Développement de méthodes multi-grilles dans le cadre de l intéraction pastille/gaine



Documents pareils
Sujet proposé par Yves M. LEROY. Cet examen se compose d un exercice et de deux problèmes. Ces trois parties sont indépendantes.

ANALYSE CATIA V5. 14/02/2011 Daniel Geffroy IUT GMP Le Mans

La programmation linéaire : une introduction. Qu est-ce qu un programme linéaire? Terminologie. Écriture mathématique

T.P. FLUENT. Cours Mécanique des Fluides. 24 février 2006 NAZIH MARZOUQY

Résolution de systèmes linéaires par des méthodes directes

Calculs et Certificats de Quantités d Intérêts Non Linéaires d un Mousqueton Cédric Bellis

Résolution d équations non linéaires

ÉTUDE DE L EFFICACITÉ DE GÉOGRILLES POUR PRÉVENIR L EFFONDREMENT LOCAL D UNE CHAUSSÉE

Reconstruction de bâtiments en 3D à partir de nuages de points LIDAR

Souad EL Bernoussi. Groupe d Analyse Numérique et Optimisation Rabat http ://

Hervé Oudin. HAL Id: cel

NOTATIONS PRÉLIMINAIRES

Hervé Oudin. HAL Id: cel

Fonctions de plusieurs variables

AUTRES ASPECTS DU GPS. Partie I : tolérance de Battement Partie II : tolérancement par frontières

TSTI 2D CH X : Exemples de lois à densité 1

SSNL126 - Flambement élastoplastique d'une poutre droite. Deux modélisations permettent de tester le critère de flambement en élastoplasticité :

Correction du baccalauréat ES/L Métropole 20 juin 2014

Exemples de dynamique sur base modale

Analyse statique d une pièce

DÉVERSEMENT ÉLASTIQUE D UNE POUTRE À SECTION BI-SYMÉTRIQUE SOUMISE À DES MOMENTS D EXTRÉMITÉ ET UNE CHARGE RÉPARTIE OU CONCENTRÉE

SDLV120 - Absorption d'une onde de compression dans un barreau élastique

ANNEXE J POTEAUX TESTÉS SELON UN CHARGEMENT STATIQUE ET TESTÉS SELON UN CHARGEMENT CYCLIQUE ET STATIQUE

Simulation d'un examen anthropomorphique en imagerie TEMP à l iode 131 par simulation Monte Carlo GATE

Introduction à la méthode des éléments finis

Rappels sur les suites - Algorithme

Figure 3.1- Lancement du Gambit

Chapitre 2 Le problème de l unicité des solutions

Algorithmes pour la planification de mouvements en robotique non-holonome

Théorie et codage de l information

Cours 9. Régimes du transistor MOS

La méthode des éléments finis et le contrôle des calculs

Première partie. Préliminaires : noyaux itérés. MPSI B 6 juin 2015

Chapitre XIV BASES PHYSIQUES QUANTITATIVES DES LOIS DE COMPORTEMENT MÉCANIQUE. par S. CANTOURNET 1 ELASTICITÉ

Stage : "Développer les compétences de la 5ème à la Terminale"

Exercices du Cours de la programmation linéaire donné par le Dr. Ali DERBALA

Etude expérimentale et numérique de la Sédimentation/Consolidation de sols à très forte teneur en eau

Introduction au maillage pour le calcul scientifique

TESTS PORTMANTEAU D ADÉQUATION DE MODÈLES ARMA FAIBLES : UNE APPROCHE BASÉE SUR L AUTO-NORMALISATION

Leçon N 4 : Statistiques à deux variables

Information. BASES LITTERAIRES Etre capable de répondre à une question du type «la valeur trouvée respecte t-elle le cahier des charges?

Durée de L épreuve : 2 heures. Barème : Exercice n 4 : 1 ) 1 point 2 ) 2 points 3 ) 1 point

Contents. 1 Introduction Objectifs des systèmes bonus-malus Système bonus-malus à classes Système bonus-malus : Principes

3 Approximation de solutions d équations

de calibration Master 2: Calibration de modèles: présentation et simulation d

Etude de fonctions: procédure et exemple

Le turbo met les gaz. Les turbines en équation

Baccalauréat S Antilles-Guyane 11 septembre 2014 Corrigé

GUIDE TECHNIQUE PANNEAUX BOIS MASSIFS TOURILLONNES

ÉdIteur officiel et fournisseur de ServIceS professionnels du LogIcIeL open Source ScILab

Chapitre 5 : Flot maximal dans un graphe

Professional Finishing INNOVATION

4.2 Unités d enseignement du M1

Les correcteurs accorderont une importance particulière à la rigueur des raisonnements et aux représentations graphiques demandées.

ETUDE DE COMPATIBILITE DE LA ZONE DE RECOUVREMENT DES MODELES NUMERIQUES APPLICATION AUX ETUDES D IMPACT DES PROJETS D ENERGIES MARINES

Sujet 1 : Diagnostique du Syndrome de l apnée du sommeil par des techniques d analyse discriminante.

Programmation linéaire

Une approche statique quasi-périodique de la capacité portante des groupes de micropieux

Direction des Études et Synthèses Économiques Département des Comptes Nationaux Division des Comptes Trimestriels

ETUDE COMPARATIVE DES MODELISATIONS NUMERIQUE ET PHYSIQUE DE DIFFERENTS OUVRAGES D EVACUATION DES CRUES

MATHÉMATIQUES FINANCIÈRES I

Montrouge, le 9 février Centre national d équipement nucléaire (CNEN) EDF 97 avenue Pierre Brossolette MONTROUGE

DISQUE DUR. Figure 1 Disque dur ouvert

Biostatistiques Biologie- Vétérinaire FUNDP Eric Depiereux, Benoît DeHertogh, Grégoire Vincke

Géoréférencement et RGF93

Journée des utilisateurs de Salome-Meca et code_aster ETUDE SISMIQUE DE LA PINCE VAPEUR

Fonctions linéaires et affines. 1 Fonctions linéaires. 1.1 Vocabulaire. 1.2 Représentation graphique. 3eme

Projet Optiperf : les ressources du calcul parallèle à destination des architectes navals

Calculer avec Sage. Revision : 417 du 1 er juillet 2010

Théories de champ moyen et convection à grande échelle

Manuel de validation Fascicule v4.25 : Thermique transitoire des structures volumiques

Formation Excel, Niveau initiation, module 1 DUREE DE LA FORMATION OBJECTIFS DE LA FORMATION

Arithmétique binaire. Chapitre. 5.1 Notions Bit Mot

TUTORIAL 1 ETUDE D UN MODELE SIMPLIFIE DE PORTIQUE PLAN ARTICULE

modélisation solide et dessin technique

Nom : Groupe : Date : 1. Quels sont les deux types de dessins les plus utilisés en technologie?

Limitations of the Playstation 3 for High Performance Cluster Computing

LE PROCESSUS ( la machine) la fonction f. ( On lit : «fonction f qui à x associe f (x)» )

Cours3. Applications continues et homéomorphismes. 1 Rappel sur les images réciproques

Le polissage par laser

NOTE SUR LA MODELISATION DU RISQUE D INFLATION

Programmation linéaire

Programmation linéaire et Optimisation. Didier Smets

Projet CFD sous ANSYS-CFX

1 Définition. 2 Systèmes matériels et solides. 3 Les actions mécaniques. Le système matériel : Il peut être un ensemble.un sous-ensemble..

Manipulateurs Pleinement Parallèles

Catalogue de formation

Object Removal by Exemplar-Based Inpainting

Solvabilité II Les impacts sur la tarification et l offre produit

Filtrage stochastique non linéaire par la théorie de représentation des martingales

Contributions à l expérimentation sur les systèmes distribués de grande taille

4.14 Influence de la température sur les résistances

Interaction Fluide-Structure pour les corps élancés

EmonCMS sur EWATTCH Cloud

Baccalauréat ES Polynésie (spécialité) 10 septembre 2014 Corrigé

Calcul matriciel. Définition 1 Une matrice de format (m,n) est un tableau rectangulaire de mn éléments, rangés en m lignes et n colonnes.

Le concept cellulaire

Bien lire l énoncé 2 fois avant de continuer - Méthodes et/ou Explications Réponses. Antécédents d un nombre par une fonction

1. Étude réalisée par l AFOPE en Hellriegel D., Slocum J. W., Woodman R. W., Management des organisations, Bruxelles, De Boeck, 1992.

Gestion réactive des opérations de maintien et d actualisation réglementaire et technologique des systèmes complexes.

Transcription:

Développement de méthodes multi-grilles dans le cadre de l intéraction pastille/gaine January 25, 2011

Ce n est le bon chemin que si la flèche vise le coeur, R.Hauser

Intéraction Pastille/Gaine Fonctionnement d un réacteur à eaux pressurisées Assemblage combustible Intéraction Pastille/Gaine Théorie de la méthode multi-grille locale Pourquoi utiliser une telle méthode? Description de la méthode d un point de vue général La méthode L.D.C. Mise en place de la méthode L.D.C. Solutions de référence Mise en place numérique Définition des zones de raffinement Résultats obtenus dans le cas 2D Comparatif multi-grille local/solution de référence Etude de convergence en fonction du nombre d itérations V-cycles pour un raffinement à trois éléments Etude de la convergence en maillage de la solution multi-grille Evolution de l erreur relative vis-à-vis du temps CPU Autres résultats Cas du faux-3d avec conditions aux limites identiques au cas 2D Cas 3D avec zone de surpression au niveau du chanfrein

Fonctionnement d un réacteur à eaux pressurisées Cycle d un réacteur à eaux pressurisées

Assemblage combustible Assemblage combustible Caractéristiques du réacteur 900 MW 3 grilles intermédiaires 264 crayons de hauteur 4m et de diamètre d ordre 1cm Combustible d oxyde d Uranium présent sous forme de pastilles

Assemblage combustible Assemblage combustible Caractéristiques du réacteur 900 MW 3 grilles intermédiaires 264 crayons de hauteur 4m et de diamètre d ordre 1cm Combustible d oxyde d Uranium présent sous forme de pastilles

Intéraction Pastille/Gaine La pastille et sa gaine Combustible UO 2 Le combustible est protégé par une gaine constituée de Zircaloy-4 Dimensions : 8mm de diamètre et 13mm de haut Différents phénomènes entraînent une modification physique de la pastille

Intéraction Pastille/Gaine La pastille et sa gaine Combustible UO 2 Le combustible est protégé par une gaine constituée de Zircaloy-4 Dimensions : 8mm de diamètre et 13mm de haut Différents phénomènes entraînent une modification physique de la pastille

Intéraction Pastille/Gaine Modélisation de la pastille fracturée ==> But : Utiliser une modélisation simplifiée sur laquelle mettre en place une méthode multi-grille.

Intéraction Pastille/Gaine La gaine modélisée Conditions aux limites Pression de contact dans le domaine intérieur et libre d effort à l extérieur Conditions de symétrie sur les bords supérieurs et inférieurs Singularité apparente dans la région fracturée

Intéraction Pastille/Gaine La gaine modélisée Conditions aux limites Pression de contact dans le domaine intérieur et libre d effort à l extérieur Conditions de symétrie sur les bords supérieurs et inférieurs Singularité apparente dans la région fracturée

Pourquoi utiliser une telle méthode? Adaptation de maillage Inconvénients Maillage non-structuré Singularité mal-détectée Matrices mal-conditionnées Temps de calcul long

Pourquoi utiliser une telle méthode? Adaptation de maillage Inconvénients Maillage non-structuré Singularité mal-détectée Matrices mal-conditionnées Temps de calcul long

Pourquoi utiliser une telle méthode? Architecture multi-grille locale Qualités Grilles entièrement structurées Détection automatique de la zone à raffiner Nombre de noeuds réduits Coût de calcul moindre

Pourquoi utiliser une telle méthode? Architecture multi-grille locale Qualités Grilles entièrement structurées Détection automatique de la zone à raffiner Nombre de noeuds réduits Coût de calcul moindre

Description de la méthode d un point de vue général Notations Nous considérons une suite de maillages emboîtés G l telle que, 0 l l. A chaque niveau de maillage, nous lui associons son domaine ouvert Ω l, de frontière Γ l. Nous définissons également Γ 0,l+1, la frontière non-commune au maillage initiale et à la grille fine de niveau l+1.

Description de la méthode d un point de vue général Problème à résoudre Les méthodes multi-grilles permettent de traiter des problèmes elliptiques de type : Lu(x) = f x Ω (1) Conditions aux limites Cu(x) = g x δω (2) Les opérateur L et C peuvent, à priori, ne pas être linéaires. Le système matriciel obtenu reste le même pour chaque niveau l de grille.

Description de la méthode d un point de vue général Problème à résoudre Les méthodes multi-grilles permettent de traiter des problèmes elliptiques de type : Lu(x) = f x Ω (1) Conditions aux limites Cu(x) = g x δω (2) Les opérateur L et C peuvent, à priori, ne pas être linéaires. Le système matriciel obtenu reste le même pour chaque niveau l de grille.

Description de la méthode d un point de vue général Etape de descente Il s agit du passage du niveau l au niveau l+1, l idée est de résoudre le problème 1 au niveau l+1 avec de nouvelles conditions aux limites sur Γ l+1. Etape de remontée A partir d un résidu (r l+1 ) de notre solution sur le maillage fin, nous définissons un résidu sur le maillage grossier (r l ) tel que : avec r l = (R l l+1 r l+1)(x) x E l,l+1 (3) E l,l+1 { Ω l Ω l+1 } (4) L idée est alors de résoudre le problème 1 au niveau l avec le résidu ajouté au second membre.

Description de la méthode d un point de vue général Etape de descente Il s agit du passage du niveau l au niveau l+1, l idée est de résoudre le problème 1 au niveau l+1 avec de nouvelles conditions aux limites sur Γ l+1. Etape de remontée A partir d un résidu (r l+1 ) de notre solution sur le maillage fin, nous définissons un résidu sur le maillage grossier (r l ) tel que : avec r l = (R l l+1 r l+1)(x) x E l,l+1 (3) E l,l+1 { Ω l Ω l+1 } (4) L idée est alors de résoudre le problème 1 au niveau l avec le résidu ajouté au second membre.

Description de la méthode d un point de vue général Définition d un V-cycle Afin d obtenir un niveau de précision meilleur, nous pouvons définir ou ou plusieurs sous-niveau(x) supplémentaire(s). Nous définissons alors une itération V-cycle que nous pouvons schémariser de la manière suivante : S : Solveur, P: Prolongement, R: Restriction

La méthode L.D.C. Local Defect Correction La méthode multi-grille que nous avons implémentée puis utilisée est la méthode L.D.C. introduite par Hackbush en 1984. Nous considérons deux types d ensemble, N l et A l, N l = Ω l Ω l+1 correspond aux noeuds strictement intérieurs de Ω l+1. A l désigne l ensemble des noeuds strictement intérieurs à l ensemble constitué de N l prolongé sur Γ l {Γ l+1 \Γ 0,l+1 }.

La méthode L.D.C. Spécification de la méthode L.D.C. L algorithme en lui-même est conforme à la procédure multigrille locale classique. La spécification se joue sur l étape de remontée où nous déterminons la solution corrigée de la manière suivante : ũ l = (R l l+1 u l+1)(x) x N l+1 (5) r l = L l (ũ l )(x) f l x A l+1 (6) Nous obtenons alors la solution corrigée ainsi : L l (u l )(x) = f l + χ Al r l (7) Où χ Al désigne la fonction indicatrice sur l ensemble A l.

Solutions de référence Mise en place d une solution analytique Afin de comparer les performances de la méthode multi-grille, nous utilisons deux types de solutions de référence, la première est une solution analytique (Coker et Filon, 1950). Cette dernière se base sur une hypothèse de déformation plane et une fonction d Airy. Les conditions aux limites associées sont identiques à la modélisation que nous avons mis en place. Forme de la solution analytique Φ = A 0 r 2 + B 0 ln(r) + X (A mr m+2 + B mr m + C mr m + D mr m+2 )cos(mθ) (8) m=2 Où A 0, B 0, A m, B m, C m et D m sont des constantes à déterminer à l aide des conditions aux limites.

Solutions de référence Mise en place d une solution analytique Afin de comparer les performances de la méthode multi-grille, nous utilisons deux types de solutions de référence, la première est une solution analytique (Coker et Filon, 1950). Cette dernière se base sur une hypothèse de déformation plane et une fonction d Airy. Les conditions aux limites associées sont identiques à la modélisation que nous avons mis en place. Forme de la solution analytique Φ = A 0 r 2 + B 0 ln(r) + X (A mr m+2 + B mr m + C mr m + D mr m+2 )cos(mθ) (8) m=2 Où A 0, B 0, A m, B m, C m et D m sont des constantes à déterminer à l aide des conditions aux limites.

Solutions de référence Solution de référence calculée à l aide d un maillage adapté Une autre solution de référence a été mis en place à l aide d un calcul éléments finis effectué à l aide d un maillage adapté à notre problème de singularité. Caractéristiques du maillage Densité au micron près de la zone de singularité Densité au dixième de millimètre à l extérieur Temps de calcul (CPU) 0.316s

Solutions de référence Solution de référence calculée à l aide d un maillage adapté Une autre solution de référence a été mis en place à l aide d un calcul éléments finis effectué à l aide d un maillage adapté à notre problème de singularité. Caractéristiques du maillage Densité au micron près de la zone de singularité Densité au dixième de millimètre à l extérieur Temps de calcul (CPU) 0.316s

Solutions de référence Etude comparative des deux solutions de référence Afin de jauger de la précision des deux solutions de référence mis en place, nous nous basons sur les courbes d évolution des contraintes orthoradiales au sein de la gaine. Un écart relatif a été déterminé à 0.6 % entre les deux solutions.

Mise en place numérique Problème mécanique Le problème mécanique que nous cherchons à résoudre est le problème élastique linéaire avec les conditions aux limites définies dans la première partie de cette présentation. Nous avons : Avec la loi de Hooke isotrope : σ ij,j + f i = 0 (9) σ ij = a ijkl ɛ kl (10) Notre but est de résoudre par éléments finis ce problème classique afin de déterminer les déplacements et par suite les contraintes et déformations au sein de la gaine.

Mise en place numérique Grille initiale Notre calcul multi-grille est basé sur une grille initiale grossière constituée de 200 éléments en 2D (2000 en 3D). La zone de singularité est définie à partir d une droite située à dix microns. Erreur commise à l ordre 0 Un calcul effectué directement sur un tel maillage nous donne un erreur relative de 4,66 %.

Mise en place numérique Grille initiale Notre calcul multi-grille est basé sur une grille initiale grossière constituée de 200 éléments en 2D (2000 en 3D). La zone de singularité est définie à partir d une droite située à dix microns. Erreur commise à l ordre 0 Un calcul effectué directement sur un tel maillage nous donne un erreur relative de 4,66 %.

Définition des zones de raffinement Différents types de zone de raffinement

Comparatif multi-grille local/solution de référence Visualisation des contraintes orthoradiales pour deux sous-niveaux et un raffinement à trois éléments L approche multi-grille permet de trouver une solution très proche de celle de référence.

Etude de convergence en fonction du nombre d itérations V-cycles pour un raffinement à trois éléments Convergence en V-cycles Err ref Itération 0 Itération 1 Itération 2 Itération 3 Itération 4 1 ssniv 4.66e-02 1.79e-02 1.97e-02 1.95e-02 1.96e-02 2 ssniv 4.66e-02 3.52e-03 6.72e-03 6.43e-03 6.46e-03 3 ssniv 4.66e-02 3.53e-03 3.54e-04 3.61e-05 3.28e-05 4 ssniv 4.66e-02 3.75e-03 1.63e-04 2.09e-04 1.72e-04 Observations importantes Convergence rapide obtenue dès la quatrième itération Apport des sous-niveaux jusqu à trois niveaux de grilles Cas à trois éléments et 3 sous-niveaux spécifique avec valeur d ordre e-05

Etude de convergence en fonction du nombre d itérations V-cycles pour un raffinement à trois éléments Convergence en V-cycles Err ref Itération 0 Itération 1 Itération 2 Itération 3 Itération 4 1 ssniv 4.66e-02 1.79e-02 1.97e-02 1.95e-02 1.96e-02 2 ssniv 4.66e-02 3.52e-03 6.72e-03 6.43e-03 6.46e-03 3 ssniv 4.66e-02 3.53e-03 3.54e-04 3.61e-05 3.28e-05 4 ssniv 4.66e-02 3.75e-03 1.63e-04 2.09e-04 1.72e-04 Observations importantes Convergence rapide obtenue dès la quatrième itération Apport des sous-niveaux jusqu à trois niveaux de grilles Cas à trois éléments et 3 sous-niveaux spécifique avec valeur d ordre e-05

Etude de la convergence en maillage de la solution multi-grille Zone de chargement Le bord en bleu défini la zone de pression de contact, nous appelons point de chargement son intersection avec la fissure à 10 microns, ce-dernier évolue en fonction de la finesse du maillage. Evolution de l erreur relative vis-à-vis du point de chargement

Evolution de l erreur relative vis-à-vis du temps CPU Etude comparative du temps CPU Plus nous cherchons à obtenir une erreur plus faible, plus il est intéressant d utiliser le multi-grille et un nombre de sous-niveaux plus élevé.

Cas du faux-3d avec conditions aux limites identiques au cas 2D Maillage grossier et zone de raffinement selon la largeur Intérêt d un calcul sur un faux-3d L idée est ici de définir le problème 2D dans un cadre 3D afin de jauger de la validité du code mis en place pour des problèmes tridimensionnels.

Cas du faux-3d avec conditions aux limites identiques au cas 2D Maillage grossier et zone de raffinement selon la largeur Intérêt d un calcul sur un faux-3d L idée est ici de définir le problème 2D dans un cadre 3D afin de jauger de la validité du code mis en place pour des problèmes tridimensionnels.

Cas du faux-3d avec conditions aux limites identiques au cas 2D Etude comparative du temps CPU Les conclusions sont identiques au vrai cas 2D.

Cas 3D avec zone de surpression au niveau du chanfrein Maillage grossier et zone de raffinement Visualisation du chargement dans la direction orthoradiale

Cas 3D avec zone de surpression au niveau du chanfrein Convergence en V-cycles pour un maillage grossier à 512 éléments Err ref Itération 0 Itération 1 Itération 2 Itération 3 Itération 4 1 ssniv 1.01e-01 4.06e-02 4.54e-02 4.50e-02 4.50e-02 2 ssniv 1.01e-01 4.77e-03 1.31e-02 1.25e-02 1.25e-02 3 ssniv 1.01e-01 1.42e-02 3.79e-03 4.77e-03 4.68e-03 4 ssniv 1.01e-01 1.43e-02 3.83e-03 4.83e-03 4.73e-03 Problèmes observés Coût de calcul très élevé (supérieur à la solution de référence) Limitation à des grilles initiales très grossières Précision obtenue plus faible que dans le cas 2D Stagnation au quatrième sous-niveau inexpliquée

Cas 3D avec zone de surpression au niveau du chanfrein Convergence en V-cycles pour un maillage grossier à 512 éléments Err ref Itération 0 Itération 1 Itération 2 Itération 3 Itération 4 1 ssniv 1.01e-01 4.06e-02 4.54e-02 4.50e-02 4.50e-02 2 ssniv 1.01e-01 4.77e-03 1.31e-02 1.25e-02 1.25e-02 3 ssniv 1.01e-01 1.42e-02 3.79e-03 4.77e-03 4.68e-03 4 ssniv 1.01e-01 1.43e-02 3.83e-03 4.83e-03 4.73e-03 Problèmes observés Coût de calcul très élevé (supérieur à la solution de référence) Limitation à des grilles initiales très grossières Précision obtenue plus faible que dans le cas 2D Stagnation au quatrième sous-niveau inexpliquée

Cas 3D avec zone de surpression au niveau du chanfrein Observation des contraintes sur le maillage déformé