LOD théâtre musical Red Note Ensemble Glasgow Hellerau Europäisches Zentrum der Künste LÂCHEZ TOUT! François Sarhan Red Note Ensemble
traite de l impossibilité de l utopie, mais également du pouvoir contagieux de l enthousiasme inspiré par la croyance que les idées et les idéaux peuvent transformer le monde et ce, même si ces idées relèvent de grilles de lecture erronées ou d errements. Alister McGourlay
Distribution Conception, textes, film & animations, musique, scénographie Supervision film & postproduction Dramaturgie, traductions et adaptation Caméra & photographie Musiciens Film Costumes Production Coproduction Avec le soutien de Remerciements à François Sarhan Pascal Poissonnier Wannes Gyselinck Christophe Vanhoutte Red Note Ensemble: Jackie Shave (violon), Gareth Brady (saxophone), Malcolm MacFarlane (guitare), Tom Hunter (percussion), Simon Smith (synthétiseur) et 2 bruiteurs (Julien Baissat & Céline Bernard) Claudio Stellato, Magdalena Steinlein figuration : Wannes Gyselinck, Okita Daels, Astrid Michaelis, Pascal Poissonnier, Lieve Meeussen, Einat Tuchman, Jos Verbist Astrid Michaelis, Hanne Vandersteen LOD théâtre musical Hellerau - Europäisches Zentrum der Künste, Red Note Ensemble Creative Scotland, Siemens Foundation, Esmée Fairbairn Foundation Wasserij Schepens,Commandobunker Kemmel, Museum Dr. Guislain, CC De Grote Post Oostende, Brico Ledeberg, NMBS Holding, Oude Firma Boon & Zonen, Nirox Foundation, Paul Kindelan, Isidoor Larrangé, Karol Martincova, Lotika Meuleneire, Didier Montagné, Christel Vastenavont, Astrid Wouters
A propos du spectacle François Sarhan est violoncelliste, compositeur, auteur, encyclopédiste, créateur d'animations en stop motion, cinéaste tout cela de préférence simultanément et sans cloisons. Il voulait faire de Lâchez Tout! un ciné-concert dadaïste et inouï, avec de la musique en live, des voix, deux bruiteurs, un film muet et des collages animés entièrement dans l'esprit de Terry Gilliam, Max Ernst et Jan Švankmajer. En plus de tout cela, c'est François Sarhan lui-même que l'on voit sur scène en tant que performeur. Bienvenu dans l'oeuvre multidisciplinaire d'un mille-pattes artistique! L'ensemble écossais Red Note Ensemble joue, chante, parle; le comédien-circatien Claudio Stellato incarne le personnage d'un film muet, et deux bruiteurs s'occupent des portent qui claquent, des bruits de pas et des camions qui passent. Un concert, un film, un spectacle de théâtre Lâchez tout! veut être tout cela à la fois, et rien de moins que cela. Dans Lâchez tout!, nous suivons Bobok dans son errance en ville dans un film muet. Lâchez tout! est une expérience totale à mi-chemin entre le récit policier et la tragicomédie philosophique.
Tournée Tournee 2013 Glasgow Tramway 7-8-9 novembre 2013 Edinburgh Summerhall 12-13 novembre 2013 Huddersfield festival 17 novembre 2013 Tournee 2014-2015 (9-25 oct 2014 ; 13 nov-5 dec 2014 ; 2-15 febr 2015 ) Orléans scène nationale d Orléans 9 oct 2014 Dresden Hellerau Europäisches Zentrum der Künste 17 oct 2014 Clermont-Ferrand Comédie de Clermont-Ferrand 12 nov 2014 Gent De Bijloke 4 déc 2014 Roeselare De Spil 6 déc 2014 Bruges Concertgebouw 12 fév 2015 Rotterdam Operadagen Rotterdam 30 mai 2015 François Sarhan
La presse sur Lâchez tout! «Le mélange d'action et d'arrêt sur image est surprenant, et les talents présents sur scène passent de l'un à l'autre avec un naturel désarmant.» - ****, The Scotsman, 8/11/2013 «L'échafaudage complexe entre texte, film, musique et animation de François Sarhan, tous ces éléments étant de sa création, est rendu avec panache et un humour narquois par l ensemble Red Note qui chante, raconte et joue de la musique. ( ) Lâchez tout! joue un jeu aussi joyeux que sérieux avec la réalité dont nous savons ou pensons savoir qu elle existe.» - ****, The Herald, 11/11/2013 «Au final, une production extraordinaire, dans laquelle chaque détail compte, jusqu au moindre d entre eux, à un degré rarement atteint... et encore moins de façon aussi réussie.» - ****, thomdibdin.co.uk, 13/11/2013 «Lâchez tout! de François Sarhan est une révolution théâtrale. ( ) une révélation inoubliable qui scrute le potentiel du théâtre, sans précisions, sans hiérarchies, mais avec des tonnes d'énergie et de talents. Une fabuleuse expérience.» - edinburghguide.com, 18/11/2013 «Est-ce qu on peut finalement parler du moment où l opéra est devenu révolutionnaire? ( ) La structure anarchiste de l action est renforcée par la musique polystiliste et stratifiée qui semble d être improvisée mais qui est en fait réalisée avec beaucoup d expertise et précision.» - The Times Literary Supplement, 29/11/2013 «Lâchez-tout! de LOD est un spectacle nostalgique contenant un peu de tout : les sonorités rétro, l'humour absurde, le surréalisme et une danse émouvante entre imagination et désir. ( ) La musique de Sarhan suit de près les méandres de l'encyclopédie et, comme un poste de radio ancien, grésillements compris, elle passe d'un univers musical à l'autre. Mais le plus spectaculaire, ce sont les deux bruiteurs que Sarhan place sur le plateau.» - ***, De Standaard, 06/12/2014 Lâchez Tout! signifie littéralement se laissez aller' et c est précisément ce qu'il faut faire pendant le spectacle. Ne pensez pas trop, laissez vous entraîner par la chorégraphie des acrobates du film, l absurdité du texte, le surréalisme des sons. Mais après le spectacle, nous n avons pas pu lâchez si vite ce conte sur le déracinement de l Homme du 21e siècle. Une ouverture forte pour le Paradise Lost Festival du Bijloke. tumult.fm, 05/12/2014
François Sarhan
Discussion avec François Sarhan L'art de la destruction selon François Sarhan Lâchez tout! Enough Already est à la fois un concert, un film et un spectacle de théâtre. Nous suivons Bobok, un personnage interprété en silence par Claudio Stellato, danseur, comédien et acrobate. Un film muet retrace son errance organisée à travers les rues d'une ville. Bobok rôde, regarde autour de lui, esquive des obstacles et suit ses propres règles du jeu névrosées. Sa mission proprement dite consiste à réunir des objets semblant dénués de sens et à poser des bombes. Son fil conducteur est un livre explosif, l'encyclopédie du Professeur Glaçon. Cet ouvrage rejette résolument la réalité et prône passionnément la suprématie de l'imaginaire. Trop passionnément pour un homme comme Bobok un Tati avec une part d'ombre. Il prend à la lettre l'utopie imaginée de son encyclopédie et passe à l'action : il veut supprimer la laideur et recréer le monde en tant qu'œuvre d'art. À tout prix. Surréalisme militant Bienvenue dans l'univers de François Sarhan, violoncelliste, compositeur, auteur, encyclopédiste, créateur d'animations en stop motion, cinéaste tout cela de préférence simultanément et sans cloisons. Une conférence dérape en concert dadaïste, des articles d'encyclopédie se révèlent inventés, les illustrations de l'encyclopédie du Professeur Glaçon subissent des mutations pour devenir des collages animés dans l'esprit de Terry Gilliam et Max Ernst. «J'aime associer plusieurs médias et différentes formes, dont les démarcations s'estompent», dit Sarhan. «La mixité artistique permet d'échapper à la spécialisation d'épicier si largement répandue de nos jours, également dans le domaine de la musique. Combiner les médias conduit automatiquement à un débordement d'une discipline à l'autre. J'affectionne les accrocs et les petits côtés rugueux propres à l'univers du bricoleur.» Depuis plusieurs années déjà, Sarhan bâtit son œuvre musicale, théâtrale, plastique et littéraire qui doit autant aux surréalistes français qu'à l'absurdisme plus violent et plus obscur de Franz Kafka, Daniil Charms et Jan Švankmajer. Ce dernier, l'un des plus grands artistes de stop motion du XX e siècle, se qualifiait de «surréaliste militant». Cette description vaut tout autant pour le créateur Sarhan et ses personnages le Professeur Glaçon (son nom de plume) et Bobok. Les deux personnages se sont déjà croisés à plusieurs reprises dans l'œuvre multidisciplinaire de Sarhan. Le Professeur Glaçon est l'incarnation d'une imagination débridée et, également, l'auteur (imaginaire) d'une encyclopédie (imaginaire), tandis que Bobok est un naïf fanatique qui erre à travers la ville, cette même encyclopédie sous le bras. L'univers de l'encyclopédie s'affiche à l'écran à travers des collages et animations image par image leur produit est un film composé d'une série de photos de figurines déplacées ou manipulées à chaque fois d'un millimètre. L'univers de l'encyclopédie est aussi celui de la musique ; celle-ci est interprétée par le Red Note Ensemble. Même si l'errance de Bobok fait l'objet d'un film muet, l'univers dans lequel elle se déroule est tout sauf silencieux. En effet, des bruiteurs (Foley artists, en anglais) y ajoutent en direct sur scène des claquements de portes, crissements de pas sur le gravier, vrombissements de camions qui passent et autres effets sonores. Un Tati aux explosifs Bobok est un homme vivant en désaccord avec les objets qui l'entourent. Les chaises s'affaissent quand il s'assied dessus, les lits se replient. La réalité le contrarie. Quand il actionne l'interrupteur de sa lampe de bureau, la lampe sur pied de l'autre côté de la pièce s'allume. Et c'est bien fâcheux, car il veut plus que tout lire un livre qu'il chérit, l'encyclopédie imaginaire du Professeur Glaçon. La force de ce livre et son impact sur Bobok résident dans le pouvoir de l'imagination créatrice, capable d'offrir une représentation de la réalité qui est cohérente dans sa différence. L'encyclopédie est une preuve de la capacité humaine à se représenter un autre univers, à brouiller le consensus à propos de ce qui est réel. Mais pour Bobok, extrêmement réceptif à l'imaginaire de par sa nature, il y a également un revers à tout cela : dès que l'imagination s'appuie trop obstinément sur la réalité, nous sommes aveuglés par notre univers intérieur.
Bobok est l'un de ces névrosés dont l'enthousiasme et l'obstination sont aussi communicatifs qu'inquiétants. Il est un idéaliste qui prend ses idéaux à la lettre. L'encyclopédie coincée sous le bras, il est animé d'une mission très claire, consistant à déformer la réalité jusqu'à la faire correspondre au monde imaginaire de l'encyclopédie imaginaire. Nous suivons à l'écran son errance forcenée à travers la ville. L'encyclopédie le conduit dans trois endroits représentant une réalité avec laquelle il est impossible de vivre : un pressing, une banque et un QG militaire. «Détruisez ce qui vous détruit» littéralement. Partout où il passe, Bobok pose une bombe munie d'un minuteur. Il emporte aussi quelque chose, un objet insignifiant, mais précieux à ses yeux. L'utopie et son échec Sarhan fait l'ouverture de ce ciné-spectacle dans une forme qui semblerait de l'improvisation pure, mais qui est néanmoins étroitement mesurée. Et même si le film est présenté comme une fable, cette allégorie absurde prend assez vite les allures d'une histoire d'espionnage ou d'un polar où l'humour grinçant rôde à tout instant. «L'humour dans Lâchez tout! Enough Already repose entièrement sur le personnage de Bobok», explique Sarhan. «S'il n'est pas un penseur, il compense son manque d'intelligence par un enthousiasme immodéré et dispersé. L'encyclopédie déchaîne en lui une telle aspiration à l'action qu'il s'adonne à des actes de destruction joyeux et radicaux. La version de la réalité que propose l'encyclopédie est impossible ; elle renvoie à l'univers des rêves, des obsessions et des associations d'idées, à un enchaînement de fragments de mondes parallèles. Ce n'est pas une utopie ; les utopies fascinent, elles sont attirantes, mais finissent toujours pas décevoir. L'ironie tragique du sort de Bobok, c'est qu'il est coincé entre les deux pôles. L'autre réalité que lui offre l'encyclopédie le remplit d'une fascination immodérée, mais puisqu'il comprend qu'il ne pourra pas transformer le monde ou le rendre conforme à celui de l'encyclopédie, il le détruit. Ou plutôt : en détruisant dans le monde ce qui va à l'encontre de son imaginaire, il pense réaliser l'utopie. Sa façon de rendre le monde meilleur consiste à le démolir. Et l'un n'empêche pas nécessairement l'autre, la destruction n'est pas forcément négative. La pensée et l'action de Bobok sont cependant pleines de contradictions. Son comportement est irrationnel, les rapports qu'il établit entre sa lecture de l'encyclopédie et son expérience du monde sont férocement irraisonnés, à la limite de la psychose. Il lit un texte sur l'évolution des animaux, court dans un pressing et déclenche le chaos. Même si sa lecture de l'encyclopédie est littérale, les actions qu'il entreprend ne le sont pas. Elles témoignent d'une logique radicalement décalée. Bobok personnifie jusqu'au grotesque un conflit dans lequel tout le monde se retrouve, je pense, car nous supportons un monde que nous jugeons insupportable, nous voulons changer un monde qui résiste au changement.» La mécanisation du Grand Néant Lâchez Tout! Enough Already comporte donc réellement une part d'ombre. «L'enthousiasme avec lequel Bobok veut passer à l'action peu importe l'absurdité de cette action révèle aussi son désespoir face au monde tel qu'il existe. Ou, pour l'exprimer plus positivement, son aspiration à l'inspiration, son envie de donner un sens aux choses. Cela lui donne une raison de passer à l'action, quelle qu'elle soit, même poser des bombes dans un pressing.» Bobok n'accepte pas le monde tel qu'il est. «Mais qui l'accepte? Qui peut approuver le monde tel qu'il est actuellement? Cette révolte est peut-être propre aux artistes, par excellence préoccupés par l'imaginaire et s'imaginant donc aussi des versions différentes, meilleures, de la réalité existante. Si Bobok choisit un pressing c'est, bien entendu, parce qu'il s'agit d'un lieu symbolique. Les actions s'y déroulent selon un protocole très strict : on entre, on remet ses vêtements, on reçoit un ticket, on revient chercher les vêtements au moment convenu. Tout y est mécanisé, y compris l'interaction humaine. C'est la mécanisation du Grand Néant. Bref, c'est le lieu idéal pour être anéanti par Bobok. J'aime le personnage de Bobok parce qu'il est à la fois absurde, drôle, politique et violent. L'humour est ici un excellent moyen d'être ambigu, de communiquer malgré tous des sujets aussi tristes et étranges.» À la recherche d'une idéologie L'utopie politique, enfant bâtard des Lumières et du romantisme, s'est révélée au XX e siècle sous les traits d'un ange exterminateur. Après le fascisme et le stalinisme, l'idéologie a quitté notre conscience collective par la petite porte. La réalpolitique et la logique de marché ont comblé le vide et ont proliféré jusqu'à se nicher dans les moindres articulations et recoins de notre société. L'aliénation dont nous souffrons est de la pire espèce : nous sommes aliénés et nous avons perdu toute conscience de notre aliénation. Le romantisme, source à la fois d'art grandiose et de destruction massive, n'était pas politiquement viable, semblait-il. Mais notre système pragmatique actuel l'est-il
tant que cela? Lâchez tout! Enough Already, en tant que farce absurdiste, s'avance dans la zone de tension entre le romantisme et la politique, entre les côtés grandioses et sinistres du romantisme, entre la destruction et l'art. «Nous vivons une époque sans idéologies convaincantes», affirme Sarhan. «Trouver une chose en laquelle nous pouvons croire semble impossible. Ça me manque. Les idéologies et la foi en la possibilité de façonner la société peuvent rassembler les gens et rendre possible la communication. Elles unissent les gens dans une aspiration partagée, une ambition partagée, et donc une identité partagée.» «Lâchez tout! Enough Already n'est pas exagérément sérieux. Je ne veux rien démontrer ni prouver. Ce n'est pas un manifeste politique. Ce que je montre est tellement désespéré que je tiens à le faire d'une manière humoristique et ambiguë. Le fait que Bobok prenne au sérieux le monde imaginaire de l'encyclopédie le rend absurde et tragique. Il est victime de sa lecture littérale. D'un autre côté, sa foi naïve éveille aussi en lui une grande force vitale. Il a besoin de l'idéologie pour se mettre en mouvement, pour vivre. Il faut être naïf pour faire ce qu'il fait ; ce n'est qu'alors qu'on peut avoir un impact. Même si ce qu'il fait est totalement absurde mais toute action n'est-elle pas absurde?, j'aime son enthousiasme. C'est précisément ce dont nous avons besoin en ce moment, je pense, de l'enthousiasme. C'est le moteur nécessaire pour passer à l'action, pour parvenir à vaincre notre sentiment d'impuissance. Et, joyeux et agressif, il est de toute façon nécessaire.» La musique aux soudures apparentes La musique de Sarhan ne se laisse pas catégoriser est-ce une surprise? Ses compositions sont complexes, avec un petit côté «sale». Malgré leur notation précise, elles conservent souvent une nature ouverte et improvisée. L'humour, l'énergie et la contemplation y alternent. Du point de vue stylistique, Sarhan est proche d'autres artistes estompant les frontières, des compositeurs tels que Zappa, Fred Frith, René Lussier ou Heiner Goebbels. Le prog rock, la musique contemporaine et l'art des performances s'entremêlent pour produire de la musique et des interprétations ludiques et rafraîchissantes, dénuées de tout académisme. Dans nombre de ses compositions, Sarhan traite la parole en tant que matière musicale. Dans L'NFER, un petit film artisanal, Sarhan raconte comment il se rend à l'aéroport où il reconnaît le photographe Martin Parr et hésite à lui parler. Ce même récit est répété en direct par Sarhan y compris les hésitations, toussotements et pauses à partir d'une partition transcrite dans les moindres détails. Petit à petit, des instruments se joignent à lui pour interpréter la mélodie et la rythmique de la phrase parlée par-dessus la voix du récitant qu'est Sarhan. Les musiciens se font narrateurs, les narrateurs se transforment en musiciens. Dans ses compositions, la parole, la gestuelle et le mouvement sont des matières musicales de même valeur. Ses choix instrumentaux trahissent une prédilection pour l'inhabituel. Il évoque un univers de modernité datée, de technologie artisanale, un mélange hybride d'ancien et de nouveau, sans la moindre tentative de dissimuler les soudures. Wannes Gyselinck
Biographies En tant que compositeur, François Sarhan a enrichi son répertoire dans tous les genres : orchestre, musique de chambre (notamment le cycle Bobok pour 2, 3, 4 et 5 instruments à cordes), opéra de chambre (Kyrielle du Sentiment des Choses, créé au festival d'art lyrique d'aix-en-provence en 2003), musique électronique, mixte. Son oeuvre est l'objet de concerts monographiques et de portraits (ensemble Ictus, Intercontemporain, Alternance) et il est régulièrement en résidence (Automne en Normandie, Metz, Witten, Manchester, Orléans) Il est aussi fondateur d'une structure de production de théâtre musical et de concert : crwth. Il conçoit lui-même des spectacles et des soirées et réalise des films d animation et des vidéos. Il s'autoédite (fsarhan.com) et participe à de nombreuses manifestations pluridisciplinaires, pour la danse, le théâtre. Il est auteur d une "Introduction à l'histoire de la musique", (Flammarion 2004), ainsi que d'un ouvrage "Encyclopédie" qui est un recueil d articles et d illustrations sur des sujets divers mais dont tout est inventé. Il a récemment mis en scène un spectacle sur un texte original de Jacques Roubaud, A King, Lear, dont il a composé la musique. Il prépare actuellement un spectacle de ciné-concert, dont il réalisera la musique et le film. Il était compositeur en résidence à la Scène nationale d Orléans de septembre 2009 à juin 2012. Il anime un groupe de réflexion, POTRAVINY (potraviny-group.org). www.fsarhan.com Red Note est un orchestre de musique contemporaine écossais qui crée et joue de la musique contemporaine de haut niveau en Écosse et ailleurs. Fondé en 2008 par le violoncelliste écossais Robert Irvine, notre orchestre est dirigé par John Harris (directeur général et co-directeur artistique) et Robert Irvine (co-directeur artistique). Nous interprétons les grands classiques de la musique contemporaine et inventons des nouveaux morceaux. Nous développons le travail de nouveaux compositeurs et de compositeurs en devenir du monde entier. Nous recherchons d autres espaces et façons de jouer la musique contemporaine afin de séduire de nouveaux publics. Notre ensemble se compose d une équipe de musiciens écossais de talent qui font preuve d une grande expertise en musique contemporaine et nous comptons parmi nous quelques-uns des plus grands artistes qui travaillent à l heure actuelle au Royaume-Uni. Red Note a fait ses débuts en mai 2008 avec un enregistrement de l Eddie McGuire s Carrochan suite pour Delphian records. Depuis, l orchestre a rapidement pris de l ampleur et a obtenu de plus en plus de soutien. Nous organisons chaque année en Écosse une saison d été et d automne, ainsi que des visites, des prestations sur des sites spécifiques et des collaborations avec d autres compagnies. Nous proposons également une série de concerts inédits présentant le travail de nouveaux compositeurs (Noisy Nights et Noisy Words) en collaboration avec le Traverse Theatre d Edimbourg. Nous sommes en outre fortement impliqués dans la formation, en particulier auprès du Royal Conservatoire of Scotland de Glasgow et de l université de Glasgow, et collaborons avec le Woodend Barn et le Sound Festival d Aberdeen. Nous développons par ailleurs de nouvelles œuvres en collaboration avec des compagnies situées à l étranger. Nous sommes ravis d avoir été choisis en tant qu orchestre contemporain associé du Royal Conservatoire of Scotland de Glasgow et qu orchestre associé du Traverse Theatre. www.rednoteensemble.com
Artiste pluridisciplinaire né à Milan (Italie) en 1977, Claudio Stellato vit et travaille à Bruxelles. A l âge de 17 ans, il entreprend sa formation artistique en musique jazz à la Scuola civica jazz di Milano. Il se dirige ensuite vers le théâtre de rue avec le groupe T.A.E. de Bergame. Pendant plusieurs années il travaille ainsi comme artiste de rue et décide d entamer une formation d acrobate de cirque au Centre des Arts du Cirque de Toulouse, le Lido. En 2005, il commence sa carrière d artiste professionnel et a travaillé depuis en tant que danseur avec différents artistes : Cie Kdanse, Olivier Py, Roberto Olivan, Fré Werbrouck, entre autres. Il a également expérimenté le travail d acteur avec la Cie ARCAT. Entre 2007 et 2011, il a dansé pour la Cie Dame de Pic/Karine Pontiès dans deux productions: Humus Vertebra et Fidèle à l éclair. En tant que regard extérieur, il a travaillé en 2009 avec Amos Ben Tal et Anna Reti pour leur projet The Fregoli Syndrome, dans le cadre du projet européen Jardins d Europe (Budapest) et en 2011 avec le chorégraphe Piergiorgio Milano (Collettivo 320 Chili) sur la création deai Migranti, dans le cadre du festival Equilibrio à Rome. Aujourd'hui il collabore avec la Crida Company sur le projet Cabaret Crida. Il est actuellement en tournée internationale avec sa première pièce L Autre, fruit de trois ans de recherches, qui a été créée aux Brigittines à Bruxelles en mars 2011. www.l-autre.be Alister Mc Gourlay
A propos de nous LOD muziektheater est une maison de production gantoise pour l'opéra et le théâtre musical, un véritable foyer créatif pour les artistes. LOD s'engage à tracer des trajets à long terme avec les compositeurs Kris Defoort, Daan Janssens, Jan Kuijken, Vasco Mendonça, Dominique Pauwels et Thomas Smetryns, ainsi qu'avec les metteurs en scène Josse De Pauw et Inne Goris. Nos portes sont également ouvertes à ceux qui croisent notre chemin artistique, peut-être par surprise, mais jamais par hasard : Patrick Corillon, Pieter De Buysser, Denis Marleau, Fabrice Murgia, François Sarhan. Notre maison veut offrir à tous ces artistes une plateforme commune et les moyens de faire aboutir leurs idées. Depuis 25 ans déjà, nous créons des productions qui finissent souvent par donner le ton dans le paysage actuel de l'opéra et du théâtre musical. The Woman who Walked into Doors et House of the Sleeping Beauties (Kris Defoort, Guy Cassiers), L'Âme des termites et Les Pendus (Josse De Pauw & Jan Kuijken), Mur (Inne Goris, Dominique Pauwels), Ghost Road (Dominique Pauwels, Fabrice Murgia), The House Taken Over (Katie Mitchell, Vasco Mendonça) et An Old Monk (Josse De Pauw, Kris Defoort) ne sont que quelques spectacles incarnant notre approche très large. Il est impossible de coller une étiquette sur les résultats de ces collaborations artistiques, qui restent gravés dans l'esprit. LOD dirige résolument le regard vers ce qui est encore à venir, entre autres à travers notre engagement en faveur des jeunes talents. Par le biais du Réseau européen des Académies lyriques (enoa), nous contribuons à l'avenir du théâtre musical ; l'enoa garantit la qualité des ateliers proposés aux jeunes artistes et ouvre la possibilité d'échanges durables entre les théâtres lyriques de différents pays. C'est à Gand que tout a commencé il y a 25 ans, par «Lunch Op Donderdag («Déjeuner du jeudi»), par une grande passion du théâtre musical. Les collaborations internationales sont depuis toujours l'un des piliers de nos activités. LOD muziektheater est une maison de production internationale et un foyer de créativité, le regard ouvert sur le monde, proposant des spectacles «Ghent Made». Contact Valérie Martino Coordination artistique & relations internationaux valerie@lod.be + 32 485 59 61 78 Céline Broeckaert Diffusion & Relations extérieures celine@lod.be +32 9 266 11 33 +32 486 56 96 50 Marianne Cattoir Presse & Communication marianne@lod.be +32 9 266 11 39 LOD muziektheater Bijlokekaai 3 9000 Gand, Belgique +32 9 266 11 33