoque des dépérissements des branches et la formation de cicatrices d où s écoule de la gomme. Les principaux ravageurs sont - les acariens tétranyques : l araignée rouge (Panonychus ulmi), le tétranyque tisserand (Tetranychus urticae) - les pucerons (Brachycaudus prunicola, Brachycaudus persicae, Brachycaudus schwartzi, Hyalopterus pruni, Myzus persicae). Des produits herbicides sont utilisés au pied des arbres. (voir Fruits - Herbicides)
9 Vigne Les modalités d application des produits phytopharmaceutiques, les ennemis présents dans la culture, l évolution des teneurs en résidus de pesticides sur les fruits peuvent varier en fonction des conditions de culture en plein air ou sous protection. Les produits phytopharmaceutiques sont donc autorisés spécifiquement pour les usages suivants : - vigne (plein air et sous protection) - vigne (plein air) - vigne (sous protection) Diverses maladies fongiques se développent en vigne : le mildiou de la vigne (Plasmopara viticola), l oïdium de la vigne (Uncinula necator), la pourriture grise (Botrytis cinerea), le black-rot de la vigne (Guignardia bidwelli), le rougeot parasitaire de la vigne ou Roter-Brenner (Pseudopeziza tracheiphila) Les principaux ravageurs occasionnant des dégâts à la culture sont - les acariens tétranyques : l araignée rouge (Panonychus ulmi), le tétranyque tisserand (Tetranychus urticae), (Eotetranychus carpini) - les acariens ériophyides : le phytopte de la vigne ou ériniose (Phytoptus vitis), l acariose de la vigne (Phyllocoptes vitis) -les insectes : chenilles de tordeuses de la grappe (Lobesia botrana, Eupocelia ambiguella, Argyrotaenia pulchenalla). Des produits herbicides sont utilisés au pied des plantes (voir Fruits - Herbicides)
10 Fraisiers Les modalités d application des produits phytopharmaceutiques dépendent des ennemis présents dans la culture, de l évolution des teneurs en résidus de pesticides sur les fruits qui peuvent varier en fonction des conditions de culture. Les produits phytopharmaceutiques sont donc autorisés pour les usages suivants : - fraisiers (plein air et sous protection, champ de sélection et de multiplication, champ de production) ou spécifiquement pour - fraisiers (plein air) - fraisiers (sous protection) - fraisiers (champ de sélection et de multiplication) - fraisiers (champ de production) La maladie des taches pourpres du fraisier (Diplocarpon earlanium), l alternariose du fraisier (Alternaria alternata), l oïdium du fraisier (Sphaeroteca macularis), la pourriture grise (Botrytis cinerea) et l anthracnose du fraisier (Colletotrichum acutatum, C. fragariae) sont les principales maladies fongiques présentes au niveau du feuillage et/ou des fruits. Le mildiou du fraisier (Phytophthora cactorum), la maladie du coeur rouge des racines (Phytophthora fragariae), la verticilliose (Verticillium) et le rhizoctone (Rhizoctonia solani) attaquent les racines et le collet. - les acariens tétranyques : l araignée rouge (Panonychus ulmi), le tétranyque tisserand (Tetranychus urticae) - le tarsonème du fraisier (Tarsonemus pallidus). Les nématodes (Longidorus elongatus, Xiphinema diversicaudatum, Pratylenchus penetrans, Ditylenchus dipsaci) provoquent des ralentissements de croissance. Les limaces (Agriolimax agrestis) occasionnent des dégâts aux fruits. Les principaux insectes ravageurs sont les pucerons (Aphis fabae, Myzus ascalonicus, Aphis forbesi, Chaetosiphon fragaefolii), les anthonomes (Anthonomus rubi), les othiorrhynques (Othiorrhynchus), les thrips (Thrips tabaci), les chenilles terricoles (Agrotis, Noctua, Euxoa), les taupins (Agriotes), les tipules (Tipula), les mouches blanches ou aleurodes (Trialeurodes vaporariorum) L utilisation de plants sains est primordiale pour éviter la propagation des viroses, des maladies des racines et du collet et des nématodes. Les traitements herbicides en fraisier de pleine terre sont conditionnés par la technique culturale envisagée (plastic de couverture du sol, culture annuelle ou pluriannuelle, culture sous protection ou non...). Les principaux types de cultures sont : - culture de production classique avec plantation en août, - culture de production retardée, - champ de sélection et de multiplication Les traitements herbicides sont réalisés - après la plantation, après la récolte, - au cours du repos végétatif en automne ou au printemps - au début du développement des stolons Les produits herbicides sont généralement efficaces contre plusieurs espèces d adventices : ex, les mauvaises herbes, les dicotylées, les dicotylées annuelles, les dictotylées vivaces, les graminées, les graminées annuelles, les graminées vivaces. Toutefois, certaines espèces de mauvaises herbes peuvent occasionnellement poser des problèmes de désherbage nécessitant des produits ou des modalités d emploi spécifiques (ex : chiendent, folle avoine, jouet du vent, panic pied-de-coq, repousses de céréales, vulpin des champs, composées, chardons) les stolons peuvent être détruits par un traitement herbicide localisé réalisé après la récolte.
11 Framboisiers Les principales maladies du framboisier sont la pourriture grise (Botrytis cinerea), l oïdium du framboisier (Sphaerotheca macularis = Sphaerotheca humuli) le dépérissement du framboisier (Phytophthora megasperma, Phytophthora rubii) - les acariens tétranyques : le tétranyque tisserand (Tetranychus urticae) - le phytopte du framboisier (Aceria gracilis = Phyllocoptes gracilis). Les principaux insectes ravageurs sont les pucerons (Aphididae), les anthonomes (Anthonomus rubi), le ver des framboises (Byturus tomentosus) les chenilles défoliatrices (Tortricidae), les punaises (Miridae), les tenthrèdes (Priophorus morio) Des produits herbicides sont utilisés au pied des plantes (voir Fruits - Herbicides) Ronces Les principales maladies des ronces (mûres) sont la pourriture grise (Botrytis cinerea), l oïdium du framboisier (Sphaerotheca macularis = Sphaerotheca humuli), - les acariens tétranyques : le tétranyque tisserand (Tetranychus urticae) - l ériophyide des ronces (Aceria essigi (Acalitus essigi)) Les principaux insectes ravageurs sont les pucerons (Aphididae), les chenilles défoliatrices (Tortricidae), la cécidomyie des feuilles de la ronce (Dasyneura plicatrix) Des produits herbicides sont utilisés au pied des plantes. (voir Fruits - Herbicides)
12 Groseilliers, airelles, myrtilles Les modalités d application des produits phytopharmaceutiques dépendent des ennemis présents dans la culture, de l évolution des teneurs en résidus de pesticides sur les fruits qui peuvent varier en fonction des types de cultures. Les produits phytopharmaceutiques sont donc autorisés pour les cultures suivantes : - groseilliers (blancs, rouges, noirs) ou spécifiquement - groseilliers blancs - groseilliers rouges - groseilliers noirs / cassis - groseilliers à maquereau - airelles canneberges - myrtilles - airelles Les principales maladies de ces cultures sont la pourriture grise (Botrytis cinerea), l anthracnose du groseillier (Drepanopeziza ribis = Gloeosporium ribis), l oïdium du groseillier (Sphaerotheca mors-uvae), la rouille du groseillier (Cronartium ribicola) - les acariens tétranyques : l araignée rouge (Panonychus ulmi), le tétranyque tisserand (Tetranychus urticae), (Bryobia) - le phytopte du groseillier (Eriophyes ribis = Cecidophyopsis ribis) Les principaux insectes ravageurs sont les pucerons (Cryptomyzus ribis, Rhopalosiphoninus ribesinus, Hyperomyzus lactucae, Nasonovia ribisnigri, Aphis schneideri, Aphis grossulariae), le puceron lanigère (Eriosoma lanigerum), les cochenilles (Lecanium corni, Pulvinaria vitis), la cécidomyie du groseillier (Dasyneura tetensi), les tordeuses du feuillage (Zophodia convolutella, Cacoecia rosana, Sparganothis pilleriana), les punaises (Miridae), les mouches blanches ou aleurodes (Trialeurodes vaporariorum), les tenthrèdes (Nematus ribesii, Pristiphora ruficornis). Des régulateurs de croissance permettent d accélérer et d avancer la maturation des fruits. Ils sont utilisés en vue de faciliter la récolte manuelle ou mécanique des fruits sans grappe (maturation inégale). Des produits herbicides sont utilisés au pied des arbres. (voir Fruits - Herbicides)
13 Herbicides en arbres et arbustes fruitiers Afin de limiter la concurrence des mauvaises herbes, des produits herbicides sont appliqués en traitement localisé au pied des arbres fruitiers. - arbres et arbustes fruitiers (comprenant les pommiers, poiriers, cerisiers, griottiers, pruniers, pêchers, vignes, ronces (mûres), framboisiers, myrtilles, airelles, groseilliers (blancs, rouges, cassis), groseilliers à maquereau) Les herbicides sont utilisés pour désherber une bande de terre au pied des arbres ou arbustes. Les doses d application sont exprimées en kg/ha ou l/ha de surface à traiter. Remarque : Pour obtenir la liste complète des herbicides agréés sur une culture fruitière, par exemple les poiriers, il faut faire la recherche suivante Consulter agréations Chercher sur la nature La nature : herbicide La culture : arbres et arbustes fruitiers + usages non liés à une culture particulière + poiriers
14 Régulateurs de croissance mauvaise mise à fruit pour favoriser la mise à fruit en vue d améliorer la production (pommiers, poiriers) fructification excessive pour favoriser l'éclaircissage des fruits en vue de d améliorer le calibre et la production (pommiers, poiriers) mauvaise coloration des fruits maturation inégale pour favoriser la coloration du fruit (poiriers) pour accélérer et avancer la maturation des fruits en vue de faciliter la récolte manuelle ou mécanique des fruits sans pédoncule ou grappe (cerisiers, groseilliers) chute prématurée des fruits rugosité de la pelure mauvaise ramification pour éviter la chute prématurée des fruits (pommiers, poiriers) pour diminuer la rugosité de la pelure des fruits (certaines variétés de pommiers) pour obtenir la ramification des arbres