toutes les autres formes larvaires de Culex ingram& décrites



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Transcription:

NOTE SUR DEUX FORMES LARVAIRES NOUVELLES CHEZ Culex ingrami Edwards,I916,AU CAMEROUN, Par F.-XIPAJOT I,R.S,C. BRAZZAVILLE Culex innami Edwards,l916, est une espèce éthiopienne tres polymorphe., Quatre formes larvaires ont adj& 6t6 décrites respectivement du Ghana, de l'ouganda, du Gabon et du Mozambique. NOUS avons récolté, en 1913, de nombreuses larves de l'espèce en des localiths diverses du Cameroun. 1 tement L'examen de ces larves nous a montrk que nous pouvions pratiquement toute6 les répartir en deux formes caractéristiques facilement séparables l'une de 1'autr"e.. Ces deux formes se distinguent fmmddiade toutes les autres formes larvaires de Culex ingram& décrites jusqu'ici par la présence d'une plaque tergale sur la face dorsale du huitième segment de l'abdomen, Nous avons mis en klevage un certain nombre de larves des deux formes et étudi6 les terminalia des adultes mbles que nous avons pu obtenir. Après avoir rappelé les caractdristiques des differentes formes larvaires de 2, inarami décrites jusqu'h ce jour, nous donnerons dans le présent travail la description des deux formes nouvelles du Cameroun, et comparerons les terminalia de leurs adultes mbles b ceux des mâles des formes déjà connues, ' I I - CARACTERISTIQUES DES DIFFERENTES FORMES LARVAIRES DE gulex._ ingrami DEJA CONNUES Rappelons tout d'abord que les larves de E, innaml peuvent Qtre distinguées de celles de tout autre Culex Qthiopien connu par la - présence d'un groupe d'dpines latéro-ventral au sommet du siphon,

- 2 - HOPKINS (1952) donne dans son ouvrage t'mosquitoes of the Ethiopian Region" la description de deux formes larvaires, l'une provenant du Ghana I et l'autre de Kampala, en Ouganda, a) Les larves du Ghana, décrites par MACFIE (J.W.) et INGRAM(A.) '(1916), présentent les caracteres suivants I - T8te : Antenne spiculhe, se pétrdcissant distalement & partir L de l'implantation de la touffe antennaire. Celle-ci est constitude d'environ 20 branches, plumeuses sur les 2/3 de leur longueur, Soie A avec environ 6 branches plumeuses, Les soies B et O sont toutes deux doubles et plumeuses, d'une longueur supérieure à une fois et demie celle de la %&te, La soie d est simple; e et f ont chacune plusieurs branches, ABdomen : Le peigne du huitibme segment abdominal apparent es.(; form6 :$btenviron 50 petites 8cailles. L'index du siphon est de 14. Le peigne siphonal s'étend B peu près sur le premier tiers du siphon, forme d'envi- ron 12 paires ddpines barbeldes. Les deux dernières paires sone largement séparées des autres. Nous trouvons ensuite de 2 fr 4 épines ventrales impaires simples qui sont tres espac6es. Un peu avant l'apex du siphon se situe un groupe ventro-latéral de 5 à 6 épines accolees au siphon. Les touffes siphonales subventrales ('3 paires) sont petites, avec 2-3 branches simples, La selle du segment anal est complète, la soie caudale supérieure trifi.de et l'inférieure simple, La soie Laterale possède "'5 branches de longueur Qgale environ aux 3/4 de celle de la selle, La 'rbrosse ventrale est composée de 7 paires de touffes de soies multiples. '1. e Les 'sranchies anales sont Qtrgitement lanceolées avec des sommets arrondis, de longueur & peu pres égale à deux fois celle de la selle, La paire ventrale est tres ldgèrement plus courte que la dorsaler b) Les larves trouvegs B Kampala diffèrent uniquement des spdci- meiz3 du Ghana par la morphologie de leur Siphone

Le siphon est nettement plus court (index 8-10), et le peigne composd, dans sa partie proximale, de paires d'épines légbrement barbelées, * Les dpines deviennent ensuite simples et alternent alors (ces épines plus distales prennent probablement la place des &pines impaires presentes après le vrai peigne dans la forme du Ghana). Le peigne semble s'étendre sur la quasi-totalité de la longueur du siphon et fusionne avec le groupe termiaal formé d'environ 6 Qpines'ventro-latérales et sub-terminales qui sont présentes dans les deux formes. s.^> GALLIARD(H.) (1932) de son &té a décrit du Gabca une larve appartenant probablement & gulex ingrami et tout & fait caracteristique. Au delà de l'extr&.mité distale du peigne, on trouve 8 paires d'dpines simples(donc latgrales, non m6dio-ventrales) s'btendant jusqu'h l'apex L. du siphon, Les touffes subventrales au nombre de 9 sont faltes de soies assez longues. Les autres caracteres sont idgntiques & ceux donnés par (e'nhcfie(j,w.) et INGRAM (A,) (19161, d) PEREIRA (M, de C,) (19461, décrit d'autre pqsfdu Mozambique une mue larvaire qui diffère ainsi des autres formes : soie A avec 12-23 branches; peigne avec 6-7 &pines; index siphonal de 9,6, $ulex ingrami, 11X - DESCRIPTION DES DEUX NOUVELLES FORNES LARVAIRES DE WJ) Ces deux formes se distinguen$ immédiatement, des formes larvaires décrites jusqu'alors, par la présence d'une plaque tergale chikin kine use spiculée caractéristique, Cette plaque est situtje sur la partie d dorsale du 80 segment abdominal apparent, couvrant le tiers ou la moiti6 de sa région apicale. Elle est bien visible &. condition que lors de la préparation de la larve en vue de son examen au microscope, elle n'ait pas ét6 trop Qclaircie. Signalons que la présence d'une telle plaque chitineuse dorsale chez les larves de Culex Bthiopicna que nous connais- 3ons n'a été jusqutici signalée que par RAGEAU(J.) & ADAM(J*P,)(I953) 8. 2ropos d'une larve de Culex (Culex) sp.~ &galement trouvee au Cameroun, dont l'adulte est inconnu. b b/a

-4- A) Forme dont les touffes SiRhonales subventrazes sont composées de soies courtes. Caractéristiques : I) PTaque tergale sur le 80 segment 2) Siphon : - Index variant de 7 à 14,3, mais le plus souvent supérieur à 10, - Groupe d'épines latéro-ventrales et subapicales caractéristique, nettement séparé du reste des épines du peigne Siphonal, composé d'un nombre d'épines variable, mais tougours supérieur & 6, Plusieurs de ces épines sont nettement latérales, c l lail Le nombre d'épines du peigne est variable(de 37 2i 57). Elles s'étendent tout le long du siphon. Elles sont tout d'abord disposées par paires et légèrement denticulées, suivies d'épines toujours disposées par paires, mais plus fortes que les précédentes et simples. Il y a ainsi de 15 B 21 paires d'épines denticulées ou non. Elles sont suivies d'épines simples, légèrement latérales, dispo- 8 I sees en álternance et de nombre variable. La dernière est séparée du groupe d'épines subapica2esjque nous trouvons ensuite par une distance supérieure & une fois et demie itha largeur du siphon & son point d'insertion, 3.) Segment anal La selle est complète; la soie caudale supérieure trifide et l'inférieure simple, La soie latérale possède trois branches "1 simples. La br-se'ventrale est composée de 6 2i 7 paires de touffes de i soies multiples; les bases des touffes forment une aire barree. Les branchies anales sont lancéolées avec l'apex arrondi. Leur longueur est supérieure B 4 fois celle du segment anal, 4) Tête Soie A : 4 h 8 branches, 8 en général, Soies B et C : 2 branches. Soie, dl : une branche Soies e et f : multiples,.e./...

- 5 - L o PROVENANCES : Dschang,Ebogo, Mvog-Ndi, Nalassi,Nkolbisson, Rkolagok, Olembe, Yaounde?, Zamakoe?. B) Forme dont les touffes siuhonales suventrales sont -,* nombreuses B soies longues et multiplea. Caractéristiques : 1) Plaque tergale sur le 32 segment abdominal 2) Siphon - Index variant de 5?i 8,5. - 10 touffes siphonales subvent/crales environ, possédant de 5 & 8 branches dépassant pour la plupart nettement une fois et demie la largeur du siphon au point d'insertion de la touffe, - Peigne s'8tendant tout le long du siphon.les Pi } I premières épines sont disposées par paires; de 12 21, mais le plus ' % I souvent 18, Les 12 premières paires environ sont constituées d'dpines légèrement denticulées. Les suivantes sont plus fortes et simples. Les Qpines alternent ensuite et s'étendent jusqu'b la partie subapicale du siphons Le nombre de dents vraiment latkrales et subapicales est reduit, Souvent il n'y an a pas plus d'une, L'ensemble dents latérales subapicales st dents alternées du siphon dans sa partie subapicale n'a pas l'aspect dyun "groupe" comme c'était le cas dans la forme prdcédente, el il n'est pas séparé nettement du reste des dents alternées du siphon, 3) Segment anal : Tout à fait semblable?i la forme préc6dente. 4) Tête : Soie A A I_,- cote, 2 de lfautre,, Soie d : simple. : de 5 h 8 branches Soies B et C : 2 branches. Quelques anomalies : 3 d'un Soies e et f : multiples.

- 6- PROVENANCES : Banga, Ebanga,Ebogo,Halassi, Nkolbisson,Nkometou 11,Yaoundé. Cette forme ne représentait que 22 $ environ du total des récoltes que nous avons faites au Cameroun.. Si l'on fait abstraction de l'existence chez cette forme de o la plaque tergale du 80 segment abdominal, nous voyons que celle-ci (I est, dans l'ensemble, assez peu différente de celle décrite par GALLIARD (H,) (1932) au Gabon. rii - CARACTERISTIQ,UES DES TERMINALIA DES MALES OBTENU$ -I-- A LA SUITE DE L'ELEVAGE DES DEUX FORMES LARVAIRES PRECEDENTES. EDWARDS (194.1) comparant des adultes issus respectivement de la forme du Ghana et de celle de l'ouganda relevait seulement une dffference concernant les genitalia mâles. Contrairement aux terminalia de Ceingrami capturé au Ghana chez lequel le bras du paraprocte est peine visible, chez tous les adultes de lzouganda qui furent examinés, ce bras était nettement individualisé quoique de longueur variable mais toujours court, Nous avons également comparé les adultes obtenus par dlevage des larva? <-os deux formes du Gameroun décrites ci-dessus, et observé soigneusement les terminalia des mâles. Nous n'avons trouvé aucune difference appréciable chez les adultes issus de ces deux formes larvafres, aussi bien en ce qui concerne la morphologie generale qu!en ce qui concerne les terminalia. Par contre, ces terminalia tous identiques sur les spécimens que nous avons observés different de ceux des formes du Ghana et de l'ougandab I e Les différences portent sur les deux points suivants 8 a) Coxite Le lobe subapical du coxite porte : trois fortes épines, trois soies dont l'extremité est plus ou moins recourbée en faucille, une grande soie de longueur supérieure Zi celle du processus foliaire dont la surface est lisse...i. 0

- 7 - i Mous trouvons ces mêmes expansions chez toutes les formes de C-in~rami. Par contre, nous avons en plus chez les formes camerounaises(p1anche II) un feuillet strié dont f'extrêmité pointue est recourbée en faucille. La longueur de ce feuillet est égale à la moitié environ de celle du processus foliaire non strié. Nous avons observé ce feuillet sur chacun des 9 exemplaires des deux formes que nous avons examinées* b) Segment anal (XO) Le bras du para-~~o~ke n'es% visible chez ~LICUE~ cles apécirlens L'Qtude du matériel Camerounais met en Qvidence l'existence de deux nouvelles form&larvaires de Culex ingrami caracterisées par la pr&sence, inhabituelle chez les larves de Culex,d'une plaque sclérifiee sur le 8e segment, Ces deux formes n'ont pas le caractère de races geographiques puisqu'elles sont fréquemment associées dans la m8me station; l'uno d'elles au moins - & touffes siphonales subventrales à courtes soies - se retrouve, par ailleurs, en Côte dtivoire. Ce caractère se retrouve chez les formes décrites du Ghana et de l'ouganda qui, non retrouvées dans le Sud Cameroun ont ét6 signalées(mattingly, 1947) dans le Sud de la Nigéria. "1 Culex ingrami nous offre donc un nouvel exemple de polymorphisme 3 Larraire très accusé, s'opposant 8. une stabilité presque complète des caractères imaginaux. De tels faits, connus chez d'autres Insectes aquatiques et, en particulier, en dehors des Culicides, chez les EphBmkroptères(M,-L. choix pour les études de gén6tique. Verrier) font de ces espèces un matériel de

- 8 - BIBLI O GRAPH1 E EDVARDS (FeWo)o- Eight new mosquitos in the British Museum Collection EDWARDS (F.W,) $- GhLLIARD(H.),- - Bull. m. Res., 1916,&, 357-364. i Mosqutoes of the Ethiopian Region,British Museum (Nat. Hist.), 1941. Culicides du Gabon. Ann. parasit. hum. et com^., 1932,10,85-95. HOPKINS (G.H.E.).-Mosquitoes of the Ethiopian Region, British Museum (Nat. Hist.);1952. MACFIE (JcWc) & INGRAM (A,).- New culicine larvae from the Gold Coast. MATTIWGLY (PoFo).- Bull. Ent. &g.,1916,~, 1-18. Notes on the Early Stages of certain Ethiopian Mosquitoes with some Locality Records from British West africa." AnnoTrop.Med.Parasit.Ig47,~,239œ252. PÉREIRA(M, de C,) *- Culicini (Diptera,Nematocera)da Colonia de Moçambique, RhGEAU(Jp) & ADAN (J.P.)*- Ann. Inst. Med.Trou,. (Lisbon),1946,2,365-372. Note complémentaire sur les $ulicinae du Cameroun. Ann. Parasit.Hum. 424 et comp.,1953,28,516,412-

- 9-4 LEGENDE DES PLANCHES PLANCIIE 1, Figure A : Forme camerounaise de Culex ingrami Edwards,I916, dont les touffes siphonales subventralea sont composees de soies courtes : 8e segment - siphon -segment anal. Figure B : Idem - : extremité distale du siphon, Ir j L Figure C : Idem -. : plaque tergale du 80 segment abdominal(vue en plan). Figure D : Forme camerounaise de Culex inmami Edwasds,I9ZG, b dont les touffes siphonales suventrales sont nombreu- ses à soies longues et multiples : siphon, PLANCHE II. Figure E : Forme camerounaise de Culex ingraml, Edwards, 1916. Terminalia mâles : coxite, n Figure F : -Idem - : segment anal. I 4 I

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