SYNDROMES DEMENTIELS : IMPLICATIONS POUR LA PRATIQUE VÉRONIQUE CRESSOT PÔLE DE GÉRONTOLOGIE CLINIQUE CHU DE BORDEAUX

Dimension: px
Commencer à balayer dès la page:

Download "SYNDROMES DEMENTIELS : IMPLICATIONS POUR LA PRATIQUE VÉRONIQUE CRESSOT PÔLE DE GÉRONTOLOGIE CLINIQUE CHU DE BORDEAUX"

Transcription

1 SYNDROMES DEMENTIELS : IMPLICATIONS POUR LA PRATIQUE VÉRONIQUE CRESSOT PÔLE DE GÉRONTOLOGIE CLINIQUE CHU DE BORDEAUX 1

2 LES DEMENCES : GÉNERALITÉS Démences vieillissement normal Vieillissement normal : apprentissage plus lent, difficulté dans les «doubles tâches», ralentissement du traitement des informations Démence : troubles mnésiques, troubles phasiques, troubles praxiques, troubles gnosiques, dégradation progressive, apprentissages aléatoires, troubles fonctions exécutives, orientation, humeur. Implications : adaptation des modalités de prise en charge 2

3 LES DEMENCES : ÉPIDÉMIOLOGIE Prévalence de la démence (2004) : cas en France Incidence : nouveaux cas/an Si incidence et durée de la maladie constantes, prévalence prévue : En déments En déments 3

4 DONNÉES DE LA LITTÉRATURE Prévalence de la maladie d'alzheimer tous stades confondus Lobo et al. Neurology 2000 Tranche d âge Hommes Femmes TOTAL 65 et plus et plus

5 NOMBRE TOTAL DE PATIENTS DTA n = > (31) (38) (9) (12) (6) Sources : suivi prospectif à10 ans de la cohorte Paquid -Recensement INSEE Communiqué de presse Secrétariat d'état aux personnes âgées 16/01/2003 5

6 REPARTITION PAR ETIOLOGIES 6

7 REPARTITION PAR STADE Très sévère severe leger Moderement severe modere 7

8 ASPECTS CLINIQUES : DSMIV Déficits cognitifs multiples Déficits à l origine d une altération significative du fonctionnement social et représentant un déclin par rapport à l état antérieur Début progressif et déclin continu Pas d affection du SNC, pas d affection générale, pas de prise de substances Les déficits ne surviennent pas au cours de l évolution d un délirium Perturbation non expliquée par un trouble psychiatrique 8

9 MALADIE D ALZHEIMER : CLINIQUE Trouble de la mémoire : mode de début le plus fréquent, retentissement précoce, faits les plus récents, perte des repères chronologiques indiçage inopérant (encodage) renforce les difficultés d apprentissage 9

10 MALADIE D ALZHEIMER : CLINIQUE Trouble de l orientation : Dans le temps surtout (année, mois, date, ancienneté et chronologie des évènements), l orientation dans l espace reste préservée plus longtemps (restriction concentrique) majore le risque de mise en danger 10

11 Troubles des fonctions exécutives et attentionnelles Perturbations précoces Raisonnement, pensée abstraite, résolution de problèmes (planification, initiation, réalisation), initiatives inadéquates, difficultés dans les actions multiples, résistance aux interférences Sous-tend l autonomie et la capacités à prendre des décisions apprentissage compromis, gestion des doubles tâches difficile, prise de risque accrue 11

12 Troubles du langage : Présents dans 40% des formes débutantes Manque du mot, périphrases, troubles de compréhension plus tardifs Dysorthographie évolutive, lecture préservée plus longtemps Troubles sémantiques compréhension des consignes, adapter les supports et modalités de communication 12

13 Troubles praxiques : Exceptionnellement inauguraux, découverte fortuite avant toute manifestation dans la vie courante, apraxie réflexive, apraxie visuoconstructive, apraxie de l habillage, apraxie idéomotrice, apraxie idéatoire exécution de tâches, transposition des apprentissages, conditionnent l autonomie, risque d accident (chutes, accidents domestiques.) 13

14 Troubles gnosiques : Agnosie visuelle 30% (reconnaissance d image, puis d objets, puis de visages familiers, prosopagnosie ou autopoagnosie) difficultés d adhésion au projet rééducatif, troubles du comportement 14

15 TROUBLES PSYCHO- COMPORTEMENTAUX Maladie cognitive comportant des troubles psychocomportementaux souvent difficilement tolérés par l entourage et source fréquente de l entrée en institution Evaluation nécessaire : NPI entrave à la prise en charge, mise en danger, impossibilité de mise en place d un projet rééducatif 15

16 TROUBLES PSYCHO- COMPORTEMENTAUX 16

17 LES DEMENCES : EVOLUTION Dégradation des fonctions cognitives Perte des capacités d apprentissage Dégradation des compétences motrices (marche, chutes +++) Mémoire procédurale Rééducation? Maintien des compétences? Ajustement des objectifs? 17

18 COMMUNIQUER AVEC LE PATIENT DEMENT Formation spécifique Connaître ses difficultés fonctionnelles Evaluation initiale globale

19 Rencontre du Gériatre et du rééducateur (approches similaires) Vision globale Projet de vie Connaître le vieillissement physiologique (sensoriel, moteur, diminution des réserves fonctionnelles ) Tenir compte de la polypathologie (gravité surajoutée, cascade), de la fragilité, de la polymédication, de l environnement sociofamilial REEDUCATION GERIATRIQUE 19

20 Tenir compte de toutes les déficiences, de leurs intrications Eviter les situations d échec Séances courtes, temps de repos, éviter la concomitance des tâches Donner du sens (tâche orientée) Rééducation fonctionnelle et analytique Importance de l affectivité REEDUCATION GERIATRIQUE 20

21 Inclus : prévention des complications du décubitus, désadaptation posturale, neuro, rhumato, traumato, podologie, pathologies sphinctériennes. REEDUCATION GERIATRIQUE 21

22 Une littérature pauvre Manque d intérêt? Peur de la frustration? DEMENCE ET REEDUCATION 22

23 REEDUCATION ET DEMENCE Pathologies surajoutées : AVC, chutes, désadaptation posturale, orthopédie, TC, lésion médullaire Symptômes liés à la démence (troubles de la marche, chutes, stimulation cognitive, orthophonie ) Prise en charge globale adaptée aux capacités cognitives du patient à un moment, et à leur évolution 23

24 REEDUCATION ET DEMENCE Centrée sur la préservation de l autonomie dans les AVQ Actions importantes sur l environnement physique et social Connaître l état initial du patient, suivre l évolution facteurs limitants : coopération, compréhension, comportement S adapter

25 REEDUCATION ET DEMENCE Consignes simples, une par une Tenir compte des troubles attentionnels (lieu, bruit ) Accompagner, surveiller, corriger, stimuler, encourager, rassurer répéter encore Se servir de la mémoire procédurale Stimuler le «souvenir fonctionnel» Mise en situation +++, imitation 25

26 REEDUCATION ET DEMENCE Restaurer le plaisir (aspects ludiques : WII) S attacher à la fonctionnalité Travail de stimulation cognitive associé Intérêt de l activité physique sur la prévention du déclin des fonctions cognitives et motrices 26

27 DTA : prise en charge très fonctionnelle Démence vasculaire peuvent parvenir à intégrer (apprentissage possible) DLB : association du sd extra-pyramidal à prendre en charge pour son propre compte PARTICULARITES 27

28 Pas que le MMS (insuffisant) Bilan neuropsycho et/ou orthophonique complet parfois Bilan moteur et fonctionnel Compréhension globale des déficiences et efficiences cognitives ( Seron et al, 1991 ; Martin et al 1986 ; Baddeley, Della-Salla et Spinnler 1991) Pour adapter les modalités de la prise en charge BILAN INITIAL 28

29 Dissociation entre systèmes mnésiques (Fleischman et Gabrieli 1999, Van der linden 1994) Difficultés importantes en mémoire épisodique (récupération consciente d informations apprises dans un contexte particulier) Maintien relatif de la mémoire procédurale (capacité à apprendre des habiletés motrices) INTERET : LES MEMOIRES 29

30 Dissociation entre apraxie idéomotrice (dysfonctionnement pariétal) et apprentissage moteur (système fronto-striataux moins atteints dans DTA) Mettre en avant les capacités préservées et trouver les facteurs facilitants 30

31 Altéré Mémoire épisodique Fonctions exécutives Langage : lexique et sémantique Préservé Mémoire procédurale Langage : phonologie et syntaxe Attention soutenue PROFIL : STADES LÉGERS ET MODÉRÉS 31

32 Exploiter les capacité préservées Amplifier les facteurs bénéfiques à la performance APPROCHES REEDUCATIVES COGNITIVES 32

33 Faciliter l encodage et la récupération : facteurs facilitants, codage émotionnel ou multimodal (Sandman 1993, Moffat 1989)) Se souviennent mieux d actions réalisées que décrites (Hutton et al 1996) Renforcer la trace mnésique : mnémotechnique Contourner les difficultés en mémoire épisodique (1 seule tâche à la fois, guider l encodage et le rappel) Apprentissage de nouvelles connaissances : exploiter la mémoire procédurale, délimiter les connaissances importantes TROUBLES MNESIQUES 33

34 Récuperation espacee (Van der linden, Belleville et gilbert 1998) Techniques d estompage (Glisky et al 1986) Aides mémoires externes TECHNIQUES 34

35 Faciliter la communication : phrases courtes, simples Infos clés Eviter les imprécisions Non-verbal Rééducation orthophonique : utilité du suivi (patient et famille), approche psychologique, cognitive (mémoire de travail, restauration de l axe lexicosémantique) et comportementale LANGAGE 35

36 CONCLUSION Démence : perçues comme irréversibles et incurables = approche médicale Fatalisme : démence = de toutes les façons, ça va se dégrader Influence de l environnement sur l évolution de certains troubles = approche pluridisciplinaire Pas d objectif de guérison mais action sur la perte d autonomie possible (facilitations et environnement «orthétique») (Lindsey 1964) 36

37 CONCLUSION Rééducation possible et efficace ( Yu, Evans, Sullivan marx, 2005) Diversifiée (cognitive, motrice ) Outils et techniques variés Objectifs doubles : Améliorer les compétences fonctionnelle Améliorer la QOL, respect de la dignité Mesures individuelles 37

38 Aucun consensus sur la prise en charge Et.. la contention.. CONCLUSION 38

Spécial Praxies. Le nouveau TVneurones est enfin arrivé! Les métiers. NOUVEAUX JEUX de stimulation cognitive, orientés praxies.

Spécial Praxies. Le nouveau TVneurones est enfin arrivé! Les métiers. NOUVEAUX JEUX de stimulation cognitive, orientés praxies. Enfants Adolescents AdultesPersonnesÂgéesPlasticité NeuronalePathologiesMaintienCognitif MémoireAttentionLangage FonctionsExécutivesVisuoSpatial Les métiers Spécial Praxies Le nouveau est enfin arrivé!

Plus en détail

mentale Monsieur Falize la création et l utilisation d imagerie interactive, les associations noms-visages, la méthode des lieux.

mentale Monsieur Falize la création et l utilisation d imagerie interactive, les associations noms-visages, la méthode des lieux. Pr Anne-Marie Ergis le vieillissement entraîne le déclin d un certain nombre de fonctions cognitives, comme la vitesse de traitement, les ressources attentionnelles, la mémoire de travail, la mémoire épisodique

Plus en détail

Permis de conduire et maladie d Alzheimer. Denise STRUBEL Service de Gérontologie et Prévention du Vieillissement CHU Nîmes

Permis de conduire et maladie d Alzheimer. Denise STRUBEL Service de Gérontologie et Prévention du Vieillissement CHU Nîmes Permis de conduire et maladie d Alzheimer Denise STRUBEL Service de Gérontologie et Prévention du Vieillissement CHU Nîmes Introduction Conduite automobile : Tâche complexe à forte exigence cognitive Liberté

Plus en détail

Rééducation des accidents vasculaires cérébraux

Rééducation des accidents vasculaires cérébraux Module «Système nerveux central et MPR» Septembre 2008 Rééducation des accidents vasculaires cérébraux G. Rode, S. Jacquin-Courtois, A. Yelnik Ce document est le support des cours «AVC» faits lors de la

Plus en détail

Sophie Blanchet, Frédéric Bolduc, Véronique Beauséjour, Michel Pépin, Isabelle Gélinas, et Michelle McKerral

Sophie Blanchet, Frédéric Bolduc, Véronique Beauséjour, Michel Pépin, Isabelle Gélinas, et Michelle McKerral Le traumatisme cranio-cérébral léger chez les personnes âgées : impact sur les processus mnésiques et exécutifs - Mise en relation avec les habitudes de vie Sophie Blanchet, Frédéric Bolduc, Véronique

Plus en détail

Place de la PSP et des AMS. «Parkinson plus!» Ce qui doit alerter. Paralysie supra-nucléaire progressive (PSP) Ce qui doit alerter

Place de la PSP et des AMS. «Parkinson plus!» Ce qui doit alerter. Paralysie supra-nucléaire progressive (PSP) Ce qui doit alerter «Parkinson plus!» Pr Marc Verny Centre de Gériatrie, pav. M. Bottard Hôpital de la Salpêtrière Place de la PSP et des AMS Maladie de Parkinson : diagnostic clinique et certitude neuropathologique. Etude

Plus en détail

L hôpital de jour ( HDJ ) en Hôpital général Intérêt d une structure polyvalente? Dr O.Ille Centre hospitalier Mantes la Jolie, Yvelines

L hôpital de jour ( HDJ ) en Hôpital général Intérêt d une structure polyvalente? Dr O.Ille Centre hospitalier Mantes la Jolie, Yvelines L hôpital de jour ( HDJ ) en Hôpital général Intérêt d une structure polyvalente? Dr O.Ille Centre hospitalier Mantes la Jolie, Yvelines Hôpital de jour (HDJ) Permet des soins ou examens nécessitant plateau

Plus en détail

Calendrier des formations INTER en 2011

Calendrier des formations INTER en 2011 Calendrier des formations INTER en 2011 THEMES Liste des formations INTER MOTIVEZ ET DYNAMISEZ VOS EQUIPES 98 % de participants satisfaits et se sentant reconnus à la sortie de nos formations! L environnement

Plus en détail

Questions / Réponses. Troubles du sommeil : stop à la prescription systématique de somnifères chez les personnes âgées

Questions / Réponses. Troubles du sommeil : stop à la prescription systématique de somnifères chez les personnes âgées Questions / Réponses Troubles du sommeil : stop à la prescription systématique de somnifères chez les personnes âgées Quelques chiffres sur les troubles du sommeil et la consommation de benzodiazépines

Plus en détail

Le bilan neuropsychologique du trouble de l attention. Ania MIRET Montluçon le 4-12- 2009

Le bilan neuropsychologique du trouble de l attention. Ania MIRET Montluçon le 4-12- 2009 Le bilan neuropsychologique du trouble de l attention Ania MIRET Montluçon le 4-12- 2009 Introduction L attention est une fonction de base dont l intégrité est nécessaire au bon fonctionnement cognitif

Plus en détail

Que peut apporter la psychomotricité aux personnes âgées dépendantes?

Que peut apporter la psychomotricité aux personnes âgées dépendantes? Université Paul Sabatier Faculté de médecine Toulouse-Rangueil Institut de formation en psychomotricité Que peut apporter la psychomotricité aux personnes âgées dépendantes? Illustration avec deux études

Plus en détail

Traumatisme crânien léger (TCL) et scolarité

Traumatisme crânien léger (TCL) et scolarité Document destiné aux enseignants, aux médecins et aux infirmières scolaires H.Touré pour l'équipe du CSI (Centre de Suivi et d Insertion pour enfant et adolescent après atteinte cérébrale acquise), M.Chevignard,

Plus en détail

NOUVELLES TECHNOLOGIES

NOUVELLES TECHNOLOGIES NOUVELLES TECHNOLOGIES INTERET DANS LA PRISE EN CHARGE DES PERSONNES AGEES DEPENDANTES OU A RISQUE DE PERTE D AUTONOMIE Dr V. CRESSOT Pôle de Gérontologie clinique CHU de Bordeaux 1 INTRODUCTION Augmentation

Plus en détail

L aptitude à la conduite des seniors : l approche belge

L aptitude à la conduite des seniors : l approche belge L aptitude à la conduite des seniors : l approche belge Thomas OTTE Institut Belge pour la Sécurité Routière Ergothérapeute, expert en aptitude à la conduite et en adaptation de véhicules 2 Le CARA et

Plus en détail

Epilepsies : Parents, enseignants, comment accompagner l enfant pour éviter l échec scolaire?

Epilepsies : Parents, enseignants, comment accompagner l enfant pour éviter l échec scolaire? Epilepsies : Parents, enseignants, comment accompagner l enfant pour éviter l échec scolaire? L épilepsie concerne plus de 500 000 personnes en France, dont la moitié sont des enfants ou des adolescents.

Plus en détail

Prévention du déclin fonctionnel en EHPAD : rôle du massokinésithérapeute. Dr K.Sudres février 2015

Prévention du déclin fonctionnel en EHPAD : rôle du massokinésithérapeute. Dr K.Sudres février 2015 Prévention du déclin fonctionnel en EHPAD : rôle du massokinésithérapeute Dr K.Sudres février 2015 Les résident d EHPAD sont majoritairement dépendants : aide complète pour l habillage (52.9%) et pour

Plus en détail

IMMED Monitoring vidéo porté

IMMED Monitoring vidéo porté IMMED Monitoring vidéo porté L indexation vidéo au service du soin des personnes Projet financé par PEPS S2TI CNRS et des bourses BQR de l Université Bordeaux 1 1 Contexte Maladies et dépendances liées

Plus en détail

Démence et fin de vie chez la personne âgée

Démence et fin de vie chez la personne âgée Démence et fin de vie chez la personne âgée Dr C le Provost Gériatre C.H.B.A Vannes Dr M Michel Gériatre C.H.U Rennes Démence et fin de vie Sujet grave: la mort la «de mens» = être privé de son esprit

Plus en détail

Spécial Tablette. Spécial Tablette. Rentrez dans l ère tactile. nouveau! Le must * de la rééducation sur tablette tactile Android

Spécial Tablette. Spécial Tablette. Rentrez dans l ère tactile. nouveau! Le must * de la rééducation sur tablette tactile Android Spécial Tablette nouveau! Rentrez dans l ère tactile EnfantsAdolescents AdultesPersonnesÂgées CabinetDomicileEtablissement PratiqueRapideMotivant ErgonomiqueCoordination DésignationAccessibilité Spécial

Plus en détail

questions/réponses sur les DYS

questions/réponses sur les DYS D Y S L E X I E, D Y S P H A S I E, D Y S P R A X I E, Les DYS, un handicap émergeant? La Dysphasie trouble du langage oral? La Dyspraxie, trouble de la coordination du geste? La Dyslexie, trouble du langage

Plus en détail

Neurologiques gq Centrales EMPR LE NORMANDY GRANVILLE

Neurologiques gq Centrales EMPR LE NORMANDY GRANVILLE La Marche dans les Affections Neurologiques gq Centrales S Injeyan JL Isambert Y Bebin S Le Doze M Cano P Fages W Loisel La Marche Fonction complexe Organisée hiérarchiquement au niveau spinal Contrôlée

Plus en détail

Les DYS : quel âge pour quel diagnostic?

Les DYS : quel âge pour quel diagnostic? Les DYS : quel âge pour quel diagnostic? Dr Alain POUHET ~ Médecine Physique et Réadaptation ~ Avril 2010 En situation de difficulté scolaire, affirmer une DYS peut être largement anticipé sans attendre

Plus en détail

Etude MAPT (Multidomain Alzheimer Preventive Trial)

Etude MAPT (Multidomain Alzheimer Preventive Trial) Etude MAPT (Multidomain Alzheimer Preventive Trial) F Portet CMRR CHU de Montpellier (J Touchon) et Inserm U 888 Promoteur : CHU Toulouse (B Vellas) MAPT : objectif principal évaluer l efficacité d une

Plus en détail

Rééducation gériatrique

Rééducation gériatrique Rééducation gériatrique Conjuguer l art du gériatre et du rééducateur! Formation spécifique de chacun Vision globale du patient Projet de vie tenant compte des fonctions retrouvées et des limitations Dr

Plus en détail

Le service public hospitalier et la vulnérabilité : Les équipes mobiles de gériatrie. Pr Nathalie Salles Pôle de Gérontologie CHU Bordeaux

Le service public hospitalier et la vulnérabilité : Les équipes mobiles de gériatrie. Pr Nathalie Salles Pôle de Gérontologie CHU Bordeaux Le service public hospitalier et la vulnérabilité : Les équipes mobiles de gériatrie Pr Nathalie Salles Pôle de Gérontologie CHU Bordeaux Plan Vulnérabilité et fragilité de la personne âgée Filière de

Plus en détail

Traumatisme crânien ou traumatisme cranio-cérébral Trouble de santé neurologique Aide-mémoire

Traumatisme crânien ou traumatisme cranio-cérébral Trouble de santé neurologique Aide-mémoire Définition La notion de traumatisme crânien ou traumatisme crânio-cérébral (TCC) couvre les traumatismes du neurocrâne (partie haute du crâne contenant le cerveau) et du cerveau. La Société de l'assurance

Plus en détail

CONDUCTEUR ÂGÉ. Dr Jamie Dow. Medical Advisor on Road Safety Société de l assurance automobile du Québec LLE. Dr Jamie Dow

CONDUCTEUR ÂGÉ. Dr Jamie Dow. Medical Advisor on Road Safety Société de l assurance automobile du Québec LLE. Dr Jamie Dow LLE CONDUCTEUR ÂGÉ Dr Jamie Dow Conseiller médical en sécurité routière Service des usagers de la route Janvier 2011 Dr Jamie Dow Medical Advisor on Road Safety Société de l assurance automobile du Québec

Plus en détail

Aide kinésithérapeute : une réalité?

Aide kinésithérapeute : une réalité? Aide kinésithérapeute : une réalité? Fabien Launay Cadre supérieur du pôle rééducation CHU de Dijon Dijon (21) Préambule : La fonction d aide-kinésithérapeute n est pas nouvelle. Elle peut être occupée

Plus en détail

Pistes d intervention pour les enfants présentant un retard global de développement

Pistes d intervention pour les enfants présentant un retard global de développement Pistes d intervention pour les enfants présentant un retard global de développement Pistes d intervention pour les enfants présentant un retard global de développement, MELS, novembre 2011 Page 1 Document

Plus en détail

Le référentiel professionnel du Diplôme d Etat d Aide Médico-Psychologique

Le référentiel professionnel du Diplôme d Etat d Aide Médico-Psychologique A R D E Q A F Le référentiel professionnel du Diplôme d Etat d Aide Médico-Psychologique 1.1 Définition de la profession et du contexte de l intervention p. 2 1.2 Le référentiel d activités du Diplôme

Plus en détail

Les mécanismes de la récupération neurologique. PPradat-Diehl DU de Rehabilitation neuropsychologique 2007

Les mécanismes de la récupération neurologique. PPradat-Diehl DU de Rehabilitation neuropsychologique 2007 Les mécanismes de la récupération neurologique PPradat-Diehl DU de Rehabilitation neuropsychologique 2007 Introduction Plasticité cérébrale / Récupération après lésion cérébrale Récupération spontanée

Plus en détail

L aide aux aidants. Psychologue clinicienne. Capacité de gériatrie mars 2009

L aide aux aidants. Psychologue clinicienne. Capacité de gériatrie mars 2009 L aide aux aidants Aude Comberieu Psychologue clinicienne Hôpital Émile Roux Capacité de gériatrie mars 2009 Définition L aidant naturel L aidant non professionnel L aidant familial «L aidant familial

Plus en détail

Quels sont les indices observés chez les enfants présentant un trouble de traitement auditif?

Quels sont les indices observés chez les enfants présentant un trouble de traitement auditif? Le trouble de traitement auditif _TTA Entendre n est pas comprendre. Détecter les sons représente la première étape d une série de mécanismes auditifs qui sont essentiels pour la compréhension de la parole

Plus en détail

Démonstration Nouvelles Technologies. B.Teboul : médecin J. Piano : neuropsychologue L. Boscher : ergothérapeute A. Derreumaux : ingénieur

Démonstration Nouvelles Technologies. B.Teboul : médecin J. Piano : neuropsychologue L. Boscher : ergothérapeute A. Derreumaux : ingénieur Démonstration Nouvelles Technologies B.Teboul : médecin J. Piano : neuropsychologue L. Boscher : ergothérapeute A. Derreumaux : ingénieur 24/11/2011 1 Sommaire 1. Définitions et buts 2. CIU-Santé et CMRR

Plus en détail

Les difficultés scolaires, ou «l Echec scolaire»

Les difficultés scolaires, ou «l Echec scolaire» Les difficultés scolaires, ou «l Echec scolaire» Par le Dr Stéphane BURLOT Plan : Les chiffres de l échec scolaire La spirale de l echec Les points d appels des difficultés scolaires Les Origines «médicales»

Plus en détail

PROGRAMME DE FORMATION CONTINUE DES ORTHOPHONISTES. SDOFOLi ANNEE 2015

PROGRAMME DE FORMATION CONTINUE DES ORTHOPHONISTES. SDOFOLi ANNEE 2015 SDOFOLi Savoirs Des Orthophonistes Formation Ligériens PROGRAMME DE FORMATION CONTINUE DES ORTHOPHONISTES SDOFOLi ANNEE 2015 SDOFOLi - 9 rue de la Calade - 42660 ST-GENEST-MALIFAUX RENSEIGNEMENTS PRATIQUES

Plus en détail

L'aidant familial face à Alzheimer: la tablette un outil simple et pratique

L'aidant familial face à Alzheimer: la tablette un outil simple et pratique L'aidant familial face à Alzheimer: la tablette un outil simple et pratique Vous trouverez ici notre guide d utilisation et d accompagnement pour l'aidant familial utilisant la tablette et nos jeux de

Plus en détail

Isabelle GONZALEZ Orthophoniste - Mérignac

Isabelle GONZALEZ Orthophoniste - Mérignac CURRICULUM VITAE RENSEIGNEMENTS PERSONNELS Isabelle GONZALEZ Orthophoniste - Mérignac http://www.leccom.fr FORMATION Universitaire : - CERTIFICAT DE CAPACITE D ORTHOPHONISTE en 1980, après soutenance d

Plus en détail

«Les jeux en ligne, quelle influence en France?»

«Les jeux en ligne, quelle influence en France?» Les multiples facettes du jeu Québec, 30 mai 2012 «Les jeux en ligne, quelle influence en France?» M. Grall-Bronnec, G. Bouju, M. Lagadec J. Caillon, J.L. Vénisse Le contexte des jeux de hasard et d argent

Plus en détail

ATELIER 2: Les «bénéfices psychologiques» de l ETP: psychothérapie, thérapie cognitivocomportementale. quels équilibres?

ATELIER 2: Les «bénéfices psychologiques» de l ETP: psychothérapie, thérapie cognitivocomportementale. quels équilibres? 12èmes Journées Régionales d échanges en Education du Patient EDUCATION DU PATIENT : «Entre bénéfices possibles et attendus.vers de nouveaux équilibres» jeudi 29 et vendredi 30 novembre 2012 ATELIER 2:

Plus en détail

Services complémentaires en Outaouais

Services complémentaires en Outaouais Services complémentaires en Outaouais La réalisa4on et le succès d un main4en à domicile d une personne âgée en perte d autonomie est un travail d équipe. Les acteurs de ce=e équipe sont d abord la personne

Plus en détail

Agenda. Prevalence estimates in France PAQUID 23/11/14. Workshop Innovation Alzheimer 6 Novembre 2014. Atelier BANQUE NATIONALE ALZHEIMER

Agenda. Prevalence estimates in France PAQUID 23/11/14. Workshop Innovation Alzheimer 6 Novembre 2014. Atelier BANQUE NATIONALE ALZHEIMER 23/11/14 Workshop Innovation Alzheimer 6 Novembre 2014 Atelier BANQUE NATIONALE ALZHEIMER Agenda La Banque Nationale Alzheimer Exemples d application Quelles potentialités pour la BNA? (à quelles conditions?)

Plus en détail

LES TROUBLES DU GRAPHISME LA RÉÉDUCATION: QUAND ET COMMENT PASSER PAR L ORDINATEUR?

LES TROUBLES DU GRAPHISME LA RÉÉDUCATION: QUAND ET COMMENT PASSER PAR L ORDINATEUR? LES TROUBLES DU GRAPHISME LA RÉÉDUCATION: QUAND ET COMMENT PASSER PAR L ORDINATEUR? BUJWID Alexandra Ergothérapeute SMPRE CRTLA CHU RENNES Octobre 2012 L écriture est un geste complexe L écriture est une

Plus en détail

Troubles de la vigilance au travail. Tests d aide à la décision d aptitude et structures de dépistage du syndrome d apnées du sommeil à Grenoble

Troubles de la vigilance au travail. Tests d aide à la décision d aptitude et structures de dépistage du syndrome d apnées du sommeil à Grenoble Troubles de la vigilance au travail Tests d aide à la décision d aptitude et structures de dépistage du syndrome d apnées du sommeil à Grenoble Sandrine Launois-Rollinat Patrick Lévy, Jean-Louis Pépin,

Plus en détail

Sommeil, fatigue au volant et jeunes conducteurs

Sommeil, fatigue au volant et jeunes conducteurs 06 NOVEMBRE 2014 Sommeil, fatigue au volant et jeunes conducteurs Roger Godbout, Ph.D. Laboratoire et Clinique du sommeil, Hôpital Rivière-des-Prairies Département de psychiatrie, Université de Montréal

Plus en détail

Dépression. du sujet âgé. Docteur Patrick Frémont. Professeur Joël Belmin. Psychiatrie

Dépression. du sujet âgé. Docteur Patrick Frémont. Professeur Joël Belmin. Psychiatrie 360 Psychiatrie Dépression du sujet âgé Docteur Patrick Frémont Service de Psychiatrie, Hôpital de Lagny-sur-Marne, Marne-la-Vallée Professeur Joël Belmin Service de Gériatrie, Hôpital Charles-Foix, Ivry-sur-Seine

Plus en détail

PRISE EN CHARGE NON MÉDICAMENTEUSE DE LA MALADIE D ALZHEIMER ET DES TROUBLES APPARENTÉS

PRISE EN CHARGE NON MÉDICAMENTEUSE DE LA MALADIE D ALZHEIMER ET DES TROUBLES APPARENTÉS PRISE EN CHARGE NON MÉDICAMENTEUSE DE LA MALADIE D ALZHEIMER ET DES TROUBLES APPARENTÉS Mai 2003 Service évaluation technologique Pour recevoir la liste des publications de l Anaes, il vous suffit d envoyer

Plus en détail

Fonctionnement neural et troubles cognitifs chez le patient bipolaire: preuve ou surinterprétation

Fonctionnement neural et troubles cognitifs chez le patient bipolaire: preuve ou surinterprétation DIALOGUE ESPRIT / CERVEAU : CIRCULARITE CRP -OU Santé ANTAGONISME? Fonctionnement neural et troubles cognitifs chez le patient bipolaire: preuve ou surinterprétation Charles Pull Directeur du «Laboratoire

Plus en détail

LE DÉVELOPPEMENT PSYCHOMOTEUR DU NOURRISSON ET JEUNE ENFANT 0-6 ANS

LE DÉVELOPPEMENT PSYCHOMOTEUR DU NOURRISSON ET JEUNE ENFANT 0-6 ANS LE DÉVELOPPEMENT PSYCHOMOTEUR DU NOURRISSON ET JEUNE ENFANT 0-6 ANS DE QUELS MOYENS DISPOSE-T-ON? EXAMEN CLINIQUE + QUESTIONS des grandes étapes du développement de l'enfant dans les domaines de : Acquisition

Plus en détail

Trouble bipolaire en milieu professionnel: Du diagnostic précoce àla prise en charge spécialisée

Trouble bipolaire en milieu professionnel: Du diagnostic précoce àla prise en charge spécialisée Trouble bipolaire en milieu professionnel: Du diagnostic précoce àla prise en charge spécialisée Dr G. Fournis Service de Psychiatrie et d Addictologie CHU Angers Faculté de Médecine Angers 1 Introduction

Plus en détail

L OUTIL NUMERIQUE CARACTERISTIQUES ET FONCTIONNALITES

L OUTIL NUMERIQUE CARACTERISTIQUES ET FONCTIONNALITES L OUTIL NUMERIQUE CARACTERISTIQUES ET FONCTIONNALITES Aujourd hui, le numérique est partout. Il se retrouve principalement dans les nouvelles technologies, mais également dans l art, les livres, notre

Plus en détail

Télé-expertise et surveillance médicale à domicile au service de la médecine générale :

Télé-expertise et surveillance médicale à domicile au service de la médecine générale : Télé-expertise et surveillance médicale à domicile au service de la médecine générale : Docteur DARY Patrick, Cardiologue, Praticien Hospitalier Centre Hospitalier de St YRIEIX - Haute Vienne 87500 Situé

Plus en détail

Etablissements de prise en charge des seniors

Etablissements de prise en charge des seniors Etablissements de prise en charge des seniors Claudine Fabre I. Introduction Qui est vieux? Dans le langage courant, le terme de personnes âgées sousentend un individu retraité ou > 65 ans Sous cette étiquette

Plus en détail

troubles comportementaux aigus et/ou cognitifs tous les intervenants de l entreprise Prise en charge immédiate sur le lieu de travail.

troubles comportementaux aigus et/ou cognitifs tous les intervenants de l entreprise Prise en charge immédiate sur le lieu de travail. Introduction Les troubles comportementaux aigus et/ou cognitifs concernent tous les intervenants de l entreprise : dangerosité du salarié pour lui-même et pour autrui, risque de désorganisation de l activité

Plus en détail

L articulation Hôpital de jour Accueil de jour

L articulation Hôpital de jour Accueil de jour les hôpitaux de jour dans les filières de soin : un dispositif en marche L articulation Hôpital de jour Accueil de jour Dr Nathalie SCHMITT Dr Jacques HILD CH Colmar L articulation Hôpital de jour Accueil

Plus en détail

Qu est-ce que la maladie de Huntington?

Qu est-ce que la maladie de Huntington? Qu est-ce que la maladie de Huntington? Description sommaire Qu est-ce que la maladie de Huntington? La maladie de Huntington (MH) est une maladie neurodégénérative longtemps connue sous le nom de Chorée

Plus en détail

Maltraitance Technophobie Technophilie Technopénie Pr Robert Moulias Commission Age Droits Liberté Fédération 39 77 contre la Maltraitance (ex ALMA

Maltraitance Technophobie Technophilie Technopénie Pr Robert Moulias Commission Age Droits Liberté Fédération 39 77 contre la Maltraitance (ex ALMA Maltraitance Technophobie Technophilie Technopénie Pr Robert Moulias Commission Age Droits Liberté Fédération 39 77 contre la Maltraitance (ex ALMA et HABEO) 1 RAPPEL Vieillesse ne signifie pas : - DEPENDANCE

Plus en détail

Autisme Questions/Réponses

Autisme Questions/Réponses Autisme Questions/Réponses 1. Quelle est la définition de l autisme et des autres troubles envahissants du développement établie dans l état des connaissances élaboré et publié par la HAS? Les définitions

Plus en détail

Plan. Introduction. Les Nouveaux Anticoagulants Oraux et le sujet âgé. Audit de prescription au Centre Hospitalier Geriatrique du Mont d Or

Plan. Introduction. Les Nouveaux Anticoagulants Oraux et le sujet âgé. Audit de prescription au Centre Hospitalier Geriatrique du Mont d Or Plan Introduction Les Nouveaux Anticoagulants Oraux et le sujet âgé Audit de prescription au Centre Hospitalier Geriatrique du Mont d Or Introduction NACO: une actualité brûlante! AVK: Plus forte incidence

Plus en détail

La prise en charge d un trouble dépressif récurrent ou persistant

La prise en charge d un trouble dépressif récurrent ou persistant G U I D E - A F F E C T I O N D E L O N G U E D U R É E La prise en charge d un trouble dépressif récurrent ou persistant Vivre avec un trouble dépressif Septembre 2010 Pourquoi ce guide? Votre médecin

Plus en détail

La conduite automobile et le vieillissement

La conduite automobile et le vieillissement La conduite automobile et le vieillissement Présenté par Martin Lavallière, M.Sc. Étudiant au doctorat, Faculté de Médecine Document préparé par Martin Lavallière, Marie Eve Roussel et Philippe Voyer Bonjour,

Plus en détail

Les cas problématiques de l évaluation de la capacité à conduire Christine Dupuis et Jamie Dow NMEDA Canada, Québec 16 septembre 2010 23 septembre 2010 Société de l'assurance automobile du Québec, 2010

Plus en détail

Mieux connaître les publics en situation de handicap

Mieux connaître les publics en situation de handicap Mieux connaître les publics en situation de handicap Plus de 40 % des Français déclarent souffrir d une déficience 80 Comment définit-on le handicap? au moins une fois au cours de leur vie et 10 % indiquent

Plus en détail

Comment remplir une demande d AVS Remplir les dossiers administratifs quand on a un enfant autiste et TED (3) : demander une AVS

Comment remplir une demande d AVS Remplir les dossiers administratifs quand on a un enfant autiste et TED (3) : demander une AVS Comment remplir une demande d AVS Remplir les dossiers administratifs quand on a un enfant autiste et TED (3) : demander une AVS Intégration était le maître mot de la loi de 75, scolarisation est ce lui

Plus en détail

Mes parents, mon éducatrice, mon éducateur, partenaires de mon développement! Parce que chaque enfant est. unique. mfa.gouv.qc.ca

Mes parents, mon éducatrice, mon éducateur, partenaires de mon développement! Parce que chaque enfant est. unique. mfa.gouv.qc.ca Mes parents, mon éducatrice, mon éducateur, partenaires de mon développement! Parce que chaque enfant est unique mfa.gouv.qc.ca Les services de gardes éducatifs, un milieu de vie stimulant pour votre enfant

Plus en détail

Réponse à la saisine du 30 octobre 2014 en application de l article L.161-39 du code de la sécurité sociale

Réponse à la saisine du 30 octobre 2014 en application de l article L.161-39 du code de la sécurité sociale ARGUMENTAIRE Réponse à la saisine du 30 octobre 2014 en application de l article L.161-39 du code de la sécurité sociale Identification des troubles mnésiques et stratégie d intervention chez les séniors

Plus en détail

Le décret du 2 mars 2006 a institué le Diplôme d Etat d Aide Médico-Psychologique de niveau V.

Le décret du 2 mars 2006 a institué le Diplôme d Etat d Aide Médico-Psychologique de niveau V. Siège social : 9 bis, rue Armand Chabrier 47400 TONNEINS Tél. : 05.53.64.61.57 Fax : 05.53.64.63.12 e-mail : adestonneins@yahoo.fr Site : www.adesformations.fr Antenne de Bazas 7 chemin Larriou 33430 BAZAS

Plus en détail

Migraine et Abus de Médicaments

Migraine et Abus de Médicaments Migraine et Abus de Médicaments Approches diagnostiques et thérapeutiques des Céphalées Chroniques Quotidiennes Pr D. DEPLANQUE Département de Pharmacologie médicale EA 1046, Institut de Médecine Prédictive

Plus en détail

prise en charge paramédicale dans une unité de soins

prise en charge paramédicale dans une unité de soins Société française de neurologie RÉFÉRENTIEL D AUTO-ÉVALUATION DES PRATIQUES EN NEUROLOGIE Prise en charge hospitalière initiale des personnes ayant fait un accident vasculaire cérébral (AVC) : prise en

Plus en détail

«Améliorer les parcours de santé des personnes âgées en risque de perte d autonomie»

«Améliorer les parcours de santé des personnes âgées en risque de perte d autonomie» DOSSIER PAERPA «Améliorer les parcours de santé des personnes âgées en risque de perte d autonomie» 1 _ SOMMAIRE Quelques données chiffrées 3 Les initiatives déjà engagées pour améliorer les parcours de

Plus en détail

e-santé du transplanté rénal : la télémédecine au service du greffé

e-santé du transplanté rénal : la télémédecine au service du greffé e-santé du transplanté rénal : la télémédecine au service du greffé Professeur Michèle Kessler CHU de Nancy et réseau Néphrolor L une des applications de la télémédecine est la télésurveillance à domicile,

Plus en détail

COMMISSION DE LA TRANSPARENCE AVIS. 1 er octobre 2008

COMMISSION DE LA TRANSPARENCE AVIS. 1 er octobre 2008 COMMISSION DE LA TRANSPARENCE AVIS 1 er octobre 2008 Examen dans le cadre de la réévaluation du service médical rendu de la classe des IMAO B, en application de l article R 163-21 du code de la sécurité

Plus en détail

La prise en charge de votre maladie, l accident vasculaire cérébral

La prise en charge de votre maladie, l accident vasculaire cérébral G U I D E - A F F E C T I O N D E L O N G U E D U R É E La prise en charge de votre maladie, l accident vasculaire cérébral Vivre avec un accident vasculaire cérébral Octobre 2007 Pourquoi ce guide? Votre

Plus en détail

prise en charge médicale dans une unité de soins

prise en charge médicale dans une unité de soins Société française de neurologie RÉFÉRENTIEL D AUTO-ÉVALUATION DES PRATIQUES EN NEUROLOGIE Prise en charge hospitalière initiale des personnes ayant fait un accident vasculaire cérébral (AVC) : prise en

Plus en détail

Définition, finalités et organisation

Définition, finalités et organisation RECOMMANDATIONS Éducation thérapeutique du patient Définition, finalités et organisation Juin 2007 OBJECTIF Ces recommandations visent à présenter à l ensemble des professionnels de santé, aux patients

Plus en détail

TIC pour la santé et l'autonomie : évaluation des services rendus et modèles économiques, une approche nécessairement pluridisciplinaire

TIC pour la santé et l'autonomie : évaluation des services rendus et modèles économiques, une approche nécessairement pluridisciplinaire TIC pour la santé et l'autonomie : évaluation des services rendus et modèles économiques, une approche nécessairement pluridisciplinaire Telecom Bretagne, Institut Telecom M@rsouin, CREM Myriam.legoff@telecom-bretagne.eu

Plus en détail

Les dys à haut potentiel : reconnaître, comprendre, expliquer. Michel Habib, Neurologue CHU Timone, Marseille

Les dys à haut potentiel : reconnaître, comprendre, expliquer. Michel Habib, Neurologue CHU Timone, Marseille Les dys à haut potentiel : reconnaître, comprendre, expliquer Michel Habib, Neurologue CHU Timone, Marseille We may usefully think of the language faculty, the number faculty, and others, as "mental organs,"

Plus en détail

La migraine. Foramen ovale perméable. Infarctus cérébral (surtout chez la femme)

La migraine. Foramen ovale perméable. Infarctus cérébral (surtout chez la femme) La migraine 1/Introduction : Céphalée primaire (sans lésion sous-jacente). Deux variétés principales: Migraine sans aura (migraine commune). Migraine avec aura (migraine accompagnée). Diagnostic: interrogatoire

Plus en détail

GUICHET D ACCÈS À UN MÉDECIN DE FAMILLE

GUICHET D ACCÈS À UN MÉDECIN DE FAMILLE GUICHET D ACCÈS À UN MÉDECIN DE FAMILLE Vous êtes à la recherche d un médecin de famille? Le CSSS-IUGS peut vous aider. Inscrivez-vous au guichet d accès à un médecin de famille en remplissant le formulaire

Plus en détail

Insuffisance cardiaque et télémédecine: Exemple du Projet E care : prise en charge à domicile des insuffisants cardiaques en stade III

Insuffisance cardiaque et télémédecine: Exemple du Projet E care : prise en charge à domicile des insuffisants cardiaques en stade III Insuffisance cardiaque et télémédecine: Exemple du Projet E care : prise en charge à domicile des insuffisants cardiaques en stade III de la NYHA Emmanuel ANDRES et Samy TALHA Service de Médecine Interne,

Plus en détail

TROUBLES COGNITIFS DE L ANCIEN PRÉMATURÉ

TROUBLES COGNITIFS DE L ANCIEN PRÉMATURÉ 8 ÈME JOURNÉE RÉGIONALE DES RÉSEAUX DE PÉRINATALITÉ DE L ILE DE FRANCE 17 OCTOBRE 2013 TROUBLES COGNITIFS DE L ANCIEN PRÉMATURÉ DR PATRICIA DWORZAK PÉDIATRE, MEMBRE DU RÉSEAU PSOF RESPONSABLE DE L UNITÉ

Plus en détail

NB : J ai trouvé ce texte sur le net sans que son auteur soit indiqué. Je regrette donc de ne pouvoir lui rendre hommage pour ce travail.

NB : J ai trouvé ce texte sur le net sans que son auteur soit indiqué. Je regrette donc de ne pouvoir lui rendre hommage pour ce travail. NB : J ai trouvé ce texte sur le net sans que son auteur soit indiqué. Je regrette donc de ne pouvoir lui rendre hommage pour ce travail. Questions : - Comment définir la mémoire? Quelles sont les fonctions

Plus en détail

Une revue de littérature étoffée. Travail de Bachelor. Par Laura Clerc Promotion 2008-2011. Sous la direction de : Amélie Rosado Walker

Une revue de littérature étoffée. Travail de Bachelor. Par Laura Clerc Promotion 2008-2011. Sous la direction de : Amélie Rosado Walker La relation avec une personne sévèrement atteinte de démence de type Alzheimer et l impact des symptômes comportementaux et psychologiques sur les soignants dans un contexte d EMS Une revue de littérature

Plus en détail

L axe 5 du Cancéropole Nord Ouest

L axe 5 du Cancéropole Nord Ouest L axe 5 du Cancéropole Nord Ouest Cancers, Individu id & Société L état des lieux d un pari Le Rapport Cordier 1 Biomarqueurs prédictifs 2 L axe 5 du Cancéropole Nord Ouest Cancers, Individu & Société

Plus en détail

En quoi consistera ce jeu?

En quoi consistera ce jeu? 1 Projet Comité d Education à la Santé et à la Citoyenneté inter degré Création jeu par les élèves de l école du Gliesberg, de l école Martin Schongauer et du collège Hans Arp de Strasbourg Création d

Plus en détail

admission directe du patient en UNV ou en USINV

admission directe du patient en UNV ou en USINV Société française de neurologie RÉFÉRENTIEL D AUTO-ÉVALUATION DES PRATIQUES EN NEUROLOGIE Prise en charge hospitalière initiale des personnes ayant fait un accident vasculaire cérébral (AVC) : admission

Plus en détail

Information destinée aux proches. Comment communiquer avec une personne atteinte de démence? Conseils pratiques

Information destinée aux proches. Comment communiquer avec une personne atteinte de démence? Conseils pratiques Information destinée aux proches Comment communiquer avec une personne atteinte de démence? Conseils pratiques Qu est-ce qu une démence? La démence est une affection qui entraîne une détérioration du fonctionnement

Plus en détail

Les troubles non moteurs de la maladie de Parkinson. Comprendre la maladie de Parkinson

Les troubles non moteurs de la maladie de Parkinson. Comprendre la maladie de Parkinson Les troubles non moteurs de la maladie de Parkinson Comprendre la maladie de Parkinson La maladie de Parkinson se définit classiquement par des troubles moteurs. Néanmoins, de nombreux autres symptômes,

Plus en détail

Infirmieres libérales

Infirmieres libérales Détail des programmes- Feuillets complémentaires à la plaquette générale Infirmieres libérales Stages courts 2012 Durées et dates disponibles sur un calendrier en annexe Santé formation Formations gratuites

Plus en détail

Délivrance de l information à la personne sur son état de santé

Délivrance de l information à la personne sur son état de santé Délivrance de l information à la personne sur son état de santé Mai 2012 Préambule Le contenu et les qualités de l information Les modalités de la délivrance de l information L information du mineur, du

Plus en détail

L approche de collaboration: une voie de contournement des facteurs entraînant les troubles graves de comportement.

L approche de collaboration: une voie de contournement des facteurs entraînant les troubles graves de comportement. L approche de collaboration: une voie de contournement des facteurs entraînant les troubles graves de comportement. Présenté par: Lyne Roberge, chef en réadaptation Rina Dupont, coordonnatrice clinique

Plus en détail

Education Thérapeutique (ETP)

Education Thérapeutique (ETP) Education Thérapeutique (ETP) Enfant diabétique type I Marie Caron Infirmière puéricultrice référente en éducation thérapeutique Maryse Tamburro Cadre puéricultrice Centre initiateur de pompes à insuline

Plus en détail

DOSSIER DE PRESSE Un Bébé - un Livre

DOSSIER DE PRESSE Un Bébé - un Livre keskidi Keskili? 25 route du Sacré Cœur 97420 Le Port 06.92.95.34.24 keskidikeskili@gmail.com Keskidi Keskili? : Orthophonie et Prévention à La Réunion DOSSIER DE PRESSE Un Bébé - un Livre NOVEMBRE 2013

Plus en détail

testez-vous! Préparez vos partiels en toute sénérité!

testez-vous! Préparez vos partiels en toute sénérité! : t i u t a r g t i Extra testez-vous! Préparez vos partiels en toute sénérité! Enoncé Un fan de casino Vous êtes praticien dans la belle ville d Enghien (célèbre pour son casino ). Vous recevez Joël 43

Plus en détail

MIEUX COMPRENDRE LE HANDICAP

MIEUX COMPRENDRE LE HANDICAP MIEUX COMPRENDRE LE HANDICAP CONTEXTE Selon la loi du 11 février 2005 pour l'égalité des droits et des chances, la participation et la citoyenneté des personnes handicapées «Art. L. 114. - Constitue un

Plus en détail

La réadaptation après un implant cochléaire

La réadaptation après un implant cochléaire La réadaptation après un implant cochléaire Ginette Diamond, chef en réadaptation Sophie Roy, audiologiste Colloque CRDP InterVal 2009 But de la présentation Sensibiliser les participant(e)s à un outil

Plus en détail

TDAH ET LA CONDUITE AUTOMOBILE

TDAH ET LA CONDUITE AUTOMOBILE DOCUMENT SUPPLÉMENTAIRE 6C TDAH ET LA CONDUITE AUTOMOBILE Points clés pour les médecins à réviser avec les adolescents et adultes atteints de TDAH: Données concernant les risques: a) Des études cliniques

Plus en détail

LE FINANCEMENT DES HOPITAUX EN BELGIQUE. Prof. G. DURANT

LE FINANCEMENT DES HOPITAUX EN BELGIQUE. Prof. G. DURANT LE FINANCEMENT DES HOPITAUX EN BELGIQUE Prof. G. DURANT La Belgique (11 millions d habitants) est un pays fédéral. Le financement est organisé au niveau national sauf le financement des infrastructures

Plus en détail

A. BONNEFOND Maître de conférences en neuroscience cognitive Laboratoire d imagerie et de neuroscience cognitive Université de Strasbourg

A. BONNEFOND Maître de conférences en neuroscience cognitive Laboratoire d imagerie et de neuroscience cognitive Université de Strasbourg Sommeil de courte durée, vigilance et travail de nuit A. BONNEFOND Maître de conférences en neuroscience cognitive Laboratoire d imagerie et de neuroscience cognitive Université de Strasbourg Sommeil de

Plus en détail

Classifier le handicap épileptique avec ou sans autres déficiences associées. Réponses médico-sociales.

Classifier le handicap épileptique avec ou sans autres déficiences associées. Réponses médico-sociales. Classifier le handicap épileptique avec ou sans autres déficiences associées. Réponses médico-sociales. 1 Les outils de mesure existants et description du handicap épileptique Il ne s agit pas ici de mesurer

Plus en détail