PRÉSENTATION DES RESULTATS

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Transcription:

Références, date, lieu RÉALISATION DE LA MISE À JOUR DE LA BASE DE DONNÉES RÉGIONALE D OCCUPATION DU SOL 2014 PRÉSENTATION DES RESULTATS 29 Juillet 2016

La base de données d occupation du sol correspond à l emprise de la région Provence-Alpes-Côte d Azur et le PNR des Baronnies. Superficie estimative de 38500 km² PHASE 1 : Création d une mosaïque image SPOT 2014 Mosaicage et traitement radiométrique. PHASE 2 : Création d'une occupation des sols 2014 Sélection et traitements des données exogènes Création de l ossature. Intégration des zones urbaines Création d un squelette enrichi par intégration de limites exogènes (agriculture, forêt) puis complément de délimitation manuelle. Classifications d images et intégration du résultat dans le squelette enrichi. PHASE 3 : finalisation d occupation des sols 2014 Contrôles qualité & mise au format. Période de maintenance de 1 an.

PHASE 1 : Création d une mosaïque image 2014 19 images SPOT 6 orthorectifiées d une résolution de 6 mètres, 5 bandes, acquises entre février et septembre 2014.. Extraction de la zone La partie hors France (notamment pour diminuer le plus possible les zones à présence de neige) et dans la mer ont été éliminées. Seules une frange côtière et une zone tampon à la frontière de quelques kilomètres ont été préservées. emprise de la mosaïque à produire Hiver Printemps Été - Automne Découpage scène par scène afin de prioriser les parties non nuageuses, brumeuses ou neigeuses

PHASE 1 : Création d une mosaïque image 2014. Le résultat qualitatif Malgré la quantité d images, il n a pas été possible de produire une mosaïque sans neige ni nuages. De plus, des différences radiométriques, liées aux angles solaires (ombres) et luminosités différentes en été et hivers, sont encore détectables au niveau des jonctions des images. En jaune : imperfection d égalisation radiométrique

PHASE 1 : Création d une mosaïque image 2014. Traitement des nuages et de la neige Exemple d un tracé rectiligne au bord de l image nord, afin de limiter au maximum les nuages présents sur l image sud. Exemple d un tracé rectiligne au bord de l image nord, afin de limiter au maximum la neige présente sur l image sud. À droite :Exemple d une dynamique différente des histogrammes entre deux images en plus de la présence de neige. La coupure tente de minimiser les différences. À gauche : Exemple d une différence d activité de la végétation entre deux images

PHASE 1 : Création d une mosaïque image 2014 Mosaïque finale 2 mosaïques SPOT 6 Dimensions : Colonnes : 54 116 pixels Lignes : 51 734 pixels Caractéristiques : Nombre de bandes : 4 Taille pixel : 6 mètres Projection : Lambert 93 Une couche vectorielle (shape file) couvant la mer permet de masquer: l hétérogénéité de l assemblage radiométrique de la mer et de l étang de Berre.

PHASE 2 : Création de l occupation des sols 2014 Les faits : 1. La surface à traiter est très grande. 2. Il existe beaucoup de données exogènes assez précises. 3. La couverture image de référence est hétérogène en dates. Choix méthodologique : 1. Utiliser au maximum les données exogènes sans altérer le qualitatif. 2. Réduite l impact géométrique des méthodes automatisées (classification). 3. Optimiser la classification. 4. Réduite autant que possible le travail par photo-interprétation. Les paramètres à prendre en compte : 1. L échelle de restitution attendue est de l ordre du 1/50 000. 2. Les UMC visées sont de 5000 m² en zone urbaine, 25 000 m² en zone (semi) naturelle, et de 3000 m² pour certaines classes (zones humides, serre, ) 3. La donnée produite doit être représentative de 2014.

PHASE 2 : Création de l occupation des sols 2014 Zone d étude pour la base de données vectorielle 2014 Le Parc National des Baronnies a été intégré au projet de cartographie. Ce PNR recoupe en partie la limite du PACA, mais une zone correspond au département de la Drôme. De plus, toutes les communes n adhèrent pas au projet du PNR et son emprise n est donc pas globale, mais représente une enveloppe discontinue contenant des trous qui n ont pas été traités. Pour la continuité des réseaux, le squelette a été généré sur l emprise totale du PNR (jaune et hachures).

Données mises à disposition : Couverture SPOT 6 2014 = RÉFÉRENCE image pour la réalisation de la base de données Limites administratives validées utilisées pour le découpage en département. BD TOPO de l IGN actuelle Le cadastre PCI de la DGFIP (pas le PNR Baronnies et certaines communes du Var) Cartographie forestière de l IGN-IFN récente et détaillée (pas le PNR Baronnies) Base de données RPG du ministère de l Agriculture (pas le PNR Baronnies) MNT SCAN 25 de l IGN BD_OCSOL_2006_PACA Une occupation du sol de la Camargue de 2011 Une occupation du sol de la Crau (prairies humides, coussoules) Une base de données nationale des tourbières de 2012 BD Ortho sur le PACA (pas le PNR Baronnies) Landsat 8 ÉTAPES et corrélation avec les données utilisées SQUELETTE Réseaux + Zones urbanisées PIAO = photo-interprétation sur la base de la mosaïque SPOT 2014 et appui sur BD Ortho et Google Earth Cadastre DGPI = intégration des traitements NDVI (Landsat 8) = intégration des sols nus BDD SEGMENTEE = squelette & PIAO + limites externes forestières sans attributs ET agricoles avec attributs pour le permanent Classification (SPOT 6 & Landsat 8) Détermination de l OS Forêt et agricole OCS 2014 FINALE

Sélection des réseaux routiers, ferrés et hydrographiques Ajout par PIAO des ripisylves Zones tampon et assemblage Sélection, validation et intégration (éventuellement PIAO) des plans d eau Échelle de la donnée Env. 1/2500

Classification de Stralher sur le réseau hydrographique automatique, puis croisement avec la BD topo. Sélection par le champ IMPORTANCE de la BD topo. Transformation en zones tampon à largeur adaptative et assemblage. Traitement SIG des UMC et cas de zones incrustées entre les réseaux.

Les ripisylves n étant pas présentes dans la BD TOPO, elles ont été ajoutées par PIAO. Les réseaux routiers et ferrés sont prioritaires sur l hydrographie.

Ajout par PIAO des administrations, industries, infrastructures, etc. Échelle de la donnée Env. 1/7500

La PIAO a été réalisée au 1/10 000 sur la référence SPOT 6 En cas de doute, nous avons vérifié sur les BD Ortho et sur Google-Earth Il n y a pas intégration de données, mais bien PIAO avec validation de la donnée et délimitation propre qui prend avant tout ce que l on voit sur l image En kaki et vert : base de données BD Topo, en orange : PIAO.

Création d un seuillage des Landsat 8 de septembre pour récupérer les neiges éternelles Ajout par PIAO des zones humides notamment de Camargue Ajout par PIAO des tourbières (en s aidant de la BDD nationale tourbière) Échelle de la donnée Env. 1/10 000

Guide d interprétation

Ajout des zones urbaines tirées de l analyse du cadastre PIAO des zones sur lesquelles il n y avait pas de données cadastrales PIAO de certains centres urbains complexes au niveau du parcellaire cadastral Échelle de la donnée Env. 1/3500

Les parcelles cadastrales ont été croisées avec le bâti de trois bases de données pour déterminer les surfaces bâties, les distances entre les habitations, le nombre de bâtiments. Un calcul de distances entre les centroïdes des parcelles voisines les plus proches a été utilisé pour différencier les différentes classes de la nomenclature.

En complément, un produit de densité a été réalisé sur la base des positions des centroïdes des parcelles cadastrales présentant des bâtiments. Ces éléments, construits à différentes résolutions, ont été utilisés pour classer les zones urbaines.

Une fois affectées par requêtes aux classes de la nomenclature, les parcelles cadastrales ont été assemblées par génération de buffers. Ensuite, ces zones correspondants aux classes 111, 112 et 113 sont rattachées aux limites du squelette. De même, les espaces verts sont identifiés dans le maillage urbain.

Création d un seuillage des Landsat 8 de septembre pour récupérer les neiges éternelles Échelle de la donnée Env. 1/25 000

Partie enneigée sur l image Landsat 8 d hiver à l est. Parties nuageuses sur les images Landsat 8. Sur l image d août Landsat 8, l indice NDVI permet de mettre en évidence les parties dans végétation (nus ou en eau). Il se calcule de cette manière : NDVI = PIR R / PIR + R avec la bande 4 (rouge) et la bande 5 (proche infra-rouge).

Ajout par PIAO des serres et des PAPAM (surtout les lavandes, notamment par rapport aux données de la CPA et la BD 2006 PACA). Échelle de la donnée Env. 1/10 000

En vert : Milieux naturels Séparation du territoire restant par rapport aux limites forestières de la DB TOPO En jaune : Milieux agricoles Échelle de la donnée Env. 1/15 000

Sur le PACA, les zones naturelles couvrent environ 70 % du territoire. Intégration de la classification forestière dans le MOS Échelle de la donnée Env. 1/25 000

Les classifications ont été faites avec les Landsat 8 et les SPOT 6. Les images SPOT (notamment d hiver) avaient l avantage d être moins ombrées que les Landsat sans doute en raison de l angle d acquisition. De plus, en raison des couvertures nuageuses, de la disponibilité de donnée référence ou non, nous avons traité le territoire par zones afin d améliorer la pertinence et limiter les confusions. La classification offre un résultat au pixel généralement trop précis pour ce qui est attendu. Pour un même thème, on va retrouver plusieurs classes de pixels qu il faut ensuite regrouper. La difficulté est de classer des pixels qui sont en fait communs à plusieurs thèmes. Exemple : des fractions de sols nus que l on peut retrouver dans les forêts de feuillus, résineux, mixtes, en mutation et même en maquis/garrigues. De même, les garrigues sont souvent composées pour une grande part de feuillus.

La donnée IFN est parfois difficile à exploiter, car les nomenclatures sont différentes. Elle est toutefois indispensable pour traiter les confusions insolubles de la classification. La corrélation entre l IFN et la classification est bonne, mais reste différente. Cela s explique aisément par : La différence de nomenclature entre celle de l IFN et celle du CRIGE. La période correspondant à la donnée (2014 pour la classification) et d âge variable pour les données IFN. La difficulté à sortir les classes hétérogènes (mixité, présence de sol, etc.) en classification. Présence d ombres parfois très présentes sur les images. Erreurs probables dans la BD IFN. Erreurs probables dans la classification.

Un traitement d exagération des limites extérieures a été réalisé pour que la classification déborde des limites des zones naturelles du squelette et éviter la formation de polygones «vides». Intégration de la classification transformée en vecteur, avec traitement des UMC à 5000 m² dans un premier temps, dans le squelette.

Nous avons apporté des adaptations à la nomenclature pour réussir à classer le territoire: Les landes et broussailles correspondent à de la végétation basse, mais qui peut aussi être arborée. Les maquis/garrigues ne sont différenciés des landes et broussailles que par le croisement avec une donnée géologique et une emprise. Les forêts en mutation ont surtout été utilisées pour classer les forêts ouvertes et de transition. Géologie Zone de maquis / garrigue

CLASSIFICATION: Erreurs de limite et confusions. Elles sont inévitables quand on fait des classifications en milieu naturel car : - On veut attribuer des limites franches à des espace qui n en ont pas. - On veut attribuer des classes différentes à des surfaces qui ont des réponses radiométriques très proche. - On est souvent en présence de mélange (arbre + pelouse) et d éléments perturbateurs extérieurs (ombre, humidité, brume). Dans un système complexe sans limite franche la classification multiplie les erreurs.

CLASSIFICATION : Erreurs de limite et confusions. Les confusions se font le plus souvent entre : - Des catégories proches: feuillus, résineux, mélange. - Des catégories intermédiaires qui n ont pas de classes propre: lande boisée, forêt claire BD-Ortho Image Satellite Classification en Résineux et Feuillus Une forêt à priori homogène mais avec des petites variations de densité se retrouve dans deux classes différentes. Une partie de ces erreurs a été corrigée manuellement, mais il n est pas possible de «scanner visuellement» tout le territoire (70 % en milieux naturels) à la recherche de ces erreurs.

Ajout par PIAO en se basant sur les BDD de la Crau et de la Camargue Échelle de la donnée Env. 1/10 000

Intégration de la classification agricole dans le MOS Échelle de la donnée Env. 1/25 000

Masquage des parties hors agricoles Ci-dessous, on voit que le RPG n est pas exhaustif, il faut donc combler les manques. De même, sur certaines parcelles du RPG, l OS est multiple, il faut donc tenter de déterminer la répartition si les classes sont à dissocier. La classification met en évidence les plages homogènes. Or, un même champ, du fait des variations de sol ou d humidité, peut donner plusieurs réponses. À partir du RPG, on regroupe les pixels de la classification qui correspondent à une OS donnée. On voit ici, que la parcelle jaune (céréales) donne trois réponses différentes dans la classification.

Comme pour les forêts, les vergers et vignes ne donnent pas des réponses homogènes, mais un bruitage lié à la dispersion des arbres ou rangées. On utilise alors le même type de filtre que pour les milieux naturels, puis on brise les courbes par une simplification des lignes. Malheureusement, cela donne parfois des limites moins parcellaire et avec des formes géométriques complexes. En revanche, lorsque c était possible, les limites des parcelles RPG ont été préservées.

PHASE 2 : Création d occupation des sols 2014 Agrégation de polygones de 5000 m² > 25 000 m² pour le naturel et l agricole.

Le passage de 5000 m² à 25 000 m² des milieux agricoles et naturels se fait par agrégation des polygones voisins dont l UMC n est pas valide. Ce traitement a des conséquences non négligeables puisque même un polygone de 24900 m² peut être incorporé à son voisin. ATTENTION Cette agrégation a un impact sur la finesse du découpage. Ce changement d UMC fait passer une couche de 248 835 polygones à 161 598 polygones (65 %).

L agrégation n'a été réalisée que sur les thèmes agricoles et naturels. Les thèmes urbains, de zones humides ou surfaces en eau ne sont pas affectés par ce procédé. Des règles d agrégations ont été définies pour contraindre les assimilations. Les milieux naturels ont été prioritairement rattachés aux milieux naturels (idem pour l agricole). Une prise en compte des confusions probable est ensuite faite sur les thèmes transverses. Exemple vigne/sols nus ou verger/forêt ou

L agrégation permet de rapprocher la couche d information de l échelle de restitution souhaitée du 1/50 000. ATTENTION L agrégation se fait au détriment des petites parcelles. Il est impératif de prendre en compte ce fait lors des contrôles qualité puisque de l agricole peut se retrouver classé en forêt par exemple ou inversement.

Analyse des polygones avant / après agrégation pour déterminer les classes mixtes ou complexes. Échelle de la donnée Env. 1/25 000

Cas des «Cultures annuelles associées aux cultures permanentes» Il ne s agit pas de PIAO, mais d analyse SIG sur le résultat des agrégations. Cela ne concerne donc que les regroupements de parcelles de permanent / non permanent à part relativement égales. Cas verger / prairie Cas vigne / prairie Cas des«systèmes culturaux mixtes et petits parcellaires complexes» Il s agit également d analyse SIG sur le résultat des agrégations. Ce sont des polygones composés d occupations variées (verger, vigne, prairie, grande culture). Ces classes mixtes sont assez peu représentées Note : certaines d entre elles ont en revanche été identifiées en PIAO.

Cas des «Territoires principalement occupes par l agriculture avec présence de végétation» Cette classe ne peut être obtenue par analyse d image (classification), car elle suppose une vision plus large de l occupation du sol au niveau du «territoire». Or, les informations de classification donnent des résultats à la parcelle. Nous avons donc minimisé cette classe (20 polygones de petite taille). Elle correspond aux parcelles qui contenaient autant de pixels de milieux naturels que de pixels agricoles à la sortie des classifications. Dans les faits, il est probable que ce soit majoritairement des vergers mal classés. Peut-être serait-il mieux de réaffecter ces polygones aux vergers et de supprimer cette classe du produit 2014 La classe «Espaces agro forestiers» a déjà été écartée du produit MOS 2014 Que ce soit par classification ou en PIAO, ce genre de thématique n est pas identifiable sur des résolutions de 6 ou 15 m ou aux échelles allant du 1/10 000 au 1/50 000.

Merci de votre attention David LOY