Politique pour prévenir et contrer le harcèlement au Séminaire de Sherbrooke

Documents pareils
Titre : POLITIQUE AFIN DE CONTRER LE HARCÈLEMENT PSYCHOLOGIQUE OU TOUTE AUTRE FORME DE VIOLENCE EN MILIEU DE TRAVAIL

Le harcèlement psychologique au travail

Violence au travail Un organisme national

Dignité de la personne au travail BEI - 12/03 - FR

LES HABITATIONS NOUVEAU DÉPART pointe-gatineau Gatineau,Qc J8t2c8. Code de vie du «137»

Consultez-nous. Traiter votre plainte par la résolution locale

CODE DE CONDUITE ET D ÉTHIQUE DES ADMINISRATEURS

Politique Institutionnelle. Politique de protection de l enfance. Direction Générale Fédérale 2007 PI 01

CODE DE CONDUITE FOURNISSEUR SODEXO

LES RISQUES PSYCHOSOCIAUX AU TRAVAIL Actualités législatives

le QuEbec POUR Enrichir Affirmer les valeurs communes de la société québécoise

Politique Utilisation des actifs informationnels

La mission et les résultats en chiffres pour

Voici des exemples de cyberintimidation :

Code à l intention des partenaires commerciaux

CODE de CONDUITE PROFESSIONNELLE et de DÉONTOLOGIE

CHARTE ETHIQUE GROUPE HEURTEY PETROCHEM

Banque européenne d investissement. Politique de signalement

discrimination directe Membres du CET enjoindre à discrimination indirecte harcèlement

(Ordonnance n 109/08) Efficace le 1 septembre, 2008 CODE DE DÉONTOLOGIE VISANT LES TRANSACTIONS D ACHAT DIRECT

Exemple de directives relatives à l utilisation du courrier électronique et d Internet au sein de l'entreprise

Lignes. directrices. droits. d enfants. d accès. Pour l expertise en matière de garde. et des. février 2oo6

L obligation de déposer un rapport Guide à. l intention des employeurs, exploitants et infirmières

Guide d intervention sur. l intimidation. destiné aux intervenants - 1 -

Code d Éthique ArcelorMittal

TABLE DES MATIÈRES. PARTIE 1 Des agissements destructeurs de la dignité humaine Le droit et la psychologie à la rescousse de la victime...

Déléguée ou délégué : une fonction officielle

Rapport d'activité.

Annexe au document intitulé Communication relative à certaines questions de politique concernant le Bureau de Procureur : renvois et communications

PARTENAIRE COMMERCIAL DE MSD CODE DE CONDUITE

Politique de sécurité de l information

Comité conseil en matière de prévention et sécurité des personnes et des biens Octobre 2013

Charte du Bureau de l ombudsman des clients de la Banque Nationale

CHARTE ETHIQUE ACHATS

Nouveaux médias. Guide pour les écoles obligatoires. Utilisation des téléphones mobiles Le cyber-harcèlement

LE HARCÈLEMENT PSYCHOLOGIQUE AU TRAVAIL AU QUÉBEC

Les présentes sont la traduction d un document en langue anglaise réalisée uniquement pour votre convenance. Le texte de l original en langue

SCARM Direction de l approvisionnement Ville de Montréal Mars 2013

Plan d Action de Ouagadougou contre la traite des êtres humains, en particulier des femmes et des enfants, tel qu adopté par la Conférence

Charte de Prévention des Harcèlements au travail

Le référentiel RIFVEH La sécurité des personnes ayant des incapacités : un enjeu de concertation. Septembre 2008

ACCORD ENTRE LA COMMISSION BANCAIRE ET LA BANQUE NATIONALE DE ROUMANIE

Charte d'hébergement des sites Web sur le serveur de la Mission TICE de l'académie de Besançon

HARCÈLEMENT CRIMINEL. Poursuivre quelqu un, ce n est pas l aimer!

European School Brussels II. Avenue Oscar Jespers Brussels

Services de conciliation en assurance Cadre de collaboration et de surveillance. Approuvé par le CCRRA en juin 2015

_Règlement Caritas Protection des enfants

Table des matières. 1. Mesures législatives Loi sur la protection des personnes recevant des soins Généralités 3 Principaux éléments 3

NTRODUCTION. Guide de gestion des ressources humaines

5. Règlement de procédure et de preuve *+

SCIENCES PO BORDEAUX. Réunion de rentrée 2014 Quatrième année

1. Politiques en matières d appel. 2. Définitions. 3. Portée de l appel

GUIDE POUR LA MISE SUR LE MARCHÉ DE DISPOSITIFS MÉDICAUX SUR MESURE APPLIQUE AU SECTEUR DENTAIRE

DÉCISION DU TRIBUNAL DE LA SÉCURITÉ SOCIALE Division générale Assurance-emploi

Politique de sécurité de l actif informationnel

Charte des valeurs NIEDAX GROUP - Code de Conduite -

Consultation publique PARL OMPI EXPERTS PRESENTATION ET ETAT D AVANCEMENT DU PROJET PARL OMPI EXPERTS

Plan d action de développement durable Le développement durable, une question de culture

Processus d'appel Examen de certification d'entrée en pratique pour les adjoints au médecin (examen de certification pour les AM)

Règlement sur l utilisation et la gestion des actifs informationnels

Après quatre tests d évaluation passés dans des pays différents (USA et Amérique latine), la norme SA 8000 a été validée et diffusée.

SOMMAIRE DU RAPPORT ANNUEL 2013 DU VÉRIFICATEUR GÉNÉRAL

CONSEIL DE LA MAGISTRATURE LE MINISTRE DE LA JUSTICE DU QUÉBEC. - et - - et - - et - - et - RAPPORT DU COMITÉ D'ENQUÊTE

Politique d utilisation des médias sociaux et des technologies de l information

Droit du travail - Jurisprudence. Inaptitude médicale résultant de faits de harcèlement moral

Division de l audit et de la supervision internes

Optimisation du processus de gestion des plaintes et des commentaires à la SAAQ

COMITÉ DE DISCIPLINE

LA DISCIPLINE ET LE CONGÉDIEMENT. Me Louise Cadieux, avocate Associée Lafortune Leduc, s.e.n.c.

POLITIQUE D INTÉGRATION SCOLAIRE ET D ÉDUCATION INTERCULTURELLE

NORMES D OPÉRATION DES JEUX DU QUÉBEC Page 1 de 5 PG-3 - Normes d utilisation des médias sociaux Septembre 2011

CONDITIONS GENERALES D ACHAT

LABÉO Manche dont l adresse est sis avenue de Paris CS SAINT-LO Cedex. Ci-après dénommé «LABÉO Manche» D une part

CODE DE VIE

L utilisation du genre masculin dans ce document sert uniquement à alléger le texte et désigne autant les hommes que les femmes

CONTRAT DE LICENCE D UTILISATION DU LOGICIEL MORPH M SOUS LA FORME MORPH M PYTHON

ANALYSE DU PROJET DE LOI NO 42

APRES TOUT ACTE DE MALTRAITANCE. 3. Elaboration des recommandations de pratique. 4. Diffusion au personnel des recommandations.

Politique de gestion contractuelle de la SHDM

Annexe 5. CONTRAT CYBERPLUS PRO Souscrit dans le cadre du Titre 1Conditions Particulières

CONDITIONS GENERALES DU SERVICE BANQUE EN LIGNE ECOBANK

Guide pratique pour lutter contre le cyber-harcèlement entre élèves

Cour européenne des droits de l homme. Questions & Réponses

POLITIQUE RELATIVE AUX CRITÈRES RÉGISSANT L ADMISSION ET L INSCRIPTION DES ÉLÈVES PRÉSCOLAIRE, PRIMAIRE ET SECONDAIRE

CONDITIONS GENERALES DE VENTE

- La mise en cause d une personne déterminée qui, même si elle n'est pas expressément nommée, peut être clairement identifiée ;

J ai droit, tu as droit, il/elle a droit

Notre Programme de responsabilité Formation au Code déontologique de Nyrstar Code déontologique Des craintes? Contactez

Règlement d INTERPOL sur le traitement des données

Gestion commerciale LCA.8Z. Information : (514) , poste 419

Charte d'hébergement des sites Web

PROGRAMME VI-SA-VI VIvre SAns VIolence. Justice alternative Lac-Saint-Jean

REGLES INTERNES AU TRANSFERT DE DONNEES A CARACTERE PERSONNEL

Code d éthique mondial

C est quoi l intimidation?

ASSURANCES PROFESSIONNELLES DIRIGEANTS -

Dispositions pénales Loi du Bien-être et Code Code pénal social 1/5

Copie préliminaire du texte authentique. La copie certifiée par le Secrétaire général sera publiée ultérieurement.

Textes de référence : articles 223-1, et du règlement général de l AMF

POLITIQUE INSTITUTIONNELLE SUR LES CONFLITS D INTÉRÊTS DANS LA RECHERCHE

Transcription:

Politique pour prévenir et contrer le harcèlement au Séminaire de Sherbrooke Avril 2015 SÉMINAIRE DE SHERBROOKE 195, rue Marquette, Sherbrooke (Québec) J1H 1L6 Tél.: 819 563-2050 Téléc.: 819 562-8261 courrier@seminaire-sherbrooke.qc.ca www.seminaire-sherbrooke.qc.ca

Table des matières Page Préambule... 1 Objectifs... 1 Champ d application... 1 Définition... 2 Rôles et responsabilités... 2 Procédures à suivre Procédure informelle : consultation... 3 Consultation élève/étudiant... 3 Procédures à suivre Procédure formelle... 4 Le processus de médiation... 4 L enquête... 4 Décision... 5 Plainte fondée... 5 Plainte non fondée... 5 Plainte qualifiée de mauvaise foi... 5 Annexe Formulaire de plainte

Préambule Le Séminaire de Sherbrooke affirme que le respect entre les personnes est une valeur fondamentale de l institution. En ce sens, aucun comportement irrespectueux ne sera toléré : d un supérieur envers un employé ; d un employé envers son supérieur ; d un employé envers un collègue ; de plusieurs employés envers un collègue ; d un tiers envers un employé ; d un employé envers un élève/étudiant ; d un élève/étudiant envers un employé. Chaque employé a la responsabilité de contribuer à maintenir un climat de travail sain et exempt de toute forme de harcèlement. La présente politique s inscrit dans le sens de la Charte des droits et libertés de la personne qui reconnaît que «tout être humain possède des droits et libertés intrinsèques, dont le droit au respect, à la sauvegarde de sa dignité et à la protection de son intégrité physique et psychologique». Ainsi, toute forme de harcèlement est une violation du droit à la dignité physique et psychologique, et, en ce sens, le Séminaire s engage à prendre les moyens raisonnables pour protéger ce droit et faire cesser tout harcèlement porté à sa connaissance. Cette politique n a pas pour effet de limiter la portée des règlements administratifs et pédagogiques, des politiques et des droits de gérance du Séminaire de Sherbrooke. Objectifs Maintenir un environnement d étude et de travail exempt de toute forme de harcèlement dans le but de protéger l intégrité physique et psychologique des élèves et de tout le personnel de l institution. Contribuer à la sensibilisation, à l information et à la formation du milieu afin de prévenir les conduites de harcèlement et d'assurer à tous le droit d être traité en toute équité sans discrimination ni harcèlement. Fournir le support nécessaire aux personnes qui croient subir une forme de harcèlement, en établissant une procédure de règlements des plaintes. Mettre en place des mécanismes pour traiter les demandes de consultation et pour choisir le mode d intervention adéquat. Prendre les moyens requis pour faire cesser tout harcèlement qui serait porté à la connaissance de la direction par le biais de mécanismes de résolution de problème équitables et impartiaux, et appliquer, au besoin, des mesures de soutien ou de correction. Champ d application Cette politique s adresse à l ensemble du personnel du Séminaire de Sherbrooke, de même qu à toutes les personnes qui y poursuivent des études ou qui fréquentent ses lieux. Les relations du personnel et de la clientèle étudiante avec des personnes de l extérieur (fournisseurs, représentants, visiteurs, etc.) sont aussi soumises à cette politique. -1-

Définition Le Séminaire de Sherbrooke s appuie sur la Loi sur les normes du travail qui définit le harcèlement psychologique au travail comme étant une conduite vexatoire qui se manifeste soit par des comportements, des paroles, des actes ou des gestes répétés hostiles ou non désirés, une conduite qui porte atteinte à la dignité ou à l intégrité psychologique ou physique de la personne et qui entraîne, pour celle-ci, un milieu de travail néfaste. Une seule conduite grave peut aussi constituer du harcèlement psychologique si elle porte atteinte à la dignité ou à l intégrité de la personne, et si cette conduite a un effet nocif, permanent sur cette personne. Dans cette politique, la définition de harcèlement inclut le harcèlement sexuel. De façon non limitative et non exhaustive, le harcèlement peut s exprimer de diverses façons : par des comportements inacceptables ou offensants ayant comme conséquence d abaisser, de déprécier, d humilier, d isoler ou d embarrasser quelqu un; par des commentaires ou des gestes dégradants, offensants ou humiliants relatifs à un ou des motifs protégés par la Charte des droits et libertés de la personne, tels que la race, la couleur, le sexe, l état de grossesse, l orientation sexuelle, l état civil, l âge, la religion, les convictions politiques, la langue, l origine ethnique, la condition sociale, le handicap ; par des attitudes qui rendent le milieu de travail lourd, hostile, offensant par des insultes, des sousentendus et même des silences; par l utilisation abusive, inappropriée ou indue du pouvoir ou de l autorité et par une volonté de nuire à la victime, lesquels s expriment soit par l intimidation, la menace, le chantage ou la coercition. Un conflit de travail entre deux personnes, du stress relié au travail, aux études, des contraintes professionnelles difficiles ou encore l exercice normal du droit de gérance tel que la gestion de l assiduité, l organisation du travail, une mesure disciplinaire octroyée à la suite d un manquement ne peuvent être considérés comme du harcèlement psychologique. Rôles et responsabilités Les employés et les élèves/étudiants du Séminaire ont la responsabilité de contribuer à la création et au maintien d un milieu de travail et d études respectueux en conformité avec les objectifs de cette politique. Aussi, ils doivent faire part de tout incident de harcèlement qui les concerne ou dont ils seraient témoins en se prévalant de cette politique, sans crainte de représailles. Le conseil d administration adopte cette politique et la révise tous les cinq ans sur proposition du comité de direction du Séminaire. C est la direction générale du Séminaire qui s assure de l application de la politique. Le climat de travail est une obligation bilatérale. La direction générale informe le personnel et les élèves/étudiants sur la politique de l institution en matière de harcèlement. Les directeurs des secteurs secondaire et collégial sont responsables de l application de cette politique dans leur secteur respectif et doivent agir rapidement et prendre tous les moyens raisonnables pour prévenir toute forme de harcèlement ou encore pour le faire cesser. -2-

Procédures à suivre si l on croit être victime de harcèlement PROCÉDURE INFORMELLE : CONSULTATION La personne, qui se croit victime de harcèlement, peut rencontrer son directeur ou sa directrice pour de l information, pour tenter de cerner l étendue ou la nature de la situation, pour voir les solutions possibles ou connaître d autres ressources au besoin. Si la personne a des motifs valables, elle peut porter la situation à l attention de la direction générale directement. Dans le cas où la plainte concerne un membre de la direction, on devra consulter le conseil d administration. Il est de la responsabilité du directeur consulté de déterminer s il s agit d un cas visé par la présente politique. Dans la négative, il doit diriger la personne vers les ressources appropriées, par exemple le programme d aide au personnel. Il pourrait aussi refuser d agir s il pense que les allégations de la personne sont non fondées ou de mauvaise foi. Après une démarche de consultation, la personne peut convenir avec sa direction de ne pas poursuivre la démarche, mais ils peuvent en parallèle choisir l une des actions suivantes : - La personne qui se croit victime de harcèlement peut rencontrer le présumé harceleur afin de lui dire que sa conduite n est pas appréciée et que celle-ci doit cesser. - Le directeur ou la directrice peut intervenir indirectement en sensibilisant le milieu à l importance du respect au travail. - Le directeur ou la directrice peut intervenir directement auprès de la personne pour que cesse le comportement inadéquat. - Le directeur ou la directrice peut mettre en place une démarche de conciliation entre les parties afin de corriger la situation qui pose problème. Si la personne visée par les allégations de harcèlement refuse le processus de conciliation ou si aucune entente n intervient entre les personnes concernées, la personne qui se croit victime de harcèlement peut déposer une plainte formelle selon la procédure prévue au point suivant. Consultation élève/étudiant L élève/étudiant qui se croit victime de harcèlement peut s adresser à la direction de son ordre d enseignement pour de l information, pour tenter de cerner l étendue ou la nature de la situation, pour voir les solutions possibles ou connaître d autres ressources au besoin. -3-

Procédures à suivre si l on croit être victime de harcèlement PROCÉDURE FORMELLE Toute démarche formelle débute par une plainte écrite et signée. Cette plainte écrite doit être déposée auprès de la direction concernée. La direction concernée doit déterminer si la situation signalée relève de la présente politique. Si tel n est pas le cas, la personne plaignante doit être orientée vers les bonnes ressources. La direction peut aussi refuser d agir si elle trouve les allégations non fondées ou si la personne plaignante semble de mauvaise foi. Un délai de six mois après le dernier incident relevé est le temps maximum pour présenter une plainte formelle selon le formulaire en annexe. La personne qui dépose une plainte formelle autorise la divulgation de son identité (prénom et nom) et du contenu de sa plainte à la personne visée par la plainte et aux personnes à qui la divulgation est nécessaire afin de donner plein effet à la présente politique. La plainte formelle est remise par la direction à la personne visée par cette plainte. Celle-là a dix jours ouvrables pour répondre par écrit à la plainte. À la réception de la réponse, la direction concernée transmet une copie à la personne plaignante. La personne plaignante est aussi avisée en cas de nonréponse à la plainte. Dans tous les cas, une copie des documents est transmise à la direction générale. La direction générale évalue le bien-fondé de la plainte formelle et détermine le processus à adopter : 1. Refuser la plainte si elle est jugée non fondée ou faite de mauvaise foi et fermer le dossier. 2. Amorcer un processus de médiation entre les personnes concernées. La direction générale agira comme médiateur et pourra s adjoindre les services d une personne spécialisée. 3. Constituer une enquête sur les allégations contenues dans la plainte. C est la direction générale qui avise les parties concernées du processus choisi. Le processus de médiation Ce processus vise à trouver, pour les parties en cause, une ou des solutions pour corriger la situation. Le recteur-directeur général à titre de médiateur invite les parties en cause à rechercher une entente. Si une entente intervient, les détails de celle-ci sont consignés dans un document signé par les deux parties et conservé au dossier de chaque employé par la direction générale. Le médiateur s assure de l application des mesures de soutien ou de correction décrites dans l entente. Si l une des parties refuse la médiation ou si la médiation n arrive pas à une entente ou si l entente intervenue n est pas respectée, le médiateur peut juger qu une enquête est nécessaire. L enquête Si une enquête sur les allégations est jugée nécessaire, la direction générale peut nommer un comité d enquête. S il y a formation d un comité, les membres de ce comité sont en fonction pour la durée de l enquête seulement. L enquêteur ou le comité d enquête a le mandat suivant : Conduire de façon rigoureuse et rapide les recherches nécessaires concernant la plainte; -4-

Confirmer ou infirmer l existence d une situation de harcèlement; Rédiger un rapport. Pour réaliser son mandat, l enquêteur ou le comité d enquête doit rencontrer la personne plaignante, la personne visée par la plainte, de même que toutes personnes qui auraient pu être témoins des faits. Le rapport doit contenir la description du mandat, les allégations de la personne plaignante et la réponse de la personne visée par la plainte, un résumé des preuves pertinentes avec faits et témoignages signés, une conclusion (harcèlement ou non) et toute question soulevée lors de la réalisation du mandat. Décision La détermination et l application des mesures de correction et de soutien relèvent de la direction générale. La personne plaignante et la personne visée par la plainte sont rencontrées individuellement par la direction générale qui les avise de la décision. Un document écrit leur est aussi remis. Plainte fondée Dans ce cas, la direction générale s assure de prendre les moyens raisonnables pour que la personne plaignante retrouve un climat de travail ou d études assurant le respect de sa dignité et de son intégrité physique et psychologique. Quant à la personne reconnue coupable de harcèlement, elle se voit imposer, selon les circonstances, toute mesure de correction ou de soutien jugée raisonnable en fonction de l acte commis et du préjudice subi par la personne plaignante. Les mesures de correction peuvent être : Pour un membre du personnel : une demande de produire des excuses écrites, un avertissement écrit, une réprimande, une suspension ou un congédiement (selon l entente-maison de l employé concerné); Pour un élève/étudiant : une demande de produire des excuses écrites, un avertissement au dossier, une suspension, une annulation d inscription pour la session ou l année ou le renvoi; Pour un tiers : une demande de produire des excuses écrites, un avertissement, un rapport à l employeur ou la perte d accès à l institution. Quant aux mesures de soutien, il peut s agir de formation sur les comportements appropriés en milieu de travail ou d études, de consultation auprès de personnes ressources, d assistance professionnelle, etc. Plainte non fondée Une plainte formelle déposée de bonne foi, dont le bien-fondé n est pas confirmé par les preuves réunies, sera rejetée. Aucune sanction ne sera prise contre la personne à l origine de la plainte, ni contre la personne visée par la plainte. La direction générale pourra demander à la personne dont origine la plainte, de présenter des excuses écrites à la personne visée par la plainte. Plainte qualifiée de mauvaise foi Si la plainte est jugée abusive, faite de mauvaise foi ou déposée avec l intention de nuire, la personne plaignante s expose alors à des mesures de correction (administratives ou disciplinaires) telles que décrites précédemment. -5-

Annexe

Politique pour prévenir et contrer le harcèlement au Séminaire de Sherbrooke Formulaire de plainte Identification de la ou des personnes faisant l objet de la plainte Nom Nom Titre de l emploi Titre de l emploi Description de l événement Date de l événement : Heure de l événement : Lieu : Est-ce le premier événement? Oui Non Si non, indiquez la fréquence : Récit détaillé le plus exact possible de l événement (utilisez une page supplémentaire si nécessaire) : Témoin(s) de l événement (s il y a lieu) Nom Nom Titre de l emploi Titre de l emploi Je, soussigné(e), certifie que les renseignements contenus dans cette déclaration sont véridiques et que le récit de l événement correspond à ce qui s est réellement produit. Nom en caractères d imprimerie : Date : Signature de l employé(e)