Les Comptes Nationaux Trimestriels

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Transcription:

REPUBLIQUE DU CAMEROUN Paix - Travail Patrie ---------- INSTITUT NATIONAL DE LA STATISTIQUE ---------- REPUBLIC OF CAMEROON Peace - Work Fatherland ---------- NATIONAL INSTITUTE OF STATISTICS ---------- Les Comptes Nationaux Trimestriels (2 ème trimestre 2014) Légère perte de vitesse dans le secteur primaire. 2 Un secteur secondaire en redressement.. 3 Un secteur tertiaire en reprise de tendance 4 N 009 Octobre 2014

Au deuxième trimestre de 2014, l économie camerounaise retrouve un rythme positif après une baisse le trimestre précédent (+1,7 % après -0,4 %). Cette reprise de tendance est principalement imputable au dynamisme retrouvé des activités du tertiaire (+2,5 % après -0,4 %), combiné à la bonne tenue des secteurs primaire (+0,9 % après +1,3 %) et secondaire (+0,5 % après -1,0 %) qui s est redressé ce trimestre. Comparé au même trimestre de l année précédente, le deuxième trimestre de 2014 a connu une croissance de +5,1 % due à une amélioration des activités des secteurs tertiaire (+5,5 %), primaire (+4,9 %) et secondaire (+4,5 %). Croissance du PIB trimestriel (t/t-1 en %) Croissance du PIB trimestriel (t/t-4 en %) Légère perte de vitesse dans le secteur primaire Au deuxième trimestre de 2014, le secteur primaire continue sur une bonne lancée, malgré une légère perte de vitesse dans son ryhme de croissance (+0,9 % après +1,3 %). Par rapport à la même période en 2012, ce secteur est en hausse de +4,9 %. Au second trimestre, la croissance du secteur primaire est une fois de plus tirée principalement par les activités du sous-secteur de la sylviculture et de l exploitation forestière (+3,3 % après 3,0 %) dont le rythme de croissance s est encore amélioré, grâce à l agrandissement de la superficie totale des forêts certifiées, entretenu par le redressement économique en Europe, qui constitue avec la Chine, les principaux clients du pays. Cette croissance est aussi soutenue par les activités d élevage, de chasse et de pêche. En effet, ce sous-secteur maintient un rythme de croissance presque stable depuis le premier trimestre de 2013 (+1,2 %). L agriculture des produits vivriers a également contribué positivement à la croissance du secteur primaire malgré une légère perte de son rythme (+0,6 % après +1,1 %). Cette situation est imputable à la fin de la récolte de la plupart des spéculations (maïs, manioc, etc.). Il en est de même pour les activités de l agriculture industrielle et d exportation (+0,3 % après +1,0 %) qui sont aussi en perte de rythme, en raison de la fin de récolte des principaux produits, en particulier le cacao et le café. 2

Croissance du secteur primaire (t/t-1 en %) Croissance du secteur primaire (t/t-4 en %) Un secteur secondaire en redressement Au deuxième trimestre de 2014, le secteur secondaire se redresse légèrement après la mauvaise trajectoire du trimestre précédent (+0,5 % après -1,0 %). Comparé à la même période en 2013, ce secteur a enregistré une croissance +4,5 %. Le redressement du secteur secondaire est principalement tiré par le sous-secteur des BTP (+6,5 % après -4,0 %) qui s est véritablement bien comporté, en retrouvant une croissance positive, que l on imputerait d une part à l entrée en activité de la nouvelle unité de production du ciment CIMAF (Ciment d Afrique), et d autre part à l exécution effective du budget d investissement public (BIP), dont les débuts d exécution se situent autour des mois de mars/avril, et qui permet de commencer la réalisation des travaux d infrastructures publiques. Les activités d industries agroalimentaires (+0,6 %) retrouvent aussi un rythme de croissance positif, après un mauvais comportement le trimestre précédent (-2,0 %) principalement imputable à une amélioration de la transformation des produits agricoles. Par contre, on observe une baisse des activités d extraction des hydrocarbures (-1,6 % après +0,6 %). Cette contreperformance a évidemment eu un effet immédiat sur la croissance du secteur secondaire, habituellement tirée par ce sous-secteur. De même, une chute est observée ce trimestre dans le sous-secteur de l électricité et eau (-0,3 % après +9,0 %). Cette contreperformance est essentiellement due à une baisse de plus de 26% des achats d électricité par la société ENEO à la centrale à gaz de Kribi et à la centrale thermique de Dibamba. Enfin, les autres industries manufacturières, continuent dans la mauvaise lancée entamée le trimestre précédent (-0,4 % après -1,1 %). Cette situation s explique en grande partie par un ralentissement considérable dans le raffinage du pétrole et une baisse de la transformation du coton fibre dans le sous-secteur des industries textiles. 3

Croissance du secteur secondaire (t/t-1 en %) Croissance du secteur secondaire (t/t-4 en %) Un secteur tertiaire en reprise de tendance Au deuxième trimestre de 2014, l évolution dans le secteur tertiaire a retrouvé son rythme de croissance habituelle. En effet, après la chute brusque enregistrée le trimestre dernier (-0,4 %), ce secteur a repris son dynamisme habituel avec une croissance de +2,5 %. Comparé à la même période en 2013, les activités de ce secteur ont cru dans l ensemble de +5,5 %. La reprise du rythme de croissance dans le secteur tertiaire est essentiellement imputable au dynamisme retrouvé des activités du commerce, hôtels et restaurants (+3,5 % après -3,2 %). Les activités de transport, entrepôts et télécommunications (+2,5 % après +2,6 %) garde leur bon rythme positif acquis depuis le début de l année 2013. Ceci s explique par les multiples options lancées par les opérateurs Orange et MTN notamment «MTN my Office», pour encourager les abonnements et intensifier les appels vers ces réseaux mobiles afin de contrecarrer la concurrence qui va s établir avec l entrée du nouvel opérateur NEXTEL sur le marché de la téléphonie mobile. Les activités d administration publique, de la santé et de l éducation (+ 1,9 % après +1,9%) continuent dans leur bon rythme de croissance habituelle, toujours en liaison étroite avec la poursuite des recrutements des personnels à la fonction publique. Par contre, les activités des banques et autres institutions financières, après de forts taux de croissance enregistrés en 2013, continuent dans une baisse de régime entamée le trimestre passé (-0,2 % après -0,1 %). Quant aux autres services, ils sont également en amélioration après le ralentissement observé dans leur rythme de croissance le trimestre passé (+1,1 % après +0,1 %). 4

Croissance du secteur tertiaire (t/t-1 en %) Croissance du secteur tertiaire (t/t-4 en %) Au total, le taux de croissance du premier semestre 2014 est estimé à 5,4 % par rapport au premier semestre de l année 2013. 5

Annexes Nomenclature des activités et indicateurs Résumé méthodologique L élaboration des comptes nationaux trimestriels (CNT) nécessite la mise en place des nomenclatures des activités et des produits qui tiennent compte de la disponibilité des indicateurs conjoncturels. Ces nomenclatures doivent être cohérentes avec celles retenues pour élaborer les comptes nationaux annuels. Le principe d agrégation suivant a été retenu : disposer d une nomenclature suffisamment détaillée pour que les erreurs sur une branche d activité n occasionnent pas de grandes variations du PIB trimestriel. En outre, l on a tenu compte du secteur informel qui pose des problèmes en raison de son importance dans certaines branches et de l absence d indicateurs trimestriels. On utilisera alors des indicateurs indirects ou des lissages par la tendance. Ainsi, l on est passé de 44 branches pour les comptes annuels à 29 branches pour les CNT. Approche de calcul Le produit intérieur brut (PIB) trimestriel aux prix constants est calculé selon deux (2) approches. D abord, selon l approche production en partant d un regroupement des valeurs ajoutées de branches. Il est évalué aux prix constants de 2000, année de base-prix des comptes nationaux annuels. Il est évalué en brut et corrigé des variations saisonnières (cvs) par la dessaisonalisation des indicateurs conjoncturels. Le produit intérieur brut (PIB) trimestriel en valeur est calculé par la somme des emplois aux prix courants, ce qui permet d en déduire le déflateur du PIB trimestriel. Méthodologie de calcul Le produit intérieur brut (PIB) trimestriel est calculé selon l approche économétrique d étalonnage et de calage, en particulier la méthode robuste en une étape développée par Chow et Lin (1971). Pour plus de détails, se référer au «Document de méthodologie d élaboration des comptes trimestriels du Cameroun». Les outils informatiques utilisés sont le logiciel ECOTRIM pour les étalonnages et calages et DEMETRA pour la dessaisonalisation. Ces logiciels sont développés par Eurostat. Révision Les révisions ont pour but de fournir aux utilisateurs des données aussi précises et actuelles que possible. Les révisions peuvent concerner le trimestre (évolution des indicateurs conjoncturels), l année (alignement sur les nouvelles données annuelles) ou une période plus longue (changement du SCN, nouvelle année de base, etc.) Diffusion Cette note d analyse sur le PIB trimestriel couvre le deuxième trimestre de l année 2014. La note d analyse sur le PIB trimestriel est publiée au plus tard quatre-vingt-dix (90) jours après la fin du trimestre. Les évolutions du PIB trimestriel sont mesurées en variations trimestrielles et glissements annuels sur des données corrigées des variations saisonnières (CVS). 6

Note sur les changements de la série des données des comptes trimestriels. Chaque version des comptes trimestriels peut comporter des changements de données sur l ensemble de la période. Ces changements seront de moins en moins importants au fur et à mesure qu on remontera dans le temps. Elles sont dues à des améliorations faites sur des indicateurs observés, à des révisions des données de base publiées par les sources, et quelquefois à des révisions de méthodologie. Libellé Ventilation du PIB réel trimestriel CVS par secteurs d activités (base 100 = 2000) (en milliards FCFA) Variations PIB réel trimestriel CVS par secteurs d activités (T/T-1) (%) T3_2012 T4_2012 T1_2013 T2_2013 T3_2013 T4_2013 T1_2014 T2_2014 T3_2013 T4_2013 T1_2014 T2_2014 Secteur primaire 536,5 543,0 542,5 550,6 559,3 565,3 572,5 577,7 1,6 1,1 1,3 0,9 Agriculture des produits vivriers 364,7 370,3 365,92 374,25 381,54 385,82 390,10 392,50 1,9 1,1 1,1 0,6 Agriculture industrielle et d'exportation 37,8 37,9 40,77 40,56 40,01 40,41 40,81 40,93-1,3 1,0 1,0 0,3 Elevage, chasse et pêche 87,6 88,3 89,37 90,45 91,56 92,72 93,85 94,96 1,2 1,3 1,2 1,2 Sylviculture et exploitation forestière 46,4 46,6 46,43 45,36 46,19 46,36 47,76 49,35 1,8 0,4 3,0 3,3 Secteur secondaire 596,7 574,7 605,0 614,4 633,0 645,3 638,9 641,9 3,0 1,9-1,0 0,5 Industries extractives 91,5 86,7 86,60 93,67 107,19 115,15 116,05 114,47 14,4 7,4 0,8-1,4 dont extraction d'hydrocarbures 87,4 82,4 82,15 89,03 102,34 110,08 110,77 108,98 15,0 7,6 0,6-1,6 Industries Agro-alimentaires 153,8 153,8 152,30 154,03 157,23 159,53 156,39 157,36 2,1 1,5-2,0 0,6 Autres Industries manufacturières 258,2 251,5 258,48 272,33 271,86 272,22 269,32 268,14-0,2 0,1-1,1-0,4 Electricité, gaz et eau 18,1 17,9 18,07 19,56 19,96 20,59 22,44 22,38 2,1 3,1 9,0-0,3 BTP 75,0 64,9 89,58 74,80 76,74 77,83 74,72 79,57 2,6 1,4-4,0 6,5 Secteur tertiaire 1175,4 1179,7 1197,6 1235,1 1254,5 1276,8 1271,6 1303,6 1,6 1,8-0,4 2,5 Commerce, restaurants et hôtels 484,4 483,9 490,46 514,82 522,97 534,08 517,00 535,02 1,6 2,1-3,2 3,5 Transports, entrepôts, télécommunications 256,0 254,7 259,48 267,29 271,40 277,35 284,52 291,57 1,5 2,2 2,6 2,5 Banques et organismes financiers 33,2 33,8 35,79 37,17 38,71 38,80 38,75 38,69 4,1 0,2-0,1-0,2 Administration, santé et éducation 223,1 229,2 231,45 233,35 237,04 239,99 244,44 249,20 1,6 1,2 1,9 1,9 Autres services 192,9 192,5 195,27 197,69 199,90 202,04 202,28 204,44 1,1 1,1 0,1 1,1 SIFIM -14,2-14,4-14,88-15,19-15,48-15,45-15,36-15,28 1,9-0,2-0,6-0,5 TOTAL DES VALEURS AJOUTEES 2308,6 2297,5 2345,1 2400,1 2446,8 2487,4 2483,1 2523,3 1,9 1,7-0,2 1,6 Impôts et taxes nets des Subventions 202,2 193,1 205,31 209,82 212,83 220,62 213,41 220,20 1,4 3,7-3,3 3,2 PIB 2510,9 2490,5 2550,4 2610,0 2659,7 2708,0 2696,5 2743,5 1,9 1,8-0,4 1,7 7

Libellé Ventilation du PIB réel trimestriel CVS par secteurs d activités base 100 = 2000) (en milliards FCFA) Variations PIB réel trimestriel CVS par secteurs d activités (T/T-4) (%) T3_2012 T4_2012 T1_2013 T2_2013 T3_2013 T4_2013 T1_2014 T2_2014 T3_2013 T4_2013 T1_2014 T2_2014 Secteur primaire 536,5 543,0 542,5 550,6 559,3 565,3 572,5 577,7 4,2 4,1 5,5 4,9 Agriculture des produits vivriers 364,7 370,3 365,92 374,25 381,54 385,82 390,10 392,50 4,6 4,2 6,6 4,9 Agriculture industrielle et d'exportation 37,8 37,9 40,77 40,56 40,01 40,41 40,81 40,93 5,9 6,7 0,1 0,9 Elevage, chasse et pêche 87,6 88,3 89,37 90,45 91,56 92,72 93,85 94,96 4,5 5,0 5,0 5,0 Sylviculture et exploitation forestière 46,4 46,6 46,43 45,36 46,19 46,36 47,76 49,35-0,5-0,5 2,9 8,8 Secteur secondaire 596,7 574,7 605,0 614,4 633,0 645,3 638,9 641,9 6,1 12,3 5,6 4,5 Industries extractives 91,5 86,7 86,60 93,67 107,19 115,15 116,05 114,47 17,1 32,9 34,0 22,2 dont extraction d'hydrocarbures 87,4 82,4 82,15 89,03 102,34 110,08 110,77 108,98 17,2 33,6 34,8 22,4 Industries Agro-alimentaires 153,8 153,8 152,30 154,03 157,23 159,53 156,39 157,36 2,2 3,7 2,7 2,2 Autres Industries manufacturières 258,2 251,5 258,48 272,33 271,86 272,22 269,32 268,14 5,3 8,2 4,2-1,5 Electricité, gaz et eau 18,1 17,9 18,07 19,56 19,96 20,59 22,44 22,38 10,1 15,1 24,2 14,4 BTP 75,0 64,9 89,58 74,80 76,74 77,83 74,72 79,57 2,3 19,9-16,6 6,4 Secteur tertiaire 1175,4 1179,7 1197,6 1235,1 1254,5 1276,8 1271,6 1303,6 6,7 8,2 6,2 5,5 Commerce, restaurants et hôtels 484,4 483,9 490,46 514,82 522,97 534,08 517,00 535,02 8,0 10,4 5,4 3,9 Transports, entrepôts, télécommunications 256,0 254,7 259,48 267,29 271,40 277,35 284,52 291,57 6,0 8,9 9,7 9,1 Banques et organismes financiers 33,2 33,8 35,79 37,17 38,71 38,80 38,75 38,69 16,6 14,9 8,3 4,1 Administration, santé et éducation 223,1 229,2 231,45 233,35 237,04 239,99 244,44 249,20 6,3 4,7 5,6 6,8 Autres services 192,9 192,5 195,27 197,69 199,90 202,04 202,28 204,44 3,6 4,9 3,6 3,4 SIFIM -14,2-14,4-14,88-15,19-15,48-15,45-15,36-15,28 9,0 7,2 3,2 0,6 TOTAL DES VALEURS AJOUTEES 2308,6 2297,5 2345,1 2400,1 2446,8 2487,4 2483,1 2523,3 6,0 8,3 5,9 5,1 Impôts et taxes nets des Subventions 202,2 193,1 205,31 209,82 212,83 220,62 213,41 220,20 5,2 14,3 3,9 5,0 PIB 2510,9 2490,5 2550,4 2610,0 2659,7 2708,0 2696,5 2743,5 5,9 8,7 5,7 5,1 8

Equipe Technique Supervision générale 1. TEDOU Joseph, Directeur Général, Institut National de la Statistique (INS) 2. SHE ETOUNDI Joseph Guy Benjamin, Directeur Général Adjoint, INS Coordination technique 1. NEPETSOUN, Chef du Département des Synthèses et des Analyses Economiques 2. NGUIGNANG Bernard, Chef de Division des Synthèses Economiques 3. NGHOGUE VOUFO Léonel Erith, Chef de la Cellule des comptes provisoires et des comptes régionaux Equipe technique et de rédaction 1. SIKUBE TAKAMGNO Célestin, Cadre INS 2. MOFFO DZOUBOSSE Ghislain, Cadre INS 9

Institut National de la Statistique BP : 134 Yaoundé - Cameroun Tél : (237) 22 22 04 45 Fax : (237) 22 23 24 37 Site Web: www.statistics-cameroon.org Une Publication du Département des Synthèses et des Analyses Economiques INS, 2014 10