Aide-mémoire. Réunion du groupe spécial d experts sur les mesures propices à la réalisation d une économie verte inclusive en Afrique

Documents pareils

S engager à agir pour le développement durable dans une période de changement

Conseil d administration Genève, mars 2000 ESP. Relations de l OIT avec les institutions de Bretton Woods BUREAU INTERNATIONAL DU TRAVAIL

PARTENARIAT ENTRE LE SYSTEME DES NATIONS UNIES ET LE SENEGAL POUR UN DEVELOPPEMENT INDUSTRIEL INCLUSIF ET DURABLE

Synthèse n 16, Février Financement de la croissance verte et orientation de la création monétaire

Second communiqué 1 Conférence mondiale 2015 sur la réduction des risques de catastrophe (3 e édition)

Conférence mondiale sur les déterminants sociaux de la santé. Déclaration politique de Rio sur les déterminants sociaux de la santé

Conseil économique et social

UNE MEILLEURE CROISSANCE, UN MEILLEUR CLIMAT

Bourses Sud-Sud 2015 Pour les chercheurs et chercheuses de l'amérique latine et les Caraïbes, l'afrique et l'asie

Accès des populations rurales au capital en Agroland

LA BEI EN AFRIQUE DE L OUEST

Assemblée générale. Nations Unies A/AC.105/772

DU RISQUE DANS LES CADRES RÉGLEMENTAIRES*

Entreprises Citoyennes: Sécurité et Risques Industriels. Journées Annuelles du Pétrole. Christiane Muller, Air Liquide. Les Hydrocarbures de l extrême

Conseil économique et social

SEMINAIRE REGIONAL AFRICAIN SUR LA GOUVERNANCE LOCALE Octobre 2008 a Saly Portudal - Senegal L initiative d Apprentissage Mutuel entre Pairs

Recommandation de RECOMMANDATION DU CONSEIL. concernant le programme national de réforme du Luxembourg pour 2015

THE OUAGADOUGOU RECOMMENDATIONS INTERNET INFRASTRUCTURE FOR AN AFRICAN DIGITAL ECONOMY 5-7 MARCH 2012

exigences des standards ISO 9001: 2008 OHSAS 18001:2007 et sa mise en place dans une entreprise de la catégorie des petites et moyennes entreprises.

Cadre général du Forum sur les questions relatives aux minorités

résumé un développement riche en emplois

Vision transversale et action cohérente pour la protection de l Environnement

Le FMI et son rôle en Afrique

APPEL A COMMUNICATIONS

Evaluation de l organisation interne

Impact of slower economic growth in major trading partners on the Congolese economy

La gouvernance foncière Agissons pour sa mise en œuvre!

United Nations, World Population Prospects, CD ROM; The 2008 Revision.

VIVA RIO HAITI (SPGEI) Système de production, de gestion et de suivi d évaluation des informations PREPARE ET PROPOSE PAR :

Approches macroéconomique et fiscale. Introduction à la première partie... 14

POURQUOI LE GABON A-T-IL BESOIN DE STATISTIQUES FIABLES?

«Quick-Check Asset Management»

RENFORCEMENT DES CAPACITES DES INSPECTEURS DE TRAVAIL DANS LA PROTECTION DES TRAVAILLEURS MIGRANTS EN MAURITANIE, MALI ET SÉNÉGAL

Plan d Action de Ouagadougou contre la traite des êtres humains, en particulier des femmes et des enfants, tel qu adopté par la Conférence

RAPPORT DE LA COUR DES COMPTES EUROPEENNES ELEMENTS DE CONTEXTE

Remarques d Ouverture par M. Mohammed Laksaci, Gouverneur de la Banque d Algérie, Président de l Association des Banques Centrales Africaines

Définition et exécution des mandats : analyse et recommandations aux fins de l examen des mandats

ORGANE INTERGOUVERNEMENTAL DE NEGOCIATION A/FCTC/INB6/DIV/4 DE LA CONVENTION-CADRE DE L OMS 28 janvier 2003 POUR LA LUTTE ANTITABAC Sixième session

[ les éco_fiches ] Situation en France :

Qu est-ce que l adaptation au changement climatique?

CONSEIL SIMULATION SPÉCIALE DU CONSEIL

Harmonisation pour la santé en Afrique (HHA) Cadre d action

TABLE RONDE DES MINISTRES AFRICAINS CHARGÉS DES TIC EN PRÉLUDE À LA 42 ÈME RÉUNION DE L ICANN. Hôtel Méridien Dakar, SENEGAL.

se constituer une Équipe

Cet article est une analyse de la question de la

DÉCLARATION SUR LES PROBLEMES ET ENJEUX FONCIERS EN AFRIQUE

et à Hammamet (en Tunisie) 4, en mars Ces consultations ont été complétées par une enquête en ligne 5 amorcée en 2011.

RÉUNION DES MINISTRES DE L'ALIMENTATION, DE L'AGRICULTURE ET DE LA PÊCHE DES PAYS MEMBRES DU CIHEAM 9ÈME DECLARATION FINALE

GECA GLOBAL CONSULTING suarl 76, Avenue Habib Bourghiba App. A Ariana - TUNISIA MF: R/A/M/000

DÉCLARATION SYNDICALE INTERNATIONALE POUR LA RÉUNION DES MINISTRES DU TRAVAIL ET DE L EMPLOI DU G20

Programme des Nations Unies pour l'environnement

Croissance, investissement et emploi: dernières informations sur les recherches et réunions portant sur la cohérence des politiques

la confiance dans l économie de l information

La politique monétaire après la crise financière mondiale : Nouveaux enjeux

Réduire la pauvreté : comment les collectivités territoriales peuvent-elles être des catalyseurs du développement économique pro-pauvre?

Colloque international sur le droit de l environnement en Afrique Abidjan, octobre Annonce. Mars 2013

THÈME: «INTÉGRATION DU COMMERCE DES SERVICES DANS LES PLANS NATIONAUX ET RÉGIONAUX DE DÉVELOPPEMENT»

Plan d action sur le changement climatique de [nom de la collectivité]

Le cycle de projet à la Banque Africaine de Développement

Nations Unies A/CONF.216/L.1* L avenir que nous voulons I. Notre vision commune * * Distr. limitée 19 juin 2012 Français Original : anglais

Une stratégie d enseignement de la pensée critique

Association CARRE GEO & ENVIRONNEMENT

Thème 2 : Le rôle du «secteur informel» dans l intégration régionale

À quelles lacunes en matière de données doit-il être remédié?

GLOSSAIRE PSYCHOLOGICAL AND BEHAVIORAL BARRIER

Comprendre les enjeux actuels. et les defis futurs. Carine Bouthevillain Gilles Dufrenot. Philippe Froute Laurent Paul. Preface de Michel Bouvier

4 e SONDAGE SUR LA RESPONSABILITÉ MUTUELLE NATIONALE EN PRÉPARATION DU FORUM POUR LA COOPÉRATION EN MATIÈRE DE DÉVELOPPEMENT 2016

INVESTIR AU TCHAD. Le Tchad est un pays d agriculture et d élevage, un pays dont le peuple est laborieux, un pays dont le sous sol est promoteur.

L apparition de la notion d inclusion dans le débat concernant la scolarisation. Intégration ou inclusion? Études et formations

ATELIER : INTERNATIONALISATION DE L INNOVATION ET LEVIERS EUROPEENS 1 PARTICIPATION AUX PROGRAMMES ACTUELS

Quelle place pour l'adaptation et le financement dans l'accord post 2020? Alpha Oumar Kaloga Chargé de Mission CC &Development

Le développement des capacités pour la promotion de l égalité entre les sexes, dans l optique de l efficacité de l aide

Convention-cadre sur les changements climatiques

REFERENCES SUR LES INDICATEURS

AVIS A MANIFESTATION D INTERETS

Codirecteur international en assurance-maladie PÉROU

OBJECTIFS DU MILLÉNAIRE POUR LE DÉVELOPPEMENT

Comité des produits Discours du Directeur général. 29 mai DISCOURS D OUVERTURE DU DIRECTEUR GÉNÉRAL AU COMITÉ DES PRODUITS.

Fiche d information 3 OÙ IRA L ARGENT?

Quels enseignements de l expérience française ( )

Investir dans l action pour le climat, investir dans LIFE

Note Simplifiée. UNION ECONOMIQUE ET MONETAIRE OUEST AFRICAINE La Commission

INVESTIR POUR UN MONDE SANS PALUDISME

DOCUMENT OFFICIEUX DES COPRÉSIDENTS. Chapitre Paragraphes Page. Comprendre les risques de catastrophe

Rio de Janeiro, Brésil juin

OFFICE DES NATIONS UNIES CONTRE LA DROGUE ET LE CRIME Vienne

Couverture du risque maladie dans les pays en développement: qui doit payer? (Paris, 7 mai 2008)

LE MÉCANISME DE DÉVELOPPEMENT PROPRE LE MDP EN AFRIQUE FINANCEMENT ET SOUTIEN

Objectif 3 : Confinement et certification

CHARLES DAN Candidat du Bénin pour le poste de Directeur général du Bureau international du Travail (BIT)

Objet SURVEILLANCE DE LA CONFORMITÉ POSTÉRIEURE AUX ALIÉNATIONS

Mécanisme d examen de l application de la Convention des Nations Unies contre la corruption Documents de base

Sélection d un Consultant chargé d accompagner le GIM-UEMOA dans le processus de mise en place d un Plan de Continuité de l Activité (PCA)

Observatoire des Fonctions Publiques Africaines (OFPA)

L importance des investissements publics pour l économie. Analyse thématique Finances locales

Plan de cours ADM 992C Page 1. École des sciences de la gestion Département de management et technologie Université du Québec à Montréal

L économie verte dans le cadre de Rio+20

LES 11 COMPÉTENCES CLÉ DU COACH SELON LE RÉFÉRENTIEL ICF OBJECTIFS CERTIFICATION PRINCIPES ET ORIENTATIONS

Transcription:

Aide-mémoire Réunion du groupe spécial d experts sur les mesures propices à la réalisation d une économie verte inclusive en Afrique 23 et 24 septembre 2014 Centre de conférences des Nations Unies Addis-Abeba Section de l économie verte et des ressources naturelles Division des initiatives spéciales

1. Contexte et introduction Le concept d «économie verte inclusive» suscite de plus en plus d intérêt dans les pays en développement, ouvrant des possibilités, mais présentant aussi des défis. Pour l Afrique, la transition vers une économie verte inclusive constitue une nouvelle solution pour relever les défis en matière de développement propres au continent, à savoir la fragilité structurelle, les taux de pauvreté et de chômage qui restent élevés, la dégradation de l environnement, la vulnérabilité aux effets du changement climatique et la croissance rapide de la population. L économie verte inclusive offre également une option crédible pour parvenir au développement durable et à l élimination de la pauvreté en Afrique, à condition que l on mette l accent sur les secteurs clefs qui auront le plus d impact sur les problèmes d ordre environnemental et social. Les possibilités que peut offrir l économie verte en appui à la transformation structurelle de l Afrique et à la croissance économique résident dans l énorme richesse en ressources naturelles du continent, qui sont par ailleurs la base de la croissance économique pour la plupart des pays africains. Toutefois, en raison du caractère non inclusif de la croissance économique, des problèmes sectoriels spécifiques, tels que l insuffisance des infrastructures et la faiblesse du capital humain, continueront d être les principaux défis de la transformation du continent 1. Lors de la période préparatoire et au cours de la Conférence des Nations Unies sur le développement durable, tenue à Rio de Janeiro (Brésil) du 20 au 22 juin 2012, les pays africains avaient insisté sur l importance pour le continent de bien comprendre les implications du paradigme de l économie verte. Ils avaient souligné la nécessité de bien planifier la transition d une manière qui réduise au minimum les effets négatifs potentiels à terme sur certains groupes ou secteurs. Ils ont également appelé au renforcement des capacités des pays pour la formulation et la coordination des politiques stratégiques relatives à l économie verte de façon à assurer la cohérence avec les plans nationaux de développement qui ont un lien avec les objectifs économiques, sociaux et environnementaux. À cet égard, pour favoriser l adoption du concept de l économie verte inclusive, il faudra entreprendre plusieurs actions interdépendantes. Premièrement, il faudra intégrer le processus de transition dans les plans de développement à long terme qui ont des répercussions fondamentales sur la réalisation du développement durable. Les pays en développement devraient, par conséquent, formuler des plans et stratégies de croissance verte nationaux et intégrer l économie verte dans les cadres nationaux de développement. Deuxièmement, la transition vers l économie verte devrait être appuyée par une évaluation des coûts et avantages. À cet égard, une évaluation approfondie devrait être menée afin de déterminer les besoins des pays en développement au cours du processus de transition. Il faut aussi procéder à des évaluations nationales pour cerner les possibilités offertes par la croissance verte à partir de la vaste gamme de ressources renouvelables et non renouvelables des pays africains 2. Cela dit, la majorité des pays en développement, en particulier ceux d Afrique subsaharienne, ont des capacités techniques et financières limitées pour entreprendre la transition vers une économie verte à une échelle susceptible d induire des conséquences économiques, environnementales et sociales importantes. En conformité avec les conclusions de la Conférence des Nations Unies sur le développement durable concernant l économie verte, les pays africains doivent être soutenus par des moyens appropriés de mise en œuvre qui tiennent compte du niveau 1 Nations Unies, Commission économique pour l Afrique, Bridging the means of implementation gap; key issues for Africa, mai 2012. Disponible à: http://www.uncsd2012.org/content/documents/bridging%20the%20means%20of%20 implementation%20gap%20key%20issues%20for%20africa.pdf. 2 Organisation de coopération et de développement économiques, Green growth and developing countries: a summary for policy makers, juin 2012. Disponible à l adresse: http://www.oecd.org/greengrowth/green-development/50526354. pdf.

de développement de la région. Ces besoins se situent à plusieurs niveaux, notamment celui de la planification, où il convient d élaborer des politiques et des stratégies et de procéder à des évaluations pour déterminer les besoins 3. Pour accélérer la transition vers une économie verte inclusive en Afrique, les engagements des pays en ce sens doivent aller de pair avec les catalyseurs de la transition, notamment les moyens de mise en œuvre. S il est vrai que la transition vers une économie verte inclusive sera fonction du niveau de développement de chaque pays, les types d approche adoptés, notamment par secteur, par étape ou à l échelle de l ensemble de l économie, doivent être accompagnés de mesures conséquentes. Cela passe par la quantification des investissements qui promeuvent l exploitation durable des ressources naturelles et par la même occasion posent des jalons, par exemple, pour la diversification économique, l industrialisation, l innovation et le développement technologique, la réorientation des institutions et des politiques fondées sur des données factuelles, et le comblement du déficit de financement qui entrave l investissement vert. Pour opérer une transition rapide mais contrôlée vers une économie verte inclusive, les conditions suivantes devraient être remplies: a) financement adéquat du processus, y compris la mobilisation des investissements intérieurs et internationaux destinés aux secteurs verts; b) mise en place d institutions et de politiques de soutien, notamment des instruments budgétaires et monétaires qui favorisent une croissance fondée sur une utilisation efficiente des ressources et résiliente aux changements climatiques et de nature à créer et à maintenir des emplois décents; c) un environnement qui stimule l innovation et l adoption de technologies vertes qui n excluent aucun groupe social; d) le renforcement du rôle du secteur privé, notamment par la mise en place de nouvelles mesures d incitation, le renforcement de l infrastructure de marché et des mécanismes fondés sur le marché, la réorientation de l investissement public et l élargissement de l accès pour les produits verts en provenance de l Afrique, et e) le renforcement des capacités à tous les niveaux pour mettre en œuvre des politiques et stratégies d économie verte inclusive 4,5. En outre, les pays en développement devraient être également soutenus dans les efforts visant à améliorer leur compétitivité sur le marché mondial, en fonction de leurs richesses en ressources. Dans ce contexte, l intégration économique et le renforcement des capacités et des institutions s avèrent essentiels pour la transition vers une économie verte inclusive. Dans le document final de la Conférence des Nations Unies sur le développement durable intitulé «L avenir que nous voulons», les chefs d État et de gouvernement et représentants de haut niveau ont réaffirmé le caractère indispensable des moyens de mise en œuvre définis dans Action 21, le Programme relatif à la poursuite de la mise en œuvre d Action 21, le Plan de mise en œuvre de Johannesburg, le Consensus de Monterrey et la Déclaration de Doha sur le financement du développement. Ils ont également souligné la nécessité d un financement adéquat, du transfert et de la mise au point de technologies, du renforcement des capacités, d un système commercial réglementé afin de promouvoir le développement durable, et invité les commissions régionales des Nations Unies, les autres institutions et organismes du système des Nations ainsi que les organisations intergouvernementales et régionales compétentes à appuyer les pays en développement, à leur demande, en mettre en œuvre le développement durable, y compris par des 3 Programme des Nations Unies pour l environnement, Modelling global green investment scenarios: supporting the transition to a global green economy, version 02.22.2011. Disponible à l adresse http://www.unep.org/greeneconomy/portals/88/documents ger/13.0_modelling.pdf. 4 Programme des Nations Unies pour l environnement, Towards a green economy: pathways to sustainable development and poverty eradication, version 02.22.2011. Disponible à l adresse: http://www.unep.org/greeneconomy/portals/88/documents/ger/ger_final_dec_2011/green%20economyreport_final_d ec2011.pdf. 5 Banque asiatique de développement et al., Building an inclusive green economy for all: opportunities and challenges for overcoming poverty and inequality. Poverty-Environment Partnership Joint Agency Paper, 2012.Disponible à l adresse: http://www.unep.org/pdf/pep_paper-final_2.pdf. 2

politiques d économie verte dans le contexte du développement durable et de l élimination de la pauvreté 6. C est dans ce contexte que la Commission économique pour l Afrique (CEA) a commandé une étude sur les mesures propices à la réalisation d une économie verte inclusive en Afrique, dans l optique d explorer les possibilités et les défis et de proposer des solutions de nature à faire mieux comprendre les mesures propices à prendre pour la transition vers une économie verte en Afrique. En particulier, l étude couvre les aspects suivants: a) une analyse des implications de la transition vers une économie verte inclusive pour l Afrique; b) un examen critique des défis et possibilités de la transformation verte inclusive en Afrique, suivi d un aperçu des pratiques optimales et des enseignements; c) le recensement et l analyse des principaux domaines d intervention et des catalyseurs requis pour assurer une transition sans heurt, et d) des recommandations concrètes sur la base des constatations. La Commission organise une réunion de groupe spéciale d experts pour examiner le projet de rapport de l étude et envisager des mesures susceptibles de faciliter la transition vers une économie verte inclusive en Afrique. 2. Objectifs de la réunion du groupe d experts L objectif général de la réunion du groupe d experts est d offrir aux experts un cadre pour examiner et améliorer le projet de rapport. Les objectifs spécifiques de la réunion se déclinent comme suit: a) Examiner le projet de rapport afin de déceler les insuffisances, apporter des contributions en tant qu experts et proposer des révisions dont il faudra tenir compte pour mettre la dernière main à chacun des chapitres; b) Recenser les principaux domaines d intervention et les catalyseurs, y compris les moyens de mise en œuvre requis pour assurer une transition sans heurt vers une économie verte inclusive en Afrique. 3. Structure La réunion se déroulera comme suit: a) Séance d ouverture Au cours de cette séance, les organisateurs et les partenaires feront des déclarations d ouverture, suivies de la présentation des objectifs de la réunion qui mettra en exergue le contexte et la justification de l étude. b) Première séance plénière: présentation du rapport Les organisateurs procéderont à la présentation des principaux chapitres du rapport qui ont pour titres: Implications de la transition vers une économie verte inclusive pour l Afrique; Institutions et politiques pour une économie verte inclusive; Instruments économiques pour une économie verte inclusive; Mise au point et transfert de technologies; Renforcement des capacités pour une économie verte; Le secteur privé et l économie verte; Financement de l économie verte. 6 A/RES/66/288. 3

Cette présentation sera suivie de discussions et les principales questions et recommandations feront l objet d une synthèse. c) Séances de groupes Aux fins de ces séances, les experts seront répartis en groupes de travail. Chaque groupe aura pour tâche d examiner de façon détaillée les chapitres du rapport. L occasion sera ainsi offerte aux participants de procéder à un examen critique et de discuter des chapitres du rapport, l objectif étant d enrichir le rapport final par des contributions et des observations. Chaque groupe mettra l accent sur les principaux domaines d intervention et les mesures propices. d) Présentation et examen des conclusions des séances de groupes Au cours de cette séance, chaque groupe de travail présentera un résumé détaillé du débat tenu et ses conclusions. La séance devrait donner lieu à des débats instructifs couronnés de recommandations concrètes concernant les mesures propices requises pour la réalisation d une économie verte inclusive en Afrique. 4. Documentation Les documents et ressources à la disposition des participants comprennent le projet de rapport sur les mesures propices à la réalisation d une économie verte inclusive en Afrique, la note conceptuelle de l étude et des rapports et publications choisis. 5. Résultats escomptés Les principaux produits de la réunion du groupe d experts seront contenus dans le rapport final censé faire la synthèse des observations, des contributions et des recommandations faites par les participants concernant les chapitres du projet de rapport de l étude sur les mesures propices à la réalisation d une économie verte inclusive en Afrique. 6. Participation La réunion du groupe spécial d experts devrait rassembler entre 30 et 40 experts et praticiens des domaines de l économie verte, de la planification économique et du développement durable. Feront partie de ce groupe des experts des domaines spécifiques de l économie verte, des politiques et instruments, du financement du développement durable, du développement du secteur privé, de la technologie et du renforcement des capacités. 7. Langues de travail Les séances plénières se dérouleront en anglais et en français, avec interprétation simultanée dans les deux langues. 8. Date et lieu La réunion se tiendra au Centre de conférences des Nations Unies, au siège de la Commission économique pour l Afrique (CEA) à Addis-Abeba, les 23 et 24 septembre 2014. 4

9. Dispositions administratives Prière de consulter la note d information jointe pour les détails concernant les dispositions administratives, y compris l hébergement. 10. Contacts Toutes les communications concernant la réunion devront être adressées aux fonctionnaires dont les coordonnées suivent: Avec copie à: M. Benjamin Mattondo Banda Économiste Section de l économie verte et des ressources naturelles Division des initiatives spéciales Commission économique pour l Afrique BP 3001 Addis-Abeba Éthiopie Tél.: +251-(0)11-544-3363 Télécopie: +251-(0)11-551-4416 Courriel: bbanda@uneca.org M me Tsigereda Assayehegn Assistante de gestion de programmes Section de l économie verte et des ressources naturelles Division des initiatives spéciales Commission économique pour l Afrique Tél.: +251-(0)11-544-3363 Télécopie: +251-(0)11-551-4416 Courriel: TAssayehegn@uneca.org 5