AgiLab s appuie sur le Cloud Oracle pour fournir des applications innovantes aux laboratoires PAR YANN SERRA
L ENVIRONNEMENT DE DÉVELOPPEMENT APEX sur les Cloud IaaS et PaaS d Oracle a permis au jeune éditeur de dynamiser son marché avec des logiciels plus nombreux, utilisables à distance, à partir d un navigateur (pc, tablette), et très rapidement personnalisables. Résumé 2
AgiLab s appuie sur le Cloud Oracle pour fournir des applications innovantes aux laboratoires RENDRE LES laboratoires plus agiles en leur proposant des applications multi-métiers, utilisables à distance et avec une ergonomie moderne. Tel est le défi qu a remporté AgiLab, éditeur de la suite de logiciels éponymes, en basant ses développements sur l environnement Oracle Application Express (alias APEX) et les Cloud IaaS et PaaS du même Oracle. «Face à nos concurrents qui proposent des applications vieillissantes, statiques, et monométiers, nous avons séduit de grands noms (L Oréal, L IFPEN, mais aussi Bic Papeterie...) comme des laboratoires spécialisés sur une multitude de secteurs (agroalimentaire, Chimie, cosmétique, environnement, pharmacie...) avec des solutions qui évitent la contrainte d une ergonomie complexe et qui permettent d accompagner les scientifiques partout, y compris hors de leur laboratoire», résume Renaud Acker, co-fondateur d AgiLab et responsable des opérations. ORACLE APEX, POUR BÂTIR FACILEMENT UNE APPLICATION MODERNE AUTOUR DES DONNÉES Avant d arrêter son choix sur les solutions Oracle, l éditeur a évalué, dès 2010, les différentes options du marché qui lui permettraient de créer simplement des applications modernes, utilisables depuis n importe où, pour les métiers des laboratoires. «Concernant les environnements de développement, Oracle Application Express nous est apparu comme le plus simple et le plus pérenne. Le plus simple car, lors de nos prototypes, nous avons réussi à développer très vite, avec un minimum de code, en nous concentrant essentiellement sur les aspects métiers de nos produits. Et le plus pérenne car APEX est en fait livré avec la base de données Oracle Database, 3
AgiLab s appuie sur le Cloud Oracle pour fournir des applications innovantes aux laboratoires laquelle fait figure de standard établi sur le marché, en particulier dans les laboratoires», se souvient Renaud Acker. En l occurrence, on bâtit depuis APEX des applications comme on fait de la mise en page et la plupart des fonctions reviennent à faire des requêtes SQL vers la base Oracle où sont stockées toutes les données. Toutes les commandes de bas niveau, comme l authentification de l utilisateur sur l annuaire de l entreprise, la sécurité, la traçabilité, etc. sont automatiquement gérées. «Nos concurrents ont bâti leur propre socle technique sur lequel ils ont développé leur application métier. De fait, alors qu ils peinent à renouveler la seule application de leur catalogue, nous sommes parvenus grâce à APEX à publier cinq applications, chacune avec cinq ou six modules, en à peine quatre ans», commente Renaud Acker. Selon lui, il faut compter un à deux mois pour connaître l essentiel des fonctions disponibles et six mois maximum pour maîtriser toute la plateforme. Un autre grand mérite d APEX est qu il produit et exécute des applications Web utilisables à distance depuis n importe quel navigateur, y compris sur mobile puisqu il adapte automatiquement ses mises en page à la taille de l écran., UNE INFRASTRUCTURE PLUS SIMPLE ET MOINS CHÈRE POUR DISTRIBUER DU SAAS L adoption du Cloud Oracle s est faite dans un second temps. Jusqu il y a peu, Agilab proposait à ses clients d installer ses applications dans leurs datacenters, soit sur des serveurs Oracle Database et JEE existants, soit sur d autres, déployés pour l occasion, en VM ou sur des machines physiques. Pour fonctionner, Apex a besoin, outre la base de données qui stocke le code des applications, d un serveur web (Apache) et d un serveur applicatif Java (Tomcat). «L installation dans le datacenter du client est surtout une habitude sur ce marché. Cependant, nous avons petit à petit cherché un moyen d exécuter nos applications depuis un Cloud, afin de proposer à nos utilisateurs des solutions véritablement SaaS (Software as a Service), c est-à-dire payables par forfait mensuel et sans machine à maintenir pour les faire fonctionner», explique le co-fondateur d AgiLab. L éditeur teste dès 2015 les clouds publics IaaS (Infrastructure as a Service) les plus courants. Et il déchante : «Ces solutions coûtent en définitive assez chers et leurs machines virtuelles sont autant compliqués à mettre à jour que des serveurs physiques», se souvient Renaud Acker. 4
AgiLab s appuie sur le Cloud Oracle pour fournir des applications innovantes aux laboratoires Puis, la situation se débloque subitement avec la refonte par Oracle de ses offres Cloud. «Le Cloud Oracle présente deux avantages par rapport à ses concurrents. D une part, la partie base de données est disponible en PaaS (Plateform-as-a-Service), ce qui signifie qu il n y a plus à l installer, elle est livrée en ligne prête à l emploi», dit-il. Il ajoute que le calcul de ses licences est par ailleurs bien plus simple quand il n y a pas de VM à prendre en compte dans l équation. D autre part, qu il s agisse des transactions sur la base de données en PaaS, ou des calculs depuis les applications exécutées en IaaS, Renaud Acker observe que les performances du Cloud Oracle sont globalement 30% meilleures que celles d un Cloud public courant. «L un dans l autre, à service équivalent pour nos clients, passer par le Cloud Oracle nous fait économiser un tiers des coûts par rapport à un Cloud IaaS concurrent», se félicite Renaud Acker. ÉCONOMISER SUR LES COÛTS, GAGNER DU TEMPS Pour exécuter toutes les applications SaaS qu utilisent ses clients, AgiLab ne souscrit qu à une seule base de données dans le Cloud Oracle, avec un nombre d OCPU (processeurs virtuels) que l éditeur peut moduler dans le temps selon la quantité globale d utilisateurs qui accèdent à ses solutions à un instant T. L étanchéité des données entre les laboratoires est assurée par la subdivision de la base en schémas, chaque schéma n étant accessible qu aux utilisateurs d un laboratoire donné. «En faisant ainsi, nous pouvons facilement commercialiser nos applications SaaS à raison d un prix mensuel par utilisateur et selon un barème qui dépend des fonctions métier», observe Renaud Acker. Agilab se sert par ailleurs d une seconde base de données dans le Cloud Oracle pour maintenir aussi les applications exécutées dans les datacenters de ses clients. «Chaque copie de nos applications est 5
AgiLab s appuie sur le Cloud Oracle pour fournir des applications innovantes aux laboratoires personnalisée pour les besoins spécifiques du client auquel nous la vendons. Aussi, lorsqu une mise à jour ou une évolution est nécessaire, travailler directement depuis le cloud Oracle nous permet d être très réactifs. C est un véritable avantage concurrentiel», assure-t-il. «Au final, le Cloud d Oracle nous fait économiser de l argent et gagner du temps, ce qui nous donne plus de ressources pour améliorer en permanence nos fonctions et notre ergonomie», commente-il. A l avenir, Agilab envisage d enrichir plus encore ses applications en leur intégrant d autres fonctions disponibles dans le catalogue PaaS du Cloud Oracle. Renaud Acker évoque par exemple un module visuel pour l analytique. 6