Cabinet de dessins Jean Bonna

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1 Cabinet de dessins Jean Bonna Dossier de presse Exposition Le Baroque en Flandres : Rubens, van Dyck, Jordaens 16 février au 7 mai 2010 (NB : semaine de fermeture du 19 au 25 avril)

2 Sommaire Communiqué de presse....p. 3 Le contexte politique et religieux dans les Pays-Bas du Sud... p. 4 La position des artistes... p. 5 La couleur dans le dessin flamand... p. 6 Les techniques... p. 7 La gravure... p. 8 La tapisserie... p. 9 Le portrait... p. 10 Biographies... p Rubens p Van Dyck p Jordaens p. 12 Oeuvres... p Liste des œuvres exposées... p L Ecole Nationale Supérieure des Beaux-arts de Paris... p. 18 Le cabinet des dessins Jean Bonna... p. 19 Le projet pédagogique... p. 20 Programmation... p. 21 Informations pratiques... p. 22 2

3 Le Baroque en Flandres : Rubens, van Dyck, Jordaens Après avoir dévoilé les trésors italiens de l époque maniériste, l École des Beaux- Arts présente ses chefs-d œuvre baroques flamands dans le cabinet de dessins Jean Bonna. Issues de la collection Jean Masson donnée en 1925, ces feuilles sont de la main des dessinateurs les plus prestigieux du XVII e siècle : Pierre-Paul Rubens, Anton van Dyck, Jacob Jordaens, mais aussi de leurs proches collaborateurs comme Abraham van Diepenbeck, Pieter Soutman et Theodor van Thulden. La richesse du fonds permet de découvrir la variété de leurs talents dans des genres aussi différents que la peinture religieuse, mythologique, mais aussi le portrait, le paysage, la scène de genre ou encore la nature morte. Ils ont recours pour concevoir leurs compositions à des techniques très différentes, privilégiant un dessin coloré traité à la gouache, à l aquarelle et au lavis. Préparatoires à des retables, des portraits peints ou gravés ou à de grands décors destinés à des palais princiers, ces études prennent parfois la forme de cartons de tapisserie, à laquelle la production dessinée de Jordaens fait une large part. L exposition est aussi l occasion de retracer le contexte dans lequel ses œuvres furent réalisées aux Pays-Bas méridionaux, alors sous domination espagnole. Les compositions religieuses de van Dyck illustrent le renouveau iconographique initié par les défenseurs de la Contre-Réforme, tandis que les allégories profanes de Jordaens expriment la résistance de cet artiste dans ce climat de répression où s opposent Catholiques et Protestants. Qu elles soient ou non acquises au régime en place, ces œuvres témoignent d une nouvelle esthétique baroque où l expression, le mouvement et les violents contrastes d ombre et de lumière sont les caractéristiques essentielles. Les recherches menées à l occasion de cette exposition ont permis de réattribuer plusieurs feuilles importantes jusqu ici inédites, notamment une superbe étude de Rubens préparatoire au Baptême du Christ, commandé par le duc de Gonzague en David Vinckeboons Allégorie de l'armistice signé par les Provinces Unies des Pays-Bas et l'espagne en 1609 (Mas 2110) 3

4 Contexte politique et religieux dans les Pays-Bas du Sud L art baroque s inscrit dans un climat politique et religieux particulièrement difficile, dû en partie aux nombreux conflits qui opposent les partisans de la Réforme et les ultracatholiques. La reconquête d Anvers bastion des calvinistes par les espagnols en 1585 marque la séparation définitive entre les Pays-Bas du Nord et du Sud. Les protestants sous domination espagnole doivent se soumettre et épouser la foi catholique ou s exiler. Anvers se vide d une grande partie de sa population particulièrement de ses artistes et de ses artisans qui fuient vers le Nord. En 1599, Isabelle, fille de Philippe II d Espagne, reçoit en dot lors de son mariage avec Albert, fils de Maximilien II, le gouvernement des Pays-Bas et tente de rétablir la paix grâce à la Trêve des Douze ans signée le 9 avril 1609 entre l Espagne et les Pays-Bas du Nord. A la mort d Albert en 1621, les Pays-Bas connaissent de nouveau une période de grands troubles, notamment lors de la guerre de Trente Ans, qui s achèvent en 1648 avec le traité de Westphalie. La Trêve de Douze ans établie par les archiducs Isabelle et Albert ramène dans le pays une croissance économique qui permet de le reconstruire. Les églises et les couvents, dévastés par les mouvements iconoclastes, sont rénovés et décorés dans l esprit de la Contre-Réforme. Bourgeois et ecclésiastiques sont encouragés à commander et acquérir des œuvres d art, si bien, que dans la deuxième décennie, la seule ville d Anvers recense deux cents peintres en activité. De nombreux ordres religieux édifient des églises et des monastères que les peintres décorent de retables et de tableaux de piété. L esprit de la Contre-réforme va s imposer dans les Pays-Bas du Sud avec d autant plus vigueur, qu elle cherche à lutter contre les courants protestants, particulièrement calvinistes, qui dénoncent les abus de l Eglise catholique. Martin Luther est le premier en 1521 à dénoncer les scandales qui secouent Rome et la papauté, particulièrement les indulgences destinées à racheter les pêchés des fidèles. Lorsqu il est mis au ban de l Empire, il entreprend de traduire la bible en allemand. Ses nouvelles idées sont suivies quelques années plus tard par d autres théologiens, notamment Calvin et Mélanchton, et touchent une partie de l aristocratie et la bourgeoisie. On assiste au milieu du XVIe siècle à de nombreux mouvements de révolte en Allemagne mais aussi aux Pays-Bas alors sous domination espagnole, qui trouvent leur apogée avec la rébellion de 1572 durement réprimée et la reconquête définitive d Anvers par l Espagne en Face à ces critiques, le Saint-Siège décide de se réformer à son tour. Le pape Paul III convoque un grand concile en 1542 à Trente, qui s étend jusqu en La Contre- Réforme qui prend place répond en partie aux objectifs de l Eglise catholique visant à faire reculer le protestantisme et à raviver la foi catholique. Elle se dote de nouveaux outils spirituels et matériels, notamment par la création de nombreux ordres religieux le plus célèbre étant l ordre des Jésuites - destinés à diffuser la bonne parole et amorcer une reconquête partielle des régions acquises aux différentes Eglises protestantes. 4

5 La position des artistes Theodor van Thulden Sainte Agnès (Mas 420) Après la chute d Anvers en 1585, les artistes et les artisans doivent se soumettre, comme l ensemble de la population, et épouser la foi catholique ou s exiler. L extraordinaire activité qu avaient développés les ateliers de gravures, notamment la maison de Christophe Plantin et l officine de Hieronymus Cock appelée «quatre vents», en diffusant dans le monde entier une multitude de gravures est brisée. Beaucoup d artistes qui s étaient converti au protestantisme partent pour les Pays-Bas du Nord ou dans différentes régions de l Empire, notamment à Francfort. Par ailleurs, la présence des archiducs Isabelle et Albert, favorables à la paix et profondément catholiques, favorisent dans le pays la reconstruction des églises et des couvents en partie dévastés par les courants iconoclastes. Les nouveaux ordres religieux qui s installent souhaitent construire de nouvelles chapelles et de nouveaux monastères qu ils font édifier et décorer de retables dans un style baroque. De retour à Anvers en 1608, Pierre Paul Rubens joua dans ce contexte un rôle fondamental répondant aux commandes par une iconographie religieuse qui met l accent sur l exaltation des martyres particulièrement séduisante pour les fervents de la Contre- Réforme. Son succès assuré, l artiste ouvre un des plus grands ateliers, où les élèves et les assistants se pressent, créant ainsi une forte émulation. Van Dyck, un des ses meilleurs assistants, poursuit cette démarche au début de sa carrière avant de s installer à la cour de Charles 1 er en Angleterre. D autres élèves de Rubens, comme Abraham Diepenbeck et Theodor van Thulden, assurèrent la diffusion de la doctrine de la Contre- Réforme par un grand nombre de compositions religieuses qui mettent l accent sur la dévotion à la Vierge Marie, dont le rôle d intercesseur auprès de Dieu est particulièrement souligné, ainsi que sur la vie spirituelle et pieuse d un certain nombre de saints. Anton van Dyck Martyre de sainte Catherine (EBA 1709) Jacob Jordaens occupe une place un peu à part, du fait qu il exécuta lui aussi un grand nombre de retables mettant en scène le triomphe de la foi, tout en se convertissant au protestantisme vers Sa réputation acquise lui permit cependant de poursuivre ses activités et il ne cessa jamais de travailler pour le clergé catholique. 5

6 La couleur dans le dessin flamand Rubens, Jordaens et van Dyck sont des dessinateurs féconds et incarnent une période durant laquelle, les peintres des Pays-Bas méridionaux ont beaucoup produit dans ce domaine. Cette abondance s explique en partie par le nombre et la nature des œuvres, à savoir des compositions monumentales complexes à plusieurs personnages qui nécessitaient un travail préparatoire minutieux: les premières études rendent déjà compte des couleurs du tableau, tandis que les modelli qui étaient soumis aux commanditaires ont l aspect de l œuvre finale. Le dessin flamand du XVII e siècle, est donc un dessin très pictural et coloré, exécuté à la pierre noire rehaussée d aquarelle, de sanguine ou de gouache. Cette présence de la couleur s accompagne d une facture très enlevée où l expression, le mouvement et les violents contrastes d ombre et de lumière participent à une nouvelle esthétique. Figure dominante de la peinture flamande du siècle d or, Rubens utilisait généralement la pierre noire rehaussée de craie pour ses premières pensées, mais pouvait parfois avoir recours à des crayons de différentes couleurs, mais surtout à des supports colorés. Il exécutait avant son œuvre finale des esquisses peintes où il rendait compte de la couleur, de la lumière et la distribution des masses, avec une extraordinaire rapidité d exécution et une technique libre et enlevée. Pierre Paul Rubens Etude d homme nu pour un Baptême du Christ (EBA 261) Les collaborateurs les plus doués de Rubens, Anton van Dyck et Jacob Jordaens, poursuivirent et développèrent sa méthode de travail, en cultivant les effets picturaux. Van Dyck utilisa souvent le papier bleu comme support pour ses portraits dessinés, tandis que Jordaens eut fréquemment recours à la gouache pour concevoir ses scènes bibliques ou allégoriques. 6

7 Les techniques La sanguine tire son nom de sa couleur rouge, qui offre une grande variété de tonalités allant de l orangé au violacé ou au brun. Elle est produite à partir d une roche contenant de l oxyde de fer. Utilisée à la Renaissance par les peintres italiens, elle connaît son heure de gloire au XVIII e siècle. Elle est idéale pour le rendu de la carnation de la peau. La technique des trois crayons, utilisée en Italie dès le XVI e siècle, associe la pierre noire, la sanguine et la craie. Elle peut être extrêmement élaborée en fonction de l effet recherché. La pierre noire est un outil commode pour une première esquisse que l artiste peut développer à l aide de la sanguine. La pierre noire est utilisée pour les traits, les tons froids et les ombres, la sanguine pour la coloration et la craie blanche est pour le rendu de la lumière. Jacob Jordaens La fabrication des idoles (Mas 498) L aquarelle est une technique qui, comme le lavis, utilise l eau comme médium mais s en différencie par l utilisation de couleurs. L une des principales caractéristiques de l aquarelle est sa transparence, et l un de ses avantages est la rapidité d exécution. Selon le papier utilisé divers effets peuvent être obtenus. Cette technique se prête parfaitement au travail d esquisse. La gouache est, comme l aquarelle, une technique de peinture à l eau. Cependant, à la différence de l aquarelle, la gouache est couvrante et opaque. Elle a l avantage de sécher très vite. Cette technique a une caractéristique intéressante : elle peut être retravaillée même des années après, ce qui en fait un excellent outil d étude. Jacob Jordaens Ulysse construisant un bateau (Mas 492) 7

8 La gravure Anvers connaît au milieu du XVI e siècle grâce à l imprimerie de Christophe Plantin et la boutique «Aux quatre vents» de Hieronymus Cock un grand développement dans le domaine de la gravure, diffusant dans l Europe entière une multitude d estampes d après des œuvres italiennes et flamandes de style très varié. Après une période de troubles dus aux mouvements religieux et politiques, la ville se reconstruit peu à peu sous le règne des archiducs Albert et Isabelle et retrouve une activité dans ce domaine grâce à Rubens de retour d Italie en 1608 qui s entoure des meilleurs graveurs, tels que Lucas Vorsterman, Paulus Pontius, Pieter Soutman, Christoffel Jegher Peter Claesz Soutman Portrait de l archiduc d Autriche Maximilien (Mas 2013) Peter Claesz Soutman Portrait de l archiduc d Autriche Maximilien gravure, British Museum, Londres Le peintre comprend très vite l intérêt et la notoriété qu il peut tirer de la diffusion de ses oeuvres à travers la gravure dite «d interprétation». Il grave peu lui-même et fait appel à des graveurs capables d interpréter, de reproduire sans trop les dénaturer, la vigueur plastique et la rutilance de son art. Il forme lui-même des graveurs, les dirige, et leur apprend à mettre de la couleur dans leur travail. Cette vaste production fut diffusée dans toute l Europe et même copiées par d autres graveurs bien que Rubens ait essayé de se protéger en obtenant de plusieurs souverains et gouvernements européens des privilèges, ancêtres des copyrights modernes ce qui explique, pour une part du moins, l influence immense exercée par le maître en Europe aux XVII e et XVIII e siècles. Van Dyck reçoit pour sa part une formation de graveur dès son apprentissage dans l atelier de Rubens ( ) et participe à la transposition sur la plaque de cuivre des chefs-d œuvre du maître. Conscient de l importance d un tel outil, il conçoit à son tour pour sa propre production, l exceptionnel recueil de l Iconographie, série de portraits des hommes les plus illustres de son temps, pour lequel il exécute les dessins et confier leur réalisation sur le cuivre aux graveurs les plus talentueux d Anvers. 8

9 La tapisserie La tapisserie connaît grâce aux célèbres manufactures de Bruxelles un développement spectaculaire dès la Renaissance. Presque toute l Europe vient s approvisionner en Flandre. Les ateliers flamands étaient connus pour leur maîtrise technique à transposer en laine et en soie la complexité des dessins et la diversité des coloris imaginés par les peintres. Ils conçoivent généralement des tentures comprenant plusieurs tapisseries sur des thématiques allant de l histoire ancienne, la mythologie, la Bible mais aussi les saisons et les mois. Elles ont pour but essentiel de décorer les salles mais aussi de chauffer des pièces glaciales des demeures. Jacob Jordaens Scène de cuisine (Mas 499) Jacob Jordaens Scène de cuisine tapisserie Vienne, Kunsthistorisches Museum Au XVII e siècle, Rubens et Jordaens exécutent de nombreux cartons de tapisserie sur les thèmes les plus divers. Jordaens qui était spécialiste des toiles à la détrempe fournit un grand nombre de cartons sous forme de dessins exécutés à la gouache et à l aquarelle. Il aborde des sujets aussi variés que les épisodes de la vie d Ulysse, ceux d Alexandre ou encore les activités champêtres. 9

10 Le portrait Le portrait connaît un grand essor dans les Pays Bas méridionaux au XVIIè siècle. Rubens, Jordaens et van Dyck exécutent un grand nombre de portraits, représentant leurs proches, mais surtout des membres de l aristocratie et du clergé. Au cours de leurs séjours en Italie, Rubens et van Dyck conçoivent un nouveau type de portraits où le modèle est vu en pied, vêtu dans des vêtements d apparat dans un cadre architectural somptueux. Cette nouvelle mise en page fut très appréciée des commanditaires, aussi bien flamands que français ou anglais. Après avoir travaillé à Anvers puis Gènes, van Dyck est appelé à la cour de Charles 1 er, roi d Angleterre pour exercer ses talents dans ce domaine. Il réalise un grand nombre de portraits des membres de la famille royale, mais également de l aristocratie anglaise, développant une mise en scène du modèle d un grand raffinement. A son retour à Anvers, il entreprend l immense série de l Iconographie, ensemble gravé reproduisant à mi-corps les plus célèbres personnalités de son temps. Pierre Paul Rubens Portrait de Brigida Spinola Doria (Mas 628) Jordaens exécute pour sa part de nombreux autoportraits et portraits des membres de s famille, mais fournit peu de portraits d apparat des aristocrates et des bourgeois de la ville d Anvers. Anton van Dyck Portrait de Gerard Seghers (EBA 1712) 10

11 Biographies Pierre Paul Rubens (Siegen 1577 Anvers 1640) Né à Siegen, près de Cologne, en 1577, Rubens gagne en 1589 Anvers où il entre en apprentissage chez divers peintres de son époque dont Adam van Noort. Devenu maître en mai 1600, il quitte les Flandres pour l Italie afin d étudier les œuvres de la Renaissance. Au cours de ce voyage, il découvre l art vénitien, notamment celui de Titien dont il s inspire pour la richesse du coloris et la science du portrait. De retour à Anvers en 1609, il devient le peintre officiel de la cour d Albert et Isabelle, régents des Pays-Bas espagnols. La fortune et la renommée du maître sont désormais établies. Il reçoit de nombreuses commandes et s entoure de collaborateurs talentueux, notamment Antoine van Dyck et Jacob Jordaens. Outre ses tableaux religieux et ses portraits, Rubens se distingue également par ses scènes de chasse, ses natures mortes ou encore ses compositions historiques et mythologiques. Reconnu dans toute l Europe, il contribue aux décors de nombreuses demeures en Espagne, en Angleterre, en Italie ou encore en France - avec la célèbre galerie de Marie de Médicis au palais du Luxembourg -. Apprécié des grands monarques pour son érudition et le charme de sa conversation, Rubens mène d importantes missions diplomatiques et jouit d une position sociale sans égale chez les artistes de son temps. Antoine van Dyck (Anvers 1599 Blackfriars 1641) Né à Anvers en 1599, Antoine van Dyck reçoit une première formation chez Rubens de 1610 à 1614, avant de s installer de manière indépendante en 1615, à l âge de seize ans, et de devenir membre de la Guilde de Saint-Luc en En 1620, van Dyck se rend brièvement en Angleterre puis séjourne pendant six ans en Italie pour étudier les maîtres de la Renaissance et débuter une carrière de portraitiste. Une fois sa réputation assurée, il regagne Anvers en 1627 afin de poursuivre sa carrière : il y réalise un grand nombre de chefs-d œuvre qui confortent ses succès à tel point que le roi Charles Ier d Angleterre l appelle à sa cour. Il part en 1632 pour Londres où il est anobli l année même et est nommé en 1633 Premier peintre ordinaire de Sa Majesté. Il réalise alors de nombreux portraits du roi Charles Ier et de sa famille, mais aussi des membres de la cour. Il met en place un style de portrait en pied où le modèle est placé derrière un fond de paysage ou une architecture monumentale qui inspirera de nombreux peintres anglais jusqu au XVIII e siècle. Si van Dyck est un grand portraitiste, il est également un grand maître de la gravure à l eau-forte. 11

12 Jacob Jordaens (Anvers ) Fils d un marchand anversois de grosses toiles, Jordaens entre, dès l âge de quatorze ans, en apprentissage chez Adam van Noort, pour y acquérir les connaissances nécessaires à un peintre sur toiles d ameublement. Il y reste huit ans avant de devenir maître de la guilde de Saint-Luc en 1615, comme peintre à la détrempe. A partir de 1620, il entre dans l atelier de Rubens dont il devient un proche collaborateur, travaillant plus de vingt ans à ses côtés. Vers 1622, au départ de Van Dyck pour l Italie, il devient son premier assistant et à sa mort, il est considéré comme le premier peintre d Anvers. Si Jordaens reste très influencé par l art de Rubens dans le choix de ses couleurs, il se forge peu à peu un style très personnel : il traite beaucoup de scènes de genre où il peint la joie populaire, l épanouissement de l homme primitif ou du paysan rassasié, aussi a-t-il reproduit sans se lasser la fable du Satyre et du Paysan. Il adopte une verve de caricaturiste, et les tableaux religieux ne conviennent guère à son esprit moqueur. Jordaens ne fit jamais le voyage en Italie, si important pour les artistes flamands. Toute sa carrière se déroule dans sa ville natale, où son succès fut tel qu il reçut des commandes de l Europe entière. Jacob Jordaens La Justice, la Foi et la Charité (Mas 496) 12

13 Anton van Dyck Martyre de sainte Catherine Pierre noire, lavis brun et encre de Chine. H. 0,285 ; L. 0,210 m. Inv. n EBA 1709 Anton van Dyck Étude de robe pour le portrait de la reine Henriette Marie Pierre noire, rehauts de blanc, pastel rouge et jaune sur papier bleu et estompe. H. 0, 419 ; L. 0, 257 m. Inv. E.B.A. n

14 Jacob Jordaens Le satyre et le paysan Pierre noire, plume, encre brune, lavis brun, rehauts de blanc. H. 0,253 ; L. 0,210 m. Inv. n Mas 493 Abraham Jansz van Diepenbeck La Naissance de Vénus Pierre noire, plume, encre brune, lavis brun et d encre de Chine et gouache blanche. Diam. 0,209 m. Inv. n Mas 424 Gillis Neyts Paysage avec l église de l abbaye de Malonne-sur-Sambre Plume, encre brune, lavis d encre brune et aquarelle. H. 0,128 ; L. 0,202 m. Inv. n Mas

15 Liste des 31 œuvres exposées 1 - Pierre-Paul Rubens Siegen, Westphalie, 1577 Anvers, 1640 Étude d homme nu pour un Baptême du Christ Pierre noire et estompe. H. 0, 324 ; L. 0, 162 m. Inv. E.B.A. n 261 (d après Sebastiano del Piombo). 2 - Pierre-Paul Rubens Siegen, Westphalie, 1577 Anvers, 1640 Étude pour le portrait de la marquise Brigida Spinola Doria Pierre noire, pinceau à l encre de Chine, rehauts de blanc sur papier vert. H. 0, 345 ; L. 0, 189 m. Inv. n Mas 628 (Cornelis de Vos). 3 - Frans Snyders Anvers, 1579 Anvers, 1657 D après le Gibier à poil et à plume, homard, fruits et légumes Plume, encre brune et lavis brun H. 0, 293 ; L. 0, 435 m. Inv. n EBA Anton van Dyck Anvers, 1599 Londres, 1641 Martyre de sainte Catherine Pierre noire, plume, encre brune, lavis brun et aquarelle H. 0, 285 ; L. 0, 210 m. Inv. n E.B.A (van Dyck) 5 - Anton van Dyck Anvers, 1599 Londres, 1641 Saintes femmes au pied de la croix Plume, encre brune H. 0, 113 ; L. 0, 198 m. Inv. E.B.A. n 1710 (van Dyck). 6 - Anton van Dyck Anvers, 1599 Londres, 1641 Étude de saints pour une Sainte Conversation Pierre noire, plume, encre brune et lavis brun H. 0, 282 ; L. 0, 208 m. Inv. n Mas 431 (van Dyck) 7 - Anton van Dyck Anvers, 1599 Londres, 1641 Portrait de Gérard Seghers Pierre noire, lavis brun et d encre de Chine H. 0, 227 ; L. 0, 198 m. Inv. n E.B.A (van Dyck) 8 - Anton van Dyck Anvers, 1599 Londres, 1641 Étude de robe pour le portrait de la reine Henriette Marie Pierre noire, rehauts de blanc, pastel rouge et jaune sur papier bleu et estompe. H. 0, 419 ; L. 0, 257 m. Inv. E.B.A. n 1711 (van Dyck) 9 - Anton van Dyck Anvers, 1599 Londres, 1641 Deux jeunes seigneurs, vus en pied : étude de détail pour le Portrait de Philippe, 4 e comte de Pembroke et sa famille Pierre noire, rehauts de blanc sur papier bleu H. 0, 422 ; L. 0, 270 m. Inv. E.B.A. n 1721 (van Dyck) 10 - Jacob Jordaens Anvers Le satyre et le paysan Pierre noire, plume, encre brune, lavis brun, rehauts de blanc. Trait de sanguine en bas à droite. H. 0, 253 ; L. 0, 210 m. Inv. n Mas 493 (Jordaens) 15

16 11 - Jacob Jordaens Anvers Guerriers attaquant depuis un navire : étude préparatoire pour la partie droite de la Bataille d Issus Lavis brun et aquarelle et gouache H. 0, 280 ; L. 0, 275 m. Inv. E.B.A. n 1730 (Jordaens) 12 - Jacob Jordaens Anvers Ulysse construisant un bateau avant de quitter Calypso Pinceau, lavis brun et gouache H. 0, 300 ; L. 0, 263 m. Inv. Mas n 492 (Jordaens) 13 - Jacob Jordaens Anvers Intérieur de cuisine Pinceau, pierre noire, plume, encre brune, lavis brun et gouache. H. 0, 215 ; L. 0, 288 m. Inv. N Mas 499 (Jordaens) 14 - Jacob Jordaens Anvers Tête de Satyre Pierre noire et rehauts de craie. H. 0, 380 ; L. 0, 312 m. Inv. n E.B.A (Jordaens) 15 - Jacob Jordaens Anvers La Justice, la Foi et la Charité Sanguine et aquarelle H. 0, 222 ; L. 0, 180 m. Inv. Mas 496 (Jordaens) 16 - Jacob Jordaens Anvers Études de bras et de mains autour d un panier, pour le Triomphe de Bacchus Pierre noire, sanguine et rehauts de blanc sur papier beige H. 0, 229 ; L. 0, 337 m. Inv. n Mas 502 (Jordaens) 17 - Jacob Jordaens Anvers Fragment d une scène de martyre étude pour Saint Quirinus de Malmédy Pierre noire, sanguine, aquarelle et gouache blanche H. 0, 255 ; L. 0, 149 m. Inv. Mas 497 (Jordaens) Jacob Jordaens Anvers La Fabrication et l adoration des idoles Sanguine, mine de plomb et lavis brun H. 0, 399 ; L. 0, 500 m. Inv. n Mas 498 (Jordaens) 19 - Jacob Jordaens Anvers Isaac bénissant Jacob Pierre noire, sanguine et lavis brun. Trait de plume, encre brune encadrant le dessin. H. 0, 140 ; L. 0, 178 m. Inv. n Mas. 494 (Jordaens) Peter Claesz Soutman Haarlem vers 1580 Haarlem 1657 Enlèvement de Proserpine Pierre noire, quelques traits de sanguine, plume, encre brune, lavis brun et d encre de chine, rehauts de blanc sur papier beige. H. 0, 184 ; L. 0, 312 m. Inv. n Mas 570 (Rubens) 21 - Peter Claesz Soutman Haarlem, vers 1580 Haarlem, 1657 Portrait de Maximilien III, archiduc d Autriche Pierre noire, plume, encre brune et lavis d encre de Chine. H. 0, 336 ; L. 0, 244 m. Inv. n Mas 2013 (L. 599) (Soutman) 22 Cornelis Schut Anvers, 1597 Anvers, 1655 Vierge à l enfant entourée de dix anges Plume, encre brune et lavis d encre de Chine bistrée H. 0, 270 ; L. 0, 228 Inv. n Mas 585 (Schut) 16

17 23 - Abraham Jansz van Diepenbeck Bois-le-Duc, 1596 Anvers, 1675 La Naissance de Vénus Pierre noire, plume, encre brune, lavis brun et d encre de Chine et gouache blanche Diam 0, 209 m Inv. n Mas 424 (Diepenbeck) 24 - Abraham Jansz van Diepenbeck Bois-le-Duc, 1596 Anvers, 1675 Vision du trône : épisode de la vie de saint François d Assise Pierre noire et plume, encre brune H. 0, 268 ; L. 0, 188 m. Inv. n Mas Théodore van Thulden Bois-le-Duc, 1606 Bois-le-Duc, 1669 Le voyage du Prince Ferdinand de Barcelone à Gênes ou Quos ego Pierre noire et rehauts de gouache sur papier bleuté H. 0, 270 ; L. 0, 302 m. Inv. n Mas 569 (Rubens) 26 - Théodore van Thulden Bois-le-duc, 1606 Bois-le-duc, 1669 La Vierge apparaissant au frère Jean Duns Scot Plume et lavis brun 0, 118 ; L. 0,085 m. Inv. n Mas 421 (Diepenbeck) 27 - Théodore van Thulden Bois-le-Duc, 1606 Bois-le-duc, 1669 Le Christ apparaissant à saint Antoine Abbé Plume, encre brune et lavis brun H. 0, 212 ; L. 0, 178 m. Inv. n Mas 587 (Diepenbeck) 29 - Gillis Neyts Overijse (Brabant), vers 1618 Anvers, 1687 Paysage avec l église de l abbaye de Malonne-sur-Sambre Plume, encre brune, lavis d encre brune et aquarelle. H. 0, 128 ; L. 202 m. Inv. n Mas 532 (Neyts) 28 - Théodore van Thulden Bois-le-Duc, 1606 Bois-le-Duc, 1669 Sainte Agnès Plume, encre brune et lavis brun H. 0, 118 ; L. 0, 085 m. Inv. n Mas 420 (Diepenbeck) 30 - Gillis Neyts Overijse (Brabant), vers 1618 Anvers, 1687 Torrent dans une vallée boisée Plume, encre brune, aquarelle et rehauts de blanc H. 0, 184 ; L. 0, 242 m Inv. n Mas 534 (Neyts) Gillis Neyts Overijse (Brabant), vers 1618 Anvers, 1687 Torrent Plume, encre noire, aquarelle et rehauts de blanc H. 0, 149 ; L. 194 m. Inv. n 535 (Neyts).

18 L Ecole Nationale Supérieure des beaux-arts : missions, histoire et collections Ses missions Etablissement placé sous la tutelle du Ministère de la Culture et de la Communication, l Ecole Nationale Supérieure des Beaux-Arts dispense une formation artistique combinant savoir-faire et connaissances théoriques, classiques et contemporaines. Afin que les étudiants deviennent de véritables artistes, l institution privilégie un travail en ateliers (moulage, vitrail, technique de la peinture, histoire de l art ) dans lesquels les élèves sont soutenus et encadrés par des professeurs spécialisés, internationalement reconnus. La création récente d un pôle numérique et le développement des secteurs multimédias permettent aux étudiants de maîtriser les nouvelles technologies aujourd hui incontournables dans le domaine de la création (image de synthèse, son, vidéo). De plus, pour faciliter l entrée dans la vie active, l Ecole favorise les échanges entre élèves et professionnels (artistes, galeries) en organisant rencontres, séminaires et colloques. Elle établit également des partenariats avec d autres écoles d art dans plus de 60 pays. Enfin, l établissement propose une programmation culturelle intense, quasi quotidienne. Des expositions, notamment, dévoilent au public les prestigieuses collections patrimoniales de l Ecole mais aussi les talents de jeunes artistes émergeants. Son histoire et ses collections Si l Ecole s inscrit dans une actualité, elle est également héritière d une histoire et d un patrimoine particulièrement riches. Tout commence en 1648, sous la régence d Anne d Autriche, lorsque le cardinal Mazarin ( ) et Jean-Baptiste Colbert ( ) créent l Académie royale de peinture et de sculpture. Quelques années plus tard, en 1671, naît l Académie d architecture. En 1793, sous la Convention, ces deux institutions sont abolies, mais les deux écoles académiques survivent et fusionnent, sous l Empire, en une seule institution : l Ecole des Beaux-Arts. Après avoir successivement siégé au palais du Louvre jusqu à la fin du XVIII e siècle, puis au Collège des Quatre-Nations (actuel Institut de France), celle-ci s installe définitivement, en 1829, rue Bonaparte, sur le site de l ancien couvent des Petits Augustins. Au cœur de Saint-Germain-des-Prés, elle occupe des bâtiments construits à différentes périodes XVII e, XVIII e, XIX e et XX e siècles formant un vaste ensemble hétéroclite qui s étend aujourd hui sur plus de deux hectares. 18

19 Le Cabinet des dessins Jean Bonna Avec près de dessins, le cabinet des dessins possède, après le musée du Louvre, la collection la plus prestigieuse tant d un point de vue quantitatif que qualitatif. Constitué de feuilles exceptionnelles, où les maîtres tels Léonard de Vinci, Raphaël, Rubens, Poussin ou Boucher se côtoient, le fonds couvre une période plus large allant de la Renaissance à nos jours et propose une grande diversité de sujets : histoire ancienne, religion, mythologie, portraits, paysages Quelques-unes des plus belles pièces sont le fruit des dons conséquents de Jacques-Edouard Gatteaux (1883), Jean Masson (1925), ou encore Mathias Polakovits (1987). Les travaux des élèves, quant à eux, élaborés lors de concours organisés par l Ecole perspective, ornement, figure dessinée d après nature, figure dessinée d après l antique retracent l histoire de l institution et de son enseignement. Ils témoignent des talents de jeunes artistes qui cherchent avant tout à concourir au Prix de Rome. Jean-Baptiste Greuze Le confident dans la chambre à coucher Don de l Association du Cabinet Grâce au mécénat de Jean Bonna, un cabinet de dessins prend place au sein du palais des études. Inauguré en janvier 2005, il assure plusieurs fonctions. Lieu de conservation d une partie des réserves, il abrite les feuilles de la donation Mathias Polakovits. Les dessins montés sont rangés dans des boîtes neutres selon les normes de conservation préventive. D autre part, une politique d acquisitions dynamique est menée depuis quelques années. A cette fin, le Cabinet des amateurs de dessins de l Ecole des Beaux-Arts, association créée en 2005 et constituée de sociétaires, a pour mission d enrichir les collections de dessins, mais également de participer au rayonnement de ses activités. Enfin, le cabinet de dessins organise trois manifestations par an. Deux d entre elles présentent les dessins anciens de la collection (Antoine-François Callet, décorateur à l automne 2008, Le dessin à Florence au temps de Michel-Ange à l hiver 2009) alors que la troisième offre la possibilité à un artiste contemporain, professeur à l Ecole, d investir le cabinet pour y présenter ses oeuvres. Chaque exposition est accompagnée d une publication qui fait le point sur le sujet abordé. Une moyenne de cinquante visiteurs spécialistes, chercheurs et amateurs fréquente quotidiennement cet espace ouvert à tous de 13h à 17h du lundi au vendredi. Aujourd hui, la volonté d accueillir un public de plus en plus large et de plus en plus nombreux, le souci de diffuser à plus grande échelle ce fonds exceptionnel, devient l un des enjeux majeurs du cabinet. 19

20 Le projet pédagogique Après une première année d expérimentation, le projet pédagogique mis en place par l association Le Cabinet des amateurs de dessins de l Ecole des Beaux-Arts avec l Ecole nationale supérieure des Beaux-Arts et neuf établissements de banlieue situés en zones prioritaires, a été reconduit. Dans le cadre de l enseignement de l Histoire des arts instauré par le ministre de l Education nationale, ce projet vise à offrir à ces élèves l accès aux prestigieuses collections de dessins de l Ecole. Selon le calendrier établi, 10 établissements soit 5 issus de l académie de Créteil et 5 de Versailles ont été retenus sur critère géographique, avec pour cible privilégiée les collèges et lycées les plus éloignés et enclavés. L échantillon d établissements retenus se caractérise par sa très grande diversité et comprend un collège (classe de 5 e et 3 e ), que des lycées (de la 2 nde au BTS) et autant de sections générales que spécialisées (options arts pastiques, histoire des arts, mais aussi CAP vente et secrétariat, bacs professionnels). Les groupes sont acheminés par un car, qui assure la liaison à l aller et au retour de leur établissement à l école des beaux-arts. Dans la mesure du possible, selon les possibilités du calendrier, les visites s effectuent chaque mercredi matin de 10h à 12h, hors période de vacances scolaires. Chaque classe est reçue trois fois de manière à découvrir chacune des trois expositions organisées par an, deux consacrées aux dessins des collections de l Ecole assorties d un volet contemporain présentant l œuvre dessiné d un artiste contemporain, professeur de l Ecole. Contenu des visites La première des trois séances débute par une présentation historique de l Ecole des Beaux-Arts, de son architecture, des enseignements dispensés et des modalités d entrée dans l institution. Elle se poursuit par une initiation au dessin : sa fonction, son statut, ses techniques. Chacune des trois séances est l occasion d une étude iconographique des œuvres exposées, également replacées dans leur contexte de réalisation. La méthode de travail de l artiste, ses particularités stylistiques sont expliquées. Dans le cadre de l initiation aux métiers d art, les enjeux de l exposition, les conditions de l accrochage, mais aussi la restauration des œuvres, leur conservation préventive, etc. sont exposés. D une durée de 2 heures environ, ces séances impliquent la participation des élèves, qui réagissent énormément et posent un grand nombre de questions. =

21 Cabinet des dessins Jean Bonna Collection Mathias Polakovits École nationale supérieure des beaux-arts de Paris Ouverture du Lundi au Vendredi, de 13h à 17h Programmation Mai 24 Juillet 2010 : Dessins de François Bouillon François Bouillon, Rue Amelot, Paris, le 16 février 1983, fusain Automne 2010 : L œil et la plume : caricatures de Charles Garnier Caricature de Félix Barrias, mine de plomb, 23,1 x 32,6 cm. Détail. Inv. EBA 41829, n 38 Hiver 2011 Rembrandt Rembrandt van Rijn, Etude d homme debout de profil, plume et encre brune, lavis d encre brune, 17,3 x 10,8 Inv. Mas 1932 Pour toute information veuillez contacter : Cabinet des dessins Jean Bonna, Tel. : + 33 (0) Isabelle Réyé, Responsable de la communication et des expositions, Tel. : + 33 (0) , Mèl : isabelle.reye@ensba.fr Des visuels sont à votre disposition sur demande =

22 Informations pratiques Lieu Ecole Nationale Supérieure des beaux-arts de Paris Cabinet des dessins Jean Bonna 14, rue Bonaparte Paris Accès : Palais des études, cour vitrée, entrée sur la gauche : Saint-Germain-des-Prés ; Bus : Horaires Du 15 février au 7 mai 2010 (NB : semaine de fermeture du 19 au 25 avril) Ouvert tous les jours de la semaine de 13h00 à 18h00 Tarif d entrée 3 euros Réduit : 2 euros pour les moins de 18 ans, les chômeurs et les étudiants. Commissariat Emmanuelle Brugerolles, conservateur général du patrimoine, chargée des dessins. Publication Catalogue de l exposition par Emmanuelle Brugerolles et Camille Debrabant, Baroque en Flandres : Rubens, Van Dyck, Jordaens, Beaux-arts éditions, 160 pages, 22 euros. Renseignements pratiques + 33 (0) Contact Presse Camille Debrabant Sarah Ubassy-Catala Cabinet des dessins Tel : Fax : camille.debrabant@ensba.fr sarah.ubassy-catal@ensba.fr Isabelle Reyé Attachée de presse Tel : Fax : isabelle.reye@beauxartsparis.f Tous les visuels en haute définition des dessins exposés sont à votre disposition sur demande =