Evaluation des risques sanitaires sur la Zone Industrielle de Lavéra-La Mède. Réunion du 18 Novembre 2010

Documents pareils
Tableau 7: Emissions polluantes scénario «futur avec projet 2014»

Etude de la qualité de l air en proximité automobile sur la Communauté Urbaine de Strasbourg

III RESULTATS LE LONG DU TRACE PREFERENTIEL DE LA LIGNE 2

LIAISON A50 A57 TRAVERSEE

Quelle qualité de l air au volant? Premiers éléments de réponse en Ile-de-France

Cartes de bruit stratégiques

Département de l ARIEGE

LES RÉFÉRENTIELS RELATIFS AUX ÉDUCATEURS SPÉCIALISÉS

Bloc 1 U. E. Automobile H/an CR Quadrimestres

Principes généraux de la modélisation de la dispersion atmosphérique

Page 2 Routes départementales - département de LA CREUSE - Elaboration des cartes de bruit stratégiques

RESUMÉ NON TECHNIQUE ELABORATION DES CARTES DE BRUIT COMMUNAUTE D AGGLOMERATION DU HAUT VAL DE MARNE

Véhicules Propres pour l amélioration de la qualité de l air Les Stratégies de progrès

Résumé non technique. Tableaux d estimation

Journée technique ARRA Gestion quantitative de la ressource en eau

TechniSim Consultants 2 rue Saint Théodore Lyon Tél : technisim@wanadoo.fr

Infor HCM Anael Risques Professionnels. Infor HCM. Infor HCM Anael Risques Professionnels

ÉVALUATION PROSPECTIVE DES ÉMISSIONS ET DES CONCENTRATIONS DE POLLUANTS ATMOSPHÉRIQUES À L HORIZON 2020 EN ÎLE-DE-FRANCE - GAIN SUR LES ÉMISSIONS EN

Surveiller la qualité de l air avec les élèves

L IRSN et la surveillance de l environnement. Etat des lieux et perspectives

BILAN PSQA ANNEES 2010 ET 2011

L obligation de négocier sur la pénibilité dans les entreprises. Premiers éléments de bilan. Direction générale du travail

Cerea. Centre d enseignement et de recherche en environnement atmosphérique

Tout le monde est potentiellement

galités s sociales de cancer chez les travailleurs

RÉFÉRENTIEL PROFESSIONNEL DES AGENTS AFIS

Cahier des bonnes pratiques pour un nettoyage écologique des locaux du Conseil Général de la Gironde

Tableau 1 Routes nouvelles ou modifiées : les infrastructures concernées

Dossier de presse. L Anses lance son nouveau site Internet

P.L.U. Plan Local d'urbanisme PRESCRIPTION D'ISOLEMENT ACOUSTIQUE AU VOISINAGE DES INFRASTRUCTURES TERRESTRES DOCUMENT OPPOSABLE

Qualité Sécurité Environnement

Cartes de bruit stratégiques

COMMENTAiRES/ DECISIONS

PLAN PARTICULIER D INTERVENTION de site de LAVÉRA

2.0 Interprétation des cotes d évaluation des risques relatifs aux produits

Depuis les années 1930, la production mondiale

La valorisation des terres excavées

Exposition de la Population aux Polluants atmosphériques en Europe Projet PEOPLE à Bruxelles

EXPRIMEZ-VOUS LORS DU CHOIX DE VOS PNEUS : EXIGEZ DES PNEUS SÛRS, ÉNERGÉTIQUEMENT EFFICACES ET SILENCIEUX!

Gestion intégrée des risques technologiques émergents

DOSSIER : L OZONE SOUS TOUTES SES COUTURES

Carte de bruit des infrastructures routières nationales non concédées

AUDIT ÉNERGÉTIQUE ET SYSTÈMES DE MANAGEMENT DE L ÉNERGIE ISO 50001: Quels sont les liens et comment évoluer de l un à l autre?

Zoom sur le métier de technicien(ne) d exploitation

Intitulé du stage. Initiation à l'environnement industriel Jeudi 15 et vendredi 16 septembre 2011

RNV3P Recherche de pathologies émergentes

Chapitre 1 : Qu est ce que l air qui nous entoure?

Table des matières. Date 31/01/2007 Remplace la version du 11/01/2006. Auteur et mise à jour Approuvé Type de document CBP monitoring de l air et MPP

MASTER 2 CONTAMINANTS EAU SANTE

FICHE DE DONNÉES DE SÉCURITÉ conformément au Règlement (CE) nº1907/2006 REACH Nom : KR-G KR-G

FORD C-MAX + FORD GRAND C-MAX CMAX_Main_Cover_2013_V3.indd /08/ :12

LA DISPERSION ATMOSPHERIQUE

de l air pour nos enfants!

LETTRE DE CONSULTATION

Activité 38 : Découvrir comment certains déchets issus de fonctionnement des organes sont éliminés de l organisme

Centre Antipoison et de Toxicovigilance Strasbourg Tél:

Introduction 1. 1/ Présentation de l étude / Contexte environnemental du port / Mode opératoire de l étude 3. 2/ Résultats de l étude 5

EVALUATION DES RISQUES SANITAIRES POUR LA POPULATION GÉNÉRALE LIÉS À LA PRÉSENCE DE FORMALDÉHYDE DANS LES ENVIRONNEMENTS INTÉRIEURS ET EXTÉRIEURS

PARTIE 5 NOTICE HYGIENE ET SECURITE

l entretien des chaudières

A. BONNEFOND Maître de conférences en neuroscience cognitive Laboratoire d imagerie et de neuroscience cognitive Université de Strasbourg

Les conséquences sanitaires de l accident de Fukushima Dai-ichi : point de situation en février 2012

SOCLE COMMUN: LA CULTURE SCIENTIFIQUE ET TECHNOLOGIQUE. alain salvadori IA IPR Sciences de la vie et de la Terre ALAIN SALVADORI IA-IPR SVT

Portage de cadres. Quels profils sont concernés par le portage salarial?

La prévention des intoxications dans les silos à fourrage

Certification OHSAS Santé et sécurité au travail : exemple d'application dans une AASQA (AIRFOBEP)

Index alphabétique. Liste des mots clés du FORMACODE (nomenclature du Centre INFFO) utilisés pour décrire les domaines de formation.

Décrets, arrêtés, circulaires

Conséquences radiologiques et dosimétriques en cas d accident nucléaire : prise en compte dans la démarche de sûreté et enjeux de protection

Format de l avis d efficience

EDUCATEUR SPECIALISE ANNEXE 1 : REFERENTIEL PROFESSIONNEL

Conditions générales de ventes

Note de présentation du projet de loi n relative aux mines

Bilan des émissions de gaz à effet de serre

COMMUNIQUE DE PRESSE. «MED LINK PORTS» : le port de Marseille Fos et 8 plateformes multimodales concluent un partenariat de promotion

Fiscalité environnementale

FORMULAIRE DE DEMANDE D AUTORISATION CLASSE 2

Enjeux et Perspectives de la composante «Environnement Santé» du Plan d Action de l Initiative Environnement du NEPAD

PREFET DES BOUCHES-DU-RHONE

FORMATION ECLAIRAGE PUBLIC

jáëé=éå=çéìîêé=çé=ä~=çáêéåíáîé OMMOLQVL`b

Les exploitations de grandes cultures face à la variabilité de leurs revenus : quels outils de gestion des risques pour pérenniser les structures?

L ACV dans les projets de recherche :

EN AMONT DE LA DÉLÉGATION ACCUEIL ET FORMATION GÉNÉRALE À LA SÉCURITÉ FORMATION AU POSTE DE TRAVAIL

DISPERSION ATMOSPHERIQUE DES REJETS DU SITE SVPR à SAINTE-MARGUERITE (88)

Ne brûlons plus nos déchets verts à l air libre!

Campagne de mesures d exposition aux fibres d amiante par microscopie électronique à transmission analytique (META)

QU EST-CE QU UN CHAUFFE-EAU THERMODYNAMIQUE?

Le gaz naturel, une voie d avenir pour le transport. Journée Transport 26 novembre 2013

BAC. résultats. Les. et professionnel* session de juin Baccalauréat général, technologique* Baccalauréat

CONSTRUCTION DES COMPETENCES DU SOCLE COMMUN CONTRIBUTION DES SCIENCES PHYSIQUES

RISQUE CHIMIQUE : VÉRIFIER L EFFICACITÉ DES ACTIONS DE PRÉVENTION COLLECTIVE

Journée Environnement Industrie

Incitations financières véhicules 2014

Rapport. Mesures de champ de très basses fréquences à proximité d antennes de stations de base GSM et UMTS

MUNICIPALITÉ D'ÉCUBLENS/VD PRÉAVIS No 7/2009

Gestion de la crise sanitaire grippe A

Bases de données. Chapitre 1. Introduction

Transcription:

Evaluation des risques sanitaires sur la Zone Industrielle de Lavéra-La Mède Réunion du 1

Contexte de l étude Etude mandaté par la DREAL PACA, en tant que Secrétariat Général du SPPPI PACA : Prise en compte de la santé dans les études d impact depuis le décret du 20 mars 2000, Nécessité de considérer l ensemble des rejets pour apprécier l impact d une unité : l état zéro. Étude s appuie sur 2 principes fondamentaux : la maîtrise des impacts de l activité industrielle sur la santé, le développement durable de l industrie sur la ZI de Lavéra/La Mède. 2

Contexte de l étude Une volonté collective : Partenariat étroit et réel entre acteurs publics et industriels. Répondre aux attentes de la population : Demande de garanties de respect de l environnement et d amélioration des performances environnementales des installations industrielles. 3

Objectifs de l étude Déterminer la zone d influence des rejets de la ZI et les niveaux de risques sanitaires supplémentaires associés, Identifier les zones géographiques et les groupes de populations les plus exposés, Dégager des priorités de gestion des risques si nécessaire sur cette zone, Servir d état initial dans les futures demandes d autorisation d exploitation. 4

Méthodologie appliquée à l étude Méthodologie reconnue internationalement conforme aux 2 grands référentiels français : Guide INERIS, version 2003. Guide InVS, version 2000. Phase 1 : Inventaire des substances émises Phase 2 : Caractérisation du site et schéma conceptuel de l exposition, Phase 3 : Caractérisation des dangers Phase 4 : Caractérisation des risques sanitaires Indications sur les risques sanitaires induits pour le futur (avec des incertitudes)

Phase I : Inventaire des substances émises 6

AIR LIQUIDE APPRYL ARKEMA AZUR CHIMIE BIOCAR (projet 2012) CAPM ISDND de Valentoulin EDF GEXARO GAZECHIM GPPM HUNTSMAN INEOS LAVERA ENERGIES LBC NAPHTACHIMIE OXOCHIMIE TOTAL Lavéra TOTAL La Mède + chargement navires Phase I : Inventaire des émissions industrielles 7

Phase I : Inventaire des émissions industrielles bilan des émissions auprès des industriels Année de référence : 2007 et projection en 2012, 19 sites industriels pour 424 sources d émissions, 115 substances chimiques. Base de données renseignée par les industriels validée par la DREAL 8

Phase I : Inventaire des émissions 9

Phase I : Inventaire des émissions Trafic maritime : les navires en navigation, les navires en manœuvre et à quai et les remorqueurs sur le port de Lavéra. Substances : NOx, SO2, Particules diesel. Recueil de données «trafic et mouvement de navires auprès du GPMM & Facteur d émission par type de bateau 10

Phase II : Caractérisation du site et schéma conceptuel de l exposition 11

schéma conceptuel de l exposition 12

Domaine d'étude Définition du domaine d étude : Modélisation du SO 2 : Polluants industriel bien connu Comparaison des données modélisées avec mesures AIRFOBEP Affinage des données météorologiques / topographiques prises en compte Définition du domaine d étude (11kmx14km) Problème : On ne cale pas bien sur les Laurons et à l Est du domaine Tests supplémentaires de NUMTECH Intégration de nouvelles données AIRFOBEP Conclusion => Extension de la zone d étude => Intégration de TOTAL La Mède et GONTERO dans l étude 13

Domaine d'étude Données Météo prises en compte : 5 ans horaires (Istres 2002-2006) Domaine d étude : 18 x 14 km². Effectif d environ 74 000 habitants répartis sur 5 communes de type urbain : Martigues, Châteauneuf-les-Martigues, Port de Bouc, Sausset-les-Pins, Carry-le-Rouet. 14

Mesures environnementales Prélèvements : 10 prélèvements de sols 7 prélèvements de végétaux 15

Phase III : Caractérisation des dangers 16

Identification des dangers et relations dose-réponse Identification des dangers : Description de la toxicité des substances, Etude des effets toxiques à seuil et sans seuil, Relations dose-réponse : Relations entre la dose administrée et la survenue d un effet toxique : VTR Expertise et choix des Valeurs Toxicologiques de Référence (VTR) dans les bases de données d organismes reconnus sur le plan international, Analyse substance par substance des VTR disponibles et choix de la valeur la plus robuste. 17

Sélection des substances "traceurs de risque" «Traceurs de risque» = substances faisant l objet de l Évaluation Quantitative du Risque Sanitaire Hiérarchisation des Substances selon 2 critères principaux : Leur flux annuel à l émission Leur caractère toxique

Sélection des substances 115 substances inventoriées : 39 substances non retenues par absence d'effet toxique ou par manque de données toxicologiques, 40 substances non retenues car combinaison émissions/toxicité faibles, 36 substances retenues dont les cancérigènes.

Phase IV : Caractérisation des risques sanitaires 20

Estimation des niveaux d exposition Voies d exposition inhalation ingestion air sol, produits végétaux, produits animaux. Utilisation des résultats de la modalisation Utilisation de données locales : mesures sols et végétaux Utilisation d équations mathématiques des transferts dans la chaine alimentaire RESULTAT CI : Concentration moyenne DJE : Dose journalière inhalée d exposition 21

Caractérisation des risques sanitaires Basée sur des calculs théoriques : données du diagnostic environnemental, Utilisation des résultats des phases précédentes scénarii d exposition, Scénario d exposition inhalation ingestion 2007 / 2012 2007 / 2012 moyen majorant adulte enfant adulte enfant adulte enfant Prise en compte d une situation actuelle comme représentative des 30 années à venir références toxicologiques actuelles. Calculs de probabilités de survenue des effets indésirables susceptibles de se produire dans la population étudiée, du fait de ces émissions seulement.

Caractérisation des risques sanitaires Calcul du risque pour les substances à effet de seuil : Quotient de Danger (QD) Risque non significatif Risque significatif Calcul du risque pour les substances sans effet de seuil : excès de risque individuel (ERI) Risque non significatif 0,2 1 5 Risque significatif 1 pr 10 000 1 pr 1milion : 10-6 10-5 10-4 : 1 pr 10 000

Résultats de la caractérisation du risque 24

Caractérisation des risques Pour les populations sensibles Pour les populations les plus impactées En considérant les pires cas

Caractérisation des risques pour les effets à seuil au récepteur le plus impacté Polluants QD inhalation 2007 2012 particules diesel 0,2 0,2 1,2-dichloroéthane 0,2 0,01 Particules diesel : trafic maritime, trafic routier Emissions en légère diminution (routier) 1,2 dichloroéthane: AZUR CHIMIE, ARKEMA Forte réduction d ici 2012 pour azur chimie Polluants QD ingestion 2007 2012 Arsenic 0,3 0,3 Arsenic : Concentration mesurée dans les sols Concentration < bruit de fond national Pour tous les autres polluants, le Quotient de Danger est < à 0,2 Aucun QD > 1 sur zones habitables 26

Caractérisation des risques pour les effets à seuil Voie d exposition par inhalation effets à seuil syst. respiratoire 27

Comparaison des concentrations environnementales aux VG : NO 2 Comparaison des concentrations environnementales aux VG : SO 2 28

Comparaison à la valeur journalière de 20 µg/m 3 pour le SO 2 Carte non corrigée avec le biais Zones habitées majoritairement impactées SO 2 : INEOS, TOTAL La Mède, Naphtachimie, EDF, trafic maritime Forte réduction des émissions industrielles 29

Caractérisation des risques pour les effets sans seuil au récepteur le plus impacté Polluants ERI ingestion 2007 2012 As 10-5 -10-4 10-5 -10-4 Concentration mesurée dans les sols Concentration < bruit de fond national Pour les autres polluants, l Excès de Risque Individuel < 1.10-6 30

Caractérisation des risques pour les effets sans seuil au récepteur le plus impacté Polluants ERI inhalation 2007 2012 Principaux Sites émetteurs Récepteurs les plus impactés Porc de Bouc (2007) Le Ponteau (2012) Particules diesel 1,3.10-5 1,1.10-5 TRAFIC Martigues (2007) Port de Bouc 1,3-butadiène 3,7.10-6 3,7.10-6 Naphtachimie Le Ponteau 1,2-dichloroéthane 1,1.10-4 6,8.10-6 AZUR CHIMIE, ARKEMA Chrome VI 2,5.10-6 2,3.10-6 INEOS, Naphtachimie benzène 1,9.10-6 9,7.10-7 TOTAL LM, INEOS, Naphtachimie Nickel 1,6.10-6 1,0.10-6 TOTAL LM, INEOS, Naphtachimie Le Ponteau Martigues Le Ponteau Pour les autres polluants, l Excès de Risque Individuel < 1.10-6 31

ERI sommé 2007 Zones habitées potentiellement impactées ERI Rmax = 1,28.10-4 (2007) 32

ERI sommé 2012 ERI Rmax = 2,35.10-5 (2012) 33

Substances d intérêt sanitaire Particules diesel : trafic maritime, trafic routier : Emissions en légère diminution (routier) 1,2 dichloroéthane: AZUR CHIMIE, ARKEMA : Forte réduction d ici 2012 pour azur chimie 1,3-Butadiène: Naphtachimie : Fortes réductions entre 2002 et 2007, pas de réduction chiffrée actuellement Chrome VI : INEOS, Naphtachimie : Réduction des émissions (INEOS) Benzène : INEOS, TOTAL LM, Naphtachimie, Chargement navires : Réduction des émissions prévues pour INEOS & réductions entre 2002 et 2007 pour Naphtachimie Nickel : INEOS, TOTAL LM, Naphtachimie : Réduction des émissions (TOTAL, INEOS) 34

Discussion sur les incertitudes de l étude Estimation du terme source - pour les industiels : - quantification des émissions sur sites pétrochimiques (Ni, Benzène, ) Méthodologie non homogène entre les sites, - Aucune donnée sur les métaux de TOTAL en 2012 - Trafic maritime : ordre de grandeur, Nombreuses hypothèses de quantification des émissions, - Trafic routier : Seul les axes principaux ont été pris en compte, Estimation des émissions très minorées en centre ville. valeurs toxicologiques de référence et valeurs repères, Incertitudes sur la construction de la VTR, Débat sur le choix des VTR. Représentativité des données météorologiques Utilisation d un modèle de dispersion Incertitudes liées au modèle (nombre et complexité de certaines sources), Données d entrée du modèle bien maîtrisées, Bonne concordance entre les résultats du modèle et les mesures. Incertitudes sur les paramètres d exposition et de modélisation.

Conclusions et perspectives 36

Conclusions Niveaux de risque supérieurs aux valeurs repères Concentration journalière en SO 2 L excès de risque individuel : voie inhalation Niveaux de risque proches des valeurs repères Le quotient de danger inhalation : voie respiratoire Lieu à surveiller: Laurons, ville de Port de Bouc 37

Perspectives : levées d'incertitudes Analyse plus poussée des émissions liées au trafic maritime Poursuivre le contrôle & réduction des émissions : Polluants: SO 2, tous polluants cancérigènes, Lieu à surveiller: Laurons, ville de Port de Bouc campagnes de mesures au sud de la zone d étude (Sausset-les-Pins, Carry-le-Rouet,...) caractériser de façon plus précise les concentrations environnementales ; Campagnes de mesures sur Port de Bouc, estimer l exposition réelle des populations vivant sous l influence des deux zones industrielles de Lavéra et Fos S/ Mer. 38