VILLE DE CHAMBERY SERVICE URBANISME-IMMOBILIER-FONCIER d P L U lan ocal rbanisme ANNEXE COLLECTE ET TRAITEMENT DES EAUX USEES ET PLUVIALES P.L.U. APPROUVE D.C.M. 19 juillet 2004 Modification n 1 D.C.M. 23 janvier 2006 PLU 1.5.2
CHAMBERY METROPOLE DIRECTION DES EAUX DB/CT/17/02/2003 N 364 NOTE SUR LA COLLECTE ET LE TRAITEMENT DES EAUX USEES ET PLUVIALES CONSISTANCE DU RESEAU Il existe dans le centre ville un réseau de grands collecteurs de dimensions importantes, allant de 0.70 à 1.50 x 2.00 m, entièrement maillés, se raccordant sur l émissaire de l avenue Jean Jaurès, dont la section est de 2.00 x 5.00 m. Les quartiers périphériques proches du centre ville sont assainis par des ouvrages moins importants, c est à dire des ovoïdes et tuyaux allant de 0.625 x 1.00 au diamètre 0.30. Cet ensemble de type unitaire permet un écoulement normal des eaux pluviales et usées compte tenu de ses caractéristiques : densité du maillage et dimensions des ouvrages. Des déversoirs d orages sont implantés en différents points et figurent sur le plan des réseaux en annexe. Les principaux déversoirs sont situés : - au Grand Verger, à l aval de l usine VETROTEX, avec rejet dans la Leysse (D.O. N 5) ; - avenue de la Boisse, en aval de la gare S.N.C.F., avec rejet dans la Leysse (D.O. N 6) ; - en aval de la confluence de la Leysse et de l Hyères, avec rejet dans la Leysse (D.O. N 2). Les quartiers périphériques extérieurs de Bissy, Chambéry le Haut et Chambéry le Vieux possèdent des réseaux eaux usées et pluviales séparatifs. Les diamètres des canalisations eaux usées sont principalement de 200 mm, les diamètres des canalisations principales eaux pluviales ont des dimensions très diverses, de 250 mm à 1800 mm. L assainissement autonome sur la commune reste très marginal. En effet, seuls quelques secteurs ne sont pas desservis par le réseau collectif. 73 installations ont été recensées lors de l étude du schéma directeur. Les études déjà engagées et à venir, pour établir le Schéma Directeur Assainissement de l Agglomération, vont conduire, après enquêtes publiques, à la définition de plusieurs zones qui s avèrent nécessaires à une bonne gestion du système assainissement de l agglomération et de la commune de Chambéry : - Zone assainissement collectif unitaire qui nécessitera la mise en place de rejets pluviaux maîtrisés : la modélisation du réseau unitaire pour rationaliser le fonctionnement des D.O., analyser l effet de rétention en période de pluie, étudier les phénomènes de sédimentation sableuse et remises en suspension devrait permettre
d optimiser à moyen terme le fonctionnement, et faciliter l entretien en diminuant les rejets au milieu naturel. Un programme de travaux pluriannuel sera à cet effet mis en place par Chambéry Métropole, à partir de 2003/2004, dans le cadre de la compétence transférée, et financé par le budget de la Régie d assainissement : création de cunettes pour améliorer l autocurage en temps sec dans les réseaux du centre de Chambéry, conjointement à la rénovation du génie civil, création de pièges à sable sur ces mêmes réseaux pour mécaniser les curages, création à moyen terme de bassins de stockage en sortie des déversoirs d orage préalablement cités. - Zones assainissement collectif séparatif eaux usées et zones assainissement autonome eaux usées : l enquête publique pour le zonage sur l ensemble de l agglomération se déroulera au cours du 2 ème semestre 2003. Elle permettra de définir un état initial qui sera ensuite actualisé par commune, au fil de l évolution des P.L.U., par une enquête conjointe. - Zones assainissement pluvial séparatif avec conditions de rejets ou infiltrations : une étude complémentaire au pré zonage sera conduite en 2003/2004, pour diagnostiquer par bassin versant (correspondant aux émissaires canalisés ou non pluviaux et raccordés aux cours d eau gérés par le S.I.C.EC.) les conditions de fonctionnement hydraulique et qualitatif. Ce zonage complémentaire au secteur unitaire permettra donc, à terme, de définir le document pour la gestion des eaux de temps de pluie : conditions de rejets des zones à urbaniser et des zones à restructurer, améliorations à apporter pour protéger le milieu naturel en cas de pollutions chroniques constatées ou pour se protéger de pollutions accidentelles. Un programme de travaux pluriannuel sera ensuite mis en place, avec notamment la construction à moyen terme de bassins de stockage en sortie des zones d activités de Bissy et des Landiers. TRAITEMENT DES EAUX USEES Le traitement des eaux usées et unitaires est assuré par l usine construite par le syndicat intercommunal, mise en service en 1964, et complétée par une extension en 1976 pour le temps sec et une extension pour le temps de pluie, avec rénovation du pré traitement de l ensemble mise en service fin 2001. Cette usine est en 2003 prévue pour épurer sur les bases suivantes : E/hab 220 000 - nombre d habitants raccordés : 110 000 - équivalents industriels : 110 000 - total équivalents habitants : 220 000 - débit journalier temps sec : 35 000 m3 - débit moyen de temps sec : 1 460 m3/h - débit maximum admis en décantation primaire par temps de pluie : 8 000 m3/h - débit maximum admis en épuration biologique par temps de pluie : 3 150 m3/h Au-delà de cette capacité, les eaux après traitement primaire physico-chimique sont réparties : vers le rejet au Rhône au débit maximum de 5 760 m3/h (y compris les 3 150 m3/h biologiques), et vers la Leysse jusqu à 2 240 m3/h. - les eaux épurées, rejetées au Rhône pour lutter contre l eutrophisation des eaux du Lac du Bourget, sont transitées par un collecteur diamètre 1 200 mm, qui se raccorde à la
galerie traversant la montagne de l Epine entre le Bourget du Lac et le hameau de la Balme à l aval de Yenne. Mise en service de ces ouvrages en 1980, dans le cadre du C.I.S.A.L.B. qui regroupe les collectivités chambériennes et aixoises. - les boues issues de l usine d épuration des eaux de Chambéry sont ensuite méthanisées, centrifugées, et enfin détruites à l usine d incinération des déchets ménagers, construite à proximité. La chaleur produite par l incinération des déchets permet d éliminer les boues qui sont pulvérisées dans une tour placée juste à la sortie des fours. Le volume ainsi éliminé s élève à environ 90 000 m3/an à un taux de siccité de 4 % environ.