ETUDE D UN THERMOELEMENT

Dimension: px
Commencer à balayer dès la page:

Download "ETUDE D UN THERMOELEMENT"

Transcription

1 TP - L3 Physique - Plate-forme TTE - C.E.S.I.R.E. - Université Joseph Fourier - Grenoble ETUDE D UN THERMOELEMENT BUT DU T.P. Mettre en évidence et comprendre les effets thermoélectriques. On cherchera en particulier à souligner les applications courantes en physique expérimentale. Les mesures sur ce TP sont particulièrement longues car il faut, à chaque point, attendre la mise en équilibre thermique. L indication ( doc) signifie «Allez consultez le document annexe : topo sur le transfert de chaleur et/ou documents techniques sur la table du TP». 1. LES EFFETS THERMOÉLECTRIQUES Les phénomènes de transport de chaleur et d électricité dans les conducteurs donnent lieu à différentes manifestations connues sous le nom d effets thermoélectriques. Ces effets, que l on distingue pour la commodité de l étude, n ont en fait pas d existence séparée et sont la résultante de deux phénomènes de transport (chaleur et électricité) se produisant simultanément. L effet Joule (effet irréversible) n est pas considéré comme un effet thermoélectrique. Il est néanmoins présent dans tout conducteur résistif parcouru par un courant, indépendamment des effets thermoélectriques pouvant se manifester. Trois effets thermoélectriques ont été établis expérimentalement : l effet Seebeck (1821), l effet Peltier (1834) et l effet Thomson (1847). Nous allons rappeler les définitions ainsi que les relations établies par Thomson entre ces différents effets Effet Seebeck. Considérons une chaîne de conducteurs M 1 M 2 M 1, constituée de deux matériaux différents. Soit un conducteur (par exemple M 2 ) soumis à un gradient de tempérture. Les électrons du côté chaud ont une vitesse instantanée statistiquement plus grande et un libre parcours moyen plus faible que du côé froid. Ces deux effets induisent une répartition spatiale non homogène stationnaire des électrons, et donc une différence de potentiel (ddp) aux bornes du matériau. La ddp peut aller dans le sens du gradient de température ou dans le sens inverse, car les deux effets sont antagonistes et leur prépondérance dépend du matériau étudié. Au premier ordre, on peut modéliser cet effet par une relation linéaire entre les différences de température et de potentiel aux bornes du matériau, avec un coefficient de proportionnalité a, dit coefficient de Seebeck ou pouvoir thermoélectrique absolu du matériau. En pratique, on peut mesurer cet effet que si on relie le matériau aux instruments de mesures électrique par des conducteurs de nature différente, M 1 dans le cas de la figure (sinon la ddp à mesurer serait annulée par la ddp inverse due au gradient de température opposé!!). On va donc en pratique manipuler des coefficients de Seebeck à une jonction entre deux matériaux, qui ne sont rien d autre que les différences des coefficients Seebeck des deux matériaux en contact.. D un point de vue plus formel, cet effet est caractérisé par le coefficient de Seebeck que l on définit comme le rapport de la( tension à l écart de température lorsque ce dernier est infiniment petit : a 12 (T ) = lim V ) T 0 T L unité pratique est le µv K 1 ; par exemple, pour une jonction Cuivre/Constantan a 12 (273K) = 39µV K 1. 1

2 Remarque : ce terme n apparaît pas directement dans l établissement des équations sur les puissances échangées, en revanche il ne faut pas l oublier dans la caractéristique courant-tension. A l équilibre on posera que la contribution Seebeck s écrit : U Seebeck = A T où A est le coefficient Seebeck total Effet Peltier. Si l on fait passer un courant électrique à travers une jonction formée de deux conducteurs différents à la même température, on observe à l interface une absorption ou un dégagement de chaleur par unité de temps P P proportionnels à l intensité qui traverse la jonction : P P = π 12 (T )I Le coefficient de proportionnalité π 12 (T ) est le coefficient de Peltier de la jonction. Il dépend de la nature des matériaux et de la température de la jonction. L unité pratique est le mv ; à 273 K, on a par exemple pour une jonction Bi/Cu : π 12 = 21mV et pour une jonction Fe/Cu : π 12 = 3mV. Lorsque l on inverse le sens du courant, l effet thermique (absorption ou dégagement de chaleur) est lui-même inversé. L effet Peltier est un effet réversible au sens thermodynamique du terme. Le signe du coefficient de Peltier Π 12, entre deux matériaux M 1 et M 2, est pris positif lorsqu un courant électrique, circulant dans le sens de M 1 vers M 2, entraîne une absorption de chaleur à la jonction. On notera l analogie avec un changement de phase. Le passage des molécules d alcool (par exemple) de l état liquide à l état gazeux (évaporation) s accompagne d une absorption de chaleur qui refroidit le doigt sur lequel l alcool est déposé. L effet est inverse dans le cas de la condensation 1.3. Effet Thomson. Un conducteur unique, soumis à un gradient de température et parcouru par un courant électrique, échange de la chaleur (absorption ou dégagement) avec le milieu extérieur. Si T est la différence de température entre deux points distants d une unité de longueur, la puissance échangée P T par unité de longueur, lorsque le conducteur est parcouru par un courant I, est : P T = τ T.I τ est le coefficient de Thomson. Il est cette fois caractéristique du seul conducteur considéré. L effet Thomson est réversible comme l effet Peltier : une inversion de courant par rapport au sens du gradient de température inverse le sens des effets thermiques. Le signe du coefficient de Thomson est pris positif si le conducteur absorbe de la chaleur lorsque les gradients de température et de tension sont dans le même sens (le courant circule de l extrémité chaude vers l extrémité froide). L unité pratique est le µv K 1 ; par exemple pour le Cuivre, on a τ = 2.2µV K 1 et pour le Fer τ = 8.4µV K Relations thermodynamiques de Thomson. Les trois coefficients (de Seebeck, de Peltier et de Thomson) dépendent de la température. Il est possible d établir entre eux un certain nombre de relations. Nous nous contenterons de les rappeler sans démonstration. Première relation de Thomson a 12 (T ) = π 12(T ) T Deuxième relation de Thomson da 12(T ) dt = τ 1 τ 2 T La deuxième relation de Thomson peut s écrire sous la forme : a 12 (T ) = T τ 1 0 T dt T τ 2 0 T dt Dès lors, le coefficient d effet Seebeck apparaît comme la différence de deux quantités S(T ) ne dépendant chacune que de la nature d un seul conducteur. S(T ) = T τ 0 T dt est le pouvoir thermoélectrique absolu du matériau et l on a la relation 2

3 a 12 (T ) = S 1 (T ) S 2 (T ) 2. APPLICATIONS DES EFFETS THERMOÉLECTRIQUES Très longtemps, l application unique a été la mesure de la température par thermocouples (utilisation de l effet Seebeck). Les applications pratiques utilisant les autres effets sont : - les générateurs thermoélectriques (conversion directe de la chaleur en électricité). - la réfrigération ou le chauffage thermoélectrique. Encore faut-il que les performances des jonctions utilisées permettent de telles réalisations avec des rendements raisonnables. Ces applications n ont pu être envisagées qu avec le développement des semiconducteurs qui ont des coefficients thermoélectriques beaucoup plus importants que les conducteurs métalliques. Les couples thermoélectriques formés de semiconducteurs permettent d atteindre des valeurs de rendements de conversion énergétique plus élevées. Par contre, ils n ont pas la stabilité des couples métalliques ni la même aptitude à être reproduits avec des caractéristiques très voisines. On utilise donc les thermocouples métalliques pour la mesure des températures et les jonctions à base de semiconducteurs pour la production directe d énergie électrique et pour la réfrigération La mesure des températures (thermocouples métalliques). Considérons une chaîne de conducteurs M 1 M 2 M 1 dont les deux extrémités sont à la même température T et les jonctions respectivement à T 1 et T 2. La propriété importante est que la tension aux bornes de cette chaîne ne dépend que des températures T 1 et T 2 des jonctions M 1 M 2. En particulier, elle ne dépend ni de T ni de la répartition des températures le long des conducteurs. Si l on maintient l une des jonctions à une température fixe choisie comme référence, la tension mesurée ne dépend que de la température de l autre jonction : nous avons fabriqué un thermomètre. Les deux lois suivantes s appliquent à la mesure des températures par thermocouples : - Loi des températures intermédiaires La tension mesurée lorsque les jonctions sont aux températures T 0 et T 2 est égale à la somme des tensions mesurées lorsque le thermocouple "travaille" respectivement entre T 0 et T 1 et entre T 1 et T 2. En d autres termes : E(T 0, T 2 ) = E(T 0, T 1 ) + E(T 1, T 2 ) La conséquence pratique d une telle loi est qu elle nous permet de calculer la température T 2 de la jonction chaude connaissant : - la température T 1 de la soudure froide - la f.e.m. E(T 1, T 2 ) - la table d étalonnage du thermocouple établie à partir d une température de référence T 0 qui est en général 0 C. - Loi des métaux intermédiaires L insertion dans n importe quelle partie du circuit initial d un troisième métal homogène ne modifie pas la tension à condition que les raccordements soient à la même température. Ceci entraîne que les deux dispositions suivantes sont équivalentes ; elles sont effectivement adoptées pour la mesure des températures. L intérêt des thermocouples est de fournir des thermomètres robustes, peu encombrants et relativement bon marché. Différents types de thermocouples sont utilisés couramment tant au laboratoire que dans l industrie : 3

4 Type Constituants Gamme Sensibilité à 0 C K Chromel/Alumel 0 à 1100 C 39µV// C T Cuivre/Constantan -185 à 300 C 39µV// C J Fer/Constantan 20 à 700 C 50µV// C S Platine rhodié 10% Platine 0 à 1600 C 5µV// C W Tungstène/Rhénium 5%/26% 0 à 2300 C 10µV// C 2.2. La réfrigération par effet Peltier (Thermocouples semiconducteurs, Thermoéléments). Nous avons vu qu une chaîne de conducteurs M 1 M 2 M 1 parcourue par un courant est le siège d un dégagement de chaleur à l une des jonctions et d une absorption de chaleur à l autre. Pour fabriquer l analogue d une machine thermique, il suffit de mettre chacune des jonctions en contact avec une source de chaleur et de faire circuler du courant dans la chaîne de conducteurs : il y aura alors absorption de chaleur à une source ("source froide") et dégagement à l autre ("source chaude"), l énergie mécanique que l on fournit à une machine thermique étant ici remplacée par l énergie électrique fournie par le générateur. Suivant la source considérée, on a un fonctionnement en "pompe à chaleur" ou en "machine frigorifique". C est ce dernier mode de fonctionnement que nous allons étudier avec le Thermoélément. Pour augmenter l efficacité du système, on utilise des matériaux semiconducteurs et l on dispose plusieurs thermocouples en série. Les semiconducteurs constituant une jonction sont l un dopé n (matériau M n ) et l autre dopé p (matériau M P ). En pratique, les semiconducteurs n et p ne sont pas directement en contact l un avec l autre, la jonction entre les matériaux M n et M P étant assurée par un conducteur en cuivre. Le conducteur en cuivre est lui-même en contact avec l une des sources par l intermédiaire d une plaque en matériau relativement bon conducteur thermique et bon isolant électrique (céramique). Le but du dopage est d obtenir des matériaux ayant des pouvoirs thermoélectriques absolus de signe différent et par suite des couples M n Cu et M P Cu ayant des signes opposés pour les coefficients de Seebeck et de Peltier. La disposition adoptée est la suivante : Remarquons à nouveau l analogie avec un changement de phase. Dans le semi-conducteur, qu il soit p ou n, les porteurs, dilués, constituent un gaz avec une grande entropie par porteur. Sur le schéma, on voit qu ils s évaporent d une face avec absorption de chaleur, pour se recondenser sur l autre face avec dégagement de chaleur. 3. ETUDE D UN THERMOÉLÉMENT (TE) 3.1. Fonctionnement en machine frigorifique (rappels). Suivant le deuxième principe, une machine thermique nécessite deux sources de chaleur. Elle sera frigorifique si elle prélève une quantité de chaleur à la source froide et en restitue à la source chaude tout en consommant du travail. Remarquons que les appellations "source froide" et "source chaude" peuvent prêter à confusion, puisque, dans le montage du TP, la "source froide", suivant les conditions de fonctionnement, peut se trouver à une température plus élevée que celle la "source chaude". En fonctionnement en machine frigorifique, on isole le mieux possible la source froide. La température de cette source va diminuer jusqu à atteindre une valeur limite lorsque l énergie enlevée par la machine sera égale aux pertes thermiques sur la source froide. Les quantités intéressantes dans ce type de fonctionnement sont d une part l énergie consommée et d autre part la quantité de chaleur prélevée à la source froide. Pour tester les performances d une machine frigorifique, on dissipe une certaine quantité d énergie dans la source froide ( on dit alors que l on applique une certaine charge thermique à la machine ) et l on mesure par exemple l énergie consommée pour maintenir la source froide à une certaine température. 4

5 3.2. Description du montage. Le système que vous allez étudier se trouve enfermé dans un caisson isolant, et par conséquent est invisible... Suivez donc soigneusement la description qui suit. Le thermoélément étudié provient du commerce( doc). La face inférieure est en contact thermique avec un bloc d alliage d aluminium dans lequel est noyée une résistance de chauffage qui permettra d appliquer une charge thermique P variable. Elle constitue donc la source froide. L étude de l élément Peltier consistera donc à quantifier les processus mis en jeu pour évacuer cette charge, imposée par nous. La face supérieure est en contact thermique avec un échangeur à eau destiné à évacuer l énergie libérée. Elle constitue donc la source chaude. Deux thermomètres à résistance de platine permettent de mesurer les températures T sup = T C et T inf = T f des faces supérieure et inférieure. Deux thermocouples, montés en différentiel, permettent de mesurer la différence de température de l eau entre l entrée T e et la sortie T S de l échangeur. On mesure également le débit d eau avec un débitmètre et la puissance électrique fournie à la résistance de chauffage avec un wattmètre. Si l on respecte la polarité de l alimentation (+ de l alimentation au + du TE), lorsque le TE est parcouru par un courant I sous la tension U, il y a, dans le montage à votre disposition, absorption d énergie à la face inférieure et dégagement à la face supérieure Etude théorique - Bilan thermique. Etude à réaliser impérativement avant la séance même si vous n arrivez pas au bon résultat Bilans thermiques ( doc au besoin). Etablir le bilan thermique au niveau des faces supérieure et inférieure du TE. Il suffit pour cela de considérer les diverses puissances absorbées ou dégagées au niveau d une face (ou source) et d écrire, qu une fois à l équilibre thermique, la somme de ces puissances est nulle (sans oublier la convention de signe). Pour la compréhension des divers phénomènes, on pourra raisonner au niveau d une chaîne (ou pont) M n Cu M P qui est l élément constitutif de base du TE. Chaque pont est composé d un bloc de matériau M n, d une barette de cuivre et d un bloc de matériau M p. Cependant l écriture des bilans thermiques se fera au niveau global du TE. Pour écrire ces bilans thermiques, on tiendra compte de tous les phénomènes mis en jeu lorsqu un courant parcourt le TE, et qui sont : Charge thermique P appliquée à la face inférieure. Effet Peltier. Effet Thomson. Effet Joule dans les matériaux constituant le TE. (il s agit d un effet global on prendra comme contribution à l effet Joule 1 2 RI2 par face). Conduction entre les deux faces du TE. Convection entre les deux faces du TE. Rayonnement entre les deux faces du TE. Puissance P S évacuée dans l eau à la face supérieure. 5

6 Pertes vers l extérieur. Pour simplifier l écriture de ces bilans, on supposera le coefficient d effet Seebeck A est indépendant de la température dans la zone de température étudiée, ce qui conduit à négliger leffet Thomson. On notera - R la résistance électrique totale - A le coefficient de Seebeck total - Π le coefficient de Peltier pour la face supérieure - Π le coefficient de Peltier pour la face inférieure - Λ la conductance thermique totale du TE Certains de ces phénomènes sont soit sans effet global, soit à négliger. Essayer de justifier vos réponses Tension aux bornes du TE. Etablir la relation donnant la tension U aux bornes du TE lorsqu il est parcouru par un courant I. Ne pas oublier que la tension aux bornes du TE est la somme de deux termes : l un dû à l effet Seebeck lorsqu il y a une différence de température entre les faces, et l autre dû à la loi d Ohm Relation entre coefficients globaux et propriétés des matériaux. Etablir les relations qui lient la résistance totale R à la résistivité (supposée identique) des matériaux M n et M p (résistances électriques en série) la conductance thermique globale Λ à la conductivité thermique λ (supposée identique) des matériaux M n et M p (résistances thermiques en parallèle) Faire vérifier vos résultats par l enseignant avant d utiliser ces relations. Elles vous serviront tout au long du TP. 4. MANIPULATION - EXPLOITATION DES RÉSULTATS Attention : la température de la face supérieure ne doit pas dépasser 50 C. En utilisant les relations établies précédemment et pour des expériences judicieusement choisies, nous allons déterminer expérimentalement chacune des caractéristiques du thermoélément. Remarque : Les coefficients thermoélectriques dépendent de la température et des matériaux utilisés. Les quantités mesurées ne seront donc que des valeurs moyennes à une certaine température ; cependant la connaissance de ces valeurs moyennes est suffisante pour l utilisateur d un thermoélément. Avant tout branchement, ouvrir la circulation d eau (débit entre 6 et 8 l/h). De même, en fin de manipulation, la circulation d eau sera fermée après arrêt de tous les appareils. Faire vérifier vos montages par l enseignant avant toute mise sous tension! Réaliser les montages suivants. Côté thermoélément Côté charge thermique : le schéma du branchement du wattmètre est volontairement schématique. Réfléchissez à ce que mesure un wattmètre et (ou) consulter attentivement la notice du wattmètre avant le branchement. On vérifiera soigneusement le bon "zéro" du wattmètre avant toute mesure. 6

7 4.1. Mesures à courant nul. Regardez les équations et déterminer quelles quantités peuvent être mesurées correctement. Effectuer les mesures avec P = 2 ; 4 ; 6 et 8 W. Pour chaque valeur de P, relevez les quantités qui vous semble pertinentes (faire un tableau) Conductivité thermique λ. Tracer le graphe adéquat et en déduire la conductance Λ puis la conductivité thermique λ du matériau constituant le TE. Précision Coefficient de Seebeck A. Tracer le graphe adéquat et en déduire la valeur du coefficient de Seebeck A. Ces points de mesure doivent-ils être relevés à l équilibre? Précision sur A Coefficient de Peltier Π. Déduire de A une valeur approximative du coefficient de Peltier Π à 20 C. Incertitude Mesures à puissance constante Relation Ps = f(i). Pour une charge thermique de 8 W, vérifier expérimentalement la relation P s = f(i) établie précédemment. Pour cela, on fera varier I de 0 à Imax ( doc) par pas de 1 Ampère, en attendant la stabilisation des températures à chaque point (la température de l une des faces (T c ou T f ) peut être enregistrée sur une table traçante, ce qui vous permet de savoir quand l équilibre est atteint). Pour chaque point de mesure relevez les quantitées qui vous semble pertinentes (présenter les mesures dans un tableau clair!). Commentaires sur la courbe P s = f(i) obtenue Effets thermiques. Sur un autre graphique, et à partir des mesures précédentes, tracer les caractéristiques T f = f(i), T c = f(i) et T c T f = f(i) (prendre les mêmes échelles pour les 3 courbes). Justifier l allure des courbes obtenues Mesures à T = 0. Regardez les équations et déterminer quelles quantités peuvent être mesurées correctement. Effectuer la mesure pour P = 4 ; 8 ; 12 et 16 W. Pour chaque valeur de P, on relèvera U, I et T f = T c (faire un tableau) Résistance R et résistivité ρ. Tracer le graphe adéquat et en déduire la résistance R puis la résistivité ρ. Précision. Quel est, au vu de vos résultats, le type de matériau constituant le TE ( doc)? N.B. Il peut être utile de refaire proprement le point de mesure à P = 8 W Coefficient de Peltier Π. Proposer un graphe permettant de déterminer Π à laide des quantités mesurées? Effectuer ce tracé et en déduire une mesure de Π. Précision Conclusion. Vérifier, pour un ou deux points, le bilan thermique théorique à l aide de vos valeurs de R, Λ, A et Π. Quels sont les avantages ou inconvénients que vous voyez à l utilisation d un TE pour refroidir un objet? 7

MESURE DE LA TEMPERATURE

MESURE DE LA TEMPERATURE 145 T2 MESURE DE LA TEMPERATURE I. INTRODUCTION Dans la majorité des phénomènes physiques, la température joue un rôle prépondérant. Pour la mesurer, les moyens les plus couramment utilisés sont : les

Plus en détail

GENERALITES SUR LA MESURE DE TEMPERATURE

GENERALITES SUR LA MESURE DE TEMPERATURE Distributeur exclusif de GENERALITES SUR LA MESURE DE TEMPERATURE INTRODUCTION...2 GENERALITES SUR LA MESURE DE TEMPERATURE...2 La température...2 Unités de mesure de température...3 Echelle de température...3

Plus en détail

Cours d électricité. Circuits électriques en courant constant. Mathieu Bardoux. 1 re année

Cours d électricité. Circuits électriques en courant constant. Mathieu Bardoux. 1 re année Cours d électricité Circuits électriques en courant constant Mathieu Bardoux mathieu.bardoux@univ-littoral.fr IUT Saint-Omer / Dunkerque Département Génie Thermique et Énergie 1 re année Objectifs du chapitre

Plus en détail

L ÉLECTROCUTION Intensité Durée Perception des effets 0,5 à 1 ma. Seuil de perception suivant l'état de la peau 8 ma

L ÉLECTROCUTION Intensité Durée Perception des effets 0,5 à 1 ma. Seuil de perception suivant l'état de la peau 8 ma TP THÈME LUMIÈRES ARTIFICIELLES 1STD2A CHAP.VI. INSTALLATION D ÉCLAIRAGE ÉLECTRIQUE SÉCURISÉE I. RISQUES D UNE ÉLECTROCUTION TP M 02 C PAGE 1 / 4 Courant Effets électriques 0,5 ma Seuil de perception -

Plus en détail

Circuits RL et RC. Chapitre 5. 5.1 Inductance

Circuits RL et RC. Chapitre 5. 5.1 Inductance Chapitre 5 Circuits RL et RC Ce chapitre présente les deux autres éléments linéaires des circuits électriques : l inductance et la capacitance. On verra le comportement de ces deux éléments, et ensuite

Plus en détail

LYCEE TECHNIQUE PIERRE EMILE MARTIN - 18 026 BOURGES ETUDE D UN TRAITEMENT DE SURFACE

LYCEE TECHNIQUE PIERRE EMILE MARTIN - 18 026 BOURGES ETUDE D UN TRAITEMENT DE SURFACE TP. TET LYCEE TECHNIQUE PIERRE EMILE MARTIN - 18 026 BOURGES GENIE ELECTROTECHNIQUE Durée : 3 heures Tp relais statique 10-11 RELAIS STATIQUE S.T.I. Pré-requis : Laboratoire des systèmes Cours sur les

Plus en détail

Chapitre 11 Bilans thermiques

Chapitre 11 Bilans thermiques DERNIÈRE IMPRESSION LE 30 août 2013 à 15:40 Chapitre 11 Bilans thermiques Table des matières 1 L état macroscopique et microcospique de la matière 2 2 Énergie interne d un système 2 2.1 Définition.................................

Plus en détail

CHAPITRE IX. Modèle de Thévenin & modèle de Norton. Les exercices EXERCICE N 1 R 1 R 2

CHAPITRE IX. Modèle de Thévenin & modèle de Norton. Les exercices EXERCICE N 1 R 1 R 2 CHPITRE IX Modèle de Thévenin & modèle de Norton Les exercices EXERCICE N 1 R 3 E = 12V R 1 = 500Ω R 2 = 1kΩ R 3 = 1kΩ R C = 1kΩ E R 1 R 2 U I C R C 0V a. Dessiner le générateur de Thévenin vu entre les

Plus en détail

ELEC2753 Electrotechnique examen du 11/06/2012

ELEC2753 Electrotechnique examen du 11/06/2012 ELEC2753 Electrotechnique examen du 11/06/2012 Pour faciliter la correction et la surveillance, merci de répondre aux 3 questions sur des feuilles différentes et d'écrire immédiatement votre nom sur toutes

Plus en détail

CORRECTION TP Multimètres - Mesures de résistances - I. Mesure directe de résistors avec ohmmètre - comparaison de deux instruments de mesure

CORRECTION TP Multimètres - Mesures de résistances - I. Mesure directe de résistors avec ohmmètre - comparaison de deux instruments de mesure Introduction CORRECTION TP Multimètres - Mesures de résistances - La mesure d une résistance s effectue à l aide d un multimètre. Utilisé en mode ohmmètre, il permet une mesure directe de résistances hors

Plus en détail

Eléments constitutifs et synthèse des convertisseurs statiques. Convertisseur statique CVS. K à séquences convenables. Source d'entrée S1

Eléments constitutifs et synthèse des convertisseurs statiques. Convertisseur statique CVS. K à séquences convenables. Source d'entrée S1 1 Introduction Un convertisseur statique est un montage utilisant des interrupteurs à semiconducteurs permettant par une commande convenable de ces derniers de régler un transfert d énergie entre une source

Plus en détail

Chapitre 7. Circuits Magnétiques et Inductance. 7.1 Introduction. 7.1.1 Production d un champ magnétique

Chapitre 7. Circuits Magnétiques et Inductance. 7.1 Introduction. 7.1.1 Production d un champ magnétique Chapitre 7 Circuits Magnétiques et Inductance 7.1 Introduction 7.1.1 Production d un champ magnétique Si on considère un conducteur cylindrique droit dans lequel circule un courant I (figure 7.1). Ce courant

Plus en détail

1 ère partie : tous CAP sauf hôtellerie et alimentation CHIMIE ETRE CAPABLE DE. PROGRAMME - Atomes : structure, étude de quelques exemples.

1 ère partie : tous CAP sauf hôtellerie et alimentation CHIMIE ETRE CAPABLE DE. PROGRAMME - Atomes : structure, étude de quelques exemples. Référentiel CAP Sciences Physiques Page 1/9 SCIENCES PHYSIQUES CERTIFICATS D APTITUDES PROFESSIONNELLES Le référentiel de sciences donne pour les différentes parties du programme de formation la liste

Plus en détail

Convertisseurs statiques d'énergie électrique

Convertisseurs statiques d'énergie électrique Convertisseurs statiques d'énergie électrique I. Pourquoi des convertisseurs d'énergie électrique? L'énergie électrique utilisée dans l'industrie et chez les particuliers provient principalement du réseau

Plus en détail

Electricité Générale

Electricité Générale Electricité Générale Electricité 1 Livret 4 Résistance Loi d Ohm Loi de Joule Mise à jour février 2007 *FC1207041.1* FC 1207 04 1.1 Centre National d Enseignement et de Formation A Distance Réalisation

Plus en détail

Les puissances 4. 4.1. La notion de puissance. 4.1.1. La puissance c est l énergie pendant une seconde CHAPITRE

Les puissances 4. 4.1. La notion de puissance. 4.1.1. La puissance c est l énergie pendant une seconde CHAPITRE 4. LES PUISSANCES LA NOTION DE PUISSANCE 88 CHAPITRE 4 Rien ne se perd, rien ne se crée. Mais alors que consomme un appareil électrique si ce n est les électrons? La puissance pardi. Objectifs de ce chapitre

Plus en détail

kst ag Module thermoactif klima system technologie klima system technologie

kst ag Module thermoactif klima system technologie klima system technologie kst ag Module thermoactif system klima technologie klima system technologie 2 Confort climatique et bien-être Le module thermoactif de KST AG intègre la masse du bâtiment dans la gestion énergétique du

Plus en détail

La température du filament mesurée et mémorisée par ce thermomètre Infra-Rouge(IR) est de 285 C. EST-CE POSSIBLE?

La température du filament mesurée et mémorisée par ce thermomètre Infra-Rouge(IR) est de 285 C. EST-CE POSSIBLE? INVESTIGATION De nombreux appareils domestiques, convecteurs, chauffe-biberon, cafetière convertissent l énergie électrique en chaleur. Comment interviennent les grandeurs électriques, tension, intensité,

Plus en détail

Série 77 - Relais statiques modulaires 5A. Caractéristiques. Relais temporisés et relais de contrôle

Série 77 - Relais statiques modulaires 5A. Caractéristiques. Relais temporisés et relais de contrôle Série 77 - Relais statiques modulaires 5A Caractéristiques 77.01.x.xxx.8050 77.01.x.xxx.8051 Relais statiques modulaires, Sortie 1NO 5A Largeur 17.5mm Sortie AC Isolation entre entrée et sortie 5kV (1.2/

Plus en détail

4.14 Influence de la température sur les résistances

4.14 Influence de la température sur les résistances nfluence de la température sur la résistance 4.14 nfluence de la température sur les résistances ne résistance R, parcourue par un courant pendant un certain temps t, dissipe une énergie calorifique (W

Plus en détail

2.0. Ballon de stockage : Marque : Modèle : Capacité : L. Lien vers la documentation technique : http://

2.0. Ballon de stockage : Marque : Modèle : Capacité : L. Lien vers la documentation technique : http:// 2.0. Ballon de stockage : Capacité : L Lien vers la documentation technique : http:// Retrouver les caractéristiques techniques complètes (performances énergétiques et niveau d isolation, recommandation

Plus en détail

LA PUISSANCE DES MOTEURS. Avez-vous déjà feuilleté le catalogue d un grand constructeur automobile?

LA PUISSANCE DES MOTEURS. Avez-vous déjà feuilleté le catalogue d un grand constructeur automobile? LA PUISSANCE DES MOTEURS Avez-vous déjà feuilleté le catalogue d un grand constructeur automobile? Chaque modèle y est décliné en plusieurs versions, les différences portant essentiellement sur la puissance

Plus en détail

Influence de la géométrie du conducteur sur la température dans un poste sous enveloppe métallique

Influence de la géométrie du conducteur sur la température dans un poste sous enveloppe métallique SYMPOSIUM DE GENIE ELECTRIQUE (SGE 14) : EF-EPF-MGE 2014, 8-10 JUILLET 2014, ENS CACHAN, FRANCE Influence de la géométrie du conducteur sur la dans un poste sous enveloppe métallique Nesrine REBZANI 1,2,3,

Plus en détail

7200S FRA. Contacteur Statique. Manuel Utilisateur. Contrôle 2 phases

7200S FRA. Contacteur Statique. Manuel Utilisateur. Contrôle 2 phases 7200S Contacteur Statique FRA Contrôle 2 phases Manuel Utilisateur Chapitre 2 2. INSTALLATI Sommaire Page 2.1. Sécurité lors de l installation...............................2-2 2.2. Montage.................................................2-3

Plus en détail

Chapitre 02. La lumière des étoiles. Exercices :

Chapitre 02. La lumière des étoiles. Exercices : Chapitre 02 La lumière des étoiles. I- Lumière monochromatique et lumière polychromatique. )- Expérience de Newton (642 727). 2)- Expérience avec la lumière émise par un Laser. 3)- Radiation et longueur

Plus en détail

Les transistors à effet de champ.

Les transistors à effet de champ. Chapitre 2 Les transistors à effet de champ. 2.1 Les différentes structures Il existe de nombreux types de transistors utilisant un effet de champ (FET : Field Effect Transistor). Ces composants sont caractérisés

Plus en détail

CHAÎNES ÉNERGÉTIQUES I CHAÎNES ÉNERGÉTIQUES. II PUISSANCE ET ÉNERGIE

CHAÎNES ÉNERGÉTIQUES I CHAÎNES ÉNERGÉTIQUES. II PUISSANCE ET ÉNERGIE CHAÎNES ÉNERGÉTIQUES I CHAÎNES ÉNERGÉTIQUES. II PUISSANCE ET ÉNERGIE I Chaine énergétique a- Les différentes formes d énergie L énergie se mesure en Joules, elle peut prendre différentes formes : chimique,

Plus en détail

Introduction à l électronique de puissance Synthèse des convertisseurs statiques. Lycée Richelieu TSI 1 Année scolaire 2006-2007 Sébastien GERGADIER

Introduction à l électronique de puissance Synthèse des convertisseurs statiques. Lycée Richelieu TSI 1 Année scolaire 2006-2007 Sébastien GERGADIER Introduction à l électronique de puissance Synthèse des convertisseurs statiques Lycée Richelieu TSI 1 Année scolaire 2006-2007 Sébastien GERGADIER 28 janvier 2007 Table des matières 1 Synthèse des convertisseurs

Plus en détail

Chapitre 7: Énergie et puissance électrique. Lequel de vous deux est le plus puissant? L'énergie dépensée par les deux est-elle différente?

Chapitre 7: Énergie et puissance électrique. Lequel de vous deux est le plus puissant? L'énergie dépensée par les deux est-elle différente? CHAPITRE 7 ÉNERGIE ET PUISSANCE ÉLECTRIQUE 2.4.0 Découvrir les grandeurs physiques qui influencent l'énergie et la puissance en électricité. Vous faites le grand ménage dans le sous-sol de la maison. Ton

Plus en détail

CARACTERISTIQUE D UNE DIODE ET POINT DE FONCTIONNEMENT

CARACTERISTIQUE D UNE DIODE ET POINT DE FONCTIONNEMENT TP CIRCUITS ELECTRIQUES R.DUPERRAY Lycée F.BUISSON PTSI CARACTERISTIQUE D UNE DIODE ET POINT DE FONCTIONNEMENT OBJECTIFS Savoir utiliser le multimètre pour mesurer des grandeurs électriques Obtenir expérimentalement

Plus en détail

Thermodynamique (Échange thermique)

Thermodynamique (Échange thermique) Thermodynamique (Échange thermique) Introduction : Cette activité est mise en ligne sur le site du CNRMAO avec l autorisation de la société ERM Automatismes Industriels, détentrice des droits de publication

Plus en détail

ALFÉA HYBRID DUO FIOUL BAS NOX

ALFÉA HYBRID DUO FIOUL BAS NOX ALFÉA HYBRID BAS NOX POMPE À CHALEUR HYBRIDE AVEC APPOINT FIOUL INTÉGRÉ HAUTE TEMPÉRATURE 80 C DÉPART D EAU JUSQU À 60 C EN THERMODYNAMIQUE SOLUTION RÉNOVATION EN REMPLACEMENT DE CHAUDIÈRE FAITES CONNAISSANCE

Plus en détail

1 000 W ; 1 500 W ; 2 000 W ; 2 500 W. La chambre que je dois équiper a pour dimensions : longueur : 6 m largeur : 4 m hauteur : 2,50 m.

1 000 W ; 1 500 W ; 2 000 W ; 2 500 W. La chambre que je dois équiper a pour dimensions : longueur : 6 m largeur : 4 m hauteur : 2,50 m. EXERCICES SUR LA PUISSANCE DU COURANT ÉLECTRIQUE Exercice 1 En zone tempérée pour une habitation moyennement isolée il faut compter 40 W/m 3. Sur un catalogue, 4 modèles de radiateurs électriques sont

Plus en détail

SOMMAIRE. B5.1 Première approche

SOMMAIRE. B5.1 Première approche APPROCHE THEORIQE LES COMPOSANTS ELECTRONIQES B5 LES IOES SOMMAIRE B5.1 Première approche B5.2 e la jonction PN à la diode B5.3 Caractéristique d'une diode B5.4 Mécanisme de conduction d'une diode B5.5

Plus en détail

Semi-conducteurs. 1 Montage expérimental. Expérience n 29

Semi-conducteurs. 1 Montage expérimental. Expérience n 29 Expérience n 29 Semi-conducteurs Description Le but de cette expérience est la mesure de l énergie d activation intrinsèque de différents échantillons semiconducteurs. 1 Montage expérimental Liste du matériel

Plus en détail

Electricité : caractéristiques et point de fonctionnement d un circuit

Electricité : caractéristiques et point de fonctionnement d un circuit Electricité : caractéristiques et point de fonctionnement d un circuit ENONCE : Une lampe à incandescence de 6 V 0,1 A est branchée aux bornes d une pile de force électromotrice E = 6 V et de résistance

Plus en détail

Cours d électricité. Introduction. Mathieu Bardoux. 1 re année. IUT Saint-Omer / Dunkerque Département Génie Thermique et Énergie

Cours d électricité. Introduction. Mathieu Bardoux. 1 re année. IUT Saint-Omer / Dunkerque Département Génie Thermique et Énergie Cours d électricité Introduction Mathieu Bardoux mathieu.bardoux@univ-littoral.fr IUT Saint-Omer / Dunkerque Département Génie Thermique et Énergie 1 re année Le terme électricité provient du grec ἤλεκτρον

Plus en détail

Sciences physiques Stage n

Sciences physiques Stage n Sciences physiques Stage n C.F.A du bâtiment Ermont 1 Activité 1 : 1) Observer les plaquettes d appareils électriques suivantes et relever les indications utiles pour un utilisateur quelconque : Four électrique

Plus en détail

Premier principe de la thermodynamique - conservation de l énergie

Premier principe de la thermodynamique - conservation de l énergie Chapitre 5 Premier principe de la thermodynamique - conservation de l énergie 5.1 Bilan d énergie 5.1.1 Énergie totale d un système fermé L énergie totale E T d un système thermodynamique fermé de masse

Plus en détail

STI2D : Enseignements Technologiques Transversaux

STI2D : Enseignements Technologiques Transversaux STI2D : Enseignements Technologiques Transversaux Activité : Etude des transfert énergétiques dans la cafetière Nespresso Problématique : On calcule la puissance électrique consommée, on détermine l énergie

Plus en détail

Le triac en commutation : Commande des relais statiques : Princ ipe électronique

Le triac en commutation : Commande des relais statiques : Princ ipe électronique LES RELAIS STATIQUES (SOLID STATE RELAY : SSR) Princ ipe électronique Les relais statiques sont des contacteurs qui se ferment électroniquement, par une simple commande en appliquant une tension continue

Plus en détail

J TB/TW Limiteur de température, contrôleur de température avec afficheur LCD, montage sur rail oméga 35 mm

J TB/TW Limiteur de température, contrôleur de température avec afficheur LCD, montage sur rail oméga 35 mm JUMO GmbH & Co. KG Adresse de livraison : Mackenrodtstraße 14, 36039 Fulda, Allemagne Adresse postale : 36035 Fulda, Allemagne Téléphone : +49 661 6003-0 Télécopieur : +49 661 6003-607 E-Mail : mail@jumo.net

Plus en détail

Capacité Métal-Isolant-Semiconducteur (MIS)

Capacité Métal-Isolant-Semiconducteur (MIS) apacité Métal-solant-Semiconducteur (MS) 1-onstitution Une structure Métal-solant-Semiconducteur (MS) est constituée d'un empilement de trois couches : un substrat semiconducteur sur lequel on a déposé

Plus en détail

Économie d énergie dans les centrales frigorifiques : La haute pression flottante

Économie d énergie dans les centrales frigorifiques : La haute pression flottante Économie d énergie dans les centrales frigorifiques : La haute pression flottante Juillet 2011/White paper par Christophe Borlein membre de l AFF et de l IIF-IIR Make the most of your energy Sommaire Avant-propos

Plus en détail

Chapitre 1 Régime transitoire dans les systèmes physiques

Chapitre 1 Régime transitoire dans les systèmes physiques Chapitre 1 Régime transitoire dans les systèmes physiques Savoir-faire théoriques (T) : Écrire l équation différentielle associée à un système physique ; Faire apparaître la constante de temps ; Tracer

Plus en détail

Production d eau chaude sanitaire thermodynamique, que dois-je savoir?

Production d eau chaude sanitaire thermodynamique, que dois-je savoir? COURS-RESSOURCES Production d eau chaude sanitaire thermodynamique, que Objectifs : / 1 A. Les besoins en eau chaude sanitaire La production d'eau chaude est consommatrice en énergie. Dans les pays occidentaux,

Plus en détail

Correction ex feuille Etoiles-Spectres.

Correction ex feuille Etoiles-Spectres. Correction ex feuille Etoiles-Spectres. Exercice n 1 1 )Signification UV et IR UV : Ultraviolet (λ < 400 nm) IR : Infrarouge (λ > 800 nm) 2 )Domaines des longueurs d onde UV : 10 nm < λ < 400 nm IR : 800

Plus en détail

Premier principe : bilans d énergie

Premier principe : bilans d énergie MPSI - Thermodynamique - Premier principe : bilans d énergie page 1/5 Premier principe : bilans d énergie Table des matières 1 De la mécanique à la thermodynamique : formes d énergie et échanges d énergie

Plus en détail

Le transistor bipolaire

Le transistor bipolaire IUT Louis Pasteur Mesures Physiques Electronique Analogique 2ème semestre 3ème partie Damien JACOB 08-09 Le transistor bipolaire I. Description et symboles Effet transistor : effet physique découvert en

Plus en détail

CHAPITRE IX : Les appareils de mesures électriques

CHAPITRE IX : Les appareils de mesures électriques CHAPITRE IX : Les appareils de mesures électriques IX. 1 L'appareil de mesure qui permet de mesurer la différence de potentiel entre deux points d'un circuit est un voltmètre, celui qui mesure le courant

Plus en détail

Mesures et incertitudes

Mesures et incertitudes En physique et en chimie, toute grandeur, mesurée ou calculée, est entachée d erreur, ce qui ne l empêche pas d être exploitée pour prendre des décisions. Aujourd hui, la notion d erreur a son vocabulaire

Plus en détail

Module d Electricité. 2 ème partie : Electrostatique. Fabrice Sincère (version 3.0.1) http://pagesperso-orange.fr/fabrice.sincere

Module d Electricité. 2 ème partie : Electrostatique. Fabrice Sincère (version 3.0.1) http://pagesperso-orange.fr/fabrice.sincere Module d Electricité 2 ème partie : Electrostatique Fabrice Sincère (version 3.0.1) http://pagesperso-orange.fr/fabrice.sincere 1 Introduction Principaux constituants de la matière : - protons : charge

Plus en détail

Charges électriques - Courant électrique

Charges électriques - Courant électrique Courant électrique Charges électriques - Courant électrique Exercice 6 : Dans la chambre à vide d un microscope électronique, un faisceau continu d électrons transporte 3,0 µc de charges négatives pendant

Plus en détail

Module 3 : L électricité

Module 3 : L électricité Sciences 9 e année Nom : Classe : Module 3 : L électricité Partie 1 : Électricité statique et courant électrique (chapitre 7 et début du chapitre 8) 1. L électrostatique a. Les charges et les décharges

Plus en détail

Electrotechnique. Fabrice Sincère ; version 3.0.5 http://pagesperso-orange.fr/fabrice.sincere/

Electrotechnique. Fabrice Sincère ; version 3.0.5 http://pagesperso-orange.fr/fabrice.sincere/ Electrotechnique Fabrice Sincère ; version 3.0.5 http://pagesperso-orange.fr/fabrice.sincere/ 1 Sommaire 1 ère partie : machines électriques Chapitre 1 Machine à courant continu Chapitre 2 Puissances électriques

Plus en détail

Mesure de la dépense énergétique

Mesure de la dépense énergétique Mesure de la dépense énergétique Bioénergétique L énergie existe sous différentes formes : calorifique, mécanique, électrique, chimique, rayonnante, nucléaire. La bioénergétique est la branche de la biologie

Plus en détail

Chapitre 6 La lumière des étoiles Physique

Chapitre 6 La lumière des étoiles Physique Chapitre 6 La lumière des étoiles Physique Introduction : On ne peut ni aller sur les étoiles, ni envoyer directement des sondes pour les analyser, en revanche on les voit, ce qui signifie qu'on reçoit

Plus en détail

Sciences et Technologies de l Industrie et du Développement Durable ENERGIE THERMIQUE ENERGIE THERMIQUE

Sciences et Technologies de l Industrie et du Développement Durable ENERGIE THERMIQUE ENERGIE THERMIQUE Sciences et Technologies de l Industrie et du Développement Durable ENERGIE THERMIQUE 1 ère STI2D CI5 : Efficacité énergétique active TP1 EE ENERGIE THERMIQUE INSTRUCTIONS PERMANENTES DE SÉCURITÉ 1. Avant

Plus en détail

Application à l astrophysique ACTIVITE

Application à l astrophysique ACTIVITE Application à l astrophysique Seconde ACTIVITE I ) But : Le but de l activité est de donner quelques exemples d'utilisations pratiques de l analyse spectrale permettant de connaître un peu mieux les étoiles.

Plus en détail

Comprendre l Univers grâce aux messages de la lumière

Comprendre l Univers grâce aux messages de la lumière Seconde / P4 Comprendre l Univers grâce aux messages de la lumière 1/ EXPLORATION DE L UNIVERS Dans notre environnement quotidien, les dimensions, les distances sont à l échelle humaine : quelques mètres,

Plus en détail

Transmission d informations sur le réseau électrique

Transmission d informations sur le réseau électrique Transmission d informations sur le réseau électrique Introduction Remarques Toutes les questions en italique devront être préparées par écrit avant la séance du TP. Les préparations seront ramassées en

Plus en détail

CH 11: PUIssance et Énergie électrique

CH 11: PUIssance et Énergie électrique Objectifs: CH 11: PUssance et Énergie électrique Les exercices Tests ou " Vérifie tes connaissances " de chaque chapitre sont à faire sur le cahier de brouillon pendant toute l année. Tous les schémas

Plus en détail

Précision d un résultat et calculs d incertitudes

Précision d un résultat et calculs d incertitudes Précision d un résultat et calculs d incertitudes PSI* 2012-2013 Lycée Chaptal 3 Table des matières Table des matières 1. Présentation d un résultat numérique................................ 4 1.1 Notations.........................................................

Plus en détail

Relais statiques SOLITRON, 1 ou 2 pôles Avec dissipateur intégré

Relais statiques SOLITRON, 1 ou 2 pôles Avec dissipateur intégré Relais statiques SOLITRON, 1 ou 2 pôles Avec dissipateur intégré Relais statique CA, 1 ou 2 pôles Commutation au zéro de tension pour applications de chauffage et de moteur (RN1A) Commutation instantanée

Plus en détail

U-31 CHIMIE-PHYSIQUE INDUSTRIELLES

U-31 CHIMIE-PHYSIQUE INDUSTRIELLES Session 200 BREVET de TECHNICIEN SUPÉRIEUR CONTRÔLE INDUSTRIEL et RÉGULATION AUTOMATIQUE E-3 SCIENCES PHYSIQUES U-3 CHIMIE-PHYSIQUE INDUSTRIELLES Durée : 2 heures Coefficient : 2,5 Durée conseillée Chimie

Plus en détail

M HAMED EL GADDAB & MONGI SLIM

M HAMED EL GADDAB & MONGI SLIM Sous la direction : M HAMED EL GADDAB & MONGI SLIM Préparation et élaboration : AMOR YOUSSEF Présentation et animation : MAHMOUD EL GAZAH MOHSEN BEN LAMINE AMOR YOUSSEF Année scolaire : 2007-2008 RECUEIL

Plus en détail

Cours 9. Régimes du transistor MOS

Cours 9. Régimes du transistor MOS Cours 9. Régimes du transistor MOS Par Dimitri galayko Unité d enseignement Élec-info pour master ACSI à l UPMC Octobre-décembre 005 Dans ce document le transistor MOS est traité comme un composant électronique.

Plus en détail

MESURE DE LA PUISSANCE

MESURE DE LA PUISSANCE Chapitre 9 I- INTRODUCTION : MESURE DE L PUISSNCE La mesure de la puissance fait appel à un appareil de type électrodynamique, qui est le wattmètre. Sur le cadran d un wattmètre, on trouve : la classe

Plus en détail

Les résistances de point neutre

Les résistances de point neutre Les résistances de point neutre Lorsque l on souhaite limiter fortement le courant dans le neutre du réseau, on utilise une résistance de point neutre. Les risques de résonance parallèle ou série sont

Plus en détail

SUIVI CINETIQUE PAR SPECTROPHOTOMETRIE (CORRECTION)

SUIVI CINETIQUE PAR SPECTROPHOTOMETRIE (CORRECTION) Terminale S CHIMIE TP n 2b (correction) 1 SUIVI CINETIQUE PAR SPECTROPHOTOMETRIE (CORRECTION) Objectifs : Déterminer l évolution de la vitesse de réaction par une méthode physique. Relier l absorbance

Plus en détail

Mesures calorimétriques

Mesures calorimétriques TP N 11 Mesures calorimétriques - page 51 - - T.P. N 11 - Ce document rassemble plusieurs mesures qui vont faire l'objet de quatre séances de travaux pratiques. La quasi totalité de ces manipulations utilisent

Plus en détail

Gestion et entretien des Installations Electriques BT

Gestion et entretien des Installations Electriques BT Durée : 5 jours Gestion et entretien des Installations Electriques BT Réf : (TECH.01) ² Connaître les paramètres d une installation basse tension, apprendre les bonnes méthodes de gestion et entretien

Plus en détail

Exercice 1. Exercice n 1 : Déséquilibre mécanique

Exercice 1. Exercice n 1 : Déséquilibre mécanique Exercice 1 1. a) Un mobile peut-il avoir une accélération non nulle à un instant où sa vitesse est nulle? donner un exemple illustrant la réponse. b) Un mobile peut-il avoir une accélération de direction

Plus en détail

ACCREDITATION CERTIFICATE. N 2-1144 rév. 1. Satisfait aux exigences de la norme NF EN ISO/CEI 17025 : 2005 Fulfils the requirements of the standard

ACCREDITATION CERTIFICATE. N 2-1144 rév. 1. Satisfait aux exigences de la norme NF EN ISO/CEI 17025 : 2005 Fulfils the requirements of the standard Convention N 2366 Section s ATTESTATION D ACCREDITATION ACCREDITATION CERTIFICATE N 2-1144 rév. 1 Le Comité Français d'accréditation (Cofrac) atteste que : The French Committee for Accreditation (Cofrac)

Plus en détail

http://www.lamoot-dari.fr Distribué par Lamoot Dari contact@lamoot-dari.fr GTS-L 5 / 10 / 15 DONNEES TECHNIQUES

http://www.lamoot-dari.fr Distribué par Lamoot Dari contact@lamoot-dari.fr GTS-L 5 / 10 / 15 DONNEES TECHNIQUES GTS-L / 0 / GROUPES STATIQUES DE PUISSANCE A COMMANDE LOGIQUE Applications principales Lignes d'extrusion et presses d'injection pour matières plastiques Canaux chauds Thermoformeuses Machines d'emballage

Plus en détail

Aide à l'application Preuve du besoin de réfrigération et/ou d humidification de l air Edition mai 2003

Aide à l'application Preuve du besoin de réfrigération et/ou d humidification de l air Edition mai 2003 CONFERENCE DES SERVICES CANTONAUX DE L'ENERGIE KONFERENZ KANTONALER ENERGIEFACHSTELLEN Aide à l'application Preuve du besoin de réfrigération et/ou d humidification de l air 1. Contexte Une série d'aides

Plus en détail

Fiche explicative pour la saisie des équipements du génie climatique dans la RT2012

Fiche explicative pour la saisie des équipements du génie climatique dans la RT2012 Fiche explicative pour la saisie des équipements du génie climatique dans la RT2012 LES CHAUFFE-EAU THERMODYNAMIQUES I/ PRINCIPE GENERAL Un chauffe-eau thermodynamique (CET) est un générateur thermodynamique

Plus en détail

RELAIS STATIQUE. Tension commutée

RELAIS STATIQUE. Tension commutée RELAIS STATIQUE Nouveau Relais Statique Monophasé de forme compacte et économique Coût réduit pour une construction modulaire Modèles disponibles de 15 à 45 A Modèles de faible encombrement, avec une épaisseur

Plus en détail

TD1 Signaux, énergie et puissance, signaux aléatoires

TD1 Signaux, énergie et puissance, signaux aléatoires TD1 Signaux, énergie et puissance, signaux aléatoires I ) Ecrire l'expression analytique des signaux représentés sur les figures suivantes à l'aide de signaux particuliers. Dans le cas du signal y(t) trouver

Plus en détail

Méthodes de Caractérisation des Matériaux. Cours, annales http://www.u-picardie.fr/~dellis/

Méthodes de Caractérisation des Matériaux. Cours, annales http://www.u-picardie.fr/~dellis/ Méthodes de Caractérisation des Matériaux Cours, annales http://www.u-picardie.fr/~dellis/ 1. Symboles standards et grandeurs électriques 3 2. Le courant électrique 4 3. La résistance électrique 4 4. Le

Plus en détail

Keysight Technologies Identification rapide des caractéristiques thermiques d un prototype. Inspection thermographique des bâtiments.

Keysight Technologies Identification rapide des caractéristiques thermiques d un prototype. Inspection thermographique des bâtiments. Keysight Technologies Identification rapide des caractéristiques thermiques d un prototype. Inspection thermographique des bâtiments. Caractérisation en température pour prototype Pour nous contacter :

Plus en détail

TD 9 Problème à deux corps

TD 9 Problème à deux corps PH1ME2-C Université Paris 7 - Denis Diderot 2012-2013 TD 9 Problème à deux corps 1. Systèmes de deux particules : centre de masse et particule relative. Application à l étude des étoiles doubles Une étoile

Plus en détail

DÉRIVÉES. I Nombre dérivé - Tangente. Exercice 01 (voir réponses et correction) ( voir animation )

DÉRIVÉES. I Nombre dérivé - Tangente. Exercice 01 (voir réponses et correction) ( voir animation ) DÉRIVÉES I Nombre dérivé - Tangente Eercice 0 ( voir animation ) On considère la fonction f définie par f() = - 2 + 6 pour [-4 ; 4]. ) Tracer la représentation graphique (C) de f dans un repère d'unité

Plus en détail

TP : Suivi d'une réaction par spectrophotométrie

TP : Suivi d'une réaction par spectrophotométrie Nom : Prénom: n groupe: TP : Suivi d'une réaction par spectrophotométrie Consignes de sécurité de base: Porter une blouse en coton, pas de nu-pieds Porter des lunettes, des gants (en fonction des espèces

Plus en détail

L énergie sous toutes ses formes : définitions

L énergie sous toutes ses formes : définitions L énergie sous toutes ses formes : définitions primaire, énergie secondaire, utile ou finale. Quelles sont les formes et les déclinaisons de l énergie? D après le dictionnaire de l Académie française,

Plus en détail

Physique, chapitre 8 : La tension alternative

Physique, chapitre 8 : La tension alternative Physique, chapitre 8 : La tension alternative 1. La tension alternative 1.1 Différence entre une tension continue et une tension alternative Une tension est dite continue quand sa valeur ne change pas.

Plus en détail

OFPPT ROYAUME DU MAROC RESUME THEORIQUE & GUIDE DE TRAVAUX PRATIQUES ANALYSE DE CIRCUITS A COURANT CONTINU MODULE N : 5 ELECTROTECHNIQUE SECTEUR :

OFPPT ROYAUME DU MAROC RESUME THEORIQUE & GUIDE DE TRAVAUX PRATIQUES ANALYSE DE CIRCUITS A COURANT CONTINU MODULE N : 5 ELECTROTECHNIQUE SECTEUR : OFPPT ROYAUME DU MAROC Office de la Formation Professionnelle et de la Promotion du Travail DIRECTION RECHERCHE ET INGENIERIE DE FORMATION RESUME THEORIQUE & GUIDE DE TRAVAUX PRATIQUES MODULE N : 5 ANALYSE

Plus en détail

NOTICE DOUBLE DIPLÔME

NOTICE DOUBLE DIPLÔME NOTICE DOUBLE DIPLÔME MINES ParisTech / HEC MINES ParisTech/ AgroParisTech Diplômes obtenus : Diplôme d ingénieur de l Ecole des Mines de Paris Diplôme de HEC Paris Ou Diplôme d ingénieur de l Ecole des

Plus en détail

Présentation Module logique Zelio Logic 0 Interface de communication

Présentation Module logique Zelio Logic 0 Interface de communication c 1 2 3 4 5 6 7 8 9 1 + 0 # = Présentation Module logique Zelio Logic 0 Présentation L offre communication de la gamme Zelio Logic est principalement dédiée à la surveillance ou à la télécommande de machines

Plus en détail

Les Mesures Électriques

Les Mesures Électriques Les Mesures Électriques Sommaire 1- La mesure de tension 2- La mesure de courant 3- La mesure de résistance 4- La mesure de puissance en monophasé 5- La mesure de puissance en triphasé 6- La mesure de

Plus en détail

TP 7 : oscillateur de torsion

TP 7 : oscillateur de torsion TP 7 : oscillateur de torsion Objectif : étude des oscillations libres et forcées d un pendule de torsion 1 Principe général 1.1 Définition Un pendule de torsion est constitué par un fil large (métallique)

Plus en détail

Pose avec volet roulant

Pose avec volet roulant Pose avec volet roulant Coffre volet roulant Coulisse MONTAGE 2 PERSONNES MINIMUM La quincaillerie 4,2 x 25 Les outils (x 10) 3,5 x 9,5 (x 10) (x 1) (x 4) 3 2 1 (x 1) (x 4) 7 1 Positionnez les coulisses

Plus en détail

Fonctions de deux variables. Mai 2011

Fonctions de deux variables. Mai 2011 Fonctions de deux variables Dédou Mai 2011 D une à deux variables Les fonctions modèlisent de l information dépendant d un paramètre. On a aussi besoin de modéliser de l information dépendant de plusieurs

Plus en détail

Installateur chauffage-sanitaire

Installateur chauffage-sanitaire Profil des compétences professionnelles Programme-cadre et détail du programme des examens relatifs aux modules des cours de technologie, théorie professionnelle Organisation pratique Détail du programme

Plus en détail

La charge électrique C6. La charge électrique

La charge électrique C6. La charge électrique Fiche ACTIVIT UM 8. / UM 8. / 8. La charge électrique 8. La charge électrique C6 Manuel, p. 74 à 79 Manuel, p. 74 à 79 Synergie UM S8 Corrigé Démonstration La charge par induction. Comment un électroscope

Plus en détail

Réalisation d un dispositif de mesure de la conductibilité thermique des solides à basses températures

Réalisation d un dispositif de mesure de la conductibilité thermique des solides à basses températures Réalisation d un dispositif de mesure de la conductibilité thermique des solides à basses températures P.L. Vuillermoz, P. Pinard, F. Davoine To cite this version: P.L. Vuillermoz, P. Pinard, F. Davoine.

Plus en détail

COMMANDER la puissance par MODULATION COMMUNIQUER

COMMANDER la puissance par MODULATION COMMUNIQUER SERIE 4 MODULER - COMMUNIQUER Fonctions du programme abordées : COMMANDER la puissance par MODULATION COMMUNIQUER Objectifs : Réaliser le câblage d un modulateur d après le schéma de puissance et de commande,

Plus en détail

LES CARACTERISTIQUES DES SUPPORTS DE TRANSMISSION

LES CARACTERISTIQUES DES SUPPORTS DE TRANSMISSION LES CARACTERISTIQUES DES SUPPORTS DE TRANSMISSION LES CARACTERISTIQUES DES SUPPORTS DE TRANSMISSION ) Caractéristiques techniques des supports. L infrastructure d un réseau, la qualité de service offerte,

Plus en détail

VI Basse consommation inverter

VI Basse consommation inverter [ VERSION SURBAISSÉE ] CV CH CH 7 W pour 1 kw diffusé Applications Chauffage et/ou climatisation en résidentiel ou tertiaire NC Avantages Une offre compétitive en ventilo-convecteurs pour systèmes à eau

Plus en détail

LES APPAREILS A DEVIATION EN COURANT CONTINU ( LES APPREILS MAGNETOELECTRIQUES)

LES APPAREILS A DEVIATION EN COURANT CONTINU ( LES APPREILS MAGNETOELECTRIQUES) Chapitre 3 LES APPARELS A DEVATON EN COURANT CONTNU ( LES APPRELS MAGNETOELECTRQUES) - PRNCPE DE FONCTONNEMENT : Le principe de fonctionnement d un appareil magnéto-électrique est basé sur les forces agissant

Plus en détail