LE SECTEUR DE L EAU EN JORDANIE : ENJEUX ET ENSEIGNEMENTS. Présentation des enjeux du secteur

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1 LE SECTEUR DE L EAU EN JORDANIE : ENJEUX ET ENSEIGNEMENTS Présentation des enjeux du secteur Avec des taux d accès proches de 100 %, les enjeux de l eau et l assainissement en Jordanie ne sont pas l accès au service, mais la gestion d une ressource rare à protéger, tant en qualité qu en quantité. Par ailleurs, la plupart des ressources de Jordanie sont partagées avec les pays voisins : le Jourdain avec Israël et les Territoires palestiniens ; le Yarmouk avec la Syrie et la nappe de Disi avec l Arabie Saoudite. La gestion coopérative de ses ressources transfrontalières est donc une nécessité vitale pour la Jordanie. L eau, une ressource très rare Avec une disponibilité annuelle d environ 160 m 3 d eau par habitant, toutes consommations confondues, la Jordanie figure parmi les dix pays de la planète les plus touchés par la rareté de l eau. A peine 70% de la demande en eau est pourvue. Cette pénurie pénalise tous les secteurs de l économie jordanienne et représente un frein au développement national. Comme dans beaucoup de pays méditerranéens, cette tension entre la demande en eau et l offre disponible est due en particulier à la forte consommation d eau agricole, qui représente 65% des volumes consommés, pour une contribution nette de 2,5% au PIB. La très faible tarification de l eau aux agriculteurs leur permet de mettre en place des cultures très consommatrices d eau (plantations de bananes dans la vallée du Jourdain, de maïs et d arbres fruitiers dans le désert au sud du pays ) qui constituent pourtant une aberration économique et écologique. L organisation sectorielle répartit les responsabilités entre plusieurs entités : - L élaboration de la politique sectorielle relève du Ministère de l Eau et de l Irrigation (MWI). - La mise en œuvre de cette politique dépend de deux entités : 1) la Water Authority of Jordan (WAJ), un établissement autonome à indépendance financière et administrative créé en 1983, qui est responsable à la fois de la planification des ressources et des infrastructures de production nationales, des autorisations de prélèvements d eaux souterraines, mais aussi de l approvisionnement en eau potable et en assainissement sur tout le territoire ; 2) la Jordan Valley Authority (JVA), qui est responsable du développement, de l utilisation et de la protection des ressources de la vallée du Jourdain et gère notamment le canal du Roi Abdallah. - La WAJ peut déléguer l exploitation des services d eau à des entités publiques ou privées. Ainsi, à la suite du contrat de gestion confié à la société privée LEMA (filiale de Suez) entre 2000 et 2006, l approvisionnement en eau potable et l assainissement d Amman ont été confiés en 2007 à la Jordan Water Company (Miyahuna), compagnie à statut commercial mais de propriété publique (détenue à 100 % par la WAJ). De même, l AEP de la ville d Aqaba a été confiée en 2004 à l Aqaba Water Company, une entreprise commerciale indépendante, mais de capitaux publics. - Dans le cas d Amman, les relations entre la WAJ et Miyahuna sont régies par un contrat (Assignment and Development Agreement ADA) qui répartit notamment les responsabilités en matière de financement des investissements, entre les

2 investissements courants (maintenance, réhabilitation voire extension de réseaux) à la charge de Miyahuna dans la limite d un montant annuel (environ 10 M ) et les investissements majeurs (nouvelles infrastructures) qui sont financés par la WAJ. La propriété et le renouvellement des actifs reviennent donc majoritairement à la WAJ. L approvisionnement en eau de l agglomération d Amman : une situation très tendue L eau d Amman provient actuellement de trois sources : 1) le canal du Roi Abdallah, qui transporte l eau du Jourdain et du Yarmouk à travers la vallée du Jourdain pour l irrigation et pour l AEP d Amman ; 2) l usine de dessalement d eaux saumâtres de Zara Main située au nord de la Mer Morte, mise en service en 2006 et qui produit environ 40 M m 3 /an ; 3) des puits soit locaux, soit extérieurs (Wala et Lajoun), mais qui atteignent leurs limites : les nappes ont été surexploitées et leur salinité a atteint plusieurs grammes par litres. Le total atteint 123,7 M m 3 en 2007, pour répondre à une demande qui est estimée à 147,6 M m 3, soit un déficit de près de 50 % si l on inclut le taux de pertes dans le réseau actuel. En moyenne, les habitants, presque tous connectés au réseau, ne reçoivent de l eau qu une à deux fois par semaine. Pour répondre à leurs besoins domestiques en eau potable, bien que l essentiel des habitants de la capitale soit desservi par des branchements individuels, les habitants sont contraints d avoir recours à des moyens alternatifs onéreux (citerne, eau en bouteille). Le projet d adduction d eau de la nappe de Disi, couplé à une réduction des pertes du réseau, devrait répondre aux enjeux à court/moyen terme. La solution à plus long terme passera par du dessalement d eau de mer. L assainissement : priorité à la réutilisation des eaux usées Si 98 % de la population a accès à un assainissement basique, seulement 63 % de la population est desservie par des égouts, et une fraction seulement des eaux usées est traitée dans des stations de traitement. L objectif est d augmenter progressivement le taux de raccordement, et surtout de mettre l accent sur le traitement (multiplier par 3 les capacités d ici 2020) afin de réutiliser l eau traitée pour de la recharge de nappe ou l irrigation. L extension de la station d As-Samra pour Amman est en cours de préparation. Politique du gouvernement : La Commission Royale de l eau a récemment élaboré une stratégie sectorielle ambitieuse pour la période 2008/2020, qui se propose d agir à la fois sur la demande et l offre à travers les deux orientations suivantes : 1) une rationalisation des usages sur la base de considérations économiques, sociales et environnementales. Cela devrait se faire principalement par les tarifs et devrait conduire à une diminution annoncée des prélèvements agricoles, mais la mise en œuvre nécessitera un courage politique. 2) Une augmentation de l offre à travers les ressources en eau non-conventionnelles : dessalement et réutilisation des eaux usées traitées. Le projet d acheminement d eau de la Mer Rouge à la Mer Morte combinée à une usine de dessalement, qui tire parti de la dénivellation entre les deux mers pour générer de l énergie utilisée dans le dessalement, ou encore le Jordan Red Sea Project, alternative nationale jordanienne, rentrent également dans cette politique, mais leur horizon est plus lointain. Pour mettre en marche les réformes souhaitées, une nouvelle loi sur l eau est en cours de préparation. Elle prévoit notamment : - une approche intégrée par bassins, avec un plus fort contrôle des usages (prélèvements) et des rejets ; - la mise en place d instruments économiques plus incitatifs (tarifs, taxes)

3 - une séparation des pouvoirs entre les orientations générales (MWI), la fourniture d eau en gros (JVA, WAJ dont les compétences sont de fait rognées), la distribution d eau potable et l assainissement (des compagnies régionales dont la gestion peut être déléguée au privé), et la régulation et le contrôle confiées à un organe indépendant. Par ailleurs, en matière de financement d infrastructures, la politique du gouvernement jordanien privilégie depuis 1996 le recours au secteur privé sous forme de BOT, de BOO ou encore de «Design, Build, Operate» (DBO). Cette tendance s est encore accrue dans un contexte macroéconomique où coïncident besoins considérables d investissements en infrastructures, volonté de réduire l endettement public, restrictions budgétaires et abondance de capitaux dans les pays pétroliers voisins. Enseignements retirés de l expérience de l AFD dans le secteur : La présence de l AFD est encore récente en Jordanie. En revanche, la coopération française est active depuis de nombreuses années sur le secteur de l eau avec une orientation plus ciblée sur les eaux de surface que sur les eaux souterraines mais avec néanmoins un suivi global de la politique de l eau jordanienne et de la gestion des ressources en eau. Ce travail de suivi était réalisé par la Mission Régionale Eau et Agriculture qui s est arrêtée à l été Une structure locale, MIRRA, a été créée pour porter l héritage de cette MREA et valoriser l expérience accumulée. Liste des projets AFD en cours dans le secteur Eau urbaine Octroi par l AFD en 2009 d un financement de 100 M USD pour la contribution publique au projet d adduction de l eau de Disi (une nappe fossile située à 300 km d Amman, partagée avec l Arabie Saoudite) pour l AEP d Amman (en complément d un financement privé de 100 M USD de Proparco à la société de projet DIWACO). Le projet est accompagné d actions et d engagement visant à améliorer le rendement des réseaux d Amman et à cesser la surexploitation des nappes d Azraq et Zarqa en y substituant l eau de Disi. Autres En complément de ce projet d adduction d eau, l AFD accompagne actuellement le gouvernement jordanien dans le secteur de l eau suivant quatre axes d intervention complémentaires, qui visent une gestion durable de la ressource en eau : 1) optimisation de l irrigation dans la vallée du Jourdain (subvention de 2,7 M dans le prolongement de la Mission Régionale Eau et Agriculture) ; 2) meilleure connaissance de la ressource partagée (financement en subvention d une étude de modélisation des eaux souterraines jordaniennes, incluant la modélisation de la nappe de Disi) ; 3) développement de nouvelles ressources non conventionnelles, à travers la participation aux études du transfert Mer Rouge-Mer Morte dont l un des objectifs est également de mettre autour de la table trois partenaires aux relations conflictuelles ; 4) financement d une étude visant à développer les approches économiques de la gestion de la ressource en eau pour promouvoir les outils de gestion de la demande dans le cadre du Centre de Marseille pour l Intégration en Méditerranée.

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