Rôle et maîtrise des outils de communication interactifs cyril.masselot@univ-fcomte.fr
Rôle et maîtrise des outils de communication interactifs Communication interactive Redondance dans le titre? Interactivité Outils Espaces collaboratifs, coopératifs Réseaux sociaux, enfin, dits "sociaux" Statut de l'information et de la production du sens Relation induite : communication phatique Usages et matérialisation mais de quoi?
Redondance : Outils de communication interactifs Notion de processus communicationnel, effet feedback, impact, évaluation Outils interactifs Dispositifs plutôt que situations Interaction, donc prise en compte des situations! Interaction Utilisateur système (interface puis composants logiciels), en montant et en descendant Utilisateur utilisateur : qui interagit avec qui Collaboration? Outils qui structurent un certain niveau d interaction, entre utilisateurs, par le biais d un dispositif socio-technique (cf. I3M).
Outils de communication interactifs Deux types de communication, donc d usages, donc de conception Mode de communication Synchrone Mode de communication Asynchrone Les «classiques» à ne pas négliger! Téléphone, fax, oralité (interpersonnel, réunions ) Apports technologiques, du télégraphe à internet Puissance des réseaux Démocratisation de l informatique, puis d internet
Outils Synchrones Sont ceux qui permettent à deux ou plusieurs personnes de communiquer en temps réel, c'est-àdire "en direct" : la conversation écrite : le chat (ICQ, MSN, Skype etc) les whiteboards partagés les jeux multi-joueurs les mondes virtuels la visioconférence (téléconférence) les systèmes interactifs d'aide à la décision servant dans les brainstormings ou les réunions en ligne.
Outils Asynchrones Sont ceux qui autorisent une communication décalée dans le temps : la messagerie électronique les groupes de discussion (newsgroups ou forums) le WWW (navigation hypertextuelle) les banques de données l'échange de fichiers (FTP) le calendrier de groupe le workflow, groupeware Intérêt : la disponibilité permanente des services qu'elles proposent et à la diversité des accès qu'elles autorisent. Les évolutions des services internet permettent de multiplier ces deux types d outils
Collaboratif vs Coopératif Outils collaboratifs cum + laborare = collaborare «travailler avec quelqu'un» notion de hiérarchie Outils coopératifs cum + opere = cooperari «faire quelque chose conjointement avec quelqu'un» notion d'égalité face à l'activité à mener Nombreuses confusions, donc définitions Parfois, notion de partage du travail Attention : sens inverse en anglais!
Fonctionnalités Les applications de collaborations immédiates Les applications de groupe de discussion Les applications de routage et de suivi Les applications de référence
Les applications de collaborations immédiates Elles regroupent : les collaborations synchrones, les applications asynchrones souvent impliquées dans la communication interpersonnelle mais susceptibles d'être placées dans un dossier public d'échange : le calendrier les contacts les tâches Le journal
Les applications de groupe de discussion Groupes de discussion ou forums permettent aux utilisateurs d'engager des discussions en ligne sans être connectés en même temps. Cette communication asynchrone est entretenue au moyen de formulaires de publication qui permettent de classer les interventions dans des dossiers sous forme d'articles.
Les applications de routage et de suivi Les applications de routage et de suivi sont des outils d'actualisation des documents dont il facilitent les révisions et les mises à jours (wiki, écriture commune ). Elles assurent la pérennité de l'évolution du travail d'une personne à une autre. Elles permettent également le suivi des personnes ayant travaillé sur un document ou participé à ses révisions.
Les applications de référence Les applications de référence permettent de constituer des ressources consultables à partir de documents personnels comme : le courrier, des banques d'images, des adresses de sites web (favoris), des messages vocaux ou encore des fichiers sous applications spécifiques (y compris en ligne). Ces applications, très diverses, permettent de constituer des banques de données aux formats hétérogènes.
Du web statique au web dynamique Web 1.0 explosion dans les années 1995 sites vitrines : il faut "être sur le net" statiques très "informaticiens" : pas (peu) de souci d'ergonomie, de charte graphique, et encore moins de communication, ni d'information maintenance, mises à jour, évolutions complexes Web 1.5 apparition de la publication de bases de données en ligne grand public (1996) : publication dynamique début de la gestion de l'information, de l'intranet à l'extranet, puis à l'internet prise en compte des aspects communicationnels ensuite apparition des "modes" graphiques (Flash etc.)
Web 2.0 Web 2.0 => Web dit "social" dynamisme des bases de données apparition des premiers forums (web 1.5), dont la fréquentation active progresse succès des espaces dédiés aux groupes d'utilisateurs donne lieu aux communautés simplification des technologies multimédia, de leur utilisation, des réseaux (accès hauts débits) succès des outils coopératifs et collaboratifs (blogs, wikis) succès de l'open Source, du Creative Commons, appropriation facilitée de la programmation et de la mise en forme (CMS) contexte technique et multimédia (y compris client) favorise l'explosion des Facebook, LinkedIn, MySpace, Copaindavant
Web 2.0 Cartographie (Digimind)
Web 2.0 Cartographie (Digimind) détails
Moteur Humain, Mix Web / Humain
Web 2.0 Cartographie (Digimind) détails
Web 3.0 et ensuite? Web 3.0? Les mondes virtuels comme Second Life (MUVE S : Multi User Virtual Environments) Web sémantique, ou encore Web synergique Question formulée "naturellement" : "Il y a quoi ce soir à la télé?" Vastes opérations de sémantisation (couche supérieure du web) Utilisation de micro-formats (cf. Revues.org). Une référence parmi d'autres mais non des moindres : http://www.affordance.info/ Blog d'olivier Ertzscheid, MCF en SIC IUT de la Roche sur Yon. Département Infocom.
Web 1.0 >> 3.0
Web 1.0 >> 3.0
Emergence (1.5 => 2.0) Du bidouillage à la modélisation le web statique a vite montré ses limites on veut faire "en ligne" ce qu'on fait habituellement et même plus! on "bidouille" des solutions personnelles par-ci par-là puis les informaticiens apportent la modélisation nécessaire (UML, Merise ) CMS : système de gestion de contenu, ou SGC (en anglais Content Management System ou CMS), logiciel de conception et de mise à jour dynamique de sites Web. Les CMS permettent : à plusieurs individus de travailler sur un même document ou sur un même site (en gardant en général un historique du travail de chacun) ; d organiser une chaîne de publication (workflow) avec différentes personnes qui ont différents statuts (d un droit de lecture à un droit de validation) ; de séparer les opérations de gestion de la forme et du contenu. Source : définition dans Wikipédia de «système de gestion de contenu»
Séparation forme et contenu La «gestion de contenu» signifie que celui-ci est stocké dans une base de données. C'est le contenu des champs de la base qui est créé/modifié par le rédacteur, et non pas la page elle-même. On parle de site «dynamique». La présentation est contenue dans un gabarit («squelette») qui définit : 1. la mise en page des pages web - via le code html et les feuilles de styles (css), 2. les informations extraites de la base de données (et l'endroit où celles-ci doivent être affichées dans la page et sous quelles conditions) via les «boucles Spip» Conséquence 1: Édition de page simplifiée Les rédacteurs peuvent se concentrer sur le contenu. Saisir un article est aussi simple que d envoyer un mail. Des outils simplifiés aident à mettre le texte en forme. => Tout le monde peut devenir rédacteur web, sans aucune formation en informatique. => Tout le monde peut administrer une partie d un intranet.
Séparation forme et contenu Conséquence 2 : les contenus sont structurés et gérés par une base de données. Les rubriques dépendent alors de l'administrateur de contenus, des rédacteurs, et peuvent évoluer en fonction des besoins. Les sauvegardes, déplacements, maintenances, sont faciles à opérer sans aucune connaissance informatique. Conséquence 3 : on peut afficher sur son site des contenus provenant d autres sites (et exporter vers d autres sites ses propres contenus) Ce mécanisme s'appelle la syndication de site et utilise les fichiers RSS : on affiche sur un site A des articles provenant d un site B, avec la mise en page du site A. L affichage est tenu à jour en permanence et de façon automatique.
Outils de communication interactifs : CMS Aspects techniques simplifiés Logiciels gratuits souvent libres, en OpenSource ou autres licences (GNU, élaboration communautaire ) installation, exécution étude des codes sources, appropriation, formation redistribution (sous légères contraintes, mais gratuitement) amélioration, et diffusion (publication), mise en commun plug-in et modules selon les besoins Ouverture à la participation des internautes à un produit donné commentaires principalement rédaction de contenus (cf. actuellement Rue89) Blogs : "Tous journalistes?" (O. Ertzscheid) contenus éditoriaux : Tous experts? Tous scientifiques?
Quelques CMS Spip (WebZine) Lodel (revues.org) Joomla (pro ezpublish (pro) WordPress (blog) Wikis (divers) Moodle (educ) egroupware (pro) Coospace (educ et pro) Conftool (pro) Wizzz (image, vidéo, sons, art numérique) Podcast audio et vidéo, streaming
Site collaboratif Ressemble en surface à un site classique, avec une page d accueil, des rubriques, des illustrations, des services Propose une administration de deux types : Directe, dans l interface grand public (en front office) Spécialisée, par une interface spécifique (en back office) Gère finement les utilisateurs par rôle (pas toujours très clair!) CMS OpenSource, se complète par des composants externes (newsletter, documentation, forum, wiki )
Joomla!
www.sfsic.org
www.sfsic.org
www.sfsic.org
www.sfsic.org
www.sfsic.org
www.sfsic.org
Groupeware et organisation définition systèmes fondés sur l'informatique et les télécommunications qui supportent les groupes de personnes engagées dans une tâche commune et qui fournissent une interface à un environnement partagé
les états groupeware et organisation enjeux les fournisseurs de produit et de services les collectivités territoriales les entreprises les salariés les organisations syndicales => les réseaux, partenariats etc
groupeware et organisation les groupes en question la question du lien social la dimension fonctionnelle de la communication la dimension relationnelle de la communication lien social/lien fonctionnel les interdépendances l autonomie
le groupe comme système de communication normes communes relations affectives les systèmes d intérêts au travail en commun réseaux informels reliés au système formel
les interdépendances couplage de communauté partage de ressources et indépendance professionnelle couplage séquentiel organisation séquentielle du travail couplage réciproque organisation interactive du travail
l influence Autonomie capacité à jouer sur la qualité et la quantité de travail l indépendance degré de liaison physique au poste de travail
management : organisation et flux flux matières premières, énergies... informations décisions flux régulé travail opérationnel contrôle information fonctionnelle flux d autorité flux de matériel flux d information flux de décision
management : la coordination supervision directe interface avec les autres entités internes externes liaison avec les autres membres de l équipe Coordination des flux
connaissances et apprentissages Amélioration des connaissances (co-construction) : formelles tacites spécialisations et territoires apprentissages organisationnels disponibilité de l information diffusion de l information contrôle de l information contrôle des savoirs et savoir faire
groupeware et organisation vers un nouveau Taylorisme? rationalisation des flux de communication encadrement de l informel rationalisation des flux de savoir contrôle électronique du travail
egroupware
egroupware
egroupware
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