crée des emplois Le projet de loi relative à la transition énergétique pour la croissance verte et le plan d actions qui l accompagne visent à développer fortement l activité et l emploi, en s appuyant sur les différentes filières, en mobilisant toutes les entreprises. Dans les trois ans qui viennent, la transition énergétique pour la croissance verte peut générer 100 000 emplois nouveaux. Les filières mobilisées : 1. la rénovation énergétique des bâtiments : rénover 500 000 logements par an pour créer 75 000 emplois ; 2. la filière bois : valoriser mieux le bois sur les territoires pour la construction, l ameublement et la biomasse pour créer 60 000 emplois ; 3. les transports propres : la construction du TGV du futur va générer 4000 emplois dans la filière ferroviaire, le déploiement des bornes de recharge, la construction de véhicules propres, et les services à la mobilité près de 10 000 emplois ; 4. l économie circulaire : le développement du recyclage et de la valorisation des déchets va permettre plus de 1600 créations d emplois ; 5. les énergies renouvelables : pour atteindre les objectifs de développement inscrits dans la loi, 125 000 emplois supplémentaires pourraient être créés en 2020 ; 6. la chimie verte et les bio carburants : 5000 emplois sont envisagés d ici à 2020.
Les filières se mobilisent Les filières des éco-activités se mobilisent, à la fois à partir d expériences concrètes illustrant les possibilités existantes et dans des projets nouveaux, notamment dans le cadre des plans industriels, lancés en septembre 2013. Parmi les 34 plans de la Nouvelle France industrielle, qui bénéficient d un accompagnement renforcé de l État, 10 concernent particulièrement la transition énergétique : Rénovation thermique des bâtiments Usine du futur (volet énergie) Industries du bois Autonomie et puissance des batteries Bornes électriques de recharge La voiture pour tous consommant 2 litres aux 100 km Réseaux électriques intelligents Energies renouvelables Chimie verte et biocarburants Recyclage et matériaux verts Les pôles de compétitivité pilotés par le ministère de l écologie participent également à la transition énergétique : Capenergies (énergies renouvelables) ; Derbi (énergies renouvelables) ; Tenerrdis (énergies renouvelables) ; Eau (gestion, mobilisation et réutilisation de la ressource) Dream eux et milieu (métrologie et technologies de traitement) ; Hydreos (protection de la ressource et réseaux) ; Advancity (ville et mobilité durables) Trimatec (énergie, ingéniérie services) Novalog (ingéniérie, services) Risques (ingéniérie services) Pôle nucléaire Bourgogne. 2
1. Rénovation énergétique des bâtiments Créer 75 000 emplois grâce à la rénovation de 500 000 logements par an Le plan industriel Rénovation énergétique des bâtiments vise à structurer l offre industrielle française de la rénovation énergétique des bâtiments et à industrialiser des solutions, qui soient exportables, pour améliorer la qualité de la vie et la facture énergétique des habitants. Pour réussir la croissance attendue du nombre de logements rénovés (500 000 logements par an d ici à 2017), ce plan va permettre de renforcer la formation des acteurs (avec une cible de 50 000 artisans formés fin 2015). Arnaud Bouissou MEDDE/MLET Le secteur du bâtiment Avec 464 000 entreprises et un chiffre d affaires de 272 milliards d euros en 2011, la construction représente 16 % des entreprises et 7 % du chiffre d affaires de l ensemble des entreprises du champ des secteurs principalement marchands non agricoles et non financiers. La construction se caractérise par un grand nombre d unités de petite taille : près de 95% ont moins de 10 salariés. Le nombre moyen de salariés en équivalent-temps plein (EQTP) est de 3 contre près de 13 dans l industrie. Le secteur regroupe ainsi 40 % des entreprises artisanales. Néanmoins, les entreprises de 250 salariés ou plus, qui comptent pour moins de 0,1 % en nombre, réalisent près de 20 % du chiffre d affaires du secteur. Le secteur emploie près de 1,350 million de salariés en EQTP en 2011, soit plus de 11%de l emploi salarié. De 2000 à 2011, l emploi salarié a crû davantage que dans ces secteurs : + 14 %, soit à un rythme voisin de celui des services hors commerce et transports (+ 15 %), tandis qu il baissait de 20 % dans l industrie. De 2000 à 2007, la construction a connu une croissance continue de la production en volume, nettement plus rapide que pour les secteurs du champ à partir de 2004 (+ 19,2% de 2003 à 2007, contre + 8,8 % pour l industrie et + 13,1 % pour les services hors commerce et transports). Avec la crise, la situation des entreprises du bâtiment est devenue plus difficile : la transition énergétique constitue un enjeu pour retrouver de forts volumes d activité et d emploi. 3
Un plan industriel pour promouvoir la construction-bois MAAF Des bâtiments en bois qui permettent de loger des familles avec des charges de chauffage de l ordre de 12 par mois Le bâtiment à énergie positive de l INPI à Courbevoie L usine du futur, économe en énergie L usine de demain devra être plus écologique et sobre en ressources, plus intelligente, avec des modes de production toujours plus adaptés à des productions personnalisées ou en petite série. Elle devra remettre l humain au cœur de la relation homme-machine et être plus proche de son écosystème local (clients, sous-traitants et fournisseurs). Le plan Usine du futur permettra à la France d être au rendez-vous de la troisième Révolution industrielle, au carrefour des transitions énergétique et numérique de notre société. Arnaud Bouissou MEDDE/MLET 4
2. La filière bois La filière bois : construction, ameublement énergie = 60 000 nouveaux emplois sur les territoires Les propriétés techniques, économiques et environnementales du bois en font un matériau stratégique aux usages multiples : construction, ameublement, chimie, papier, biomasse Il est désormais possible de construire de grands immeubles en ossature bois et de valoriser les sousproduits de l industrie. Les innovations techniques offrent de fortes perspectives de croissance économique et de création d emplois dans les industries du bois. Le plan «Industries du bois» va corriger ce déséquilibre en réimplantant sur le territoire national les activités de transformation et en accélérant l industrialisation de l offre. Le bois de France, transformé en France, fournira ainsi matériaux de construction, biens de consommation et énergie, tout en représentant un potentiel pouvant aller jusqu à 60 000 emplois nouveaux notamment dans les zones rurales. Ce plan permettra de faire des forêts de France la source renouvelable d une industrie moderne, innovante et responsable. Il s agit de mobiliser les industriels de la construction et de l ameublement autour d un objectif commun : parvenir à construire en France un immeuble de 30 étages en 2030. Le plan se fixe comme objectif intermédiaire de bâtir à l horizon 2017, de 5 à 10 vrais immeubles urbains de moyenne hauteur (7 à 15 étages) dans des territoires. La commande publique et des mesures de simplification réglementaire seront actionnées pour amorcer le marché. Ces premiers débouchés permettront à l offre française de Arnaud Bouissou MEDDE/MLET Daniel Coutelie MEDDE/MLET se constituer pour ensuite se lancer à l international. 5
3. Transports propres Installer 7 millions de bornes électriques de recharge et stimuler la construction de véhicules propres La France possède déjà le premier parc de points de charge en Europe (8000 en 2013, doublement prévu en 2014). L ambition du projet de loi de programmation vise à amplifier fortement et structurer l effort partagé de l État et des acteurs industriels dans le déploiement des infrastructures de recharge pour véhicules électriques, avec un objectif d installation de 7 millions de bornes. Le plan de la Nouvelle France industrielle sur les bornes de recharge prévoit des engagements réciproques forts reflètent cette ambition commune visant à créer un environnement favorable à l essor du marché, sur trois axes : faciliter la charge quotidienne chez soi et sur le lieu de travail, dans les parkings industriels et commerciaux, dans les lieux recevant du public : les industriels travaillent à mettre au point une offre performante d équipements fabriqués en France et y créant des emplois ; prolonger et accentuer le déploiement public en ville pour un maillage de proximité ; accélérer la création d un réseau de bornes de recharge rapide, accessible au public et couvrant l ensemble du territoire national. Dans ce but, les industriels travaillent sur le déploiement de réseaux intelligents et connectés d infrastructures de recharge pour véhicules électriques de tous types et de toutes marques. Des travaux sur l interopérabilité sont conduits par le Groupement pour l itinérance des recharges électriques de véhicules, créé en juillet 2013 et conçu pour faciliter l usage des bornes publiques de recharge électrique (localisation des bornes, disponibilité et réservation des bornes via plusieurs supports, paiement en ligne ). Arnaud Bouissou - MEDDE//MLET 6
La voiture pour tous, consommant 2 litres aux 100 km Ce plan, piloté par la Plateforme de la filière automobile (PFA), vise à commercialiser d ici la fin de la décennie des véhicules de grande série consommant moins de deux litres de carburant aux 100 km, donc émettant peu de CO 2 et dont le prix soit abordable pour tous. Les véhicules visés, équivalents des Clio IV, 208 ou C3, conçus et produits en France, offriront 4 places et des fonctions (confort, connectivité, sécurité, etc.) dans les standards du marché. Des modèles seront présentés à l occasion du Mondial de l automobile de Paris, prévu du 4 au 19 octobre 2014. L objectif de commercialiser des véhicules de série consommant moins de 2 l/100 km mais avec un prix accessible au plus grand nombre est un vrai défi : il s agit de parvenir à une émission moyenne d environ 50 g de CO 2 par kilomètre, alors qu en 2012 la moyenne des émissions de CO 2 des véhicules neufs commercialisés en Europe dépassait 130 g par kilomètre. Les véhicules visés prioritairement sont ceux du segment B (type Clio, 208, C3), qui représente environ 30 % des ventes de véhicules particuliers neufs en Europe. Les innovations développées dans le cadre du plan permettant de réduire la consommation et les émissions de CO 2 seront également utilisables sur l ensemble des gammes. Le plan 2 l/100 km passe dans un premier temps par le développement de briques technologiques qui seront industrialisées dès 2017, ce qui rendra possible la commercialisation en grande série des premiers véhicules 2 l/100 km avant 2020. TGV du futur : 50 % d économies d énergie et 4000 emplois générés Le plan industriel sur le TGV du futur vise à valoriser la filière française d excellence du ferroviaire à grande vitesse, en répondant au développement de ce mode de transport à l international. Le plan vise à mobiliser l ensemble de la filière pour franchir un saut technologique, autour d Alstom. Arnaud Bouissou - MEDDE//MLET 7
Vers plus d autonomie et de puissance des batteries Le stockage de l énergie propre sera l une des clés du succès de la transition énergétique et du développement de la mobilité électrique décarbonée. L autonomie et la puissance des batteries constituent un enjeu central de la mobilité propre : c est grâce à des batteries plus efficaces que l on pourra accroître l autonomie des véhicules électriques. Les batteries stationnaires ont aussi un rôle essentiel à jouer dans le développement des énergies renouvelables. Grâce au stockage qu elles permettent, il est possible de faire coïncider les périodes de production d énergie, intermittentes (solaire, éolienne) avec les besoins de consommation plus concentrés sur certaines périodes de la journée. Le développement de l offre industrielle porte sur deux segments de la filière du stockage d énergie : les batteries et l hydrogène pour les piles à combustibles. Le stockage électrique par voie hydrogène ou électrochimique (batteries) est constitué de deux filières parallèles mais complémentaires. La batterie offre un très bon rendement sur de courtes à moyennes durées, alors que l hydrogène associé à une pile à combustible peut répondre aux besoins de stockage flexible et de longue durée avec une charge rapide. La France dispose d acteurs industriels dans ces deux filières pour des applications concernant le stockage des énergies renouvelables, en particulier pour le transport, la défense et l aérospatial. NorGal Fotolia 8
«Innovation 2030», le concours mondial d innovation : «Stockage de l énergie» présenté à la Présidence de la République le 23 juillet EnerBee est une startup industrielle développant un générateur remplaçant piles et batteries dans les objets connectés grand public et industriels en mouvement. Fabriqué en France et compétitif avec la pile ou la batterie, le générateur-pile d'enerbee cible un marché très large de plusieurs milliards d'objets connectés à internet ou communicants sans fils en demande de cette autonomie énergétique. Issue de recherches conduites par une équipe mixte Grenoble INP/CNRS/UJF/CEA Leti, la société dispose de 5 brevets en rupture avec les générateurs classiques par induction électromagnétique, ainsi que d une équipe avec une forte expertise en micro-technologies, électronique de puissance, industrialisation de l innovation, création et financement d entreprise. Panorama des enjeux des éco-activités En 2012, la production des éco-activités qui a atteint 85,0 milliards d euros représente une part croissante de la production totale : 2,3 % en 2012 contre 2,2 % en 2011 avec 80,5 milliards d euros. Ainsi, la production des éco-activités reste plus dynamique (+ 5,6 %) que l ensemble de l économie (+ 1,2 %). Ce dynamisme résulte notamment d une hausse de plus de 15 % de la production dans le domaine de la récupération. La valeur ajoutée atteint 32 milliards d euros en augmentation de 8,5 % par rapport à 2011 même si elle ne représente que 1,8 % du produit intérieur brut (PIB). Les domaines les plus importants en termes de production : 16,9 % du total des éco-activités pour les eaux usées, 20,6 % pour les déchets. La baisse des importations est très sensible (- 25,3 %) principalement dans les domaines des énergies renouvelables, de la maîtrise de l énergie et de la récupération. Les exportations dans les éco-activités augmentent de 0,6 % entre 2011 et 2012. La balance commerciale des éco-activités présente un excédent de 3,2 milliards d euros en forte augmentation par rapport à 2011 (1,2 milliard d euros) suite à la baisse importante des importations. 9
4. Economie circulaire Développer le recyclage, plus de 100 projets de valorisation, 785 millions d investissements, 1600 emplois Le plan recyclage doit permettre de concrétiser des projets d économie circulaire dans laquelle les déchets deviennent des matières premières. Les matériaux verts d origine agricole ont vocation à être de plus en plus utilisés dans la construction et l industrie. Les industriels des déchets et du recyclage soutiennent une réduction importante, par voie réglementaire, des mises en décharge et se mobilisent pour 111 projets de centres de tri ou de valorisation remontés dans le cadre du plan, représentant 785 M d investissements et 1 650 emplois directs. Laurent Mignaux MEDDE/MLET «Innovation 2030», le concours mondial d innovation : un des lauréats de l ambition «Recyclage des métaux» présenté à la Présidence de la République le 23 juillet CYTER : Du fait de l évolution des technologies de pointes, la quantité de déchets Hi-Tech augmente de manière exponentielle. Les principaux enjeux du projet CYTER sont le recyclage des terres rares contenues dans ces déchets pour minimiser leur impact environnemental et la création de ressources alternatives à la disponibilité actuelle de ces métaux stratégiques. Une nouvelle technologie issue de la collaboration des Dr. Pascal VIEL (CEA Saclay), Dr. Vincent HUC (Université Paris-Sud 11) et Dr. Ekaterina SHILOVA permet la capture sélective et simultanée de différents métaux en milieux liquides par de nouveaux matériaux adsorbants à base de fibres de carbone. Après capture, l adsorbant est régénéré par l application d un potentiel électrique, c est-à-dire sans traitement chimique ultérieur. Les bénéfices sont multiples tant au niveau de l optimisation technico-économique des procédés existants, que du stockage facilité et réduits des déchets, en garantissant un maximum de sécurité environnementale. Le projet CYTER est porté par la Start-Up VERSEAU, fournisseur de matériaux innovants pour la capture sélective des métaux lourds contenus dans des solutions concentrées ou diluées.. La baisse des importations est très sensible (- 25,3 %) principalement dans les domaines des énergies renouvelables, de la maîtrise de l énergie et de la récupération. Les exportations dans les éco-activités augmentent de 0,6 % entre 2011 et 2012. La balance commerciale des éco-activités présente un excédent de 3,2 milliards d euros en forte augmentation par rapport à 2011 (1,2 milliard d euros) suite à la baisse importante des importations. 10
5. Les énergies renouvelables Aujourd hui, les énergies renouvelables, c est un secteur de 600 entreprises, représentant 20 milliards d euros de chiffre d affaires et 100 000 emplois. En 2020, les énergies renouvelables représenteront un vivier de 125 000 emplois supplémentaires Le plan, piloté par des représentants de l ensemble des filières des énergies renouvelables, vise à proposer des actions pour relancer et consolider cette filière industrielle en France, avec des volets de déploiement national et à l export. Le plan doit relever trois défis : 1. diminuer les prix de revient des énergies les plus matures (éolien terrestre ou photovoltaïque), 2. asseoir notre leadership technologique sur les énergies de rupture comme les énergies marines, la géothermie ou le solaire photovoltaïque à concentration, 3. déployer les énergies thermiques autour de produits innovants à coût abordable mis au point par nos industriels. Laurent Mignaux MEDDE/MLET Pour ce faire, le plan s assigne trois ambitions : dessiner la cartographie dynamique des industries des ENR, accélérer leur développement à l international et promouvoir un écosystème de PME et ETI performantes. Les travaux portent sur des réalisations innovantes qui incarnent l excellence technologique française et favorisent la conquête de marchés à l international. 11
Energie thermique des mers : le projet NEMO, lauréat de l appel à projets de la Commission européenne Le projet NEMO a été retenu dans le cadre du deuxième appel à projets européen du «New Entrant Reserve 300» (NER 300). Concept de l entreprise DCNS porté par Akuo Energy, NEMO est un projet pilote de plateforme flottante de production d électricité, d une puissance de 16 MW. Il s appuie sur une technologie innovante par exploitation de l énergie thermique des mers (ETM), dont les perspectives industrielles sont prometteuses pour garantir l'autonomie énergétique des territoires ultra-marins. Le projet produira de l'électricité décarbonée, prévisible et non intermittente, à des coûts compétitifs pour une zone insulaire. Les ministres se sont félicités de ce premier pas vers la construction, en Martinique, d'une filière industrielle d excellence française, dont les perspectives commerciales internationales sont prometteuses. Le succès du projet NEMO illustre à la fois le potentiel des Outre-Mer pour la transition énergétique, et les synergies porteuses de croissance et d emploi entre politiques énergétique et maritime. Des réseaux électriques intelligents Ce plan porte sur les nouvelles technologies de réseaux électriques qui permettent l insertion des moyens de production, le transport et la distribution de l électricité ainsi que le pilotage actif des usages. Le plan présente une dizaine d actions à démarrer en 2014, ayant des impacts sur 1 à 3 ans (organisation de la filière, notamment à l export, et formation), 5 à 7 ans (préparation du déploiement territorial et modèles de régulation), 10 ans (coordination R&D, campus universitaires intelligents). Après la phase pilote, les acteurs du plan sont prêts aujourd hui à initier la phase opérationnelle. L objectif de la filière française des réseaux électriques intelligents est de représenter d ici 2020, plus de 25 000 emplois directs en France pour un chiffre d affaires d au moins 6 milliards d euros. Au croisement des transitions numérique et énergétique, le lancement du plan a vocation à consolider les filières électriques et informatiques et à en faire les chefs de file d un secteur stratégique à forte croissance pour un marché annuel mondial de l ordre de 30 milliards d euros. L industrie française dispose d atouts qu il s agit de valoriser dans la compétition internationale. Les trois axes majeurs du plan visent à amplifier et fédérer les efforts déjà engagés par l État et les industriels. 12
6. Chimie verte et biocarburants Chimie verte et biocarburants nouvelle génération : 2 milliards d euros d investissements d ici 2020, 5000 emplois à la clé Le plan industriel Chimie verte et biocarburants a pour ambition de faire travailler ensemble trois catégories d acteurs de toutes tailles et initialement assez éloignés : les agro-industriels, les chimistes, les énergéticiens afin de mettre au point des carburants et produits issus de la chimie (matériaux, isolants, fluides réfrigérants ) plus respectueux de l environnement. Trois segments ont été identifiés : chimie verte base fossile, chimie verte base végétale, biocarburants. Thierry Degène MEDDE/MLET 13