Que sait-on des réseaux d enseigne dans le commerce et les services?



Documents pareils
EQUIPEMENT COMMERCIAL

Les pôles commerciaux et leurs magasins

Le commerce de proximité Repérage statistique et implantation sur le territoire

Portrait statistique de l emploi dans le commerce de détail. sur le périmètre de l inter-scot de l aire métropolitaine lyonnaise

CHAPITRE 14 LA DIVERSITÉ ET L ORGANISATION DES RÉSEAUX D UNITÉS COMMERCIALES.

Seule adresse Le Service Information et Etudes Economiques de la CCD

DEUX-SÈVRES. F é v r i e r Viséo 79,

Note de présentation. En application de cet article, ce projet de décret vise à définir les deux listes :

LE COMMERCE DE DÉTAIL EN RÉGION NORD-PAS DE CALAIS Situation et Perspectives AVRIL 2015

Óibp=j qfbop= ar=pb`qbro= ar=`ljjbo`b=ab=a q^fi= bq=ab=i^=afpqof_rqflkó ibp=o c obkqfbip=abp=j qfbop=`^aobp

Statistiques Exercice 2012

Solutions d encaissement informatiques et monétiques

STATISTIQUES PROFESSIONNELLES

La Base Permanente des Équipements

Carte Bancaire et consommation des ménages. Point presse du 2 février Groupement des Cartes Bancaires «CB»

titre : Conseil éligibles

Annexes. Sources et concepts. Le zonage en zones d emploi 2010

I. Les entreprises concernées et l opération

I. Les entreprises concernées et l opération

NORD (59) ROUBAIX Roubaix Est : Moulin, Potennerie, Sainte Elisabeth, Pile, Sartel Carihem, Trois ponts (ZRU - Liste prioritaire ANRU) Commerce diffus

1. Informations générales

Les Professionnels du Conseil en Habitat et en Immobilier

EQUIPEMENT COMMERCIAL

Le profil des acheteurs à distance et en ligne

Chiffre d affaires de Casino unité : million d euros / Source : Casino

Le centre de gestion a le plaisir de vous adresser les statistiques professionnelles élaborées à partir des dossiers de gestion 2013.

Le commerce de détail en Europe : la diversité des tissus commerciaux

SEPR. pro. Générations. Club. d entrepreneurs

DES EXEMPLES DE PROJETS PRESENTES EN PDUC

culture chiffres PRODUCTION, DIFFUSION ET MARCHÉS Les entreprises du commerce du marché de l art François Rouet *

d attractivité le développe économique, Le commerce Avril 2013 en collaborat

Livret 11. Département Tertiaire. Mise à jour février Choisir mes fournisseurs Page 1 / 9

Statistiques Exercice 2011

Economie, commerce et emploi

«Commerces non alimentaires» : sinistralité des accidents du travail, des accidents de trajet et des maladies professionnelles entre 2009 et 2013

Formations & F. ilières. du Luxe, de la Beauté et du Bien-être

Le régime. L activité déclarée sous le régime auto-entrepreneur. Auto-entrepreneur SPÉCIAL DOM. À jour au 1 er janvier 2015

G R O U P E COURTAGE D ASSURANCE

L a forte urbanisation du Nord permet la présence

Bordeaux, jeudi 3 février 2011

Panorama de la grande distribution alimentaire en France

Master Management PME - PMI

Deux Fleuves. 14 communes habitants établissements emplois salariés. Données 2015

BILAN ÉCONOMIQUE ET SOCIAL DU VAL D OISE LES ÉQUIPEMENTS COMMUNAUX

Famille multirésidence : recensement et sources alternatives

CHAPITRE IV. 4.1 Stratégies d internationalisation des enseignes françaises

SOMMAIRE. Où et comment trouver une entreprise à reprendre? 4. L évaluation de l entreprise 6 Le budget à prévoir 7 Les droits d enregistrement 7

LOCAL À LOUER. «ZAC SEGUIN RIVES DE SEINE» Quartier du Trapèze BOULOGNE BILLANCOURT Ilot B1 Passage Pierre Bézier

Flash info. Allianz ProfilPro. Allianz Courtage Direction Technique et Développement Produit

Cinq zones en milieu urbain, orientées vers les services à la population

" Tout seul on va plus vite, Ensemble on va plus loin!"

Statistiques du commerce et de la distribution

LE MARCHÉ DE LA LOCATION DU

Panorama du Crédit à la Consommation de SOFINCO. Les Seniors & le Crédit à la Consommation

Les durées d emprunts s allongent pour les plus jeunes

LA DISTRIBUTION. Marketing Mix : les 4P. Produit Product Prix Price Promotion Promotion. Variables Variantes

DÉPENSES PERSONELLES. S M L W Structure

Les déplacements dans la Haute-Marne

Décision n 13-DCC-43 du 29 mars 2013 relative à la prise de contrôle exclusif de la société Hyper CK par la société Groupe Bernard Hayot

THÈME 4 : A QUELLES RÈGLES SONT SOUMISES LES ACTIVITÉS DE L ENTREPRISE SUR LE MARCHÉ?

EVOLUTION DU CHIFFRE D AFFAIRES DU GROUPE AU 1 ER TRIMESTRE T T Variation T1 2012/T en M en M Croissance

oobservatoire du numérique OBSERVATOIRE DU NUMÉRIQUE CHIFFRES CLÉS MAI 2014

Le régime. L activité déclarée sous le régime autoentrepreneur. Auto-entrepreneur. À jour au 1 er janvier 2015

La nouvelle planification de l échantillonnage

Le régime. L activité déclarée sous le régime auto-entrepreneur peut. Le point sur. Auto-entrepreneur SPÉCIAL DOM

L emploi lié au tourisme dans le Territoire de Belfort

Workshop n 1 : les partenariats stratégiques inter-entreprises. Vers quelles formes de partenariats s orienter?

Forum ARTS & METIERS Retrouvez-nous sur RECRUTEZ L EXCELLENCE ET LA POLYVALENCE

Les banques en ligne et les services bancaires par internet modèle économique et évolution des plaintes de consommateurs de 2008 à 2012

Le régime. L activité déclarée sous le régime auto-entrepreneur peut. Le point sur. Auto-entrepreneur

Fiche pratique n 27. Les mentions sur les documents commerciaux et les factures. Août Fiche pratique n 27. CCIT d Alençon. Août 2011.

publication de la direction de l'animation de la recherche, des études et des statistiques

Ligne 100 pour PME-PMI. La référence pour vos solutions de gestion d entreprise INDUSTRIE. La solution de gestion commerciale avancée pour l Industrie

Changements à venir au programme d interchange de MasterCard, en avril 2015.

Baromètre de conjoncture de la Banque Nationale de Belgique

FRANCHISE, COOPÉRATION ET ORGANISATION EN RÉSEAU

Master professionnel Communication des organisations Stratégies et produits de communication

AUX BANQUES COMMERCIALES AUX BANQUES D'EPARGNE ET DE LOGEMENT

Équipements et services au public

Le régime. L activité déclarée sous le régime auto-entrepreneur peut. Auto-entrepreneur. À jour au 1 er janvier 2014

Conciergerie Privée. Un Monde de Services. Document non contractuel

UN CONCEPT UN FACTEUR DE SUCCÈS. Décoration et cadeaux pour la maison et le jardin.

L activité déclarée sous le régime auto-entrepreneur peut. Le régime. Le point sur. Auto-entrepreneur

RÉPUBLIQUE FRANÇAISE

Bulletin. d opportunités. Département de l Essonne. Reprises PME/PMI - fonds de commerce et activités artisanales. numéro 2. n CCI Essonne PME/PMI

Résumé exécutif - analyse commerciale de Sept-Îles 1

RAPPELS DU COURS PRÉCÉDENT

Licence professionnelle Management des relations commerciales

Grande distribution et croissance économique en France

Master professionnel Communication des organisations Expertise, audit et conseil

NOTRE SAVOIR-FAIRE : VALORISER LE VOTRE

Concours de vitrines À la serrurerie de la gare Automobiles Pottier Body'minute Boucherie Chauveau Boulangerie Rondeau Brasserie des sports

Note partielle sur le E-Commerce

Mais les modifications ne se cantonnent pas à l indice «R» ou «R2», l AGCF détermine aussi les OBG qui deviennent non programmables : indice «NP».

Web-to-Store 12 septembre 2013

1948 Ouverture du premier magasin en libre-service dans le magasin d origine à Saint-Etienne

La distribution : vue à la TV Les résultats du 1er janvier au 9 septembre 2007 (semaine 36)

Didacticiel de création de sa fiche antenne Portail Consomm action

Entreprendre autrement: Introduction à l économie sociale et solidaire et à l Entrepreneuriat social

Transcription:

Que sait-on des réseaux d enseigne dans le commerce et les services? Pierre Biscourp Division Commerce, Insee

Le phénomène des réseaux d enseignes 2 Ce que voit le consommateur : depuis 30 ans, des magasins «indépendants» peu à peu remplacés par des magasins «de chaîne» repérés par une enseigne Derrière le terme générique de «chaîne» une diversité d organisations Distinction fondamentale Les magasins de même enseigne peuvent appartenir à une même entreprise Ou être juridiquement indépendants mais «liés» au sein d un réseau de points de ventes ; exemple de lien : la franchise La franchise est une modalité particulière d insertion au sein d un réseau d enseigne Jamais une forme pure : au sein d un réseau, les magasins franchisés cohabitent avec des magasins détenus en propre par la tête de réseau

Une logique de coopération économique Une entreprise peut se développer sur un nouveau marché En ouvrant ou en achetant un magasin dont elle devient propriétaire En s associant à un autre entrepreneur les termes de cette association sont alors régis par un contrat entre entités juridiques distinctes Un nouveau type d acteur économique? Un ensemble d agents juridiquement indépendants, poursuivant des objectifs communs, dans un cadre juridique explicite (exemple : contrat de franchise) Entre lien juridique, lien financier, lien économique difficulté croissante à appréhender la notion «d entreprise» 3

Une logique de coopération économique Les termes de la coopération économique Mise en commun de moyens : transfert de savoir-faire, mutualisation des achats, logistique, publicité, formation, innovation Des contraintes d organisation spécifiques Chaque magasin bénéficie des retombées positives du réseau (notoriété, puissance d achat, publicité, savoir-faire) Mais la performance du réseau dépend de l effort de chacun d où l importance du contrôle et des incitations Il existe de nombreuses façons de combiner ces éléments 4

Des formes d organisation diverses La franchise Le «franchisé» acquitte un droit de franchise à un «franchiseur» en contrepartie de l usage de l enseigne et de transferts de savoir-faire Le franchiseur est la «tête de réseau» Il a validé son concept commercial sur un ensemble de magasins détenus en propre Il domine le réseau, en particulier il définit le contrat Le groupement Magasins en général groupés autour d une centrale d achat (ex: Leclerc, U) Une culture du réseau différente (plus horizontale voire bottom-up) 5

Des formes d organisation diverses Les réseaux «intégrés purs» Acteur traditionnel : «succursalisme» Problèmes d incitation et de contrôle atténués Les formes mixtes ( un réseau sur deux) Comportent en général des succursales et souvent des franchisés (ex : Carrefour, Casino) Réseaux mixtes fortement franchisés (>50% du CA) Faiblement franchisés (20% à 50% du CA) Autres formes Commission-affiliation, licence de marque, concession, location-gérance 6

Les enjeux économiques En principe, gains d efficacité économique Mutualisation (achats, logistique ) Transferts de savoir-faire, assistance Les coûts unitaire (achat, distribution) devraient baisser Quid des prix? Les prix baissent si la concurrence joue d où l importance d évaluer l impact de la coopération économique aussi sur les conditions de la concurrence En particulier sur la concentration 7

Les enquêtes réseaux à l Insee Enquête sur les réseaux du commerce de détail en magasin (hors pharmacie) en deux vagues (2006 et 2007) Enquête sur les réseaux des services (2008) Interrogation des «têtes des réseaux» 1112 réseaux dans le commerce de détail (118 000 points de vente) qui réalisent 275 milliards d euros de chiffre d affaires 450 réseaux de services (44 000 points de vente) qui réalisent 52 milliards d euros de chiffre d affaires 8

Les types de lien au réseau Nombre de points de vente Commerce de détail Services Total Intégré 44 700 15 620 60 320 Franchise 18 400 19 240 37 640 Groupement 21 600 5 610 27 210 Licence de marque 13 900 1 600 15 500 Concession 8 300 700 9 000 Autres formes d'organisation 11 200 1 430 12 630 Total 118 100 44 200 162 300 9

Types de réseau et secteurs d activité La franchise est l organisation en réseau dominante pour : Coiffure, cafés-restaurants (>75% du CA des réseaux de ces secteurs) Elle est encore très présente pour : Hôtels, agences immobilières, location automobile ( 50%), grands magasins, petites surfaces alimentaires, équipement du foyer ( 30%), non alimentaire spécialisé ( 20%) Les groupements sont très présents dans : Agences de voyage (>50%), GSA, équipement de la personne, PSA ( 30%), sport, agences immobilières ( 20%) Et les succursalistes dans : Habillement, chaussure et intérim (>80%), aménagement de l habitat ( 60%) et dans la plupart des autres secteurs ( 30% à 50%) hors coiffure 10

Nombre de réseaux et extension des réseaux Nombre moyen de points de vente par réseau Services 450 400 350 300 250 200 150 100 50 0 PSA agences immobilières hôtels GSA coiffure bazars aménagement habitat cafés-restaurants équipement du foyer habillement 0 50 100 150 200 250 300 350 Commerce Nombre de réseaux 11

Comment mesurer le poids des réseaux? Quelle est la part du chiffre d affaires d un secteur d activité réalisée par des points de vente en réseau? L enquête donne le chiffre d affaires de chaque réseau mais de nombreux réseaux sont multi-activité Exemple des réseaux de bricolage Exemple des réseaux de grandes surfaces alimentaires Exemple des réseaux de boulangeries / restauration rapide Nécessité de répartir le chiffre d affaires de chaque réseau selon les différentes activités du réseau (contours de réseau, commerce de détail) 12

Poids des réseaux dans l alimentaire Commerce de détail alimentaire en magasin Ensemble du commerce alimentaire en magasin (100 %) Grandes surfaces alimentaires (83 %) Petites surfaces alimentaires (3 %) Commerces de produits surgelés (1 %) Commerce alimentaire spécialisé et artisanat commercial (13 %) dont commerces de boissons (1 %) dont boucheries-charcuteries (4 %) dont boulangeries-pâtisseries (4 %) 0% 10% 20% 30% 40% 50% 60% 70% 80% 90% 100% Points de vente intégrés Points de vente en réseau hors intégrés Points de vente hors réseau 13

Poids des réseaux dans le non alimentaire Commerce de détail non alimentaire en magasin (hors pharmacies) Ensemble du commerce non alimentaire en magasin (100 %), dont : Commerce de bricolage (11 %) Grands magasins (4 %) Commerce d'appareils électroménagers (10 %) Commerce de meubles (9 %) Commerce de livres, journaux et papeterie (4 %) Commerce de chaussure (3 %) Commerce d'habillement (17 %) Commerce d'horlogerie-bijouterie (2 %) Commerce de fleurs (4 %) Quincaillerie (2 %) 0 10 20 30 40 50 60 70 80 90 100 en % Points de vente intégrés Points de vente en réseau hors intégrés Points de vente hors réseaux 14

Poids des formes d organisation Commerce de détail en magasin (hors pharmacies) Hors réseau 26% Réseau intégré 40% Autres* 3% Concession 2% Franchise 7% Groupement 22% 15

Poids des formes d organisation Commerce de détail en magasin (hors pharmacies) Décomposition du chiffre d'affaires de chaque activité Boulangeries-pâtisseries Alimentations générales Grandes surfaces alimentaires Total alimentaire en magasin Habillement Maroquinerie Bijouterie, horlogerie Total non alimentaire en magasin Total en magasin 0% 10% 20% 30% 40% 50% 60% 70% 80% 90% 100% Intégré Franchisé Commission-Affiliation Groupement Autres Hors réseau 16

L impact sur la concentration sectorielle Comment évaluer le «pouvoir de marché» des réseaux? Au sein d un secteur d activité donné, part du chiffre d affaires réalisée par les cinq plus grands acteurs, selon qu on définit ces acteurs comme Des sociétés Des réseaux d enseigne Des groupes de distribution 17

L impact sur la concentration sectorielle Les dix secteurs les plus concentrés (commerce de détail en magasin hors pharmacies) Secteur d'activité Part de chiffre d'affaires des cinq premiers réseaux Part de chiffre d'affaires des cinq premières sociétés Grands magasins 98 91 Magasins populaires 98 97 Commerce de produits surgelés 95 87 Hypermarchés 82 56 Supermarchés 73 37 Grandes surfaces de bricolage 67 56 Commerce d'alimentation générale 65 2 Commerce de maroquinerie et d'articles de voyage 64 43 Commerce de parfumerie et de produits de beauté 61 54 Commerce d'optique et de photographie 57 11 18

L impact sur la concentration sectorielle Les dix secteurs les plus affectés par la prise en compte des réseaux Secteur d'activité * Part de chiffre d'affaires des cinq premiers réseaux Part de chiffre d'affaires des cinq premières sociétés Commerce d'alimentation générale 65 2 63 Commerce d'optique et de photographie 57 11 46 Supérettes 46 2 44 Supermarchés 73 37 36 Commerce alimentaire spécialisé divers 43 9 34 Hypermarchés 82 56 27 Commerce de livres, journaux et papeterie 46 20 26 Commerce de maroquinerie et d'articles de voyage 64 43 21 Commerce de textiles 31 12 19 Commerce d'articles médicaux et orthopédiques 37 20 17 en % Écart entre les parts de chiffre d'affaires des cinq premiers réseaux et des cinq premières sociétés (en points) 19

L impact sur la concentration sectorielle Le commerce alimentaire non spécialisé Part de chiffre d'affaires cumulée 100% 90% 80% 70% 60% 50% 40% 30% 20% 10% 0% Alim. Gén. Supérettes Supermarchés Mag. pop. Hypermarchés Ensemble des 3 premiers groupes de distribution des 3 premiers réseaux des 3 premières sociétés des 5 premiers groupes de distribution des 5 premiers réseaux des 5 premières sociétés 20

Développements futurs Construction d un dispositif statistique (répertoire) qui va permettre un suivi des réseaux dans le temps On a des ordres de grandeurs sur le poids des réseaux, par forme d organisation et secteur d activité Ce qu on aimerait maintenant savoir Point de vue de l entrepreneur : quel est le rendement de l appartenance à un réseau? Point de vue des pouvoirs publics : les entreprises en réseau sont-elles plus efficaces? Ces gains d efficacité sont-ils transmis au consommateur? Quel est l impact du développement des réseaux sur la concurrence? Des questions ardues sur lesquelles les études en cours à l Insee à partir de l enquête «Points de ventes 2010» apporteront bientôt un premier éclairage 21

Que sait-on des réseaux d enseigne dans le commerce et les services? Merci de votre attention! Contact Pierre Biscourp Division Commerce Insee 18 bd Adolphe-Pinard 75675 Paris Cedex 14 www.insee.fr Informations statistiques : www.insee.fr / Contacter l Insee 09 72 72 4000 (coût d un appel local) du lundi au vendredi de 9h00 à 17h00