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Transcription:

Communiqué de presse www.commerce-exterieur.gouv.fr Communiqué de presse Paris, le 25 mars 2013 N 213 Europe/Etats-Unis : les entreprises françaises sont majoritairement favorables à un accord de partenariat transatlantique, équilibré et facteur de croissance et d emplois Nicole BRICQ, ministre du Commerce extérieur, a réuni aujourd hui une vingtaine d entreprises et de fédérations professionnelles 1 afin de préparer la position française sur le projet d accord de partenariat sur le commerce et l investissement entre l Europe et les Etats-Unis. Projet structurant pour le commerce mondial - l Union Européenne et les Etats-Unis représentent 40% des échanges mondiaux - la question de cet accord sera abordée lors du sommet informel des ministres du commerce extérieur qui se tiendra à Dublin les 17 et 18 avril. Cette rencontre fait suite à une consultation en ligne lancée par la ministre début février à laquelle près de 300 entreprises, fédérations professionnelles et particuliers ont répondu. Il en ressort que : Les entreprises sont largement favorables au lancement des négociations. L accord permettrait ainsi une suppression des droits de douane jugée bénéfique notamment par le secteur textile et une ouverture des marchés publics américains jusque là fermés à près de 70%. Mais ce sont surtout les progrès en matière d harmonisation réglementaire que les entreprises jugent favorables à leurs intérêts. A titre d exemple, une seule entreprise française de transformation de viande est agréée pour exporter vers les Etats- Unis tandis que les exportations de vin biologique ou de pommes sont impossibles Dans le domaine agricole, les fédérations et entreprises consultées souhaitent qu un certain nombre de secteurs soient exclus de la baisse des tarifs douaniers soit en raison de la présence d avantages comparatifs côté américain (prix de l alimentation animale, coût de la main d œuvre, coût de l énergie), soit du fait de réglementations américaines moins contraignantes (utilisation d hormones et de farines animales en élevage, cultures OGM ). Dans le secteur des services, l audiovisuel demande à être exclu de la négociation tandis que le transport aérien souhaite obtenir un accès facilité au marché américain. La consultation sur ce projet d accord sera poursuivie par des rencontres avec les organisations syndicales et avec la société civile. Pour Nicole BRICQ «La consultation des entreprises montre bien que l économie française pourrait tirer avantage d un accord de partenariat transatlantique et trouver des relais de croissance sur un marché dynamique. Mais je m engagerai dans cette négociation en partant du principe que l Union Européenne doit se servir de sa force de marché pour obtenir un accord équilibré et défendre ses intérêts. Il faut que cet accord soit ambitieux et novateur et qu il réponde aux plus hautes exigences sociales et environnementales car il va définir les normes du commerce 1 Association nationale des industries alimentaires, Fédération des exportateurs de vins et spiritueux, Moët Hennessy, Syndicat national des producteurs d alcool agricole, Interprofession nationale porcine, Entreprises du médicament, Union des industries chimiques, Fédération des Industries Electriques, Electroniques et de Communication, Coalition Culturelle, ALSTOM, Comité des constructeurs français automobiles, Union des Industries textiles, Groupement des industries françaises aéronautiques et spatiales, Fédération française des sociétés d assurance, Fédération bancaire française, CCI International, MEDEF, Union des Syndicats des Industries des produits amylacées. Ministère du Commerce extérieur, 139 rue de Bercy Télédoc 151-75572 PARIS Cedex 12

mondial. Le maintien de l exception culturelle et la défense de nos préférences collectives sont des points sur lesquels la France ne transigera pas». Contact presse : Cabinet de Nicole BRICQ : Perrine Duglet 01 53 18 46 89 Ministère du Commerce extérieur, 139 rue de Bercy Télédoc 151-75572 PARIS Cedex 12

Résultats de la consultation sur le projet d accord de partenariat transatlantique 1. Les réponses reçues ont été nombreuses (5 fois plus que lors de la consultation sur l ALE UE-Japon) et variées. Sur les 287 réponses reçues, 165 proviennent des entreprises et organisations professionnelles agricoles, industrielles et de services, couvrant ainsi la quasi-totalité de l économie française. Sur les 34 organisations professionnelles, 20 fédérations sont agricoles, 10 industrielles et 4 appartiennent au secteur des services. Les 122 autres réponses émanent principalement de particuliers, certains adhérant à des ONG comme ATTAC, Greenpeace ou l Union française des consommateurs indignés. Catégories d'appartenance des répondants Organisations Professionnelles: 34; 12% Grandes entreprises: 25 9% Autre: 122 42% PME: 106 37% 2. Les intérêts industriels exprimés sont très largement favorables au lancement des négociations. Quelques intérêts offensifs tarifaires ressortent, dans les pneumatiques, les équipements ferroviaires, le textile, l énergie (turbines) et les produits de la recherche pharmaceutique. Mais les principaux intérêts offensifs portent sur les sujets réglementaires : normes techniques (chimie, pharmacie, cosmétique, textile, industrie ferroviaire), harmonisation des définitions des ingrédients et des étiquetages (cosmétiques), facilitation des échanges (chimie) et des certifications (industries mécaniques), meilleure protection de la propriété intellectuelle (pharmacie, textile). De nombreuses réponses soulignent l opportunité d un rapprochement entre autorités réglementaires, à la fois pour répondre aux difficultés, définir des normes futures communes pour les industries émergentes, et comme levier d influence sur les normes internationales. Dans l automobile, les constructeurs français sont opposés à un accord. Ils ne pensent pas pouvoir profiter d une reconnaissance mutuelle des normes et estiment que leurs concurrents européens seront les réels bénéficiaires d un accord. Les équipementiers automobiles et Toyota sont au contraire favorables à un ALE.

3. Dans le domaine agricole, les principaux intérêts offensifs concernent les barrières non tarifaires. Les enjeux défensifs sont la protection des filières sensibles et la nécessité que les produits américains respectent les mêmes exigences (sanitaires, sociales, environnementales et en matière de bien-être animal) que celles établies par la réglementation européenne. La quasi-totalité des professionnels du secteur insiste sur la nécessité de lever les barrières non tarifaires qui bloquent l accès au marché américain. La baisse des droits de douane américains ne constitue pas un intérêt majeur (uniquement citée pour le thon et les plats préparés). Inversement, les secteurs des viandes, des ovoproduits, de l éthanol, des produits amidonniers et du maïs doux demandent que leurs filières soient exclues de la libéralisation tarifaire soit en raison de la présence d avantages comparatifs américains (prix de l alimentation animale, coût de la main d œuvre, coût de l énergie), soit de réglementations américaines moins contraignantes (utilisation d hormones et de farines animales en élevage, cultures OGM, normes sanitaires, de bien-être animal et de traçabilité moins strictes, etc.). 4. En ce qui concerne les services, les services audiovisuels demandent à être exclus de la négociation. La Coalition française pour la diversité culturelle insiste sur les risques majeurs liés à cette négociation et demande la sécurisation des exclusions européennes traditionnelles en matière de services audiovisuels, y compris pour les nouveaux services audiovisuels. A l inverse, toutes les autres parties prenantes consultées s expriment en faveur du lancement des négociations, à condition que l accord soit équilibré. Plusieurs secteurs souhaitent obtenir un accès facilité au marché américain, comme le transport aérien (possibilité de détenir plus de 25 % des compagnies américaines et ouverture du cabotage). Cependant, l enjeu principal de la négociation concerne la convergence règlementaire, notamment dans le secteur financier (banque, assurance, gestion). Les négociations dans ce secteur constituent une opportunité très importante, les dialogues actuels entre administrations financières et régulateurs n ayant pas permis de dépasser des divergences persistantes entre les Etats-Unis et l Europe. 5. Pour les marchés publics, les intérêts exprimés sont tous offensifs (les marchés de défense devant être exclus des négociations) et se concentrent dans l énergie, le ferroviaire, l aéronautique, le nucléaire, la pharmacie et le textile. La première demande porte sur l ouverture des périmètres actuellement fermés (13 États fédérés ne sont pas couverts par l Accord sur les marchés publics de l OMC, aucune entité subétatique n est couverte, seules 6 entités adjudicatrices dans l énergie le sont et aucune ne l est dans les transports, le secteur du transport urbain n étant pas couvert). La deuxième demande porte sur la fin des dispositifs de préférence nationale (Buy American Act). Enfin, un allègement des procédures pesant sur l échange de biens à double usage (militaire et civile). 6. Les réponses des particuliers, dont certains sont membres d ONG, expriment une inquiétude particulière quant aux préférences collectives alimentaires: les OGM, l utilisation d hormones en élevage et la décontamination des carcasses de poulet avec du chlore sont particulièrement cités.

ANNEXE Liste des fédérations et organisations professionnelles ayant répondu à la consultation INDUSTRIE CCI International CCI Paris Ile de France Union des Industries Chimiques FEBEA Comité des constructeurs d'automobiles (CCFA) Leem UNION DES INDUSTRIES TEXTILES FIEV Féderation des Industries des Equipements pour Véhicules ANIA Medef Gifas AGRICULTURE Huile d'olive AFIDOL Fruits et légumes INTERFEL, Primland, Freshfel, BVL, Pommes poires Varle, Fédération nationale des producteurs de plants de pommes de terre Vins et spiritueux FEVS Produits laitiers CNIEL, FNCL, FNIL Produits agroalimentaires ADEPALE Éthanol SNPAA Sucre CGB, SNFS Viande SNIV (syndicat national des industries de la viande) Viande de porc INAPORC Céréales France EXPORT CEREALES, Intercéréales, Union des semouliers de maïs Services de distribution FTA Coalition culturelle Assurance FFSA Banques FFB SERVICES