CHAPITRE 6 : Les défenses de l'organisme face aux microorganismes
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- Rémi Lecours
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1 Risque infectieux et protection de l organisme CHAPITRE 6 : Les défenses de l'organisme face aux microorganismes Obj. cognitifs : Définir le système immunitaire. Une réaction rapide-la phagocytose, réalisée par les leucocytes-permet le plus souvent de stopper l'infection. D'autres leucocytes, les lymphocytes se multiplient rapidement dans certains organes, particulièrement les ganglions lymphatiques. Les LB sécrètent dans le sang des molécules nommées anticorps, capables de participer à la neutralisation des micro-organismes et de favoriser la phagocytose. Une personne est dite séropositive pour un anticorps déterminé lorsqu'elle présente celui-ci dans le sang. Les LT détruisent par contact les cellules infectées par un virus. Obj. méthodologiques : I2 lecture d'un examen hémato, de graphiques Re1 : observation de frottis sanguins. I1 : sélectionner l'info d'un texte. Coe1 : s'exprimer dans un français correct. Progression : 2/3 semaines Mots clefs : immunitaire, phagocytose, anticorps, antigène, leucocyte, lymphocyte,
2 À l occasion de lésions des barrières naturelles, les micro-organismes peuvent pénétrer dans notre corps. Problématique : Comment notre corps se défend-il contre les micro-organismes? Activité : Une réaction rapide. Une plaie rouge, gonflée, chaude et douloureuse est un signe d'infection Activité 1 : Une réaction rapide.. Frottis sanguin normal hématie lymphocyte phagocyte leucocytes magnard Observation d une goutte de pus au MO. hachette hatier pus
3 On observe quelques leucocytes dans le sang tandis qu au niveau d une plaie infectée les phagocytes sont très nombreux. A partir de l'étude de pus, nous constatons que les premières cellules arrivant sur la zone contaminée sont les phagocytes. Hypothèse : Ces cellules peuvent quitter le sang et aller combattre les agents pathogènes directement dans les tissus, au niveau d'une plaie par exemple. I) Les signes de la réaction inflammatoire Au niveau d'une blessure les micro-organismes vivants sur la peau peuvent pénétrer dans l'organisme. Ils déclenchent alors une réaction inflammatoire. Cette réaction va avoir pour conséquence majeure l arrivée de cellules particulières : les cellules phagocytaires.
4
5 Activité 1 cartable SVT II) Une réaction rapide et non spécifique : la phagocytose. CARTABLE SVT : phagocytose
6 Arrivés au contact des micro-organismes, les cellules phagocytaires émettent des prolongements cytoplasmiques. Les micro-organismes sont ainsi enfermés et digérés à l'intérieur de vésicules des cellules phagocytaires. C est la phagocytose. Les cellules phagocytaires ne sont cependant pas toujours suffisantes pour contrer les micro-organismes. Elles agissent rapidement, mais elles ont beau essayer d absorber et de digérer tous les microbes qui passent à leur portée, elles peuvent être débordées. Il va donc falloir faire appel à des renforts qui vont permettre une réponse plus efficace en mettant au point une stratégie antimicrobienne bien plus précise que celle des cellules phagocytaires. Mais d où vont provenir ces providentiels renforts et comment vont-ils agir? Il est temps de préciser origine, répartition et mode d action de ces cellules protectrices... ACTIVITE III) Les acteurs de la réponse immunitaire. Dans le sang, on trouve différentes cellules. Les plus nombreuses sont les hématies dont le rôle est de transporter le dioxygène dans le corps. Les plus grosses, dont le noyau est ici coloré en violet, sont des globules blancs ou leucocytes. Ce sont eux qui jouent un rôle dans la défense de l'organisme. Il existe plusieurs types de leucocytes : les lymphocytes, les phagocytes et les granulocytes. Les organes lymphoïdes primaires sont la moelle osseuse et le thymus. Ils correspondent aux lieux de formationdes cellules du système immunitaire, c est aussi là qu elles apprennent à faire la différence entre les éléments propres à l organisme et les éléments qui lui sont extérieurs. Les organes lymphoïdes secondaires sont la rate et ganglions lymphatiques (présents au niveau du cou, des aisselles, de l abdomen, de l aine). Ce sont les lieux de stockage des leucocytes. Lors d une infection, les leucocytes s y multiplient. Le système immunitaire intervenant lors des réactions de défense de l'organisme comprend :
7 Les cellules immunitaires : ce sont les leucocytes ou globules blancs (on distingue notamment les lymphocytes et les phagocytes) Les organes de formation des cellules immunitaires : thymus (thymus gland) et moelle osseuse (Bone marrow) Les organes de stockage des cellules immunitaires : les ganglions et la rate (spleen).
8 IV) Les lymphocytes constituent une deuxième ligne de défense capable de reconnaître l'envahisseur 1) les envahisseurs extra-cellulaires expériences Le sérum (liquide sanguin débarrassé de ses cellules) des individus ayant résisté à la diphtérie contient des molécules protectrices spécifiques au microbe de la diphtérie. Ces molécules s'appellent des anticorps. Le sang de l individu infecté contient des anticorps antidiphtérie : cet individu est dit séropositif pour ces anticorps. Une personne est dite séropositive pour un anticorps déterminé lorsqu elle présente cet anticorps dans son sang. quel est le rôle des anticorps?
9 Le microorganisme porte des molécules ou produit des toxines que l organisme reconnaît comme différentes de siennes : ce sont les antigènes. Des lymphocytes spécifiques d un antigène reconnu se multiplient rapidement dans certains organes,particulièrement les ganglions lymphatiques. Parmi ces lymphocytes, les lymphocytes B secrètent dans le sang des molécules nommées anticorps schématisation
10 1 2 Echelles non respectées Les anticorps neutralisent leur antigène et favorisent la phagocytose
11 1 2
12 2) les envahisseurs intra-cellulaires Les virus se multiplient à l'intérieur des cellules, hors d'atteinte des anticorps. Comment l'organisme lutte-t-il contre les infections virales? Analyses sanguines Lors d'une infection bactérienne, les lymphocytes B se multiplient dans le sang et sécrètent des anticorps. A l'inverse, lors d'une infection virale, ce sont les lymphocytes T qui se multiplient. Peu d' anticorps sont fabriqués. lien Des lymphocytes T (LTc ou LT8) détruisent les cellules infectées ou anormales (porteuses d'antigènes) par contact direct. Ils perforent la membrane des cellules et détruisent son contenu. Les débris sont ensuite phagocytés. Cellule infectée Sélection clonale Prolifération clonale Destruction Certaines maladies "ne s'attrapent" qu'une fois. C'est le cas, généralement, des maladies infantiles. Pourtant nous pouvons toujours entrer en contact avec l'agent infectieux. Comment sommes nous devenus résistants?
13 V) La mémoire antigénique Lancer le logiciel production LB Cliquez sur graphique de la production des anticorps... Observez. Rmq : Les résultats observés sont les mêmes si, au lieu du nombre d Ac, on dénombre la production de lymphocytes T spécifiques. Mais comme ce comptage est plus difficile, on présente le plus souvent les résultats obtenus avec les Ac. Après l'infection certains lymphocytes semblent persister dans l'organisme. Ils gardent en mémoire la rencontre avec l'antigène. Lors de contacts ultérieurs avec le même antigène, la réaction immunitaire est plus rapide et plus massive, donc plus efficace. Exercice Au 18 siècle, en Angleterre, des diplomates avaien t importé une méthode chinoise pour éviter la variole: il fallait respirer des croûtes desséchées provenant d anciens malades (1). Ce procédé, la variolisation, était cependant dangereux, car certaines personnes traitées tombaient malades, il y avait 2 à 3 % de morts, et des cicatrices pour les malchanceux qui développaient la maladie. Le Dr Jenner remarque, vers 1790, que les paysannes qui traient les vaches peuvent attraper la vaccine, une maladie bénigne de la vache (avec développement de boutons purulents sur la main). Toutefois, ces paysannes ou les vachers qui ont attrapé la même maladie n'attrapent pas la variole. Il en conclut que la vaccine des vaches protège contre la variole humaine. Pour le confirmer, il réalise une expérience sur un enfant, le 14 mai 1796, il prélève du pus sur la main d une jeune femme atteinte de la vaccine puis injecte ce pus sous la peau d un jeune garçon, J Phelps. L enfant attrape la vaccine, qui guérit spontanément. Après sa guérison, Jenner lui injecte, cette fois, du pus issu d une personne qui a la variole: l enfant ne développe pas la maladie, il a été immunisé (2). Cette technique, la vaccination, se répand dans toute l'europe, puis dans le monde. Voyons comment s explique ce surprenant résultat (si vous avez bien appris votre cours, vous avez 90% de la réponse...reste à savoir rédiger)
14 La vaccination consiste à provoquer une réponse primaire sans danger, ce qui permettra à l organisme de réaliser, lorsqu il rencontrera le micro-organisme dangereux, une réponse secondaire à l intensité protectrice.
15 VI) L action du VIH sur le système immunitaire Comment l'organisme Aucun symptôme, parfois fièvre Gonflement des ganglions lymphatiques Premières maladies opportunistes relativement bénignes SIDA
16 augmente diminue apparaissent à la fin diminue puis augmente un peu augmente puis diminue augmente puis reste constante augmente beaucoup diminue diminue Le sujet fabrique des anticorps anti-vih Les lymphocytes se multiplient entre les 6 ème et 12 ème semaines La quantité de lymphocytes devient négligeable. Il n y a plus assez de lymphocytes pour lutter contre les maladies infectieuses. Le HIV est un virus qui pénètre le corps par voie sanguine ou sexuelle et parasite certains lymphocytes T. Il va lentement dégrader le système immunitaire, provoquant une immunodéficience, situation dans laquelle l organisme ne peut plus se défendre efficacement contre les infections et finit par succomber ( maladies opportunistes). Actuellement la maladie est fatale. Il n existe aucune thérapie permettant d éliminer totalement le virus du SIDA. Seuls quelques traitements (quadri-thérapie) permettent de prolonger la phase de «séropositivité». La seule solution est d éviter la contamination : port du préservatif.
17 Exercice Le sujet n a pas encore fabriqué les anticorps anti-vih.
18 BILAN
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