RAPPORT DU CONTROLE DE MARCHE DES DISPOSITIFS MEDICAUX DE DIAGNOSTIC IN VITRO DE DOSAGE DE THYROGLOBULINE

Dimension: px
Commencer à balayer dès la page:

Download "RAPPORT DU CONTROLE DE MARCHE DES DISPOSITIFS MEDICAUX DE DIAGNOSTIC IN VITRO DE DOSAGE DE THYROGLOBULINE"

Transcription

1 Direction de l'evaluation des Dispositifs Médicaux Département Surveillance du Marché Unité Evaluation et Contrôle du Marché - DIV RAPPORT DU CONTROLE DE MARCHE DES DISPOSITIFS MEDICAUX DE DIAGNOSTIC IN VITRO DE DOSAGE DE THYROGLOBULINE (Version du 03/03/2009) Afssaps- 03/03/2009 1

2 PLAN I- Introduction-Problématique II- III- Méthodologie Actions menées par l Afssaps Résultats de l évaluation des notices III-1 Type de dosage III-2 Raccordement métrologique III-3 Performances dans les valeurs basses (sensibilité, plage de mesure) III 4 Recherche des anticorps anti-thyroglobuline (ATG) III 5 Destinations cliniques des dosages III 6 Spécificité (réactions croisées) III 7 Autres IV- Discussions - Conclusions - Recommandations Annexes : Annexe I : Liste des membres du groupe de travail Annexe II : Listes des dosages de thyroglobuline du marché Annexe III : Standardisation Annexe IV : Valeurs basses Annexe V : Anticorps anti-thyroglobuline Afssaps- 03/03/2009 2

3 I- Introduction Problématique Les cancers de la glande thyroïde sont rares (1% environ de l ensemble des cancers). Il existe différents types de cancer : les cancers différenciés de souche folliculaire [papillaires (80% des cas) ou vésiculaires (15%)], les carcinomes médullaires développés à partir des cellules C et les carcinomes peu ou indifférenciés (anaplasiques). Les cancers différenciés de souche folliculaire se présentent sous forme d un nodule isolé et palpable. Ils sont associés à un bon pronostic (taux de survie supérieur à 95% à 20 ans). L échographie cervicale et le dosage de la thyroglobuline sont les pierres angulaires du suivi des cancers différenciés de souche folliculaire. Compte tenu de l évolution lente de ces cancers, la surveillance des patients peut durer plusieurs dizaines d années. La thyroglobuline (Tg) est une glycoprotéine iodée de 670 kda, synthétisée par les follicules thyroïdiens. Elle est le précurseur des hormones thyroïdiennes T3 et T4. La synthèse et la protéolyse de la thyroglobuline sont sous l influence de la thyréostimuline (TSH). Une petite quantité de Tg se retrouve normalement dans la circulation. On estime que (lorsque la sécrétion de TSH est normale) 1 à 2 ng/ml de thyroglobuline sérique correspondent à 1 gramme de tissu thyroïdien. La concentration de thyroglobuline reflète principalement la masse de tissu thyroïdien, le degré de stimulation des récepteurs de la TSH et les phénomènes inflammatoires. Compte tenu de l hétérogénéité moléculaire de la thyroglobuline et de l importance des dosages de thyroglobuline dans le suivi des cancers différenciés de souche folliculaire, des consensus américain, européen et français, ont été rédigés et publiés (Cooper DS Thyroid 2006; 154: ; Pacini F and Schlumberger M Europ J of Endocrinol 2006; 154: ; Ann Endocrinol 2007; 68: suppl 2 S53-94). Ces consensus précisent les modalités de suivi des patients. Ils encadrent également les performances des dosages de thyroglobuline requises. Les dosages doivent être immunométriques, standardisés sur le standard européen CRM 457 et d une sensibilité fonctionnelle inférieure à 1ng/ml. De même, la recherche systématique d interférences par dosage d anticorps anti-thyrogloguline est nécessaire. Dans ce contexte, l Afssaps a mis en place, en collaboration avec des experts, un contrôle du marché des dispositifs de dosage de la thyroglobuline afin de réaliser un état des lieux des dispositifs du marché français et de vérifier que les performances de ces dispositifs répondent aux recommandations listées dans les consensus précités. II- Méthodologie- Actions menées par l Afssaps Le contrôle du marché des dispositifs de dosage de thyroglobuline a consisté à recenser l ensemble des dosages et à évaluer les notices au regard des exigences essentielles de la directive européenne 98/79/CE relative aux dispositifs médicaux de diagnostic in vitro transposée par l ordonnance n du 1er mars 2001, avec un examen particulier de la sensibilité des réactifs et de leur raccordement métrologique. Un groupe d experts (annexe I) a lu les notices et rendu un avis sur les 12 dispositifs du marché français (annexe II). L ensemble des non-conformités et remarques a été signifié par courrier aux fabricants. III- Résultats de l évaluation des notices III-1 Type de dosage L évaluation des notices a permis de montrer que désormais l ensemble des dispositifs du marché repose sur un principe immunométrique (sandwich) conformément aux exigences des consensus. Afssaps- 03/03/2009 3

4 III-2 Raccordement métrologique La directive 98/79/CE indique d une part que les dispositifs doivent être conçus selon l état de la technique généralement reconnu («state of art» dans la version anglaise de la directive) et d autre part que la traçabilité des valeurs attribuées aux matériaux d étalonnage doit être garantie par des matériaux de référence disponibles de niveau supérieur (annexe I.A.3). Le tableau de l annexe III rapporte les données de raccordement indiquées dans les notices. Les notices font toutes mention d un raccordement au standard CRM 457 sauf Delfia Tg de Wallac. Il est important de souligner que les trousses de Brahms affichent un facteur de correction égal à 2 ou proche de 2 (1ng trousse = 2 ng CRM 457). Les performances analytiques annoncées pour les trois trousses Brahms doivent donc être considérées au regard de ce facteur de correction. III-3 Performances dans les valeurs basses (sensibilité, plage de mesure) La directive européenne 98/79/CE précise que la notice d utilisation doit comprendre les caractéristiques de performance analytique du dispositif notamment les données de sensibilité, les limites de détection et plage de mesure (annexe I B.8.7.h). L annexe IV rapporte les informations affichées dans les notices des 12 dispositifs du marché concernant ces performances. Les consensus européen, américain et français insistent sur les performances de sensibilité fonctionnelle à atteindre pour les dosages de thyroglobuline (<1ng/ml). L ensemble des sensibilités fonctionnelles affichées dans les notices répond aux recommandations des consensus, y compris pour les trousses Brahms auxquelles il faut appliquer un facteur de correction (cf III-2 Raccordement métrologique). Cependant, deux fabricants ne précisent pas la sensibilité fonctionnelle de leur dispositif (Beckman Coulter - Access Tg, Wallac - Delfia Tg). Notons également que deux fabricants ont rapporté une sensibilité fonctionnelle meilleure que la limite de détection de leur trousse (Adaltis- Thyroglobulin IRMA CT, Brahms Tg Plus RIA). Une remarque sera adressée aux fabricants concernés sur ces points. L étude des plages de mesure montre que la plupart des fabricants choisissent comme limite basse la sensibilité analytique de leur trousse. III 4 Recherche des anticorps anti-thyroglobuline (ATG) La directive européenne 98/79/CE précise que la notice d utilisation doit comprendre notamment les interférences pertinentes connues (annexe I B.8.7.h). La présence d anticorps anti-thyroglobuline interfère dans le dosage de la thyroglobuline en minorant sa concentration. Il est donc important de rechercher leur présence. Selon la littérature, deux techniques peuvent être utilisées : le dosage des ATG et le test de récupération (ou surcharge) qui consiste à ajouter une quantité connue de thyroglobuline à l échantillon à tester et à mesurer la concentration obtenue après surcharge (limites acceptées pour exclure la présence d ATG généralement comprises entre 70 et 130%). Les consensus recommandent désormais la recherche des ATG par dosage, le test de récupération étant moins sensible. L annexe IV rapporte les informations affichées concernant les ATG. Il apparaît que la majorité des réactifs préconise la recherche des ATG par récupération. Ce point fera l objet d une remarque aux fabricants concernés. Afssaps- 03/03/2009 4

5 III 5 Destinations cliniques des dosages Selon le consensus biologique américain, il existe trois indications au dosage de thyroglobuline, il s agit du suivi des cancers différenciés de la glande thyroïde, l étiologie des hypothyroïdies congénitales (athyréoses, ectopies) et le diagnostic des hyperthyroïdies iatrogènes ou factices. Certaines notices ne rapportent pas exactement ces trois indications. Une remarque sera faite sur ce point aux fabricants concernés. III 6 Spécificité (réactions croisées) La directive européenne 98/79/CE précise que la notice d utilisation doit rapporter notamment les données de spécificité (annexe I B.8.7.h). La plupart des notices n a pas indiqué de compétiteurs pour l étude de la spécificité analytique des trousses. Selon l avis des experts, il ne semble pas y avoir de compétiteur pertinent à la thyroglobuline à ce jour. III 7 Autres Diverses autres non-conformités au regard de la directive 98/79/CE et remarques ont été relevées dans les notices des dispositifs évalués. Il s agit notamment des plages de mesure ou des interférences (hémoglobine, bilirubine, lipides, ) qui ne sont parfois pas indiquées. IV- Discussion Conclusions -Recommandations Le dosage de la thyroglobuline est un élément clé du suivi des cancers thyroïdiens différenciés de souche folliculaire. Pour assurer la meilleure prise en charge possible, des consensus ont fixé les performances des dosages utilisables dans ce cadre. La présente étude montre que les dispositifs du marché répondent en grande majorité aux performances attendues. Quelques points doivent cependant être discutés. Concernant le raccordement métrologique des trousses, notre étude montre qu il faut appliquer un facteur de correction aux résultats rendus par les réactifs Brahms pour qu ils soient exprimés en unités CRM 457. Cette démarche est conforme aux exigences essentielles de la directive 98/79/CE qui imposent aux fabricants d afficher la traçabilité des matériaux de référence sans obligation de standardisation exacte à ces matériaux. Cela signifie cependant que le biologiste devra analyser avec attention les performances du réactif qu il utilise en tenant compte de ce facteur. On peut d ailleurs s interroger en particulier au sujet des valeurs de référence rapportées pour les dispositifs Brahms qui sont proches de celles affichées par les autres trousses. Il est possible que les valeurs de référence citées par Brahms soient issues de la littérature. Ce point particulier sera discuté avec le fabricant. Ceci souligne la difficulté d utilisation de réactifs raccordés mais non standardisés au CRM 457 en particulier pour la thyroglobuline dans le contexte du suivi de cancer thyroïdien. Au sujet des caractéristiques des dispositifs dans les valeurs basses, les sensibilités fonctionnelles rapportées correspondent aux exigences des consensus. Certaines sensibilités fonctionnelles sont même très inférieures à 1ng/ml. On pourrait alors parler de techniques analytiquement supersensibles permettant de détecter plus précocement une récidive. Toutefois, ceci pourrait également s accompagner d une diminution de la spécificité Afssaps- 03/03/2009 5

6 diagnostique. Selon les experts, le meilleur compromis pourrait être observé pour une sensibilité fonctionnelle comprise entre 0,1 et 0,3 ng/ml. Concernant les plages de mesure, il faut prêter une attention particulière au choix des limites basses affichées dans les notices. Il serait plus rigoureux, d après les experts, de choisir comme limite basse la sensibilité fonctionnelle à l instar de Cis Bio pour son dispositif Thyroglobuline IRMA. En effet, compte tenu des performances de précision médiocres en deçà de la limite de détection fonctionnelle (coefficient de variation supérieur à 20%) et compte tenu que le suivi du cancer thyroïdien consiste à réaliser de façon successive des dosages de thyroglobuline, des variations de concentrations dues au seul manque de précision des dosages dans les très faibles concentrations pourraient, dans certains cas, être interprétées comme une évolution clinique du cancer. A propos des anticorps anti-thyroglobuline (ATG), leur recherche doit être réalisée systématiquement lors de chaque détermination de la concentration de thyroglobuline. Ces ATG qui risquent de minorer les concentrations de thyroglobuline mesurées sont mis en évidence chez environ 20% des patients atteints de cancer de la thyroïde. Leur diminution, qui peut être lente, est un bon indicateur de guérison. Les consensus précisent que leur détermination doit être quantitative. Or notre étude montre que la plupart des dosages recommandent encore le test de surcharge. Les fabricants devraient modifier leur notice dans ce sens. L Afssaps a adressé aux fabricants concernés les non-conformités et remarques relevées lors de ce contrôle, en particulier lorsque le raccordement métrologique ou bien la sensibilité fonctionnelle du dispositif ne sont pas mentionnés dans les notices. L Afssaps accompagne les fabricants pour la mise en conformité de leurs produits et/ou de leurs notices. Afin d harmoniser les résultats des différents dosages de thyroglobuline (actuels et à venir), l Afssaps et le groupe d experts souhaitent rappeler les recommandations issues des consensus : - Le principe du dosage de thyroglobuline devra reposer sur une méthode immunométrique - Le dosage de thyroglobuline devra être standardisé sur le CRM La sensibilité fonctionnelle du réactif devra être affichée dans la notice et être inférieure à 1 ng/ml - La recherche des anticorps anti-thyroglobuline devra être réalisée systématiquement lors de la mesure de la concentration de thyroglobuline, à partir d une méthode quantitative (dosage) - Les indications au dosage de thyroglobuline sont le suivi des cancers différenciés de la glande thyroïde, l étiologie des hypothyroïdies congénitales (athyréoses, ectopies) et le diagnostic des hyperthyroïdies iatrogènes ou factices. Afssaps- 03/03/2009 6

7 ANNEXE I Liste des membres du groupe de travail Dr D HERBOMEZ Michèle Centre hospitalier régional et universitaire (Lille)- Coordonateur Dr BASUYAU Jean-Pierre Centre Henri Becquerel (Rouen) Dr CORCUFF Jean Benoît CHU Hôpital Haut Lévêque (Pessac) Dr SAPIN Rémy Hôpitaux universitaires de Strasbourg (Strasbourg) Pr SCHLUMBERGER Martin Institut Gustave Roussy (Villejuif) Dr Gaëlle LE BRUN Afssaps Dr Natacha CHARLIER BRET Afssaps Béatrice BOUCHER Afssaps Afssaps- 03/03/2009 7

8 ANNEXE II Listes des dosages de thyroglobuline du marché FABRICANT REACTIF ADALTIS Thyroglobulin IRMA CT BECKMAN COULTER Access Thyroglobuline Tg PLUS RIA htg KRYPTOR BRAHMS Tg-S RIA Tg PLUS LIA CIS BIO INTERNATIONAL Thyroglobuline IRMA DIASORIN LIAISON Tg MEDIPAN SEL Co Tg ROCHE Tg SIEMENS IMMULITE IMMULITE 2000 IMMULITE 2500 WALLAC Oy Delfia Tg Afssaps- 03/03/2009 8

9 ANNEXE III THYROGLOBULINE STANDARDISATION FABRICANT REACTIF STANDARDISATION Valeurs de référence chez patients avec thyroïde en place Valeurs de référence chez patients thyroïdectomisés ADALTIS Thyroglobulin IRMA CT CRM 457 < 50 NP BECKMAN COULTER Access Thyroglobuline CRM 457 <35 < 0,1 Tg PLUS RIA CRM ng Tg Plus RIA = 2 ng CRM < 1 BRAHMS htg KRYPTOR Tg-S RIA CRM 457 1ng Tg Kryptor = 1,92 ng CRM 457 CRM ng Tg Plus RIA = 2 ng CRM 457 <58 < < 2 Tg PLUS LIA CRM ng Tg LIA = 2 ng/ml CRM < 1 ou indétectable CIS BIO INTERNATIONAL Thyroglobuline IRMA CRM 457 < 50 NP DIASORIN LIAISON Tg CRM 457 0,2 70 Indétectable MEDIPAN SEL Co Tg CRM < 0,5 1 ROCHE Tg CRM 457 1,4 78 Indétectable SIEMENS IMMULITE IMMULITE 2000 IMMULITE 2500 CRM 457 < 60 indétectable WALLAC Oy Delfia Tg NP 1 43 Indétectable NP : non précisé Afssaps- 03/03/2009 9

10 ANNEXE IV THYROGLOBULINE VALEURS BASSES FABRICANT REACTIF PLAGE DE MESURE CONC. DU 1 er CALIBRATEUR SENS. ANALYTIQUE SENS. FONCTIONNELLE ADALTIS Thyroglobulin IRMA CT NP ,3 0,1 BECKMAN COULTER Access Thyroglobulin 0, ,1 NP Tg PLUS RIA NP 0,15 * 0,08 * 0,2 * htg KRYPTOR 0, NP 0,17 * <0,5 * BRAHMS Tg-S RIA 0,01 à 500 0,3 * 0,05 * 0,3 * Tg PLUS LIA NP 0,15 * 0,2 * < 0,15 * CIS BIO INTERNATIONAL Thyroglobuline IRMA 0,7 à 500 0,2 0,2 0,7 DIASORIN LIAISON Tg 0,2 à 1000 NP 0,2 1 MEDIPAN SEL Co Tg 0, ,3 <0,3 0,5 1 ROCHE Tg 0, NP < 0,1 < 1 SIEMENS IMMULITE IMMULITE 2000 IMMULITE 2500 Jusqu à 300 NP 0,2 0,9 WALLAC Oy Delfia Tg NP 1 0,2 NP * : les performances sont affichées en ng/ml de la trousse (1ng/ml Brahms = 2ng/ml CRM 457), pour obtenir les performances en ng/ml CRM 457 les concentrations doivent être multipliées par 2. NP = non précisé Afssaps- 03/03/

11 ANNEXE V ANTICORPS ANTI-THYROGLOBULINE FABRICANT REACTIF RECHERCHE DES ATG - TECHNIQUE PRECONISEE ADALTIS Thyroglobulin IRMA CT Test de récupération - seuil % BECKMAN COULTER Access Thyroglobuline Dosage ATG Tg PLUS RIA Test de surcharge - seuil % htg KRYPTOR Test de recuperation - seuil > 70% BRAHMS Tg-S RIA Test de surcharge - seuil % Tg PLUS LIA Test de surcharge - seuil % CIS BIO INTERNATIONAL Thyroglobuline IRMA Test de surcharge - Pas de seuil DIASORIN LIAISON Tg Dosage des ATG MEDIPAN SEL Co Tg Test de surcharge - seuil % ROCHE Tg Test de confirmation seuil % Ou dosage ATG SIEMENS IMMULITE IMMULITE 2000 IMMULITE 2500 Dosage ATG WALLAC Oy Delfia Tg Test de surcharge seuil > 80% Afssaps- 03/03/

Cordarone et Thyroïde par François Boustani

Cordarone et Thyroïde par François Boustani Physiologie de la thyroïde : l hormonosynthèse thyroïdienne se fait à partir de l iode essentiellement d origine digestive et de la thyroglobuline qui est une protéine synthétisée par la thyroïde à partir

Plus en détail

3. E. La thyroglobuline (Tg)

3. E. La thyroglobuline (Tg) 88 3. E. La thyroglobuline (Tg) La thyroglobuline (Tg), protéine précurseur de la synthèse des hormones thyroïdiennes est détectable dans le sérum de la plupart des individus normaux en utilisant une méthode

Plus en détail

Les tests thyroïdiens

Les tests thyroïdiens Les tests thyroïdiens Mise à jour de juin 2007 par S. Fatio Réf: les images et les graphiques sont tirés de www.endotext.org (textbook d endocrinologie online et libre d accès) QuickTime et un décompresseur

Plus en détail

Le cancer de la thyroïde GRAND PUBLIC

Le cancer de la thyroïde GRAND PUBLIC GRAND PUBLIC Edition actualisée Janvier 2010 SOMMAIRE > Ce livret a été préparé par le professeur Martin Schlumberger, chef du Service de Médecine Nucléaire à l Institut Gustave Roussy (IGR), à Villejuif

Plus en détail

De la chirurgie du nodule aux ganglions

De la chirurgie du nodule aux ganglions De la chirurgie du nodule aux ganglions Docteur Xavier CARRAT Institut Bergonié Clinique Saint Augustin Chirurgie des lésions bénignes de la thyroïde problématique opératoire «simple» avec indication portée

Plus en détail

Prise de position sur les biosimilaires. Résumé

Prise de position sur les biosimilaires. Résumé Prise de position sur les biosimilaires Résumé Les médicaments biotechnologiques, appelés également biomédicaments, occupent une place importante dans le traitement de maladies comme le cancer, la polyarthrite

Plus en détail

THYROGLOBULIN. Précaution

THYROGLOBULIN. Précaution THYROGLOBULIN 33860 Précaution Avertissement Utilisation Généralités Pour les Etats-Unis uniquement, la loi fédérale restreint ce produit à la vente et à la distribution par ou sur l ordre d un médecin,

Plus en détail

PITUITARY. Growth Hormone (GH) NUTRITIONAL FACTORS OTHER TISSUES LIVER. IGF- I + IGFBPs. IGF- I + IGFBPs BLOOD TARGET TISSUES

PITUITARY. Growth Hormone (GH) NUTRITIONAL FACTORS OTHER TISSUES LIVER. IGF- I + IGFBPs. IGF- I + IGFBPs BLOOD TARGET TISSUES PITUITARY Growth Hormone (GH) LIVER NUTRITIONAL FACTORS OTHER TISSUES IGF- I + IGFBPs BLOOD IGF- I + IGFBPs TARGET TISSUES Principales causes de déficit en GH (GHD) Anomalies moléculaires (GH-N; Récepteur

Plus en détail

Marquage CE et dispositifs médicaux

Marquage CE et dispositifs médicaux Marquage CE et dispositifs médicaux Références officielles Trois principales directives européennes réglementent la mise sur le marché et la mise en service des dispositifs médicaux : la directive 90/385/CEE

Plus en détail

ANEMIE ET THROMBOPENIE CHEZ LES PATIENTS ATTEINTS D UN CANCER

ANEMIE ET THROMBOPENIE CHEZ LES PATIENTS ATTEINTS D UN CANCER ANEMIE ET THROMBOPENIE CHEZ LES PATIENTS ATTEINTS D UN CANCER Dr Michael Hummelsberger, Pr Jean-Gabriel Fuzibet, Service de Médecine Interne, Hôpital l Archet, CHU Nice 1. ANEMIE L étiologie de l anémie

Plus en détail

F.Benabadji Alger 22.11.13

F.Benabadji Alger 22.11.13 F.Benabadji Alger 22.11.13 ALLERGIE DANS LE MONDE 4ÉME RANG MONDIAL (OMS) PROBLÈME DE SANTÉ PUBLIQUE LES CAUSES Notre environnement (industriel, technologique, scientifique et climatique) * Allergènes

Plus en détail

CONFERENCE DE CONSENSUS : PRISE EN CHARGE DES CANCERS THYROÏDIENS DIFFERENCIES DE SOUCHE VESICULAIRE

CONFERENCE DE CONSENSUS : PRISE EN CHARGE DES CANCERS THYROÏDIENS DIFFERENCIES DE SOUCHE VESICULAIRE CONFERENCE DE CONSENSUS : PRISE EN CHARGE DES CANCERS THYROÏDIENS DIFFERENCIES DE SOUCHE VESICULAIRE Pourquoi un consensus français sur la prise en charge des cancers thyroïdiens? La prise en charge des

Plus en détail

L axe 5 du Cancéropole Nord Ouest

L axe 5 du Cancéropole Nord Ouest L axe 5 du Cancéropole Nord Ouest Cancers, Individu id & Société L état des lieux d un pari Le Rapport Cordier 1 Biomarqueurs prédictifs 2 L axe 5 du Cancéropole Nord Ouest Cancers, Individu & Société

Plus en détail

Sujets présentés par le Professeur Olivier CUSSENOT

Sujets présentés par le Professeur Olivier CUSSENOT ANAMACaP Association Nationale des Malades du Cancer de la Prostate 17, bis Avenue Poincaré. 57400 SARREBOURG Sujets présentés par le Professeur Olivier CUSSENOT Place des nouvelles techniques d imagerie

Plus en détail

Intérêt diagnostic du dosage de la CRP et de la leucocyte-estérase dans le liquide articulaire d une prothèse de genou infectée

Intérêt diagnostic du dosage de la CRP et de la leucocyte-estérase dans le liquide articulaire d une prothèse de genou infectée Intérêt diagnostic du dosage de la CRP et de la leucocyte-estérase dans le liquide articulaire d une prothèse de genou infectée C. Rondé-Oustau, JY. Jenny,J.Sibilia, J. Gaudias, C. Boéri, M. Antoni Hôpitaux

Plus en détail

Troubles thyroïdiens

Troubles thyroïdiens Troubles thyroïdiens L hypothyroïdie L hyperthyroïdie Nodules thyroïdiens Goitre exophtalmique ou maladie de Graves ou de Basedow ou thyréotoxicose Thyroïdite chronique d Hashimoto Cancer de la glande

Plus en détail

Les marqueurs biologiques des tumeurs endocrines digestives

Les marqueurs biologiques des tumeurs endocrines digestives Les marqueurs biologiques des tumeurs endocrines digestives Michèle d Herbomez DIU de Chirurgie Endocrinienne Lille 2009 Bilan biologique participe au Diagnostic Pronostic Suivi Trois types de marqueurs:

Plus en détail

Cancer du sein in situ

Cancer du sein in situ traitements et soins octobre 2009 recommandations professionnelles Cancer du sein COLLECTION recommandations & référentiels Recommandations de prise en charge spécialisée Carcinome canalaire et carcinome

Plus en détail

TABLE DES MATIERES COMITE D'EXPERTS IMMUNOESSAIS / CHIMIE / TDM... 3 TABLE DE CONVERSION IMMUNOESSAIS... 4 INTRODUCTION... 5

TABLE DES MATIERES COMITE D'EXPERTS IMMUNOESSAIS / CHIMIE / TDM... 3 TABLE DE CONVERSION IMMUNOESSAIS... 4 INTRODUCTION... 5 INSTITUT SCIENTIFIQUE DE SANTE PUBLIQUE SERVICE QUALITE DES LABORATOIRES MEDICAUX & COMMISSION DE BIOLOGIE CLINIQUE COMITE DES EXPERTS RAPPORT GLOBAL EVALUATION EXTERNE DE LA QUALITE DES ANALYSES EN BIOLOGIE

Plus en détail

INAUGURATION LABORATOIRE DE THERAPIE CELLULAIRE 16 FEVRIER 2012 DOSSIER DE PRESSE

INAUGURATION LABORATOIRE DE THERAPIE CELLULAIRE 16 FEVRIER 2012 DOSSIER DE PRESSE INAUGURATION LABORATOIRE DE THERAPIE CELLULAIRE 16 FEVRIER 2012 DOSSIER DE PRESSE Contact presse : Cathy Josse 03 22 66 87 83 / 06 86 30 46 57 josse.cathy@chu-amiens.fr 1 COMMUNIQUE DE SYNTHESE Le 16 février

Plus en détail

Création de procédures inter-services pour la gestion des essais de phase I à l Institut Gustave Roussy

Création de procédures inter-services pour la gestion des essais de phase I à l Institut Gustave Roussy Création de procédures inter-services pour la gestion des essais de phase I à l Institut Gustave Roussy A.A. MOUSSA D. SCHWOB Institut de cancérologie Gustave-Roussy 94805 Villejuif cedex - FRANCE Plan

Plus en détail

I - CLASSIFICATION DU DIABETE SUCRE

I - CLASSIFICATION DU DIABETE SUCRE I - CLASSIFICATION DU DIABETE SUCRE 1- Définition : Le diabète sucré se définit par une élévation anormale et chronique de la glycémie. Cette anomalie est commune à tous les types de diabète sucré, mais

Plus en détail

Format de l avis d efficience

Format de l avis d efficience AVIS D EFFICIENCE Format de l avis d efficience Juillet 2013 Commission évaluation économique et de santé publique Ce document est téléchargeable sur www.has-sante.fr Haute Autorité de santé Service documentation

Plus en détail

Annales du Contrôle National de Qualité des Analyses de Biologie Médicale

Annales du Contrôle National de Qualité des Analyses de Biologie Médicale Annales du Contrôle National de Qualité des Analyses de Biologie Médicale Anticorps anti-tissus non spécifiques d organe (anticorps anti-mitochondries de type M2) Immuno-pathologie 04ATI2 Janvier 2005

Plus en détail

Les renseignements suivants sont destinés uniquement aux personnes qui ont reçu un diagnostic de cancer

Les renseignements suivants sont destinés uniquement aux personnes qui ont reçu un diagnostic de cancer Information importante pour les personnes atteintes d un cancer du poumon non à petites cellules de stade avancé Les renseignements suivants sont destinés uniquement aux personnes qui ont reçu un diagnostic

Plus en détail

REF01 Référentiel de labellisation des laboratoires de recherche_v3

REF01 Référentiel de labellisation des laboratoires de recherche_v3 Introduction Le présent référentiel de labellisation est destiné aux laboratoires qui souhaitent mettre en place un dispositif de maîtrise de la qualité des mesures. La norme ISO 9001 contient essentiellement

Plus en détail

Radiologie Interven/onnelle sur les nodules pulmonaires. J. Palussière, X. Buy Département imagerie

Radiologie Interven/onnelle sur les nodules pulmonaires. J. Palussière, X. Buy Département imagerie Radiologie Interven/onnelle sur les nodules pulmonaires J. Palussière, X. Buy Département imagerie Radiofréquence Interac*on courant électro- magné*que ma*ère agita*on ionique chaleur Coagula*on Nécrose

Plus en détail

LIGNES DIRECTRICES CLINIQUES TOUT AU LONG DU CONTINUUM DE SOINS : Objectif de ce chapitre. 6.1 Introduction 86

LIGNES DIRECTRICES CLINIQUES TOUT AU LONG DU CONTINUUM DE SOINS : Objectif de ce chapitre. 6.1 Introduction 86 LIGNES DIRECTRICES CLINIQUES TOUT AU LONG DU CONTINUUM DE SOINS : ÉTABLISSEMENT DE LIENS ENTRE LES PERSONNES CHEZ QUI UN DIAGNOSTIC D INFECTION À VIH A ÉTÉ POSÉ ET LES SERVICES DE SOINS ET DE TRAITEMENT

Plus en détail

Système de gestion des données RAPIDComm 3.0 : la solution avancée de connectivité et de communication en biologie délocalisée

Système de gestion des données RAPIDComm 3.0 : la solution avancée de connectivité et de communication en biologie délocalisée Système de gestion des données RAPIDComm 3.0 : la solution avancée de connectivité et de communication en biologie délocalisée White paper Allen B, Hoffman G, Arkhipov V Des réponses pour la vie. 2 1 Résumé

Plus en détail

Manuel qualité du laboratoire

Manuel qualité du laboratoire Laboratoire de biologie médicale des Hôpitaux Universitaires de Strasbourg Pôle de biologie 1 place de l Hôpital BP 426 67091 Strasbourg Cedex Manuel qualité du laboratoire Version 04 Rédaction : Cellule

Plus en détail

TEST DE DÉTECTION DE LA PRODUCTION D INTERFÉRON γ POUR LE DIAGNOSTIC DES INFECTIONS TUBERCULEUSES

TEST DE DÉTECTION DE LA PRODUCTION D INTERFÉRON γ POUR LE DIAGNOSTIC DES INFECTIONS TUBERCULEUSES TEST DE DÉTECTION DE LA PRODUCTION D INTERFÉRON γ POUR LE DIAGNOSTIC DES INFECTIONS TUBERCULEUSES Classement NABM : non inscrit code : non codé DÉCEMBRE 2006 Service évaluation des actes professionnels

Plus en détail

Polyarthrite rhumatoïde et biologie

Polyarthrite rhumatoïde et biologie Polyarthrite rhumatoïde et biologie Le point de vue de l'immunologiste Sylvain Laboratoire d'immunologie, sdubucquoi@univ univ-lille2. -lille2.fr FR et PR Définition Auto-anticorps anti-fragment Fc des

Plus en détail

RÉFÉRENCES ET RECOMMANDATIONS MEDICALES

RÉFÉRENCES ET RECOMMANDATIONS MEDICALES CHAPITRE VI RÉFÉRENCES ET RECOMMANDATIONS MEDICALES I - Situation juridique La notion de références médicales opposables (RMO) est apparue dans la convention nationale des médecins de 1993. La réforme

Plus en détail

EVALUATION DES TECHNOLOGIES DE SANTÉ ANALYSE MÉDICO-ÉCONOMIQUE. Efficacité et efficience des hypolipémiants Une analyse centrée sur les statines

EVALUATION DES TECHNOLOGIES DE SANTÉ ANALYSE MÉDICO-ÉCONOMIQUE. Efficacité et efficience des hypolipémiants Une analyse centrée sur les statines EVALUATION DES TECHNOLOGIES DE SANTÉ ANALYSE MÉDICO-ÉCONOMIQUE Efficacité et efficience des hypolipémiants Une analyse centrée sur les statines Juillet 2010 Mise à jour Septembre 2010 1 Le rapport complet

Plus en détail

LD-P PRINCIPE ECHANTILLON. Coffret référence 442660. REVISION ANNUELLE Date. Date APPLICATION

LD-P PRINCIPE ECHANTILLON. Coffret référence 442660. REVISION ANNUELLE Date. Date APPLICATION Systèmes SYNCHRON CX Mode d emploi Copyright 2007 Beckman Coulter, Inc. Lactate déshydrogénase Coffret référence 442660 Pour utilisation diagnostique in vitro REVISION ANNUELLE Revu par : Date Revu par

Plus en détail

5.5.5 Exemple d un essai immunologique

5.5.5 Exemple d un essai immunologique 5.5.5 Exemple d un essai immunologique Test de grossesse Test en forme de bâtonnet destiné à mettre en évidence l'hormone spécifique de la grossesse, la gonadotrophine chorionique humaine (hcg), une glycoprotéine.

Plus en détail

Master Développement et Immunologie

Master Développement et Immunologie Master Développement et Immunologie MASTER 2 PROFESSIONNALISANT EN IMMUNOLOGIE Le Master 2 Professionnalisant en Immunologie propose aux étudiants des filières scientifiques et médicales une formation

Plus en détail

L immunoenzymologie. Technique puissante couramment utilisée e en recherche et en diagnostic cificité des anticorps pour leurs nes

L immunoenzymologie. Technique puissante couramment utilisée e en recherche et en diagnostic cificité des anticorps pour leurs nes L immunoenzymologie Technique puissante couramment utilisée e en recherche et en diagnostic Basée e sur la très s grande spécificit cificité des anticorps pour leurs antigènes nes Test qualitatif Détection

Plus en détail

Document d information dans le cadre de l installation d un cyclotron. à Saint-Louis

Document d information dans le cadre de l installation d un cyclotron. à Saint-Louis Document d information dans le cadre de l installation d un cyclotron à Saint-Louis Cancers & imagerie médicale Un progrès majeur pour une meilleure prise en charge des patients. Accroitre les possibilités

Plus en détail

Sommaire des documents de la base documentaire 15189 v2012 01/11/2013

Sommaire des documents de la base documentaire 15189 v2012 01/11/2013 La base documentaire a été complètement révisée pour être en conformité avec cette version 2012 de l ISO 15189. La cartographie des différents processus du LBM a également été modifiée (suppression du

Plus en détail

Découvrez L INSTITUT UNIVERSITAIRE DU CANCER DE TOULOUSE

Découvrez L INSTITUT UNIVERSITAIRE DU CANCER DE TOULOUSE Découvrez L INSTITUT UNIVERSITAIRE DU CANCER DE TOULOUSE 2014 L INSTITUT UNIVERSITAIRE DU CANCER DE TOULOUSE L Institut universitaire du cancer de Toulouse (IUCT) est un nouveau modèle français d organisation

Plus en détail

Annales du Contrôle National de Qualité des Analyses de Biologie Médicale

Annales du Contrôle National de Qualité des Analyses de Biologie Médicale Annales du Contrôle National de Qualité des Analyses de Biologie Médicale ARN du virus de l hépatite C : ARN-VHC ARN-VHC 03VHC1 Novembre 2003 Edité : mars 2006 Annales ARN-VHC 03VHC1 1 / 8 ARN-VHC 03VHC1

Plus en détail

Qu est-ce qu un sarcome?

Qu est-ce qu un sarcome? Qu est-ce qu un sarcome? Qu est-ce qu une tumeur? Une tumeur est une prolifération anormale de cellules. Les tumeurs ne devraient donc pas automatiquement être associées à un cancer. Certaines tumeurs

Plus en détail

Médecine Nucléaire : PET-scan et imagerie hybride

Médecine Nucléaire : PET-scan et imagerie hybride Médecine Nucléaire : PET-scan et imagerie hybride Benjamin GEISSLER Centre d d Imagerie Nucléaire St-Etienne, Roanne, Le Puy en Velay 1967 2007 Principes Spécialit cialité médicale (1950) Radiologie Radiothérapie

Plus en détail

Diabète de type 1 de l enfant et de l adolescent

Diabète de type 1 de l enfant et de l adolescent GUIDE - AFFECTION DE LONGUE DURÉE Diabète de type 1 de l enfant et de l adolescent Juillet 2007 Juillet 2007 1 Ce document est téléchargeable sur www.has-sante.fr Haute Autorité de santé Service communication

Plus en détail

Valeur ajoutée relative basée sur les comparaisons indirectes Giens 2008, TR 5

Valeur ajoutée relative basée sur les comparaisons indirectes Giens 2008, TR 5 Valeur ajoutée relative basée sur les comparaisons indirectes Giens 2008, TR 5 Claire Le Jeunne Bertrand Xerri Cécile Rey-Coquais Jean-Michel Joubert Jean Delonca Martine Pigeon Michel Lièvre Patricia

Plus en détail

Risques et dispositifs médicaux. «Responsabilités encourues» Isabelle Lucas-Baloup. 12, 13 et 14 octobre 2010

Risques et dispositifs médicaux. «Responsabilités encourues» Isabelle Lucas-Baloup. 12, 13 et 14 octobre 2010 Risques et dispositifs médicaux «Responsabilités encourues» 1 Le circuit du dispositif médical Responsabilité D.M. approche systématique approche du produit implique analyse des missions et responsabilités

Plus en détail

Guide d auto-évaluation

Guide d auto-évaluation REPUBLIQUE DU SENEGAL Un Peuple Un But Une Foi MINISTERE DE L ENSEIGNEMENT SUPERIEUR ET DE LA RECHERCHE ----------- Autorité nationale d Assurance Qualité de l Enseignement supérieur ANAQ-Sup Guide d auto-évaluation

Plus en détail

Médecine en 2014. Médecine en 2014. Exigences techniques

Médecine en 2014. Médecine en 2014. Exigences techniques Pierre Bonnet, Félix Scholtes - Université de Liège - Sciences biomédicales Michel Raze - Centre Hospitalier Universitaire de Liège Stéphane Safin - Université de Paris 8 - laboratoire Paragraphe-C3U Médecine

Plus en détail

L impact des avis des usagers sur l amélioration de la prise en charge du patient dans un CHU

L impact des avis des usagers sur l amélioration de la prise en charge du patient dans un CHU L impact des avis des usagers sur l amélioration de la prise en charge du patient dans un CHU Michèle WOLF, MCU-PH, Direction de la qualité, de la coordination des risques et des relations avec les usagers,

Plus en détail

Diabète Maladies thyroïdiennes. Beat Schmid Endocrinologie Hôpital cantonal de Schaffhouse

Diabète Maladies thyroïdiennes. Beat Schmid Endocrinologie Hôpital cantonal de Schaffhouse Diabète Maladies thyroïdiennes Beat Schmid Endocrinologie Hôpital cantonal de Schaffhouse Les hormones Porteuses d'informations chimiques (communication entre diverses cellules) Transport vers les organes

Plus en détail

INTRODUCTION. Mots-Clés: thyroglobuline, anticorps anti-thyroglobuline

INTRODUCTION. Mots-Clés: thyroglobuline, anticorps anti-thyroglobuline Comparaison entre les tests de surcharge et le dosage Radio-immunologique des anticorps anti-thyroglobuline pour la validation des dosages de la thyroglobuline M. Labroquere, C. Corone, F. Le Thai et M.-F.

Plus en détail

Le dépistage du cancer de la prostate. une décision qui VOUS appartient!

Le dépistage du cancer de la prostate. une décision qui VOUS appartient! Le dépistage du cancer de la prostate une décision qui VOUS appartient! Il existe un test de dépistage du cancer de la prostate depuis plusieurs années. Ce test, appelé dosage de l antigène prostatique

Plus en détail

Les facteurs de croissance lignée blanche Polynucléaires neutrophiles Grastims

Les facteurs de croissance lignée blanche Polynucléaires neutrophiles Grastims Les facteurs de croissance lignée blanche Polynucléaires neutrophiles Grastims 12 2014 HEMATOPOIESE Progéniteurs puis précurseurs Stimulation par facteur : activation spécifique de leur récepteur Moelle

Plus en détail

Sérodiagnostic de la polyarthrite rhumatoïde

Sérodiagnostic de la polyarthrite rhumatoïde 1 ETSL Sérodiagnostic de la polyarthrite rhumatoïde TP 1 GABIN-GAUTHIER 13/11/2009 I. LA MALADIE... 2 II. TECHNIQUES QUALITATIVES... 2 1. PRINCIPE... 2 2. MODE OPERATOIRE... 3 2.1. WRST ou Waaler Rose

Plus en détail

Mise au point sur LA MAINTENANCE DES DISPOSITIFS MEDICAUX. Octobre 2011. www.afssaps.fr. Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé

Mise au point sur LA MAINTENANCE DES DISPOSITIFS MEDICAUX. Octobre 2011. www.afssaps.fr. Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé Octobre 2011 Mise au point sur LA MAINTENANCE DES DISPOSITIFS MEDICAUX Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé 143-147 boulevard Anatole France F-93285 Saint-Denis Cedex www.afssaps.fr

Plus en détail

DIPLOME DE CHIRURGIE ORALE

DIPLOME DE CHIRURGIE ORALE DIPLOME DE CHIRURGIE ORALE ORGANIGRAMME DES SEMINAIRES Promotion 2013 FORMATION COMPLEMENTAIRE EN MEDECINE POUR LES MEDECINS Pour les enseignants, ces enseignements seront à faire tous les 2 ans 1 - Module

Plus en détail

AMAMI Anaïs 3 C LORDEL Maryne. Les dons de cellules & de tissus.

AMAMI Anaïs 3 C LORDEL Maryne. Les dons de cellules & de tissus. AMAMI Anaïs 3 C LORDEL Maryne Les dons de cellules & de tissus. Introduction : Une greffe (don) de cellules consiste à administrer à un patient dont un organe vital ne fonctionne plus correctement, une

Plus en détail

PLACE DE L IRM DANS LE BILAN D EXTENSION DU CANCER DU RECTUM. Professeur Paul LEGMANN Radiologie A - Cochin Paris

PLACE DE L IRM DANS LE BILAN D EXTENSION DU CANCER DU RECTUM. Professeur Paul LEGMANN Radiologie A - Cochin Paris PLACE DE L IRM DANS LE BILAN D EXTENSION DU CANCER DU RECTUM Professeur Paul LEGMANN Radiologie A - Cochin Paris Cancer du rectum France : 15000 décès/an : 1ère cause. Pronostic souvent réservé Métastases

Plus en détail

Cancer du sein. Du CA15-3 à la tomographie à émission de positons.

Cancer du sein. Du CA15-3 à la tomographie à émission de positons. Cancer du sein. Du CA15-3 à la tomographie à émission de positons. Un taux de récidive de 30% dans les dix premières années chez des patientes en rémission complète après un traitement curatif, requiert

Plus en détail

Université Pierre et Marie Curie. Endocrinologie. Niveau DCEM1 - Examen National Classant 2006-2007. Pr. F. Duron & Coll.

Université Pierre et Marie Curie. Endocrinologie. Niveau DCEM1 - Examen National Classant 2006-2007. Pr. F. Duron & Coll. Université Pierre et Marie Curie Endocrinologie Niveau DCEM1 - Examen National Classant 2006-2007 Pr. F. Duron & Coll. Mise à jour : 15 novembre 2006 2/311 Endocrinologie - Pr. F. Duron & Coll. 2006-2007

Plus en détail

"L'évolution du marquage CE" Rencontre / débat organisée par le SNITEM 19 juin 2012

L'évolution du marquage CE Rencontre / débat organisée par le SNITEM 19 juin 2012 "L'évolution du marquage CE" Rencontre / débat organisée par le SNITEM 19 juin 2012 A l'occasion de son assemblée générale annuelle, le SNITEM (Syndicat National de l'industrie des Technologies Médicales)

Plus en détail

Application cobas IT 1000 Gestion des données de Point-of-Care

Application cobas IT 1000 Gestion des données de Point-of-Care Application cobas IT 1000 Gestion des données de Point-of-Care Solutions informatiques pour diagnostic de Point-of-Care Aperçu de la gamme de Roche Logiciel cobas IT 1000 cobas IT 1000 est une solution

Plus en détail

Transgene accorde une option de licence exclusive pour le développement et la commercialisation de son produit d immunothérapie TG4010

Transgene accorde une option de licence exclusive pour le développement et la commercialisation de son produit d immunothérapie TG4010 Parc d Innovation d Illkirch, France, le 10 mars 2010 Transgene accorde une option de licence exclusive pour le développement et la commercialisation de son produit d immunothérapie TG4010 Transgene (Euronext

Plus en détail

Marquage CE Mode d emploi SOMMAIRE : I. Les produits concernés

Marquage CE Mode d emploi SOMMAIRE : I. Les produits concernés Marquage CE Mode d emploi Août 2014 SOMMAIRE : I. Les produits concernés II. Les acteurs concernés a. Le fabricant b. Le mandataire c. L importateur d. Le distributeur III. La mise en conformité des produits

Plus en détail

Centre Universitaire LA CITADELLE 220, avenue de l Université B.P 5526 59379 DUNKERQUE CEDEX 1 GUIDE DES ETUDES LICENCE PROFESSIONNELLE

Centre Universitaire LA CITADELLE 220, avenue de l Université B.P 5526 59379 DUNKERQUE CEDEX 1 GUIDE DES ETUDES LICENCE PROFESSIONNELLE Centre Universitaire LA CITADELLE 220, avenue de l Université B.P 5526 59379 DUNKERQUE CEDEX 1 GUIDE DES ETUDES LICENCE PROFESSIONNELLE Chimie Industrielle (anciennement : Industries chimiques et pharmaceutiques)

Plus en détail

Monitoring de l hémoglobine au bloc opératoire Place d une mesure continue non invasive. C Decoene PH CHRU Lille

Monitoring de l hémoglobine au bloc opératoire Place d une mesure continue non invasive. C Decoene PH CHRU Lille Monitoring de l hémoglobine au bloc opératoire Place d une mesure continue non invasive C Decoene PH CHRU Lille objectif Le taux d hémoglobine intervient dans : Le transport d O2 L hémostase L équilibre

Plus en détail

Contrat d étude prospective de l emploi et de LA formation de la filière santé dans le Nord-Pas de Calais. Synthèse des résultats

Contrat d étude prospective de l emploi et de LA formation de la filière santé dans le Nord-Pas de Calais. Synthèse des résultats Contrat d étude prospective de l emploi et de LA formation de la filière santé dans le Nord-Pas de Calais Synthèse des résultats Septembre 2013 Etude coordonnée par Dispositif soutenu et financé par Le

Plus en détail

Les plateformes de génétique

Les plateformes de génétique Thérapies ciblées : de l anatomopathologie th l à la biothérapie i Les plateformes de génétique moléculaire PO Schischmanoff UF Génétique moléculaire et oncogénétique CHU Avicenne ACP FHF 29 mars 2012

Plus en détail

Biomarqueurs en Cancérologie

Biomarqueurs en Cancérologie Biomarqueurs en Cancérologie Définition, détermination, usage Biomarqueurs et Cancer: définition Anomalie(s) quantitative(s) ou qualitative(s) Indicative(s) ou caractéristique(s) d un cancer ou de certaines

Plus en détail

Résumé du projet (french) http://www.univie.ac.at/phc. Karl Krajic Jürgen Pelikan Petra Plunger Ursula Reichenpfader

Résumé du projet (french) http://www.univie.ac.at/phc. Karl Krajic Jürgen Pelikan Petra Plunger Ursula Reichenpfader Résumé du projet (french) http://www.univie.ac.at/phc Karl Krajic Jürgen Pelikan Petra Plunger Ursula Reichenpfader Institut Ludwig Boltzmann de sociologie de la santé et de la médecine Avril 2001 Introduction

Plus en détail

Recommandations régionales Prise en charge des carcinomes cutanés

Recommandations régionales Prise en charge des carcinomes cutanés Recommandations régionales Prise en charge des carcinomes cutanés - décembre 2009 - CARCINOMES BASOCELLULAIRES La chirurgie : traitement de référence et de 1 ère intention Classification clinique et histologique

Plus en détail

First Line and Maintenance in Nonsquamous NSCLC: What Do the Data Tell Us?

First Line and Maintenance in Nonsquamous NSCLC: What Do the Data Tell Us? Dr Jean-Charles Soria : Bonjour et bienvenue dans ce programme. Je suis Jean Charles Soria, Professeur de Médecine et Directeur du programme de développement précoce des médicaments à l université Paris

Plus en détail

Lecture critique et pratique de la médecine

Lecture critique et pratique de la médecine 1-00.qxp 24/04/2006 11:23 Page 13 Lecture critique appliquée à la médecine vasculaireecture critique et pratique de la médecine Lecture critique et pratique de la médecine Introduction Si la médecine ne

Plus en détail

Diagnostic des Hépatites virales B et C. P. Trimoulet Laboratoire de Virologie, CHU de Bordeaux

Diagnostic des Hépatites virales B et C. P. Trimoulet Laboratoire de Virologie, CHU de Bordeaux Diagnostic des Hépatites virales B et C P. Trimoulet Laboratoire de Virologie, CHU de Bordeaux Diagnostic VHC Dépistage: pourquoi? Maladie fréquente (Ac anti VHC chez 0,84% de la population soit 367 055

Plus en détail

Centre Antipoison et de Toxicovigilance Strasbourg Tél: 03 88 37 37 37

Centre Antipoison et de Toxicovigilance Strasbourg Tél: 03 88 37 37 37 Centre Antipoison et de Toxicovigilance Strasbourg Tél: 03 88 37 37 37 Les CAP français en 2009 Réponse téléphonique Toxicovigilance Flesch Françoise QU EST CE QU UN CENTRE ANTIPOISON Art D.711-9-1 1 (Décret

Plus en détail

APPLICATION QMS AMIKACINE Système intégré Ortho Clinical Diagnostics VITROS 5600, systèmes de chimie VITROS 5,1 FS et 4600

APPLICATION QMS AMIKACINE Système intégré Ortho Clinical Diagnostics VITROS 5600, systèmes de chimie VITROS 5,1 FS et 4600 Microgenics Corporation Entreprise de Thermo Fisher Scientific APPLICATION QMS AMIKACINE Système intégré Ortho Clinical Diagnostics VITROS 5600, systèmes de chimie VITROS 5,1 FS et 4600 Réf. 0373910 Destiné

Plus en détail

Leucémies de l enfant et de l adolescent

Leucémies de l enfant et de l adolescent Janvier 2014 Fiche tumeur Prise en charge des adolescents et jeunes adultes Leucémies de l enfant et de l adolescent GENERALITES COMMENT DIAGNOSTIQUE-T-ON UNE LEUCEMIE AIGUË? COMMENT TRAITE-T-ON UNE LEUCEMIE

Plus en détail

La métrologie au laboratoire. vigitemp 10. centrale de surveillance et de traçabilité vigitemp kit de cartographie vigicart

La métrologie au laboratoire. vigitemp 10. centrale de surveillance et de traçabilité vigitemp kit de cartographie vigicart La métrologie au laboratoire vigitemp 10 centrale de surveillance et de traçabilité vigitemp kit de cartographie vigicart La métrologie au laboratoire vigitemp 10 Base de données Utilisateur Principe général

Plus en détail

QUELLES SONT LES OPTIONS DU TRAITEMENT DE LA LMC?

QUELLES SONT LES OPTIONS DU TRAITEMENT DE LA LMC? QUELLES SONT LES OPTIONS DU TRAITEMENT DE LA LMC? On vous a diagnostiqué une leucémie myéloïde chronique (LMC) et il se peut que vous ayez déjà débuté un traitement. Le traitement de la LMC dépend largement

Plus en détail

Activité des programmes de médicaments

Activité des programmes de médicaments Chapitre 4 Section 4.05 Ministère de la Santé et des Soins de longue durée Activité des programmes de médicaments Suivi des vérifications de l optimisation des ressources, section 3.05 du Rapport annuel

Plus en détail

OUVERTURE ET MISE EN PLACE

OUVERTURE ET MISE EN PLACE OUVERTURE ET MISE EN PLACE Estelle Marcault 20/01/2012 URC PARIS NORD 1 Ouverture et mise en place Trois types de visites/ réunions peuvent avoir lieu : Visite de sélection Réunion investigateur Visite

Plus en détail

Tout ce que vous avez toujours voulu savoir sur la scintigraphie osseuse et le TEP-SCAN

Tout ce que vous avez toujours voulu savoir sur la scintigraphie osseuse et le TEP-SCAN Tout ce que vous avez toujours voulu savoir sur la scintigraphie osseuse et le TEP-SCAN Docteur Antoine MONET Centre d Imagerie Fonctionnelle Clinique Saint Augustin Jeudi 25 Septembre 2008 Un peu d histoire

Plus en détail

DOSSIER DE PRÉSENTATION

DOSSIER DE PRÉSENTATION DOSSIER DE PRÉSENTATION GUSTAVE ROUSSY ET LE CANCER DU SEIN OCTOBRE 2013 Gustave Roussy et le cancer du sein octobre 2013 page 1 DOSSIER DE PRÉSENTATION Gustave Roussy et le cancer du sein GUSTAVE ROUSSY,

Plus en détail

Apport de la TDM dans les cellulites cervico-faciales

Apport de la TDM dans les cellulites cervico-faciales Apport de la TDM dans les cellulites cervico-faciales A propos de 35cas L.Derouich, N.El Benna, N.Moussali, A.Gharbi, A.Abdelouafi Service de Radiologie Hôpital 20 Aout CHU Ibn Roch Casablanca Maroc plan

Plus en détail

Programme «maladie» - Partie II «Objectifs / Résultats» Objectif n 2 : développer la prévention

Programme «maladie» - Partie II «Objectifs / Résultats» Objectif n 2 : développer la prévention Programme «maladie» - Partie II «Objectifs / Résultats» Objectif n 2 : développer la prévention Indicateur n 2-3 : Indicateurs sur le dépistage du cancer 1 er sous-indicateur : taux de participation au

Plus en détail

LE RAISONNEMENT ET LA DECISION EN MEDECINE : LES BASES EN ASSURANCE MALADIE

LE RAISONNEMENT ET LA DECISION EN MEDECINE : LES BASES EN ASSURANCE MALADIE LE RAISONNEMENT ET LA DECISION EN MEDECINE : LES BASES EN ASSURANCE MALADIE Dr J. BEZ, Médecin Conseil Chef du Service Médical de la Haute-Garonne CNAMTS Le Service du Contrôle Médical de l Assurance Maladie

Plus en détail

Association lymphome malin-traitement par Interféron-α- sarcoïdose

Association lymphome malin-traitement par Interféron-α- sarcoïdose Association lymphome malin-traitement par Interféron-α- sarcoïdose Auteurs Cendrine Godet (*) Jean-Pierre Frat (**) Cédric Landron (*) Lydia Roy (***) Paul Ardilouze (****) Jean-Pierre Tasu (****) (*)

Plus en détail

Ordonnance collective

Ordonnance collective Centre de Santé et de Services sociaux de Québec-Nord NUMÉRO DE L ORDONNANCE: OC-31 Ordonnance collective Nom de l ordonnance: Initier des analyses de laboratoire pour le suivi de la clientèle présentant

Plus en détail

Mise en œuvre de l accréditation dans un laboratoire de biologie médicale privé

Mise en œuvre de l accréditation dans un laboratoire de biologie médicale privé Mise en œuvre de l accréditation dans un laboratoire de biologie médicale privé SELARL ANALYS / SELARL ANALYS-I Une démarche d accréditation multisites Journée du 29 Juin 2010 Thierry Avellan tavellan@free.fr

Plus en détail

Laurence LEGOUT, Michel VALETTE, Henri MIGAUD, Luc DUBREUIL, Yazdan YAZDANPANAH et Eric SENNEVILLE

Laurence LEGOUT, Michel VALETTE, Henri MIGAUD, Luc DUBREUIL, Yazdan YAZDANPANAH et Eric SENNEVILLE Laurence LEGOUT, Michel VALETTE, Henri MIGAUD, Luc DUBREUIL, Yazdan YAZDANPANAH et Eric SENNEVILLE Service Régional Universitaires des Maladies Infectieuses et du Voyageur, Hôpital Gustave Dron 59208 TOURCOING

Plus en détail

WHA63.12 Disponibilité, innocuité et qualité des produits sanguins 4,5

WHA63.12 Disponibilité, innocuité et qualité des produits sanguins 4,5 WHA63/200/REC/ WHA63.2 Disponibilité, innocuité et qualité des produits sanguins... 9 WHA63.2 Disponibilité, innocuité et qualité des produits sanguins 4,5 La Soixante-Troisième Assemblée mondiale de la

Plus en détail

Item 169 : Évaluation thérapeutique et niveau de preuve

Item 169 : Évaluation thérapeutique et niveau de preuve Item 169 : Évaluation thérapeutique et niveau de preuve COFER, Collège Français des Enseignants en Rhumatologie Date de création du document 2010-2011 Table des matières ENC :...3 SPECIFIQUE :...3 I Différentes

Plus en détail

à Mulhouse un centre pionnier de recherche médicale

à Mulhouse un centre pionnier de recherche médicale à Mulhouse un centre pionnier de recherche médicale 25 ans de lutte contre les leucémies et l infarctus du myocarde Fondé en 1987 par le Professeur Philippe Hénon et localisé au sein de l Hôpital du Hasenrain

Plus en détail

Chapitre 3 : Principe des tests statistiques d hypothèse. José LABARERE

Chapitre 3 : Principe des tests statistiques d hypothèse. José LABARERE UE4 : Biostatistiques Chapitre 3 : Principe des tests statistiques d hypothèse José LABARERE Année universitaire 2010/2011 Université Joseph Fourier de Grenoble - Tous droits réservés. Plan I. Introduction

Plus en détail

Quel apport de l imagerie dans les traitements anti-angiogéniques?

Quel apport de l imagerie dans les traitements anti-angiogéniques? Quel apport de l imagerie dans les traitements anti-angiogéniques? L Fournier, D Balvay, CA Cuénod Service de radiologie, Hôpital Européen Georges Pompidou Laboratoire de Recherche en Imagerie, Equipe

Plus en détail

Transfusions sanguines, greffes et transplantations

Transfusions sanguines, greffes et transplantations Transfusions sanguines, greffes et transplantations Chiffres clés en 2008 La greffe d organes est pratiquée depuis plus de 50 ans. 4 620 malades ont été greffés. 1 563 personnes ont été prélevées. 222

Plus en détail

S. Kernéis, T. Ancelle, V. Naneix-Laroche, N. Amrane, JP. Leroy, T. Hanslik, O. Launay

S. Kernéis, T. Ancelle, V. Naneix-Laroche, N. Amrane, JP. Leroy, T. Hanslik, O. Launay Etude AMARCOR Tolérance et immunogénicité du vaccin contre la fièvre jaune chez des sujets recevant une corticothérapie par voie générale : étude de cohorte observationnelle S. Kernéis, T. Ancelle, V.

Plus en détail