QUI-VIVE Un spectacle de magie philosophique, politique et théâtral Concepteur : Thierry Collet Metteur en scène : Eric Didry Avec : Carmelo Cacciato, Thierry Collet, Kurt Demey CREATION novembre 2012 Compagnie Le Phalène : Diffusion Carol Ghionda : 09.81.11.67.00 / 06.61.34.53.55 / carol.diff@gmail.com Administration Emilie Lacrampette: 01.44.72.99.05 / le.phalene@gmail.com www.thierrycollet.fr
QUI-VIVE Concepteur et directeur du projet: Thierry Collet Metteur en scène: Eric Didry Interprètes magiciens: Carmelo Cacciato, Thierry Collet, Kurt Demey Assistant magicien: Rémy Berthier Scénographe: Elise Capdenat Créateur lumière: Sylvie Garot Créateur son: Manuel Coursin Régisseur général: Patrick Muzard Conseiller magique: Fred Razon Concepteur Vidéo : Alexandre Bissarette Administratrice: Emilie Lacrampette Chargée de diffusion: Carol Ghionda Collaboratrice à l élaboration et au développement du projet: Clara Rousseau Remerciements : Nathalie Untersinger collaboration au montage de production www.thierrycollet.fr
Tout en exerçant leur art et en bluffant le public, trois magiciens débattent et s interrogent sur leurs techniques - détournement de l attention, maîtrise du mensonge, connaissance des processus d engagement et de soumission à l autorité et leurs utilisations dans le monde réel, en communication politique et en publicité, pour orienter et contrôler l opinion publique. Les spectateurs assistent à des effets magiques qui les troublent, des expériences psychologiques qui les éclairent, et ainsi naviguent entre leur désir de s abandonner à l illusion et le plaisir de décoder et de comprendre les choses. Créer des illusions pour nous aider à appréhender le réel Manipulation des perceptions et de l information, connaissance de la psychologie cognitive, expertise dans l art du mensonge et dans l instrumentalisation du langage, sens de l anticipation, fabrication des images, maîtrise et surveillance permanente du public : les outils du magicien sont les mêmes que ceux de la propagande et du contrôle de la société. Qui-Vive se situe dans la continuité de mon précédent spectacle Influences qui explorait le thème de la manipulation mentale. Au cours des trois saisons de tournée, j ai observé, en discutant régulièrement avec les spectateurs, que les effets magiques, par leur puissance, génèrent plus spontanément un émerveillement passif qu une pensée critique, qu ils évoquent le rêve et l utopie mais peinent à nous parler du réel. Comme la religion ou les régimes totalitaires, la magie n admet pas l analyse ou le commentaire, sous peine de perdre son pouvoir. Or, c est cette contradiction qui me passionne, faire de la magie et la commenter, et ainsi en faire un outil puissant et jubilatoire pour exercer notre esprit critique. Je rêve d une magie qui nous réveille plutôt que de nous endormir. Qui-Vive, reflète l état d esprit que je veux faire naître chez le spectateur, un état de questionnement et de veille. Un des enjeux de ce projet, qui se rapproche de l éducation populaire, est de donner des pistes de réflexions sans être scolaire ou pontifiant. Quelle forme inventer pour ne pas opposer le faux et le vrai, la magie et le réel, mais les mettre en perspective et les faire dialoguer.
Des postures différentes Au début de L Art du rire, spectacle/conférence que j ai vu la saison dernière, son concepteur et interprète Jos Houben nous prévient : le rire est une mécanique prévisible et il va nous expliquer comment ça fonctionne, alternant analyses et démonstrations. Le décodage n empêche pas l effet comique de fonctionner, mais l éclaire. Au cours de Qui-Vive, il y aura des moments de «conférences» où un magicien pourra expliquer ce qui se passe dans notre cerveau lorsque nous sommes victime d une illusion, comment l illusionniste amène ses spectateurs sur le chemin de pensée qu il a choisi tout en leur donnant l impression qu ils sont libres. Ces trois magiciens seront alternativement conférenciers, critiques, scientifiques, arnaqueurs, ils pourront faire de la magie et la commenter, prendront les spectateurs à témoin et pourront défendre des thèses contradictoires. Le but n est pas d expliquer comment les illusions fonctionnent, mais pourquoi elles fonctionnent, ce qui fait que notre cerveau est programmé pour percevoir le monde d une certaine façon, et que la connaissance et la maitrise de ces mécanismes donne du pouvoir. Par exemple, le tour classique de la carte choisie dont le magicien devine l identité sera présenté et expliqué plusieurs fois avec divers trucages, chaque version trompant pour des raisons différentes. Nous verrons que lorsque le cerveau a la certitude d avoir une réponse, cette satisfaction l empêche d imaginer d autres solutions possibles et le rend plus vulnérable à la tromperie. Au cours du spectacle, les tours de magie seront le point de départ pour s interroger sur le réel. Faisons ensemble une expérience psychologique : Regardez le groupe de six cartes ci-dessus
Choisissez-en une Mémorisez et visualisez bien cette carte Avez-vous eu l impression d être libre de votre choix? Pensez bien à cette carte Je sais quelle carte vous avez choisie Je l ai retirée du groupe Vérifiez ci-dessous Vous pouvez refaire le test et essayer avec une autre carte, ça marche! En focalisant notre attention sur une carte, on est moins attentif au fait que toutes les cartes changent. Vous venez de faire l expérience du détournement de l attention. Une partie du spectacle sera consacrée à cette technique : comment amener les spectateurs à regarder à un endroit pendant que la manipulation secrète à lieu à un autre endroit. Des parallèles seront faits avec la presse, la télévision et la circulation de l information. Comme dans l effet magique, notre attention est attirée par un gros titre, une photo en couleur, un effet d annonce, alors que d autres informations, peut être plus importantes, circulent hors du cadre de l attention ; on ne les voit pas, et pire, on n imagine même pas qu elles existent. Le vocabulaire magique principal du spectacle sera le mentalisme : si le magicien traditionnel manipule les objets, le mentaliste lui, devine les pensées et les
souvenirs, prévoit et dirige les choix et les opinions, donne l impression de pénétrer dans le cerveau des spectateurs. C est un genre de magie très interactif et inquiétant, qui nous confronte aux limites entre croire et savoir. C est un bon outil pour déstabiliser avec jubilation. L accent sera mis sur des effets magiques qui fonctionnent davantage grâce à des procédés psychologiques qu à l aide d accessoires mécaniques truqués. Certains tours ne fonctionneront donc pas tous les soirs, mais l échec et la fragilité seront également questionnés. Un cadre apparemment inoffensif En venant assister à un spectacle de magie dans un théâtre, le pacte que les spectateurs passent avec le magicien est clair : ils paient pour se faire avoir et être trompés, le cadre délimite et légitime la malhonnêteté. Si je présente mes effets de mentalisme dans une église, sans annoncer qu il s agit de tours de magie, le contrat est beaucoup moins évident : ils ont l air de miracles. Au cours de la représentation de Qui-Vive, les spectateurs réaliseront que le contrat qu ils pensent avoir passé avec les magiciens n est pas si clair et qu un cadre invisible s est mis en place à leur insu : lors de certaines expériences interactives, des pickpockets leur auront subtilisé quelques montres et portefeuilles. A la fin du spectacle, la révélation publique de ces actions malhonnêtes et la restitution des objets volés provoquera réactions et prise de conscience. La magie dévoilera sa face cachée, celle du mensonge, de la dissimulation et de la prise du pouvoir. L expérience concrète du détournement de l attention sera donc un point de départ pour interroger notre vigilance et notre liberté. Un autre axe de travail pour que la magie parle du réel et du monde contemporain sera la recherche secrète de renseignements sur certains spectateurs. A partir d un nom et d un prénom, il est possible de croiser les informations trouvées sur internet biographies, données personnelles et professionnelles, photos, adresse, traces diverses. Les révélations, au cours de certaines expériences de mentalisme, d éléments de vie privée de membres du public, provoqueront le trouble et l interrogation. Un des enjeux du spectacle sera de théâtraliser la révélation de ces cadres «invisibles» - pickpocketisme et enquêtes sur le public. La fin justifie les moyens Comme le magicien qui ment pour le plaisir de son auditoire, la propagande et le contrôle de la société s exercent toujours au nom du bonheur et d un mieux-être de la population. Des «contes politiques» pourront être racontés, non pas pour illustrer ou accompagner directement les tours de magie, mais plutôt à distance pour créer des effets de correspondance.
Le 5 février 2003, le siège de l ONU est le théâtre d un tour de magie politique fascinant et inquiétant. Pour justifier la guerre que Georges W Bush veut mener, le secrétaire d état des USA, Colin Powell, présente au monde entier les preuves accumulées par ses services secrets que l Irak fabrique bien des armes de destruction massive. Il brandit une fiole d anthrax irakien une arme bactériologique puissante. Sauf que tout est faux - Powell en conviendra lui même plus tard. Lors de cette démonstration, Il se comporte comme un magicien, détourne l attention de ses spectateurs, manipule leurs perceptions et leur jugement, détourne langage et images à son profit : il crée de la croyance et de la soumission à l autorité. Pour dénoncer la manipulation, il faut montrer que c est jubilatoire et excitant de mentir et de tromper tout le monde. A un moment de la représentation, certains spectateurs auront la possibilité de connaître certains trucages, ils pourront ensuite lire dans les pensées des autres spectateurs en éprouvant cette jubilation du mensonge et de la prise du pouvoir. Le choix du trio Après deux spectacles seul en scène, j ai envie de partager le plateau avec d autres interprètes. Pour créer de la contradiction faire la magie et la commenter il me semble nécessaire d être plusieurs et que les rôles se redistribuent au cours de la représentation. Nous travaillerons particulièrement le passage de la posture du conférencier à celle du magicien, l adresse directe au public et l interaction, la dynamique particulière du trio entre les pieds nickelés et les maîtres du monde. Le magicien est pratiquement toujours un solitaire ou alors accompagné d une assistante faire-valoir - et le numéro de magie est souvent une forme très brève une dizaine de minutes dont la fabrication n a rien à voir avec les répétitions d une forme d une heure ; nous devrons inventer une répartition de la parole et des gestes, adapter le répertoire magique aux trois interprètes. C est un enjeu d écriture scénique qui m intéresse et que je replace dans ma démarche de renouvellement des codes, des styles et de la dramaturgie de la magie. Un dispositif qui favorise le contact et l échange avec le public Qui-Vive est un spectacle qui doit privilégier un rapport simple et direct au public afin que chacun se sente intégré au dispositif, et du coup, exposé. L esthétique sera contemporaine, peu de «décor», plutôt une sensation d un lieu de travail et d échange j imagine même ces trois magiciens manipuler euxmêmes la lumière et le son. Le spectacle est prévu pour se jouer en décentralisation, sa fiche technique sera donc relativement légère.
Le travail sur le son m intéresse beaucoup. Je pense à certains dispositifs que je souhaiterais tester et utiliser pour que le son ne soit pas perçu par tous les spectateurs de la même façon, et qu il devienne un outil pour diviser le public. Certaines fréquences ne sont audibles que par certaines tranches d âge les «canons anti jeunes» utilisés par la police pour disperser les manifestants par exemple. Il y a aussi des hauts parleurs directionnels, qui concentrent le son dans une seule direction. Des messages peuvent ainsi être communiqués à une partie du public, à l insu des autres. L utilisation de la vidéo permettra d affirmer le lien avec le réel et le monde extérieur : certains effets de magie et une séquence de pickpocketisme seront filmés dans l espace public puis retransmis durant le spectacle. L image vidéo ne sera pas esthétisant, plutôt comme prise avec un téléphone portable ou une caméra de surveillance. La captation vidéo de séquences se situant dans l espace public permettra de faire des liens entre le plateau et la vie. Par exemple : un court film d accident de voiture est montré au public, puis des questionnaires sont distribués aux spectateurs pour qu ils évaluent des détails de la scène. La moitié des questionnaires demande «a quelle vitesse pensez vous que les voitures se sont heurtées?», l autre moitié «a quelle vitesse pensez vous qu elles se sont percutées?». Le choix des mots influence à leur insu les spectateurs. Au cours des résidences, des temps seront consacrés aux captations vidéo des expériences magiques et psychologiques dans l espace public. Le traitement simple et sans fioritures des images type reportage ou caméra cachée ne nécessitera pas d équipe de tournage importante. Un parcours de spectateurs Qui-vive s écrira et trouvera sa forme définitive au cours de cinq résidences de répétitions d une dizaine de jours entre février et novembre 2012. La présence régulière de spectateurs est nécessaire pour tester les expériences interactives, élaborer et finaliser la dramaturgie du spectacle. Ce travail au plateau se fera avec l ensemble de l équipe artistique. Après chaque test public, une discussion s engagera autour des thématiques abordées. Les spectateurs participeront ainsi à l évolution du travail et de la réflexion. C est aussi une façon de montrer, sans dévoiler les trucages, comment se répète un spectacle de magie, avec les spécificités liées à cet art. Cette démarche participative ne se limitera pas au processus de répétitions. Le spectacle est un rendez-vous parmi d autres, pour aborder les questions de la manipulation mentale sous plusieurs angles, la magie étant le fil conducteur qui relie les différentes propositions. Les spectateurs peuvent, au gré de ces rendezvous, aiguiser leur esprit critique, creuser des questionnements, être confrontés à des points de vue, des paroles et des pratiques complémentaires, et, parfois, contradictoires :
L Art d avoir toujours raison Un stage de deux jours pour s initier à la magie mentale, apprendre à devenir malhonnête, et éprouver le vertige et le plaisir de tromper ses semblables. C est aussi une réflexion sur la nature et l exercice du pouvoir et de l autorité. Une programmation cinéma Pour tisser des liens entre les techniques utilisées par les magiciens et celles de la manipulation mentale, de la propagande politique et religieuse. Des débats suivent la projection de ces films en présence de l équipe de Qui-vive et d invités journalistes, philosophes, etc. Vrai/Faux (rayez la mention inutile) Une petite forme de magie mentale pour se demander si le fait de vivre dans une même société nous amène à penser parfois tous les mêmes choses. Une diffusion est possible dans les appartements, dans des lycées, en décentralisation, etc. PREMIERS ÉLÉMENTS TECHNIQUES : - jauge public : 200 personnes maximum sur des gradins - plateau 10x10m - bonnes circulations scène/salle à prévoir (dispositif idéal plateau non surélevé) - 2 services de montage - camion 20m3 au départ de Paris - 8 personnes en tournée
Equipe artistique THIERRY COLLET : CONCEPTEUR ET INTERPRÈTE Magicien et comédien, il travaille depuis une quinzaine d années à renouveler les codes, l esthétique et la dramaturgie de la magie, pour en faire un art en prise avec les problématiques humaines, sociales, morales, politiques et esthétiques de son époque : une magie contemporaine. Après avoir été formé à la prestidigitation au contact de maîtres, il a l impression que la réflexion sur sa pratique se limite à des questionnements techniques, la magie lui apparaît alors comme une forme manquant de fond. Il entre au Conservatoire National d Art Dramatique pour se poser la question du sens, travailler sur les notions de personnage, de situation et de narration. Acteur, il joue sous la direction d'eric Vigner, Lisa Wurmser, Eugène Durif, Jean Lacornerie et Roland Auzet. Concepteur et interprète, il monte quatre spectacles narratifs (L Enchanteur en 1995, La Baraque des prodiges en 1998, Maître Zacharius en 2000, L Ombre en 2004), puis inaugure avec Même si c est faux, c est vrai (2007) un nouveau cycle : les effets magiques ne sont plus directement reliés à un texte mais résonnent de façon libre et intuitive autour d un questionnement sur la fragilité de nos modes de perceptions du réel. VRAI/FAUX(rayez la mention inutile) et Influences en 2009 prolongent ces thématiques plus psychologiques et politiques en abordant la question de la manipulation mentale.il est régulièrement conseiller en effets magiques pour de nombreux spectacles dont ceux de Philippe Adrien, Yannis Kokkos, Laurent Laffargue, Jean Lambert-Wild ou Benjamin Lazar. Il dirige également des stages pour comédiens et circassiens, notamment au Conservatoire National Supérieur d Art Dramatique. KURT DEMEY : INTERPRÈTE Né en Belgique, Kurt Demey, formé à la FAIAR à Marseille, est magicien, plasticien et performer travaillant essentiellement dans l espace publique. Son travail se situe toujours entre le monde visible et le monde invisible. Dans ses travaux actuels, Kurt Demey explore des méthodes qui témoignent de la quête du surnaturel ou qui expriment une réalité future où la psychologie et la neurologie nous donneraient le pouvoir de lire et de manipuler les pensées de l autre. Il crée en 2008 l Homme Cornu et travaille actuellement sur le projet La Ville qui respire projet qui consiste en une série d œuvres dans lesquelles il se sert de techniques issues du monde de l illusion et du mentalisme comme autant d outils artistiques. CARMELO CACCIATO : INTERPRÈTE Carmelo Cacciato commence le théâtre à 17 ans en Italie et décide ensuite de perfectionner son art en «montant à Paris» où il entre à l école du mime Etienne Decroux. Carmelo y rencontre aussi la magie. Fortement inspiré par Buster Keaton il trouve son propre style en combinant mime et illusionnisme. Il crée depuis ses propres spectacles et participe à d autres projets en tant qu interprète ou conseiller magie. Il joue dans L Illusionniste de Sacha Guitry, Paris Palerme qu il a conçu avec Bertrand Crimet, La Comédie Magique mise en scène par Arnold Boiseau, Les Escamoteurs mis en scène par Bernard Haller, Le Cabaret de Monsieur Farce mis en scène par Jean Boillot, Le Carnaval des Animaux d après Camille Saint-Saëns et mis en scène par Corinne et Gilles Benizi. Plus récemment, il crée La Grosse Collection, spectacle magique inattendu, écrit et mis en scène par Eric Burbail (toujours en tournée) qui propose 576 spectacles en 3 heures de magie. ERIC DIDRY : METTEUR EN SCÈNE Metteur en scène et acteur, Éric Didry a été l assistant de Claude Régy, lecteur pour les Ateliers Contemporains ET collaborateur artistique de Pascal Rambert. À partir de 1993, il devient créateur de ses propres spectacles. Il cherche à élargir le champ théâtral en créant de nouvelles dramaturgies. Dans son projet Boltanski/Interview créé en 1993, retranscription d une interview radiophonique de l artiste Christian Boltanski, comme dans La loi du marcheur créé en 2010, entretien avec Serge Daney, l oralité est au centre de son travail. En 2009, avec les spectacles de récits improvisés, Récits/Reconstitutions et Compositions, il interroge la frontière entre l individu et le collectif pour redéfinir la place et la perception du spectateur. Il collabore avec d autres artistes comme le chorégraphe Sylvain Prunenec et le concepteur-son Manuel Coursin avec lequel il a créé Le Son des choses n 5 en 2005. En 2011, il met en scène pour le collectif Humanus Gruppo : La Dingoterie (entretiens avec Françoise Dolto). Par ailleurs il intervient régulièrement à l École du Théâtre National de Bretagne.
ELISE CAPDENAT : SCÉNOGRAPHE Diplômée de l Ecole des Arts Décoratifs en Scénographie (1993), son axe de travail scénographique s inscrit dans deux directions qui se croisent : l une reliée à l espace de la ville ; l autre à celui de la scène théâtrale. Résidente à la Villa Médicis à Rome (1996/1997), elle approfondit une recherche sur des espaces dits «scénographique» de la ville. Elle collabore avec Eric Didry depuis 1995 à la fois pour ses créations (Boltanski/interview en 1995, Récits/Reconstitutions en 1998, L Oppoponax en 2005) et des cycles de formations (Ecole du TNB à Rennes, stage Afdas ). Depuis 2003, elle collabore également avec le chorégraphe Sylvain Prunenec (Effroi en 2003, Redoux en 2004, Lunatique en 2006, About you en 2007) et continue son travail avec le Labau. En 2010, elle collabore avec Nicolas Bouchaud et Eric Didry à la création de La Loi du Marcheur (Entretien avec Serge Daney). En 2011, elle a participé à la dernière création de Michel Cerda, Ah! Ah! Ah! (Rions trois fois). MANUEL COURSIN : CONCEPTEUR SON Depuis 1985, Manuel Coursin suit un parcours de régisseur son et/ou de réalisation sonore accompagnant des projets de danse contemporaine, de théâtre et autres projets éphémères comme des projets radiophoniques et des installations, parfois cumulant la présence scénique au travail sonore (avec notamment Alain Michard, Marco Berrettini, Sylvain Prunenec). Récemment il a suivi le travail de Grand Magasin, Martine Pisani, JorisLacoste, Antonia Baer, Alain Michard, Faustin Linyekula, Nadia Lauro. Il réalise depuis une dizaine d'années une série de pièces "bruiteuses" intitulées Le son des choses avec divers collaborateurs dont le prochain épisode (N 8) est en cours de réalisation. En 2010, il collabore avec Nicolas Bouchaud et Eric Didry à la création de La Loi du Marcheur (Entretien avec Serge Daney). En 2011, il a participé à la dernière création de Michel Cerda, Ah! Ah! Ah! (Rions trois fois). SYLVIE GAROT : CONCEPTRICE LUMIERE Diplômée de l Ecole nationale du Cirque et du Mime, elle travaille tout d abord comme metteur en scène d une compagnie de théâtre corporel pendant 5 ans, puis rencontre le scénographe Josef Svoboda en 1990 et se consacre alors exclusivement à la création des lumières. Elle collabore avec plusieurs chorégraphes ou metteurs en scène tels que Stephane Olry, Corine Miret, Michèle Rust, Laura de Nercy, Hervé Robbe, Christian Bourigault, Xavier Leroy, Christian Trouillas, Julie Berès ou James Thierrée. Elle développe, depuis 2000, un travail de recherche spécifique axé sur le rapport mouvement/lumière, ce qui la conduit à réaliser des films de lumière(s) proposés comme supports scénographiques et dramaturgiques à ses collaborateurs. Elle crée en 2004, avec C. Bourigault, «FIAT LUX», laboratoire de recherches chorégraphiques et visuelles, réunissant universitaires et artistes pluridisciplinaires et réalise en 2005 un court-métrage «Trapezi», commande de la SACD. ALEXANDRE BISSARETTE : CONCEPTEUR VIDÉO Diplômé des Beaux-Arts de Valenciennes et d'une maîtrise des Arts de l'image et des Spectacles Vivants, il devient cadreur, monteur et technicien vidéo sur des évènements comme le festival VIA et travaille essentiellement depuis 2005 pour les métiers de l image. Il commence par la régie plateau sur des courts-métrages, puis intègre le Studio de création du Théâtre Le Manège de Maubeuge en 2006 comme assistant réalisateur. Il collabore aux projets vidéo de compagnies telles que S-20 Hiroaki Umeda, Cie Sensinitial, Superamas ou T.R.A.N.S.I.T.S.C.A.P.E. REMY BERTHIER : ASSISTANT MAGICIEN Magicien et comédien. Après avoir travaillé plusieurs années dans l événementiel, il délaisse ce secteur au profit de projets institutionnels. Il s investit alors dans des ateliers pédagogiques mêlant théâtre et magie, au sein d établissements scolaires et de services pédiatriques. Dans le même temps, il est comédien et chargé de projets pour la compagnie Argranol. Assistant magicien au sein de la compagnie Le Phalène depuis septembre 2010, Il développe des projets d action culturelle, des stages et des formations. Depuis septembre 2011, il a repris le rôle de Thierry Collet et interprète la petite forme Vrai/Faux (rayez la mention inutile). PATRICK MUZARD : RÉGISSEUR GÉNÉRAL ET CONSTRUCTEUR Machiniste, cintrier et accessoiriste au Théâtre du Châtelet, à Mogador, puis au Théâtre National de Chaillot. En 1990 il collabore à la construction de décors pour Beno Besson au Théâtre Vidy- Lausanne et pour Jérôme Savary à Avignon. De 1995 à 2001, il est régisseur plateau au Théâtre de Sartrouville : accueil de 180 spectacles, construction de décors, collaboration avec Joël Jouanneau. A partir de 2002, il est régisseur général et constructeur pour les spectacles de Thierry Collet. Il assure la régie générale des spectacles du chorégraphe Sylvain Prunenec en France et en Afrique et collabore aux créations de la compagnie Système Castafiore depuis 2004.
Compagnie Le Phalène Conception des projets : Thierry Collet 32 rue de l Aqueduc 75010 Paris Diffusion : Carol Ghionda 09.81.11.67.00 / 06.61.34.53.55 carol.diff@gmail.com Administration : Emilie Lacrampette 01.44.72.99.05 le.phalene@gmail.com www.thierrycollet.fr