Préservation des bois Cadre normatif et réglementaire

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Conception d un ouvrage

Conception d un ouvrage classe d emploi des bois

Conception d un ouvrage classe d emploi des bois Durabilité

Conception d un ouvrage classe d emploi des bois Durabilité Imprégnabilité

Conception d un ouvrage classe d emploi des bois Durabilité Imprégnabilité EN 335 EN 350 / EN 460

Evaluation des risques biologiques EN 335 Classes d emploi Classe d emploi 1 Classe d emploi 2 Situation Toujours sec Humidité occasionnelle Risques biologiques Insectes Insectes + champignons Usage du bois en intérieur

Evaluation des risques biologiques EN 335 Classes d emploi Classe d emploi 1 Classe d emploi 2 Situation Toujours sec Humidité occasionnelle Risques biologiques Insectes Insectes + champignons Classe d emploi 3 Humidité fréquente Insectes + champignons Classe d emploi 4 Humidité permanente Insectes + champignons

Evaluation des risques biologiques EN 335 Classes d emploi Classe d emploi 1 Classe d emploi 2 Situation Toujours sec Humidité occasionnelle Risques biologiques Insectes Insectes + champignons Classe d emploi 3 Humidité fréquente Insectes + champignons Classe d emploi 4 Classe d emploi 5 Humidité permanente Contact eau de mer Insectes + champignons Champignons + Crustacés et Mollusques

Conception d un ouvrage Evaluation des risques biologiques et détermination de la classe d emploi Choix de l essence de bois

Extrait de la Norme EN 350 Nom Commun Origine Champignons (1 à 5) 1: très durable Capricorne (D / S) Termites ( D / M / S) Douglas USA Cultivé en EU 3 3-4 S S Epicea Europe 4 S Pin sylvestre Europe 3-4 S S Chêne Europe 2 S Nota : la durabilité naturelle ne concerne que le duramen L aubier est toujours considéré comme périssable et attaquable par les insectes

Conception d un ouvrage Evaluation des risques biologiques et détermination de la classe d emploi Choix de l essence de bois Essence durable pour la classe d emploi visée Essence non durable

Conception d un ouvrage Evaluation des risques biologiques et détermination de la classe d emploi Choix de l essence de bois Essence durable pour la classe d emploi visée Essence non durable Essence imprégnable Essence non imprégnable

Conception d un ouvrage Evaluation des risques biologiques et détermination de la classe d emploi Choix de l essence de bois Essence durable pour la classe d emploi visée Essence non durable Choix du Traitement (produit + procédé) Essence imprégnable Essence non imprégnable

Choix du Procédé de traitement 1 2 3a 3b 4 5 Trempage court Autoclave

Trempage court le produit pénètre peu dans la masse

Imprégnation profonde le produit pénètre en profondeur dans la masse

Charpente traditionnelle Evaluation des risques biologiques et détermination de la classe d emploi

Charpente traditionnelle Evaluation des risques biologiques et détermination de la classe d emploi Classe 2 Risque insecte et champignon (ponctuel)

Charpente traditionnelle Evaluation des risques biologiques et détermination de la classe d emploi Classe 2 Risque insecte et champignon (ponctuel) Choix de l essence de bois Essence durable pour la classe d emploi visée Feuillu purgé d aubier : Chêne Certains Résineux purgé d aubier: Douglas

Charpente traditionnelle Evaluation des risques biologiques et détermination de la classe d emploi Classe 2 Risque insecte et champignon (ponctuel) Choix de l essence de bois Essence durable pour la classe d emploi visée Essence non durable Feuillu purgé d aubier : Chêne Certains Résineux purgé d aubier: Douglas Pin sylvestre avec aubier en trempage court Epicea (aubier non différencié) Trempage court

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Les insectes de bois sec La première mesure du décret vise La protection des bois et matériaux à base de bois structurels contre les insectes à larves xylophages

Les bois et matériaux à base de bois participant à la solidité de l ouvrage doivent être : Ils doivent : Naturellement résistants aux insectes Résistants au moyen d un traitement Facilement remplaçables permis de construire postérieurs au 1er nov 2006 Conférence Commission 24 avril 2014 Bois Fédération Salon UNTEC des Artisans 2014 du Bois

Les termites La deuxième mesure du décret vise La protection des constructions neuves par des mesures spécifiques à l interface sol/bâti

l interface sol-bâti doit être protégée par : La mise en œuvre d une barrière sous l emprise du bâti La mise en œuvre d un dispositif de construction contrôlable Permis de construire postérieurs au 1er nov 2007 Conférence Commission 24 avril 2014 Bois Fédération Salon UNTEC des Artisans 2014 du Bois

50aine de départements concernés Mars 2014

La notice technique

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Evaluation de l efficacité des barrières dans CTB-P+ Essais sur champ : terrains d essais sur l île d oléron et DOM

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barrières physico- chimiques film polyéthylène membrane de deux films polyéthylène

barrières physiques

Principe de mise en œuvre des barrières anti-termite En pose intégrale à l interface sol-bâti De façon localisée sur des zones sensibles au passage du termite (points singuliers) La protection étant assurée par le couple produit / système constructif

Exemples de mise en œuvre d une barrière physico-chimique de façon intégrale

Exemples de pose : sous dallage sur terre plein

Exemples de pose : dalle portée

Illustrations Termiprotect film (sous Avis Technique) Ariaterm film Ariaterm film Sika film anti-termite

Illustrations Termifilm UV+ Ariaterm film Ariaterm film

Mise en œuvre d une barrière physique ou physico-chimique sous Avis Technique

Le principe : protéger les points singuliers

Autres points singuliers

Illustrations

Illustrations

Illustrations

Illustrations

Les dispositifs de construction faisant office de barrières physiques

Exemple

Les dispositifs de construction contrôlable

Définition (cf guide) zone où les termites peuvent être détectés par une observation directe (accès de surface min 0.6m2 hauteur libre minimale 0.6m ou 1.30m) les zones qui ne sont pas directement contrôlables doivent être protégées par une barrière anti-termite

exemple

Les obligations des différents acteurs (R 112-2 à R112-4 du CCH) Pour le constructeur et/ou maître d œuvre : l application de la réglementation la fourniture de la notice technique complétée (arrêté 2010) Pour le poseur (maçons, entreprises spécialisées) : être assuré en décennale pour le risque termite

Rappel des sanctions prévues (L152-4 du CCH) d ordre pénal : délit puni d une amende de 45000 (75000 si récidive) d ordre administratif : possibilité d ordonner mise en conformité de l ouvrage (ou démolition)

Le bilan à 6 ans

Des outils mis en place Deux guides du Ministère (2008 /2013) Définition d un système constructif contrôlable Des actions des Pouvoirs Publics pour faire connaître cette réglementation Actions d informations avec CETE / DDT.. conférence FCBA / CAPEB / FFB et mairies

Des outils en place Pas de norme produit mais une certification CTB-P+, des Avis techniques un mémento technique Pas de règles professionnelles mais des Référentiels techniques et des (CCTP)