Commission de l OMT pour l Afrique

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Commission de l OMT pour l Afrique Cinquante-quatrième réunion Tunis (Tunisie), le 24 avril 2013 CAF/54/ 5 Madrid, Mars 2013 Original: Anglais Point 5 de l ordre du jour provisoire RAPPORT DU QUATRIÈME FORUM D AFFAIRES ET D INVESTISSEMENT TOURISTIQUE EN AFRIQUE (INVESTOUR) Note du Secrétaire général Le Secrétaire général présente aux membres de la Commission pour l Afrique pour leur information, le rapport d INVESTOUR 2013 qui a été élaboré à la suite de sa quatrième édition le 31 janvier 2013.

COMPTE RENDU DU IV E FORUM D AFFAIRES ET D INVESTISSEMENT TOURISTIQUE EN AFRIQUE (INVESTOUR) I. Introduction La quatrième édition du Forum d affaires et d investissement touristique en Afrique (INVESTOUR) a eu lieu le 31 janvier 2013 dans le cadre de la 33 e édition du salon international du tourisme de Madrid, FITUR. Cette initiative est le fruit d une collaboration active entre l Organisation mondiale du tourisme (OMT), Casa África et le salon international du tourisme FITUR. Le forum a renoué avec l esprit qui avait présidé à sa création en 2010, pour servir de plateforme en vue d établir et de renforcer les liens de coopération commerciale entre pays africains et entreprises espagnoles. L édition de cette année comportait plusieurs nouveautés qui ont permis d améliorer le niveau de participation comme le niveau de satisfaction des personnes présentes. II. La quatrième édition Parmi les nouveautés, il convient de signaler que l objectif principal être un forum d investissement uniquement a été étendu aux affaires dans le domaine du tourisme. En outre, cette année, il n y a pas eu de région africaine mise à l honneur car elles ont toutes déjà été invitées lors des éditions précédentes. Par ailleurs, il a été décidé de demander des frais d inscription de 100 EUR aux entreprises espagnoles participant aux rencontres interentreprises, pour éviter le taux de désistement élevé des années précédentes. Comme lors des autres éditions, le forum comprenait deux séances distinctes. La première était organisée différemment cette fois-ci. Plutôt que des exposés et des conférences, il y a eu deux tables rondes axées sur les défis et les possibilités que présente le développement touristique en Afrique. Le but : rendre le forum plus dynamique et faire une plus large place au débat. La deuxième séance, comme les autres années, était consacrée aux rencontres interentreprises pour mettre en relation les porteurs de projets africains et chefs d entreprise. Entre les deux séances, il y a eu un déjeuner de travail au niveau ministériel pour les Ministres africains et du Moyen-Orient. Séance du matin : exposés et tables rondes Après l introduction faite par M. Ousmane Ndiaye, Directeur du programme régional de l OMT pour l Afrique, les participants ont entendu les interventions de M. Santiago Martínez-Caro, Directeur général de Casa África ; du Président exécutif d IFEMA, M. Luis Eduardo Cortés ; et de M. Taleb Rifai, Secrétaire général de l OMT. Ces interventions ont été suivies de deux tables rondes. Quant à 2

l allocution de clôture, elle a été prononcée par le Ministre sénégalais du tourisme et des loisirs, S. Exc. M. Youssou NDour. La première table ronde s est penchée sur «Les investissements touristiques et le développement des produits». Elle était modérée par M. Helder Tomas, Directeur adjoint du programme régional pour l Afrique. Les membres de la table ronde étaient le Ministre de la culture, de l alphabétisation, de l artisanat et du tourisme du Bénin, S. Exc. M. Jean-Michel Abimbola ; le responsable du secteur Entreprises Espagne et Portugal de la banque Attijariwafa, M. Néstor Montoya ; le représentant du Centre de promotions des investissements du Mozambique, M. Lourenço Sambo ; et le directeur adjoint du Département commercial et affaires de COFIDES, M. Fernando Aceña. Dans leurs interventions, les membres de la table ronde ont été d accord pour souligner qu il est important de faire porter les efforts sur le développement des infrastructures et des équipements, mais aussi sur l assouplissement des formalités bureaucratiques, car ce sont toutes des mesures propres à stimuler les investissements touristiques. L accent a également été mis sur le rôle fondamental du tourisme comme moteur de la création d emplois et du développement local. Par ailleurs, pendant le débat, on a insisté sur la nécessité de favoriser l organisation d activités telles qu INVESTOUR pour promouvoir les projets africains. La deuxième table ronde avait pour thème «Liaisons aériennes et développement régional» et était modérée par M. Luis Padilla, Secrétaire général de Casa África. Les intervenants ont été le Ministre sud-africain du tourisme, S. Exc. M. Marthinus van Schalkwyk ; le représentant de l Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA), M. Gustave Diasso ; le Directeur exécutif de l OMT, M. Frédéric Pierret ; et les représentants des compagnies aériennes suivantes : Brussels Airlines (M. Alfonso Rodríguez Escribano) ; Binter Canarias (M. José Luis Reina) ; Turkish Airlines (M. Andrés Sánchez) ; Iberia (M. Ricardo Gutiérrez) ; et Air Europa (M. Manuel Panadero). Liaisons aériennes : les représentants des compagnies aériennes ont souligné l essor irrésistible du continent et l augmentation de la demande de vols. Ils ont indiqué que les entreprises ouvrent de nouveaux marchés et cherchent à proposer des services plus rapides et plus souples. De leur avis, les efforts entrepris dans ce sens sont principalement entravés par les contraintes législatives et la lenteur des formalités administratives. Développement régional : les pays africains ont insisté sur la nécessité d accroître la collaboration entre les régions en ce qui concerne les liaisons aériennes aussi bien que la délivrance des visas. Les intervenants ont également souligné qu il fallait miser sur la formation professionnelle et sur un modèle de connectivité plus accessible du point de vue économique comme du point de vue logistique. Les participants à la séance du matin étaient au nombre de 248. Trente-deux pays africains et 13 ministres du continent étaient présents. Les délégations de pays africains à INVESTOUR étaient les suivantes : Afrique du Sud, Algérie, Angola, Bénin, Botswana, Burkina Faso, Burundi, Cameroun, Côte d Ivoire, Égypte, Éthiopie, Gabon, Gambie, Ghana, Kenya, Lesotho, Libye, Mali, Maroc, Mauritanie, Mozambique, Namibie, Niger, Nigéria, Ouganda, République démocratique du Congo, Sao Tomé-et-Principe, Sénégal, Seychelles, Tanzanie, Zambie et Zimbabwe. Les ministres africains des pays suivants ont assisté au forum : Afrique du Sud, Angola, Bénin, Côte d Ivoire, Gambie, Libye, 3

Mozambique, Ouganda, République démocratique du Congo, Sénégal, Seychelles, Zambie et Zimbabwe. Outre la participation africaine, il convient de signaler l intérêt manifesté par des entreprises de différentes régions du monde, qui s est finalement traduit par une représentation des pays suivants : Belgique, Émirats arabes unis, États-Unis d Amérique, France, Hongrie, Pologne, Portugal, République de Corée, Royaume-Uni. Participation africaine 162 65,3% Participation espagnole 75 30,2% Autres participants 11 5% TOTAL 248 100% Total des participants africains Participation non africaine Union européenne Autres pays Séance de rencontres interentreprises (B2B) Il y a eu 132 participants aux rencontres interentreprises, dont 90 participants africains, 37 participants et 5 d autres pays. Outre les 172 rencontres programmées à l avance pour les participants, il y a eu 30 rencontres décidées sur place ce qui porte le total à 202. aux rencontres B2B africains Autres Étant donné que c était la quatrième édition du forum, nous proposons une mise en perspective en comparant les niveaux de participation depuis la première édition du forum en 2010 jusqu à la plus récente cette année. D après les chiffres recueillis, c est la première édition qui a enregistré la plus forte participation à la séance du matin, avec un chiffre record de 304 participants, suivie de l édition 4

2013 (248 participants), de l édition 2012 (223 participants) et enfin de l édition 2011 (200 participants). Pour ce qui est des rencontres interentreprises, c est l édition la plus récente (2013) qui a eu le niveau de participation le plus élevé, suivie de la première édition en 2010, de celle de 2012 et, en dernière position, de celle de 2011. Vous trouverez ci-dessous des tableaux et graphiques illustrant les résultats de cette comparaison. Comparaison du nombre de participants à la première séance lors des différentes éditions ANNÉE PARTICIPANTS PARTICIPANTS TOTAL AFRICAINS ESPAGNOLS 2010 193 111 304 2011 134 66 200 2012 124 99 223 2013 148 90 248 350 300 250 200 150 100 50 0 2010 2011 2012 2013 africains Total des participants Comparaison du nombre de participants aux rencontres interentreprises (B2B) lors des différentes éditions ANNÉE PARTICIPANTS PARTICIPANTS TOTAL AFRICAINS ESPAGNOLS 2010 64 34 98 2011 35 12 47 2012 50 34 84 2013 90 42 132 5

140 120 100 80 60 40 20 0 2010 2011 2012 2013 africains Total des participants VI. Recommandations et conclusions À la lumière des chiffres de la participation et du degré de satisfaction des participants tels qu ils ressortent des enquêtes, on peut conclure que le forum a atteint son principal objectif. C est devenu une plateforme d échange, pour les entreprises et les institutions, dans les domaines du savoir, des possibilités commerciales et de la coopération touristique. Parmi les réussites de l édition 2013, on peut citer l élargissement de la thématique, qui n est plus confinée aux sociétés d investissement mais, au contraire, ouverte aux entreprises de différents secteurs transversaux pour le tourisme. On relèvera les recommandations suivantes pour les prochaines éditions : Promotion du forum : il faut s employer à obtenir la collaboration d institutions espagnoles aux échelons régional et national et à établir des synergies avec les autres activités organisées pendant le FITUR. Format : le choix d avoir des tables rondes plutôt que des exposés a été concluant car il a conféré au forum un caractère plus dynamique. Pour les prochaines éditions, il faudrait envisager de limiter les thèmes de débat et le nombre d intervenants sur le thème afin de permettre une participation plus importante de l auditoire. Rencontres interentreprises (B2B) : il convient de mieux maîtriser la participation. D importants progrès ont été réalisés en ce sens cette année grâce à la mise en place de frais d inscription pour les entreprises espagnoles. Pour ce qui est de l organisation des tables, l identification des participants devra être améliorée pour faciliter les rencontres décidées sur place. Pendant les rencontres, il serait bon que les participants bénéficient également d un service d accès sans fil à Internet et de l assistance de personnel d appui plus nombreux pour les traductions. Par ailleurs, nous proposons que le forum dure un jour de plus. Outre les tables rondes et les rencontres interentreprises, cela permettrait de programmer des ateliers sous la forme de petits groupes de travail pour partager données d expériences et exemples pratiques de développement d activités touristiques commerciales en Afrique, pour des secteurs ou centres d intérêt spécifiques des participants. Si le forum était amené à durer plus longtemps, il serait 6

intéressant de relier INVESTOUR directement aux activités organisées sur les stands africains du FITUR, par exemple en poursuivant les rencontres interentreprises sur les stands. Parrainage : pour pallier la suppression de l aide au transport et à l hébergement accordée aux institutions et entreprises africaines, il faudrait trouver des organismes de parrainage désireux d apporter une contribution en échange d une promotion. Ce type de parrainage permettrait de récompenser les institutions ou entreprises africaines ayant participé activement à plus d une édition du forum. Ouverture du forum à d autres pays : il faudrait que d autres pays d Europe et du reste du monde puissent participer au forum, de façon à présenter les projets africains à un maximum d investisseurs. Il conviendrait également de faire plus pour promouvoir le changement d image du forum auprès de tous les secteurs liés, directement ou indirectement, au tourisme en Afrique. Suivi : dans le but d obtenir le maximum d impact, il faudrait assurer un suivi pour savoir si les rencontres ont porté leurs fruits et donner la possibilité aux participants de se mettre en contact avec ceux, parmi leurs interlocuteurs, qui n ont finalement pas pu venir. Il faudrait aussi continuer la promotion des projets africains au-delà d INVESTOUR. VI. La cinquième édition La cinquième édition d INVESTOUR aura lieu à Madrid, dans le cadre du 34 e salon international du tourisme de Madrid FITUR. Les membres de la commission sont invités à participer et à mobiliser des entreprises touristiques africaines pour qu elles participent au forum INVESTOUR 2014 et saisissent cette occasion d attirer des investisseurs et de nouer des relations d affaires. 7