SYNTHESE IMPACT DU PROGRAMME UN FRUIT POUR LA RÉCRÉ SUR LA CONSOMMATION, LES ATTITUDES, LES CONNAISSANCES DES ENFANTS ET LEURS PARENTS

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1 SYNTHESE IMPACT DU PROGRAMME UN FRUIT POUR LA RÉCRÉ SUR LA CONSOMMATION, LES ATTITUDES, LES CONNAISSANCES DES ENFANTS ET LEURS PARENTS Martine PADILLA Bénédicte OBERTI Nathalie ROQUES Bettina GISSELBRECHT Solène SCHIRR-BONNANS Loraine MARINET Le présent document constitue la synthèse du rapport d une évaluation financée par le ministère de l Alimentation, l Agriculture et de la Forêt sur le programme 215 sous action 23, son contenu n engage que la responsabilité de ses auteurs. 15 Janvier

2 Contexte Face au constat alarmant d une faible consommation de fruits et légumes, notamment par les plus jeunes (44,0 % des enfants seraient de petits consommateurs de fruits avec < 1,5 portion par jour ; ENNS 2006, ESCO FL Quae, 2008), et à l augmentation de la prévalence de l obésité, le Ministère de l Alimentation, de l Agriculture et de la Pêche travaille avec la Profession à l amélioration de l accessibilité» aux fruits et légumes, et en fait un des chantiers prioritaires de sa politique de l alimentation. Un des premiers chantiers est celui de l'opération intitulée «un fruit pour la récré», lancée le 6 mai Elle consiste à distribuer un fruit par semaine dans les écoles maternelles et élémentaires. Pour pallier à l insuffisance apparente de consommation de fruits des enfants, les initiatives au niveau international se développent et portent sur trois types d expériences (Padilla, QUAE, 2008): (1) Favoriser l offre de F&L dans les cantines scolaires, à l image du programme «Farm to school» au Michigan, ou bien par la voie des distributeurs ; (2) Organiser des activités de jardinage au sein des écoles ; (3) Proposer un fruit ou un légume, lors des pauses, expérience suivie notamment au Danemark et en Norvège. Le présent programme «Un fruit pour la récré» se situe dans ce dernier type, programme étendu à l ensemble des pays européens fin 2009 avec le School Fruit and Vegetable Scheme. Le but de ces initiatives est non seulement d améliorer les connaissances de l enfant, mais aussi de modifier ses attitudes, préalables nécessaires à un changement de comportement. L enfant évolue au sein d une triple sphère qui l influence : la sphère parentale, la sphère scolaire et la sphère «extérieure» (hors cadre parental ou scolaire). Le CIHEAM-IAMM a eu en charge l évaluation de ce chantier, qui a mobilisé une responsable scientifique économiste, deux chargées de recherche en nutrition publique, une biostatisticienne et deux stagiaires Master en nutrition. Objectifs de l évaluation L objectif de ce chantier est de savoir si l augmentation de l accessibilité en fruits dans les écoles primaires sous les conditions de l opération «un fruit pour la récré», a favorisé la consommation de fruits. En particulier, il s agit d évaluer l impact de l opération sur la consommation, les attitudes, les connaissances des parents et des enfants ainsi que leur satisfaction par rapport à ces initiatives. Méthodologie utilisée Les publics cibles de cette évaluation sont les enfants de niveau CM1/CM2, et leurs parents. Ce niveau scolaire a été choisi pour une bonne compréhension des questions et pour assurer une certaine homogénéité de la population cible sur le critère de l âge (7 à 13 ans). L environnement dans lequel évoluent les enfants est constitué notamment de la sphère parentale, d où le choix d inclure les parents dans cette étude. L évaluation réalisée entre septembre 2008 et septembre 2009, a reposé sur trois vagues d enquêtes : (1) des groupes focalisés (16) enfants de 5 écoles différentes soit 112 élèves en septembre/octobre 2008 ; (2) une première vague d enquêtes par questionnaires fermés auprès des enfants 2

3 ainsi que leurs parents en novembre/décembre 2008, «avant distribution» ; (3) une seconde vague en mai/juin 2009 «après distribution» auprès des mêmes enfants, leurs parents et les directeurs des établissements concernés. Pour les enfants, le questionnaire fermé a été complété par un Livret «Racontes-nous ce que tu manges aujourd hui» (rappel des 24h). L échantillonnage a été constitué par tirage aléatoire en grappes des communes de France (y compris les DOM), puis tirage aléatoire des écoles au sein de la commune. Le choix de la classe au sein de l école a été laissé à l appréciation du chef d établissement. La stratification des grappes a été constituée à partir de trois critères : urbain/rural, ZEP/non ZEP (Zone d Education Prioritaire, ou REP Réseau d éducation prioritaire, ou RAR Réseau ambition réussite), avec action/sans action. L observation du groupe témoin qui ne participe pas à l opération, permettra de s assurer que les éventuelles évolutions concernant la consommation de fruits, les connaissances et les perceptions sont bien dues à l action et non à une évolution de l environnement des populations. L échantillon avant distribution de fruits est constitué de 2467 enfants (sur un tirage initial de 3042) et 2190 parents (sur un échantillon initial de 2610). L échantillon après distribution, portant sur la même population et permettant ainsi une analyse d impact du programme, est constitué de 1593 enfants et 1432 parents. La perte d information entre les deux enquêtes a été de 35%. Principales conclusions 1 1- L impact de la distribution de fruits à l école sur la consommation Quelques caractéristiques de la consommation des enfants (en t0) Pour les enfants, la fréquence de consommation est souvent en dessous des normes (1,5 portions/jour pour l ENNS, 2 pour le PNNS). Toutefois 68,1% déclarent en consommer au moins 1 à 2 fois /jour, ce qui est prometteur ; d autant que les attitudes sont très positives : 80,6% des élèves sont favorables à une augmentation de leur consommation journalière, avec 2 à 5 fruits de plus par jour pour plus des ¾ d entre eux. Contrairement aux attentes, zone ZEP n est pas synonyme de «petits mangeurs». Les «gros mangeurs» y sont plus fréquents : 42,2% des enfants déclarent manger de fruits 2 fois/jour contre 37,5% pour les non ZEP. L un des résultats principaux et somme toute surprenant, est la relative homogénéité de notre population. Les enfants et les parents des ZEP et non ZEP montrent peu de différences significatives (p>0,05). Les différences les plus importantes sont constatées entre les familles vivant dans des zones rurales et les familles vivant en banlieue. Paradoxalement les ruraux ont des comportements plus urbains que les banlieusards qui achètent et consomment plus souvent des fruits. 1 Seuls les résultats statistiquement significatifs sont présentés ici. Tous les résultats sont déclaratifs et non mesurés. 3

4 Les fruits sont appréciés par 96,4% des enfants toutes conditions confondues et sans différence significative selon la Région et selon la zone d éducation. Tous les fruits ne sont pas aimés au même niveau : melon (20,9%) et pomme (19,8%) sont plébiscités, le kiwi est lui unanimement à l amende (27,1%). Les fruits exotiques sont appréciés pour leurs nouvelles saveurs attendues (noix de coco, fruits de la passion, mangue, ananas). Le fruit naturel entier (67,9%) et le jus (51,8%) sont les formes de consommation les plus appréciées par les enfants, ce qui est confirmé par les parents. Les compotes sont les moins prisées (33% des enfants les rejettent). Une différence régionale est à souligner : en Région parisienne, jus et produits transformés sont significativement préférés aux fruits frais, par rapport à toutes les autres régions. Des fruits sont à disposition à la maison (84,5% des cas), sauf pour les familles très nombreuses (> 6 personnes) ; question de budget sans doute. Les raisons invoquées pour manger des fruits pour les enfants sont surtout la santé pour 95,7% (message santé bien relayé : apportent des vitamines, font du bien au corps, c est «dit à la télé») mais aussi le goût pour 94% (parce que c est bon, sucré, frais, juteux). Pour les parents, les critères de choix sont plutôt le prix et la qualité des produits proposés. Les fruits entiers sont souvent associés aux moments des repas, déjeuner et dîner, et apparaissent comme un produit grignotage dans les ZEP. Ils sont aussi associés à la récréation du matin, avec une différence significative selon l engagement de l école : le pourcentage d élèves déclarant manger des fruits à la récré est de 27,6% dans les écoles avec Action alors qu il n est que de 9,9% pour le groupe témoin. Les fruits transformés (compotes, jus de fruits) sont davantage réservés au petit déjeuner, goûter et autres. Les parents font rarement le geste d intégrer le fruit au goûter : seulement 23,8% des parents fournissent un fruit au goûter tous les jours (surtout les banlieusards et les populations d origine africaine), 33,4% jamais. La solution «fruit à la cantine» ne permet pas d atteindre la population-cible car si 63,6% des enfants en moyenne mangent à la cantine régulièrement, plus la catégorie socioprofessionnelle et le niveau de scolarité des parents sont faibles, moins les enfants vont à la cantine. Cette situation est aggravée par la taille du ménage (48,1% des enfants des ménages > 6 personnes vont à la cantine vs 78,2% des enfants des ménages < 2 personnes) et selon l origine des parents (53% des enfants d origine africaine vont à la cantine vs 66%). Le mimétisme entre parents et enfants est grand. La consommation personnelle des parents en fruits est à 66,9% d une fois par jour et plus, mais avec de fortes disparités sociales : 76% pour les agriculteurs, cadres supérieurs et retraités contre 59.4% pour les sans emplois. La composante culturelle est aussi très convaincante car les parents d origine africaine et autres déclarent en consommer 2 fois par jour et plus pour 45% d entre eux contre 28,3% pour les parents d origine européenne. La fréquence de consommation de fruits par les enfants est plus corrélée à l origine culturelle des parents qu à leur lieu de vie. 4

5 L approche culturelle bouleverse les idées reçues. Une des leçons majeures à retenir de cette évaluation est la prise en compte de cet aspect. L on prétend que les populations des ZEP sont de petits consommateurs de fruits et de légumes. Si cela semble exact dans les familles très nombreuses, les attitudes positives, les modes d approvisionnements au marché, la présence de fruits à la maison et l attrait pour le fruit naturel, sont une marque culturelle forte pour une grande partie de ces populations. Le fruit semblerait rentrer naturellement dans les répertoires d aliments de populations peut-être moins privilégiées économiquement parlant, mais dont l approche culturelle au produit est favorable. En effet, les familles d origine maghrébine (Afrique du nord) présentent les consommations de fruits entiers et transformés les plus élevées. Les plus faibles consommateurs que nous observons sont les populations d origine européenne dans les zones défavorisées. Dans les quartiers défavorisés, la consommation des populations d origine africaine est supérieure par rapport aux populations d origine européenne (36,7% maghrébins vs 18,0% européens en consomment 2 fois/jour et plus). Il est donc nécessaire de cibler les populations d origine européenne dans les banlieues plus spécifiquement lors de prochaines actions. Les parents en zone ZEP (67,1% déclarent que leur enfant consomme au moins un fruit par jour vs 62,9%), de niveau scolaire primaire, et d origine africaine, déclarent des fréquences de consommation élevées pour leurs enfants (50% des ménages d origine africaine estiment que leur enfant est un gros consommateur de fruits (>2 fois/jour) contre 27% des ménages d origine européenne) ; ils ont par ailleurs une attitude positive forte envers les fruits. Pour eux, les achats sont réguliers et plus fréquents (2 fois par semaine) que les autres catégories. Si une très forte proportion des parents s approvisionne en grandes surfaces, les marchés sont plus fréquentés par les parents de niveau scolaire primaire et/ou d origine africaine et/ou vivant dans les banlieues. Part de la population selon la fréquence de consommation de fruits des enfants (déclarée par les parents) et selon le continent d origine en T1 Afrique Afrique du Nord Amérique Asie Europe Moins d'1 fois/mois 3,8 0,8 22,2 2,0 1,3 1 à 3 fois/mois 5,7 3,2 11,1 0,0 5,5 1 fois/semaine 9,4 8,0 0,0 2,0 11,0 2 à 6 fois/semaine 28,3 31,2 33,3 25,5 37,8 1 fois/jour 15,1 22,4 0,0 33,3 23,5 2 fois/jour et plus 37,7 34,4 33,3 37,3 20,9 Total Total (effectif)

6 L impact du programme Que ce soit pour les enfants ou les parents, l évolution de la fréquence de consommation de fruits (bien qu élevée) est en nette baisse entre les deux enquêtes. Ce résultat est généralisé aux populations avec et sans action, dans les ZEP et hors ZEP ; il est donc largement lié à un effet conjoncturel qu a connu la France au cours de l année 2009, à savoir la crise économique. En effet, on peut exclure l effet saisonnier dans la mesure où la fréquence de consommation en t1, soit à la fin du printemps, devrait logiquement être plus élevée qu en t0, à la fin de l automne. Or nous observons la situation inverse. On voit bien là un effet de l environnement plus fort que celui du programme. On ne peut pas pour autant dire que le programme «fruit pour la récré» n a pas eu d effet positif sur la consommation, car il a significativement limité les dégâts pour les enfants bénéficiaires. Les conséquences de la crise sont plus marquées chez les parents ayant une fréquence de consommation proche de 1 fois/jour. Nous observons un glissement de la population vers des niveaux plus faibles de fréquences. Pourcentage des enquêtés enfants et parents selon les fréquences de consommation et selon l engagement dans l Action, avant et après le programme de distribution de fruits à l école Enfants Parents Avec Action Sans Action Avec Action Sans Action 1 fois/jour et + 2 fois/jour et + 1 fois/jour et + 2 fois/jour et + 1 fois/jour et + 2 fois/jour et + 1 fois/jour et + 2 fois/jour et + Avant Après Différentiel de points Même si on observe une chute générale de la consommation, les populations d origine Afrique du Nord restent les plus grands consommateurs après le programme. Par contre, ils semblent être plus touchés par la crise que les autres. La fréquence de consommation des enfants, perçue par leurs parents, a davantage chuté dans les grandes villes (-20,6) et les villages (-17,7) que dans les banlieues (-16,6). Ceci confirmerait une certaine résistance culturelle. Fréquence de consommation croisée avec l origine culturelle des familles Origine Fréquence Afrique du Nord France Autres pays 1 fois/jour Avant Après fois/jour Avant Après Le livret «rappel des 24 heures» confirme que 38,2% des enfants restent de petits mangeurs (<1 fois/jour), mais que la fréquence de consommation est significativement plus élevée dans les écoles qui ont mis en place l action que dans le groupe témoin. 6

7 Pourcentage des enfants selon la fréquence de consommation fruits entiers et/ou transformés dans la journée selon le critère de participation à l opération, en t1 (source : rappel des 24h) Fréquence Avec action Sans action Total 0 12,1 23,7 14,8 1 22,0 27,8 23,4 2 24,3 21,8 23,7 3 et plus 41,6 26,7 38,1 Remarque : l écart important de consommation entre les élèves ayant eu l action et ceux ne l ayant pas eue, peut être du au moment choisi pour remplir les livrets. En effet, 73,6% des élèves ayant eu l action ont confirmé que la distribution des fruits avait eu lieu le jour du rappel des 24h. La distribution de fruits n a pas eu d effet sur la baisse de fréquence de consommation des «junkfood» ou des boissons sucrées. Il était espéré que l effet satiété des fruits modifie la structure globale de la ration alimentaire, or il n y a aucun effet de substitution entre les différents groupes de produits. Les fréquences de consommation de fruits évoluent avec l Action alors que les autres groupes de produits semblent indépendants de l Action. Ils restent stables dans les rations alimentaires. Le ressenti des enfants est différent de la réalité car ils ont déclaré avoir l impression de manger davantage de fruits que l année précédente, et ceux ayant une action dans leur école (59,8%) plus que les autres (53,7%). Le plan médiatique intense sur les fruits et légumes peut en être la cause. Inclure le fruit dans le goûter est un difficile apprentissage. Dans les écoles où il y a déjà une distribution de fruits en place, les élèves n apportent plus de goûter pour la récréation. Toutefois, la plupart des enfants goûteront à nouveau en rentrant chez eux. On retrouve alors principalement des gâteaux, des brioches, de la pâte à tartiner chocolatée, etc. La proportion d enfants mangeant un deuxième fruit est faible. Dans les écoles où il n y a pas de distribution de fruits, la majorité des enfants amènent leur goûter à l école. Il s agit souvent de gâteaux, de céréales et parfois de fruits. Les fruits sont un marqueur social et culturel fort. On observe une fréquence de consommation des parents importante aux deux bouts de l échelle sociale. Les Actions dans les écoles favoriseraient la recherche de naturalité par les parents ; ils se rendent plus souvent au marché pour acheter des produits frais qu auparavant. Les parents pris globalement, ont augmenté leur fréquence d achats de fruits en t1 comparée à t0 (34,3% vs 29,7% respectivement pour des achats 2 fois/semaine et plus). Fréquence d achat de fruits par les parents entre t0 et t1 (%) AVANT APRES Moins d'1 fois/mois 2,9 2,6 1 à 3 fois/mois 6,2 12,3 1 fois/semaine 61,2 50,9 2 fois/semaine et plus 29,7 34,3 7

8 Une certaine proportion des parents qui déclaraient acheter des fruits 1 fois par semaine en t0, déclarent en t1 une fréquence d achat de 2 fois par semaine et plus. Il y aurait donc eu une évolution positive des achats de fruits, indépendamment de l opération «un fruit pour la récré» et sans différence significative entre ZEP et non ZEP. Toutefois comme la fréquence de consommation a baissé, cela signifie que les achats sont quantitativement inférieurs. 2 - Impact de la distribution de fruits à l école sur les attitudes L impact du programme sur les attitudes des enfants et des parents est certain. Il y a un réel engouement pour cette distribution de fruits à l école. L opération a eu un effet positif sur le désir des enfants de manger des fruits à la maison et à l école et ce d autant plus quand il y a l action «fruits à la récré»: 38,7% des enfants souhaiteraient manger des fruits «2 fois par jour et plus» (recommandation du PNNS) vs 36,1% pour le groupe témoin, p<0,05. Pour les raisons invoquées, les réponses en t1 mettent le goût en première place (93.3%) ; par contre, l aspect santé reste important mais baisse significativement (- 9) surtout dans les écoles avec action. Le discours «santé» largement relayé par les médias perd de son intérêt au fil du temps. Par ailleurs, les enfants passent de la culpabilisation à la liberté de décision : si 53 % mangeaient des fruits «parce qu il faut» en t0, ils ne sont plus que 7 % à tenir le même discours en t1 ; il s agit à présent de prendre du plaisir et d avoir le choix. Les enfants ont fait part de leur désir de diversité des fruits et de choix. Ils sont exigeants sur la diversité des fruits qu on leur propose : manger des fruits oui, mais ceux qu ils aiment La diversité est donc une notion primordiale si nous souhaitons que leur consommation de fruits s améliore. Nous avons pu mettre en évidence aussi un certain impact sur les parents via les enfants surtout en ce qui concerne la présence de fruits à la maison. C est un point à approfondir qui pourrait aider à l augmentation de la consommation des enfants chez eux. 3 - Impact de la distribution de fruits à l école sur les connaissances Le niveau de connaissance du lien fruit/santé par les enfants, est très satisfaisant. Les enfants sont informés des bénéfices en termes de santé d une consommation de fruits. La mise en application de ces connaissances laisse toutefois planer un doute car on observe une grande confusion dans la compréhension du message PNNS (5 portions de fruits et légumes par jour) et une confusion dans la définition du «fruit». Si les attitudes sont très positives dans leur ensemble et laissent présager d un comportement adéquat, on ne sait pas vraiment à quels produits, frais ou transformés, les 8

9 élèves associent la notion de «fruit». Pour l enfant, un yaourt aromatisé aux fruits peut-être inclus dans la catégorie «fruits» par exemple ou encore les sirops, le thé glacé, les crèmes glacées ou les barres de céréales aux fruits. Ce type de déclaration n est pas différent entre les enfants ayant eu l action et le groupe témoin (p>0,05). Par ailleurs, la recommandation de 5 fruits et légumes est bien comprise par seulement 57% des enfants. Sinon, 29% pensent qu il s agit de 5 fruits et de 5 légumes. Les enfants ne savent pas si «un fruit» signifie une fréquence («une fois») ou une quantité donnée («une portion»), et quelle quantité («une fraise» équivalent à «une pomme»?). Il semblerait que les messages ambiants aient bien été intégrés par les enfants ; toutefois cela ressemble à une leçon bien apprise. Les enfants ont amélioré leurs connaissances notamment sur les bienfaits pour la santé (52,2%) sans pour autant que cela soit lié au programme «fruit pour la récré» ; le programme a par contre amélioré les connaissances sur la saisonnalité (48,9% vs 39,6%) des fruits. Les enfants ont amélioré leurs connaissances (et leurs attitudes) surtout par la dégustation (68,2%), mais aussi en allant faire les achats au supermarché et au marché (50,4%), ou encore en participant à des activités ludiques comme la cuisine (34,3%), le jardinage (27,9%) ou la découverte d exploitations agricoles (16,8%), ceci sans distinction entre action et sans action. L école est le principal lieu d apprentissage pour les enfants bénéficiaires de l action (51,1% école vs 46,8% maison), c est le cadre parental pour les autres (59,1% maison vs 40,2% école). Les parents peuvent améliorer leurs connaissances via leur enfant : parmi ceux qui ont perçu une amélioration au cours de l année (44%), les médias (télévision et journaux) en seraient à l origine, mais aussi leur enfant (25,4%), surtout pour ceux qui ont bénéficié de l action (28,2%). Pour passer à l acte, les enfants semblent plus intéressés par le fruit en lui-même plutôt que leur lien avec la santé: ce qu il est, ses qualités, son origine, ses modes de production, L accompagnement pédagogique n est pas perçu par les enfants ou mal ciblé. Les leçons en classes ne semblent pas être le meilleur vecteur pour transmettre les connaissances et pourtant c est ce qui a été le plus utilisé dans les écoles (69,4% des cas, contre 28,6% pour des ateliers cuisine, 22,9% pour des jardins pédagogiques et les sorties nature, 20% pour les composts). 4 - Avis sur le programme Les enfants sont globalement très favorables à la distribution de fruits dans les écoles, surtout ceux qui ont participé à l action (90,9% vs 77,2%). Ils expriment le souhait d une plus grande fréquence de ces moments fruités assortis d une plus grande quantité et de plus de diversité des fruits. D autre part, l opération a eu un effet positif sur le désir des enfants de manger des fruits à la fois à la maison et à l école. Si plus de 50% des enfants émettent un avis positif à la fois sur la présentation, la quantité, la variété, la praticité des fruits proposés, certains points, selon eux, pourraient tout de même être améliorés comme la maturité (47,7% disent les fruits parfois mûrs, 3,2% 9

10 jamais), la quantité (15,4% jugent très insuffisante), la diversité (13% jamais variés) et la présentation des fruits proposés (17% jamais bien présentés). Il y a une forte insatisfaction de la fréquence de distribution : 62% voudraient une fréquence d au moins 3 fois/semaine alors qu en réalité, 83% des écoles font une seule distribution/semaine. On a cherché à connaître le comportement des enfants face à la distribution, pour savoir si celle-ci était en adéquation avec leurs envies. En majorité, les enfants mangent le fruit dès qu on leur donne (61,1%), 39,6% déclarent parfois refuser d en prendre, 28,1% parfois le garder pour plus tard et 9,9 % parfois le jeter. Certains enfants ignorent en effet totalement les fruits ; leur apprentissage est possible selon les maîtres d école, mais il faut du temps. Etonnamment, quand on leur demande s ils ont faim au moment de la distribution : 61% répondent parfois. Cela signifie que pour une part non négligeable d élèves, les fruits donnés constituent un surplus d apport alimentaire par rapport à ce qu ils nécessitent vraiment. Le moment de la distribution, qui est dans 68,3% des cas la récréation du matin, bien que l AFSSA ne recommande pas la collation du matin, est jugé satisfaisant par 46,1% des enfants ; 22,2% apprécient la récréation de l après-midi. Peu d enfants eux se sont exprimés sur l accompagnement pédagogique, passé inaperçu pour eux. Les professeurs ont pourtant dispensé en majorité des leçons en classe sur le thème des fruits. Mais les enfants semblent avoir plus appris sur les fruits lorsque les animations les impliquaient personnellement (dégustation de fruits, balade au marché, cuisine ou jardinage). L engagement de l école dans une action au-delà de la simple distribution des fruits, améliore la satisfaction. D autant que les enfants souhaitent participer activement et s impliquer davantage dans ces opérations. Les enfants sont disposés à recevoir passivement informations et produits pour favoriser leur consommation de fruits. Cependant, les inclure dans le projet en les faisant participer à l organisation de l action pourrait être une des clefs du succès car ils ne demandent qu à être davantage impliqués (découpe, distribution, choix des fruits, planning, dégustations en aveugle, animations). Le projet «un fruit pour la récré» a ainsi toutes les chances d avoir un impact positif sur eux et leur consommation future. Les parents sont satisfaits de l opération «Un fruit pour la récré» pour leur enfant à 90% (95,9% des parents non inclus dans le dispositif, y sont favorables sans distinction entre ZEP et Non ZEP). Ils ne semblent pas prêts pour autant à modifier les quantités achetées pour la maison. Ils semblent plus enclins néanmoins à augmenter leurs achats de légumes. Par ailleurs, les parents des enfants bénéficiant de l action sont plus sensibles à la naturalité et se rendent plus que les autres au marché pour acheter fruits et légumes : 41.4% contre 31,1% pour le groupe témoin. Les directeurs d écoles sont très satisfaits du programme et souhaiteraient continuer pour 94% d entre eux. Mais ils mettent en avant certaines limites à sa mise en place : Ils déclarent pour 36% d entre eux que c est une opération lourde, qui nécessite du 10

11 temps (problème pour 25%), des ressources humaines (problème pour 26,3%), du matériel. Le problème de la gestion des déchets est aussi pointé. Le dispositif mériterait aussi davantage de fluidité entre l administration, les communes et les écoles. Le moment de la récréation est bien choisi pour la distribution des fruits, surtout le matin. Le goûter de l après-midi pose un problème si les parents donnent un deuxième goûter à leur enfant dès qu ils rentrent à la maison. Une communication auprès des parents semble essentielle pour éviter cette multiplication des prises alimentaires l après-midi. On n observe pas de problème d approvisionnement quantitatif, mais plutôt des problèmes de qualité (maturité, saisonnalité). L organisation administrative est complexe entre les mairies et les écoles ; les prérogatives et degrés de liberté de chacun ne sont pas toujours clairs. Le système reste lié à l implication de certaines personnes (élu, personnel de mairie, responsable d école, professeur des écoles) qui se rendent disponibles. Il y a la nécessité d un engagement écrit à se soumettre à l évaluation pour que écoles et mairies se sentent vraiment impliquées dans le processus. Intégrer alors certains coûts dans les budgets est une nécessité, comme les coûts de reprographie des documents, assez élevés. La demande de documents d appui pédagogique est forte et devrait être disponible hors site du Ministère. Les documents existants sont jugés très pertinents mais les écoles ont un accès limité ou inexistant à Internet ou pas suffisamment d ordinateurs pour aller chercher ces informations. Les écoles réclament plutôt des outils pédagogiques à mettre en place sur le terrain. Conclusion : il y a nécessité d agir globalement sur les comportements Si le programme a montré certaines vertus, notamment en améliorant les connaissances et les attitudes des enfants et des parents, la démonstration n est pas faite au niveau de l impact sur la consommation de fruits chez les enfants. La cause en est triple : les quantités distribuées sont faibles, la fréquence de distribution étant dans l ensemble d une seule fois par semaine. De plus, les conditions économiques de l année 2009 ont été défavorables. Il apparaît également que cette action doit être menée dans la durée pour observer un réel impact sur les niveaux de consommation et ce, de façon pérenne. Un point essentiel à souligner est que ce type d action ne peut pas porter de façon isolée sur un seul type d aliments comme le fruit ; le raisonnement doit être global. En effet, la non substitution des fruits aux autres denrées alimentaires jugées moins favorables à la santé, peut aggraver le montant global de la prise alimentaire. L effet satiété des fruits n est pas ici démontré. L on prend alors le risque (comme en Finlande) d aggraver le surpoids lorsqu il existe. Des actions conjointes sur les légumes et les autres produits alimentaires sont à conseiller. 11

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