3. Echanges mondiaux 2009 : Importations Parmi les dix premiers pays importateurs de dérivés de tomate au monde, on ne dénombre pas moins de six pays membres de l Union Européenne, et pas moins de douze membres de l UE parmi les vingt-six principaux pays importateurs mondiaux. C est dire l importance des pays développés pour ce secteur de l industrie agroalimentaire, puisqu aux côtés des pays mentionnés, on trouve également le Canada, le Japon, les USA et la Russie ;
3.1. EU 15 import Les concentrés représentent de loin la part la plus importante des achats extérieurs européens de dérivés, avec plus de 1 million de tonnes importées. Au total, les importations de produits de tomate des 15 membres historiques de l UE ont représenté un peu plus de 9 millions de tonnes d équivalent tomate fraîche en 2009, 3.2.EU 27 import. Les importations totales de dérivés de tomate de l UE (27) ont progressé de 60 % sur la décennie, pour atteindre un volume voisin de 9,9 millions de tonnes d équivalent matière première en 2009, qui se sont ajoutées au 11 millions de tonnes transformées au sein des treize pays actifs de la filière tomate de l UE (27). En 2009, les sources d approvisionnements de l Europe, concernant en particulier les concentrés, ont été avant tout internes, avec les grandes filières italienne, espagnole et portugaise. Les importations en provenance de l Europe ont représenté les deux-tiers des achats européens. La Chine a assuré, pour sa part, 22 % des approvisionnements européens, dont une grande partie en importations temporaires destinées à la filière sud-italienne. L Amérique du Nord (ALENA USA, Canada et Mexique) vient au troisième rang des fournisseurs de l Europe, avec 9 % des mouvements enregistrés en 2009, suivie de la Turquie avec 2% des échanges
3.3.France 3.3.1 une balance commerciale déficitaire Depuis plus de dix ans, la balance commerciale française des concentrés (double et triple) accuse un déficit chronique ; Les importations nettes ont même pratiquement doublé de 1998 à 2007, passant de 58 600 tonnes à 116 000 tonnes ; En termes financiers, la balance française des concentrés accusait un déficit de 122 millions de dollars en 2009 (environ 88 millions d euro), soit environ le triple du déficit enregistré en 1997 :
3.3.2 Balance commerciale «Tomates pelées entières» Ce secteur, le troisième par ordre d importance en termes de quantités et de valeurs pour les importations françaises de dérivés de tomate, affiche lui aussi un déficit chronique depuis de nombreuses années. Sans être véritablement stables, les tonnages concernés ne connaissent que peu d évolution, s élevant aux alentours de 100 000 tonnes chaque année
3.3.3 Balance commerciale «Sauces et ketchup» Ce dernier secteur est de loin, tant en termes de quantités que de dépenses, le plus important poste d importations de la France : avec 123 000 tonnes (importations nettes) en 2009, le déficit de ce secteur a été pratiquement multiplié par trois depuis 1997, tandis que le montant des achats français de sauces et ketchup était quasiment multiplié par quatre, à près de 190 millions de dollars (environ 136 millions d euro).
3.3.4 Balance totale française «Dérivés de tomate» En 1997, la satisfaction de la demande française en dérivés de tomate nécessitait l importation de l équivalent de 618 000 tonnes de tomate fraîche sous forme transformée. En 2009, les importations cumulées (concentrés, conserves, sauces et ketchup) ont représenté l équivalent de 1,17 millions de tonnes de tomate fraîche, soit quasiment deux fois plus qu en 1997. Ces achats extérieurs ont cependant connu une légère baisse en 2009 par rapport aux deux années précédentes Le coût des importations nettes françaises a été multiplié par trois entre 1997 et 2009 : au bilan, la dépense engagée pour la satisfaction de la demande nationale s est élevée à 400 millions de dollar en 2009, soit près de 287 millions d euro ;