2 nde G1 DU DEVELOPPEMENT AU DEVELOPPEMENT DURABLE Introduction étude du sujet - pas de bornes spatiales, donc l ensemble de la Terre, diversité des populations et des territoires, comparaison. - Bornes chronologiques : aucune n est indiquée précisément mais les mots du au sousentendent une évolution, une transition qu il sera nécessaire de déterminer. - Mots clés : développement =? (Progrès, amélioration du niveau et des conditions de vie) développement durable =?? (Développement sur le long terme, sur plusieurs générations Les inégalités de développement sont fortes à l échelle mondiale mais aussi locale. Un des enjeux du développement est de les réduire tout en assurant l satisfaction des besoins croissants d une population qui devrait atteindre 9.5 milliards de personnes en 2050. Problématique : comment est-on passé d une recherche d amélioration du niveau et des conditions de vie des populations actuelles à une volonté de permettre cette amélioration sur le long terme? Leçon en trois parties, chacune guidée par une question, une problématique : - Comment se manifestent les inégalités de développement dans le monde? - Comment pourra-ton subvenir aux besoins de 9.5 milliards d habitants en 2050? - Un développement durable est-il possible? I. Le développement : un monde inégal et déséquilibré A. Définir et mesurer le développement Définition / Le développement désigne l amélioration globale du niveau et des conditions de vie d une société grâce à la croissance économique, au partage des richesses, à la hausse du niveau d éducation, à la consolidation de la démocratie et à la sécurité contre les risques sociaux et économiques. Trois conditions nécessaires au dvpmt : css éco ; progrès social ; progrès de la démocratie. Comment mesurer le développement? le PIB = c'est le calcul de ce qu'un pays produit en une année et ce calcul est donné en dollars pour que tout le monde ait un moyen de comparer les PIB d'un pays à l'autre et d'une année à l'autre.
Le PIB ne mesure que l ensemble des richesses produites. Le PIB par habitants et le PIB en Parité de Pouvoir d Achat donnent des classements bien différents que le seul PIB mais ces statistiques économiques ne donnent aucune information sur les conditions de vie de la population. Pour que la richesse permette le développement, il faut qu elle bénéficie à la majorité de la population. C est pourquoi ont été développé d autres indicateurs, englobant davantage de critères. On mesure le développement à l aide de l IDH (ou indice de développement humain). Calculé chaque année depuis 1990 par le Programme des Nations Unies pour le développement, il permet d évaluer le niveau de développement d un territoire, c est-à-dire la qualité des conditions de vie d une population. En effet, il prend en compte trois grandes familles de critères : santé espérance de vie à la naissance, niveau de vie PIB PPA/hab. éducation années de scolarisation, taux d alphabétisation La valeur de l IDH s exprime entre de 0 et 1. Cet indice permet de se faire une idée de la qualité de vie d un Etat. IDH faible Inférieur à 0.7 Afrique Subsaharienne Asie Du Sud IDH moyen Entre 0.7 et 0.8 Afrique du Nord (Maghreb) Asie centrale Asie de l Est et du Sud-Est Grandes Antilles Qq pays d Amérique centrale (du Guatemala au Nicaragua) et d Am latine (Bolivie, Paraguay) IDH fort Entre 0.8 et 0.9 Europe de l Est Moyen Orient et péninsule Arabe Amérique centrale et Amérique latine IDH très fort Supérieur à 0.9 Amérique du Nord Europe occidentale Japon Océanie TRIADE PMA Pays en développement pays émergents pays développés Le classement par l IDH donne des résultats très différents de ceux en fonction du PIB (cf. Arabie Saoudite, Brésil ou Afrique du Sud avec PIB > IDH et Mexique, Bolivie, Cuba ou Paraguay où IDH > PIB). Le premier Etat est la Norvège (0,944) suivi de l Australie (0,933), de la Suisse (0,917), des Pays-Bas (0,915) et des Etats- Unis (0,914) - France (20e, 0,884). La Chine n arrive qu en 91e position (0,719).
Cartes page 18-19 L IDH ne prenant pas en compte les inégalités sociales, l ONU a donc proposé d autres indicateurs, dont l IPH (indice de pauvreté humaine) qui mesure la pauvreté à partir des déficits élémentaires (risque de décès prématuré, accès au savoir, conditions de vie décente : eau potable, santé, alimentation ). A l inverse de l IDH, plus l indice est élevé, plus le développement humain est faible. Ces différents indicateurs permettent de constater l existence d inégalités importantes à travers la planète au niveau du développement. B. Des inégalités à toutes les échelles A l échelle mondiale Questions d), e) et f) de la fiche les Etats les + riches sont surtout dans l hémisphère nord (Am du Nord, Europe occidentale et Russie, Japon, Australie et Nouvelle Zélande) et correspondent aux Etats les plus développés. Les Etats les plus pauvres sont plutôt dans l hémisphère sud (Am centrale et latine, Afrique, Asie du Sud) et correspondent aux Etats les moins développés. Cette localisation a justifié l appellation «pays du nord» pour les Etats riches et pays du sud pour les Etats pauvres et ne développement Les niveaux de développement sont donc très différents à l échelle mondiale Observez le tracé de la limite Nord-Sud (carte pages 16-17). Quelles incohérences apparaissent? La limite Nord/Sud est sensée séparer les «pays du nord» riches des «pays du Sud» pauvres. Or, on observe que des Etats ayant les mêmes niveaux de développement se situent de part et d autres de cette limite (alors qu ils devraient être situés du même côté). Par exemple, pourquoi la Russie (qui a un IDH compris entre 0.8 et 0.9) est-elle située au Nord de cette ligne alors que le Brésil (qui a le même niveau d IDH) est situé au sud de celle-
ci??? Cette limite est en fait un héritage de l histoire : elle a été tracée pendant la guerre froide. A cette époque, l es-urss et les pays d Europe de l Est avaient un IDH supérieur à 0.9 et les pays émergents (tels que le Brésil) avaient alors un IDH inférieur à celui d aujourd hui. Cette limite n a donc plus vraiment de sens. Les pays du Nord et du Sud ne constituent pas des ensembles homogènes. Des inégalités à plus grande échelle. Fiche 2 Le Mexique : un développement inégal à toutes les échelles Mexique, pays émergent au développement rapide. Mais nombreuses disparités régions (Mexique du Nord / Mexique du Sud) villes/ campagnes à l intérieur des villes (quartiers privilégiés et quartiers pauvres) Transition : Ainsi, en recourant à divers outils de mesure, le développement apparaît comme inégalement réparti et cela à toutes les échelles. Comment cette situation évolue-t-elle? II. De nouveaux besoins pour plus de 9.5 milliards d êtres humains vers 2050 A. Une population mondiale qui ne cesse de croître Doc 1 page 31 et doc 2 page 29 Lire le document 1. Quelle a été l évolution de la population mondiale de l an 1000 à 1800? De 1800 à 2014? 2. Pour quelle période peut-on parler d»explosion démographique» (justifiez votre réponse)quels facteurs démographiques expliquent une telle évolution? 3. Quels Etats participent le plus à cette évolution? Pourquoi? 4. Quelles évolutions de la population mondiale prévoient les projections démographique jusqu en 2050 (docs 1a et 1b)? 5. De combien d années la durée de vie moyenne a-t-elle progressé de 1950 à 2010? 6. A quelle date note-t-on une inversement des courbes des populations urbaines et rurales.? Comprendre le document : Quelles seront les grandes évolutions de la population mondiale d ici à 2050? Entre 1800 et 2050, la population mondiale a connu une très forte augmentation : elle est passée de 1 milliard d hommes (1800) à près de 7 milliards d hommes en 2010 (et atteindra, selon l hypothèse moyenne, 9,5 milliards d hommes en 2050). La population mondiale a donc septuplé entre 1800 et 2010. Elle a augmenté lentement et régulièrement jusqu en 1950 et a connu une véritable explosion démographique après. Cette explosion démographique s explique par la baisse très nette de la mortalité (qui a commencé avant celle de la natalité) : les hommes sont mieux nourris, mieux soignés, ce qui leur permet de vivre plus longtemps. Il semble qu à partir de 2010-2015, la croissance démographique se ralentisse, du fait de la baisse du taux de natalité (notamment due à l urbanisation, au travail féminin et à l essor de la contraception). Aujourd hui, l humanité serait donc entrée dans la seconde phase de la transition démographique (celle où la natalité commence à diminuer, alors que la mortalité est déjà basse, ce qui contribue au ralentissement de l accroissement naturel).
Ce sont les pays les moins avancés et les pays en développement (Afrique, Moyen-Orient, Asie du Sud) qui contribuent le plus à l explosion démographique mondiale : en effet, ils n ont pas encore achevé leur transition démographique et enregistrent des taux d accroissement naturel élevés (contrairement aux pays émergents et aux pays développés qui l ont achevée donc qui enregistrent une croissance faible voire négative) Carte page 26. Quelles sont les grandes caractéristiques de la répartition de la population mondiale? Quelques foyers de peuplement rassemblent la majorité des hommes : - 4 foyers principaux - Asie du Sud 1,6 milliard hab Asie de l Est 1,7 milliard hab, Environ 60% de la pop mdle Asie du Sud Est (600 millions) Europe 800 millions - des foyers secondaires : Nord-Est américain (140 millions), Golfe de Guinée (260 millions), Sudeste brésilien (110 millions) Une répartition très inégale, avec qq grands foyers (littoraux, vallée fluviales, lacs ) et des déserts humains. - Forte urbanisation de la population mondiale (2050 : 70% de population urbaine). Planisphère de la répartition de la population mondiale et transition démographique [diapo] Quelles informations complémentaires apportent la carte? (perspectives démographiques pour la planète???) Dans les pays du Nord, la transition démographique a commencé il y a deux siècles et est finie. Certains pays du Nord ont même connu une période de recul de leur population (phase post-transitionnelle). Le Nord devrait passer de 1,23 milliard à 1,28. A l inverse, l essentiel de la croissance démographique s effectue dans les pays du Sud qui devraient passer de 5,6 milliards aujourd hui à 7,9 en 2050. Toutefois, certains Etats du Sud, comme la Chine ou l Inde, achèvent déjà leur transition démographique en raison d une politique de contrôle des naissances. Après 2050, la population devrait décroître en raison de la fin de la transition démographique et du vieillissement de l humanité. La croissance de la population et sa forte concentration posent la question de la satisfaction des besoins humains localement et à l échelle mondiale.
Fiche 3. L Inde, le pays le plus peuplé au monde vers 2050 : quels besoins? Méthodologie : étude critique de deux documents B.la hausse des besoins humains : l ex de l Inde Les besoins vont s accroître sous les effets combinés de l augmentation de la population et du niveau de vie : besoins en nourriture, en énergie, en eau (quantité et qualité). Les situations les plus graves se rencontreront dans les espaces qui souffrent déjà de pénuries. Pour y répondre, il faudra mobiliser de nouvelles ressources et accroître les échanges commerciaux en faveur des régions concernées. La population mondiale va continuer à croître de façon importante jusqu en 2050 où elle devrait se stabiliser aux environs de 9 milliards d habitants. L augmentation du nombre d êtres humains accroît la pression sur les ressources qu offre la Terre provoquant des difficultés d accès à celles-ci. Lorsqu en 2050, la population aura atteint son maximum sera-t-elle capable de répondre à ses besoins. Pour permettre une réponse positive à cette question, l idée d un développement durable a été avancée. III. Mettre en œuvre des modes durables de développement. Progressivement, la prise de conscience des limites de la Terre a conduit à l élaboration du concept de développement durable. Celui-ci va être mis en pratique à différentes échelles mais cette mise en pratique va présenter un certain nombre de limites. A. Origines et définition du développement durable. La croissance de la population culmine dans les années 1960 (2%/an). La dégradation de l environnement et la surexploitation des ressources, du fait d un développement économique rapide, ont alerté une partie de l opinion des pays développés au début des années 1970. 1972 marque un tournant dans l approche du développement. C est l année de la création, à la conférence de Stockholm, du Programme des Nations Unies pour l Environnement (PNUE). C est aussi celle de la publication du rapport Meadows «Halte à la croissance» (club De Rome : groupe de réflexion crée en 1968 qui réunit des scientifiques, des économistes et des industriels de+ de 50 pays. Il publie des rapports sur les grands pb du monde, particulièrement sur les enjeux du développement durable). Ce rapport a un grand retentissement. Les mouvements écologistes et les mesures de protection de l environnement se multiplient alors. Le concept de développement durable date de 1987, avec le rapport Brundtland. Les sommets de la Terre de Rio, en 1992, et de Kyoto en 1997 ont contribué à répandre l idée du développement durable. Le Développement durable : c est un «développement qui répond aux besoins des générations du présent sans compromettre la capacité des générations du futur à répondre aux leurs».. Notre avenir à tous, rapport de la commission mondiale sur l environnement et le développement, ONU, 1987. Le DD repose sur 3 piliers (cf. schéma) visant à permettre le développement économique tout en préservant l environnement (actuel et futur) et en réduisant les inégalités. Le développement durable doit être : vivable écologiquement viable économiquement équitable socialement
Informations complémeantaires La notion de développement durable ne naît pas brutalement au lendemain de la Seconde Guerre mondiale. Dès le XVIIIe siècle, Malthus(voir leçon H1) souhaite limiter la croissance de la population, jugée trop importante par rapport à celle des ressources. Au XIXe siècle, les interrogations sur les usages des ressources deviennent de plus en plus nombreuses, portées essentiellement par des mouvements de protection de la nature (création du premier parc naturel en 1872 aux Etats-Unis). Le développement durable vient de l anglais sustainable development, c est-à-dire développement supportable dans la durée. Il est né de la prise de conscience des limites de la planète lorsque la croissance de la population mondiale culminait à plus de 2% annuel (doublement en 35 ans) et faisait craindre l explosion d une «bombe P» (population). En 1972, deux événements marquent ce processus de sensibilisation. Le rapport Halte à la croissance du Club de Rome alerte la population mondiale (traduction en 18 langues) sur le surpeuplement et les risques liés à la croissance. Il rappelle que les ressources sont épuisables alors que la population en prélève de plus en plus. Ainsi, il est affirmé que l humanité ne peut pas vivre selon les normes du Nord sans mettre en danger l équilibre écologique de la planète. La même année, la Conférence de Stockholm met en place le programme de l ONU pour le développement (PNUD) et établit que l environnement est un patrimoine essentiel à transmettre aux générations futures («une seule Terre»). En 1987, le rapport Brundtland définit le développement durable comme une voie de développement «permettant d assurer les besoins du présent sans compromettre la capacité des générations futures à répondre aux leurs». En 1992, le Sommet de la Terre à Rio, organisé par les Nations Unies, popularise le terme de développement durable. A sa suite, est publié l Agenda 21 qui est un programme d action sur le changement climatique, la biodiversité, la désertification et les forêts. La mise en avant progressive du principe du développement durable soulève la question de sa mise en oeuvre? B.Comment mettre en oeuvre le développement durable? Actions internationales : Il faut pour être efficace agir à différentes échelles. En effet, la pollution atmosphérique, la montée des eaux ou l interaction financière sont des problèmes qui ignorent les frontières d où la nécessité d une réglementation internationale, d une gouvernance mondiale. Celle-ci est assurée par les ONG et les organisations internationales. Par exemple, c est l ONU qui a conçu l Agenda 21 (recueil de recommandation, avec différents moyens listés) qui implique ensuite la mise en place avant 1995 d une stratégie nationale de développement durable avec le déploiement d agendas 21 locaux. De même, en 2000, la Conférence du Millénaire à New York, sous l égide de l ONU, fixe 8 objectifs (OMD -objectifs du Millénaire pour le développement) à atteindre en 2015 pour réduire les inégalités mondiales(réduire l extrême pauvreté et la faim ; assurer l éducation primaire pour tous ; promouvoir l égalité des sexes et l autonomisation des femmes ; réduire la mortalité infantile ; améliorer la santé maternelle ; combattre le VIH/Sida, le paludisme et d autres maladies ; préserver l environnement ; mettre en place un partenariat mondial pour le développement). Malgré l échec de plusieurs sommets, ces conférences témoignent d une volonté d impulser le développement durable à l échelle mondiale. Actions nationales : Au niveau national, les Etats conçoivent des plans de développement durable (Grenelle de l environnement) pour organiser la prise de conscience des populations, les responsabiliser, les éduquer. Ainsi, sont encouragés l application de techniques économes et propres dans l agriculture, l industrie, les transports ou les services. Par exemple, de nouveaux indicateurs ont mis en place comme l IPE (Indice de Performance environnementale à partir de 16/22 critères environnementaux) ou l empreinte écologique (mesure de la pression exercée par les hommes sur la planète, surface terrestre et marine nécessaire à une population donnée pour satisfaire ses besoins et absorber ses déchets).
actions locales : Enfin, au niveau local, des solutions concrètes sont appliquées. Les collectivités imposent ou encouragent des pratiques écologiquement responsables : tri des déchets, traitement des rejets, contrôle de la pollution des véhicules, économies d énergie et d eau, développement des énergies renouvelables, constructions de bâtiments respectueux de l environnement. Le développement durable paraît donc comme totalement acquis et comme n ayant aucun revers. Cependant, cette vision est à nuancer en raison de certaines limites au développement durable. C. Les limites du développement durable. Il existe une forte opposition dans la mise en oeuvre du développement durable entre les Etats du Nord et ceux du Sud. En effet, le développement durable peut apparaître comme un luxe des pays riches du Nord. Il est né dans ces pays et s y met en place facilement car ces pays ont achevé leur transition démographique donc n ont pas à faire face à une explosion démographique, ils ont les moyens techniques et financiers pour trouver de nouveaux modes de production et de consommation. C est même devenu un moyen de relancer l économie («économie verte»). Dans les pays émergents, le développement durable apparaît comme une nouveauté. Par exemple, le Brésil s est engagé dedans depuis l arrivée au pouvoir de Lula (2003) avec une attention particulière pour la préservation de l Amazonie et pour le développement des carburants verts. La Chine développe, quant à elle, les vélos électriques et les énergies renouvelables.
Enfin, pour beaucoup de pays du Sud, le développement durable ne peut pas être une priorité. Il faut d abord faire face à la croissance démographique et à la recherche d un meilleur niveau de vie. Par exemple, en Inde ou en Chine, les habitants cherchent à atteindre le niveau de vie et de consommation des pays du Nord et ne veulent donc pas remettre en cause leurs progrès au non du développement durable. La nécessité d un développement durable est parfois même contestée (débat autour du réchauffement climatique). Enfin, la mise en oeuvre du développement durable aboutit à certains excès ou revers. le développement des biocarburants réduit les surfaces cultivables pour nourrir les hommes et entraîne donc une hausse des prix agricoles. Les projets financés par les pays riches ne sont pas toujours en lien avec les préoccupations des populations locales. Pour finir, le développement durable est détourné par certains acteurs qui en font un outil marketing (Greenwashing) ou de recherche de financement.