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7 LÉCRIVAIN 50 CENTIMES pour Paris. BIBLIOTHÈQUEPOPULAIRE UOJIAXS GO A'TES ET NOUVELLES 60 -~^ MÉMOIRES VIEUX SOU PAR ALFRED DELVAU ET PIERRE BRY PARIS ET TOUBON LIBRAIRES RUE GIT-LE-COEUR 10 N" i

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9 je qnifaitespourtant il avec?^?^::t"«^ MÉIIOIRES VIEUX SOU PAR ALFRED DELVAU ET PIERRE BRV CE Qf OX APPELLE. JE LROIS CXE PRtfACE. Tout le monde aujourd'huiécrit ses mémoires. ais pas pourquoije ne ferais pas comme tout le monde. Les mémoires sont en effla forme la pinscommode ne tarée que la plusmenteuse. On dit ce qu'on veut ; par e.\em- "Iebeaucoupde mal des autres beaucoupde bien de soinèmo. Les autres ne réclament guères parce qu'ils sont norls quand vous parlezd'eux que d'ailleurs ș'ilsviaicntil leur serait difliciled'écrire un volume pour réponre il une page. De toutes les façonsvous êtes assuré de ;ur silence quiéquivautainsi à une approbation. Montesquieu a dit des discours de réception à l'académie que c'était «des ueuvrcs dosten talion. " 11 aurait )u le dire pljisjustement des autobiographies connues sous le nom prélentieu.'c de mémoires. La vanité dicte la vanité écrit ces pitesmachines-là. On éprouve le besoin de poser soit en buste soit en pied soit à cheval même y a des mémoires cavaliersi devant ses contemporains. Les chroniqueurs ont oublié de faire votre statute il est donc tout naturel que vous la sculptiezvous-même un superbepiédestalịls sont si oublieux les chroniqueurs ils ont la vue si basse les chroniqueurs si mal élevés les chroniqueurs qu'ils ont passé repassédevant vous sans faireattention à vous si fort attention à vousl

10 c'est moi par qu'à pour sans une leur la ce surlout le saupoudréscomme el ce MEMOIHES sij'étaishumiliable Ah' la vanitémonsieur! Ah '.la vanik' niadamo! Que do Comme moi quiai la conscience de sottises elle fait commtre compter celle que je mon infériorité! comms aujourd'hui en imitant tous ces vanileu\-la! Mais ilsont beau être des gentilshommes moi j'aibeau 11 V a cependant. je l'avoue vite pite ditlerencè entre ces mémorialistes moi. Quand le médecin de la même chose : nous nous souvenons nous regrtons. n'être qu'un plébéiennous taisonseux moi exactement M de Pourceaugnac lui demande de quellenature sont Dans ses tout ce que nous disons pour tuer les heures il y a songes ce brave homme lui répondnaïvement qu'ilssont de toujoursdes traces du fuiinux. Ah! \efuiinus!\efuimùs! îa nature des songes. Mes mémoires ne seront pas de la Vous nature vieillardes? reconnaissez-\ous là-dedans vieillards des mémoires. cte excellente raison que bien Pourtantquelques-unesde mes voisines ne sont pas d'un que j'vparle à la premièrepersonne le mot féroce le iiini type pluscoirecl ni d'un litre plusélevé que moi malgré de Montaignen'y domine pas. Ce n'est leurs pas précisément grands airs' Ce ma soiil des monnaies gauloises en cuiue. Llles sont grossières de dessin el irrégulières de vie que je veux raconter c'est la vie des autres puisqu en somme je ne suis rien par moi-même que je n'ai forme : ce ja;i:ais sont des barbares! L un de leurs côtés représente une tête rj^.il'i-. qu'un morceau de cuivre. assez laidesans oreilles el sans cheveux; l'autre Non pas que je prétende m'ahstrairc m'cffacer coléqui ne vaut pour guère mieux porte un animal informe laisser dire faireles autres! Non! Tout élre créé végétal cheval bœuf bison ou sanglier couché dont la queue minéral ou animal a son individualitésa vie relevée forme un S. projire. D'autresqui apparlienneiit à une époque Cof/itoei-fiosum dit la métaphysique. Je me perms de postérieurereprésentent des oiseaux des grillonsdes rourner (?to proposition à mon Je suis donc je ciievaux des salamandres saupoudrés d'hiéroglyphes de profit: pense. J'ai faitma provision de philosophie durant ma longue symboles qui font le désespoirdes savants qui sarrêtenl là carrière il m arrivera plus d'une fois de donner de l'aii'à de temps en temps! D'autresaussișont des monnaies galloromaines ou mon arrière-bûuuque employer la pittoresquexpression gallo-grecquesḳlles figurent des chars des de Montaigne à propos de ses penséesde derrière vicloires ailéesdes chevaux à tèlos liumames des oiseaux étrangeș les précédentesd'hiéroglyphes la tële. J ai vu beaucoup de choses beaucoup de gens indécliiftvablcsi ce Sans dbnie sans sont ces choses-là ces gens-lsque je vciix raconter pour doute elles sont laides! Mais elles ont une me distraireà cte heure extrême de la vieillesse oii valeur de curiosité je ne une valeur hislorique je n'ai.?~uisplus lion à rien refcuiller ma vie. pas moi pelilsou parisien! Ah! siau lieu d'êire né.lesuis du reste merveilleusement logé pour eu cela à 1774 j'étaisné en siau lieu de pleinmoycn-àge porter celle heure brumeuse mélancolique. Je prendsmes invalides la livrée de Louis XV j'avaisporté la livrée des empereuis romains!... dans la boutique d'un numismate du quaiconli au Hélas! milieu de vieux compagnons plusriches plusglorieuxque (.? aura.t toujoursété une livrée! Mais moi mais aujourdliui jadis presque aussi dédaignés je n'ai que ias a me préoccuperdes histoires de mes voisins. moi. Nous avons tous couru à travers les âges à travers les révolutions comme à force d'avoir couru nous nous sommes fourbus on nous a mis à la rraite en attendant qu'on nous mte à la fonte I Ah I chères molécules constitutives de mon être le jour est proche oi'iil faudra nous séparer nous confondre dans le erand ToutI Ce que vous êtes aujourd'huije le sais bien ; ce que vous serez demain c'est le secr des hommes!» Sivai-jedieu table ou cuvelle ';«cela n'est Ijjeu pas probable! Les générations actuelles s'agenouillent bien devant la pièce de cinqfrancs mais non devant la piècede cinq cenlimes! Tnblc )cul-élre! Table ou balteric de cuisine' Batterie de cuisine ou batterie de canon! Quoi que je sois qu'importe"? J'aurai vécu vie humaine» un ancêtre du duc de Lévis se tenant debout le chapeau à la main devant la vierge Mtric qui a la bonté de lui dire : «Couvrez-vous.»in! " Eh bien! mes voisins mes voisines en sont là! Ils se croient lou.s sorti» de la cuisse de Jupiterou de celle de Cliarlemagne les pauvres vieux les iiauvres vieilles! Si vieux si vieillesmême qu'ilspourraicnl être qu'il.' mon cou- bnvaideiit toute la journée»comme des pie»el se rhcoiiluiil miitiiellenienlleurs royalesorigines- idiii de m hiiiiiilier! Us oui d'ailleursleurs historiens des gens graves chauves qui ponenl des habits à palmes vertes à ruban rouge. C est mou hisloire que je veux me raconter loul haut ICI lien que mon histoire Mein lebenl... J ai beaucoup vu beaucoup entendu de choses. Si par hasard ma méiiioireatj'aiblie par l'âge ne rappelait se ceiiaiiis(jétailsde la vie humaine je n'aurais qu'aregarder les foules bigarréesqui passent el repassentsans cesse sur ce vieux Poiil-Neuf. La générationd'aujourd'hui ressemble aux générationsd'hier. Si ce ne sont plusles mêmes individus sont les mêmes visages si ce ne sont plus les ; mêmes costumes soni les mêmes mœurs. L homme changer. Les mortels se passent la vie de main ne veut pas en main comme on se passaitjadisle llamhcau aux fêles siicrécs de la tirècedans les Panalhénées de l'altique. (/était le même c'est la même vie. Si Périclès revenait tlambcau aujouidliuià Paris il y rrouverait Aspasie Socrate déjà bien de riionneur pour un simplemorceau de même sagesse la même folie.ah! le grand Demiourgos inél.il.peuple par mon originepar ma nature par mes qu'ilfaisait si les hommes ne savent mii'urs par mon costume je dois mourir comme j'aurai )ias ce qu'ilsfont!... vécu très obscurément. Il me plaît- jiour m'égayer sur le bord de l'inconnu ou Quant à mes voisins les vieux écus rognés à mes voisines je vais il disparailrcbientôt me )lait de me rappelerles lcs\ieilles nk'daillesfrustesils sont d'une originediflérenle divers événements auxquelsj'aiété iiivolonltiirement mêlé. leur (in sein probablementtoiil autre ( ue la mienne. Ce Je n ai pas la prétentiond'apprendrerien à persunne. C'est sont des orgueilleux ont eu plus le tort ordinaire des vieillards ce ne sera pas le mien. que moi le droit ij'avoir de l'orgueil : ils sont d'un titreplus Les vieillardss'imaginent qu ils sont nés vieillards c'està-dire élevé! sages ils donnent soin eut leurs souvenirs Les d'ilozicrlus Ménétrier autres Court de Gebelin comme généalogistes des levons.le métier de professeur d'expériencene des princesdurs comtes barons ont représenté me convient pas : mes élèves se mo( iieraiciit de moi. La Noé s'emb.irqiiant sur la fameuse arche avec une liasse jeunesse n'aime ni les levons ni les le(.oniieurs elle est fie parchemins nobiliaires où se lisent ces mots ; «Tilrcs trop superbe pour cela! Elle ne croit pas un mot de ce que rie la maison de Croi lui raconte l'expérience des autres. Elle veut savoir par ellemême à s'en mordre les doigtsplus tard. L'expé- rience (juille ne s enseigne pas comme l'escrime ("est la pratique de la vie quivous apprend la vie. Vous aimez el vous souffrez: vous êtes aimé el vous faitessoufl'rirles autres; ilspleurent el \ous pleurez voilà rcxpérience Ḷes jeunesdeviennent vieux ; ilsdoivent rester vieux el ne rien dire aux jeunes ( uiont autrr' chose à faire qu'àécouter hmrs sornelles oïl-.sont leur» propres iimêires! Ma vie est Unie Irecoupéesde catarrhes. a moi oclogéiiaiiedémonétisé. Eux au contraireont de longsjoursà vivre pas imiter ces Cassandres que personne Je ne veux Il écoule. Ce n'est enitore je le vois bien aux soins dont ils sont l'objei pas dédain eerles c'est indill'.'roiioe iiiiilin soirde la part du numismate maître pure simple. Je suis vieux je le répèle hors d'âgecl de :ielucl le mil II. (iehoni des saison; les heures froides de la vieillesse sont lentes à personnages d'importancepnur la plu (art en ilsme traitent passer pleinair ol en iileinpont-neuf. Jo rumine ma vie d'autrefois;.jeme rappelle qui suis un homme de peu! si je vous ennuie; restez si je vous intéresse Jo n'appellecl Je roniiai.siniirlii:"loiroaussi bien que la mienne car ils n'éloignepersonne.

11 comme l'uslel - Place qui qu'àla forçaidu voulez-vous permtez La voilà bien voulez-vous de c'est des finissent des Um foi en.sans Chevalier Ah L'avenirchevalier? La Pourquoi Ne Toujours Je Coquellc?non. Vous -Ah! La Sa Ah Vous l'almosphèredes protestala celle je ou? - DLN vje;ux soi: ;» C:iiH ii(re premier doutât. surtout encombrés de parfums de touus sortes rose lienjoin. ambre marjolaine.cela sentait le mais passé Je suis iits Jeune sou vieux (ous oseinpuiirci.cinisxv «le le M Mndame Denis. lin d'un ri'giie ei la lii passéqui avait été radieux charmant cl ilun roniiui. qui l'étaitencore effacé. Cela sentait bon en somme. un peu. repritla voix de fi'mme ne vous espéraisplus en ce monde! Six semaines sans me voir! Sjx Tout comme le Pctit-Joau dos Plnideur.f Ce " que jo sais semaines à noire âge mon ami! Je gage que vous m'avpz le mieux c'est mon commence " ent.» été inlidèlo?... D'ordinaireles lioinmes se rappellent ppu les premiers! marquise! marquise! voix de mon bégaiemenls de leur vie que quelques-unsd'eniro maître en toussant légèrement j'aile bonheur d'être eux romanciers ou pomos aient ])rélonilu liau leurs pits resté jusqu'ici le plusconstant de vos adorateurs 1 1 le plus vers dans leurs gros livres que les impressionsde l'i'nfance sincère de vos amis : c'est un gage pour le présent pour ne s'effai.aiciii jamai.sẹlles n'existent pas; comment l'avenir. s'ctl'aceraienl-elles?le cerveau de l'enlant n'a que des page.^ mais c'est demain ou aprèsdemain blanches où rien ne peut s'imprimer.quant au cerveau du ' Noire adorable farce est jouéecher il faut tirer le jeune homme ce quis'écritdessus est tellement inroiiôrenl rideau! ténébreux qu'ilest diflicile de s'y relrou\cr plus lard. mélancolie vous va comme la galtémadame. Vous L'homme seul se souvient encore! ne pouvez jamais cesser d'être charmante! Mais pourquoi Moi au on contraire ma c ualiléde créature faite de m'altristez-vousmoi qui ne sais pas me de moquer ilemain cuivre cl d'élainau lieu déirc i' iie de ch^ir d'os j'étais comme vous le faites? Je suis peureux comme un enfant el sorli tout d'une piècecompl parfait des entrailles nerveux comme une chatte marquise; mi'nagez-moi! d'acier qui m'avaient conçu. C'est l'histoirede madame Minerve de quoi avcz-vous peur Louis? Vous avez sortie tout armée du cerveau du grand Z-us ; c'est aimé vous avez été aimé... Ne protestez pas. Vous avez aussi l'histoiredes idées. ""étais-je (las une idée en métal? éié aimé je vous le dis... je m'y connis... Je n'étais pas né depuis une heure que j'avaisdéjà un vous crois Louise je vous crois! Vous me deviez iiiaiire semblable en ceci à ces pauvres chères créatures bien ce dédommagement d'alleursaprèsles rudes angoisses humaines que j'airencontrées tout le long le long de ma par lesquelles m'aviez fait passer... Car vous étiez coqute vagabonde carrière. convenez-en marquise. J'étaistrès beau moi cte fatuité d'un instant. C'est vous qui étiezjalouxvoilà tout. Les vieillards sont vantards cela se comprend mon parlonsplus de cela marquise; cela attristerait IHini! Mcnlir aux autres n'est-ce pas se mentir à soi-même? peut-être nos derniers jours! Les vieux qui répètentsans cesse qu'ilsont été riches le voyez c'est vous quile dites vous-même : nos beaux spirituels autrefois! toujours jiar le derniers jours!vous mêlez involontairement des cyprès aux faire croire. Ces mensonges-làen somme ne font de tort à roses de votre convcrsaiion! personne vérité. pardonparilonmadame! C'est qu'involontairement J'éiais très beau je vous Iassure d'invalide! J'étais je pensaisà celte douloureuse nouvelle que j'aiajiprise tout flamliant neuf orné du portraitde sa majestélouis \V liier que vous ignorezsans doute... cl marqué Iravail irois fleurs de lyssacramentelles. Laquelle Une livrée royalecomme vous voyez. mort de sa majestélouis XV! Aussi avais-je hàle de courir par le monde d'cntemlre majesté est morte? Alors la royauté l'est aussi toutes les musiques de voir louies les belles choses de chevalier! Nous pouvons nous en allernous leurs serviteurs. respirertous les parfums boire la vie en un mot! Les veuves se brûlent au Malabar sur le cercueil de Je ne savais rien encore pour cela que je voulais leurs époux; pourquoi n'en ferions-nous pas aulaiit sur le savoir. ceituiil de la royauténous ses veufs ses veu\cs? Comment par qui allais-je débuter? Bien que né dans marquise marquise! les temps so.it iristes! condition très humble à une êtes le filsdu temps chevalier vous avez hérité destiné par cela même une existence modeste je devinais bien que mi jeunesse ma de ses défauts. Si nous parlionsd'autre chose? beauté me ser\iraient de meilleurs passeports que les meilleurs railleuse charmante! Mais je ne sais pas tiiiesde noblesse. ajouta le chevalier «Je suis gueux madame; mais vous en vouloir. Et la preuve la voilà je suis beau m'aimer? Je suis gueux monsieur; en ouvrant sa main en me montrant. mais je suis jeune in'aimer?...» Ali '. Je sortais enlin de ma nuit je voyais. la jeunesse! Ah 1 la beauté! Quels puissantstalismans ' Pendant que la marquisem'examinait je l'examinais aussi J'avais déjà un maître c"- qu'il y avait de plus clair dans qu'ellesien mon affaire.elait-ce un goiijit un manant un Elle était jiresque belle encore. vieille marquise 'loninie de étaitmaigreelle rides elle n'avait plus de dénis jiresque i 1a blancheur de ses mains aux parfums d'ambre que toute avait des peu? Je le cruyaisnaturellement d'abord. Mais sous sa poudre dans ses paniers. Elle sa personne exhalaitje m'aperçusvite que mon niaiire était plus elle avait la voix un peu cassée l'allure un peu sénile; un pclil-mailre. mais somme toute ses yeux avaient encore des Mais que voulait-il donc faire de moi? U s'étaittrompé rayons sa bouclie avait encore des sourires sa tailleavait sans doute. Sans doute il m'avait prispour un à louis encore de la grâce. Elle avait dû être bien belle celle cause de mon bon air de ma tièro mine Cte méprise femme-là!? m'honorait. Elle jouaitavec beaucoup d'espritd'un éventail frangé de Royaleau Marais! cria-t-il d'une voix un plumes peint par Watieau; avec beaucoup «l'esprit aussi peu cassée par les années à quelque chose qui devait être dune tabatière de Ravechel dans laquellel'ombre de ses un laquais. doigtsprenaitl'ombre d'une prise. Place royale! au Marais! Je ne connaissais pas encore L'appartemenldans lequelelle se trouvait était fait pour ce pays devait éire un pays lointainà en juger par le elle comme elle était faite pour c appartement. Ils temps que mit le carrosse à y aborder. Je ne le connaissais avaient vécu ensemble ils avaient l'air d'avoir vieilli pas encore mais je devais le connaître très inlimem ^nt un ensemble aussi. Les tapisseries étaient alors fanées d'éclatantes jourgrâce à d'autres maîtres joueursde bouc ;on... qu'ellesavaient été. Les fauleuils élaienl alors Le carrosse s'arrêta. Mon maître descendit lentement bien de été. affaissés capitonnésqu'ilsavaient lentement avec des jambes un peu cabsées par les années Elle élait assise dans la pose la plus nonchalante sur le la voix. Je descendis avec lui. Quelques minutes aprèsun laquaisannonçaità deux ballants : «M. le chevalier de Cormeillcs» même temps que le bruit d'un baiser discrappliqué par deux vieilles lèvres sur deux vieilles mains j'entendaisune voix de femme contemporainede la voix de mon maître. rpiirrpondait: " Ah! chevalier que VOUS êtes aimable d'être vinu me voir avant ma mort!...» Je ne savais t"as Irop on j'étais.je sentais une atmosphère un peu lourde grandsappartements d'autrefois encombrés de meubles de tapisseries sopha le plus crébillonnanl du monde en satin broché el à. garnituredorée ses piedslilliputiens jouaientd'une façon provoquante dans une pairede mules à talons rouges qui! appelaient les compliments. i En face d'ellesur une étagère en bois de rose s'étalaient ai- niellés hanaps ' une foule de curiosités précieuses

12 de La Ce Je C'est C'est Louis! Marquise? Ne Mais Ah! Ah! agates fitla si ne C'est une Madame Ah! qui elle répondaitgravcmonl dernier en bien sur si suivant disait le MEMOIRES guièresd'or coupes d'argentgodronnées à feuillages grès de Flandreëmaillés grisc\ bleu avec ornemenls el mascarons orientalesc. c. El dans le fond de l'appartement une boite à borlogeen cuivre ciseli? à jour el doré ne marquant plus les heures sans doute pour faire croire à cte grandedame qui avait bonne comédie qui ne finisse. Quand ovi me releva de ma faction improvisée sur le tapisà rosaces du salonl'horloge antiquemarquaittoujoursla même heure son été une belle dame que le Temps s'étaitarrêté pour elle habitude courlisanesque;seulement le soleil qui n'avait par galanterie! pas pour mon maître sa maîtresse les mêmes complaisances Uu meuble surtout attiraitmon attention. C'était une que cte horlogesi bien élevée le soleilavait commode à marbre ronge à cuivres dorés commode disparu pour reparaître le lendemain à travers la soie rose ventripotente comme on en faisaità cte époque-là des rideaux. 11 était dix heures du matin. comme j'enai reirou\édepuischez certains artistes..al)! La marquise.ivaitun déshabillé galantdu meilleur goûl la belle commode en bois de rose I La belle commode I La du meilleur effel quand elle vint prendreplace devant belle commode '. Pourquoi n'en faii-on plus ainsi aujourd'hui une pitable en laquede Chine laquelleune sou- Plus tard lorsqu'onchaula devant moi Monsieur cl madame Denis je me souvins du chevalier de la marquise mon premier maître cl de sa dernière maîtresse. C'est toujoursla mémo comédie qui se joue depuis le Je ne ris oncqucs Uni que je fcis à ce patclinaige. comme dit mailrc FrançoisRabelais le great jesler en son immortel livre du Pantagruel. Mais il n'est si bonne compagnie quine se quitte ni si '?Pourquoil'acajou sa forme bourgeoise? Incllc de Lancrel avait jioséune tasse en Sèvres rempliede coqute médaille' put s'empêcherde s'écrier il me sembla iho.olat qu'elleavait perduquelquesannées la marquiseen me reluquantde très rrouvé quelquesattraits.en la comparant-avec un près. n'est qu'unsou madame; mais ilest frappé à l'effigie pastelde La Tour accroché à la boiserie du salon dans un de Sa Majesté il devient ainsi un souvenir. cadre ovale en porcelaine peinte enguirlandé de bambins l'acceptecomme telchevalier. Je l'accepte d'aulanl joufflus je la reconnus aisément qu'ily eût entre plus volontiers qu'ila une double signification ; voyez : le jour oii ce pastelavait élé fait el le jour où nous étions Louis-lc-Men-aimé. Ne vous appelez-vouspas aussi Louis un intervalle de quinzeans au moins. L'amour est décidément chevalier? un grandmagicien! vraimarquise réponditmon maître en jant Hélas! c'était le chant de l'étrier que venaient de chanter un regardmalin à sa vieille maîtresse. vrai;mais là ces deux amoureux d'autrefois! La voix leur avait manqué ; voyez à voire tour : Luuis-le -quinzième. des notes fausses avaient attristéleur duo bien commencé ' Ah 1 uue épigramme chevalier. Vous êtes uu ingrat! pourtant! La marquise seule avait persisté vrai marquise je m'en repens sij'ai car été vocalises des bons jours dans ses fioritures des belles le...quinzième... j'aiété aussi lehien-aimé de votre cœur... nuits! Ce seul bonheur efface tous les malheurs passés... Je m'en aperçus d'abord à sa physionomiesouriaiite el marquise d'un air tendre. moqueuse à la façonimpertinentedont se rroussaient ses réponditle chevaliersans avoir l'airde lèvres quand elle songeait à la parlilion à deux voix déchiffrée comprendre le sens de celle c.vclamalion langoureuse. si péniblementquelques heures auparavant Ẹnsuite m'appelezpas marquise mais Louise puisqueji' je l'entendis se raconter tout haut à elle-même ses impressions vous appellelouis comme au lemps ou vous étiez à mi^s je plaignis pauvre dont elle se chevalier piedsme regardant avec amour cl me répétantles madrigaux plaignaitplus fort que moi encore... les plusparfumés de la chrétienté... Tenez il y Mtilgré a un cela je ne fus pas oublié. Le chevalier n'avait pas quatrainqui m'a toujoursproduitun effinimaginable... Je toujoius aussi mal chanté ; il avait même été un virtuose veux que vous me le répétiez Louis... Je le veux! assez distingué dans son temps. La marquises'en ressouvint à lequelmadame? propos faveur du bonheur qu'illui avait faites donc l'étonué... Vous le connaissez mieux donné autrefois consenlil à conserver le gage qu'il que moi autrefoislouisautrefois vous étiez le premier lui avait apporté la veille. Je fus placésur l'élagèrc à côlé à me le rappeler... Mais puisqu'aujourd'hui votre cœur n'a des inutilitéscharmantes coûteuses qui s y trouvaient. Ce plusde mémoire je vais lui en donner... fut la dernière fois qu'elle s'occupade moi du chevalier. La dernière fois ' La divinité qui s'amuse... En effle pauvre chevalier ne revint plusque de loin en pardonmadame pardon! dit vivement Icndrcnient le chevalier que sa jalousierétrospective venait de le salon quand il v avait déjàdu monde ou quand il venait loin jamaisilne fut reçu seul. Elle le laissaitentrer dans quitter ainsi qu'un accès de el qui se sentait avec du monde. Ellel'accueillaitalors avec sa politesse goutte redevenir jeuuc amoureux.!ics grandes manières mais jamais avec une ordinaires Et il répéta en tenant dans ses vieilles mains les maigres nuance d'urbanité différente qui put lui faire croire qu'il mains de la avait jamaisélé aulre chose qu'un ami. marquise: Ce qui prouve que lorsqu'o ne sait pluslirecouramment La ditîoitéqui s'amuse il ne faut plus ouvrir de livre. Les femmes n'aiment pas A me demander mon sicrct Si j'étaisapollon ne serait qu'onépèleel qu'onànonne : cela les impatientecl les irnle. pas ma muse ; Elles Elle serait le Tliétys jour préfèrent extravagants aux maladroits! finirait'... Quant à moi souvenir d'un dernier amour je fus coniplélcmenldélaissé jepassai de longuesheures Le était un mais la chute en était puisde longsjourspuis de longs mois puis de longues même la mienne. années dans un isolement mortel. madrigal charmante peu charmante précieux qu'elle Je roulai sur le la)iis plusmythologique. L'Iiôlelde la marquise se fermait peu à peu aux visiteurs. Ce que j'entendis ce soir-là m éionna bien un peu Les amis se faisaient rares. Les événemenu marchaient vile faute d'habitude.plus tardcela m'élonna bc.iucoup moins. vers un aboutissement sinistre el j'entendais parfois pit salon où j'étaiscondamné à vivre des choses qui me faisaient rêver moi le pitsou plébéien! espérer Les botes habituels de la marquise étaient un abbé à niu- scitu de fouineun ami du chevalier de Coimeilics un b.iron commencement du monde mes enfants!... bedonné comme une outre une douairière parcheminée qui rappelait à merveille les mauvaises fées des contes de madame d'aulnoy en tout quatre fidèles! Un cercle de cinq mécontents!... Il fallait entendre la litanie d'injures adressées par ce C'Iiapitrr II quinquéaux philo.sophes aux encyclopédistes! Il fallait entendre la kyrielle de lameiilalionsadressées.tce bon vieux La chanson de l'étrier. Bonne c.-iiitatricc. lemps avait été le jeune lemps de ces débris d'hommes Ce que les fpmme» ne l6o;cnicni. les el de femmes! pardodiicnijamais. dmiien li6li-»df ma malin sm;. On exalte Louis XV on calonjiiic Louis X\ I. Le bon pilitii-in(i» c'était là l.il.i soir la douairière en levant les yeux l'abbéquelleépoque monslrucu.se! un el les mains ciel. au On Toudraii b. ùlcr les pliilosoplirs. Iti-apparilion Prcsscmimer.l. disparition juill. Ce sont vos philosophesquigouvernent la Fiance qu'un soliveau. aujourd'hui "t de mon pr"iiii"r maître. U ' Le roi Louis Wl n est Emigration. Un co" uio d'inieodaot. l'abbé roi Louis XVI n'est pas un soliveauc'est un serrurierun 1res bon serrurier même. Il a eu pour malire un ouvrier qui

13 Ali ' pourquoisa majest(;louis XV csl-ellc morte? Pourquoi Marie-Antointe Vous 11 Madame La La La On comme reprenaitla J.-J..\dieumarquise Que Cela Ouelleest Une Toujoursfou Toujoursfou la el avec qui qui une lui au D'UN VIEUX SOU. s'a i )cllo tlaniaiii ( uientre aux Tuileries el à Versailles licaucoiip plus farilcrikmil que je n'y entreraismoi ilont les ancûlres ont eu l'honneur de monter Jans les carrosses du roi Louis \IV... reprenait Marie-Antointe ne prend-ellepas en main la conduite du royaume '.' demandait l'ami du chevalier de personnage de ce concert de malédictions qui ne fit pas sa r.ormeillcs du ton bienveillant qu'il eût prispour demander partie quintte faisait alors seulement un ce qui d'un l'heure. ipialuor. Il venait dans ce salon parce qu'ilavait l'habitude n'est pas une vraie reine répondait il'y venir depuisun temps immémorial ; mais ce n'était pas alors la marquisequi se souvenait toujoursde Louis.\V. avec l'intcnlion d'épouserles colères du celle-ci el les rancunes D'ailleursil faut un roi non une reine pour un i)ays de celui-là cl de faire chorus à toutes les malédictions comme le nôtre! l'nc reineà quoi bon? Ne sommes-nous qu'on pouvait y jersur les idées nouvelles ; il y venait pas toutes reines'?... tout simplement pour dormir en société le sybarite dites vraicomme toujoursmarquise murmurait qu'il était! le baron bedonnant qui songeaitilsophie Arnould. La douairière la marquise avaient des raisons particulières nous faut un roiun vrai roi! marquise pour détester l'ordre de choses actuel el pour regrter en s'animant. royauté se meurt la royautéest l'ordre de cboses passé.el ces raisons se lisaient en ltres mortel... El ce sont vos encyclopédistes moulées sur leur visageparcheminé : elles n'étaient plus vos philosophes qui l'auront assassinéeles misérables!...oui! vos cncyclojiédistes el vos pbilosopbes 1 abbé! Ce sont eux qui mènent! Voilà le châtiment des femmes qui ne songentqu'à jeunes elles n'étaient plus belleselles n'étaient plus aimées la France par le nez! Ce sont leurs abominables doctrines l'amour vieillesse! Chez celles qui ne se contentent pas i[uigouvernent 1 La noblesse n'existe plus aujourd'hui ; ils d'être femmes mais qui encore sont épouses el mères la lui ont enlevé son prestige! ils ont écrit prôné partoutje vieillesse est un accident ordinaire de la vie qui lieu ne sais quellesmaximes subversives où iles! parléde l'égalité de les rendre tristes el rechigneuses les rend bienveillantes des hommes du droit qu'ilsont d'être libresde l'inutilité respectées Ḷes premières n'ont pas su rirer à des titres de mille autres sorntes qui méritaient la temps la couronne de roses de myrtes que la main folâtre corde! On s'est contenté de faire brûler par la main du des amours avait placéesur leurs cheveux blonds ou sur leurs bourreau les livres où s'étalaient impudemment ces abominables cheveux noirs cela manque de gaité des myrtes sur niaiseries! La belle affairevraiment! Ce sont les une tête chenue! Les autres au contraireont abdiqué à auteurs de ces livres-là qu'onaurait dû brûler! Cela aurait l'heure dite leur rôle d'amoureuses ellesont su remplacer peut-être corrigé beaucoup de gens de l'envie de les propos la couronne de roses par la couronne de cheveux imiter!... blancs : on les adorait autrefois comme des viergeson les la marquise a raisoncent fois raison! s'écriait adore aujourd'huicomme des saintes!... Abdiquez à temps l'abbéqui était un exemplaireégaré en Francedu fameux impératrices de la grâce el de la beauté abdiquezà temps! Torquemada. aurait dû brûler ces drôles! On C'est là qu'est le secr du bonheur ' aurait dû les pendreles rouer les écartelcrleur arracher C'était en somme le pitabbé qui maudissait le plus la langue avec des tenailles rouges leur couper la main haut el baissait le fort plus pour des raisons personnelles droite avec une hache!... Cela se faisait au bon temps au aussicomme la marquise la douairière : les bénéfices vrai temps de la royauté șous sa majestélouis XIV sous s'envolaient un à un comme des oiseaux ingrats 1666 un mauvais sa majesté Louis XV!... Un jour en qu'ilsétaient. Les bénéfices! les bénéfices! les bénéfices! poète un philosophed'alorsun libertin de vingt-cinqans Ils lui plcuvaient autrefois lorsqu'il servait monseigneur de Claude Le Pitécrit une satire impie où les prêtres étaient odieusement raillés!... On arrête ce misérable;on l'interroge ; il répond que les vers en questio ne sont pas de lui ; qu on les a ramassés dans sa rue sous ses fenêtres ce qui était vraimais qu'ilne les a jamais écrits qu'iles voit pour la première fois. C'était possible; mais il y avait un libelle impie de commis; un prêtre en passant l'avaitramassé était mort! Et lévêque de Digne le duc de Choiseul devant la maison de Claude Le Pit : ce libelle devait la courtisane royale le débauché couronné être de Claude Le Pitpuisqu'ilétait poète libertin cl feuille des bénéfices! Àh! le malheureux abbé! comme la il athée... Le procès s'instruitțrès vite très vite très vite avait raison de regrter le vieux temps de maudire lo comme il convient dans ces sortes d'affaires car les intérêts temps présent! de Dieu demandent à être servis ainsi; Claude Le Pit est Mais aussi comment Louis XVI aurait-il pu pensionner condamné à être pendu brûlé en place de Grève il est l'abbé les autres abbés de même farine ou plutôtde pendu brûlé en place de Grève le 17 juin 1666!... Et même son qui couraient par le monde criant el décriant? d'un! Un autre jour à Abbevilleen 176'2un jeune iinpic Louis XV le Bien-Aimé n'avait-il pas laissé un déficit de de dix-septans nommé le chevalier de la Barre oublie de quarante millions? Et ces quarante millions n'avaient-ils pas saluer une processionla processionde Saint-Wulfran qui faitbeaucoup de pitsqui additionnésavaient produitun passait sur le pont Talanee. On l'arrête;on l'interroge; milliard? Un milliard de déficit! lui fait un procès;on le condamne malgré les prièresde Les cinq en personnages questionréunis dans le salon de sa tante l'ahbesse de Viguancourt il est décapité!... Et de deux!... Il y en a d'autres encore! Malheureusement l'indulgence est venue ; on a laissé faireon a laissédire nous en sommes là! France tombée aux mains d'hommes obscurs perdus de dtes de débauches! Oh '...reprenait la douairière avec dégoût.les grandsnoms de la noblesse remplacés par les noms de messieurs Voltaire Condillac Rousseau MlrieHelvétius d'holbach Denis Diderot MablyJean d'alemberl!...des barons pour rire el des athées pour de bon! Des tilsde couteliers des filsd'horlogers! Des fils d'aventuriers el des filsde filles!..ah! parmi les misérables qui ont été attachés au i ilorifleurdelisés ou roués en Grève il n'y en avait pas qui le méritassent autant que ces encyclopédistes maudits el que ces philosophes damnés!... Après cte philippiquepassionnée il se fit un silence compl dans le pitsalon sid'un commun accord chacun eût compris que le mieux était encore de se taire.tout ce qu'onpouvaitdire avait été diten eff;toutes les vésiculesà fiel à regr de celte aimable compagnie de eux de vi cillesavaient été vidées : ilfallaitleur donner le temps de se remplir! Le baron bedonnant cl bedonné n'était pas trop méchant homme au fondel ce qu'ilregrtait le plus dans la royauté disparue c'était Sophie Arnould baladine devenue vieillecomme il était devenu vieux! L'ami du chevalier do Cormeillos était peut-êtrele seul Jarente évêque de Digne d'orléans qui servait monseigneur le duc de Choiseul servait madame la marquise de Pompadour servait sa majesté Louis XV! Mais sa majestélouis XV était morte! Mais madame la marquise de Pompadour était morte! Mais monseigneur le duc de Clioiseulétait mort! Mais monseigneur l'évêquede Digne la marquise étaient sur le point de recommencer leur papotage acrimonieux lorsqu'un valel entra annonçant M. le chevalier de Cormeilles. Le chevalier était très pâleel 1res agité.il salua tout le monde d'un air distraitalla droit à la marquiselui pritla main la porta à ses lèvres quitremblaient el murmura d'une voix élouft'ée : adieu! signifie c air d'enterrement? demanda-t-on de tous côtés en s'empressanl autour de lui. signifie que Paris n'est plus habitable el que je vais me réfugier où sont déjà beaucoup de nos amis. cte charade de mauvais goût chevalier? charade dont je vais vous donner le mot marquise... Car j'ai la main pleinede vérités comme jepuis en l'ouvrant vous être utile à tous je l'ouvre! mon pauvre chevalier! dit la marquise avec un sourire de douce pitié. ouimarquisoujoursfou; c'est-à-dire toujoursvotre ami! Mais vous ne savez donc rien ici de ce

14 Qu'y Vous Mais La Cte Alors Hélas Décidément Ainsimarquise Moi Bien Ce QuittezParis nous Jp ' Des ' Le n'pondittrislement tous s'éeiia La? gros elle en FiùlePt soit ils'est Jeune incapahlc Sa l.;i j'en que que dit le 6 MÉMOIRES qui se au passp doliors? Los liruilsde la rue ne moulent C'étaitle 14juill 1789!... donc jamaisjusqu'àvos oreilles? Le lendemain de ce lendemainl'hôtelde la placeroyale a-l-iidonc de commun entre la rue le salon était abandonné par la marquisequi se décidait enfin à suivre enire le peu ilecl la noblesse s'ilvous plait? demanda le conseil de son vieilami. d(?daigneusenlent la vieilledouairière. Elle avait emporté l'argent les diamants les les bijoux l'apprendrez plusvile que vous ne voudrez madame choses emportahles. Le reste était resté. Mais il n'était pas! perdu. Il y avait un intendant qui s'élaitchargéde mtre à enfin?... demanda le baron bedonnant qui fatigue' couvert de l'oragequivenait toutes les choses inemporlablcs sans doute de songer à SopliieArnould Commençait à meubles n Pour qu'un homme Voltaire songer à lui. un coquinilfaut qu'ilsoit un grand personsonnago; iln'appartient pas atout le monde d'être fripon.» monarchie va sombrer! le chevalieren serrant la main de sa vieilleamie. monarchie Voltaire s'est trompé demande bien pardon à son va sombrer!... Ilfaut abandonner le vaisseau si nous ombre trompé : riutendanl de la maison de la ne voulons pas élrc englouiisavec lui! faut quillerparis marquise était un coquinde preniierchoix un personnage messieurs! Il faut quitterla France marquise!...le du dernier ordre. H avait les mains crochues comme les tlol révo utionnaire monte monte monte... il va nous envahir ' lioubles ont eu lieu dans plusieursquartiers de la ville..ị)essiônes de désordre des scftnes sanglantes sont pass(*es dans le faubourg^'ainl-anloine... Quoi tant de bruit pour une émeute de la po )ulace! s'écria la douairière. populaceest aujourd'hui peuplemadame répondittrisiemenï le cho\alier. peuple c'est-à-dire la nation. à vous chevalier entendre demanda le bnron en frappantde sa canne à pomme d tfr sur le parqu serions du peuple nous?! oui baron. du salon chevaliervous êtes fou fou à lier;madame la marquise avait raison... Partez si vous voulez; nous Chapitre III nous restons. Tant qu'ily aura un roi en France il y aura une autorité; tant qu'ily aura une autorité il y aura des troupes tant qu il y aura des troupes les révoltes de la populaceseront \ite apaisées! Nos ancêtres en ont vu d'auires allezmon cher' Ils ont eu contre eux les Jacques Ménoge finmic' s de M. Dupiiis Vieilterue jeune feiiinip. Kncore l'intendant! forcp en aiithniéliqu en algèbre. le.":jacquesont été battuscomme des manants qu'ilsétaieivt! laiiibonr.madeiiinisolli-suzanne troisième tambour. Parlez partezpuisque la peur vous prend aux talons... ni) x Nous vieux M. l.a singe. Tulipe l»nib'iur d'un laiiibour. attendrons "... gourde de Jucqiies-li'-Fatatlste. nous parlé baron ' " Mais s'écria la marquiseen se levant i uel( u'un trouble la ffle..» Sainte-alliance inrerpocula el syihos. I e ciiien de Jac"iiies- p-fathliste. Celui de niademoisellu en allant serrer la main du vieil amant de Sophie Arnould. Suzanne. '... s'écria le baron avec une colère qui ine parut romique à moi le sou plébéien mais quiparul très belle au noble aréopage. En ce moment comme pour donner plusd'autorilé aux paroles du chevalier de Cornieilles; la placehoyale d'ordinaire si tranquilleșurtout à celte heure rentit de cris lumiillueiix. Des cliquisd'armes des voix humaines des plaintes des murmures des menaces les Inuils pour voler. En faisant sa visite dans le salon abandonné de sa vieille maîtresse il apei\'ull'étagèreen bois de rose dans précipitptionelle n'avait pas songé à dégarnirde ses sa précieusesinutilités ilcul hientôl faitmain basse sur lous les objsd'or el d'argentqui s'ytrouvaientmoi compris. Je dis : moi compris parce que malgrémon peu de valeur il avait supposé me voyant là jevalaisquelque chose. Il devait se détromper bientôt. vous vous obstinez \ rester? demanda mélancolie. C honnête coquin d'intendant était depui-sune vingtaine d années au service de la marquise qu ilavait volée avec le chevalierpleinde.lo croyaisvous l'avoirfaitcomprendrechevalil'r! répond'tla marfiuiseavec une hauteur un peu cruelle. une audace toujours(ouronnée de succès. Dédaigneuse dés je vous suismon clier chevalier! son pitsou grands tripotagesauxipielsilse livraitsi i ffronlément elle avail laissé faiiv sans rien diresans témoigner ami qui vovail son repos troublé qui ne demandait pas mieux que d'aller sa promener nonchalance en pays étranger. un seul instant d'étonnemenl ou de mauvaise humeur supposant vous suis ' Allons en Anglerre!... avec raison que les intendants étaient faits pour voler El qu'y t'erez-\ousmalheureux vous sans forluiio? pour exclama la douairièrequi avait Une fois cependant ébauchéjadisun par ne sais (juelcajirice do femme ruman de cœur avec l'ami du chevalier. aval voulu être édifiée sur certains détails d'économie qui êtes leurs maîtres être je volés. que nous y ferons? Nous travaillerons.'... domestique el initiée à certains mystères d'arithmétique lis travailleront1 Comprenez-vous manpiise ils travailleront jusque-laltres closes pour elle elle avait ajipelél'honora hie M. Du puis. Lie 1101 able M. Dupuis était venu serviteur obéissant dans le pit salon rose où je faisaisdepuissi iongteiiins une si tristefigureọn lui demandait des comptes : il rendit des comptes (hi l'interrogea; il réponditsans embarras. On voulait lui prouver sa friponnerie; il prouva par A plusb multiplié par Z qu'il était le plus honnête hn.iimc de France Cl de Navarre. de la foule se finnl entendre avec une grande énergie. M. Dupuis n'élaii pas un aiglebien c^u'il eut levol d'une Le baron pftiii a'usi que la douairière. large envoi guro. C'était un homme d'une intelligenee étroite Le chevalier alla de nouveau vers la marquiselui pritde bornée de raisonnement de raison nour les la main de nouveau aussilui dit avec des choses ordinaires de la vie. Mais il avait une spécialité à lépanouissemcnt nouveau larmes dans In voix dan.»les yeux : de laquelleil avait faitconlrihuer toutes ses quittezparislouise. au m m île notre passé au nom de Je vous en supplie facilités comme tous les spécialistes il étaitdune certaine noire nmour au force. il nom de noire amitié... Songez que nous ne nous reverrons La niari uise voulait de rarilhinéliquc pure cl simple lui servit de l'algèbre. peui-é;replus'... maïquise se détourna repoussa la main ipie lui tendait Aussi au boni d'une heure de celle conversation zéhrdlr le chevalier dii a un val ( uivenait d'enlror : de chifl'rescl de calculs de toutes sortes très lialiilemenl groupés dans un onlre qui ressemhlait beaucoup au chaos la marquise renvoyait son inlendaiil lavé de tout soupçon Apprêtez les tables de jeu.. Ịtaronvous ino devef. «ne partied I omhre... vous r;iv( z promiseji'vous attends... Le chevalier cl.ion ami se rirèrent alors le premier murmiiranteomme je ne sais plus (luel grand seigneur désespéréle second un jicu ennuyé de voir ses liabiludes qui s'étnil trouvé prisun beau jourde la même volh-'ilé Hinsi déianpées. qu elle : Le lendem lin malin les bruits de In veille se Il reprodiii- est clair pour moi i^tie DuiiuLs me vole. Mais ilosl à «irenl sur la piniekovnh' cl dans les rues avolsinanles: le mon service ilenuis vingt ans : il a dit s'c^nrieliirṣi je lo ciinom gronda; n;ie moiis' uelerie animée relcnlil pciidaiilchashids cjue je prisseun autre iiilend:inl c autre serait queluuoii heures ; l'émeute de la veille éiuii devenue une ré- pauvre voudrait s'enrichir aussi à mes dépens comme Iroluliun. Dupuis. Il V mtrait naturellement moins rie discffiliouel

15 sans fourmis il de supprimée Tome savait la par ses nom le celle Soupons.Mabelle! ainsi pour rien qui mais cl pour donna D'UN VIELFX SOI). «Ce vient de la flûte s'en rourne au Inmbour. " d'un sou finiraitsans doute par inn ruiner... rélloxion l'aile produit par sou (toslume. De là àaiilie cl:os..'ịl n'y :ixail j'aimeniioux consorvnr l^u )uis qui esl trop gras pour que In main. Mademoiselle Suzanne la lendit M. La Tulipe songer maintenant à s'arrondir encore... S'en empara el le roman que vous connaisse/ rommunça. Celte euriosit*!n'avait aliouli qu'à lui donner une violente Il y avait déjàplusieursmois qu'ilduraitlorsquearrivèrent migraine.pourquoi aussi (Hnit-eilecurieuse?... les événements que j'aiessayédo raconter. J'aieu occasion de le constalit souvent dans le cours de M. Dupuis vint un malin avec le butin conquissur le pit mes pi^n^grinalions : la salon rose de la marquise le déposa sur la table de mademoiselle curiosiii'est une chose malsaine. M. Ilupuisf'taildonc devenu mon maître droit de Suzanne à l'aspectde toutes ces choses conquête. élrant;es d'or d'argent ouvrit ses grands yeux noirs plus Ce maître qui venait de perdre sa vieillemaîtresse avait grands encore. Je n'ai pas besoin d'ajouterqu'elle m'acrorda quelque part dans Parisune jeune maîtresse pas la pluspiteattention : du premier coup d'œil sa vêritahle maltresse. elle m'avait estimé à ma jii.ste valeur. Pour elle je n'étais Proverbe qu'un sou qu'un sou. qui vrai par e.\iraordinaire. Iatlulec'étaitla marquise; je vous le demande une Or (pie pouvaitfaire le tambour c'étaitmademoiselle Suzanne. jobe fille qui était habituée à voir des loiiis au soleil des Mademoiselle Suzanne avait vin^i-irois ans un nez rroussé louis à la croix de Malte des lysd'argent des dcus de Flandre des yeux à la perditionde son ftine les cheveu.x c. c.. c.?... noirs comme la nuit des dents bbinches comme du plaire. La pauvre fille!elle était du peuple el elleméprisaitle Elle exerçaitostensiblement le métier de ravaudruse dans cela m'a sou plébéien!les pitsquiméprisentles pits une pitecliamhre dune pite maison de la piterue du Carneau inostensiblcment elle exerçaitle métier charmant de [laresseuse. La piterue du Carneau oubliée depuis longtemps communiquait de la rue de la Bùcherie à la Seine iiquelquespas du Pit-Pont. C'était au un* siècle un endroit qu'on nommait la Poissonnerie; au îiv siècle c'étaitla rue des Porrécs où se vendait le poisson d'eau douce; au ivii* sièclec'étaitla rue du Carneau ( ui lui venait de sa pro.xiniiié du Pelit-Chàlelcl dont les carneaux I arapluic qui élail sa jeunesse aussi sa beauté. On persécute les hommes on respecte les femmes. ou créneaux donnaient sur cte rue. M. Dupuis avait choisi ce quartierpopuleuxpour plusieurs.\insipensait-elle du moins en songeant d'un autre coté raisons : la première parce que les logenienis y coùlaienl que si le quinquagénairedupuis devenait par hasard insuffisaiil moins cher qu'ailleurs- la seconde parce qu comme il était suffisamment protecteur elle s'adresserait au vingienairela éloignéde la Place-Royalẹ que le bruit de ses Tulipe el à défaut de La Tulipeà d'autres La Tulipecivils fredaines amoureuses ne pouvaitainsi parveniraux oreilles ou milinires. de la marquise; la troisième parce que en sa qualitéde Quanil.M. Dupuis se fut éloignépour aviser aux moyens quartierpopuleux populaire aucune des personnes qui de mtre à l'abri des événements la fortune qu'ilavait acquise venaient à la Place-Royale qui connaissaient Dupuis )our un homme de mœurs "rigides ne devait jamais venir s'y égarer. Il y avait bien encore quelquesraisonsmais elles ne valaient pas ces Iroislà à cte cause je m'abstiens de les donner. Ces trois-là suttisaienld'ailleurs. Mademoiselle Suzanne éiail le troisième tamtour choyé comme victoire du peuple les modifications gouvernementales qui par l'honnôte M. Dupuis aux dépens de cte llùlc qui s'appelait allaient très certainement en résulter el quelquesautres la marquise.m. Dupuis aimait les cerneaux nouvelles en circulation dans Paris. tous les vieux singesqui n'ont plus assez de dents pour croquer Pour i'instant son métier de garde-française devenait difficile les vieillesnoix. Il les aimait beaucoup il les aimait ne pas dire impossible Ịl avait laissé ses camarades immodérément même manière à en avoir des indigestions fraterniser avec les énieuliers el s'étaitéchappé do peur de mal. Il allaitdonc s agir de le dérober pendant quand il n'y en avait plusil y en avait encore. Jamais les cerneaux ne manqueront à Paris non plus que quelque temps à la curiosité des passants lui offrirun asile les vieux singes. sûr que le vkium le veslilum. il y avait cinq ans que mademoiselle Suzanne troisième Puis passant du grave au doux il embrassa copieusement tambour de M. Dupuis habitait ce pitingementde mademoiselle Suzanne sur ses belles joues en fleur démasqua la pitemaison de la piterue du Carneau. Elle vivait là une batterie lomposée de deux bouteilles de chamberlin très simplement mais très à son aise travaillant de temps qu'ilavait soigneusementenveloppéesdans sou jiorte- en temps pour avoir 1 air de travailler peut-êtreaussi pour manleau de voyage. n'en pas trop perdre l'habitude. On ne savait pas ce qui pouvait dit-il en s'altablant pour donner arriver. M. Dupuis avait cinquanteans el indigestions l'exemiile. Soupons! Nous trouverons peut-êtredes idées aidant pouvaitmourir d'une nuit à l'autre.\dicu dans ce chamberlin. alorsaux grasses matinées aux pits soupers fins aux toiltes N'était-ce pas ainsi que faisaitjacques-le-fataliste dans coqutes aux ch.armants mille riens qui font heureuse les moments difficiles?rappelez-vous: «Le d'-rnier avis uc l'existence d'une jeune femme ' Jacques était : C est l'avisde la gourde le mien. Lorsque Donc mademoiselle Suzanne travaillait de temps en le destin était mu dans sa lêleils'expliquait par sa silencieuse gourde; aussitôt temps. c'était une espèce de Pythieportative» qu'elleélailvide. L'argent ne lui manquait pas certes si elle avait eu dans sa pitecervelle de linotte plus simple notion d'ordre d'économie elle aurait faitdes provisions pour l'avenir. Ah! bien oui! l'avenir! Parlez donc d'avenir à ces cervelles éventées qui ne savent rien prendreau sérieux dans la vie qui chantent à gorge déployéout le long le longde en passant par hasard rue du Carneau la sainte belle journéeles airs les plusjoyeux de la terre souci des maladies des misères de la vieillesse! Les cigales pas des fourmis après tout' Cigales d'abord ensuite. El puis puis! ce joli tambour de M. Dupuis était luimême le tambour d'un joligarde-française qui un ^oir d'été avait reiiconlré les yeux noirs de mademoiselle Suzanne. Mademoiselle Suzanne comme toutes les femmes adoiait le costume militaire celui des gardes-françaisescntr'auires. M. le sergent La Tulipe comme tous les soldais llel iirésislible toujours allristé. Mademoiselle Suzanne demanda la formel-quelques explications sur la provenance de ces objs de prix Ṃ. Du- l'uis inventa une hisloire quelconque dont elle se conlenta passant du doux au grave il lui parlades orages qui s'amoncelaicnl sur leurs lèies des dangersqu'ilsallaient très cerlainemeni courir el de deux ou trois autres choses aussi rassurantes. Quant aux orages mademoiselle Suzanne avait un excellent aux dépens de la tlùle que vous savez que malgré son appétitde vingt-trois ans de trente-deux dents son tambour n avait pu dévorer on frappa discrètement à la porte de la chambre le lamhour du tambour entra. M. La Tulipeavaitlui aussi une infinitéde choses à raconter à mademoiselle Suzanne : la prisede la Bastillela La gourde c'est-à-dire le chamberlin une foule d'idées à M. La Tulipe el à mademoiselle Suzanne sans compter celles qui leur venaient naturellement de la jeunesse gourde que l'on croit inépuisableei quiijouriant vide si vile! se Sur un tapisde Turquie Le couvert ^e trouva mis. Je laisse à penser la vie Que tirent ces deux amis. Le régalfut fort honnête ; Rien ne manquait au fistin : "Mais quelqu'un troubla la fête Pendaut qu ilsétaient en irain... Ce " quelqu'un c'était» tout simplement l'honorable M. Dupuis. Quand il enlra. il ne vil rien parce qu'ilfaisait presque

16 réponditsuzanne Bonsoir Bonsoirmes Bonsoir Monsieur Quellesnouvellesbon Mauvaises Vous Je Etes-vous Ilv Les Parfaitement Oh Cela Oh Vous Ne Tous Comment Mauvaises Les demanda réponditm. demanda je.ne fort.allonsallons Rienmonsieur -A malgré Bon M. Les s'écria Rencontre. "Triomphe On Mauvais^? MEMOIRES fiuii 01 aussi parce qu il ne voulait rien voir. 11 loussi plusieurs fois comme atteint d'un rhume subit alla tranquillement allumer une lampe qu'ilposa ensuite sur la table Le monde est renversé! Je ne sais plusoù nous allons;tout est perdu.. Ḷes Parisiens sont des brigands!... Quelques détails sur Louis XVI Marie-Antointe. Déconsidédéraiion de la exagérez M. Dupuis vous dit La exagérez royauté. la Tulipe mademoiselle Suzanne moustache d'un air de fatuitéadorable. vont se Tulipețoujoursfrisantsa promener dans Paris. de la beauté de l'une ; triompliede l'uniforme de l'autre. m'emporte avec n'exagèrerien monsieur La Tulipe rien! répliqua quelquescamarades plus cossus. humeur de M. La un peu sèchement l'intendant. Parisiens sont des Tulipe. morts de la Bastille leurs veuves. mouvement de Suzanne. Je lui fais mes monstres. adieux. Le partage. de c avisbelle Suzanne? le Le paiu l'argenten l'ï89. garde-française qui était né en pleineplacemaubert. a certainement des exceptionsmonsieur La Tulipe en le regardantavec son sourire ' des Les événements se succédaienten effavec une rapidité bons joursou plutôtdes bonnes nuits. bien fiite pour alarmer les gens amis du calme de la nobles sont partis repritm. Dupuis. Les royauté. nobles sont partis!le roi partiraaussi....avec eux avec Une vie nouvelle commençait pour cte nation qu'on a lui s'en ira l'argent... Nous allons tous crever de faim comme traitée si souvent de frivole de volige el quicependant des misérables... Vous entendez Suzanne? durant une longue série de siècles n'avait pas songé bon ami parfaitement. Eh bien! est-ce un seul instant à changer de maître de collier. que je ne suis pas une ravaudeuse habile? Je gagneraitout Le réveil arrivait ; les yeux se dessillaient; le respect pour aussi bien ma vie que par le passé. la loyautés'en allaitchaquejour en lambeaux. On ne voyait! cela ne m'est pas prouvémignonne interrompit plusdans Louis XVI le successeur de Louis XV le mailre méchamment le quinquagénaire. de la France l'élu de Dieu l'omnipotent l'infaillible. m'est prouvé à moi bon ami cela suffit... On ne voyaiten lui qu'un brave homme fort peu intéressant D'ailleursn'ai-je pas des amis? Vous par exemple? chargé de fonctions qu il rcni ilissail mal.! moi... je suis ruiné! Elentre nous on n'avait pas précisémenttort. Louis XV( ou monsieur La Tulipeje n'y liens pas. Vous étaitsans doute un très habile serrurierun non moins avez le droit de cesser de me voir je ne vous en voudrai habile menuisier un très érudii géographe un non moins pas pour si peu. M. La Tulipe est un brave cœur... Il connaît érudil cosmographe un très adroil cbasseur de chais un beaucoup de monde... il m'aidera... El puissi par hasard non moins adroit tueur de mouches; mais toutes ces qualités il ne le pouvait pas... je ne suis pas maucholle... je bonnes chez un bourgeois n'étaient guère de mise trouverai d'autres protecteurs!... chez un chef d'etat. Les pasteurs d'iiommes doivent avoir vous emportez pas s'écria M. Dupuis d'autres vertus que les pasteursde bétcs. mignonne effrayé à cte pensée de vivre sans Suzanne. vous Il fut bandit-on mais h quoi?... emportez pas nous vous restons... nous vous aiderons... nous vous protégerons.. Ḷes temps sont durs c'est vrai Quant à sa femme Maric-Anloineiled'Aulrirhefillede mais ce n'esl pas une raison pour vivre éloignési un de la grande c'était Marie-Thérèse autre chose. Elle n'aimait l'autre...je vais quitterla placeroyalequi ne ni'olfrc plus pas la France cl la France le lui rendait bien. Elle assez de sécuritéel m'élablir dans celte pitemaison de la étail femme el reine un double litreà l'amour de quelques-uns rue du Carneau. Nous vivrons l.'itous les deux... cl à la haine de beaucoup d'autres. Elle n'avait pas les troiss'ilvous plallbon ami interrompit pour son mari l'affectionipi'unefcmiiie ordinaire doit avoir Suzanne en désignant La Tulipe. Tous les trois'...m. La pour l'bomnie auijuel encore moins lié Tulipe n'a pas voulu fraterniser avec le peuple.. ịl a été rcstimc qu'une reine doit a\oir pour le roi dont elle est la poursuivi... il csl venu se réfugierici... Il s'est adressé à compagne. Elle vi\ail aussi loin de lui que possible sans mon amitié... j'aiconsenti à lui accorder une hospitalitése préoccuperle moins du inonde de son opinion de celle provisoire rrrt linc d'avance d'être approuvéepar vous. Oui oui. vous avez bien fait mignonne vous approuve. M. La Tulipe est un très honm'li- garçon qiie j'e^limc fort ftquije dcrnandc son aniiti."'. --itoutefoisilm'en juge digne. donc iiionsjpiirdiipins.ronimenl donc! exclama l'intendant. le garde-française en tondant royalementsa main ù! c'estpacte conclu. Nous venons de former encombrée de reliefs.a l'âgequ'avaitce brave homme là une sainte-alliance que rien ne pourra rompre... de fripon dont la conscience avait l'té chloroformist'e si n'est-ce pas monsieur La Tulipe? souvent on ferme volontiers les yeux sur les choses qui Dupuisrien!... pourraient y faire mal. la bonne heure! joyeusement la brave enfantsbonsoir! dit-il en continuant jeune femme en frappantses mains l'une contre l'autre en H tousser. signe de satisfaction. bon ami ' rt'pondit Suzanne de sa voix câline. Celle sainte-alliance fut consacrée par un souper auquel contribua pour sa part le beau garde-française qui ne voulant monsieur Dupuis! riîpondit La pas être en reste de générositéavec M. Dupuisalla Tulipeen quérir deux nouvelles bouteilles de Chambertin à l'endroit rroussant gaillardement sa jeune moustache. où ilavait cueilliles deux précédentesvraisemblablement La je suis bien le vôtre '. dit l'intendant Tulipe. c'est-à-dire chez l'hôtelièredu cabar de la BouteiUe-d'Ùr en saluant avec affectation le garde-française. rue de la Cité. ami? Suzanne en Je ne vous raconterai pas ce souper. M. Dupuis n'était pas trottinant cà là dans la chambre comme une souris futéo un aigle; M. La Tulipeétaitun soldat ; mademoiselle Suzanne qu'elle était une ravaudeuse. Leur conversation n'eut rien d'intéressant mes enfantsmauvaises! Dupuis le Chambertin. Les piedsseuls causèrent qui voyaitses intérêts compromis ses économies éloqucmment spirituellement sous la table. menacées par les événements. très mauvaises. Décidément Jacques-le-Fataliste avait raison : chacun a Cte année a eu un abominable commencement elle a un son chien dans le monde. Le ministre est le chien du roile abominable milieu elle aura une abominable fin!... On a premier commis est le chien du ministre la femme est le pilléla manufacture de papierspeintsde Réveillon dans le chien du mari ou le mari est le chien de sa femme... Les faubourg Saint-Antoine... Le clergéa renoncé à ses privilèges hommes faibles sont les chiens des hommes fermes. pécuniaires la noblesse aussi... M. Baillya été nommé président M. Dupuis était le chien de Suzanne de La Tulipe de la chambre du tiers-état.. Ḷe tiers-étal des étatsgénéraux s'est constitué en assemblée nationale... La noblesse mais il devait un jour leur montrer les crocs el les mordre. le clergése sont réunis au tiers-état...on a brûlé les barrières de Paris...On a prisla Bastille.. Ṃ. le marquis de La Faytes'est mis à la tète des révoltés.. Le roi vient d'être forcé de mtre à son chapeau la cocarde tricolore... Chapitre IV du pays. Le roi elle s'élailfaite laitière. s'étaitfaitserrurier Il se plaisait à poursuivre à luer les chats dans ses fréquentespromenades sur les immcnsos loils en terrasse du château de Versailles; clic se plaisait à trairede ses rovales mains les varhes peignéescl enrubannées de sa ferme de Trianon.

17 la avait aucune avoir que bien plus s'étaitassise mais qu'on ne par répondaientles Je 11 Quel D'un Oui Je C'est? Vous J'aime Je Alors Monsieur ainsi en Et lui réponditm. réponditle "Un 11 D'UN VIEUX SOU. - Marie-Anloiiicite n'avnil aucune raison pour aimer son cheminée dédaignéoubliéméprisé depuisla veille;elle mari pour aimer la France dans la personne ilc\s m'avait alors aperçu à tout Parisiens. Les Parisiens ihaient gouailleurs comme tous de monnaie des écus de hix de trois hasardjointaux livres autres livres pièces des les esclaves qui se vengent en coups de langue des coups pièces de vingt-quatresous de douze sous de six sous. d'étrivièresqu'ilsleçoiventḍu savait ce qu'ellefaisait l'on Nous faisions une musique du diableà nous tous dans la s'en moquait ou moins spirituellement dans des poche de mademoiselle Suzanne. Les écus de six livres de cliansons qui couraient les salons aussi bien que les faubourgs. trois livres qui dataient du règne de Louis XIV morigénaient On savait par exemple que le livre magnifiquement les piècesde vingt-quatresous de douze sous de relié à ses armes sur lequelelle avait dévotement les yeux six sous qui ne dataient que de 1726 c'est-à-dire du règne fixés durant tout le temps de la messe livre de Louis XV celles-cià leur n'était pas un tour jaientà la face d'heures qu'ilen port;\t titre un roman des autres une grêle d'épigrammes peut-êtrespirituelles de madame Riccoboni VHùtoire d'ernestineje crois. On mais auxquellesj'avaisle malheur do ne rien comprendre! savait qu'ellecourait les bals masqués assidûment fréquentait i" Nous avons vécu sous le grand roi!» disaient les écus théiuresne les heures rentraitjamaisqu'àdes indues de six livres. nous sous madame de Pompadour! :" «Nous avançaitquelquefoisl'aiguille de sa pendule pour quitter piècesde vingl-(iuatre sous. grand plus On règne! reprenaientles» écus de six livres. «Une bien tôt le roi? savait qu'elleavait pour le jeu une passion malheureuse que tous les gens riches se pressaient autour de sa table d'écartéoù s'engloutissaient des sommes répliquaientles pièces de avons vu de grandes choses!» vingt-quatre «Et nous joliefemme!» sous. considérables! On savait qu'elleétait coqute légèreimprudente bien belles choses!» «De grandes guerres!» «De un peu follemême qu'ellebravait l'éliquelic voluptueuxsoupers! «c. c. c. la froide terrible étiqutedes cours! On savait qu'elle Je n'ai pas besoin de dire qu'aumilieu de ces gentilshommes avait eu qu'elleavait encore un cortèged'adorateurs auxquels d'argent je faisaisla plustristefiguredu monde. Quand elle ne savait pas assez imposer le respect. On savait un heurt de la route nous rapprochaitforcémentils en que le cardinal de Uohan avait )araissaient scandalisés s'éloignaient aussi vite qu'ilsle pouvaient pénétrédans ses jardinsde "rrianod sans y être invité ; que la la veuve de faisant mine de se Dubarry secouer. Songez donc : un la main gauche du feu roi Louis XV sur le même banc qu'elledans une de ses promenades nocturnes de Versailles; que le duc de Fronsac l'avaitbernée; que le baron de Desenval malgré ses cheveux blancslui avait fait une déclaration très régence; que le comte de Vaudreuil dans un moment de dépitavait cassé la queue de billard avec laquell elle jouaitordinairementc. c. c. On savait beaucoup d'autres choses encore. On savait que Marie-Antointe tenaiten son palaisun bureau d'espril se faisaitla présidented'un cercle de mécontents de mé- conlenles qui se moquaient des Cacouas- c'est-à-dire des Voltairiens tout en discutant la valeur des robes de mademoiselle Berlin ou des coiffures étonnantes du perruquier Léonard! On savait que ce pitcénacle appelait le Comité autrichien de la reine avait une influence sur les afl'airesde l'etat! On savait que Marie-Antointe un peu oublieuse de son rôle de reine de France craignait pas de s'ylaisser aller à certaines épigrammes dangereuses contre les Parisiens qu'ellecomparait souvent «à des grenouilles qui ne faisaient que coasser!...» Comme on le voitla reine le roi le roi la reine avaient tout fait pour déconsidérer affaiblirla royauté.11 était donc tout naturel que la royautéfut déconsidérée affaiblie qu'affaiblie déconsidéréeelle ne fiit respectée crainte de personne. Il était donc tout naturel aussiqu'en face de la révolte populaires'organisât révolte royale Ḷe 14 juillétaiten effd'une digestion difficile! Et i'honorablem. Dupuis n'avait pas toul-à-fait tort d'avoir peur I Pour M. La Tulipe mademoiselle Suzanne les événements n'avaient rien de bien sinistre.11 étaitjeuneelle était belle une garantiepour chacun d'eux contre le chagrin la misère. Aussi dès le matin quiavait suivi le souper de la sainte-alliance que vous savez s'étaient-ilsfaits tous deux superbes avait mis une jupe en taffas flambéavec goût ma paroled'honneur!.. pour allerdans Paris jugerpar leurs de yeux la physionomie les gens courageux monsieur La Tulipe... ce de cte capitale. M. La Tulipe malgré ce qu'ilen avait ditla jeune homme-là me faitl'effde n'avoir pas froid aux yeux... veille endossé son uniforme de garde-française qui Est-ce qu'ila fraternisé avec le peuple à la prise' de la l'avantageait beaucoup. Mademoiselle Suzanne qui était coqute Bastille?... crois que oui... de La Tulipe que c fortement échancré du plusagréableeff.sur sa corsage tête brune interrogatoire de mademoiselle Suzanne contrariait beaucoup. mutine elle avait placéun bonn fort simple fort élégant il a bien fait!... dit résolument la jeunefemme qui tenait à peine sur son chignon provocateur.quant quien ce moment venait de se sentir peuple. à cte parti essentielle de la femme qu'onappelle les pieds M. La Tulipese mordit les lèvres. comme elle les avait extrêmement pits extrêmement jolis Pendant quelques minutes les deux amoureux gardèrent elle les avait chaussés de souliers découverts à talons silence significatif. Suzanne n'en voulait certainement pas un rouges rehaussaient encore des bas de soie blancs à -M. La Tulipe mais bien certainementm. La Tulipeen transparentscomme des ailes d'abeille. Elle était tout simplement voulait à mademoiselle Suzanne. Pour deux raisons : la première irrésistible dans ce galantéquipage! parce qu'elleavait eu l'air de blâmer sa conduite ; la M. La Tulipeen était plusfier que jamais.elle était même seconde parce qu'elleavait faitl'éloge de celle de son camarade d'une beauté si appétissante moments Marceau. Les amants n'aiment pas qu'on fasse devant qu'illui semblait à son bras une nouvelle maîtresse. Ah! s'il eux l'élogedes autres hommes : ils ont peur d'être oubliés liit sou de cuivre en compagnie de piècesd argent!... M. La Tulipe marchait gainient dans les rues de Paris traînant la joliemademoiselle Suzanne sur laquelleplusd'un regard convoiteur s arrêtait de temps en temps. On admirait la belle fille à cause de sa grâce des provocationsde sa beauté;mais on admirait le beau garde-française seulement à cause de son costume qui depuis deux joursétait adoré de la populationparisienne on sait pourquoi..m. La Tulipen'avait pris aucune part au triomphe populaire que je l'ailaissé entrevoir dans un précédent chapitreṃais il ne craignait pas de prendresa part des marques d'estime que les Parisiens accordaient à son uniforme comme s'illes avait personnellementméritées. Aussi se re'ngorgeait-il doublement comme amant de mademoiselle Suzanne. est donc ce jeune homme qui vient de passer auprès de nous? demanda celte dernière. vous a regardéd'un certain airmonsieur La Tulipe? certain airvous trouvez? gardefrançaiseévidemment contrarié de cte rencontre. je trouve sans chercher beaucoupmonsieur La Tulipe!... il vous a reluquéde travers... j'ensuis sure... Et pourtant il porte le même uniforme que vous!... C'est aussi un garde-française. ne l'ai pas bien regardéchère amie... Vous comprenez!...je ne regarde que vous d'abord!... possible mon beau monsieur La Tulipe! Mais encore une foissi vous ne l'avez pas bien regardéil vous a luicrânement dévisagé en revanche! doit vous connaître ce jeune homme... Comment le nommez-vous? crois que c'est c intrigantde Marceau... un pit freluqu de rien du tout!... est très bien ce jeune homme. avez un singuliergoût belle Suzanne un singulier avait pu la montrer aux Percherons à ses camarades de régiment remplacés.et cela arrive souvent.! Que d'envieux ilaurait faitsi... Comme ils passaientsur le boulevart Saint-Antoine se Avant de quitter la rue du Carneau pour voyager dans Paris rapprochaient de la Bastille qu'on était en train de démolir ville où l'on dépense le plusd'argent journée ilsvirent un rassemblement plus nombreux que les autres une! la prudentesuzanne avait garniles poches de son s'en approchèrent. tablier d'un viatiquemétallique suffisant. Je gisaisur la disaitun homme du peupleen tendant la

18 Partageons Voilà Du Allons Je Denise merci... dit-elleen Du s'écria répondit s'écria entre si qu'une dit-il ajoutadenise c. Et Oh Père... Voué Père!....^h Denise Mais Le lîrave Oh dil suppliala que réponditdenise que je *ous?... que C'est 10 MÉMOIRES vous... murmurai-jeen main en s'adrpssant à m jeune homme en reilingole à c'est bien là ce qui m'attristemon cher Pierre!... douille collcomme en portaientalors les ("'léganls. Monsieur Si j'éiais seule j'attendrais patiemment des joursmeilleurs. pour les pauvres diables quise sont faitlucravanl-llier Mais j'aiun enfant à nourrir... Mais j ai aussi mbn père... pour la nation '... en baissant la voix en se détournant un. n Le jeune homme en redingote à double coll s éloigna peu pour regarderdans le fond de la chambre.! moi... ma fille... murmura un rapidem'-nt. spectre à cheveux Suzanne eut un bon mouvement de femme : elle porta vivement blancs qui se remuait douloureusement sur un vieux fau* là main à sa poche l'en rira pleine. leull.!... moi... ma fille...je n'ai plus longtempsk Tenez mon brave nous jantmoi un vous gêner... Je n'ai plusfaim... depuisquelquesjours..ḷe certain nombre d'éeus de piècesde vingt-quatresous dans pain me faitmal... Je vais m'en aller manger de l'herbe pat ta main de 1 Immme du peuple. Tenez '... voilà pourfaire la racitie... enterrer les morts cl pour l'airevivre leurs veuves!... Car il père... dit Denise d'un air de doux reproche. V a toujours veuves quand il a y des tués '... êtes Ions deux de bons enfants Denise des Merci ma bnve jeune lillc' l'homme ému Pierre de braves cceurs des cœurs d'or merci jusqu'auxlarmes pour les morts pour Le ciel n'est pas juste...puisqu'ilprend les jeunes qu'il les vivantes!... Vous avez deviné juste: il y a des veuves laisse vivre les vieux... Jacquesvalaitmieux que moi... C'est beaucoup de veuves des orphelins à proportion!... Vous Jacquesqui est mort... On nous l'atué... le pauvre gardon..; êtes une brave jeune fillecomme ce brave garde-frauraise Ah '... que la vieillesse est une chose bête cruelle!... Oh qui vous accomp'gne est un brave garion... S'il y avait est à chargeaux autres à soi-même!... La vie ne m'intéicsse plus puisque les êtres que j'aimene sont beaucoup de celte graine-là en France nous aurions bientôt pas heureux belle moisson d'iiommes... une L'homme parlait encore que mademoiselle Suzanne Père!... voix de Denise. M. La Tulipeétait déjàloin. c'est que jeme souviens!... continua le vieillard Pauvre chère Suzanne'. Si j'avais été fâché en quoique en frissonnant involontairement à ce souvenir. que ce soil contre ellecte bonne action simplement si je me souviens de l'hiver dernier... Et bien que nous soyons spont?némenl faite m'eut réconcilié avec elle à tout jamais: juill je songe avec terreur pour vous pour au mois de Et bien que je fusse un en peu ce inoiiieni d'être moi à l'hiver qui va venir!... S'il resseniblnii à l'autre attristé. j séparéd'elleje la remerciais intérieurement de m'avoir lait granddieu Un hiver qui a persistéjusqu'aumilieu dli servir à une chose honnête bonne. mois de mai... Ah! je me souviensjeme souviens mes Adieu mademoiselle Suzanne enfants!... C est un hiver terrible que c hiver-là... Dixhuit pensant que nous étions peut-êtreséparés 1 un de l'autre degrés de froid tous les jous toutes les nuits...on a pour Adieu mademoiselle Suzanne! cela vous trouvé des gens gelésdans leurs lits moris Les fontaines l'éternité. portera bonheur ma sœur. étaient taries... Et puis..ẹt puis.. ḷa diseite... On de l'herbemes enfants... de «Le bien qiion fait paifuniel'âinp. On s'en souvient toujoursun peu!... Quand on ne gagnerait que celac'est autant de gaghé. Qu'allait devenir cte belle fille M. La Tulipe M. Dupuis? Je la plaignais connaissant l'un surtout entre elles la piècede vingl-quatresous la piècede douze l'autre! sous la piècede six sous. Elles prétendaient ([ue ce vieillard camarades l'homme du radotait peuple que si l'hiveravait été rude le duc d'orléans à qui Suzanne nous avait donnés en s'adressant à d'autres cl l'archevêquede Paris avaient été bons; par leurs hommes du peuplequi comme lui faisaient depuisdeux soinsde grands feux avaient élé allumés sur les placespubliques jours une quête plus ou moins fructueuse pour enterrer les des dislributions de painabondantes faitesaux morts du il juill pour secourir leurs fainillesoiphelines. pauvres ; que d'ailleursjamaison ne s'étaitplusamusé Il partagea en efl'ottrès é(piit;iblemenl en ne gardantpour que dans ce longhiver; les grands seigneurs les c'est-à-dire lui pour la famille de son frèrué l'avantvei'lle devant la porte Saint-.Antoine pièce de profitde leurs laquais de leurs inaitresses; financiers galants avaient jé l'argentpar les fenêtresau jamais vingt-quatre sous une pièce de douze sous une pièce de si\ sous cl moi le pit sou. Puis le partage fait de la façon que je viens de dire il serra la main aux braves gens qu'ilconnaissait dans la ne sais ins trop ce que vous a ipelezêtre libre...ce que je sais c est que je voudrais êiri" à la place de mon pauvre Jacques.Il est mort il est bien heureux. Denise voun oublie* cte pitecréature du bon liicii que vous avez l.ipendue.'ivotre sein qui a bcmidde vous pour vivre. Vous ("imère Denitc. a mangé dtl son. On a mangé l'herbe... Vous voyez bien qu'ilfaut que j'aille en moi aussi par la racine... manger Le vieillard se tut Denise étouffa un sanglot. Pierre regardaitce tableau d'un air navré. Pendant que le grand-pèreparlaitj'entendaischucholler les Enfers n'avaient eu plusde joueursde bostoii. de biribi de whist de creps de trictracel de revers!; que jamais enfin le carnaval n'avait élé aussi gai ni aussi brillant Je c. c. foule se dirigea vers la rue du Monceau près de l'église Moi je taisais"'tj'écoutais me comme toujoursịl y n Saint-Gervaisoù ildemeurait. double profilà garderle silence quand les autres parlent: du pain pour quelquesjours Denise en d'abord on ne dit pas de sottises ensuite on peut tirer parti entrant dans une pauvre chambre au sixième?'tagcd'une de celles qui se disent. Durant ma longue carrière j'aieu maison de cte rue du Monceau cl en nous déposantsur conslamini ni les oreilles ouvertes el les lèvres closes. Je ne jeune une table auprès de laquelle allaitait mp dédommage qu'aujourd'hui du silence que j'aigardé femme encore enfant. en racoiitaiil mes Mémoires aux passants du ( uaiconli. un pain Pierre du pain! la veuve en secouant Pierre 0 sa belle-so"urlorsi uele vieillard tristement la lêie. pain!...vous voulez dire de eut cessé de parler de se lamenter vais aller l'argent pour avoir du pain ien'esi pas la méiiic chose l'airemon devoir de citoyen... Des iatrouil!es sont organisées n'en a pas qui veut du pain mémo avec de r:irg''nt... Il chaque nuit pour veillerau salut de lacapitale cl la préserver faut attendre une journée h la porte des boulangerspour en des attaques de ces messieurs de Versailles...Je reviendrai avoir seulement une once... Et nous sommes trois Pierre; vous prendre à quatre heures du matin... Nous irons alors trois nourrir : vous d'abord mon frère ensemble faire la queue à la porte du boulanger... Et de nous sommes û iiilirrtie moi la pauvre nourrice celte façonnous pourrons h tous deux avoir un peu plus mon ensuitele pauvre père de ce pauvre nourrisson!... de pain( u'hier Couchez-vous de bonne heure Denise courage Denise courage. On no peut pas tout afin de n'être pas fniiguée«piandje viendrai vous prendre... faire en un jour. "0U3 sommes mais nous sommes çueux vous Pierre Ne libres! C'est quelque chose Denise. El je vous jurcquanl à prendrez-vouspas un peu de repos V... moi que je préfère crfverde faim libreque de vivre heureux devoir avant le plaisir chère.sieur. Allonstranqiiil- y a un Dieu pour les liomines comme pour les esclave comme si on pouvait vivre heureux lorstpi'onl'se/.-vous.il nations pour 1rs braves gens comme pour les biaves est... esclave n'entends rien (I toutes ces choses Pierre reprit ieuples... Nous avons du pain d'assuré pour imclquesjours doucement loujours Irisiemeiii lienlsi!. cela suflit.. Ȧdieu Denise... Adieu père... En disant cela.pierre avait serré la main dn sa belle-sœur pour échapper à l'allendrissemenl el celle du vieillard ( uile gagnait el noyaitdéjftson cœur ildisparutbrusquement. murmura Denise en embrassant Pierre?on enfant qui cherchait toujour son sein presque tari.

19 Je Vous Indispensable?Oui Et Moi Oui Pauvre Dasi'... Mon La! Partons' \po A murmura levi^eavant Heupi'use Me" Mes murmura-t-elle Knlèveineiit Un Ce murmura Phi demanda Crieurs allait fidèle Du la toul Adieu Ronsard malgré l'un le une je surtout D'UN VIEUX SOU. 11 Ie };rnnfl- ioiro poussa un long soupirpuisle silence se lit duns lu mausarde. l'esprit au corps la bête! des sentiments aux appétits do la belle à Uonsard de ces rôveurs-lfimillionnaires h rebours le bavail bien il l'abien dit : riiapitr*- V " I.u vie est aiii'lée A diu\ iimuvais chevatu le Ijuire la niaiigor. " Les - Un Onlclnde - Un père avare. Départ de Pierre dn Deni«o boulaiispr en '7R9. bngaielirs d'- la port''. adieux à Denise ol ^ Pierre. Une ci'nipafiii'ede peiii sons. que nous devenons. nfçiede l'avarice. osophiehnrtine. Fxi"- avare. teiice coniemidalive voisins leurs (lisdires. parisienne sans dragon. Toisnn d'or eu cilivre. Argonaute. fuiliv (huigit di' trop coiir.r.. cluite. de jonrnanx rrouve mon uuii Pierre. Vers lo milieu de la nuitpierre rentra à la promesse qu'ilen avait faileà Itenise. 11 rentra sur la pointedu [Hedde peur de réveiller trop Inusquement les haliitantsde la mansarde qu'ilcroyaiteneore endormis. Mais lorsqu'il poussa la porte il aperçut l'activedenise qui l'aube el venait pour les besoins du ménage. Quant au grand-père. itétaitassoupi à la placeoii Pierre l'avaitlaissé la veille..malgréles ])rièresde sa lilleil n'avait pas voulu quitterson fauteuil pour se jersur la misérable paillassequi lui servait ordinairement de lit.denise toujours respectueuse n'avait pas osé insister trop longtemps s'étaitcouchée pour réparerbien des forces perdues. êtes prèlema Denise? Pibrreen allant emhrasseï l'enfant endormi. mon Pierre... Mais clier frère croyez-vousma présenc(!indispensablelà-bascliez le boulanger?...je voudrais que pour bien rester ici à veiller mon père... Denise. Seul je n'aurai du pain une personne... Avec le pitdans vos bras vous aurez du pain pour deux... cela fera du pain pour trois... pour le vieux... pour le pit... pour vous... pour vous Pierre. gueux j'aisoupe cte nuit Denise je n'aurai plusfaim i[ue demain matin... Dans une ronde que nous avons faile du cùté de la rue de Charonne derrière l'iiôielde Mortagne nous avons rencontré un pitcliamp de bcttaves nous l'avons attaquéavec enlliousiasnie... Ce nesl pas trop mauvais les bteravessavez-vous! cher Pierre!... Denise ronuién l"ar ce devoûmcnt si profond désintéressé. les bons joursviendronl... Nous serons récompensés tous d'avoir pftli... vous verrez... vous verrez ma Denise... Il ne nous manquera plus alors que le fièreja(" qucs le glorieux nuirt du li juill!... A ce nom évoqué tout haut Denise eut deux grosses larmes sur ses joues pâlies. pauvre mari... eu se tordiint convulsivement les mains. la! chère sœur... Du courage... Jacques est parti le premier c'est vrai... mais son jiit vous reste!... Ce pii-làdeviendra grand..ịlvous aidera... Il vous aimera pour ;\ panaches avec la conviction la chaleur (fàme d'un patriote deux... pcul-éirepour trois... car je ne sais pas au juste chacun l'écoutail avec plaisirḍenise elleiiiome ses préoccupationsmall'ré aussi son quel (Simon bailà moi... Us sont peut-êtren trainà cte heure messieurs les royalistesde Versaillesde fondre la inaplilude aux questionstraitées par Denise se laissait lui balle qui doit me signerma feuillede route....enfin il vous entraîner par l'éloquencede ce paysan du Danube. C'étaitun aimera pour nous tous ce pit... C'est le tils de Jacques : peu de l'hébreu pour sa cervelle de femme d'ignorante ; ce sera un vaillanthomme je vous en répondsdenise... Et mais par moments il lui semblait qu'ellecomprenaitc msintenant parlons! héhreu-là. Elle y mtait tant de bonne volonté'... Denise en essuyant ses larmes Le tour de Pierre de Denise arriva enfinà midi. Denise en allant prendre son enfant. n'en la chère pouvaitplus pauvie àme. Il va sans dire que les piècesd'argentel moi nous étions Us eurent leur pain s'en pour faire placeà allèrent du vovage. El quelquesvoyageuses de plusn'auraient pas été d'autres. de trop je vous de jjrie le croire! A celte époque de misère Ils s'en allèrent je restaimoi dans le tiroiraux sous cl de faiiiine d'incertitude de tristesse țout ce que les du boulanger... pauvres gens avaient d'argentpassaiten acqu silion de Pierre pains avais-jemurmuré au moment où j'avais de livres quatre quand il y avait des pains de quatre quille la main de ce brave gardon pour passer dans livres! C'était le principal le pain! Les meubles les vêtements celle du Adieu Pierre... Adieu Denise... boulanger. le reste venaient quand Us venaient! Avec J'aurais voulu en dire davantage; mais le tiroir s était refermé après la huche garnie on pouvait attendre les événements... Mais sur moi je m'étais trouvé dans une compagnie avec la huche \idc?... La huche vide! c'est tristela huche aussi nombreuse que peu choisie compagnie de gros vide quand on a des nichées d'enfants ' el de pit sous. Ce qui est irisicaussi pour les poètespour les rêveurs Quel tapageilsfaisaient lous là-dedansles forcenés. Quels qui la tête dans le soleil el les piedsdans la poussièrene cris quelsrues quellesplaisanteries quellesobscénités... s'occupenlpas des réalités humaines c'est la soumission de C'est probablementi\cause de cela qu'elleverse si souvent vie d("s pauvi''s des poètes des rêveurs... Au bout de (pieli u' s minutespierre Denise étaient arrivés jdacohnudoyercl preiiaicnlleur rang fi la suite de la foule... El elle étaitnoiiibreusela foule des afl'amés! Elle commençait i\la placeliiitidoyer devant la boutiquedu boulanger se continuaiti\ droite jusqu'ila rue de la Tir.eranderie iigauche jusqu'à la rue des Rurres. La matinée s'avançait la foule ne diminuait pas. Les gens lotis de leur provisionde pain ou de farine étaient imirédiatemcnl remplacés par des gens h lotir;c'était une armée sans cesse renouvelée d'ais'âmés d'affartiécs.uno armée menaçante... Menaçante cependaillrespectueuse. On faisait lo siègedes maisons de boulangers mais avec de l'ai'gent pour payer le pain qu'on y venait conquérir!... Et quel paingrandsdieux! Le peuple parisienétait en cte circonstance d'une jovialité superbe. A part les mères attristées pour leurs enfants les époux attristés pour leurs f'^mmes lous ceux qui étaient là depuis le lever du soleilcharmaient l'allenle par uno conversation éniaillée de gouailleries à l'cnilroitdes événements des meneurs de ces événements. Il n'y a vraiment qu'à Paris qu'on sache danser proprement sur un volcan '... Les langues sonnaient à toutes volées comme autant de ballants de cloches. On carillonnait Louis XVI el Lifayle SylvainBaillyel Neeker les patriotesel les patrouilloles les gardes-du-corpsel les dames de la halleles ennemis les amis... C'est si bon la médisance lorsqu'on est à jeun...cela vous console si bien de la misère la raillerie!... N'est-ce pas gueux d'hier gueux d'aujourd'hui de demain?... El de faitles sujsd'épigrammes cl de chansohs ne manquaient pas. L'année avait été féconde; elle avait vu éelorc bien des choses bien des gens. On se racontait bruyamment dans les groupes les événements arrivés depuis quel( uesmois ; on les commentait dans ce lang.nge piltores( ne dans celte prose haute en saveur en couleur sermo pedealru d'horace qui est la langueordinaire extraordinaire du peuple. Les états-généraux le serment du Jeu-de-Paume la prise de la liastillè les discours de Mirabeau ceux de Lafayelte était matière à causeries animées à débats passionnés à opinionsviolentes. Ici l'on aiaquaitlouis XVI; là on le d(''fendait; ici l'on faisaitdes motions pour les prochaines réunions; là on récitaitdes litanies nationales. Pierre el Denise causaient moins bruyamment mais ils causaient avec leurs voisins avec leurs voisines. Pierre quoique illeltréavait une certaine éloquence de lluron qui enirainait séduisait. 11 parlaitd'abondance sans phrases Ah! quand les pitss'amusent l'ai eonstaté ils

20 Est-ce Hélas! l'n Quelhomme l'n L'n l'n? Ln Un devant dans mais réponditune réponditune qu'ilfaut si des de bien la dit pour la ne si par dans la 12 MEMOIRES selon ^'amusentaux dépens de la moralede la pudeur la raison de l'esprit. Les pitsje le sais bien ne sont pas cri5(5spour être des aigles; mais ils ne sont pas faits non plus pour tmre des oies. Pourquoicependantsont-ils plus souvent des oies que des aigles?....\li! pitspits soyez humbles pour être heureux. Les brins d'herbe valent les chênes le grand Ouvrier. Restez brins d'herbe pour rester heureux... Je n'ai pas besoin d'ajouterqu'enface de ce tapagejeconservai le mutisme le plusobstiné par haine des vulgarités des trivialitésde mes compagnons de tiroir..4li' le contact le contact comme il élève ou pervertit qu'ilest sain ou pourri! A la tin de la soiréele tiroirs'ouvrit nous pûmes alors respirer à l'aise. Une chandelle brûlait dans la boutique fermée h cte heure-làbien entendu. Quelqu'un allait venait d'un air affairé. Ce quoiqu'unétaitle boulanger. Il plongea sa main dans notre tiroir nous mit dans un grand sac fait exprès sans doute; puis ilnous descendit dans une cave éloignéedu fournil nous déposa avec beaucoup de précautions une cachte creusée aux dé )ensde la muraille où se trouvaient déj.iquelques autres sacs de même contenance de même contenu. que nous allons moisir ici"?... murmurèrent mes voisins en jurantcomme des sacristains. nous y moisissons bien... répondirentquelques sous des autres sacs. est-ce donc que notre maître? quelques-uns de mes voisins. avare!... voix. ladre vert!... autre. I... pinc le cancre!... grippe-sous!... tcsse-matthieu!... demandèrent Toutes les injuresordinaires extraordinaires y passèrent. le comme Notre maître fut vigoureusementétrillé sont tous les maîtres. C'étaitun à n'en thésauriseur pas douter. Un thésauriseur! Le pauvre homme! Maisau faitpourquoipauvre homme? Chacun dans ce bas monde prend son plaisiroù il le trouve. Celui-ci aime les femmes il se ruine pour s'en faire aimer. Si c'est son plaisir?... Celui-là adore les chevaux il se ruine pour gagner tous les prix des steeple-chase qu'ildonne à ses jockeys.si c'est son plaisir?... il se ruine faire imprimer ses vers sa ses la C autre aime la gloire jioignard comme Melpomène.» L histoire de celte époquelà devait plairealorscar elle étaitbien mouvemenlée bien romans ses pour tragédies. Si c'est son prose plaisir?... autre ilrnmalique bien grandiose! adore les fleurs il se ruine en ognons de lis en C'étaitd'abord les émeutes de Paris de Versailles caleux de tulipesṣi c'est son plaisir?... C autre aime les translation de l'.vssenihh'e nationale à Paris création curiosités il se ruine en ivoires de Duquesnoy en des assignats la division delà France en départements meubles do liouleen émaux de Pierre Courtoysen faïences la suppressiondes droits féodaux des vœux monastiques de Luca délia Uobbia en poteriesde Bernard de Palissyen des titresde noblesse des ordres des livrées des armoiries orfèvreries de François Briot. Si c'est son plaisir''...c fédération drs qualre-vingl-lrois départements. autre aime le vin ilse ruine l'estomac la bourse à boire du Clos-Vougeot du Chambcrtin du Beaune du Pomard du Champagne du iohannisberg. Si c'est son plaisir?... Pourquoin'y aurait-il pas des gens qui aiment l'argent rien que pour l'argent? Cela ne manque pas de charme en effde voir rangés en bataille une cave ou ailleurs rouleaux de piècesd'or ou d'argentavec lesnuels on pourraitavoir autant de femmes de tulipesde chevaux faïences de meubles qu'on voudrait. H y a tant de faméliques țant d'altérés tant de convoileurs quipassent leur vie à se souhaiter une femme un tableau une maison une feuillte un bdiot de mille qui meurent sans avoir habité la maison de leurs rêves sans avoir embrassé la femme de leurs rêves sans avoir bu la feuilltede leurs rêves sans avoir possédé le tamoau de leurs rêves liien croire au bon- c un élail le lieur dos gens quiont les moyens d'avoirde voirde boire propre filsde notre propre maître qui lassé sans doute do d'enihras.sor ces choses-là. ne pas voir la lin des aimées de son pèro tftaitvenu voir le L'avare dit : «J'aurais celle femme je voulais! «Il ne veul pas pour luic'est absolument comme.s'il l'avait. de dépenser.les uns el les autres veulent jouir: c'est bien Heureux les avares alors! naturelmon Dieu! Plus heureux les malheureux! Plus heureux ceux oui meurenl sans avoir jamuiseu la femme la fortunele bonheur homme avait essayé d'attendrir son père el n'y avait pas Avant d'en arriver làje suppose que c aimable jeune qu'il» s'étaient souhaités! Inc fois qu'on a eu on ne peut réussi. Aiiiremenl"sonaction aurait été bien criminelle! plusavoir. Le désir vaut mieux que la possession!... Voilà ce que je disais me consoler la cave du boulangerde la placebaudoyer an mois de juill Voil 1 ce que je me suis dit toute la vie! Voilà ce que j'aurais voulu pouvoirdire aux pitscomme moi d'entre les hommes j'avaisété une voix aux humbles aux pauvres lieu d'êlie un morcoau de métal. au Ainsi pensaitle crocheur borgnedont Voltaire a raconté l'histoire! Comme luije n'avais pointl'œil qui voit le mauvais côté des choses. Je n'avaisje n'ai toujours eu que celui qui sert à voir les biens le bien de la vie. Ce n'est point être optimistecomme Pangloss; c'est être philosophe Mesrour! comme Philosopheje l'étais par tempérament naissance par nécessité. A quoim'aurait servid'ailleurs de ne l'être pas? J'eus l'occasion de dépenserune partiede ma philosophie de faire valoir mon fonds de patiencependant le long séjour que je fis dans la cave de ce boulanger de la place - Baudoyer qui ressemblait tant à la cave d'aboul-cassim. Car j'y restai de longs jours de longuessemaines de longsmois à ruminer sur n'importequoi exceptésur les causes finales. Chaque jour il nous arrivait de nouveaux sacs de camarades qui nous payaientleur bienvenue en anecdotes politiques littéraires sérieuses libertines selon qu'ils avaient été témoins de choses de la rue ou de choses de l'alcôve. Il y avait parmi nous des sous des écus. Les écus auraient bien voulu faire les tiersavec les sous ; mais le moyen je vous le demande? Nous étions tous prisonniers rien ne nivelle plus les rangs que la prison.les ennemis d'hier deviennent les amis d'aujourd'hui. Les gens qui n'auraient jamais voulu se parler dans la rue ou dans un salon s'embrassent là comme des frères. J'étais un Huron moi dans celte compagnied'évaporés de babillards ; maisje n'avais pas là pour m'instruirel'honnête jansénistegordon!ah!si j'avaiseu Gordon!.. Les récils des uns étaient folâtres comme des madrigaux; les récits des autres sombres comme un cinquième acte de tragédieḷes uns parlaientdes demoiselles de la Comédie- Frani.-aise de leurs amants rt de leurs infidélités.les autres jiarlaient des choses de la tribune des choses du forum autrement intéressantes que celles des coulisses des boudoirs. "i L'histoire Voltaire plaît que comme la tragédie qui languitsi elle n'est pas animée par les passions les forfaits les grandes infortunes. Il faut armer Clio du Puisla mort de.mirabeau l'adoptionde la guillotine l'abolition de la torture fuite du roi son rour l'insurrection du Champ-('e-Mars le traité de Pilnilz le vo du roi le commencement dos hostilités sur les frontières riinsnriectioii des faubourgssuint-antoine.'^aint-marceau c. c. c. «Que deviennent Denise PierreSuzanne La Tulipe?» me demandais-je par moments en songeant aux gens que j'avaisconnus avant mon emprisonnement. Je devais l'apprendrebientôt. Pour le boulangerde la place Baudoyer notre maître nous étions une toison d'or monnoyée. Quand il y a une loison d'oril doit y avoir di's en bonne Argonautes logique! Los Argonautesvinrent. Ils vinrent d'autant plusfacilement qu'iln'y avait là d'autre dragon qu'uneserrure une forlo serrure à la vérité! Ces Argonautes étaient au nombre d'un roiiimonoeiiicnt de sa fortune. A père avare lilsprodigue! Les \ioux sont pressésd'épargner les jeunes pressés Harpagonlilsavait cherché pendantlongtempslessources

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