Liaison et Electronégativité

Documents pareils
Molécules et Liaison chimique

CHAPITRE 2 : Structure électronique des molécules

CHAPITRE VI : HYBRIDATION GEOMETRIE DES MOLECULES

Enseignement secondaire

LES SUBSTITUTIONS NUCLÉOPHILES EN SÉRIE ALIPHATIQUE S N 1 ET S N 2

BTS BAT 1 Notions élémentaires de chimie 1

1.2 Coordinence. Notion de liaison de coordinence : Cas de NH 3. et NH 4+ , 3 liaisons covalentes + 1 liaison de coordinence.

ACIDES BASES. Chap.5 SPIESS

La gravure. *lagravureparvoiehumide *lagravuresèche

Effets électroniques-acidité/basicité

LES ELEMENTS CHIMIQUES

Réduction des consommations d hydrocarbures par pré-traitement physique

Chapitre 5 : Noyaux, masse et énergie

Principe de fonctionnement des batteries au lithium

1 ère Partie : Concepts de Base

Partie Observer : Ondes et matière CHAP 04-ACT/DOC Analyse spectrale : Spectroscopies IR et RMN

3 Charges électriques

A retenir : A Z m n. m noyau MASSE ET ÉNERGIE RÉACTIONS NUCLÉAIRES I) EQUIVALENCE MASSE-ÉNERGIE

Contenu pédagogique des unités d enseignement Semestre 1(1 ère année) Domaine : Sciences et techniques et Sciences de la matière

Energie Nucléaire. Principes, Applications & Enjeux. 6 ème /2015

Résonance Magnétique Nucléaire : RMN

Généralités. Chapitre 1

DM 10 : La fusion nucléaire, l énergie de l avenir? CORRECTION

AIDE-MÉMOIRE LA THERMOCHIMIE TABLE DES MATIERES

EXERCICES SUPPLÉMENTAIRES

Procédés plasmas à faisceau d ions. P.Y. Tessier

Rappels sur les couples oxydantsréducteurs

THEME 2. LE SPORT CHAP 1. MESURER LA MATIERE: LA MOLE

LES CRÉDITS CARBONE, MEILLEURS AVANT JANVIER 2015 COHABITATION DU MARCHÉ VOLONTAIRE ET DU MARCHÉ RÉGLEMENTÉ DU CARBONE

ANALYSE SPECTRALE. monochromateur

Équivalence masse-énergie

U-31 CHIMIE-PHYSIQUE INDUSTRIELLES

Transformations nucléaires

Section «Maturité fédérale» EXAMENS D'ADMISSION Session de février 2014 RÉCAPITULATIFS DES MATIÈRES EXAMINÉES. Formation visée

Chapitre 11: Réactions nucléaires, radioactivité et fission

Transformations nucléaires

Chapitre 10 : Radioactivité et réactions nucléaires (chapitre 11 du livre)

Chap 1: Toujours plus vite... Introduction: Comment déterminer la vitesse d une voiture?

Partie 1. Addition nucléophile suivie d élimination (A N + E) 1.1. Réactivité électrophile des acides carboxyliques et groupes dérivés

- pellicule de fruits qui a un rôle de prévention contre l'évaporation, le développement de moisissures et l'infection par des parasites

Synthèse et propriétés des savons.

Le nouveau programme en quelques mots :

La physique nucléaire et ses applications

Chapitre 6. Réactions nucléaires. 6.1 Généralités Définitions Lois de conservation

Chap 2 : Noyaux, masse, énergie.

T4 Pourquoi éteindre les phares d une voiture quand le moteur est arrêté? Comment fabriquer une pile? un accumulateur?

PROGRAMME DE PHYSIQUE - CHIMIE EN CLASSE DE SECONDE GÉNÉRALE ET TECHNOLOGIQUE

Physique Chimie. Utiliser les langages scientifiques à l écrit et à l oral pour interpréter les formules chimiques

Compétence 3-1 S EXPRIMER A L ECRIT Fiche professeur

Chapitre n 6 MASSE ET ÉNERGIE DES NOYAUX

Plan du chapitre «Milieux diélectriques»

PHYSIQUE CHIMIE. Notions de première indispensables. Table des matières. pour la Terminale S 1 LE PHOTON 2 LES SOLUTIONS COLORÉES

Physique Chimie. Réaliser les tests de reconnaissance des ions Cl -,

Calcaire ou eau agressive en AEP : comment y remédier?

1 ère partie : tous CAP sauf hôtellerie et alimentation CHIMIE ETRE CAPABLE DE. PROGRAMME - Atomes : structure, étude de quelques exemples.

Exo7. Calculs de déterminants. Fiche corrigée par Arnaud Bodin. Exercice 1 Calculer les déterminants des matrices suivantes : Exercice 2.

DM n o 8 TS Physique 10 (satellites) + Chimie 12 (catalyse) Exercice 1 Lancement d un satellite météorologique

Article225: Guide sectoriel CNCC Audition plateforme RSE, 20 février 2014

Le monde nano et ses perspectives très prometteuses.

Unité fonctionnelle de référence, à laquelle sont rapportés les impacts environnementaux du Chapitre 2

POLY-PREPAS Centre de Préparation aux Concours Paramédicaux. - Section Orthoptiste / stage i-prépa intensif -

Energie nucléaire. Quelques éléments de physique

La vie des étoiles. La vie des étoiles. Mardi 7 août

Ecole d été des spectroscopies d électrons.

Interactions des rayonnements avec la matière

Pourquoi un fort intérêt de l industrie du pneumatique pour les nanomatériaux?

Le développement durable clé en main

C3. Produire de l électricité

De la physico-chimie à la radiobiologie: nouveaux acquis (I)

FUSION PAR CONFINEMENT MAGNÉTIQUE

UE 503 L3 MIAGE. Initiation Réseau et Programmation Web La couche physique. A. Belaïd

Film DATACENTER INTRODUCTION. 1 Depuis le début de l année 2009, la région de Chartres est le centre d une intense activité.

Comment agir sur le bilan environnemental d une bouteille PET?

CODEX ŒNOLOGIQUE INTERNATIONAL. SUCRE DE RAISIN (MOUTS DE RAISIN CONCENTRES RECTIFIES) (Oeno 47/2000, Oeno 419A-2011, Oeno 419B-2012)

Cours d électricité. Introduction. Mathieu Bardoux. 1 re année. IUT Saint-Omer / Dunkerque Département Génie Thermique et Énergie

pour les canalisations de transport 14 avril

L École nationale des pompiers du Québec. Dans le cadre de son programme de formation Pompier I

Les composites thermoplastiques

Des innovations avec des matériaux plastiques haute performance. La gamme complète en PTFE, une gamme leader.

Guide d Utilisation du logiciel Diagnostic Commerce

Pôle Performance Industrielle Durable. Page 1 Rencontre SEE Le 20/05/2014 Lille. Innover

Analyse & Medical. Electrovannes miniatures

Plate forme de modélisation en vue de la prédiction de la durée de vie des bétons vis-à-vis de la pénétration d agents agressifs

Transport des gaz dans le sang

PAPIER OU SUPPORT NUMÉRIQUE, QUEL EST LE BON CHOIX ÉCOLOGIQUE?

Transport des gaz dans le sang

LA A RESPIRATION CELLULAIRE

EXERCICE II. SYNTHÈSE D UN ANESTHÉSIQUE : LA BENZOCAÏNE (9 points)

NOTICE DOUBLE DIPLÔME

Panorama de l astronomie

appliquée aux emballages alimentaires

a. Fusion et énergie de liaison des noyaux b. La barrière Coulombienne c. Effet tunnel & pic de Gamov

Polissage des Miroirs d Advanced Virgo : un nouveau défi. Les solutions envisagées

Nouveau programme de première S (2011) : l essentiel du cours.

Exercices sur le thème II : Les savons

Qu est-ce qu un ordinateur quantique et à quoi pourrait-il servir?

Des molécules hydrophobes dans l eau

contributions Les multiples de la chimie dans la conception des tablettes et des Smartphones Jean-Charles Flores

GAMME DE PRODUITS TECHNOLOGIE DE VISSAGE L AMÉNAGEMENT D ENTREPRISE D A À Z LEAN, L ERGONOMIE ET LA SÉCURITÉ INFORMATION SUPPLÉMENTAIRE

La voiture électrique. Cliquez pour modifier le style des sous-titres du masque

Transcription:

Liaison et Electronégativité

- La théorie des orbitales : études des liaisons avec une très grande précision mais trop longue, avec des calculs complexes. - Une alternative : notion d électronégativité de Pauling, méthode rapide et suffisante

- Etat d énergie minimum - Diminution de l énergie du système - L ELECTRON EST LE LIANT DE LA MATIERE!!!!! - Echange d électrons qui s accompagne de la cassure ou la formation des liaisons - Une réaction chimique doit donc amener à une diminution de l énergie du système et à un état final plus stable que l état initial.

En quoi consistent les échanges d électrons? - 3 procédés possibles: perte d électrons / gain d électrons / mise en commun d électrons 1- Donneur d électrons = ion positif C+ 2- Accepteur d électrons = ion négatif A- 3- Mise en commun = covalence Autre solution : Simple délocalisation des él sur l ensemble des atomes du matériaux : c est le cas des métaux Tous les atomes d un corps métalliques sont exclusivement donneurs!!!!

3 grandes types de liaisons : COVALENTE / IONIQUE / METALLIQUE

Règles énergétiques des électrons dans la formation des liaisons 2 principales : - Electrons s associent par paires ou doublet - Electrons célibataires = radicaux libres, instables et très réactifs. - Les él sont organisés en couches et sous couches qui doivent être saturées (complètement remplies) pour une stabilité énergétique maximum.: - lignes ou périodes = couche en cours de remplissage. - colonnes ou familles = sous-couches correspondant à s p d et f

- Colonne 18 : 8 électrons dans l ensemble s + p = couche électronique totalement saturée. - Stabilité maximum : gaz dit inertes Mais dans tous les autres cas, un état plus stable résulte d une combinaison chimique. - Eléments de la colonne 17 (droite): 7 él dans s + p = couche presque totalement saturée Gain d un seul él = état + stable Formation d un anion X- favorisée +++

- Eléments de la colonne 1 (gauche): 1 él dans s + p = couche presque totalement vide Perte d un seul électron = état + stable : Formation d un cation M+ favorisée +++ - Les éléments de la colonne centrale : la colonne 14 4 él dans l ensemble s + p = hémi-saturation Trop d él à mobiliser pour ionisation, coût énergétique trop élevé : ionisation positive ou négative non envisageable Stabilité par mise en commun d él : formation de liaison covalente (le carbone en fait partie)

A RETENIR - Colonne de droite Forte affinité pour les él = Accepteurs d él = anions - Colonne de gauche Faible affinité pour les él = Donneurs d él = cations - Au centre : Affinité moyenne = Donneurs / Accepteurs = tendance à la mise en commun

Notion d électronégativité - Valeur numérique qui quantifie l attractivité plus ou moins forte d un atome pour les électrons!!!!! - 0 à 4 - Eléments de droite = grande affinité pour les él = 2 < < 4 - Eléments de gauche = faible affinité pour les él = 0 < < 2 - Eléments du centre = affinité moyenne pour les él = 2 La valeur 0 n existe pas : minimum : 0,7 pour le Francium La valeur maximale : 4 pour le Fluor Colonne 18 ne participe pas aux échanges électroniques donc pas d électronégativité

Variation de l électronégativité dans le tableau - Dans le haut de classification : Atomes légers de petit diamètre = attraction du noyau plus forte (effet écran nul) plus e levé - Dans le bas de classification : Atome lourds de plus grand diamètre = attraction du noyau plus faible (effet écran ++) plus faible

- La valeur de l électronégativité : Augmente de la gauche vers la droite Augmente de bas en haut La valeur de l électronégativité est croissante selon la diagonale montante. Il existe une ligne d isoélectronégativité =2 sur la diagonale descendante.

- En dessous de la diagonale d isoélectronégativité moyenne : < 2 ce sont tous des me taux! (sauf hydroge ne, mal positionne ) - Au dessus de la diagonale d isoélectronégativité moyenne : > 2 ce sont des non me taux - Au voisinage et sur la diagonale d iso-e lectrone gativite moyenne : = 2, ce sont des semi-me taux.

Liaison métallique - Un métal est toujours donneur d électrons dans une combinaison chimique, jamais accepteur!!! La structure du mate riau est assure e par une simple de localisation des e lectrons de valence sur tout le mate riau.

Type de structure en fonction de la valeur de l électronégativité Lors d une réaction chimique, c est l élément dont l électronégativité est la plus forte qui prend des électrons à celui dont l électronégativité est la plus faible me tal (χ < 2) + me tal (χ < 2) alliage me tallique non-me tal (χ > 2) + e le ment quelconque liaison chimique

Liaisons chimiques : cas limites et situations intermédiaires (1) - Liaison ionique: Deux éléments d électronégativité très différentes = le plus électronégatif arrache complètement les e lectrons a l autre pour former une paire d ion. - Liaison covalente : Deux e le ments d e lectrone gativité tre s voisine ou identique : les e lectrons de liaison seront partage s e quitablement entre les 2 atomes.

Liaisons chimiques : cas limites et situations intermédiaires (2) - Cas interme diaire : la liaison covalente polarise e : 2 e le ments d e lectrone gativité diffe rente mais pas assez pour obtenir une ve ritable liaison ionique Les électrons de liaison sont plutôt déplacés en direction de l élément le plus électronégatif qui acquiert une charge partielle négative alors que l élément le moins électronégatif acquiert une charge partielle positive : on peut parler de liaison covalente polarisée

Liaisons chimiques : cas limites et situations intermédiaires (3) - Cas particulier : la liaison dative : Il s agit de cas où l un des e le ments est incapable par suite d un de ficit e lectronique de participer a la mise en commun des e lectrons de liaison (doublets de liaison). - E lectrone gativité trop importante pour engager une liaison ionique avec la plupart des non- me taux - Pas assez d'e lectrons pour les partager dans une liaison covalente. Solution : don (liaison dative) du doublet de liaison complet par un non me tal porteur d un exce dent e lectronique sous forme de doublets libres

BONNE CHANCE POUR CETTE ANNEE DE FOLIE! ON EST LA POUR VOUS! ON VOUS SOUTIENT! ET SURTOUT CROYEZ EN VOUS! Mail : gaelleflorentin@hotmail.com Téléphone : 06 95 46 38 32