- Sécurité des journalistes -

Dimension: px
Commencer à balayer dès la page:

Download "- Sécurité des journalistes -"

Transcription

1 - Sécurité des journalistes - Recommandations de Reporters sans frontières En moins d une décennie, les différents organes des Nations unies ont adopté une série de textes, au premier rang desquels la Résolution 1738 (2006) du Conseil de sécurité et la Résolution 68/163 de l Assemblée générale du 18 décembre 2013, pour protéger les journalistes et lutter contre l impunité des auteurs de violences à leur encontre. Ces avancées juridiques ne se sont pas traduites dans les faits puisque le nombre de journalistes tués chaque année n a pas diminué. Reporters sans frontières présente des recommandations pour améliorer le dispositif et rappeler aux Etats qu ils sont les premiers responsables de la sécurité des journalistes. Au cours de l année 2013 et depuis le début de l année 2014, les exactions commises à l encontre des journalistes se sont multipliées, notamment dans les zones de conflit, comme la Syrie, où onze journalistes ont été tués en En Irak et en Somalie, ce sont respectivement treize et huit journalistes qui ont été assassinés depuis le début de l année Dans les zones qui ne sont pas en situation de «conflit armé», comme l Egypte, le Brésil ou le Pakistan, la violence à laquelle sont exposés les journalistes s est accrue. La lutte contre l impunité dont profitent les auteurs de crimes contre les journalistes, malgré les résolutions prises par les Nations unies, n a en outre, pas marqué de progrès notables. Une prise en compte plus efficace par la communauté internationale de la sécurité des journalistes, et un renforcement des outils à la disposition de celle-ci, sont essentiels. Comme le note le Plan d action des Nations unies sur la sécurité des journalistes et la question de l impunité, adopté sous l égide de l Unesco en 2012, «il est urgent que divers organismes, fonds et Sécurité des journalistes -Recommandations de Reporters sans frontières - Septembre /12

2 programmes des Nations unies adoptent une approche stratégique unique et harmonisée sur la question de la sécurité des journalistes et de l impunité des auteurs de crimes contre les journalistes.» Différents actions doivent être menées afin de faire de la question de la sécurité des journalistes une priorité au niveau international et de renforcer les obligations des Etats en la matière. Contrôle et renforcement de la résolution 1738 : Mise en place d un conseiller spécial du Secrétaire général à la sécurité des journalistes La résolution 1738, adoptée par le Conseil de sécurité des Nations unies en 2006, rappelle à toutes les parties à un conflit armé - États comme acteurs non étatiques - les obligations qui leur incombent en matière de respect et de protection des journalistes, des professionnels des médias et du personnel associé, mais aussi de prévention des actes de violence, de lutte contre l impunité, de protection du matériel et des installations des médias. La déclaration de Medellin, adoptée par l UNESCO en mai 2007, réaffirme l ensemble de ces principes, ainsi que la nécessité de protéger les journalistes en zone dangereuse. Plus largement, les Conventions de Genève de 1949 interdisent aux acteurs étatiques et non-étatiques de diriger des attaques intentionnelles contre les civils, avec pour effets de protéger tous les «acteurs de l information» tels que les blogueurs et les net-citoyens. Enfin, la résolution 68/163 de l Assemblée générale des Nations unies adoptée en décembre 2013 rappelle que «que les journalistes, les professionnels des médias et le personnel associé qui sont dépêchés dans le cadre de missions professionnelles dangereuses dans des zones de conflit armé doivent être considérés comme des civils, et respectés et protégés comme tel». Cette résolution condamne les violences contre les journalistes dans les situations de conflits armés ou non, appelle les Etats membres à prévenir les violences contre les journalistes et professionnels des médias, et leur demande de créer des conditions de sécurité permettant aux journalistes de faire leur travail de façon indépendante et sans être soumis à des pressions. Le problème en l espèce n est donc pas lié à un vide juridique mais à l absence de contrôle du respect des obligations faites aux Etats membres. La résolution 1738 demande uniquement aux États «de tout faire pour empêcher que des violations du droit humanitaire soient commises», sans indiquer de mécanisme de contrôle. Sécurité des journalistes -Recommandations de Reporters sans frontières - Septembre /12

3 En juin dernier, lors du panel du Conseil des droits de l homme consacré à la sécurité des journalistes, M. Getachew Engida, directeur général adjoint de l Unesco, Mme Dunja Mijatovic, représentante de l OSCE pour la liberté des médias, Monsieur Frank La Rue, rapporteur spécial des Nations unies pour la liberté d opinion et d expression ont unanimement fait le constat d un manque de respect par les Etats de leurs obligations. Il est donc nécessaire d instaurer des procédures efficaces de suivi de la Résolution Préconisations de Reporters sans frontières : Oeuvrer à la mise en place d un conseiller spécial du Secrétaire général des Nations unies sur la protection des journalistes, chargé d assurer le suivi et de contrôler le respect par les Etats membres de la résolution 1738 du Conseil de sécurité. Le mandat du conseiller pourra être défini sur le modèle par exemple du conseiller spécial sur la prévention du génocide. L instauration d un tel mécanisme aura pour avantage de mettre en place, en position centrale dans le système des Nations unies, une structure pérenne, à même de saisir le Conseil de sécurité, de préconiser des actions et d assurer le suivi comme contrôle du respect par les États des obligations qui leur incombent en vertu de la résolution Cette position centrale du conseiller spécial serait de plus un moyen de mettre en oeuvre le Plan d action des Nations unies sur la sécurité des journalistes et la question de l impunité, qui appelle les Nations unies à créer un «réseau de points focaux sur les questions relatives à la sécurité des journalistes dans toutes les institutions du système des Nations unies» et à coordonner les efforts des Nations unies. Nommé et mandaté par le Secrétaire général, le conseiller spécial aura notamment pour mission de : Recueillir toutes les informations, en particulier au sein du système des Nations unies, concernant des atteintes à la sûreté et la sécurité des professionnels des médias dans les conflits armés. Faire office de mécanisme d alerte rapide pour le Secrétaire général, et par l intermédiaire de ce dernier, pour le Conseil de sécurité, en portant à leur attention toute situation d exaction à l encontre d acteurs de l information. Sécurité des journalistes -Recommandations de Reporters sans frontières - Septembre /12

4 Formuler des recommandations au Conseil de sécurité, par l intermédiaire du Secrétaire général. Assurer les relations avec le système des Nations unies sur les activités de prévention des attaques contre les journalistes dans les conflits armés et s efforcer d améliorer la capacité des Nations unies d analyser et de gérer toute information relative à de tels crimes. Entreprendre des investigations, à titre subsidiaire, dans les situations où aucune enquête n a été ouverte par l Etat membre dans lequel s est déroulé un acte de violence à l encontre d un journaliste, d un professionnel des médias ou du personnel associé. Informer, assister et conseiller le Secrétaire général pour la rédaction de la section consacrée à la sûreté et la sécurité des journalistes, des professionnels des médias et du personnel associés, dans ses prochains rapports sur la protection des civils en période de conflit armé (conformément à la résolution 1738). La possibilité, à terme, d une saisine individuelle du Conseiller spécial par des journalistes professionnels ou amateurs victimes d exactions doit également être encouragée. Sécurité des journalistes -Recommandations de Reporters sans frontières - Septembre /12

5 Amender l article 8 du statut de la Cour pénale internationale Qualifier les attaques ciblées contre les journalistes de crimes de guerre Afin d améliorer la protection juridique des journalistes en période de conflit armé et la lutte contre l impunité, conformément aux dispositions de la résolution 1738 du Conseil de sécurité, il est nécessaire qu un amendement de l article 8 du statut de la CPI relatif aux crimes de guerre soit adopté afin de qualifier comme tel le fait de lancer des attaques délibérées contre les journalistes, les professionnels des médias et le personnel associé. Un tel amendement serait un moyen de mettre en œuvre la résolution 1738 La résolution 1738 du Conseil de sécurité sur la protection des journalistes, adoptée le 23 décembre 2006, rappelle que les attaques dirigées intentionnellement contre les civils, y compris les journalistes, les professionnels des médias et le personnel associé en période de conflit armé constituent des crimes de guerre. La résolution 1738, dans son préambule, souligne que le Conseil de sécurité est «gravement préoccupé par la fréquence des actes de violence perpétrés dans de nombreuses régions du monde contre des journalistes, des professionnels des médias et le personnel associé, en particulier les attaques délibérées commises en violation du droit international humanitaire», que la question de la protection des journalistes en période de conflit armé est «urgente et importante». La résolution estime enfin que le Secrétaire général peut jouer un rôle utile en fournissant des renseignements supplémentaires sur la question. Un moyen de lutter contre l impunité La résolution 68/163 de l Assemblée générale sur la sécurité des journalistes et la question de l impunité «condamne sans équivoque les attaques et violences contre les journalistes et le personnel des médias». Elle rappelle l impératif de lutte contre l impunité qui s impose aux autorités et proclame le 2 novembre Journée internationale de la fin de l impunité pour les crimes commis contre des journalistes. Protection des journalistes pour leur fonction «d intérêt général» Dans l affaire Randal, la Chambre d appel du TPIY a reconnu que les journalistes en mission dans des zones de guerre servent «un intérêt général» parce qu ils «jouent un rôle capital dans la Sécurité des journalistes -Recommandations de Reporters sans frontières - Septembre /12

6 mesure où ils attirent l attention de la communauté internationale sur les horreurs et les réalités des conflits» ; «les informations découvertes par les correspondants de guerre ont plus d une fois fourni d importantes pistes aux enquêteurs du tribunal» (TPIY, Ch. d appel, le Proc. c/ Radovslav Brdjanin et Momir Talic, 36). C est parce que «le travail d investigation et de diffusion des informations qu ils réalisent permet aux citoyens de la communauté internationale de recevoir des informations cruciales provenant des zones de conflit que la Chambre d appel considère qu il faut accorder une importance particulière à la sauvegarde de la capacité des correspondants de guerre à faire leur travail» (ibid., 38). Réaffirmation d une règle fondamentale du droit des conflits armés Comme pour le personnel humanitaire, des dispositions spécifiques du droit international humanitaire consacrent l immunité des journalistes en période de conflit armé (art. 79 du Protocole I Mesures de protection des journalistes) et des correspondants de guerre (art. 4 de la Convention de Genève Prisonniers de guerre). L article 79 du Protocole I aux Conventions de Genève, qui dispose que les journalistes en zone de conflit doivent être considérés comme des civils, correspond à une règle de valeur coutumière applicable dans les conflits armés internationaux et non internationaux. Dans ce sens, notamment, on relève les conclusions de l Etude sur le droit international coutumier, publiée sous la direction du CICR : «Selon la pratique des Etats, cette règle constitue une norme de droit international coutumier applicable dans les conflits armés tant internationaux que non internationaux» (Règle 34, p. 154 de l Etude du CICR) Amendement proposé par Reporters sans frontières : Article 8 - Crimes de guerre 2. Aux fins du statut, on entend par "crimes de guerre" : (...) b) Les autres violations graves des lois et coutumes applicables aux conflits armés internationaux dans le cadre établi du droit international, à savoir les actes ci-après: (...) xxvii) Le fait de lancer des attaques délibérées contre les journalistes, les professionnels des médias et le personnel associé, les équipements et installations des médias, pour autant qu ils aient droit à la protection que le droit international des conflits armés garantit aux civils et aux biens de caractère civil. Sécurité des journalistes -Recommandations de Reporters sans frontières - Septembre /12

7 Mettre en place des mesures préventives Protéger les journalistes le plus en amont possible Les Etats jouent un rôle essentiel dans la protection des journalistes. Ils doivent mettre en place des mesures afin de favoriser le travail des journalistes et notamment des mesures visant à sécuriser les professionnels des médias en cas de danger imminent. Reporters sans frontières a constaté à plusieurs reprises que l assassinat ou l agression d un journaliste auraient pu être évités si les autorités avaient répondu de façon adéquate et immédiate à la demande de protection. Afin de mieux protéger les journalistes, il a été recommandé par les rapporteurs spéciaux dans une déclaration conjointe du 25 juin 2012, relative aux crimes contre les journalistes, de créer une infraction spécifique et imprescriptible. La législation pénale doit dissuader effectivement de porter atteinte aux journalistes. La Cour européenne des droits de l homme a par ailleurs souligné que les Etats ont une obligation positive d assurer la sécurité des journalistes. La CEDH précise ainsi que l exercice réel et effectif de la liberté d expression ne dépend pas simplement du devoir de l Etat de s abstenir de toute ingérence, mais peut exiger des mesures positives de protection jusque dans les relations des individus entre eux. Les Etats doivent donc mettre en place un système efficace de protection des journalistes. Cette jurisprudence doit être consacrée au plus haut niveau. Sécurité des journalistes -Recommandations de Reporters sans frontières - Septembre /12

8 Préconisations de Reporters sans frontières : Enjoindre les Etats membres des Nations unies à adapter leur droit pénal afin de créer une infraction spécifique de crimes contre les journalistes. Prévoir une série de mesures préventives que les Etats devront mettre en place afin de protéger les journalistes face à une menace imminente : mécanismes d alerte et d évacuation d urgence zones ou abris protégés programme de protection policière. L existence de mesures de protection devra être prise en compte dans la section du rapport sur la protection des civils effectué par le Secrétaire général des Nations unies. Protéger les acteurs de l information non professionnels Prendre en compte les nouveaux médias La résolution 1738 du Conseil de sécurité de 2006 ne traite que de la question des «journalistes, des professionnels des médias et personnel associé». Le Plan d action des Nations unies sur la sécurité des journalistes et la question de l impunité, adopté sous l égide de l Unesco en 2012 marque un progrès en ce qu il reconnaît que «la protection des journalistes ne doit pas se limiter à ceux qui sont officiellement reconnus comme tels mais aussi bénéficier à d autres personnes, dont les travailleurs des médias communautaires et les journalistes citoyens et autres personnes qui peuvent se servir des nouveaux médias pour atteindre leurs publics». De même, la résolution 68/163 de l Assemblée générale des Nations unies adoptée en décembre 2013, consacre le rôle des citoyens-journalistes : «le journalisme ( ) se nourrit de l ensemble des contributions des organismes de médias, de particuliers et de diverses organisations qui cherchent, reçoivent et transmettent des informations et des idées de toute Sécurité des journalistes -Recommandations de Reporters sans frontières - Septembre /12

9 nature, sur Internet ou ailleurs, exerçant par là leur liberté d opinion et d expression». Le rôle des journalistes amateurs dans l exercice de la fonction de journaliste est ainsi implicitement consacré. Cependant, la résolution du Conseil des droits de l homme 25/38, adoptée le 28 mars 2014 et consacrée à la promotion et la protection des droits de l homme dans le contexte de manifestations pacifiques, ne demande aux États d accorder une attention particulière qu à «la sécurité des journalistes et des professionnels des médias qui couvrent les manifestations pacifiques», sans se pencher sur le problème des acteurs de l information non-professionnels, des net-citoyens et citoyens-journalistes. Or les journalistes professionnels ne constituent plus les uniques sources de l information à la disposition du public. Face au black-out médiatique que tentent bien souvent d imposer les autorités que la vérité dérange, censurant les professionnels de l information locaux ou interdisant l accès à leur territoire aux journalistes étrangers, des journalistes amateurs, notamment des blogueurs, dénoncent les violations des droits de l homme. Engagés dans une démarche d information, ces individus partagent les risques inhérents à la profession et s exposent aux mêmes violences. Malgré le Plan d action des Nations unies, dont l objectif était de «créer un environnement libre et sûr pour les journalistes et les professionnels des médias dans les situations conflictuelles ou non», un total de 48 net-citoyens et citoyens-journalistes ont été tués en 2013, et au moins 11 ont trouvé la mort depuis le début de l année Préconisations de Reporters sans frontières Oeuvrer à l adoption par le Conseil de sécurité des Nations unies d une résolution consacrant l obligation pour les États membres de protéger tous les acteurs de l information, professionnels ou non, dans le contexte des conflits armés ou non, dans le monde physique ou sur Internet, sur le modèle de la résolution 1738 du Conseil de sécurité, de la résolution 21/12 du Conseil des droits de l homme, et de la résolution du Conseil des droits de l homme 25/38 sur les manifestations pacifiques du 28 Mars Cette résolution devra aussi rappeler le rôle des net-citoyens, la nécessité de la protection, et les dangers de la surveillance en ligne (voir notamment la soumission écrite de RSF de septembre 2013, A/HRC/24/NGO/31 et juin 2014, A/HRC/26/NGO/5 ). Sécurité des journalistes -Recommandations de Reporters sans frontières - Septembre /12

10 Inciter les Etats membres à prendre des mesures effectives et un cadre législatif adéquat pour protéger tous les acteurs de l information durant les manifestations et protestations. Introduire la question des technologies de sécurité numérique, de surveillance et de la sécurité online dans le débat sur la sécurité des journalistes et des citoyens-journalistes. Protéger les acteurs de l information en exil Mettre en place de mécanismes spécifiques de protections Nombre d acteurs de l information, victimes de menaces et de pressions, sont contraints de fuir leur pays chaque année, ne pouvant obtenir une protection adéquate. En 2013, plus de 80 journalistes ont pris le chemin de l exil. Une fois à l étranger, ces réfugiés ne sont toujours pas protégés. Ils signent leurs articles, passent à la télévision ou à la radio. Leurs noms, voix et visages étant connus, ils demeurent à la merci de leurs agresseurs, en raison de la proximité géographique des pays où ils trouvent le plus souvent refuge. Malgré la précarité de la situation des journalistes contraints de fuir leur pays, il n existe à ce jour aucun mécanisme adapté de protection des défenseurs des droits de l homme en exil pour les journalistes professionnels et amateurs. Trop de gouvernements occidentaux invoquent les quotas de la procédure d accueil des réfugiés élaborée avec le UNHCR. Sécurité des journalistes -Recommandations de Reporters sans frontières - Septembre /12

11 1 Préconisations de Reporters sans frontières Demander au Haut-Commissariat des Nations unies aux droits de l homme d établir un rapport sur la question des journalistes en exil traitant des motifs de leur fuite ou de leur situation dans leur pays de refuge et d effectuer des recommandations. Garantir un meilleur accès des journalistes réfugiés à des mesures de protection individuelle, aux programmes de refuges urbains, de réinstallation, ainsi qu à la procédure de réinstallation d urgence et au mécanismes d évacuation temporaire dans des pays sûrs des Nations unies. Adopter une résolution consacrant la nécessité pour les Etats membres d œuvrer à la protection et la sécurité des citoyens-journalistes et net-citoyens cherchant refuge sur leur territoire. Les Etats de premier refuge devront être incités à : Permettre aux journalistes de s établir hors des camps de réfugiés, lorsqu ils y sont menacés. Enquêter de manière systématique et transparente sur les attaques dont sont victimes les journalistes réfugiés sur leur territoire, y compris lorsque des représentants des autorités locales sont mis en cause. Protéger les journalistes en exil cherchant refuge sur leur territoire des manœuvres de persécutions ou de représailles des agents gouvernementaux de leurs pays d origine. Les pays de réinstallation et d asile devront être incités à : Augmenter leurs quotas nationaux de réinstallation onusienne et assurer le traitement prioritaire des dossiers de journalistes en exil. Faciliter l accès et le dépôt, auprès de leurs représentations consulaires, de demandes de visas humanitaires par des journalistes contraints de fuir leur pays en raison de leurs activités. 1 Sécurité des journalistes -Recommandations de Reporters sans frontières - Septembre /12

12 Permettre aux journalistes en exil d introduire des demandes d asile auprès de leurs ambassades dans les pays de transit dans lesquels ils se trouvent et de leur garantir un accès rapide à leur territoire, en cas de réponse positive. Demander la mise en place d un mécanisme d alerte spécifique au sein de chaque représentation locale du UNHCR afin de garantir un meilleur accès des journalistes réfugiés à des mesures de protection individuelle, aux programmes de refuges urbains, de réinstallation, ainsi qu à la procédure de réinstallation d urgence et au mécanismes d évacuation temporaire dans les pays sûrs des Nations unies. Contacts : Représentante de RSF à Genève Hélène Sachstein sackstein@rsf-ch.ch Comité juridique de RSF Prisca Orsonneau Avocate, coordinatrice du Comité juridique justice@rsf.org +33 (0) Sécurité des journalistes -Recommandations de Reporters sans frontières - Septembre /12

Observations de Reporters sans frontières relatives aux projets de loi sur la presse marocains -

Observations de Reporters sans frontières relatives aux projets de loi sur la presse marocains - Dernière révision : 19 novembre 2014 Observations de Reporters sans frontières relatives aux projets de loi sur la presse marocains 15 novembre 2014 Reporters sans frontières (RSF), organisation internationale

Plus en détail

GROUPE DE RÉDACTION SUR LES DROITS DE L HOMME ET LES ENTREPRISES (CDDH-CORP)

GROUPE DE RÉDACTION SUR LES DROITS DE L HOMME ET LES ENTREPRISES (CDDH-CORP) Strasbourg, 22 août 2014 CDDH-CORP(2014)10 COMITÉ DIRECTEUR POUR LES DROITS DE L'HOMME (CDDH) GROUPE DE RÉDACTION SUR LES DROITS DE L HOMME ET LES ENTREPRISES (CDDH-CORP) Projet de recommandation du Comité

Plus en détail

FEU SUR LES MESSAGERS

FEU SUR LES MESSAGERS FEU SUR LES MESSAGERS LES JOURNALISTES PRIS POUR CIBLE PAR TOUTES LES PARTIES EN SYRIE EXTRAITS 2 Feu sur les messagers Les journalistes pris pour cibles par toutes les parties en Syrie 1. INTRODUCTION

Plus en détail

utilisés en faveur d un relativisme culturel, allant à l encontre de l universalité des droits de l homme,

utilisés en faveur d un relativisme culturel, allant à l encontre de l universalité des droits de l homme, Documents de synthèse DS 2 20.12.09 IIEDH Observatoire de la diversité et des droits culturels Situation des droits culturels Argumentaire politique www.droitsculturels.org 1. Définition des droits culturels

Plus en détail

DISPOSITIF FEMMES EN TRES GRAND DANGER BILAN D UNE ANNÉE D EXPÉRIMENTATION

DISPOSITIF FEMMES EN TRES GRAND DANGER BILAN D UNE ANNÉE D EXPÉRIMENTATION DISPOSITIF FEMMES EN TRES GRAND DANGER BILAN D UNE ANNÉE D EXPÉRIMENTATION 30 téléphones portables disponibles 27 femmes ont été admises au dispositif. Le bénéfice du TGD pendant une durée de 6 mois a

Plus en détail

Les Cahiers du Conseil constitutionnel Cahier n 24

Les Cahiers du Conseil constitutionnel Cahier n 24 Les Cahiers du Conseil constitutionnel Cahier n 24 Commentaire de la décision n 2007-557 DC du 15 novembre 2007 Loi relative à la maîtrise de l immigration, à l intégration et à l asile Déposé sur le bureau

Plus en détail

N 2345 ASSEMBLÉE NATIONALE PROPOSITION DE LOI

N 2345 ASSEMBLÉE NATIONALE PROPOSITION DE LOI N 2345 ASSEMBLÉE NATIONALE CONSTITUTION DU 4 OCTOBRE 1958 DOUZIÈME LÉGISLATURE Enregistré à la Présidence de l Assemblée nationale le 25 mai 2005. PROPOSITION DE LOI abrogeant l article 434-7-2 du code

Plus en détail

Plan d Action de Ouagadougou contre la traite des êtres humains, en particulier des femmes et des enfants, tel qu adopté par la Conférence

Plan d Action de Ouagadougou contre la traite des êtres humains, en particulier des femmes et des enfants, tel qu adopté par la Conférence Plan d Action de Ouagadougou contre la traite des êtres humains, en particulier des femmes et des enfants, tel qu adopté par la Conférence ministérielle sur la migration et le développement. Plan d Action

Plus en détail

Continuité d activité. Enjeux juridiques et responsabilités

Continuité d activité. Enjeux juridiques et responsabilités Continuité d activité Enjeux juridiques et responsabilités Introduction Pourquoi le droit? - Contrainte - Outil de gestion Droit et management de la continuité d activité : 3 niveaux d intervention Dans

Plus en détail

Application de la convention pour la prévention et la répression du crime de génocide. (Croatie c. Serbie).

Application de la convention pour la prévention et la répression du crime de génocide. (Croatie c. Serbie). COUR INTERNATIONALE DE JUSTICE Palais de la Paix, Carnegieplein 2, 2517 KJ La Haye, Pays-Bas Tél : +31 (0)70 302 2323 Télécopie : +31 (0)70 364 9928 Site Internet : www.icj-cij.org Communiqué de presse

Plus en détail

Orientations. gouvernementales. en matière. d agression. sexuelle. Plan d action

Orientations. gouvernementales. en matière. d agression. sexuelle. Plan d action Orientations gouvernementales en matière d agression sexuelle Plan d action Édition produite par : La Direction des communications du ministère de la Santé et des Services sociaux Pour obtenir d autres

Plus en détail

NOTE DE SYNTHÈSE DU REM (INFORM)

NOTE DE SYNTHÈSE DU REM (INFORM) NOTE DE SYNTHÈSE DU REM (INFORM) Politiques, pratiques et données statistiques sur les mineurs isolés étrangers (MIE) dans les États membres de l UE et en Norvège 1. INTRODUCTION Cette note de synthèse

Plus en détail

NOTE D ORIENTATION DU SECRETAIRE GENERAL. Aide à la consolidation de l état de droit : l approche de l ONU

NOTE D ORIENTATION DU SECRETAIRE GENERAL. Aide à la consolidation de l état de droit : l approche de l ONU U N I T E D N A T I O N S N A T I O N S U N I E S NOTE D ORIENTATION DU SECRETAIRE GENERAL Aide à la consolidation de l état de droit : l approche de l ONU 12-38583 (F) Avril 2008 U N I T E D N A T I O

Plus en détail

Les Principes fondamentaux

Les Principes fondamentaux Les Principes fondamentaux DU MOUVEMENT INTERNATIONAL DE LA CROIX-ROUGE ET DU CROISSANT-ROUGE Christoph von Toggenburg/CICR Les Principes fondamentaux du Mouvement international de la Croix-Rouge et du

Plus en détail

Cour. des droits QUESTIONS FRA?

Cour. des droits QUESTIONS FRA? Cour européenne LA CEDH des droits de l homme EN 50 QUESTIONS FRA? AN COURT OF HUM La CEDH en 50 questions Préparé par l Unité des Relations publiques de la Cour, ce document ne lie pas la Cour. Il vise

Plus en détail

Le terrorisme et les groups de criminalité organisée présentent tous deux des menaces sérieuses pour la sécurité nationale et globale.

Le terrorisme et les groups de criminalité organisée présentent tous deux des menaces sérieuses pour la sécurité nationale et globale. Strasbourg, 2 mai 2014 CODEXTER (2014) 5 COMITE D EXPERTS SUR LE TERRORISME (CODEXTER) COMITE EUROPEEN POUR LES PROBLEMES CRIMINELS (CDPC) CONFERENCE INTERNATIONALE SUR LE TERRORISME ET LE CRIME ORGANISE

Plus en détail

TABLE DES MATIÈRES PREMIÈRE PARTIE L ENGAGEMENT D UNE PROTECTION CLASSIQUE DE L INDIVIDU À TRAVERS L ACTION EN PROTECTION DIPLOMATIQUE...

TABLE DES MATIÈRES PREMIÈRE PARTIE L ENGAGEMENT D UNE PROTECTION CLASSIQUE DE L INDIVIDU À TRAVERS L ACTION EN PROTECTION DIPLOMATIQUE... TABLE DES MATIÈRES REMERCIEMENTS... VII PRÉFACE....IX LISTE DES ABRÉVIATIONS... XXVII INTRODUCTION... 1 PREMIÈRE PARTIE L ENGAGEMENT D UNE PROTECTION CLASSIQUE DE L INDIVIDU À TRAVERS L ACTION EN PROTECTION

Plus en détail

Pour une protection effective du travail des journalistes et l éradication de l impunité des crimes commis contre les journalistes

Pour une protection effective du travail des journalistes et l éradication de l impunité des crimes commis contre les journalistes Pour une protection effective du travail des journalistes et l éradication de l impunité des crimes commis contre les journalistes Séminaire et Dialogue Inter-régional sur la protection des journalistes

Plus en détail

ENTRETIEN AVEC BOB RUGURIKA

ENTRETIEN AVEC BOB RUGURIKA !! BURUNDI ENTRETIEN AVEC BOB RUGURIKA Bob Rugurika est le directeur de la Radio Publique Africaine (RPA), la radio indépendante la plus populaire au Burundi. Lors de son passage à Genève en ce mois de

Plus en détail

Principes directeurs inter-agences relatifs aux ENFANTS NON ACCOMPAGNÉS ou SÉPARÉS DE LEUR FAMILLE

Principes directeurs inter-agences relatifs aux ENFANTS NON ACCOMPAGNÉS ou SÉPARÉS DE LEUR FAMILLE Principes directeurs inter-agences relatifs aux ENFANTS NON ACCOMPAGNÉS ou SÉPARÉS DE LEUR FAMILLE Comité International de la Croix-Rouge (CICR) Division de l Agence centrale de recherches et des activités

Plus en détail

Accord négocié régissant les relations entre la Cour pénale internationale et l Organisation des Nations Unies. Préambule

Accord négocié régissant les relations entre la Cour pénale internationale et l Organisation des Nations Unies. Préambule Accord négocié régissant les relations entre la Cour pénale internationale et l Organisation des Nations Unies Préambule La Cour pénale internationale et l Organisation des Nations Unies, Ayant à l esprit

Plus en détail

STATUT ACTUALISÉ DU TRIBUNAL PÉNAL INTERNATIONAL POUR L EX-YOUGOSLAVIE

STATUT ACTUALISÉ DU TRIBUNAL PÉNAL INTERNATIONAL POUR L EX-YOUGOSLAVIE NATIONS UNIES Tribunal international chargé de poursuivre les personnes présumées responsables de violations graves du droit international humanitaire commises sur le territoire de l ex-yougoslavie depuis

Plus en détail

Questionnaire Entreprises et droits humains

Questionnaire Entreprises et droits humains Membres du Avec & Asset Management Questionnaire Entreprises et droits humains 1 2 Présentation des organisations Le CCFD-Terre Solidaire est la première association française de développement. Elle a

Plus en détail

Conférence de révision du Statut de Rome : position de la Coalition suisse pour la Cour pénale internationale

Conférence de révision du Statut de Rome : position de la Coalition suisse pour la Cour pénale internationale Action des Chrétiens pour l Abolition de la Torture (ACAT) Alliance Sud (Swissaid, Action de Carême, Pain pour le prochain, Helvetas, EPER et Caritas) Amnesty International Section suisse Association pour

Plus en détail

LE DOCUMENT UNIQUE DE DELEGATION

LE DOCUMENT UNIQUE DE DELEGATION LE DOCUMENT UNIQUE DE DELEGATION 1 Document Unique de Délégation Un document qui permet de définir les responsabilités : civiles - pénales Des dirigeants pleinement conscients de leur périmètre de responsabilité,

Plus en détail

Cluster protection en RDC KATANGA BESOIN DE RENFORCEMENT DE LA PROTECTION DES CIVILS. Septembre 2014- avril 2015

Cluster protection en RDC KATANGA BESOIN DE RENFORCEMENT DE LA PROTECTION DES CIVILS. Septembre 2014- avril 2015 Cluster protection en RDC KATANGA BESOIN DE RENFORCEMENT DE LA PROTECTION DES CIVILS Septembre 2014- avril 2015 INTRODUCTION Ce plaidoyer du cluster protection en RDC a pour objectif de démontrer que malgré

Plus en détail

NATIONS UNIES. Déclaration des droits des personnes appartenant à des minorités nationales ou ethniques, religieuses et linguistiques

NATIONS UNIES. Déclaration des droits des personnes appartenant à des minorités nationales ou ethniques, religieuses et linguistiques NATIONS UNIES Déclaration des droits des personnes appartenant à des minorités nationales ou ethniques, religieuses et linguistiques www2.ohchr.org/english/issues/minorities Droits des minorités Introduction

Plus en détail

STRATéGIE DE RéTABLISSEMENT DES LIENS FAMILIAUX

STRATéGIE DE RéTABLISSEMENT DES LIENS FAMILIAUX ENGLISH E S PA G N O L PORTUGAIS STRATéGIE DE RéTABLISSEMENT DES LIENS FAMILIAUX Y COMPRIS RéFéRENCES JURIDIQUES FRANÇAIS FACTSHEET EN BREF ZOOM RAPPORT RÉFÉRENCE ARA Comité international de la Croix-Rouge

Plus en détail

Les 7 Principes fondamentaux

Les 7 Principes fondamentaux Les 7 Principes fondamentaux Les 7 Principes fondamentaux de la Croix-Rouge Humanité Impartialité Neutralité Indépendance Volontariat Unité Universalité La Croix-Rouge trouve son origine dans la solidarité

Plus en détail

A/RES/55/25 II. Protection des victimes de la traite des personnes

A/RES/55/25 II. Protection des victimes de la traite des personnes 2. L original de la présente Convention, dont les textes anglais, arabe, chinois, espagnol, français et russe font également foi, sera déposé auprès du Secrétaire général de l Organisation des Nations

Plus en détail

LE DOCUMENT DE MONTREUX

LE DOCUMENT DE MONTREUX LE DOCUMENT DE MONTREUX sur les obligations juridiques pertinentes et les bonnes pratiques pour les États en ce qui concerne les opérations des entreprises militaires et de sécurité privées pendant les

Plus en détail

les protocoles additionnels de GenèVe du 12 août 1949

les protocoles additionnels de GenèVe du 12 août 1949 les protocoles additionnels aux conventions de GenèVe du 12 août 1949 Note de l éditeur à l issue d une procédure entamée en 1989, un certain nombre d amendements à l annexe i du protocole i (règlement

Plus en détail

Dossier pratique n 6

Dossier pratique n 6 Dossier pratique n 6 Internet, mineurs et législation Contributeurs : Action Innocence France et Maître Ségolène Rouillé-Mirza, Avocate au Barreau de Paris - Mai 2010 www.actioninnocence.org france@actioninnocence.org

Plus en détail

Fiche d'information n 26 - Le Groupe de travail sur la détention arbitraire

Fiche d'information n 26 - Le Groupe de travail sur la détention arbitraire Fiche d'information n 26 - Le Groupe de travail sur la détention arbitraire I. Introduction "Nul ne peut être arbitrairement arrêté, détenu ni exilé" (Déclaration universelle des droits de l homme, art.

Plus en détail

La responsabilité juridique des soignants

La responsabilité juridique des soignants La responsabilité juridique des soignants Les soignants, face à des conditions de travail parfois difficiles et aux aléas de la médecine, songent plus souvent aux risques thérapeutiques qu aux risques

Plus en détail

PARTENAIRE COMMERCIAL DE MSD CODE DE CONDUITE

PARTENAIRE COMMERCIAL DE MSD CODE DE CONDUITE PARTENAIRE COMMERCIAL DE MSD CODE DE CONDUITE «Nos valeurs et nos règles» pour nos partenaires commerciaux Code de conduite pour le partenaire commercial de MSD [Édition 1] MSD est engagée dans une démarche

Plus en détail

Loi fédérale sur le transfert international des biens culturels

Loi fédérale sur le transfert international des biens culturels Loi fédérale sur le transfert international des biens culturels (Loi sur le transfert des biens culturels, LTBC) 444.1 du 20 juin 2003 (Etat le 1 er janvier 2012) L Assemblée fédérale de la Confédération

Plus en détail

Erreur médicale au cabinet

Erreur médicale au cabinet Plan Erreur médicale au cabinet Prof. Philippe Ducor Médecine communautaire 13 avril 2011 1. Evolution récente en Suisse dérive à l américaine? 2. Aspects juridiques 3. Aspects psychologiques 4. Apects

Plus en détail

J ai droit, tu as droit, il/elle a droit

J ai droit, tu as droit, il/elle a droit J ai droit, tu as droit, il/elle a droit Une introduction aux droits de l enfant Toutes les personnes ont des droits. Fille ou garçon de moins de 18 ans, tu possèdes, en plus, certains droits spécifiques.

Plus en détail

Déclaration sur le droit au développement

Déclaration sur le droit au développement Déclaration sur le droit au développement Adoptée par l'assemblée générale des Nations Unies dans sa résolution 41/128 du 4 décembre 1986 L'Assemblée générale, Ayant à l'esprit les buts et principes de

Plus en détail

RECOMMANDATION DE POLITIQUE GÉNÉRALE N 13 DE L ECRI

RECOMMANDATION DE POLITIQUE GÉNÉRALE N 13 DE L ECRI CRI(2011)37 RECOMMANDATION DE POLITIQUE GÉNÉRALE N 13 DE L ECRI SUR LA LUTTE CONTRE L ANTI-TSIGANISME ET LES DISCRIMINATIONS ENVERS LES ROMS ADOPTÉE LE 24 JUIN 2011 Strasbourg, Septembre 2011 Publication

Plus en détail

Copie préliminaire du texte authentique. La copie certifiée par le Secrétaire général sera publiée ultérieurement.

Copie préliminaire du texte authentique. La copie certifiée par le Secrétaire général sera publiée ultérieurement. PROTOCOLE ADDITIONNEL À LA CONVENTION DES NATIONS UNIES CONTRE LA CRIMINALITÉ TRANSNATIONALE ORGANISÉE VISANT À PRÉVENIR, RÉPRIMER ET PUNIR LA TRAITE DES PERSONNES, EN PARTICULIER DES FEMMES ET DES ENFANTS

Plus en détail

N 787 ASSEMBLÉE NATIONALE PROPOSITION DE LOI

N 787 ASSEMBLÉE NATIONALE PROPOSITION DE LOI N 787 ASSEMBLÉE NATIONALE CONSTITUTION DU 4 OCTOBRE 1958 QUATORZIÈME LÉGISLATURE Enregistré à la Présidence de l Assemblée nationale le 13 mars 2013. PROPOSITION DE LOI visant à mieux identifier les infractions

Plus en détail

Bénéficiaires du droit d asile dans l UE, par nationalités, 2014. Irak 5% Afghanistan

Bénéficiaires du droit d asile dans l UE, par nationalités, 2014. Irak 5% Afghanistan 82/2015-12 mai 2015 Décisions sur les demandes d asile dans l UE Les États membres de l UE ont accordé la protection à plus de 185 000 demandeurs d asile en 2014 Les Syriens demeurent les premiers bénéficiaires

Plus en détail

Circulaire de la DACG n CRIM 08-01/G1 du 3 janvier 2008 relative au secret de la défense nationale NOR : JUSD0800121C

Circulaire de la DACG n CRIM 08-01/G1 du 3 janvier 2008 relative au secret de la défense nationale NOR : JUSD0800121C Secret de la défense nationale Circulaire de la DACG n CRIM 08-01/G1 du 3 janvier 2008 relative au secret de la défense nationale NOR : JUSD0800121C Textes source : Articles 413-5, 413-7, 413-9 à 413-12,

Plus en détail

- 45 - RESPONSABILITÉ DE L ÉTAT POUR FAIT INTERNATIONALEMENT ILLICITE PREMIÈRE PARTIE LE FAIT INTERNATIONALEMENT ILLICITE DE L ÉTAT CHAPITRE PREMIER

- 45 - RESPONSABILITÉ DE L ÉTAT POUR FAIT INTERNATIONALEMENT ILLICITE PREMIÈRE PARTIE LE FAIT INTERNATIONALEMENT ILLICITE DE L ÉTAT CHAPITRE PREMIER - 45 - RESPONSABILITÉ DE L ÉTAT POUR FAIT INTERNATIONALEMENT ILLICITE PREMIÈRE PARTIE LE FAIT INTERNATIONALEMENT ILLICITE DE L ÉTAT CHAPITRE PREMIER Principes généraux Article premier Responsabilité de

Plus en détail

PROTOCOLE A LA CHARTE AFRICAINE DES DROITS DE L HOMME ET DES PEUPLES RELATIF AUX DROITS DES FEMMES

PROTOCOLE A LA CHARTE AFRICAINE DES DROITS DE L HOMME ET DES PEUPLES RELATIF AUX DROITS DES FEMMES PROTOCOLE A LA CHARTE AFRICAINE DES DROITS DE L HOMME ET DES PEUPLES RELATIF AUX DROITS DES FEMMES 1 PROTOCOLE A LA CHARTE AFRICAINE DES DROITS DE L HOMME ET DES PEUPLES, RELATIF AUX DROITS DE LA FEMME

Plus en détail

Le régime d asile européen commun. Affaires intérieures

Le régime d asile européen commun. Affaires intérieures Le régime d asile européen commun Affaires intérieures Europe Direct est un service destiné à vous aider à trouver des réponses aux questions que vous vous posez sur l Union européenne. Un numéro unique

Plus en détail

AU NOM DU PEUPLE FRANCAIS

AU NOM DU PEUPLE FRANCAIS N T 10-81.568 F-P+B+I N 255 CI/CV 8 FÉVRIER 2011 REJET M. LOUVEL président, R E P U B L I Q U E F R A N C A I S E AU NOM DU PEUPLE FRANCAIS LA COUR DE CASSATION, CHAMBRE CRIMINELLE, en son audience publique

Plus en détail

Cour européenne des droits de l homme. Questions & Réponses

Cour européenne des droits de l homme. Questions & Réponses Cour européenne des droits de l homme Questions & Réponses Questions & Réponses Qu est-ce que la Cour européenne des droits de l homme? Ces questions et réponses ont été préparées par le Greffe de la Cour.

Plus en détail

REVUE. Annexe : liste des règles coutumières du droit international humanitaire. Le principe de la distinction

REVUE. Annexe : liste des règles coutumières du droit international humanitaire. Le principe de la distinction Volume 87 Sélection française 2005 REVUE INTERNATIONALE de la Croix-Rouge Annexe : liste des règles coutumières du droit international humanitaire La liste ci-après est fondée sur les conclusions exposées

Plus en détail

Me Balat, SCP Boré et Salve de Bruneton, SCP Boulloche, SCP Odent et Poulet, SCP Ortscheidt, SCP Rocheteau et Uzan-Sarano, avocat(s)

Me Balat, SCP Boré et Salve de Bruneton, SCP Boulloche, SCP Odent et Poulet, SCP Ortscheidt, SCP Rocheteau et Uzan-Sarano, avocat(s) Cour de cassation chambre civile 2 Audience publique du 22 novembre 2012 N de pourvoi: 11-19523 11-19806 Non publié au bulletin Cassation Mme Flise (président), président Me Balat, SCP Boré et Salve de

Plus en détail

Rapport final IGF-AC, edition 2013, Kinshasa

Rapport final IGF-AC, edition 2013, Kinshasa Rapport final IGF-AC, edition 2013, Kinshasa L an 2013, le 28 et 29 août, s est tenue dans la salle du Campus Numérique Francophone de Kinshasa, le Forum sur la Gouvernance de l Internet en Afrique Centrale,

Plus en détail

Président : M. Blin, conseiller le plus ancien faisant fonction., président REPUBLIQUE FRANCAISE AU NOM DU PEUPLE FRANCAIS

Président : M. Blin, conseiller le plus ancien faisant fonction., président REPUBLIQUE FRANCAISE AU NOM DU PEUPLE FRANCAIS Le : 22/11/2011 Cour de cassation chambre criminelle Audience publique du 10 avril 1997 N de pourvoi: 96-83152 Publié au bulletin Rejet Président : M. Blin, conseiller le plus ancien faisant fonction.,

Plus en détail

Asie centrale. Environnement opérationnel. Kazakhstan. Kirghizistan. Ouzbékistan. Tadjikistan. Turkménistan

Asie centrale. Environnement opérationnel. Kazakhstan. Kirghizistan. Ouzbékistan. Tadjikistan. Turkménistan Environnement opérationnel Kazakhstan Kirghizistan Ouzbékistan Tadjikistan Turkménistan Les abondantes réserves de pétrole et de gaz de l Asie centrale expliquent en partie l importance géopolitique que

Plus en détail

Comment le terme «conflit armé» est-il défini en droit international humanitaire?

Comment le terme «conflit armé» est-il défini en droit international humanitaire? Comment le terme «conflit armé» est-il défini en droit international humanitaire? Comité international de la Croix-Rouge (CICR) Prise de position, mars 2008 Les États parties aux Conventions de Genève

Plus en détail

PROJET D ARTICLES SUR LA RESPONSABILITE DE L ÉTAT POUR FAIT INTERNATIONALEMENT ILLICITE

PROJET D ARTICLES SUR LA RESPONSABILITE DE L ÉTAT POUR FAIT INTERNATIONALEMENT ILLICITE PROJET D ARTICLES SUR LA RESPONSABILITE DE L ÉTAT POUR FAIT INTERNATIONALEMENT ILLICITE 2001 Texte adopté par la Commission à sa cinquante-troisième session, en 2001, et soumis à l Assemblée générale dans

Plus en détail

La jurisprudence du Conseil constitutionnel et le droit civil

La jurisprudence du Conseil constitutionnel et le droit civil La jurisprudence du Conseil constitutionnel et le droit civil (exposé fait par Jacqueline de GUILLENCHMIDT lors de la rencontre franco-arménienne du 23 janvier 2007 sur le patrimoine juridique commun)

Plus en détail

Éléments des crimes *,**

Éléments des crimes *,** des crimes *,** * Note explicative: La structure des éléments des crimes de génocide, des crimes contre l humanité et des crimes de guerre suit celle des dispositions correspondantes des articles 6, 7

Plus en détail

4./4/14 DE DROIT AÉRIEN. (Montréal, 26 CONVENTION SURVENANT. (12 pages) 14-1044 DCTC_WP_DCTC_

4./4/14 DE DROIT AÉRIEN. (Montréal, 26 CONVENTION SURVENANT. (12 pages) 14-1044 DCTC_WP_DCTC_ DCTC Doc n o 33 4./4/14 CONFÉRENCE INTERNATIONALE DE DROIT AÉRIEN (Montréal, 26 mars 4 avril 2014) TEXTE REFONDU DE LA CONVENTION RELATIVE AUX INFRACTIONS ET À CERTAINS AUTRES ACTES SURVENANT À BORD DES

Plus en détail

PROJET D ARTICLES SUR LA RESPONSABILITE DE L ÉTAT POUR FAIT INTERNATIONALEMENT ILLICITE

PROJET D ARTICLES SUR LA RESPONSABILITE DE L ÉTAT POUR FAIT INTERNATIONALEMENT ILLICITE PROJET D ARTICLES SUR LA RESPONSABILITE DE L ÉTAT POUR FAIT INTERNATIONALEMENT ILLICITE 2001 Texte adopté par la Commission à sa cinquante-troisième session, en 2001, et soumis à l Assemblée générale dans

Plus en détail

Normes de formation au pré-déploiement pour la Police des Nations Unies

Normes de formation au pré-déploiement pour la Police des Nations Unies Normes de formation au pré-déploiement pour la Police des Nations Unies Introduction et raison d être 1. La Police des Nations Unies fut déployée pour la première fois dans les années 1960 au sein d une

Plus en détail

Les victimes et auteur-e (s) de violences domestiques dans la procédure pénale

Les victimes et auteur-e (s) de violences domestiques dans la procédure pénale Les victimes et auteur-e (s) de violences domestiques dans la procédure pénale (Le contenu de cette présentation n engage pas le Ministère public) 1 Objectifs et plan I. Tour d horizon des différentes

Plus en détail

REPUBLIQUE FRANCAISE AU NOM DU PEUPLE FRANCAIS

REPUBLIQUE FRANCAISE AU NOM DU PEUPLE FRANCAIS Cour Administrative d Appel de Versailles N 07VE03227 Inédit au recueil Lebon 4ème Chambre M. BROTONS, président Mme Corinne SIGNERIN-ICRE, rapporteur Mme JARREAU, rapporteur public POULY, avocat(s) lecture

Plus en détail

Décision-cadre 2002/475/JAI du Conseil (13 juin 2002)

Décision-cadre 2002/475/JAI du Conseil (13 juin 2002) Décision-cadre 2002/475/JAI du Conseil (13 juin 2002) Légende: Exemple de décision-cadre arrêtée par le Conseil dans le cadre du troisième pilier. Source: Journal officiel des Communautés européennes (JOCE).

Plus en détail

La gouvernance foncière Agissons pour sa mise en œuvre!

La gouvernance foncière Agissons pour sa mise en œuvre! La gouvernance foncière Agissons pour sa mise en œuvre! Directives volontaires pour une gouvernance responsable des régimes fonciers applicables aux terres, aux pêches et aux forêts dans le contexte de

Plus en détail

«La prison est la seule solution pour préserver la société.»

«La prison est la seule solution pour préserver la société.» «La prison est la seule solution pour préserver la société.» Nous n enfermons rien d autre en prison qu une partie de nous-mêmes, comme d autres abandonnent sur le bord de la route leurs souvenirs encombrants

Plus en détail

PREVENIR LA CORRUPTION

PREVENIR LA CORRUPTION PREVENIR LA CORRUPTION APPLICATION DE LA CONVENTION DES NATIONS UNIES CONTRE LA CORRUPTION TUNIS SEPTEMBRE 2012 Dr. JEAN PIERRE BUEB EXPERT INTERNATIONAL 1 - QUELLE CORRUPTION? Bien préciser de quoi l

Plus en détail

LE CHOIX DES ARMES, UNE QUESTION DE METHODE

LE CHOIX DES ARMES, UNE QUESTION DE METHODE CEMAJ le 5 décembre 2008 LE CHOIX DES ARMES, UNE QUESTION DE METHODE Pierre KOBEL Avocat et Médiateur LES MOYENS A DISPOSITION DE Moyens traditionnels La voie judiciaire L arbitrage La négociation L AVOCAT

Plus en détail

Désignation/mise en place des points focaux nationaux RSI

Désignation/mise en place des points focaux nationaux RSI 1 GUIDE DES POINTS FOCAUX NATIONAUX RSI Désignation/mise en place des points focaux nationaux RSI 1. Introduction Le Règlement sanitaire international (2005) (RSI(2005)) définit un point focal national

Plus en détail

Les autorités judiciaires françaises n ont pas mis en œuvre de politique nationale de prévention dans ce domaine.

Les autorités judiciaires françaises n ont pas mis en œuvre de politique nationale de prévention dans ce domaine. COMITE D EXPERTS SUR LE TERRORISME (CODEXTER) CYBERTERRORISME L UTILISATION DE L INTERNET A DES FINS TERRORISTES FRANCE Avril 2008 Kapitel 1 www.coe.int/gmt A. Politique Nationale 1. Existe-t-il une politique

Plus en détail

41/128 Déclaration sur le droit au développement

41/128 Déclaration sur le droit au développement 41/128 Déclaration sur le droit au développement L'Assemblée générale, Ayant à l'esprit les buts et principes de la Charte des Nations Unies relatifs à la réalisation de la coopération internationale en

Plus en détail

Secourisme en milieu de travail et responsabilité des différents acteurs.

Secourisme en milieu de travail et responsabilité des différents acteurs. 1 Secourisme en milieu de travail et responsabilité des différents acteurs. S. ARTIGNAN 1 (1) assistant en médecine du travail, Ecole d application du service de santé des armées, BP n 1, 00466 - Armées

Plus en détail

La responsabilité des présidents d A.C.C.A.

La responsabilité des présidents d A.C.C.A. La responsabilité des présidents d A.C.C.A. Bernard MERAUD : Avocat au Barreau de Bourgoin-Jallieu (Assemblée générale FDCI du 26 avril 2014) ---------------------------------------------------------------------------------------

Plus en détail

CHARTE ETHIQUE GROUPE HEURTEY PETROCHEM

CHARTE ETHIQUE GROUPE HEURTEY PETROCHEM CHARTE ETHIQUE GROUPE HEURTEY PETROCHEM SOMMAIRE I. OBJET DE LA CHARTE ETHIQUE GROUPE... 1 II. DROITS FONDAMENTAUX... 1 1. Respect des conventions internationales... 1 2. Discrimination et harcèlement...

Plus en détail

Responsabilité professionnelle des Infirmiers

Responsabilité professionnelle des Infirmiers Responsabilité professionnelle des Infirmiers Diplômés s d Etatd Direction des Affaires Juridiques et des Droits du Patient Bureau de la Responsabilité Médicale et du Contentieux des Personnels Emily THIBAULT

Plus en détail

Déclaration des droits sur Internet

Déclaration des droits sur Internet Déclaration des droits sur Internet 1 Préambule Internet a décisivement contribué à redéfinir l espace public et privé, à structurer les rapports entre les personnes et entre celles-ci et les institutions.

Plus en détail

Conférence de révision du Statut de Rome

Conférence de révision du Statut de Rome Cour pénale internationale Conférence de révision du Statut de Rome RC/ST/PJ/1/Rev.1 Distr. : générale 24 juin 2010 FRANÇAIS Original : anglais Kampala 31 mai 11 juin 2010 Bilan de la justice pénale internationale

Plus en détail

Règlement d INTERPOL sur le traitement des données

Règlement d INTERPOL sur le traitement des données BUREAU DES AFFAIRES JURIDIQUES Règlement d INTERPOL sur le traitement des données [III/IRPD/GA/2011(2014)] REFERENCES 51 ème session de l Assemblée générale, résolution AGN/51/RES/1, portant adoption du

Plus en détail

Droits de l enfant au parlement Aperçu de la session d automne 2014

Droits de l enfant au parlement Aperçu de la session d automne 2014 Droits de l enfant au parlement Aperçu de la session d automne 2014 Durant cette session le Conseil national traitera plusieurs infractions concernant les droits de l enfant. Le postulat Bilan de la mise

Plus en détail

STRATÉGIE DU CONSEIL DE L EUROPE pour l égalité entre les femmes et les hommes 2014-2017

STRATÉGIE DU CONSEIL DE L EUROPE pour l égalité entre les femmes et les hommes 2014-2017 STRATÉGIE DU CONSEIL DE L EUROPE pour l égalité entre les femmes et les hommes 2014-2017 STRATÉGIE DU CONSEIL DE L EUROPE pour l égalité entre les femmes et les hommes 2014-2017 Conseil de l Europe Edition

Plus en détail

Numéro du rôle : 5866. Arrêt n 62/2015 du 21 mai 2015 A R R E T

Numéro du rôle : 5866. Arrêt n 62/2015 du 21 mai 2015 A R R E T Numéro du rôle : 5866 Arrêt n 62/2015 du 21 mai 2015 A R R E T En cause : les questions préjudicielles relatives à l article 46, 1er, 7, de la loi du 10 avril 1971 sur les accidents du travail, lu ou non

Plus en détail

ALLOCUTION DE M. BENJAMIN HOUNTON CHARGE DU BUREAU DU HAUT COMMISSARIAT DES NATIONS UNIES AUX DROITS DE L HOMME POUR L AFRIQUE DE L OUEST

ALLOCUTION DE M. BENJAMIN HOUNTON CHARGE DU BUREAU DU HAUT COMMISSARIAT DES NATIONS UNIES AUX DROITS DE L HOMME POUR L AFRIQUE DE L OUEST ALLOCUTION DE M. BENJAMIN HOUNTON CHARGE DU BUREAU DU HAUT COMMISSARIAT DES NATIONS UNIES AUX DROITS DE L HOMME POUR L AFRIQUE DE L OUEST CONFERENCE REGIONALE SUR LA RATIFICATION DES INSTRUMENTS INTERNATIONAUX

Plus en détail

Les violences conjugales

Les violences conjugales MINISTÈRE le point sur Femmes/égalité Lutte contre les violences envers les femmes Les violences conjugales Les victimes de violences craignent le plus souvent de s exprimer. Paralysées par la peur, une

Plus en détail

Notice sur les allégements dans l exécution des peines et mesures

Notice sur les allégements dans l exécution des peines et mesures Notice sur les allégements dans l exécution des peines et mesures 1. Situation actuelle De l article 123 al. 2 de la Constitution fédérale (RS 101) découle le principe selon lequel l exécution des sanctions

Plus en détail

Marathon des lettres, du 1 er au 18 décembre 2011 Semaines de sensibilisation et d action autour des droits humains

Marathon des lettres, du 1 er au 18 décembre 2011 Semaines de sensibilisation et d action autour des droits humains Aux enseignant e s intéressé e s par les activités d'amnesty International Berne, le 24 octobre 2011 10 DÉCEMBRE: JOURNÉE INTERNATIONALE DES DROITS HUMAINS Madame, Monsieur, A l occasion de l anniversaire

Plus en détail

Titre I Des fautes de Gestion

Titre I Des fautes de Gestion Base de données Loi n 85-74 du 20 Juillet 1985 relative à la définition et à la sanction des fautes de gestion commises à l égard de l Etat, des établissements publics administratifs, des collectivités

Plus en détail

Avocat pour la défense des droits des animaux

Avocat pour la défense des droits des animaux Avocat pour la défense des droits des animaux Nécessité d avocats pour la défense des droits des animaux sur l ensemble du territoire helvétique Incapables de se défendre par eux-mêmes, les animaux ne

Plus en détail

Code de conduite pour les responsables de l'application des lois

Code de conduite pour les responsables de l'application des lois Code de conduite pour les responsables de l'application des lois Adopté par l'assemblée générale des Nations Unies le 17 décembre 1979 (résolution 34/169) Article premier Article 2 Les responsables de

Plus en détail

JEAN CLAUDE DUVALIER DOIT ETRE JUGé EN HAITI

JEAN CLAUDE DUVALIER DOIT ETRE JUGé EN HAITI JEAN CLAUDE DUVALIER DOIT ETRE JUGé EN HAITI NOTE SUR L APPLICATION DU DROIT INTERNATIONAL, ET PLUS PARTICULIEREMENT DU CRIME CONTRE L HUMANITE, AUX FAITS SURVENUS EN HAÏTI ENTRE 1971 ET 1986 Article premier

Plus en détail

LE CICR SA MISSION ET SON ACTION

LE CICR SA MISSION ET SON ACTION DOCTRINE LE CICR SA MISSION ET SON ACTION RÉFÉRENCE Comité international de la Croix-Rouge 19, avenue de la Paix 1202 Genève, Suisse T + 41 22 734 60 01 F + 41 22 733 20 57 E-mail: shop.gva@icrc.org www.cicr.org

Plus en détail

Le Protocole de Nagoya sur l accès et le partage des avantages

Le Protocole de Nagoya sur l accès et le partage des avantages Convention sur la diversité biologique : ABS Le Protocole de Nagoya sur l accès et le partage des avantages RESSOURCES GÉNÉTIQUES CONNAISSANCES TRADITIONNELLES FOURNISSEURS UTILISATIONS CONSENTEMENT PRÉALABLE

Plus en détail

Plan d intervention d urgence. en cas d attaque contre les systèmes d information. ou de faille technique des systèmes d information.

Plan d intervention d urgence. en cas d attaque contre les systèmes d information. ou de faille technique des systèmes d information. Plan d intervention d urgence en cas d attaque contre les systèmes d information ou de faille technique des systèmes d information «PIU Cyber» (version publique) Ministère d État Ministère de l Économie

Plus en détail

Introduction au droit La responsabilité professionnelle

Introduction au droit La responsabilité professionnelle Introduction au droit La responsabilité professionnelle I. Introduction au droit 2 ordres de juridiction : Judiciaire : o Juridiction civiles : conflit entre particulier Tribunal de gde instance : litige

Plus en détail

LA DEFENSE DEVANT LES JURIDICTIONS PENALES INTERNATIONALES

LA DEFENSE DEVANT LES JURIDICTIONS PENALES INTERNATIONALES LA DEFENSE DEVANT LES JURIDICTIONS PENALES INTERNATIONALES PAR François ROUX Depuis Nuremberg jusqu au Tribunal spécial pour le Liban, la défense devant les tribunaux pénaux internationaux a subi une évolution

Plus en détail

LES SANCTIONS DU POUVOIR DANS LES SOCIETES AU VENEZUELA

LES SANCTIONS DU POUVOIR DANS LES SOCIETES AU VENEZUELA LES SANCTIONS DU POUVOIR DANS LES SOCIETES AU VENEZUELA Carlos Eduardo Acedo Ancien professeur de responsabilité civile aux cours de spécialisation de la Faculté de droit de l Université Centrale du Venezuela,

Plus en détail

Promouvoir des synergies entre la protection des enfants et la protection sociale en Afrique de l Ouest et du Centre

Promouvoir des synergies entre la protection des enfants et la protection sociale en Afrique de l Ouest et du Centre inégalité Note de Synthèse Protection sociale pour les Enfants Réduction de la pauvreté q protection sociale Février 2009 exclusion sociale Politiques Sociales atteindre les OMD sécurité stratégies politiques

Plus en détail

SOMMAIRE STANDARDS MINIMUMS POUR LA PROTECTION DE L'ENFANCE DANS L'INTERVENTION HUMANITAIRE

SOMMAIRE STANDARDS MINIMUMS POUR LA PROTECTION DE L'ENFANCE DANS L'INTERVENTION HUMANITAIRE SOMMAIRE STANDARDS MINIMUMS POUR LA PROTECTION DE L'ENFANCE DANS L'INTERVENTION HUMANITAIRE Veuillez trouver ci-après la version sommaire des Standards Minimums pour la protection de l enfance dans l intervention

Plus en détail

Congo. Loi règlementant l exercice de la profession de commerçant en République du Congo

Congo. Loi règlementant l exercice de la profession de commerçant en République du Congo Loi règlementant l exercice de la profession de commerçant en République du Loi n 19-2005 du 24 novembre 2005 Titre 1 - Dispositions générales Art.1.- La présente loi définit les conditions d exercice

Plus en détail

Loi fédérale contre la concurrence déloyale (LCD) du 19 décembre 1986

Loi fédérale contre la concurrence déloyale (LCD) du 19 décembre 1986 Loi fédérale contre la concurrence déloyale (LCD) du 19 décembre 1986 (État le 10 décembre 2002) 241 TABLE DES MATIÈRES Articles Chapitre premier : But... 1 er Chapitre 2 : Section 1 : Section 2 : Section

Plus en détail