Groupe Eyrolles, 2006, ISBN : X

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1 Groupe Eyrolles, 2006, ISBN : X

2 Annexe 1 Glossaire.ASMX Extension de fichier du code source des services Web sous.net..asmx.aspx Extension de fichier du code source des applications ASP.NET..ASPX.config Extension des fichiers de configuration de.net..config.net Nouvelle technologie Microsoft fournissant une plate-forme de développement pour les applications Windows et Web..NET ADO ActiveX Data Objects. Système d accès aux données Microsoft sous Win32. ADO ADO.NET Ensemble de spécifications et d outils du framework.net permettant l accès aux données ADO.NET et leur gestion. API Application Programming Interface. Interface de programmation fournissant des services à d autres applications. Sous Win32, représente une base de procédures et fonctions utilisée par tous les logiciels Windows. Sous.NET, les API sont remplacés par la FCL. AppDomain Domaine d une application ; peut être vu comme un process. AppDomain ASP Active Server Page. Système de gestion de pages Web dynamiques de Microsoft sous Win32. ASP.NET Ensemble de spécifications et d outils du framework.net permettant la conception d applications pour Internet ou Intranet. ASP.NET Assemblage Attribut Un assemblage est une unité de déploiement sous.net. C est un exécutable (exe ou DLL). Un assemblage est constitué de quatre parties : le manifeste, les méta-données de description de types, les modules et les ressources. Un attribut est une propriété de classe. Il possède un type et contient une valeur précise dans chaque objet instancié à partir de cette classe. La visibilité d un attribut peut être privée, protégée ou publique. Traditionnellement en POO, on accède aux attributs depuis l extérieur de l objet via des méthodes. Delphi étend ce procédé en proposant le niveau de visibilité «publié» (published), afin de faire apparaître l attribut dans l inspecteur d objets. Parallèlement, Delphi offre le concept de property (propriété), qui permet de donner un nom à la propriété, différent du nom de l attribut interne, tout en masquant l utilisation des méthodes de lecture et d écriture de ce dernier. Ces méthodes (appelées accesseurs) peuvent tester la validité des valeurs attribuées (protection de l objet) ou exécuter tout code (comme la synchronisation de l affichage lors du changement de valeur d une propriété de police ou de couleur par exemple). On notera que C# reprend ce concept de façon identique (aux nuances de syntaxe prêtes). API Assembly Attribute

3 422 Annexes PARTIE VI BCL BDP BDS Base Class Library. Ensemble des classes fournies dans le framework et sur lesquelles s appuient les applications.net. Est aussi appelé FCL, Framework Class Library. Borland Data Provider for Microsoft.NET. Ensemble de classes permettant de concevoir des applications orientées données. Le BDP fournit une couche d abstraction permettant de développer pour toutes les bases cibles disponibles en utilisant le même jeu de composants à la façon de dbexpress et au contraire de ADO.NET, qui oblige à utiliser des fournisseurs différents liés à la technologie de la base cible choisie. Borland Developer Studio, studio du développeur Borland. Appellation de l environnement de développement intégré (IDE en anglais) de Borland depuis la version BDS signifiait précédemment Borland Delphi Studio. L intégration de C# et C++ ont forcé cet élargissement du sens premier de BDS. Blob Champ binaire de grande taille dans une base de données. Blob C# Langage de base de.net édité par Microsoft et conçu par Anders Hejlsberg, ancien C# employé de Borland ayant conçu Delphi et Turbo C. Cache global des assemblages Cassini CIL Classe CLI CLR Voir GAC. Logiciel serveur Internet gratuit de Microsoft intégré notamment à Web Matrix et BDS. Conçu principalement pour tester les applications ASP.NET sans avoir besoin d installer IIS. Common Intermediate Language. Langage commun intermédiaire. Les compilateurs.net, dont Delphi.NET, produisent en réalité du code CIL et non du binaire. Le CIL est compilé par le JIT sous l ordre du CLR pour obtenir un fichier exécutable. La version spécifiquement Microsoft du CIL est le MSIL. Une classe est une collection d objets partageant un même comportement. C est une définition de type comme une chaîne, un entier ou un enregistrement. On peut créer des variables (les objets) sur la base de ce type. Une instance de classe se manipule par le biais de ses méthodes et de ses attributs. Common Language Infrastructure. Infrastructure du langage commun sur laquelle se fonde le CLR. CLI est une norme ISO publique. Common Language Runtime. Cœur de.net ayant la charge d exécuter des applications et de gérer des ressources. BCL BDP BDS GAC Cassini CLS Common Language Specification. Spécification du langage commun. CLS CLSID Identificateur de classe sous COM. CLSID COFF Common Object File Format. Format de fichier objet commun. Spécification technique décrivant le format d un fichier exécutable dont dérive PE. COFF Compact Framework Version spéciale du framework.net pour les équipements mobiles. Compact Framework Composant Un composant est une classe créée par héritage à partir de la classe TComponent sous Delphi ou Component sous.net. Un composant peut être installé dans la palette d outils de l IDE. Par défaut un composant ne décrit pas un objet visuel, il existe de nombreux autres descendants de la classe de base offrant les comportements nécessaires à la conception de composants visuels (champs d édition, listes, images, etc.). Component Conception Le Design time est le «temps de la conception». Sous Delphi on parle de packages de design pour parler des packages installés dans l EDI qui fournissent des services d aide à la conception des applications : éditeurs de propriété, éditeurs de composants et experts notamment. CIL Class CLI CLR Design time

4 Glossaire ANNEXE Copie miroir CSS CTS DDL Délégué Procédé utilisé par.net, consistant à copier un fichier exécutable dans un cache avant de l utiliser, l original n étant pas utilisé directement. Cette stratégie est mise en place volontairement par le développeur dans les applications hôtes d autres applications comme le fait ASP.NET par exemple. Cascading Style Sheet. Feuille de style pour les pages HTML. Largement utilisé aussi sous ASP.NET. Common Type System. Système des types communs. Le CLR est basé sur CTS, qui fournit un ensemble standard et très riche de types de données. Le CTS est ce qui permet à.net de proposer un modèle de programmation unifié. CTS est orienté objet et reconnaît d emblée plusieurs langages. CTS reconnaît aussi les langages procéduraux. Data Definition Language. Sous-partie de SQL permettant de définir le schéma d une base de données. Équivalence dans le jargon.net des types procéduraux et des événements Delphi. Un delegate est donc une référence de type pour une méthode ayant une signature bien définie. Pour les développeurs C++, il s agit d une équivalence des pointeurs de fonctions mais avec un contrôle de type fort. Pour les développeurs Delphi, ce n est pas une nouveauté, juste une autre façon d appeler les types procéduraux et les événements. Le modèle utilisé par Delphi depuis la version 1.0 est d ailleurs appelé méthode par délégation. Les délégués.net ont la particularité d être à diffusion multiple, ce qui est totalement nouveau en revanche. De même, techniquement, un délégué n est pas un pointeur direct mais une instance d un objet qui lui pointe la méthode à exécuter. Shadow copy CSS CTS DDL Delegate DHTML Dynamic HyperText Markup Language. Version améliorée de HTML. DHTML DLL Dynamically Linked Library. Bibliothèque liée dynamiquement. Ce format de fichier exécutable DLL existe sous Win32 et.net (mais les uns ne sont pas compatibles avec les autres). DML Data Manipulation Language. Sous-partie de SQL permettant de manipuler les données. DML DNA Distributed internet application Architecture. Architecture d applications Internet réparties. DNA DOM Document Object Model. Modèle Objet des Documents. Spécification utilisée avec XML et permettant la manipulation de fichiers respectant ce formalisme. DOM DTD Document Type Declaration. Description d un document XML. DTD ECO Enterprise Core Object. ECO est un framework Borland permettant de développer des applications selon le principe MDD, totalement objet jusqu à la persistance des données sur disque. ECO utilise le moteur Together. ECO EDI Équipement mobile Événement L environnement de développement intégré (Integrated Development Environment) désigne l ensemble des fenêtres qui constituent l interface de développement de BDS ou de Visual Studio par exemple. Équipement mobile en général, les PDA, les téléphones portables sont des «mobile devices». Un événement est un appel à une méthode d un objet par un autre objet ( généralement lorsque certaines conditions préfixées sont remplies). Les événements Delphi peuvent être compris comme des callbacks de ce point de vue. Par exemple, un objet bouton (TButton) permet à la fiche (TForm) d être avertie qu un clic a été fait sur sa zone sensible par l événement OnClick. On retrouve le même concept sous.net avec les délégués. EXE Extension des fichiers programmes exécutables sous Win32 et.net. EXE IDE Mobile device Event

5 424 Annexes PARTIE VI Exécution FCL Flux Framework GAC Run time signifie le «temps de l exécution». On parle par exemple de packages de runtime, qui doivent être déployés avec une application car cette dernière en a besoin à l exécution. On parle aussi de façon générale d un runtime pour désigner des bibliothèques devant être présentes pour permettre l exécution d une application (par exemple le runtime du framework.net). Framework Class Library. Bibliothèque de classes du framework. Autre nom donné à la BCL. Un flux est une série d octets indifférenciés. On peut y placer ce qu on veut, le tout est de respecter une structure permettant la relecture des données. Les flux sont souvent utilisés pour gérer la persistance des objets (sérialisation et désérialisation). Cadre de travail. On appelle aussi de cette façon l ensemble des bibliothèques d une plate-forme comme.net. Global Assembly Cache. Cache global des assemblages. C est dans ce cache que le CLR place le code compilé par le JITer et qui sera réellement exécuté par.net. GC Voir ramasse-miettes. GC GDI Graphical Device Interface. Interface de gestion de périphériques en mode graphique. Ensemble d API utilisé sous Windows pour piloter les écrans et les imprimantes principalement. GDI GDI+ Getter Extension de GDI prise en charge par.net offrant des primitives de plus haut niveau (comme les courbes de Bézier par exemple). Le Getter est la méthode attachée à une propriété (Property) permettant d en lire la valeur. Getter et Setter sont appelées les accesseurs de la propriété. Run time FCL Stream Framework Global.asax Fichier de configuration global pour les applications ASP.NET. Global.asax GUID Globally Unique Identifier. Identificateur unique utilisé notamment par COM pour repérer GUID des interfaces. Handle Poignée (peu usité). Un handle est en quelque sorte un ticket portant un numéro qui permet de désigner un objet sans le connaître. Sous Windows, cette technique est largement exploitée. Par exemple, les fenêtres possèdent toutes un handle : lorsqu on désire envoyer un ordre (un message) à une fenêtre précise, on indique son handle. GAC GDI+ Getter Handle HTML HyperText Markup Language. Langage de description des pages Internet. HTML HTTP HyperText Transfer Protocol. Protocole de transfert de données utilisé principalement HTTP par les sites Internet. IDE Voir EDI.IDE. IE Internet Explorer, le navigateur Internet de Microsoft. IE IHM Interface homme-machine. Nom donné à tous les procédés permettant à un logiciel de MMI communiquer avec un humain (Man Machine Interface en anglais). IIS Internet Information Server. Serveur d information Internet. Nom du serveur Web professionnel de Microsoft. IL Intermediate Language. Langage intermédiaire de.net. Voir CIL. IL ILASM Compilateur du langage IL, celui du CLR. Est en quelque sorte l assembleur de la ILASM machine virtuelle de.net. ILDASM Utilitaire du framework.net permettant de désassembler un code compilé et de fournir les sources en code IL. IIS ILDASM

6 Glossaire ANNEXE Instance Interface ISAPI Tout objet est une instance de classe. Une classe n étant qu une abstraction, seul l objet a une existence en tant que telle. Le mécanisme d instanciation permet de créer un objet à partir du moule qu est la classe. Contrat passé par une classe avec «l extérieur». Ce contrat est une suite de fonctions (méthodes) implémentées par la classe. On peut y accéder sans connaître cette classe. Les interfaces prennent en charge l héritage multiple. Elles sont utilisées dans le modèle COM, mais ne sont pas réservées à cette utilisation. Cette technique existe sous Win32 autant que sous.net. Information Server Application Programming Interface. Spécifications permettant de concevoir des applications Internet vues comme des extensions du serveur IIS. Tombe en désuétude depuis l apparition de ASP.NET. J# Version.NET de Java par Microsoft. J# JITer Just In Time Enhanced Runtime. Compilateur à la volée utilisé par le CLR pour créer des exécutables en langage machine à partir du code compilé en CIL par les langages.net comme C#, Delphi et les autres. JITer Instance Interface Machine.config Fichier de configuration global pour une machine sous.net. Machine.config Managé (code ) Tout code qui est compilé en MSIL et qui s exécute directement sous CLR est dit code managé. Cela signifie que le CLR peut gérer ce code en terme de ressources utilisées, dont la mémoire, en terme de sécurité, et lui fournir un ensemble de services. L anglicisme «managé» semble plus clair et adopté par un plus grand nombre que la traduction exacte «géré». Managed code Managées (données ) Manifeste MBR MDD Métadonnées Méthode MFC Les données managées sont celles qui sont prises totalement en charge par le CLR et qui sont sous contrôle du ramasse-miettes. Le manifeste est l une des parties d un assemblage.net. C est lui qui décrit ce dernier. Il contient : un nom simple, un numéro de version en quatre parties, la clé de l éditeur, la culture, la liste des fichiers de l assemblage, la liste des assemblages utilisés, la sécurité, les types exportés et la liste des ressources. Marshal By Reference. Capacité donnée à un objet.net pouvant être utilisé en remoting via une instance proxy. Model Driver Development. Développement d application piloté par modèles. Mode de conception d applications utilisant des outils tels que ECO de Bor land permettant de passer automatiquement des modèles UML au code applicatif. Il s agit de données qui décrivent des données. Un assemblage.net contient une telle section pour décrire les types qu il déclare et utilise ce qui rend le code compilé.net auto-descriptif. Procédure ou fonction appartenant à une classe. Une méthode possède un paramètre implicite (self Delphi ou this C#) qui pointe sur l instance de l objet concerné. Tous les champs de l instance sont immédiatement accessibles dans le code de la méthode. Les méthodes de classe sont génériques et ne possèdent aucune référence d instance ; elles peuvent être invoquées depuis le nom de la classe, à la différence des méthodes standard qui ne peuvent être appelées que depuis une instance d objet. Il existe d autres types de méthodes sous Delphi et C#, comme les méthodes abstraites, qui ne sont que des modèles devant être implémentés dans les classes dérivées, ou encore les méthodes dynamiques et virtuelles, qui sont à la base du polymorphisme. Microsoft Foundation Classes. Bibliothèque de classes utilisées principalement dans les développements C++ sous Win32. Équivalent à la VCL chez Borland. MFC n existe pas sous.net où la FCL la remplace. ISAPI Managed data Manifest MBR MDD Metadata Method MFC

7 426 Annexes PARTIE VI MONO MSI MSIL MTS Multi-diffusions Multi-tiers Nom fort Noms (espace de ) Non managé (code ) Obfuscateur OCL ODBC OLE OQL Projet Open Source conduit sous l égide de Novell visant à fournir un framework compatible.net gratuit pour différentes plates-formes. Il existe une version Windows et des versions Linux. Microsoft Windows Installer package. Extension des fichiers contenant l installation compressée d un logiciel. Microsoft Intermediate Language. C est la version spécifique de CIL de Microsoft utilisée par le CLR du framework.net. Microsoft Transaction Server. Serveur Microsoft gérant le transactionnel au niveau des objets. Particularité des événements et délégués.net leur permettant de diffuser une même notification à plusieurs gestionnaires d événement simultanément. Mode de développement dans lequel l interface utilisateur, l application, la base de données et les autres modules intervenant à l exécution ont la possibilité d être répartis sur des machines différentes reliées par un réseau. Un assemblage.net possède un nom unique quand l éditeur l a marqué avec sa clé de cryptage publique. Le manifeste contient la clé publique. Quand un assemblage contient une telle clé ainsi qu une version et une culture, il possède un nom fort. Un assemblage signé ne peut pas être modifié ce qui offre une meilleure sécurité. Procédé permettant de hiérarchiser les noms de classes sous la forme d un arbre. Sous.NET, tout code source est conçu dans un espace donné, de façon à éviter les conflits de noms entre bibliothèques par exemple. Le code non managé est du code natif x86 comme il existait jusqu à.net. Les objets COM, COM+, les DLL Win32, le code Delphi Win32, tout cela est du code non managé. Le code non managé n est pas géré par le CLR de.net, d où son nom Outil permettant de rendre le code compilé par un langage.net extrêmement difficile à relire après décompilation. Offre une réponse partielle au problème de reverse engineering inhérent à la compilation en pseudo-code des applications sous.net. Object Constraint Language. OCL est un langage d'expression développé à l'origine par IBM et qui a été incorporé dans la spécification UML par l'omg. Les expressions OCL renvoient des valeurs, mais ne peuvent pas altérer le modèle. Sous Delphi.NET et ECO, OCL est utilisé pour définir des contraintes invariantes sur les objets, créer des associations ou des valeurs d attribut ou parcourir les associations d une classe. Open DataBase Connectivity. Ensemble de spécifications et de bibliothèques permettant d accéder à des bases de données. ODBC est dépassé depuis longtemps et fut remplacé par ADO, puis aujourd hui par ADO.NET. Il existe un pilote ADO.NET pour ODBC permettant encore d accéder à des bases ne fournissant pas de pilote autre que ODBC. Technologie fourre-tout de Microsoft, qui n a plus la signification de son sigle (Object Linking and Embedding). On parle de serveur OLE, de OLE DB pour la gestion de base de données Object Query Language. Langage d interrogation de base de données objet (SGBD-O). Il est l équivalent objet de SQL pour les bases de données classique (SGBD- R). OQL a été défini par ODMG (Object Database Management Group). MONO MSI MSIL MTS Multicast n-tiers Strong name Namespace Unmanaged code Obfuscator OCL ODBC OLE OQL

8 Glossaire ANNEXE Ordre de tabulation OTA Outil CASE P/Invoke Paquet Parent PDA PE Persistance Profilage Profileur de code Projet console L ordre de tabulation établit la séquence de parcours des éléments visuels de la fiche. L appui sur la touche tabulation fait passer le focus d un élément au suivant dans la séquence. La propriété TabOrder des composants visuels VCL par exemple permet de gérer la séquence de tabulation dans une fiche. De même, TabStop permet de décider si un composant fait ou non partie de la séquence de tabulation. Utilisées correctement, ces deux propriétés permettent de renforcer l ergonomie d une fiche en rendant la saisie au clavier plus rapide. On retrouve des équivalents sous Windows Forms et Web Forms. Open Tools API. C est une API permettant de développer des experts pour l EDI de BDS. OTA fonctionne sur la base d interfaces isolant l EDI de l expert et permettant le développement de ce dernier dans tout langage offrant la prise en charge des interfaces. CASE : Computer-Assisted Software Engineering. Logiciel simplifiant le développement d autres logiciels. L EDI de Delphi est un outil CASE. Platform Invoke. Technique d invocation de bibliothèques spécifiques à une plate-forme sous.net. Permet par exemple sous Windows d appeler une fonction dans une DLL non managée. Sous UML, un paquet regroupe diverses classes ayant le plus souvent un lien fonctionnel. Sous Delphi, un package est une bibliothèque de classes compilée. Les composants installés dans l EDI doivent être stockés dans de tels paquets. On parle de parent pour un composant visuel VCL. Ce parent est alors le conteneur visuel du composant. Notamment, sa position (X, Y) est relative aux coordonnées (0, 0) du parent et non à celles de l écran ou de la fiche. La parenté ne concerne que l affichage et ne doit pas être confondue avec l appartenance (voir propriétaire). Personal Digital Assistant. Assistant personnel numérique. Définit toute une gamme de matériels portables comme les organiseurs. Certains supportent Windows CE et.net. Portable Executable. Format des fichiers exécutables sous Windows et.net. Pour les besoins de ce dernier, le format PE de Win32 a été étendu. Équivalent au format ELF de Linux. On parle de persistance à propos des objets lorsque ceux-ci sont capables de sauvegarder leur état d une façon ou d une autre et d être ré-initialisés depuis une telle sauvegarde. La persistance peut être assurée en mémoire, sur disque ou dans une base de données. Action d'utiliser un profiler. On parle de profiling comme on parle d'optimisation. Le profiling est d'ailleurs une forme particulière d'optimisation. Un profiler de code est un outil de développement qui permet d'obtenir des informations sur un logiciel en cours de test. Les fonctions varient d'un profiler à l'autre, mais on retrouve en général des fonctions comme le plan de masse des appels des procédures montrant les goulots d'étranglement du code et le temps passé dans chaque procédure. On obtient ainsi un «profil» du logiciel à analyser dans le but d'en optimiser le fonctionnement, principale motivation de l'utilisation d'un profiler. Une application console possède automatiquement un écran en mode texte (la console) qui correspond aux entrées/sorties standards de l application. Il ne faut pas confondre une application Windows ou.net en mode console et les anciennes applications DOS en mode texte. Tab order OTA CASE Tool P/Invoke Package Parent PDA PE Persistence Profiling Profiler Console Project

9 428 Annexes PARTIE VI Propriétaire Proxy RAD Ramasse-miettes Réflexion Remoting RPC RTTI Sérialisation Service Web Setter SMTP SOAP On parle du propriétaire d un composant VCL, visuel ou non, en faisant référence au composant auquel il a été rattaché lors de sa création par le paramètre AOwner de son constructeur. L appartenance d un composant à un autre conditionne son cycle : lorsque le composant est détruit, il détruit aussi automatiquement tous les objets qu il possède. L appartenance ne doit pas être confondue avec la parenté visuelle (voir Parent). Un proxy est une copie locale d un système distant permettant de traiter ce système distant comme physiquement local. Le proxy se charge de communiquer avec le système distant pour lui transmettre les ordres ou récupérer son état. Il existe des proxies de serveur Web, il existe aussi des proxies pour les objets dans un système objet réparti (par exemple en.net Remoting). Rapid Application Development. Développement rapide d application. Ce concept novateur, à la mode à la fin des années 1980, définissait des outils de développement visuels plus simples à manipuler que le codage à la main avec un simple éditeur de texte. Les composants qu on peut placer depuis une palette sur une simulation de la fiche en cours de conception sont directement dérivés de ce concept RAD. Bien que toujours d actualité puisque presque tous les outils de développement modernes sont aujourd hui RAD, cette généralisation a, par force, affaibli le côté révolutionnaire du terme que les éditeurs n emploient plus guère dans leur discours marketing. Le ramasse-miettes est un service du CLR qui prend en charge la gestion de l allocation et de la destruction des objets en mémoire. Il effectue des cycles de libération durant lesquels les objets non utilisés sont détruits. Le tas est ensuite compacté. Procédé permettant à une application.net de connaître les déclarations de classes, de types, de méthodes et de données du code source. Équivalent aux RTTI de Delphi et à l introspection de Java. Terme désignant des techniques variées d accès à distance, notamment la possibilité d exploiter au travers d un réseau des objets gérés sur des machines distantes ( voir aussi multi-tiers). Remote Procedure Call. Appel d une procédure à distance. Procédé technique permettant d exécuter du code se trouvant sur une machine distante. XML-RPC est une implémentation particulière de RPC utilisée par les services Web. Run Time Type Information. Équivalant à l introspection en Java pour les applications Delphi Win32, il permet de connaître les déclarations de méthodes, de types, de propriétés d une classe à l exécution. Il est alors possible d accéder en lecture et écriture aux propriétés publiées sans connaître explicitement le type de la classe. Sous.NET, on parle de réflexion. La sérialisation (ou sériation) d une instance de classe objet est un procédé permettant de sauvegarder dans un flux mémoire ou disque l état de cette instance, afin de reconstruire ultérieurement l objet dans le même état. Spécifications techniques permettant la conception d applications réseau basées sur l échange de données en format XML et l appel de procédures distantes (XML-RPC). SOAP est utilisé pour formater les messages échangés entre le serveur et les clients. Le Setter est la méthode associée à une propriété (Property) permettant d en modifier la valeur. Setter et Getter sont appelées les accesseurs de la propriété. Simple Mail Transfer Protocol. Protocole de transfert utilisé pour les courriers électroniques. Simple Object Access Protocol. Protocole utilisé par les services Web et reposant sur XML. Owner Proxy RAD Garbage Collector Reflection Remoting RPC RTTI Serialization Web service Setter SMTP SOAP

10 Glossaire ANNEXE SQL Système de types Tableau dynamique Tag Types par référence Types par valeur URI URL Structured Query Language. Langage utilisé pour dialoguer avec les bases de données relationnelles. Un type décrit une valeur et spécifie le contrat que toute valeur de ce type doit respecter. Comme CTS est orienté objet, mais reconnaît aussi les langages procéduraux il propose deux types principaux de données : les types par référence (Reference types) et les types par valeur (Value types). Un tableau est la répétition d un type de base sur une (ou plusieurs) dimension(s) en mémoire. On peut construire un tableau à une dimension d entiers autant qu une matrice cubique dont chaque case est un objet, un enregistrement, etc. Les tableaux dynamiques permettent de déclarer la structure d un tableau à la compilation, mais de différer à l exécution le dimensionnement de celui-ci. Les composants VCL Delphi offrent une propriété Tag qui est un entier 32 bits que le programmeur peut librement utiliser ; Sous VCL.NET le tag est un Variant. On peut se servir de Tag de mille façons, pour repérer un composant en lui attribuant un numéro, pour stocker une valeur temporaire, etc. Son utilisation témoigne toutefois généralement d un défaut de conception de l application et de son modèle objet Les types par référence.net stockent leurs données en mémoire et ne conserve qu une référence vers ce bloc mémoire. Les types par référence peuvent être des types auto-descriptifs, des pointeurs ou des interfaces. Les types par valeur.net sont ceux qui stockent leur données directement dans leur propre emplacement mémoire à la différence des types par référence. Il peut s agir des types prédéfinis du CLR comme de types utilisateurs ou des valeurs «mises en boîte» (boxed values). Les types par valeur ne peuvent jamais être égaux à NULL. Lorsqu une donnée de ce type est passée à une fonction, elle l est par valeur et non par référence, ce qui implique une copie de la donnée. Uniform Resource Identifier. Spécification de nommage permettant d identifier une ressource sur un réseau. Uniform Resource Locator. Adresse Internet (d une page dans un site, d un fichier à télécharger, etc.). SQL Type System Dynamic array Tag Reference types Value types VB.NET Visual Basic pour.net, n ayant plus grand-chose à voir avec la version Win32. VB.NET VCL Visual Components Library. C est la bibliothèque de composants de Delphi Win32 qui crée la base du développement RAD sous cet environnement. L anglais ayant ses imprécisions, il reste toujours un doute sur le sens même de VCL Bibliothèque visuelle de composants ou bibliothèque de composants visuels À vous de choisir! VCL VCL.NET C est la version.net de la VCL. Elle permet le portage des applications Win32 sans tout remettre en cause. Sous Delphi 8 et suivant, c est à la création d une fiche qu on choisit si elle doit être en mode VCL.NET ou en mode Windows Forms (système natif de.net pour les IHM Windows). URI URL VCL.NET Visual Studio Outil CASE de Microsoft pour le développement sous.net. Visual Studio VS.NET Voir Visual Studio. VS.NET W3C World Wide Web Consortium. Institution de normalisation du Web. W3C Web Forms Fiches interactives utilisées pour la conception d IHM Internet sous ASP.NET. WebForms Web Matrix Outil CASE gratuit de Microsoft permettant de concevoir des applications pour ASP.NET. Il est désormais remplacé par les versions dites «express» de Visual Studio. Web Matrix Win16 Windows 16 bits. Plate-forme Windows popularisée par Windows 3.x et remplacée par Win32. Win16

11 430 Annexes PARTIE VI Win32 Windows 32 bits. Appellation de la série de systèmes d exploitation Microsoft basés sur la technologie 32 bits, introduite avec Windows 95 jusqu à Windows XP actuellement. Windows Forms Fiches interactives utilisées pour la conception d IHM Windows sous.net. Windows Forms WinForms Windows Forms. Terme qui n est plus utilisé par Microsoft, même si, plus court à écrire, WinForms on le rencontre encore souvent. Wrapper XML Xpath XSD XSL Un wrapper est mot à mot un emballage. On appelle ainsi généralement des classes, des composants, des bibliothèques qui fournissent une couche d accès à un middleware tiers. Les pilotes du BDP sont par exemple des wrappers des parties clientes des bases de données. Extensible Markup Language. Spécifications de format de fichiers structurés pour le transport et le stockage de données. Est une émanation de SGML. XML Path Language. Xpath est un langage permettant d adresser des parties de documents XML. Il est utilisé par XSLT, XPointer, XSL, XLink, XQuery et XML Schéma. Son nom vient de la notion de «chemins», comme des URL, chemins qui permettent de se déplacer dans la hiérarchie d un document structuré XML et d y retrouver plus facilement une (ou plusieurs) information(s). XML Schema Definition language. Langage de définition de schéma XML permettant de décrire la structure d un fichier de données XML. extensible Style Language. XSL est une norme du W3C permettant de séparer la mise en forme (le style) du contenu d un document HTML. On peut voir XSL comme une évolution des feuilles de style CSS, mais à la différence de ces dernières, qui ne sont qu une suite de styles nommés, XSL est en fait une véritable application XML proposant une logique de transformation des données sources. XSL, couplé avec des documents XML, permet de créer des pages HTML en partant d un contenu rédactionnel et de règles de mise en forme, processus plus complexe que l écriture de pages HTML mais offrant beaucoup plus de souplesse. Win32 Wrapper XML Xpath XSD XSL

12 Annexe 2 Déploiement et utilitaires framework Vous trouverez ici des indications complémentaires aux points portant sur le déploiement des applications abordés par ailleurs dans l ouvrage mais également sur les outils du framework qui peuvent s avérer utiles lors d un déploiement ou d une intervention sur une machine faisant tourner.net. Deploy.htm Ce fichier est généralement fourni dans le répertoire principal de BDS. Il contient toutes les informations de déploiement que vous devez connaître, notamment l aspect légal sur les packages distribuables ou non. De façon générale regardez toujours les fichiers texte ou HTML présents dans la racine du disque 1, ils apportent des précisons sur le contenu, le déploiement et les aspects légaux afférent à l utilisation de BDS. Installation dans le cache Les assemblages.net peuvent être installés par simple copie (principe dit du xcopy), mais ils peuvent aussi être directement enregistrés dans le cache.net. Le framework est fourni avec un utilitaire dont vous devez connaître l existence : gacutil.exe. Il permet, outre l installation d assemblages, de vérifier ce qui se trouve dans le cache, voire de désinstaller un assemblage. Cet utilitaire est un outil en ligne de commande qui s utilise depuis la console. En voici les principales syntaxes : Option Description /l Énumère le contenu du GAC. /ldl Énumère le contenu du cache des assemblages téléchargés. /cdl Efface le contenu du cache des assemblages téléchargés. /i nomfichier Installe le fichier nomfichier dans le cache. /u nomassemblage Désinstalle l assemblage nommé du GAC. Si plusieurs versions des fichiers existent dans le cache, elles seront toutes supprimées, sauf si le nom d assemblage spécifié contient une référence à une version précise. Par exemple, pour désinstaller le fichier MaDLL dans sa version : gac -u madll,ver= /h ou /help ou /? Affiche la liste des commandes.

13 432 Annexes PARTIE VI Désassemblage Les outils de réflexion permettent de désassembler des portions de code, voire la totalité d un fichier. Toutefois, il existe un utilitaire du framework qui permet de désassembler tout assemblage : il s agit de ildasm.exe. Comme tous les autres outils du framework, c est un programme qui s utilise en ligne de commande depuis la console. En voici les principales options : Option /linenum /output=nomfichier /source /text /tokens Description Ajoute les références aux lignes dans le code source. Stocke la sortie du désassembleur dans le fichier nommé au lieu de l afficher dans la console. Affiche les lignes originales sous forme de commentaires. Envoie vers la console. Montre les métadonnées. Exploration d exécutable L utilitaire dumpbin.exe n est pas une nouveauté.net, mais il a été modifié pour prendre en charge les spécificités de cette plate-forme. Si.NET propose des outils plus fins comme le désassembleur, dumpbin.exe a toujours sa place et permet rapidement de prendre connaissance des exports d une DLL par exemple. En voici les commandes les plus courantes : Option /all /exports /header /clrheader /imports Description Affiche toutes les informations. N affiche que les exports. N affiche que les informations d en-tête. Affiche les informations d en-tête.net. Affiche tous les imports. Signature électronique Les fichiers.net créés par défaut par les compilateurs comme Delphi ne possèdent par un nom fort. Pour qu un nom fort soit créé, il est nécessaire, outre des informations de version valides, d intégrer une signature électronique dans le fichier au moment de sa compilation. Cela est indispensable pour tout exécutable qui doit tourner dans un environnement sécurisé, comme une application Web. En l absence de signature (et sauf modification des règles de sécurité par l administrateur), les programmes ne sont pas exécutés par le CLR (services Web, Web Forms, etc.). Avant de signer une application, il est nécessaire de fabriquer un couple de clés, l une publique, l autre privée. Les directives concernées dans une application Delphi se trouvent dans le fichier principal du projet : [assembly: AssemblyVersion('1.0.*')] [assembly: AssemblyDelaySign(false)] [assembly: AssemblyKeyFile('')] [assembly: AssemblyKeyName('')]

14 Déploiement et utilitaires framework ANNEXE La version doit être indiquée de façon complète et non comme elle l est par défaut, comme le montre le code ci-avant. Le mécanisme de signature tardive doit être désactivé (valeur par défaut) et il faut renseigner KeyFile et KeyName. Si seul KeyName est renseigné, cela fait référence à une clé déjà installée dans le CSP (Cryptographic Service Provider). Si KeyName et KeyFile sont spécifiés, le processus est le suivant : si la clé est déjà dans le CSP, elle est utilisée, sinon c est la clé se trouvant dans le fichier KeyName qui est utilisée et automatiquement enregistrée dans le CSP. Avant de spécifier la clé sous Delphi, il est nécessaire de la créer avec l utilitaire sn.exe fourni avec le framework (SDK). Pour fabriquer une paire de clés (privée et publique) et la stocker dans le fichier MaCle.snk, il faut taper : Sn k MaCle.snk Une fois le fichier des clés créé, il faut spécifier comment l utiliser sous Delphi. Attention, KeyFile attend un chemin relatif par rapport au répertoire de sortie du fichier exécutable. Quand le projet a été muni de sa clé, il peut être compilé. Une fois la compilation effectuée, il peut être installé dans le GAC pour être partagé par les autres applications.net (ce qui évite d avoir à le placer dans le répertoire /bin de toutes les applications qui l utilisent). Cela s effectue par la commande : gacutil i MaBibliotheque.dll Rappelons que la signature d un fichier n est pas seulement une opération de sécurité destinée aux environnements partagés (qu il s agisse d une DLL partagée sur une machine et installée dans le GAC ou d une application Web). Le simple fait que le fichier soit signé fait que, à chaque exécution, il sera contrôlé. Toute modification du code sera ainsi détectée et le CLR bloquera l exécution du programme. La signature électronique des applications apparaît dès lors comme un moyen simple d interdire toute modification des exécutables, que cela soit le fait d un individu (modification de copyrights par exemple) ou d un virus (modification du code). Obfuscation Voilà un sujet qui lève un vent de panique sur les forums Les gens semblent s inquiéter que sous.net leur code puisse être visible par tout le monde. Ne cédons pas à une paranoïa déplacée. La majeure partie du code source que nous écrivons n utilise que des recettes éculées, des astuces connues de tous et que tout développeur professionnel peut retrouver, réinventer sans problème. Cacher son code source n est donc pas réellement nécessaire le plus clair du temps. En revanche, il est vrai que le code d une application non protégée peut être décompilé facilement, puisqu il y a même un outil fourni avec le SDK.NET pour cela. Sous.NET, le plus bas niveau est le code IL, qui est très lisible. Pire, les bons outils de réflexion savent même reconstruire le code dans le langage.net de votre choix! Pour s en convaincre, créons une nouvelle application VCL.NET. Posons sur la fiche un bouton et, dans le click de celui-ci, tapons le code suivant : procedure TForm1.Button1Click(Sender: TObject); begin showmessage('test d''obfuscation'); end;

15 434 Annexes PARTIE VI Compilons l application et utilisons maintenant un outil de réflexion évolué comme Reflector, que vous pouvez télécharger gratuitement (ainsi que d autres outils de bonne qualité) à l adresse suivante : Si nous ouvrons le projet Project1.exe avec cet outil, il nous est possible de naviguer dans le code, d y trouver la méthode Button1Click, en clair, et de demander le désassemblage en Delphi. Voyez le résultat sur la figure A2-1. Figure A2-1 Comme vous le voyez dans la partie droite de la fenêtre, le code proposé est : procedure TForm1.Button1Click(Sender: TObject); begin Unit.ShowMessage('Test d''obfuscation') end; En dehors du préfixe unit ajouté devant l appel à ShowMessage, le code est identique à celui que nous avons tapé Troublant!

16 Déploiement et utilitaires framework ANNEXE Nous pouvons même demander la version C#, VB.NET ou IL : // C# public void Button1Click(object Sender) { Unit.ShowMessage("Test d\'obfuscation"); } // VB.BET Public Sub Button1Click(ByVal Sender As Object) Unit.ShowMessage("Test d'obfuscation") End Sub // Code IL.method public instance void Button1Click(object Sender) cil managed { // Code Size: 11 byte(s).maxstack 1 L_0000: ldstr "Test d'obfuscation" L_0005: call void [Borland.Vcl]Borland.Vcl.Dialogs.Unit::ShowMessage(string) L_000a: ret } N y a-t-il donc pas de bonnes raisons de s inquiéter et de penser que le code peut être pillé par le premier venu? Mais pas d affolement, pour qu une chose soit volée, encore faut-il qu elle ait une valeur pour le voleur Même si cela peut blesser notre orgueil, rare est le code que nous produisons qui puisse présenter un tel attrait. Mais il peut arriver parfois que nous écrivions du code qui ne doive pas être divulgué ou être copié facilement car il représente un savoir-faire particulier chèrement acquis. Dans ce cas, vouloir protéger son travail est parfaitement légitime. Microsoft ne semble pas avoir prévu de procédure particulière pour brouiller les cartes et protéger le code. Est-ce à dire que les prochaines versions de Word ou Excel sous.net pourront être pillées sans vergogne? L auteur en doute sérieusement Cela n arrivera pas car il existe une solution, un brouilleur de cartes qui rend la compréhension du code impossible dès lors qu il s agit d une application réelle, c est-à-dire comportant du code un peu sophistiqué. Cet empêcheur de décompiler en rond s appelle un obfuscateur. Delphi.NET est fourni avec un tel outil, dans une version assez simple en ligne de commande : Demeanor, que nous traduirions par «suppresseur de sens». Pour protéger notre magnifique application de test, il suffit de taper la commande : Demeanor <nomapplication> Il existe de nombreux paramètres pour affiner le travail. Tapez le nom du programme sans aucun paramètre dans la console, une aide sera affichée. Il existe toutefois des produits plus sophistiqués assurant une meilleure sécurité et offrant une interface plus sympathique. Choisir un bon obfuscateur n a pas de prix dès lors qu on désire réellement protéger des assemblages contre toute décompilation.