E-Guide LE CLOUD PRIVÉ POUR SUPPORTER DES APPLICATIONS TRÈS GOURMANDES EN STOCKAGE
N ombreuses sont les applications qui nécessitent un stockage extensif. Les anciennes méthodes de stockage sont souvent incapables de supporter ce genre d applications et aujourd hui, les solutions de Cloud semblent tout à fait appropriées. Cet e-guide expose le cas de l Agglomération de Nîmes qui a mis en place un Cloud privé et a pu y intégrer comme toute autre application son système de vidéosurveillance. 305To de stockage utile, une fiabilité exemplaire et un fort retour sur investissement ne sont que quelques exemples des avantages de cette solution. PAGE 2 SUR 10
LA VIDÉOPROTECTION FAIT SA RÉVOLUTION CLOUD À NÎMES L Agglomération Nîmes Métropole (750 km2, 245 000 habitants, 27 communes) a mené un vaste chantier informatique : déploiement d un cloud privé communautaire, nouvelle infrastructure de vidéoprotection, mutualisation des ressources. Les contraintes budgétaires ont été fortes, avec un besoin central : mesurer l efficacité réelle de la nouvelle vidéoprotection. Olivier Bailly, DSI de Nîmes Métropole parle de cet ambitieux projet. A Nîmes, la vidéoprotection apparait comme une application informatique comme une autre, s intégrant comme un CRM, un ERP dans le système d information. Elle se doit de reposer sur les standards : protocole IP, H264 pour la vidéo, LDAP et nécessite une infrastructure disponible en 24/7 avec une capacité de stockage extensible et capable d enregistrer une importante volumétrie de données provenant des caméras. L histoire de sa mise en place apparait donc avant tout comme un projet IT, s intégrant dans l historique informatique de la communauté urbaine. «Nîmes a décidé de la mutualisation de son SI avec la communauté PAGE 3 SUR 10
d agglomération Nîmes Métropole, une opération intégrant les ressources humaines de la DSI et, bien-sûr, l infrastructure, en particulier le cloud qui a été mis en place par les deux collectivités. Tout naturellement quand la commande politique de déployer de manière qualitative la vidéo sur le centre ville de Nîmes est arrivée, nous n avons pas envisagé une autre architecture que celle du cloud et d intégrer la vidéo comme n importe quelle autre application» explique Olivier Bailly, DSI de Nîmes Métropole. Et d invoquer les raisons à ce choix naturel : la question du coût et surtout l agilité dans la délivrance des services. Lorsqu en 2010, l architecture du système d information a été entièrement repensée au profit d un cloud privé communautaire, la vidéosurveillance a émergé comme l une des applications «métiers» de la communauté urbaine. Aujourd hui, le service informatique fournit un catalogue de services SaaS aux collectivités qui veulent mutualiser les ressources et la vidéoprotection en fait partie en permettant un accès aux communes souhaitant la mettre en place. LA VIDÉOPROTECTION DEVIENT UNE APPLICATION COMME UN AUTRE DANS LE SYSTÈME D INFORMATION Au moment de faire son choix stratégique, la communauté urbaine a été PAGE 4 SUR 10
confrontée au choix entre vidéosurveillance - approche plutôt quantitative en termes de terminaux/caméras déployés et vidéoprotection, concept plus qualitatif. Si la phase historique d utilisation de la vidéo était plutôt orientée surveillance et quantitatif le second choix s est finalement imposé à l usage et a constitué un nouveau défi pour la DSI, au-delà de l aspect gestion applicative. Plus qualitative, l approche vidéoprotection a induit le recours à des caméras IP haute définition. «Le rôle de la vidéo est de protéger le territoire et donc de mettre des indicateurs sur la qualité.» justifie Olivier Bailly. C est un changement de culture important car désormais, les caméras sont placées aux bons endroits. Il s agit de «gouverner l implantation des caméras et non plus en mettre partout» explique le DSI de Nîmes. Moins nombreuses, la qualité des caméras est donc cruciale. Mais surtout l impact d une approche qualitative est forte en termes de contraintes sur l infrastructure informatique : importante bande passante réseau, stockage, montée en charge, volumétrie des données générées en forte croissance, exigence de haute disponibilité. Par ailleurs, la vidéoprotection est vécue comme une application critique au niveau politique, il faut donc lui associer une infrastructure critique. «On commence en général avec 50 caméras. Le cloud et le stockage sont des outils importants pour réussir ce type de projet qui demande également une grande agilité du SI et la capacité PAGE 5 SUR 10
à monter en puissance» analyse Olivier Bailly. D autant que cantonné au départ au centre de Nîmes le réseau de terminaux tend à s accroitre. «On se rend compte que l on a peu à peu contribué à déplacer la délinquance. Il s agit alors d élargir le périmètre de protection» explique M. Bailly. De plus, de nouvelles communes, ayant rejoint la collectivité, peuvent demander à utiliser le service vidéo. L infrastructure doit pouvoir répondre à cette montée en charge. UN STOCKAGE UTILE DE 305 TO! Les caméras IP haute définition génèrent des flux vidéos très importants que les infrastructures réseaux et de stockages doivent supporter. La caméra numérique nécessite entre 4 et 10 megabytes / secondes. Un flux 24 images par seconde nécessite en moyenne un flux réseau de 1,3 gigabytes / seconde. Un système de vidéoprotection de 200 caméras représentera un Petaoctet de données à stocker durant une semaine, et ce, même si 95 % des données seront jugées obsolètes dès le stockage. L infrastructure ne doit jamais s arrêter. Elle doit gérer le fail over de cache et basculer automatiquement d un système à un autre, en quelques secondes. Le taux de fiabilité est de 99,99999 %. Au final pour arriver à mettre en place une infrastructure complète et opérante plusieurs défis ont du être relevés : déployer le cloud privé, intégrer le PAGE 6 SUR 10
VMS Sinovia avec le stockage EMC VNX, mettre en place une gouvernance de la vidéoprotection, générer des PKI avec des outils décisionnels pour mesurer l efficacité réelle de la vidéo. Permettre également l ajout de nouvelles caméras en totale transparence Pour tenir la cadence, la DSI dispose aujourd hui de 305 To de stockage sur baies EMC et a déployé 5 lames Dell côté serveur. Le budget moyen par caméra (connexion fibre, installation urbaine, dôme HD, disques ) revient à seulement 9 000. «C est là un effet positif du cloud qui nous permet de mutualiser les coûts avec les différents éléments d infrastructure» explique Olivier Bailly. La ville de Nîmes conserve les images durant 15 jours, passé ce délai, elles disparaissent. Avec le système historique, le délai était de 7 jours ce qui était parfois juste pour les procédures judiciaires. L écrasement des images se fait automatiquement. La DSI a déployé sept centres de supervision (Police Nationale, Police municipale, Gendarmerie, PC crise dédié à la gestion des inondations ). Ces centres imposent une sécurité d accès à la salle et aux données, par l usage par exemple de fonctions biométriques. PAGE 7 SUR 10
UN ÉCOSYSTÈME IMPORTANT L écosystème de la vidéoprotection est très riche : éditeurs, intégrateurs, constructeurs. EMC travaille avec les principaux du marché, notamment sur les éditeurs de VMS pour faciliter l intégration entre ces systèmes et les solutions EMC ou encore avec les constructeurs de caméra pour assurer la reconnaissance automatique du matériel vidéo par les baies EMC. Des architectures de références sont définies pour faciliter l intégration. Nîmes utilise la solution VMS de Sinovia. L intégrateur CEFI a été partie prenante du projet. UN PARI QUALITATIF RÉUSSI Un observatoire de la sécurité a été mis en place pour vérifier l efficacité de la vidéoprotection ainsi que des PKI. Le retour sur investissement peut être étudié et les résultats sont positifs : 160 interpellations (+148 % par rapport à 2011 sur les 5 premiers mois de 2012), recherches plus efficace sur les images, baisse des procédures administratives et meilleure utilisation des personnels, automatisation d une requête spatiale pour savoir si un délit s est fait dans une zone couverte par la vidéoprotection «les résultats sont très positifs» conclut Olivier Bailly. PAGE 8 SUR 10
DES RESSOURCES GRATUITES POUR LES PROFESSIONNELS IT TechTarget publie des informations techniques ciblées multisupport qui visent à répondre à vos besoins de ressources lorsque vous recherchez les dernières solutions IT, développez de nouvelles stratégies ou encore cherchez à faire des achats rentables. Notre réseau de sites internet experts vous donne accès à du contenu et des analyses de professionnels de l industrie. Vous y trouverez également la bibliothèque spécialisée en ligne la plus riche : livres blancs, webcasts, podcasts, vidéos, salons virtuels, rapports d études et bien plus, alimentée par les fournisseurs IT. Toutes ces ressources sont basées sur les recherches R&D des fournisseurs de technologie pour répondre aux tendances du marché, défis et solutions. Nos événements réels et nos séminaires virtuels vous donnent accès à des commentaires et recommandations neutres par des experts sur les problèmes et défis que vous rencontrez quotidiennement. Notre communauté en ligne IT Knowledge Exchange (Echange de connaissances IT) vous permet de partager des questionnements et informations de tous les jours avec vos pairs et des experts du secteur. POURQUOI CHOISIR TECHTARGET? TechTarget est entièrement centré sur l environnement IT de l entreprise. Notre équipe d éditeurs et notre réseau d experts de l industrie fournissent le contenu le plus riche et PAGE 9 SUR 10
pertinent aux professionnels et managers IT. Nous exploitons l immédiateté du Web, les opportunités de rencontre en face à face, via le networking ou les événements virtuels, et la capacité à interagir avec les pairs. Ceci nous permet de produire une information irréfutable et directement exploitable par les professionnels du secteur dans toutes les industries et sur tous les marchés. PAGE 10 SUR 10