RECHERCHE DES INDICES DE L OROGENESE HERCYNIENNE EN VENDEE

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Transcription:

CHCH DS NDCS D L OOGNS HCYNNN N VND Objectifs : replacer les indices c est-à-dire la présence de certaines roches, déformations et minéraux rencontrés sur la côte vendéenne, dans le contexte de différentes étapes de la formation et de la destruction de la chaîne hercynienne, actuellement réduite à l état de pénéplaine. Côte vendéenne - Bretignolles 1 - Sion x= 578 061 Y= 517 2802 3 Brétignolles plage ocher de Ste véronique 2 - Bretignolles la Sauzaie x= 584 546 Y= 516 5660 4 Les Sables d Olonne plage des présidents

A Principales caractéristiques des affleurements et des roches observés en différents points (arrêts) : Arrêt à Sion : plis anisopaques présents, puis schistosité seule. La roche sombre, avec de nombreux lits de quartz, présente un aspect en «feuillet», une «schistosité», c est un «schiste», soit une roche métamorphique. Les déformations correspondent à des plis d inégale épaisseur «plis anisopaques». Par superposition, des couches sédimentaires argileuses se sont déposées au fond d un océan, les plis observés ont déformé ces couches, ils leur seraient donc postérieurs (princiope de déformation). Arrêt à Brétignolles la Sauzaie : porphyroïdes, anciennes rhyolites (magma proche du granite) avec de l orthose (feldspath) dont les cristaux, fracturés, possèdent de la chlorite en recoupement (formation postérieure témoin de faible profondeur). Arrêt à Brétignolles plage : zone de contact entre deux plaques. Arrêt appelé les Sables 1, sur la plage des Présidents, on y rencontre un micaschiste avec des grenats (indicateur de Tpre : +450 C). L arrêt appelé les Sables 2 correspond à celui où l on observe les gneiss œillés ou migmatites, roches attestant une fusion partielle. Pour certains affleurements, les conditions de pression et de température peuvent avoir changé, comme l atteste la présence de minéraux, appartenant à des domaines de pression et de température très différents : Déformations des roches Minéraux «témoins» Conditions T re et profondeur Sion PLS ANSOPAQUS Schistositéfeuilletage CHLOT 450 C /500 C 5 à 8 km=bp Brétignolles 1 «la Sauzaie» TMNT Schistosité- OTHOS puis CHLOT 450 C /500 C 5 à 8 km=bp Brétignolles 2 «la Plage» PLS ANSOPAQUS Schistosité- CHVAUCHMNT OTHOS T CHLOT 450 C /500 C 5 à 8 km=bp Les Sables 1 Les Sables 2 Schistosité Foliation GNAT T CHLOT 450 C/500 C 25 à30 km=hp puis 5 à 8 km=bp Schistosité Foliation DBUT D FUSON «YUX» de Quartz et Feldspaths 700 C =HT 20à 30 km=hp

B Utilisation des indices minéralogiques : Arrêt à Sion : TS- Saisie d informations géologiques correction La température de formation de la chlorite étant comprise entre 300 et 500 C, le domaine de stabilité de ce minéral se situe donc entre 300 et +500 C pour des profondeurs entre 5 et 20 km environ. Les roches trouvées à Sion possèdent des plis anisopaques visibles entre 5 et 10 km seulement, elles ont donc pu se former à des températures entre 300 et 500 C, pour une profondeur entre 5 et 10 km. Des plis avec une augmentation de température et de pression pourraient révéler un contexte de convergence de plaque. Arrêt à Brétignolles la Sauzaie : D après le principe de recoupement : la chlorite est donc «postérieure» à l orthose. D un point de vue tectonique l étirement observé pourrait faire penser à un contexte de divergence, or de telles figures sont caractéristiques des roches des zones de convergence soumises à des chevauchements, cassures et étirements. Les conditions thermodynamiques de formation de la chlorite et de l orthose sont tout à fait différentes, l orthose ne se formant qu à partir de 600 C. Ces minéraux n ont donc pu se former en même temps. La seule explication plausible de la présence de ces deux minéraux simultanément serait : un étirement de la roche renfermant de l orthose (donc après des contraintes tectonique), à l origine des microfractures un remplissage de ces microfractures. La présence de la chlorite, indiquant ainsi un passage de la roche à une température inférieure à celle de la formation de l orthose. On aurait donc eu un épisode métamorphique de faibles Pressions et basses températures, avec des déformations qui aurait affecté la roche magmatique en place : une rhyolite. Les chloritoschistes de Sion et les porphyroïdes de Brétignolles se seraient mis en place lors d un même épisode métamorphique, autrement dit d un même événement géologique : une convergence de plaques tectoniques. Arrêt appelé les Sables 1 : Comme la plupart des roches de cette série, on constate un litage des minéraux, caractéristiques des contraintes de pressions appliquées aux roches sédimentaires originelles. Lorsque à la pression s ajoute une élévation de température (enfoncement de la roche), des minéraux disparaissent tandis que d autres se reforment, ainsi, la composition chimique de la roche ne varie pas mais sa structure change et l on passe des roche finement feuilletées comme les schistes et micaschistes de la plage des sables à des roches telles que les gneiss, se débitant plus en plaque, avec parfois des poches ou «yeux» de quartz ou feldspath (gneiss oeillés ou migmatites) caractéristiques d un début de fusion. Le grenat : minéral HP/BT est un minéral repère métamorphique.

C echerche de quelques indices de l orogenèse et des étapes qui ont précédé la mise en place de ces roches: Arrêt à Brétignolles plage : Trace de la présence d un océan profond dans la région : les radiolarites de S te Véronique, datée par la présence des fossiles marins (graptolites) au Silurien (Primaire, -420Ma). Par la présence d organismes planctoniques marins cette roche témoigne de son origine sédimentaire marine. Les graptolites étant caractéristiques du Primaire (document 5), on peut donc dire que cette roche est une roche sédimentaire marine formée au primaire (cambrien-carbonifère). La roche montre une certaine schistosité avec des plis anisopaques. lle a donc été soumise à des contraintes et au métamorphisme, postérieurs à son dépôt sédimentaire. Les rhyolites sont des roches volcaniques présentes dans le massif armoricain : à la Sauzaie, les porphyroïdes sont d anciennes rhyolites. Ces roches sont caractéristiques d une zone de subduction. La zone de chevauchement observée également dans cette zone permet de dater un événement tectonique postérieurement à ce dépôt (orogenèse Hercynienne). Ces deux roches présentent les mêmes contraintes, elles se sont formées dans un même contexte géodynamique de métamorphisme de basses pressions et basses températures (BP/BT), au cours d un même événement géologique qui pourrait être une phase de l orogénèse hercynienne (formation du massif armoricain), cf document 4. On retrouve une roche continentale : des porphyroïdes, en falaise, au contact avec une ancienne roche sédimentaire marine. Ce contact porpyroïdes radiolarites est anormal : il se fait par l intermédiaire d une roche gréseuse correspondant à une zone (ancienne rhyolite= porphyroïde?) broyée. n fait les porphyroïdes «chevauchent» les radiolarites et on peut distinguer les traces de ce chevauchement sur le terrain et le représenter sur le schéma doc 4. Cette zone correspondrait alors à une phase tardive de l orogénèse hercynienne qui aurait mis en contact une plaque océanique avec une plaque continentale. Arrêt les Sables 2 : Les schistes et les gneiss sont des roches métamorphiques de la série pélitique (argileuse) tandis que et les migmatites tendent à évoluer vers les roches magmatiques. Si on voulait faire un premier bilan de l histoire de cette région, on pourrait le schématiser de la façon suivante : Graptolites Causes du métamorphisme vendéen : Un raccourcissement, dû à un mouvement de convergence, entraîne un épaississement et des déplacements des terrains. Des plis se forment, tout d abords isopaques puis anisopaques ; ces plis disparaissent dans les zones les plus profondes (+ 10 km). Certaines zones (équivalent des Sables d Olonne) se trouvent enfoncées à de grandes profondeurs où pression et température sont plus élevées et permettront un début de fusion des roches métamorphiques (migmatites). Certains minéraux des roches métamorphiques sont des indicateurs de profondeur, en effet, ils apparaissent sous certaines conditions de pression et de températures, ex de la chlorite, de la séricite, du mica noir (biotite), de l orthose ou du grenat.

CS PHASS D L OOGNS HCYNNN TMOGNNT DONC D UN PHNOMN D COLLSON, CONFMANT L PHNOMN D CONVGNC D PLAQUS. Voici une histoire possible de la région jusqu à l épisode de subduction. 1 ère étape: la fermeture d'un océan. (-420 à-380 Ma) Au cours de cette période, une plaque "bérique" converge vers une plaque "Armoricaine", ce qui entraîne un mouvement de subduction responsable de la formation d'une cordillère volcanique (genèse de rhyolithe?), d'autres affleurements pris dans le massif armoricain et témoins de cette situation, montrent la présence de minéraux (tel que le grenat) prenant naissance à forte pression (forte profondeur) et faible température: gradient géothermique faible, caractéristique de ces zones de subduction. Les grenats de Sauveterre, témoins, lors de cette sortie, de l'épisode métamorphique le plus ancien, indiquent une forte profondeur (10km) et une température faible (450 ), ils ont été formés dans une zone à gradient géothermique de l'ordre de 40 C/km qui ne correspond pas à une zone de subduction; ils seraient donc postérieurs à cette première étape. La présence des déformations présentes simultanément à Sion et à Brétignolles 2 indique que des conditions de pression importantes témoins d un raccourcissement de la zone ont eu lieu dans ces deux endroits. L événement tectonique ayant affecté Brétignolles 2 étant post silurien (les radiolarites du silurien montrent des plis anisopaques). ésumé des informations concernant la collision à l origine de l orogenèse hercynienne. 2 ème étape : un début de collision (-380 à -330MA) La plaque "bérique" continue son plongement sous la plaque "Armoricaine" (tout en changeant de direction), ce mouvement plongeant "bloque" (plaques de même masse volumique), ce qui provoque un épaississement de l'ensemble, les roches subissent alors des conditions de pression et de température qui varient suivant la profondeur à laquelle elles sont soumises (chlorite : faible profondeur, grenat : forte profondeur) et peuvent même subir un début de fusion qui génère un liquide de composition granitique qui remonte vers la surface (formation de granites, intrusifs) ou imbibe la roche originelle (formation des gneiss oeillés). Le contact anormal (chevauchement de Brétignolles 2), la formation de granites intrusifs ou de gneiss oeillés (migmatites), constitue d autres marqueurs tectoniques typiques d une chaîne de collision. De même, au niveau des minéraux, la formation des orthoses de la Sauzaie (Bretignolles 1) puis des chlorites (en remplissage dans les microfissures d orthose), constituent des indices montrant les modifications des conditions de pression et température, d une roche ayant subi successivement une subduction et une remontée par collision. Lors de la collision, on constate un épaississement important de la croûte qui fait en sorte qu en profondeur, on peut observer des fusions partielles. Ces témoins observés actuellement sur la plage des Présidents, aux sables, à travers les gneiss oeillés (migmatites en général) prouvent, par leur présence en surface un phénomène d érosion et de réajustement isostasique (la plaque érodée, moins lourde, remontant progressivement). 3 ème étape : La formation de la chaîne de montagne (-330 à -300Ma) La poussée se poursuit et provoque des cassures ou cisaillement mettant en contact anormal des roches dont les mises en place sont très différentes (le contact "anormal" de Brétignolles).

D- L histoire post-hercynienne de la région : TS- Saisie d informations géologiques correction L affleurement de la Pointe du Payré permet de reconstituer l histoire post-hercynienne : sur un socle ancien de micaschistes repose en discordance des sédiments dont les fossiles permettent de les rattacher au secondaire (jurassique). 4 ème étape : l'érosion de la chaîne hercynienne. (-300MA à -180MA) Pendant cette période, la chaîne hercynienne (comparable il y a 300MA à l'himalaya actuel) subit l'érosion mettant à nu les terrains métamorphisés et les granites formés en profondeur, la surface d'érosion est alors comparable à celle observée, sous les terrains jurassiques, à la Pointe du Payré. 5 éme étape : le retour de la mer au jurassique Au Jurassique (-190/-180MA) une mer peu profonde envahit la pénéplaine hercynienne et y dépose les terrains marno-calcaires du jurassique, il s'agit d'une transgression visible au niveau de la discordance. - Synthèse : écapitulatif des principaux évènements géologiques s étant déroulés dans la région. Ages - 600 MA à - 420 MA - 420 MA à - 300 MA - 300 MA à - 190 MA - 190 MA? à - 160 MA A partir de - 160 MA res et/ou systèmes PCAMBN PMA Dévonien (début) Carbonifère vènements géologiques DPOTS et FOMATON de terrains anciens déformés et affectés par le MTAMOPHSM FOMATON de la chaîne de MONTAGN associée au métamorphisme : CHAN HCYNNN OSON et PNPLANATON SCONDA Jurassique nvasion marine : TANSGSSON et DPOTS des terrains SDMNTAS du Jurassique sur la pénéplaine «hercynienne». Crétacé TTA et QUATNA MSON et OSON conduisant à l aspect ACTUL oches, minéraux, déformations observés ADOLATS de Brétignolles POPHYOÏDS de Brétignolles FOMATON des Grenats FOMATON de la Chlorite + PLS ANSOPAQUS Accident, déformations, ayant provoqué un CONTACT ANOMAL des porphyroïdes sur les radiolarites DSCODANC de la Pointe du Payré Falaise de la Pointe du Payré emarque : le début de l orogenèse hercynienne est daté vers 420 MA et sa fin vers 300 MA.

T T A Pliocène Miocène 25MA TS- Saisie d informations géologiques correction chelle des temps géologiques: Schématisation des phénomènes géologiques observés : Signification possible : S T PODS DAT (début) OOGNSS OCHS SDMNTAS d origine XOGN QUATNA 2 MA Alpes et Callovien S C O N D A P M A Oligocène ocène Paléocène Crétacé Jurassique Trias 65 MA 140 MA 200MA 245MA Pyrénées Permien 280 MA Massif Carbonifère 350 MA Hercynien Dévonien 400MA Silurien 435 MA Massif Ordovicien 500 MA Calédonien Cambrien Précambrien (BOVN) 530 MA 2500MA Massif Cadomien Bathonien Bajocien Aalénien Toarcien Pliensbachien Sinémurien Héttangien x. Jard/Mer PNCP D SUPPOSTON des roches exogènes : -de deux couches superposées, non renversées par la tectonique, la plus basse est la plus ancienne. Des roches en bancs ou couches (strates) horizontales, renfermant du calcaire (effervescence à l HCl) et parfois de l argile. On y retrouve beaucoup de traces d animaux marins (traces et fossiles). Ces roches se sont formées dans un milieu marins (fossiles d animaux marins), par précipitation de carbonate de calcium (action des végétaux, algues, chlorophylliens qui rejettent du CO2, en présence de Ca provenant du continent) ce sont des roches sédimentaires d origine chimique (bancs calcaires compacts). Parfois des argiles, témoignant de la proximité du continent qui s érode, viennent se mêler au calcaire et le dépôt formé d argiles + calcaires donnera des marnes : donc une roche d origine détritique chimique. Des coquilles peuvent également se déposer, formant, avec le CaCO3 un calcaire coquillé, ou seulement une roche fossilifère. OCHS CSTALLNS d origine NDOGN Des roches cristallines, plissées, se débitant en feuillets. Ces roches forment un socle cristallin qui a basculé au cours des temps géologiques (pendage de plus de 45 S- ). Nous n y avons pas trouvé trace de fossiles. Ce sont d anciennes roches sédimentaires qui ont subi des contraintes physiques (élévation de pression et de température) au cours des manifestations tectoniques du globe, elles se sont alors transformées, (sans fondre), en profondeur et des minéraux nouveaux sont apparus: se sont des roches métamorphiques. ci la série sédimentaire préexistante était de nature argileuse et la roche formée est un schiste. Lorsque la température et la pression augmentent, les roches fondent partiellement (migmatites) et sont à l origine des magmas continentaux (granites d anatexie = roches magmatiques).