VII éme Congrès des Dentistes Internes et Résidents de Casablanca



Documents pareils
Concours d Internat et de Résidanat

PROGRAMME DU CONCOURS D ACCES AU RESIDANAT DE CHIRURGIE DENTAIRE

Réflexions sur les possibilités de réponse aux demandes des chirurgiens orthopédistes avant arthroplastie

LE CONTRÔLE DU FACTEUR BACTERIEN 3-POUR LE TRAITEMENT DES PARODONTITES

Tuméfaction douloureuse

L EXPÉRIENCE POUR L AUTONOMIE

Traumatologie en odontostomatologie du sport

l implantologie basale

Modules optionnels. Passer à l acte en implantologie

Brochure Patients. Les implants dentaires : Une solution naturelle et élégante pour retrouver confiance en soi.

Apport de la TDM dans les cellulites cervico-faciales

L hygiène buccale et dentaire chez la personne âgée

RÉSUMÉ DES PROTECTIONS ASSURANCE SOINS DENTAIRES RÉGIME DE BASE À L INTENTION DES MEMBRES ORDRE DES COMPTABLES PROFESSIONNELS AGRÉÉS DU QUÉBEC

La CCAM pour l activité bucco-dentaire. Cahier d exercices. au quotidien, quelques exemples

Université Saint Joseph Faculté de Médecine Dentaire Epreuves de sélection CES/Master Spécialisation Année universitaire

Certificat SSO de formation postgrade en médecine dentaire générale

Les gencives et la santé générale. Qu est-ce qu une maladie des gencives? d autres types de problèmes de santé ou en causer de nouveaux.

Information pour le patient

Service évaluation des actes professionnels

Retrouvez votre Sourire! Les implants dentaires peuvent vous aider à retrouver un sourire naturel.

DESCRIPTION DE LA GARANTIE D ASSURANCE SOINS DENTAIRES

La santé bucco-dentaire au cabinet OMS. Problèmes majeurs. Santé bucco-dentaire et santé générale. Santé. Déterminants sociaux et santé bucco-dentaire

Pourquoi des soins dentaires scolaires? Les objectifs des soins dentaires scolaires

Dossier Administratif du Patient

NOMENCLATURE DES ACTES PROFESSIONNELS DES CHIRURGIENS-DENTISTES DE MONACO

Service de Médecine Dentaire Spécialisée

Centre desoins Dentaires 1/5

D.E.SU. «Parodontologie en Pratique Clinique» ( )

Recherche alphabétique : A-B-C-D-E-F-G-I-M-O-P-R-S-T

INTERVENTIONS INAMI au 1 er janvier 2014

RÉSUMÉ DES PROTECTIONS ASSURANCE SOINS DENTAIRES RÉGIME COMPLET À L INTENTION DES MEMBRES ORDRE DES COMPTABLES PROFESSIONNELS AGRÉÉS DU QUÉBEC

UNIVERSITE BADJI MOKHTAR - ANNABA FACULTE DE MEDECINE DEPARTEMENT DE CHIRURGIE DENTAIRE SERVICE DE PARODONTOLOGIE. 4 ème Année MOBILITE DENTAIRE

LES TROUBLES MUSCULOSQUELETTIQUES. Le 2 décembre 2008

cursus d implantologie orale Les clés du succès par le compagnonnage

Un mainteneur d espace est traditionnellement. Du maintien à la gestion de l espace. Odontologie pédiatrique. gestion de l espace.

Implants dentaires. Informations sur la maintenance implantaire à destination des professionnels dentaires GUIDE DESTINÉ AUX PROFESSIONNELS DENTAIRES

INTERVENTIONS INAMI au 1 er janvier 2013

ale/ Professeur Mouna HAMZA Médicale/C2i niveau 1 FACULTE DE MEDECINE DENTAIRE DE CASABLANCA Restez informés de l'actualité avec la FMDC News Letter

DOCUMENT D AIDE À LA FACTURATION CHIRURGIENS DENTISTES

Situation Agent Schéma posologique*

Retrouver une qualité de vie. Les implants dentaires : la meilleure solution naturelle. Education des patients

Positionnement de l implant

PROGRESSONS MAIN DANS LA MAIN EN IMPLANTOLOGIE

V. GUILLERMINET, E. EUVRARD, C. MEYER Service de Chirurgie Maxillo-Faciale et Stomatologie CHRU Jean Minjoz, Besançon

LIGNES DIRECTRICES CLINIQUES TOUT AU LONG DU CONTINUUM DE SOINS : Objectif de ce chapitre. 6.1 Introduction 86

Scanner intra-oral Lava C.O.S. numérique. au cabinet dentaire

QUELS SONT LES FRAIS COUVERTS?

Traitement des plaies par pression négative (TPN) : des utilisations spécifiques et limitées

Diplôme Universitaire d Implantologie Franco-Canadien (DUIFC) Niveau avancé REGLEMENT DU CONTRÔLE DES CONNAISSANCES

Mission France Réseau Social Dentaire Val de Marne 2015

LES SOINS D HYGIENE l hygiène bucco dentaire. Formation en Hygiène des EMS de la Somme EOH CH ABBEVILLE JUIN 2015

Règlement concernant l obtention du «CERTIFICAT SSO DE FORMATION POSTGRADE (CFP SSO) EN IMPLANTOLOGIE ORALE»

IMPLANTS DENTAIRES. Informations destinées aux patientes et aux patients

L HYGIÉNISTE DENTAIRE ET L ONCOLOGIE

I - CLASSIFICATION DU DIABETE SUCRE

ASSURANCE DES SOINS DENTAIRES. Votre numéro de groupe est 67100

QU EST-CE QUE LA PROPHYLAXIE?

PAN CEPH 3D CAS CLINIQUES. Apport du cône beam en cabinet dentaire

teknika FORMATIONS 2015 // 2016

DIPLÔME UNIVERSITAIRE DE DENTISTERIE ESTHÉTIQUE

Programme «Implantologie en pratique privée» Ardentis Clinique Dentaire Lausanne Flon Hiver 2012 Lausanne, Suisse

La première fois qu elle est venue au laboratoire, elle avait un

PREVENTION DES TRAUMATISMES DENTAIRES LORS DE L ACCES AUX VOIES AERIENNES SUPERIEURES

Stratégies de prévention de la carie dentaire

Réhabilitation prothétique en cas d édentation partielle: fixe amovible combinée? Céramo-métallique tout céramique? Implants? Tout est possible!

Les cas implantaires que nous

DESCRIPTION DES SOINS DENTAIRES ET OCULAIRES. assuré par. Contrat 5492 Participants actifs

Régime d assurance collective

Le protecteur buccal : tout à fait génial!

1) Indemnité horo-kilométrique par km DK1 0,47 2,30

ÉLUS MUNICIPAUX RETRAITÉS Groupe 71H64

RÉGIME D ASSURANCE SANTÉ FSSS-FP (CSN)

La Nomenclature Générale des Actes Professionnels et la Classification Commune des Actes Médicaux

SUPPLEMENT AU DIPLÔME

Prévention de la carie dentaire chez les enfants avant 3 ans Mai 2006

Diplôme de Docteur en chirurgie dentaire ORGANISATION DES ENSEIGNEMENTS

Règlement SSO relatif à la formation complémentaire de l assistante dentaire

Diplôme d Etat d infirmier Référentiel de compétences

Hygiène Bucco Dentaire en EHPAD. 1 ère Réunion du groupe de travail régional «Espace Le Bien Vieillir» Angers Le 19 Janvier 2012

TRAITEMENTS MEDICO-DENTAIRES

Cavité buccale et système dentaire

Prépration cutanée de l opéré

JOURNÉE DE CONFÉRENCES DES PROFESSEURS DE FACULTÉS FRANCAISES

À L A D I S P O S I T I O N D E S M E M B R E S D E S Y N D I C A T S A F F I L I É S À L A C E N T R A L E D E S S Y N D I C A T S D U Q U É B E C

DIPLOME DE CHIRURGIE ORALE

ANNEXE N 1 AU REGLEMENT MUTUALISTE DE LA MUTUELLE FAMILIALE DES CHEMINOTS DE FRANCE N

Profil professionnel

KIT (de soins) POUR IMPLANT APORIS

Manuel d hygiène bucco-dentaire Destiné à la formation de prophylaxistes

FICHE TECHNIQUE. Inscription de l activité : / Type d autorisation : Agrément délivré par la Direction des Services de Santé de la Wilaya

LA PROTHESE TOTALE DE GENOU

RÉSUMÉ DU PROGRAMME. Mars Police n o 31943

Qu est-ce qu un sarcome?

LES MAINTENEURS D ESPACE D UTILISATION COURANTE EN ODONTOLOGIE PEDIATRIQUE PREMIERE PARTIE : INTERET DU MAINTIEN DE L ESPACE

L implantologie au quotidien

Les médecins et l équipe

Recommandations régionales Prise en charge des carcinomes cutanés

FRANCAIS. Distributé par : QR srl - Via Silvestrini, Verona Italy Tel info@newtom.it

LASER DOPPLER. Cependant elle n est pas encore utilisée en routine mais reste du domaine de la recherche et de l évaluation.

Transcription:

1

Organise Son VII éme Congrès Sous le thème La Prévention en Odontologie: Concepts et Actualités Programme et recueil des résumés 2

LE MOT DU PRESIDENT Chères consœurs, chers confrères, L'organisation des journées scientifiques est désormais un événement incontournable dans le paysage scientifique en médecine dentaire. C'est avec un grand honneur que nous assumons cette responsabilité avec un seul objectif : assurer la formation continue, en vous proposant une manifestation riche en conférences nationales et internationales, mais également en communications orales et affichées présentées par les internes et résidents des facultés de médecine et médecine dentaire de Casablanca et de Rabat ; et enfin deux ateliers pratiques seront organisés. Le premier portera sur : «L alvéolectomie», animé par le Département d Odontologie Chirurgicale de Casablanca, et le deuxième sur «Reconstitution corono-radiculaire aux tenons de fibres de Carbone et de Quartz», animé par le Collège National de Prothèse Nous espérons que le programme pluridisciplinaire proposé saura épancher la soif de savoir de chacun d'entre vous. Nous tenons enfin à remercier toutes les personnes qui ont contribué à l'élaboration de cette manifestation scientifique. Vous souhaitant un congrès agréable, nous vous rappelons que nous sommes à l'écoute de toute suggestion de votre part ; afin que nos Journées soient chaque année plus riches que les précédentes. Le Président Dr S. DHAIMY 3

REMERCIEMENTS Ministère de l'enseignement Supérieur Ministère de la Santé Faculté de Médecine Dentaire de Casablanca Université Hassan II - Aïn chock Faculté de Médecine et de pharmacie de Casablanca CH ibn Rochd de Casablanca Gillette Maroc Novopharma Laprophan International Générique Eurogestio-Info Air Dentaire Pharma-Plus Health Care Promotion Novartis Bottu 4

. COMITE D'HONNEUR Monsieur le Ministre de l'enseignement Supérieur Monsieur le Ministre de la Santé Monsieur le Wali du Grand Casablanca Monsieur le Président de la Commune Urbaine de Casablanca Monsieur le Président de l'université Hassan II Aïn Chock Monsieur le Directeur Général du CM Ibn Rochd de Casablanca Madame le Doyen de la Faculté de Médecine Dentaire de Casablanca Monsieur le Doyen de la Faculté de Médecine et de Pharmacie de Casablanca Monsieur le Doyen de la Faculté de Médecine Dentaire de Rabat. 5

COMITE DE L ADIRC PREMIER COMITE DE L ADIRC 1997-1998 Président Dr. A. BENNANI 1 ier vice président : Dr. F. BOURZGUI 2 éme vice président : Dr. Z. BENTAHAR Secrétaire Générale : Dr. L. OUSEHAL Trésorier : Dr. K. AMINE Chargé des Affaires Scientifiques : Dr. F. FASSY-FEHRY Chargé des Affaires Intérieures : Dr. B. EL HOURI Chargé des Affaires Culturelles et Sportives : Dr. A. CISSE DEUXIEME COMITE DE L ADIRC 1998-1999 Président Dr. Z. BENTAHAR 1 ier vice président : Dr. F. BOURZGUI 2 éme vice président : Dr. A. BENNANI Secrétaire Générale : Dr. L. OUSEHAL Trésorier : Dr. M. HAMZA Chargé des Affaires Scientifiques : Dr. A. CHLYAH Chargé des Affaires Intérieures : Dr. K. BENNIS Chargé des Affaires Culturelles et Sportives : Dr. B. ABBASSI TROISIEME COMITE DE L ADIRC 1999- Président Dr. F. BOURZGUI 1 ier vice président : Dr. Z. BENTAHAR 2 éme vice président : Dr. A. BENNANI Secrétaire Générale : Dr. K. BENNIS Trésorier : Dr. M. HAMZA Chargé des Affaires Scientifiques : Dr. A. CHLYAH Chargé des Affaires Intérieures : Dr. N.T. AUSALAH Chargé des Affaires Culturelles et Sportives : Dr. B. ABBASSI 6

QUATRIEME COMITE DE L ADIRC 2000- Président Dr. A. CHLYAH 1 ier vice président : Dr. G. JANATI 2 éme vice président : Dr. S. EL FARSSI Secrétaire Générale : Dr. K. MBIRIK Trésorier : Dr. N. EL WADIDI Chargé des Affaires Scientifiques : Dr. H. TARAF Chargé des Affaires Intérieures : Dr. Y. CHEIKH Chargé des Affaires Culturelles et Sportives : Dr. A. HSAINE CINQUIEME COMITE DE L ADIRC 2001- Président Dr. B. ABBASSI 1 ier vice président : Dr. N.T. AUSALAH 2 éme vice président : Dr. K. MBIRIK Secrétaire Générale : Dr. S. ALAMI Trésorier : Dr. A. HSAINE Chargé des Affaires Scientifiques : Dr. G. JANATI Chargé des Affaires Intérieures : Dr. N. TALLACHE Chargé des Affaires Culturelles et Sportives : Dr. L. KINANI SIXIEME COMITE DE L ADIRC 2002-2003 Président Dr. A. HSAINE 1 ier vice président : Dr. K. MBIRIK 2 éme vice président : Dr. L. LAMHAOUAR Secrétaire Générale : Dr. L. BENKIRANE Trésorier : Dr. A. BELAHMER Chargé des Affaires Scientifiques : Dr. L. KINANI Chargé des Affaires Intérieures : Dr. M. MTALSI Chargé des Affaires Culturelles et Sportives : Dr. H. LAANAIT 7

SEPTIEME COMITE DE L ADIRC 2003-2004 Président Dr. B. TAHIRI 1 ier vice président : Dr. L. KISSI 2 éme vice président : Dr. Y. YACOUBI Secrétaire Générale : Dr. S. DHAIMY Trésorier : Dr. H. SAIH Chargé des Affaires Scientifiques : Dr. S. ALAMI Chargé des Affaires Intérieures : Dr. N. LASLAMI Chargé des Affaires Culturelles et Sportives : Dr M. EDDAIF COMITE ACTUEL DE L ADIRC 2004-2005 Président Dr. S. DHAIMY 1 ier vice président : Dr. M. EDDAIF 2 éme vice président : Dr. H. AGHOUTAN Secrétaire Générale : Dr. H. RIMI Trésorier : Dr. H. SAIH Chargé des Affaires Scientifiques : Dr. H. RIAHI Chargé des Affaires Intérieures : Dr. A. SADEN Chargé des Affaires Culturelles et Sportives : Dr. Z. AL JALIL COMMISSION SCIENTIFIQUE Pr. C. RIFKI Pr. N. KHLIL Pr. M. JABRI Pr. F. EL QUARS Pr. K. KAOUN Pr. A. ANDOH Dr. M. HAMZA Dr. N. LASLAMI Dr. K. MBIRIK Dr. H. BENZIT Dr.. S. CHAJRI Dr. A. HSAINE Dr. Y. EL YACOUBI Dr. A. GHARIBI Dr. A. BENNANI 8

COMITE D ORGANISATION Président du Congrès : Président d honneur du Congrès Dr S. DHAIMY Dr F. BOURZGUI * Dr.H. AGHOUTAN * Dr. M.EDDAIF * Dr.H. RIMI * Dr.H. SAIH * Dr.H. RIAHI * Dr.k Mbirik * Dr. A. SADEN * Dr. Z. AL JALIL * Dr. A. HSAINE * Dr. B. TAHIRI * Dr M. JOUHADI 9

Vendredi 11 Février 2005 Communications Orales 10

Salle 1 ODONTOLOGIE CONCERVATRICE Première séance : 8H15-10h00 Modérateurs : A.ELOUAZZANI; M JABRI; F.ABDALLAOUI 1- Prophylaxie et dentisterie non invasive K. LASLAMI, H. EL MRINI, M. JABRI Grâce à l évolution constante des biomatériaux adhésifs, l approche odontologique moderne se veut autant préventive que réparatrice. En effet, un diagnostic précoce, une prophylaxie individualisée et des thérapeutiques de reminéralisation des lésions débutantes constituent des bases d une dentisterie non invasive. Ainsi, notre travail mettra en évidence l importance d un plan de traitement prophylactique et restaurateur individualisé 2- La prévention des transports interne et externe en endodontie A. GHARIBI, G. HASSAR, H. EL MERINI, I. BENKIRANE, A. EL OUAZZANI La complexité de l anatomie canalaire associée à l absence de visibilité au cours de l acte endodontique, font que ce dernier n est guerre dépourvu de difficultés. Le geste du praticien peut être la cause de diverses complications endodontiques. Il existe deux formes de transport du foramen apical pouvant conduire à des épaulements et à des perforations radiculaires. Ce travail vise la prévention de ces deux complications lors de la préparation endodontique. 3- Cariosusceptibilité : Prévention et traitement M.ELHIJAZI, M KARAMI, H ELMERINI, M JABRI, A. ELOUAZZANI. Résumé : La carie est actuellement considérée comme une maladie infectieuse. Son approche thérapeutique est devenue délicate du fait de la multiplicité des facteurs étiologiques intervenant dans le processus carieux. Lors de ce travail nous traiterons les facteurs étiologiques de la cariosusceptibilité ainsi que les mesures préventives et thérapeutiques. 4- Pulpites iatrogènes : étiologies et prévention G. HASSAR, Z. ALJALIL, L. AGGOURI, I. BENKIRANE, A. ELOUAZZANI La pulpite est une inflammation du tissu pulpaire qui fait le plus souvent suite à la carie dentaire. Cependant les causes iatrogènes représentent un pourcentage non négligeable de son étiologie. Notre travail aura pour objectif de mettre le point sur les causes étiologiques associées à la pratique dentaire responsable de lésions pulpo- dentinaires, ainsi que les différentes précautions nécessaires pour réaliser un traitement efficace dans le respect de l intégrité biologique de l organe dentaire. 11

5- Le remplacement et la réparation des restaurations coronaires M. KARAMI, K. LASLAMI, H. EL MERINI, L. AGGOURI, M. JABRI, A. EL OUAZZANI. Le vieillissement des restaurations dentaires conduit souvent à la réfection totale de l obturation, ce qui constitue inévitablement une agression et un délabrement supplémentaire. En effet, la décision thérapeutique est totalement soumise à la situation clinique. L alternative au renouvellement d une obturation coronaire est la surveillance ou la réparation ; la surveillance sous-entend la mise en place d une véritable stratégie préventive afin de contrôler les facteurs de risque individuels. La réparation assure une remise en état de la restauration avec un moindre coût tissulaire. Le remplacement s impose lorsqu il existe des signes d intolérance vis-à-vis de l obturation en place. Dans ce travail, nous allons illustrer à travers des cas cliniques les différents choix thérapeutiques et montrer l intérêt de l évaluation qui doit être multifactorielle pour conduire à des résultats prédictibles. 6- Les matériaux bioactifs et la prévention de la carie dentaire : concepts actuels M. AOULLAY, S. RIDA Actuellement, la récidive de la carie est définie comme étant une lésion située soit sous une restauration soit adjacente aux bords de cette dernière. En effet, parallèlement aux actes de prévention bucco-dentaire, les caries secondaires occupent une place prépondérante dans la majorité des actes de dentisterie restauratrice. D où l intérêt de l usage de matériaux bioactifs, qui, présentent une activité favorable à son environnement. Ils garantissent une meilleure longévité de la restauration et celle de l organe dentaire, et ce, tout en maîtrisant les facteurs étiologiques de la carie dentaire. 7- Intérêt de l interprétation de la radio rétro-alvéolaire préopératoire en endodontie A.BENNANI, B. CHRAIBI, F. ABDALLAOUI Tout traitement endodontique doit commencer par un examen minutieux des clichés rétroalvéolaires préopératoires sous deux incidences différentes. Cet examen préopératoire permet d étudier le système canalaire, les racines et leurs rapports avec les structures anatomiques de voisinage. Le praticien doit avoir une bonne connaissance de l aspect radiologique normal et pathologique des structures dentaires et péridentaires afin de poser un bon diagnostic, de réussir le traitement endodontique et d éviter les échecs relatifs à une mauvaise interprétation radiographique. 8- LE DEPASSEMENT APICALE: COMPLICATION, PREVENTION, ET TRAITEMENT L. AGGOURI; H. EL MERINI; I. BENKIRAN; S. TAISSE; A. EL OUAZZANIECH-CHAHDI. Le dépassement apical est un accident thérapeutique qui peut survenir au cours d'un traitement endodontique (dépassement d'instrument endodontique, d'irriguant ou de Matériau d'obturation canalaire). L'objectif de ce travail est de rapporter les diverses complications locales, locorégionales que peut engendrer un dépassement de matériau d'obturation lors d'un traitement endodontique ainsi que les possibilités préventives et thérapeutiques de ces complications. 12

Salle 2 PROTHESE ADJOINTE Modérateurs: S. BELLEMKHANNATE, B. AAZZAB, A. ABDEDINE 1- Rôle de la prothèse guide dans la prévention des complications de l hémi-mandibulectomie M. EDDAIF, K.BENNIS, B. TAZI, B. AZZAB Les indications de l hémimandibulectomie sont multiples et varies. Il peut s agir de causes : tumorales, infectieuses traumatiques ou de complication de l ostéoradionécrose. Quelque soit son étiologie, elle est à l origine d une perte de substance dite «interruptrice de la mandibule» avec des conséquences physiopathologiques importantes : troubles fonctionnels, articulaires, esthétiques et psychiques.la gestion de ces complications se base sur la réalisation de prothèse guide qui rétablira une esthétique et une fonction acceptables au patient.ce travail se propose de préciser l apport de la prothèse guide dans la gestion de ce type de préjudices à l appui de cas cliniques traités à l unité de prothèse maxillo faciale du service de prothèse adjointe du CCTD de Casablanca. 2- Intérêt du châssis porte-empreinte en prothèse maxillo-faciale R. ZEROUAL, B. AAZZAB, K. KAOUN, S. BELLEMKHANNATE Dans les cas d une perte de substance, le modèle issu de l empreinte doit refléter la différence des comportements tissulaires entre les unités dentaires résiduelles et les éléments anatomiques en rapport avec la perte de substance. Une empreinte en un seul temps avec un seul matériau ne peut prétendre atteindre ces objectifs. Une empreinte en deux temps dissocie les difficultés, elle consiste : Dans une première phase, à obtenir avec précision la réplique des structures dentaires, ce qui permet l élaboration du châssis. Dans une deuxième phase, à enregistrer à nouveau, la perte de substance en utilisant le châssis pour véhiculer le matériau à empreinte ce qui permet d éviter l encombrement d un porte empreinte individuel classique. 3- Rationnel du tracé de plaque en prothèse maxillo-faciale R. ZEROUAL, K. KAOUN, B. AAZZAB, S. BELLEMKHANNATE En prothèse maxillo- faciale, les pertes de substance sont traitées au moyen de prothèses obturatrices. Dans le cadre de ces prothèses de reconstruction maxillo-faciale et lorsqu il existe des dents résiduelles, on peut avoir recours à la prothèse adjointe partielle coulée dont le tracé répond, avant tout, à des critères d ordre anatomiques, mécaniques, physiologiques et biologiques, Donc à un rationnel absolu et rigoureux. Les auteurs se proposent de mettre le point sur les principes de base régissant le tracé de plaque en prothèse maxillo-faciale afin de respecter les tissus de soutien affaiblis sans entraîner mobilité et perte des piliers et en limitant les problèmes d instabilité dans ce milieu spécifique. 4- Exploitation des éléments anatomo-fonctionnels résiduels en prothèse maxillo-faciale : application d une méthode originale d empreinte O. BENTAHR, A. SEFRIOUI, F. BENFDIL, A. AGUENAOU, A.ABDEDINE Après maxillectomie chez l édenté total, la réhabilitation prothétique définitive nécessite la mise en place d un obturateur souple. Ce dernier fournit la rétention de la prothèse adjointe totale en 13

prenant appui sur les zones de contre-dépouille de la cavité d exérèse. La prise d empreinte devient alors capitale au cours de ce traitement. Une technique originale est proposée par la méthode de l empreinte fragmentée. Il s agit d une technique d empreinte en plusieurs temps utilisant un seul matériau d empreinte. 5- Reconstructions prothétiques globales: quel concept? Quels résultats? O. IRAQUI, L. FAJRI, S. BERRADA, A. ABDEDINE Les reconstructions prothétiques globales s imposent dans les cas de destructions dentaires et parodontales de grandes étendues, et lors des désordres occlusaux sévères. Ce type de restaurations impose d envisager le traitement sous un concept multidisciplinaire, faisant appel à des thérapeutiques orthodontiques, parodontales, chirurgicales, endodontiques Le praticien est de ce fait souvent inhibé devant la lourdeur de la tâche et la difficulté d agencer les séquences de travail. Les séances stériles s accumulent et les résultats deviennent incertains. A travers quelques cas cliniques, ce travail se propose de dresser un schéma directeur commun pour une meilleure gestion des difficultés quelque soit le degré de complexité des cas, en simplifiant l approche diagnostic et la séquence thérapeutique. 6- La prothèse adjointe complète implanto - portée G. JANATI, A. EL HAMID, R. ZEROUAL, K. KAOUN, B. AAZZAB, S. BELLEMKHANNATE Le recours aux implants ostéo-intégrés pour améliorer les performances de la prothèse adjointe complète représente une proposition séduisante dans le traitement de l édentation totale en rapport avec les objectifs de réhabilitation fonctionnelle et les besoins du patient. Nous nous proposons à travers ce travail d énumérer et de comparer les systèmes de rétention : «attachement axial ou barre?» 7- Prévention des échecs et facteurs de réussite en prothèse complète immédiate A.REGRAGUI, A. SEFRIOUI, A. BENAMAR, A. ABDEDINE La prothèse immédiate ne doit pas être une simple prothèse provisoire ou de remplacement, mais être réalisée pour devenir une véritable prothèse d usage. Conçue et réalisée avant l extraction de toutes les dents qu elle se propose de remplacer, elle est insérée en bouche immédiatement après les avulsions. Sa réussite est fonction de : l intégrité esthétique, qu on doit rétablir ou conserver ; l intégrité fonctionnelle, par le rétablissement de rapports intermaxillaires corrects et la restauration de la fonction masticatoire. Pour ce, l attention du praticien doit s orienter vers la prévention des préjudices esthétiques et des doléances fonctionnelles pouvant survenir le jour de l insertion des prothèses complètes immédiates. Ce travail présente, à travers quelques cas cliniques, les difficultés liées à la réalisation de la prothèse complète immédiate et met le point sur les moyens et les atouts nécessaires pour sa réussite. 14

8- Equilibration occlusale en prothèse adjointe totale: prévenir l instabilité N.OUHAME, O.IRAQUI, L.FAJRI, A. ABDEDINE L équilibre occlusal joue un rôle important dans la stabilité de la prothèse adjointe totale. Cet équilibre occlusal est pourtant altéré par les différentes manœuvres cliniques et de laboratoire. La pérennité de la restauration s en trouve compromise. L équilibration occlusal prend alors toute son importance. Ce travail se propose d illustrer les différentes techniques à la disposition du praticien, pour une gestion idéale d une occlusion équilibrée statique et dynamique. 15

Deuxième séance : 10H45-12 H45 Salle 1 PEDODONTIE - PREVENTION Modérateurs : S. EL ARABI, B. BOUSFIHA, CHHOUL 1- Air abrasion : intérêts en odontologie H. SAIH ; S. BENSOUDA ; S. EL ARABI L air abrasion a été introduite en dentisterie pour la première fois par Dr Robert BLACK en 1943. Elle consiste, grâce à une poudre de particules abrasives projetées sous pression d éliminer les tissus cariés. A l époque, par faute de matériaux pour obturer les cavités obtenues par l air abrasion, cette technique a été abandonnée. L évolution de matériaux de restauration, la demande de plus en plus exigeante de préservation tissulaire et le souci de prévention font que la technique d air abrasion a été réintroduite en dentisterie en 1992. Ce travail se propose de mettre le point sur cette technique d autant plus que ses applications sont multiples intéressant presque tous les domaines de dentisterie (ODF, prothèse conjointe, odontologie conservatrice ). En pédodontie, l air abrasion réduit le temps de préparation cavitaire au minimum et augmente le degré d acceptation d enfant aux soins. 2- Intérêt des bains de bouche fluorés dans la prévention bucco-dentaire communautaire M. HAMZA ; S. EL ARABI ; L. TRICHA Malgré les progrès considérables dans le domaine de la santé bucco-dentaire, la carie reste un problème de santé majeur puisqu elle touche 72,5 % des enfants de 12 ans. Les recherches ont montré que la mesure la plus efficace pour prévenir la carie dentaire était de maintenir en permanence un faible niveau de fluorures dans la cavité buccale puisque l exposition prolongée à un niveau optimale de fluorures se traduit par une diminution de la carie. Le fluor a un effet cariostatique certain : il réduit la déminéralisation amélaire et favorise la reminéralisation des lésions carieuses précoces. Il peut être indiqué par voie générale ou topique. Par voie topique, le recours aux bains de bouche fluorés a montré des résultats intéressants en prévention individuelle mais aussi collective. A travers ce travail, nous proposons de présenter, à travers une revue de la littérature, l intérêt de l utilisation des bains de bouche fluorés dans la prévention communautaire. 3- Les fractures coronaires simples : prise en charge, complication et prévention. K. M BIRIK ; M. MTALSI ; B. BOUSFIHA ; S. EL ARABI Les fractures coronaires simples présentent un motif fréquent de consultation en urgence. En dépit d une prise en charge correcte, certains types de complications (nécroses pulpaires, dyschromies dentaires,résorptions interne ou externe ) peuvent survenir.d ou l intérêt d un suivi à long terme et la sensibilisation des parents sur l importance de ces suivis.ceci dans l objectif de pouvoir intervenir le plus précocement que possible après survenu de ces complications. La présentation d un certain nombre de cas clinique permettra de faire le tour sur les modalités de prise en charge des fractures coronaires simples ainsi que celle des complications. 16

4- Le syndrome du biberon : aspect thérapeutique M. MTALSI ; K. M BIRIK ; B. BOUSFIHA; S. EL ARABI La carie du biberon, syndrome du biberon ou pathologie du biberon, est une pathologie sévère qui se manifeste par l apparition de lésions carieuses à évolution aiguë appelées «caries rampantes» et résultant de mauvaises habitudes alimentaires. La prise en charge de cette pathologie dépend de l age du patient, de l importance des lésions et de la motivation des parents. Elle peut se faire à l état vigil, après prémédication sédative ou encore sous anesthésie générale. Les thérapeutiques pratiquées peuvent être préventives ou curatives, à savoir la fluoration, les coiffages, les traitements pulpaires ou extractions avec reconstitutions prothétiques fixe ou amovible. Ce travail se propose pour illustrer l aspect thérapeutique du syndrome du biberon par le biais d un ensemble de cas clinique. 5- Prévention de la polycarie infantile : perspective microbiologique A. CHLIYAH ; S. BENSSOUDA ; S. EL ARABI La polycarie infantile est une forme virulente et malheureusement encore répandue de la carie chez le jeune enfant. Elle se caractérise par une charge infectieuse massive, incluant streptococcus mutans, lactobacillus et candida albicans et est associée à des pratiques alimentaires non favorables. L acquisition du streptocoque mutans est un facteur déterminant dans l évolution de la maladie, laquelle peut être acquise par transmission verticale ou horizontale. Les conséquences fâcheuses de cette pathologie sur la santé dentaire de l enfant, sa prise en charge thérapeutique très souvent difficile en raison du jeune âge des enfants atteints et de la longueur des traitements à réaliser ainsi qu un taux de récurrence d environ 40 % durant la première année suivant le traitement, nous obligent à intensifier les mesures de prévention primaire. Jusqu à maintenant, la prévention primaire de la polycarie infantile s est en grande partie limitée et sans véritable succès à informer les parents sur les comportements alimentaires propices à la carie. Actuellement, de nouvelles stratégies de lutte contre cette infection s annoncent prometteuses. Elles reposent sur la suppression des réservoirs de streptocoque mutans chez la mère et l application locale d agents antimicrobiens empêchant les microorganismes cariogènes d atteindre des niveaux pathologiques. L objectif de ce travail est de décrire ces nouvelles approches préventives après avoir défini les facteurs de risque microbiologiques de la polycarie infantile. 6- Les manifestations orales de l histiocytose X S. BENSOUDA ; A. MADANI ; B. BOUSFIHA ; S. EL ARABI L histiocytose x est une maladie rare. Les signes et symptômes de cette maladie sont variables et à ce jour son étiologie exacte reste méconnue ce qui rend difficile aussi bien le diagnostic que le choix thérapeutique de ces patients. Les manifestations buccales peuvent être les premiers signes de la maladie. Nous pouvons retrouver l aspect d une parodontite pré pubertaire avec ostéolyse, mobilités et perte prématurée des dents temporaires avec éruption prématurée des dents permanentes. Ces manifestations buccales ont été observées chez un enfant âgé de 4 ans adressé au service de pédodontie prévention, le syndrome d histiocytose X a été suspecté. L examen anatomo-pathologique a permit la confirmation du diagnostique d histiocytose X et l orientation pour la prise en charge thérapeutique. 17

Le rôle du chirurgien dentiste dans le dépistage de l histiocytose X est important et l objectif de cette communication est de présenter à travers un cas clinique suivi au service de pédodontie de Casablanca, les principales manifestations bucco-dentaires de cette affection. 7- Les séquelles de la radiothérapie cervico- faciale chez l enfant : à propos d un cas clinique L. BENKIRANE ; S. BENSOUDA ; B. BOUSFIHA La radiothérapie cervico-faciale chez l enfant peut avoir des effets très conséquents sur la cavité buccale. Les effets à long terme ou séquelles sont les plus redoutables, ils sont d autant plus graves que l enfant est plus jeune au moment du traitement anti-cancéreux, et que les mesures d hygiène bucco-dentaire n ont pas été instaurées. Nous nous proposons de décrire dans cette communication, à travers un cas suivi au sein du Service de Pédodontie-Prévention les séquelles bucco-dentaires rencontrées suite à la radiothérapie cervico-faciale ainsi que les recommandations à observer chez les enfants candidats à cet éventuel traitement. 8- Peut-on prévenir le mal de dos en odontologie? B. BADRE, S. ELARABI Un nombre important de chirurgien dentiste sont victimes de mal de dos. En effet, la profession dentaire étant une profession à haut risque concernant les rachialgies, il n est pas étonnant que cette situation soit assez stressante pour les praticiens dans la mesure ou ces douleurs dorsales peuvent entraver le bon déroulement du travail du chirurgien dentiste. Il importe donc de prévenir ces douleurs dorsales, en éduquant son corps à adopter les bons gestes pour maintenir sa bonne santé. L objectif de ce travail est l identification précise des différentes situations qui sont génératrices de douleur dorsales dans la pratique dentaire et la manière de les prévenir. 9- La prévention bucco- dentaire chez l enfant handicapé Kh. LAHOUSSINE, M. HAMZA, S. ELARABI De nombreux facteurs sont responsables de la détérioration de la santé bucco-dentaire de l enfant handicapé (les pathologies générales associées, les anomalies dentaires fréquentes, le comportement alimentaire perturbé, la difficulté de communication et de conceptualisation, la prise en charge compliquée ) D où l intérêt de la prévention. L objectif de ce travail est d insister sur la prévention bucco-dentaire pour les enfants handicapés et de montrer des techniques simples, personnalisées et adaptées au contexte médical et familial de ces enfants. Le pédodontiste, le pédiatre, le kinésithérapeute, les parents et les éducateurs doivent œuvrer ensemble pour la bonne santé bucco-dentaire de l' handicapé ; garante d une meilleure qualité de vie. 18

SEANCE PLURIDISCIPLINAIRE Salle 2 Modérateurs: M. SIDKI, A. ANDOH, L. OUSEHAL, S.BENSOUDA 1- Facteurs d agression dentino-pulpaire et moyens de les prévenir H. MOUSSAOUI ; M. AMINE ; A. BIGOU Le respect du principe d économie tissulaire notamment dentino-pulpaire est un impératif majeur en prothèse conjointe. Malheureusement, la plupart des étapes prothétiques comporte une part d agressivité pour le complexe dentino-pulpaire et risque d entraîner des complications au niveau de l organe que l on cherche à préserver. Notre propos est de passer en revue les facteurs d agression dentino-pulpaire en pré, per et postprothétique, les moyens de les prévenir ainsi que la conduite à tenir face à ces problèmes. 2- ANALYSE DES ECHECS DENTINO-PULPAIRES DES RESTAURATIONS DE PROTHESE CONJOINTE M.AMINE, H.MOUSSAOUI, A.BIGOU La connaissance des différents échecs dentino-pulpaires qui peuvent survenir en per ou en postopératoire est un moyen efficace pour les prévenir. Ils peuvent se manifester par des douleurs (pulpites, desmodontites, caries secondaires ), des sensibilités, des fistulisations Nous nous proposons, à travers ce travail, de présenter et d analyser les différents échecs dentinopulpaires des restaurations de prothèse fixée, leurs étiologies, leurs symptomatologies ainsi que la conduite à tenir pratique face à une pareille situation. 3- Hyperesthésie dentinaire : connaître pour mieux prévenir et guérir H. EL MERINI ; L. AGGOURI ; M. JABRI ; A. EL OUAZZANI L hyperesthésie dentinaire se définit comme étant une réponse exagérée à un stimulus qui, habituellement, ne provoque pas de réponse sur une dent saine. Elle est généralement liée à l exposition dentinaire dans la partie cervicale et/ou radiculaire de la dent. Elle constitue une véritable gêne pour le patient en rendant contraignants les gestes simples de la vie quotidienne (brossage, boisson fraîche, ). Le but de ce travail est de mettre le jour sur l étiologie de l hyperesthésie dentinaire, son mécanisme, ainsi que les moyens mis en œuvre pour son traitement et sa prévention. 4- Intérêt de l ergonomie dans la prévention du mal de dos chez le chirurgien dentiste Z. AL JALIL ; A. GHARIBI; K. JAWAD; I. BENKIRANE; A. EL OUAZZANI Le chirurgien dentiste au cours de sa pratique quotidienne est soumis à des conditions particulières qui retentissent inévitablement sur son état de santé. Le mal de dos représente l une des pathologies les plus rencontrées chez les chirurgiens dentistes, il est souvent le résultat d une mauvaise posture et d une organisation défaillante des conditions de travail. Le respect des règles de l ergonomie en constitue le principal moyen de prévention. 19

L objectif de notre travail est de définir l ergonomie, d exposer les différentes conséquences de la posture du praticien sur la colonne vertébrale, enfin d insister sur l apport du respect des règles de l ergonomie dans la prévention du mal de dos. 5- Les extractions orthodontiques: facteurs de décision W. RERHRHAYE ; E. AALLOULA Des extractions de dents permanentes sont souvent indiquées dans le plan de traitement orthodontique. Ceci dit certaines conditions cliniques peuvent nous imposer les dents à extraire à savoir l esthétique faciale, l état dentaire ou parodontal. A travers des cas cliniques nous tenterons de justifier nos décisions thérapeutiques tout en montrant leurs incidences sur le résultat post-thérapeutique. 6- La beauté de la face, les concepts ont-ils évolués? EL FARSSI S, ELQUARS F, TRICHA L. L esthétique constitue de plus en plus l objectif fondamental de tout traitement orthodontique. L orthodontiste se doit de connaître les différents moyens d approche de l esthétique afin de répondre au mieux à la demande de ses patients. Depuis l âge de pierre, en passant par la renaissance et surtout de nos jours, l Homme a toujours essayé de représenter sa perception de la beauté à travers différents moyens d expression artistique. Ainsi, à travers les dessins de l Homme des cavernes, les peintures, les sculptures, les récits philosophiques, les produits cosmétiques en arrivant aux différentes analyses céphalométriques, les artistes puis les scientifiques ont toujours tenté de rendre la beauté de la face plus objective et universelle. Des temps les plus reculés de l histoire jusqu à l ère de la mondialisation, la beauté de la face était -elle et peut-être aujourd hui considérée de la même manière partout sur terre? Le présent travail se propose de répondre à cette question. 7- L imagerie des dents incluses : La base d une meilleur approche diagnostique LASLAMI.N, ALAMI.S, OUSEHAL.L, BAITE.M, BOUREZGUI.F, BENTAHER.Z, EL QUARS.F En orthodontie, le praticien est très fréquemment confronté aux problèmes posés par les inclusions dentaires de part leurs conséquences esthétiques et fonctionnelles mais aussi de part la difficulté que pose parfois leur mise en place. Un examen clinique judicieux s impose, et doit être impérativement complété par l examen radiologique qui reste d une importance capitale pour affiner le diagnostic et le pronostic de cette anomalie mais surtout pour guider la thérapeutique envisagée. Par ce travail, nous insisterons sur l apport des moyens d imagerie aussi bien standards (panoramique, rétro-alvéolaire et mordu-occlusal), que moderne (tomodensitométrie) dans la stratégie thérapeutique des dents incluses.. Quelques cas cliniques vont illustrer l importance de ces moyens d investigations complémentaires, certes, mais indispensables. 8- La prise en charge orthodontique des patients présentant des DCM Y. EL YACOUBI ; H. AGHOUTAN ; F. BOURZQUI ; Z. BENTAHAR ; F. ELQUARS ; L. TRICHA Les DCM ont connu un grand intérêt du fait de leur fréquence. D origine multifactorielle, ces désordres peuvent apparaître avant, pendant ou après un traitement orthodontique. Avant de débuter le traitement, l orthodontiste doit impérativement faire un examen clinique précis pour dépister toute anomalie dans la fonction temporo-mandibulaire ; auquel cas le traitement orthodontique doit s inscrire dans l occlusion thérapeutique choisie par l occlusodontiste. A travers ce travail, nous illustrerons à l aide 20

de cas cliniques, le rôle capital de l orthodontiste dans la prise en charge des patients présentant des DCM. 9- Place de l ostéosynthèse dans le traitement des fractures de la mandibule. ZAYER; F. KADIRI; F. ELOUAKIF; Y. BENCHAKROUN Les fractures de la mandibule sont les fractures les plus fréquentes du massif facial (fractures isolées des os nasaux exclues). La topographie et la mobilité de la mandibule par rapport à la base du crâne expliquent sa vulnérabilité. Elles présentent un caractère multifactoriel ; les deux étiologies les plus fréquentes sont les rixes et les accidents de la circulation. Il s'agit de fractures de l'homme jeune. L'examen clinique minutieux tient une place importante dans le diagnostic qui est confirmé par un bilan radiographique approprié. Le traitement chirurgical de ces fractures vise à restituer une anatomie fonctionnelle et stable. Si l'évolution est habituellement favorable après un traitement bien conduit, la surveillance doit être rigoureuse dans tous les cas. Nous rapportons dans ce travail l expérience de notre service dans la prise en charge chirurgicale de cette affection. 21

Troisième séance : 15H00-15H40 Salle 1 Conférence: «LES REPRISES DE TRAITEMENT CANALAIRE : CAUSES ET PREVENTION» Pr. M. JABRI Odontologie Conservatrice La reprise de traitement endodontique est un acte spécifique, complexe et long. Il se distingue du traitement de première intention par l existence d obstacles coronaires et canalaires. Ces séquelles iatrogènes et les matériaux obturant le réseau canalaire compliquent la réintervention endodontique. Toutes ces difficultés doivent être prises en compte et doivent permettre l évaluation des possibilités d amélioration qui sont un préalable indispensable avant d entreprendre toute reprise de traitement endodontique. Ce travail a pour objectif d insister sur les causes d échec, les difficultés engendrées et leurs préventions. Quatrième séance : 15H50-16H30 Modérateurs : L. TRICHA, R. SERFATY Salle 1 Conférence: «LA PREVENTION FLUOREE AU MAROC : DE L EFFICACITE A LA VIGILANCE» Pr. S. EL ARABI Service de Pédodontie Prévention L utilisation de fluorures est une des mesures de prévention les plus fructueuses de l histoire de soins de santé. Le déclin de la carie observé ces vingt dernières années dans la plupart des pays industrialisés a été attribué à l utilisation croissante de fluor sous toutes ses formes (eau, sel, comprimés, dentifrice, ). Par ailleurs, la disponibilité ainsi que les multi prescriptions des produits fluorés chez les enfants, ont été à l origine de l apparition de fluorose légère dans certains pays comme le Canada et les USA. De nouvelles recommandations ont été établis soulignant l importance d un bilan fluoré personnalisé avant toute prescription de suppléments de fluor par voie systémique chez l enfant. Au Maroc, où la fluorose sévit dans plusieurs régions, la vigilance s impose quant à la prévention fluorée endogène. Cette conférence se propose de : - Présenter les moyens de prévention fluorés utilisés en carioprophylaxie - Décrire les dernières recommandations concernant les suppléments de fluorures - Discuter, en se basant sur des enquêtes épidémiologiques menées dans plusieurs villes du Maroc, du bon usage des fluorures dans notre contexte, sans risque de fluorose. 22

Cinquième séance : 17H00-17H40 Salle 1 Modérateurs : F. BOURZGUI, CHOUKROUNE Conférence: «TRAUMATISME DE LA FACE : NOTRE EXPERIENCE DU C.C.T.D.» Pr M. A. KHAZANA, Pr C. RIFKI, Dr S. HAITAMI, Dr S. CHAJRI, Pr I. BENYAHYA Service d odontologie chirurgicale Malgré tous les moyens modernes de prévention, les traumatismes de la face demeurent très fréquents. L étiologie est dominée par les accidents de la voie publique surtout chez les deux roues. Les lésions sont spectaculaires et peuvent intéresser aussi bien les parties molles que les parties dures. Le traitement est médical, chirurgical ou orthopédique. Des cas cliniques sont rapportés. Il s agit de patients victimes de traumatismes qui se sont présentés aux urgences du CCTD avec des lésions diverses (parties molles, dents, os alvéolaire et basal) qui ont bénéficié d une prise en charge et d un suivi réguliers. 23

Samedi 12 Février 2005 24

Première séance : 8H30-10H30 Salle 1 PARODONTOLOGIE Modérateurs : J.KISSA ; K.AMINE ; N.BENZARTI 1- Le sevrage tabagique en parodontologie : concepts et actualités B. TAHIRI HASSANI ; J. KISSA La consommation de tabac est directement liée à une variété de problèmes médicaux incluant des cancers, une hypertrophie du nourrisson, et des maladies cardiovasculaires et pulmonaires (Ward et Hackshaw 1996). Depuis 25ans, une sensibilisation croissante au rôle du tabac dans la fréquence et la sévérité de la maladie parodontale a pu être observée (Haber et coll 1993), soulignant le facteur de risque aggravant que le tabac constitue dans la perte des dents (Holm 1994, Ragnarsson et coll 1992, Jeh et coll 1993, Krall et coll 1997) En conséquence, l académie américaine de parodontologie recommande fortement d inclure l arrêt du tabac dans le plan de traitement en parodontologie (AAP 2000). Nous nous proposons à travers ce travail de montrer la méthodologie de sevrage tabagique, et son intérêt comme moyen de prévention et de traitement complémentaire en parodontologie. 2- La chirurgie mucco-gingivale pré-orthodontique A. EDDAFALI ; G. LAHLOU ; J. KISSA La correction orthodontique déplace la dent avec son parodonte, permettant un remodelage osseux et une transformation de l environnement mucco-gingival. (Vanarsdall et Corn 1977) En effet, plusieurs auteurs considèrent qu une récession gingivale peut survenir au cours d un déplacement orthodontique lorsque la gencive attachée est insuffisante au départ. (Maynard et Wilson 1980). Maynard et Wilson (1980) proposent d augmenter la hauteur de gencive adhérente avant le traitement orthodontique, selon le type de mouvements exercés. Et c est à partir de là que la chirurgie mucco-gingivale trouve tout son intérêt comme moyen de prévention. Le dépistage des situations mucco-gingivales pré-orthodontiques défavorables permet de poser les indications de la «chirurgie plastique parodontale préventive» et de prévoir les possibles remaniements tissulaires induits par les mouvements orthodontiques (Sauvan et Miller 2000) Dans notre travail, nous allons montrer l importance de la chirurgie mucco-gingivale comme moyen de prévention pré-orthodontique, illustrée par quelques cas cliniques traités au CCTD de Casablanca. 3- Polyvidone iodée : intérêt en parodontologie G. LAHLOU ; A. EDDAFALI ; S. HAMDANI ; J. KISSA Découvert en 1811, l iode est utilisé en antisepsie cutanée depuis 1910. Il n est pas soluble sauf sous forme de complexes qui constituent des iodophores. En odontostomatologie, l iodophore utilisé est la polyvinylpyrrolide (PVP) qui solubilise l iode, le rend non irritant et diminue sa toxicité. 25

L effet antimicrobien de la polyvidone iodée ( PVP I) sur la flore sous gingivale semble plus important que la chlorhéxidine... Cependant, un contrôle mécanique de la plaque bactérienne combiné à un détartrage et surfaçage méticuleux, suivi par une irrigation sous gingivale à la PVP-I aboutirait à une diminution aussi bien quantitative que qualitative des pathogènes parodontaux (Aa,Pg ) (SIXOU et coll. 2002). A travers une revue de littérature, nous allons essayer de préciser le mécanisme d action de la PVP-I, ses indications et ses limites comparée à la chlorhéxidine 4- Les antiseptiques en parodontologie : concepts et actualités Z. AZZIMAN ; L. ABDELLAOUI ; M. RHISSASSI; N. BENZARTI Les antiseptiques sont utilisés dans le but d éliminer les bactéries de la cavité buccale et représentent une aide indispensable aux traitements parodontaux. Par ailleurs, il existe une multitude d antiseptiques disponibles sur le marché, et sous différentes formes (gel, spray, bain de bouche..). Il est donc nécessaire de classer ces différents produits afin de respecter leurs indications en fonction du type de la maladie parodontale et de l étape du traitement. Enfin, il ne faut pas oublier que les antiseptiques présentent des effets secondaires qui doivent être pris en considération afin de permettre une utilisation plus efficace de ces produits. 5- Le traitement parodontal dans la prévention des récidives de l infection gastrique par l Hélicobacter pylori A. BOUZIANE ; O. ENNIBI ; A. REGRAGUI ; N. BENZARTI L Helicobacter pylori colonise fréquemment l estomac chez les adultes, et entraîne des gastrites et des ulcérations duodénales. Il peut aussi être associé avec les ulcères et le cancer gastriques. Lors de plusieurs travaux, cette bactérie a pu être isolée au niveau de la cavité buccale et plus spécifiquement au niveau de la plaque bactérienne. Des études récentes ont aussi démontré la présence d une possible relation entre les parodontites et l infection à H. pylori. La colonisation par l Helicobacter pylori au niveau de la plaque bactérienne et au niveau des poches parodontales peut jouer un rôle important dans la récidive des infections gastriques et par conséquent peut affecter le résultat du traitement visant l éradication de cette bactérie. L objectif de notre travail est de soulever l attention particulière qui doit concerner les patients atteints de parodontites et présentant H. pylori dans la cavité buccale, et de souligner l importance de considérer l H. pylori oral comme facteur causal dans les cas d infections gastriques réfractaires ou récidivants. 6- Avantage et limites de la mise en place immédiate d un implant dans un site d extraction M. RERHAYE ; M. RHISSASSI ; N. BENZARTI L implantation immédiate d une fixture dans un site d extraction constitue un progrès important dans le domaine de la chirurgie.les indications devront être parfaitement posées par les chirurgiens et le choix de la technique devra prendre en compte tous les critères conduisant au succès. l implantation immédiate a l avantage de réduire la durée du traitement et de limiter la résorption de l os alvéolaire, si fréquente après l extraction des dents, mais aussi de donner des résultats esthétiques excellents. La technique d extraction- implantation immédiate est une technique maintenant bien codifiée, sûre et fiable, dont les résultats sont supérieurs à ceux obtenus avec la technique classique, à condition de respecter les critères d indication et de bien maîtriser la technique chirurgicale. 7- Prévention des lésions mucco-gingivales lors de la mise en place des dents incluses ou dystopique N. BENNANI ; L. LAKHDAR ; Z. ISMAILI ; A. CHERKAOUI ; N. BENZARTI 26

Les traitements orthodontiques visent la mise en place des dents dans un environnement parodontal adéquat. Cet objectif est plus difficile à atteindre lorsqu il s agit des dents incluses ou dystopiques. Un «abord» parodontal de ce type de situation clinique permet de prévenir d éventuelles complications mucco-gingivales, permettant ainsi une restauration de l esthétique et de la fonction. Le parodontiste devra réaliser un aménagement du parodonte superficiel soit avant, pendant ou après la mise en place de ces dents. A travers quelques cas cliniques, nous nous proposons de décrire les différentes thérapeutiques permettant de prévenir ce type de lésions. 8- Le traitement parodontal dans la prévention du déséquilibre du diabète L. LAKHDAR; N. BENNANI; L. BENRACHAD; N. BENZARTI Le rôle du diabète dans l aggravation de la maladie parodontale n est plus à démontrer. Par ailleurs, plusieurs études ont montré actuellement qu une parodontite sévère chez le diabétique est associée à un risque accru de déséquilibre du diabète qui peut être maîtrisé par un traitement parodontal réussi. Ainsi, dans le présent travail, nous nous intéresserons à l effet du traitement parodontal dans l amélioration du contrôle glycémique et la prévention du déséquilibre du diabète. 9- CONTROLE DE LA PLAQUE BACTERIENNE : MOYEN INCONTOURNABLE DE PREVENTIO ET DE TRAITEMENT DES MALADIES PARODONTALES M. EDDAIF, J. KISSA L aspect multifactoriel des maladies parodontales n est plus mis en doute. Cependant, il n en reste pas moins vrai que la plaque bactérienne joue un rôle déterminant dans l apparition de ces maladies. Delà découle l importance de la motivation à l hygiène bucco-dentaire et du contrôle de la plaque qui ne doivent pas être considérés comme une phase préopératoire, mais faisant partie intégrante du traitement parodontal proprement dit. Ce travail se propose de déterminer la relation de causalité entre la plaque bactérienne et le degré d inflammation des tissus parodontaux et de préciser le rôle de la motivation à l hygiène bucco-dentaire dans l amélioration de l état parodontal en se basant sur des cas cliniques traités au service de parodontologie du CCTD de Casablanca. 27

Salle 2 ODONTOLOGIE CHIRURGICALE Modérateurs : I. BENYAHYA, M. KHAZANA, W. EL WADI 1- Erreurs d asepsie S.BELHAJ, I. BENYAHYA Le respect des normes d Asepsie-Antisepsie s impose de façon constante dans la pratique dentaire. Cependant, de nombreuses erreurs peuvent se produire entraînant une augmentation de la transmission des infections nosocomiales et des pathologies potentiellement fatales. Ces erreurs peuvent avoir lieu aussi bien en préopératoire lors des différentes étapes de la chaîne d asepsie, qu en peropératoire. Notre propos sera d étayer les différentes erreurs d asepsie peropératoires mettant en péril l hygiène au fauteuil. 2- Radiographie panoramique systématique : Intérêt dans les découverte fortuites des pathologies asymptomatiques des maxillaires. S CHAJRI, MA KHAZANA, I BENYAHYA, C RIFKI Les lésions des maxillaires sont de symptomatologie très diverses. Elles sont souvent bruyantes et se manifestent par des signes cliniques (gène, tuméfaction, douleur, ) qui incitent le patient à consulter. Certaines de ces lésions restent asymptomatiques où seule la radiographie panoramique systématique permet leur découverte fortuitement. Leur diagnostic précoce permettra alors au praticien d intervenir au stade de début afin d éviter au patient une intervention lourde et mutilante. Le travail que nous proposons comporte un certain nombre de cas cliniques où la radiographie panoramique a prouvé tout son intérêt, puisqu elle a permis de déceler des lésions asymptomatiques qui ne correspondaient pas au motif de consultation des patients. 3- Complications des extractions dentaires : prophylaxie et traitement S. HAITAMI, A. M. KHAZANA, I.BENYAHYA Les complications des extractions dentaires sont de deux types: immédiates, qui surviennent en per-opératoire, et secondaires ou post- opératoires. A travers quelques cas cliniques, nous allons passer en revue les complications per-opératoires des extractions dentaires en insistant sur les complications qui surviennent lors du temps dentaire, à savoir les fractures dentaires, les luxations d une dent voisine, les fractures alvéolaires et basales et les projections de la dent hors de son alvéole. Nous allons également faire le point sur les moyens de prévention et de gestion de ces complications. En effet, la réalisation d extractions dentaires nécessite le respect d un certain nombre de règles inhérentes à toute pratique chirurgicale. L examen clinique, la connaissance du matériel, des instruments et des bases de la chirurgie sont autant d éléments qui déterminent le bon déroulement de l acte opératoire et qui permettent d éviter bon nombre de complications. 4- FRACTURES MANDIBULAIRES SUITE AUX EXTRACTIONS DENTAIRES H. BENADADA, F. KADIRI, F. OUTLIOUA, Y. BENCHAKROUN 28

L extraction dentaire est un acte de pratique quotidienne émaillé de plusieurs complications, dont les principales sont les paresthésies, les infections, les saignements et les perforations sinusales. Rares, les fractures mandibulaires restent des complications réelles et redoutables. Notre travail fait le point sur ces complications à travers l étude de 2 cas de fractures angulaires suite à des extractions dentaires chez 2 femmes de 30 et 45 ans. L extraction dentaire en situation normale sur l arcade est un acte de pratique courante qui procède l art de guérir et l habilité manuelle du praticien. Toutefois une dent incluse ou enclavée nécessite une intervention chirurgicale parfois difficile. Les difficultés rencontrées causent des perturbations locales et générales indépendantes de toutes considérations anatomiques ou du savoir faire du praticien, c est le cas de nos 2 patientes victimes de fractures mandibulaires iatrogènes. Nous aimerons à l aide de l histoire de ces 2 cas et de la revue de la littérature rappeler cette complication qui reste réelle lors de l extraction dentaire. Ainsi, il est possible grâce à des techniques appropriées et à une bonne évaluation des risques envisageable de contourner ces imprévus. 5- Les hémorragies de la cavité buccale : comment prévenir? M. EL BOUHAIRI, M. SIDKI Les hémorragies de la cavité buccale sont fréquemment rencontrées aux cours des séances de soins ; la plupart du temps leur survenue est soudaine, donc source de confusion et même de panique : pour le praticien, le patient et l entourage. Alors que la prévention des hémorragies est simple, avec des moyens souvent disponibles dans chaque cabinet. Tout d abord, avec une attitude calme, il faut mener une anamnèse complète pour découvrir les risques préexistants, ainsi que les circonstances de survenue de l hémorragie, et ce pour prendre efficacement en charge cet imprévue. Notre travail consistera à définir les étapes nécessaires pour éviter les hémorragies pendant et après les soins au cabinet dentaire. 6- La prise en charge du patient hémophile en odontologie chirurgicale M. SEBBAR, H. TARAF, I. BENYAHYA En odontostomatologie, toute intervention de chirurgie chez un patient hémophile comporte un risque potentiel d hémorragie, et ce, aussi bien en per qu en post-opératoire. De ce fait, une collaboration étroite avec un hématologue paraît indispensable, et un protocole rigoureux faisant appel à différentes techniques d hémostase s impose : un traitement systémique (traitement substitutif, concentrés de facteurs de coagulation, desmopressine, antifibrinolytiques) un traitement local (compression, gouttière, colle biologique ). Nous nous proposons à travers ce travail de mettre le point sur les différentes étapes de prise en charge du patient hémophile, illustré par un cas d hémophilie A majeure, traité au service d odontologie chirurgicale du CCTD de Casablanca. 29