Commission de Suivi des Sites Bilan de fonctionnement CPT de Porcheville Année 2012
Le contexte énergétique Le CPT de Porcheville Bilan de Fonctionnement
Le contexte énergétique
Le contexte énergétique L électricité ne se stocke pas Équilibrer en permanence production et consommation
Le contexte énergétique Moyenne annuelle d heures de fonctionnement Base : Plus de 5 000 h, essentiellement assurées par le nucléaire ; le charbon intervenant en appui Semi-base : Entre 1 500 et 5 000 h, assurées par le charbon et le gaz (CCG) Pointe : Entre 200 et 1 500 h, assurées par le fioul Extrême pointe : Quelques centaines d heures, assurées par les turbines à combustion (fioul et gaz)
Le contexte énergétique L électricité ne se stockant pas, EDF doit adapter en permanence sa capacité de production pour répondre au mieux aux besoins de la consommation. Le thermique à flamme fournit l ajustement nécessaire en cas : de pointes de consommation (grands froids ou fortes chaleurs) d éventuels aléas d autres moyens de production (maintenance, défaillance) Le thermique à flamme répond efficacement à ces fluctuations car sa production est : flexible : faculté à moduler sa puissance de production, réactive : capacité à démarrer en quelques heures. A Porcheville, il faut entre 2 heures 30 et 15 heures à la centrale pour atteindre sa pleine puissance, selon l état thermique des tranches à forte puissance : Porcheville représente l équivalent de 2 réacteurs nucléaires. Chiffres clés 2010 15 centrales 3,6 % de la production annuelle
Le CPT de Porcheville
L'Ile de France, une zone électriquement sensible La région Ile de France importe 90% de son énergie 20% de la consommation française 3 x 185 MW Arrighi 2 x 125 MW Porcheville représente : 46% de la puissance installée en Ile de France 1,7% de l'énergie consommée en Ile de France Un des rôles essentiels du ThF en Ile de France: Assurer le maintien de la tension
Le CPT de Porcheville Un site modernisé, maillon essentiel de la production électrique en Ile de France La centrale dispose de 4 unités de production électrique (appelées tranches), de 600 mégawatts chacune. 150 millions d euro ont été investis pour rénover le site en 2006-2008 Les tranches 1 et 2 mises sous cocon ont été rénovées et relancées lorsque la demande d énergie a augmenté La salle de commande correspond à celle d une centrale neuve 1million d euro investi dans un simulateur de conduite en 2010 Une réplique exacte de la salle des commandes pour un entraînement en continu des équipes de conduite Chiffres clés 804 GWh 3093 185 GWh 651 heures en 2011 produits en 2010 en 2011 heures de fonctionnement en 2010
Le CPT de Porcheville Chiffres clés 2010 Le fonctionnement d une centrale 220 m = la hauteur des cheminées 45 m = la hauteur de la chaudière 32 ou 36 brûleurs par chaudière La combustion : le fioul brûle dans la chaudière en dégageant de la chaleur. La production de vapeur : la chaleur transforme l eau de la chaudière en vapeur. La production d électricité : la vapeur fait tourner une turbine qui entraîne un alternateur. Ce dernier produit un courant électrique, transporté dans les lignes. Le réchauffage : à la sortie de la turbine, la vapeur est de nouveau transformée en eau grâce à un condenseur et renvoyée dans la chaudière pour un nouveau cycle.
Bilan de fonctionnement
Bilan de fonctionnement AIR EAU MWh Déchets EAU
Émissions de CO2 du CPT de Porcheville AIR 1 200 000 1400 CO2 (T) 1 000 000 Production (GWh) NB : la production en GWh et en CO2 dépend des heures d appels des tranches de pointe (variabilité inter annuelle) 1200 1000 800 000 800 Heures PCN 600 000 2010 600 400 000 200 000 TR1 200 93 400 TR2 525 99 TR3 335 27 TR4 250 84 1 310 302 200 0 0 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2011 Total
Évolution des flux annuels AIR par rapport à la production, en tonnes 6000 1400 1200 5000 1000 4000 800 Poussières (T) Nox (T) 3000 SO2 (T) 600 2000 400 1000 200 0 0 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 Production (GWh)
Évolution des rejets annuels NOx AIR Indicateur spécifique NOx (t/gwh brut) 3,5 3 2,5 2 1,5 1 0,5 0 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011
Niveau moyen annuel d émissions AIR 60 Poussières (mg/nm3) 60 VLE 50 50 40 40 30 30 20 20 10 10 0 Nota : Arrêt prolongé de la tranche 3 en 2011 (meilleure performance poussière) Flux total (t) divisé par 3 entre 2010 et 2011 (105 t => 29 t en relation avec la production) NOX (mg/nm3) 0 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 1800 1000 1600 900 VLE Nox (mg/nm3) 800 1400 700 1200 SO2 (mg/nm3) 1000 600 500 800 NOX (m 400 600 300 400 200 200 100 0 0 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2005 2006 100% des VLE NOx, SOx et CO respectés 2007 2008 2009 2010 2011
AIR Expérimentation DeNOx primaire tranche 3 EDF investit pour optimiser les performances techniques et environnementales de son parc thermique à flamme: Sur Porcheville, 24 M investis en 2011 pour améliorer les émissions et préparer l après 2015. Optimisation environnementale de l unité de production N 3 avec l installation de la nouvelle technologie de brûleurs basnox Réduction des émissions de Nox par un facteur 3 La décision d étendre l installation de brûleurs basnox à la tranche 4 interviendra officiellement après validation des performances des nouveaux brûleurs sur la T3 : essais d optimisation actuellement en cours. Les tranches 1 et 2 ont par construction d origine des performances en émissions de NOx proches des MTD ( meilleures techniques disponibles ).
AIR Expérimentation DeNOx primaire tranche 3 Principe retenu : action directe sur la combustion Mise en place de brûleur Bas-NOX => abaisser la température de flamme Pulvérisation du combustible avec de la vapeur auxiliaire => homogéniser la flamme Recirculation partielle des fumées => appauvrir en oxygène la flamme
Expérimentation DeNOx primaire tranche 3 AIR Projet des brûleurs Bas-Nox : Projet : Engagé en phase de réalisation en Juin 2010 Travaux : 6 mois pour la partie principale (chemin critique) coordination avec d autres chantiers (turbine, chaudière ) Essais : 2 périodes d essais réseau (requalification / optimisation) Début en janvier 2012 (étalés 3 mois) Consommation fioul estimée 50 kt Bilan de l arrêt de la tranche 3 : 450 000 heures travaillées 150 entreprises présentes sur le site
EAU Bilan du suivi des rejets aqueux Température suivi en continu avec respect des limites de rejet Limite absolue : 30 C dans le canal de rejet, 28 C à la zone de mélange Limite relative : +3 C à la zone de mélange Pas de restriction significative du productible En température En débit (sur une première période de l été) Pas d impact sur la production (limitation potentielle)
EAU Bilan du suivi des rejets aqueux Respect global des limites de rejet en matière de ph, MES, hydrocarbures, oxygène dissous, conductivité m es ures de ph M atiè re s en s us pe ns ion (m g/l) 10 60 9 50 40 8 30 7 20 6 10 5 0 hydrocarbures totaux (m g/l) 8,0 de m ande chim ique e n oxygène (m g/l) Pb technique de sonde 6,0 4,0 2,0 0,0 120 100 80 60 40 20 0
Bilan des déchets 2009 Déchets DIS DIB 1 425 t 1 015 t valorisable : 1 340 t valorisable : 700 t valorisé : 1 287 t valorisé : 525 t soit 96% du valorisable soit 75% du valorisable
Faits marquants 2010 et 2011 Audit de renouvellement de certification ISO 14001 Renouvellement obtenu, 1 seul point sensible sur la gestion de l air de déchets, Audit externe diligenté par la DRIEE sur le parc à fioul 11 non-conformités relevées Un plan d action a été mis en œuvre Point de rencontre DRIEE (mars 2012) Ecarts sur évènements rejet (débordement eau de lavage RAHT) Arrêt des rejets et orientation des eaux vers les bassins de détoxification (2700m3) Pas d impact sur l environnement (analyse effectuée) Engagement du projet de reprise des rejets aqueux de la centrale Engagement des travaux sur 2011=>2014 Montant total 2,5 M Réduction du nombre de point de rejets (divisé par 2) Amélioration des 4 exutoires nécessitant une surveillance Contrôle et réfections des réseaux d égouts enterrés
Faits marquants 2010 et 2011 Lancement des cabines de surveillance de l environnement (air ambiant + retombées) 6 emplacements identifiés - 2 premières campagnes réalisées (juillet et décembre) Réduction de la visibilité du démarrage de la Tranche N 1 (coloration des fumées) Présentation d un avant projet sommaire - décision de réalisation (calage en 2013 à confirmer) Remise en état des systèmes de dépoussiérage des tranches 3 et 4 Expertise et réfection des dépoussiéreurs Mise en place d un nouveau système de collectes des suies Amélioration du système de mesures des rejets atmosphériques Installation de nouveaux opacimètres réceptionnés en QAL 2 (TR 3,4 à faire) Développement d un suivi QAL 3 (chaîne de mesures / cartes) Poursuite des essais d amélioration de la combustion Campagne d équilibrage en air (TR1; TR3 et TR4 - TR2 à venir) Essais système «burner out of service», etc Travaux de mise à jour de l arrêté d exploitation avec les services de la DRIEE
Merci de votre attention