Mémoire de Fin d Etudes Ingénieur ENGEES
|
|
- Jean-Philippe Dumais
- il y a 8 ans
- Total affichages :
Transcription
1 Ecole Nationale du Génie de l Eau et de l Environnement de Strasbourg ANALYSE DES IMPACTS DES ETIAGES DE LA RIVIERE MONTMORENCY SUR LES USAGES DE LA RESSOURCE EN EAU Mémoire de Fin d Etudes Ingénieur ENGEES Ambroise PERCHERON Juillet 2004 Promotion Lozère
2 Résumé Analyse des impacts des étiages de la rivière Montmorency sur les usages de la ressource en eau La rivière Montmorency est un affluent en rive gauche du fleuve Saint-Laurent. Si ce cours d eau est renommé pour ses chutes remarquables, il l est également du fait des nombreuses inondations dont il est responsable. Cependant, la combinaison des particularités du climat québécois à celles du bassin versant crée également des conditions favorables aux étiages tant estivaux qu hivernaux. La présente étude caractérise les étiages de la rivière Montmorency au regard des besoins des différentes exploitations de la ressource en eau du bassin versant que sont l alimentation en eau potable, la production hydroélectrique et le potentiel récréo-touristique de la chute Montmorency. L utilisation de méthodes adaptées a favorisé la caractérisation de ces besoins. Entre autres, le développement d une méthodologie hydro-informatique d analyse visuelle des débits a permis la détermination d un débit esthétique de la chute Montmorency, l un des sites touristiques les plus fréquentés des environs de Québec. Enfin, différentes solutions techniques sont envisagées pour la garantie des débits minimaux pour lesquels les activités d exploitation de la ressource en eau ne sont pas affectées. Le colmatage des infiltrations karstiques ou le soutien par le lac des Neiges, un lac de tête important du bassin versant, constituent deux solutions répondant au mieux aux objectifs initiaux. 2
3 3
4 Remerciements étude. Je tiens à remercier toutes les personnes qui ont participé à la réalisation de la présente J'adresse en particulier mes sincères remerciements à : - Jean Landry, Directeur du CBRM, mon maître de stage - Michel Leclerc, Président du CBRM et professeur-chercheur à l'inrs-ete, pour la supervision scientifique du projet - André Saint-Hilaire, hydrologue-statisticien à l'inrs-ete, pour son aide lors de la phase d'analyse statistique Enfin, je souhaite également remercier celles et ceux qui ont pu m'apporter de nombreuses informations utiles et sans qui l'achèvement de ce projet aurait été compromis. 4
5 TABLE DES MATIERES 1 ETUDE STATISTIQUE DES DEBITS D ETIAGE DE LA RIVIERE MONTMORENCY ACQUISITION DES DONNÉES Les stations hydrométriques n et n du MENV Représentativité des observations Intérêt de l étude comparative des stations et PRÉTRAITEMENT STATISTIQUE Caractéristiques des phénomènes d étiage Répartition saisonnière des débits Calcul des moyennes mobiles ANALYSE FRÉQUENTIELLE DES DÉBITS MINIMAUX Méthode statistique Interprétation des résultats CONCLUSIONS SUR LES DÉBITS MINIMAUX DE LA RIVIÈRE MONTMORENCY La variabilité saisonnière Les débits de référence LES USAGES DE LA RESSOURCE EN EAU SUR LE BASSIN VERSANT LES PRÉLÈVEMENTS DESTINÉS À L ALIMENTATION EN EAU POTABLE Le réseau d approvisionnement en eau potable Les volumes distribués Comparaison des débits prélevés aux débits d étiage LA PRODUCTION HYDROÉLECTRIQUE La centrale des Marches Naturelles Les débits réservés LA PROBLÉMATIQUE DES INFILTRATIONS KARSTIQUES Origine et localisation des infiltrations Estimation des débits infiltrés Les conséquences prévisibles des infiltrations LA CHUTE MONTMORENCY Histoire et intérêt du site La notion de débit esthétique Procédure de détermination du débit esthétique DÉBITS MINIMAUX ET MAINTIEN DE LA VIE AQUATIQUE Méthode de détermination L omble de fontaine, espèce cible RELATIONS ENTRE USAGES DE LA RESSOURCE EN EAU ET DÉBITS D ÉTIAGE METHODES DE REDUCTION DES IMPACTS DES ETIAGES PRINCIPAUX OBJECTIFS LA RÉDUCTION DES INFILTRATIONS KARSTIQUES Principe Impacts de la réduction des infiltrations Conclusion sur les impacts d une réduction des infiltrations karstiques LE SOUTIEN DES ÉTIAGES PAR UN OUVRAGE RÉGULATEUR Les réservoirs naturels potentiellement utilisables Quantification des apports nécessaires Cas d un soutien par le lac des Neiges : identification des impacts Variante : utilisation du lac English BIBLIOGRAPHIE ANNEXES
6 LISTE DES FIGURES Figure 1 : Débits moyens de la rivière Montmorency...9 Figure 2 : Hydrographie du bassin versant de la rivière Montmorency (Extrait modifié de CAGEB, 2001)...10 Figure 3 : Localisation des sources d'approvisionnement en eau potable sur le bassin versant (CAGEB, 2001)...23 Figure 4 : Localisation de la centrale hydroélectrique des Marches Naturelles sur le bassin versant (Extrait modifié de CAGEB, 2001)...28 Figure 5 : Comparaison des débits observés et estimés à la station Figure 6 : Comparaison des débits moyens mensuels à la station aux valeurs de débit écologique...38 Figure 7 : Comparaison des débits moyens mensuels à la station aux valeurs de débit écologique...39 Figure 8 : Moyennes mensuelles du niveau du lac des Neiges de 1992 à LISTE DES TABLEAUX Tableau 1 : Caractéristiques des bassins versants associés aux stations et (Belzile et al., 1997)...11 Tableau 2 : Moyenne interannuelle des débits moyens journaliers minimaux à la station Tableau 3 : Ajustement par la loi de Gumbel des débits minimaux moyens sur 7 jours consécutifs à la station Tableau 4 : Caractéristiques des estimations de débits minimaux à la station Tableau 5 : Caractéristiques des estimations de débits minimaux à la station Tableau 6 : Caractéristiques de production à la station des Îlets...25 Tableau 7 : Comparaison des prélèvements destinés à la consommation en eau potable au 7Q Tableau 8 : Identification du débit écologique en fonction des phases critiques du cycle vital de l'omble de fontaine (Belzile et al., 1997)...38 Tableau 9 : Tableau récapitulatif des débits minimaux des exploitations principales de la ressource en eau...42 Tableau 10 : Évaluation des impacts de la réduction des infiltrations karstiques sur les débits minimaux sur 7 jours consécutifs (en m 3 /s)...45 Tableau 11 : Récapitulatif des impacts de la réduction des infiltrations karstiques en fonction des activités concernées...48 Tableau 12 : Estimation des volumes de soutien de débits minimaux sur 7 jours consécutifs de différentes périodes de retour...51 Tableau 13 : Prévision des baisses en cm du niveau du lac des Neiges après le soutien d'un épisode d'étiage d'une durée de 7 jours...52 Tableau 14 : Récapitulatif des impacts d'un soutien des étiages par le lac des Neiges
7 LISTE DES ANNEXES Annexe 1 : Localisation du bassin versant de la rivière Montmorency (CAGEB, 2001)...62 Annexe 2 : Débits moyens mensuels à la station ( )...63 Annexe 3 : Débits moyens mensuels à la station ( )...64 Annexe 4 : Débits minimaux journaliers à la station ( )...65 Annexe 5 : Débits minimaux journaliers à la station ( )...66 Annexe 6 : Débits moyens mensuels à la station ( )...67 Annexe 7 : Ajustements statistiques des débits minimaux journaliers selon différentes répartitions saisonnières à la station Annexe 8 : Ajustements statistiques des débits minimaux sur une base saisonnière à la station Annexe 9 : Ajustements statistiques des débits minimaux sur une base annuelle à la station Annexe 10: Ajustements statistiques des débits minimaux sur une base saisonnière à la station Annexe 11 : Alimentation en eau potable de Beauport et Charlesbourg...72 Annexe 12 : Schéma récapitulatif de l approvisionnement en eau potable à partir de la rivière Montmorency...73 Annexe 13 : Inventaire des habitats potentiels pour salmonidés...74 Annexe 14 : Données de la méthode de détermination des débits infiltrés...75 Annexe 15 : Comparaison des débits de la Dame Blanche et de la chute Montmorency le 17 mars Annexe 16 : Pistes de réflexion sur la communication autour de la problématique du réseau des cavernes de Beauport...77 Annexe 17 : Note explicative de la procédure vidéo d analyse visuelle du débit esthétique de la chute Montmorency...78 Annexe 18 : Procédure vidéo d analyse visuelle du débit esthétique de la chute Montmorency..85 Annexe 19 : Méthode écohydrologique de détermination des débits réservés pour la protection des habitats du poisson dans les rivières du Québec...86 Annexe 20 : Estimation de la production énergétique à la centrale hydroélectrique des Marches Naturelles - Etat Initial...87 Annexe 21 : Estimation de la production énergétique à la centrale hydroélectrique des Marches Naturelles - Impacts de la réduction des infiltrations karstiques...88 Annexe 22 : Valeurs du marnage au lac des Neiges (données )...89 Annexe 23 : Estimation de la production énergétique à la centrale hydroélectrique des Marches Naturelles - Impacts du soutien des étiages
8 Introduction Après l adhésion en 1996 du gouvernement du Québec à la charte du Réseau international des organismes de bassin, la gestion de l eau par bassin versant fut intégrée aux nouvelles orientations gouvernementales. En offrant une solution adaptée à une gestion sectorielle de l eau, elle constitue un axe d intervention majeur de la Politique nationale de l eau, adoptée en 2003 par le gouvernement du Québec. Ce mode de gestion se caractérise d abord par une approche territoriale, soit le bassin versant des cours d eau, des lacs ou des baies. Il vise aussi une prise en compte globale de l eau des écosystèmes ainsi que des usages qu en font l ensemble des acteurs, pour une efficience accrue des politiques, des programmes et des projets divers. La gestion par bassin versant vise la concertation de l ensemble des acteurs de l eau concernés. Elle permet d assurer une meilleure intégration des multiples intérêts, usages, préoccupations et moyens d action des forces vives du milieu, dans une perspective de développement durable. Ce type de gestion devrait conduire à la mise en oeuvre de solutions plus efficaces et, par conséquent, à une amélioration de la santé des cours d eau, des lacs et des écosystèmes qui y sont associés. Préalablement à la mise en place du Conseil de Bassin de la Rivière Montmorency (CBRM) en 2001 et dans le but de justifier la pertinence de sa constitution, un premier portrait du bassin versant de la rivière Montmorency fut élaboré. La rivière Montmorency est un affluent en rive gauche du fleuve Saint-Laurent. Leur confluence est localisée à l aval de la ville de Québec. Si la renommée de ce cours d eau s est bâtie autour de ses chutes remarquables (d une hauteur de 83 mètres), les fréquentes inondations dont il est responsable y ont également contribué. De nombreuses recherches portent d ailleurs sur ce sujet, comprenant diverses analyses, simulations et recommandations. Cependant, du fait de la particularité du climat, le fonctionnement hydrologique de la rivière Montmorency présente également des périodes d étiages estivaux ainsi qu hivernaux. Les étiages peuvent représenter une phase hydrologique difficile et par conséquent une contrainte de l exploitation de la ressource en eau. Cette analyse de leurs impacts sur les différents usages de cette ressource s inscrira dans la caractérisation du bassin versant. Le portrait détaillé de ce dernier regroupant ses caractéristiques naturelles et anthropiques sera par la suite mis à jour puis intégré au Plan Directeur de l Eau, l une des applications concrètes de la Politique nationale de l eau. Cette étude des étiages de la rivière Montmorency comprend également l élaboration de différentes solutions techniques permettant de réduire les impacts des périodes d'étiage. La particularité du climat nécessite l utilisation de méthodes adaptées au contexte pour la détermination des débits minimaux. La comparaison selon les méthodes et les usages concernés permettra ensuite de caractériser l état actuel de l hydrologie du cours d eau, particulièrement durant les épisodes d étiage. Les différentes solutions proposées ont pour objectif de garantir les valeurs des débits écologiques, esthétiques et réservés à l aval des ouvrages hydroélectriques adéquats pendant les périodes d'étiage de la rivière Montmorency. 8
9 1 ETUDE STATISTIQUE DES DEBITS D ETIAGE DE LA RIVIERE MONTMORENCY 1.1 Acquisition des données Les stations hydrométriques n et n du MENV 1 Comme toutes les rivières se jetant en rive gauche du fleuve Saint-Laurent, la rivière Montmorency possède un régime hydrologique dont la représentation graphique des débits moyens journaliers reportés sur une base mensuelle présente un maximum en avril-mai {figure 1}. Le temps de réponse du bassin versant est relativement court : une douzaine d heures en moyenne. Cela se justifie par la forte pente moyenne du bassin versant, sa forme allongée {annexe 1} et surtout sa faible capacité de rétention. En effet, malgré un couvert végétal important, les profils pédologiques montrent des horizons peu profonds et la présence de nombreux affleurements rocheux (Les Consultants BPR, 1994). 140 Débit moyen journalier station Débit moyen journalier station Débits en m 3 /s j f m a m j j a s o n d Mois Figure 1 : Débits moyens de la rivière Montmorency 1 Ministère de l Environnement du Québec 9
10 Figure 2 : Hydrographie du bassin versant de la rivière Montmorency (Extrait modifié de CAGEB, 2001) La station hydrométrique est située sur la rivière Montmorency à 0,6 km en aval des Marches Naturelles, près de l embouchure de la rivière au fleuve Saint-Laurent {figure 2}. Cette station peut-être assimilée à l exutoire d un bassin versant d une superficie de 1100 km 2. La série temporelle utilisée par la suite regroupe les débits moyens journaliers corrigés (par opposition aux débits bruts où les effets de glace et de refoulement n ont pas été pris en compte) de 1925 à 1939 sur la base de deux relevés quotidiens, puis depuis 1964 sur la base de relevés aux quinze minutes en continu. A noter que la série de 1980 est incomplète. En ce qui concerne la station , cette dernière est localisée plus en tête de bassin, à 0,3 km en amont de la confluence entre la rivière Montmorency et la rivière Blanche {figure 2}. La station fut mise en fonctionnement en 1966 et fermée en La remise en service eut lieu en La série temporelle regroupe donc les débits moyens journaliers sur 23 années en discontinu. Les séries de 1982 et 1996 sont incomplètes et les données postérieures au 30 octobre 2001 sont préliminaires et nécessitent une validation du Centre d expertise hydrique du Québec 2. 2 Centre d expertise hydrique du Québec, Service de la connaissance et de l expertise hydrique 1685 Boul. Wilfrid-Hamel, Edifice 2, 1 er étage, Québec (Québec) G1N 3Y7, (418) #264 10
11 Les caractéristiques physiques et climatiques des bassins versants associés à chacune des stations de la rivière Montmorency sont récapitulées dans le tableau 1 : Tableau 1 : Caractéristiques des bassins versants associés aux stations et (Belzile et al., 1997) Stations Superficie (km 2 ) Cours d eau Forêt Eau et marais Longueur (km) Pente moyenne (m/km) (%) (km 2 ) (%) (km 2 ) ,2 8,49 96,0 1056,0 2,0 22, ,8 7,10 97,0 273,5 3,0 8,5 Le sous-bassin versant associé à la station représente donc environ 25 % du bassin versant total de la rivière Montmorency. La division en sous-bassins versants permettra par la d affiner l étude des débits Représentativité des observations Avant l exploitation des relevés de débits, il convient de s assurer d une part de l homogénéité des conditions de mesures et d autre part de leur éventuelle dépendance à certains facteurs extérieurs autres que purement hydrologiques, anthropiques en particulier. Les vérifications portent dans un premier temps sur la constance des appareils de mesure, les modifications apportées au régime d écoulement de la rivière et de ses tributaires par la construction et la démolition d ouvrages ainsi que les volumes soutirés à la rivière pour différents usages. Les débits sont déterminés aux deux stations par une relation niveau-débit. Les imprécisions dues à la lecture sont de 1 % à pleine échelle et la relation niveau-débit génère des imprécisions à 5 %. A cela s ajoutent les effets de refoulement dus à la présence d'un couvert de glace en hiver. La vérification et le calibrage par jaugeage, si nécessaire, s effectuent environ trois fois par année. Les mesures erronées sont corrigées et celles qui sont manquantes sont estimées lorsque c est possible. Plusieurs infrastructures ont été installées, modifiées et démantelées sur la rivière Montmorency et ses tributaires. Une vieille écluse de 1900 a été transformée en barrage en terre dans les années Un barrage temporaire pour retenir l eau aux prises d eau, construit juste au nord du secteur aval de mesure de débit dans les années 1970, a été démantelé quelques années plus tard. Il semblerait que les différentes modifications ayant pu avoir lieu depuis le début des relevés sont sans influence significative sur les mesures de la station hydrométrique à l exutoire de la rivière Montmorency, les opérations étant au fil de l'eau (Les consultants BPR, 1994). 11
12 La localisation de la station est particulière puisque à l aval : du barrage des Marches Naturelles des points d approvisionnement en eau de consommation destinée aux arrondissements de Beauport et Charlesbourg ainsi qu'à certaines municipalités de la Côte de Beaupré puisant dans la rivière Ferrée, un tributaire de la rivière Montmorency Le fonctionnement hydrologique naturel du cours d eau peut sensiblement être influencé par l exploitation de la centrale hydroélectrique des Marches Naturelles. L ouvrage régulateur est un barrage au fil de l eau construit en Si les impacts à son aval sur les débits moyens et supérieurs sont faibles, ils peuvent être non négligeables sur les débits minimaux. De plus, par le principe de conception de l ouvrage en lui-même, le niveau d eau est maintenu au-delà de sa limite naturelle. L augmentation du niveau d eau créé par la retenue (et par conséquent de la pression hydrostatique s exerçant sur les berges et le fond) peut provoquer une augmentation des écoulements dans les interstices calcaires (Les Consultants BPR, 1994). Suivant les auteurs (Bouillon et al., 1994 ; Les Consultants BPR, 1994), les pertes associées aux infiltrations karstiques sont comprises entre 1 et 6 m 3 /s et ne sont pas compilées à l exutoire. Les débits infiltrés constituent donc une part non négligeable des débits minimaux de la rivière et peuvent influencer les observations à la station Comme nous le développerons plus loin, les volumes d eau prélevés dans le cours d eau et destinés à la consommation représentent un débit moyen journalier de 0,55 m 3 /s et un volume de pointe de 1,0 m 3 /s (Villeneuve et al., 2001). Ce débit correspond donc à moins de 2 % du débit module (34,9 m 3 /s) des débits enregistrés à la station {annexes 2-3}. En revanche, durant les épisodes d étiage, la part des débits prélevés destinés à la consommation humaine peut atteindre 20 % du débit moyen journalier. Le prélèvement en eau sera donc un autre facteur influençant potentiellement les données statistiques des débits d étiage de la rivière. Les impacts des différentes activités précitées sont à prendre en compte lors de l exploitation des débits et la détermination des quantiles caractéristiques des débits. Les débits enregistrés à la station sont donc minorés par le prélèvement destiné à la consommation en eau potable et par les infiltrations karstiques. Durant les périodes de fonctionnement des deux stations, aucune modification majeure n a été observée sur le bassin versant, sauf peut-être l'exploitation forestière qui s'est poursuivie de façon continue sur toute la période. L homogénéité des conditions de relevés de débit n a vraisemblablement pas été affectée. 12
13 1.1.3 Intérêt de l étude comparative des stations et Les différents éléments caractéristiques d un bassin versant sont de type morphométrique, géologique, pédologique et climatologique. La nature et l étendue du couvert végétal contribuent également à sa caractérisation. Le sous-bassin versant associé à la station est situé dans la partie supérieure du bassin de la rivière Montmorency. Globalement, le sous-bassin versant possède les mêmes caractéristiques que le bassin de la rivière Montmorency. En effet, 85 % du territoire drainé par la rivière Montmorency s inscrit dans le Bouclier canadien, c est-à-dire une roche cristalline, datant du précambrien (1 à 2 milliards d années). La répartition du couvert végétal sur les secteurs concernés est également très similaire. En effet, la forêt recouvre 96 % du bassin versant total et 97 % du sous-bassin versant. De même, les marais forment respectivement 2 et 3 % de la surface des bassins. Les principales différences rencontrées sont des pentes plus faibles dans le bassin inférieur, des précipitations plus abondantes en tête de bassin (320 cm/an contre 280 cm/an au sud de la faille Montmorency) et bien sûr une urbanisation concentrée dans la partie sud du bassin versant (CAGEB, 2001). Il pourra donc être judicieux de comparer les débits obtenus aux différentes stations étant donné que les caractéristiques des bassins versants sont proches. Les caractéristiques divergentes entre les bassins versants constitueront par la suite des éléments de justification des différences observées dans les variations ou les valeurs de débits. 1.2 Prétraitement statistique Préalablement à l étude statistique proprement dite des séries de débits, une phase de prétraitement est nécessaire afin d en extraire les données pertinentes en rapport avec le projet d étude des impacts des périodes d étiage sur la ressource en eau Caractéristiques des phénomènes d étiage Différentes définitions du débit d étiage La notion d étiage repose sur différentes définitions selon les optiques par lesquelles on l aborde. En effet, au moins deux approches permettent de définir une période d étiage. L approche statistique caractérise un débit minimal moyen sur n jours consécutifs par an avec une période de retour T, définissant la probabilité d observer un tel débit. Par l approche physique, une période d étiage est caractérisée par une période de ruissellement superficiel nul, où les eaux souterraines sont la seule source de débit (Boivert, 1969). Les facteurs naturels influençant l écoulement dans la formation du débit minimum sont cependant différents suivant les saisons, en particulier dans des régions qui, comme le Québec, sont soumises à des variations climatiques de forte amplitude. 13
14 Les étiages d été et les étiages d hiver Les rivières québécoises présentent deux types d étiage suivant les saisons : L étiage d été, lorsque le bassin ne reçoit pas de pluie significative durant une période prolongée. Ce type d étiage est essentiellement fonction de la répartition des précipitations et demeure en partie influencé par le ruissellement de surface. L étiage d hiver, lorsque les précipitations sont essentiellement neigeuses et ne contribuent pas à l hydrologie des cours d eau. Le débit d'étiage est alors majoritairement alimenté par les réserves souterraines accumulées durant les saisons d été et d automne. Plus basses sont ces réserves et plus long l hiver, plus bas sera le débit de la rivière à la fin de la période hivernale. Durant l hiver, l écoulement peut également être influencé par l effet de glace. La glace peut prendre trois formes différentes : La glace de surface qui constitue un couvert plus ou moins fermé sur le cours d eau Le frasil qui se forme lorsque la vitesse d écoulement est trop importante pour former la glace de surface (v > 0,8 m/s). Le frasil est transporté dans l eau et s agglomère dès que la vitesse d écoulement atteint le seuil critique. La glace de fond formée sur le fond de la rivière et sur les roches. La particularité du climat engendre donc des phénomènes identiques par les conséquences, mais dont les origines sont bien différentes selon les saisons (Boivert, 1969). L étude des débits minimaux doit donc prendre en compte cette répartition saisonnière des phénomènes d étiage Répartition saisonnière des débits La moyenne des débits enregistrés de 1925 à 2003 à l exutoire du bassin versant jusqu au 31 décembre 2003 avoisine 35 m 3 /s (34,9 m 3 /s) {annexes 2-3}. Concernant l étude des minima {annexes 4-5} observés, plusieurs séries ont pu être construites selon différentes hypothèses. Dans un premier temps, les données ont été traitées sur une base annuelle (du 1 er janvier au 31 décembre) comme référence pour la suite de l étude. La répartition saisonnière des débits enregistrés est effectuée à partir des moyennes mensuelles interannuelles des débits moyens journaliers minimaux {tableau 2}. Deux périodes, hivernale et estivale, ont donc pu être établies respectivement d Octobre à Mars et d Avril à Septembre. 14
15 Tableau 2 : Moyenne interannuelle des débits moyens journaliers minimaux à la station Mois Débits moyens journaliers minimaux (en m 3 /s) Janvier 7,06 Février 5,90 Mars 5,31 Avril 10,99 Mai 42,72 Juin 21,02 Juillet 15,17 Août 11,96 Septembre 12,93 Octobre 17,37 Novembre 13,28 Décembre 9,51 A partir d octobre, une diminution progressive des débits moyens est remarquable. Elle est le résultat de l état neigeux des précipitations combiné avec une atténuation du ruissellement par l existence du couvert de neige, et à plus long terme avec le tarissement des réserves souterraines. Les débits moyens hivernaux atteignent donc leur minimum au mois de mars. A partir d avril, la reprise du ruissellement par la fonte des neiges puis les précipitations (qui favorisent également la recharge des réserves souterraines) contribuent à l augmentation des débits moyens durant la période estivale Calcul des moyennes mobiles Contrairement à l étude des pointes de crues où seule l amplitude des débits est recherchée, l étude des étiages inclut la notion de durée du phénomène. En effet, les impacts seront d autant plus conséquents que la période d enregistrement des débits les plus faibles sera longue. Dans l exploitation des relevés de débits, cela se traduit par le calcul de moyennes mobiles à partir de débits moyens journaliers. Par exemple, la moyenne des débits q sur i jours consécutifs à la date t s exprime de la façon suivante : q i (t) = q(t) + q(t 1)... + q(t i +1) i En considérant la variabilité climatique des saisons, les moyennes mobiles des débits moyens journaliers minimaux sur 2, 3, 7 et 30 jours consécutifs sont calculées sur une base saisonnière. Il est nécessaire de garder à l esprit les mises en garde précédentes au sujet de la représentativité des observations, en particulier le fait qu une fraction du débit de la rivière ne transite pas à la station
16 1.3 Analyse fréquentielle des débits minimaux Méthode statistique On considère la variable Qe, associée au débit minimum annuel d étiage : A: ( Qe x p ) A :(Qe x p ) P( A) = q P(A ) = 1 q = p avec q la probabilité au non-dépassement de la valeur x p. Les évènements A :(Qe x p ) sont séparés en moyenne par une période de retour T = 1 q = 1 1 p. Nous disposons de plus, d échantillons non exhaustifs de débits moyens journaliers minimaux annuels tirés de la population totale des débits d étiage. A partir de cet échantillon, nous nous proposons de choisir la forme mathématique de la loi de probabilité et d en calculer le mieux possible les paramètres numériques. L ajustement statistique est réalisé par l intermédiaire du logiciel HYFRAN de la Chaire industrielle en hydrologie statistique de l INRS-ETE. Les différentes étapes de l ajustement de loi à un échantillon effectuées par le logiciel sont brièvement présentées ci-après Vérification des hypothèses L ajustement d une distribution à un échantillon nécessite que les observations soient : Indépendantes (test de Wald-Wolfowitz) L indépendance signifie qu il n y a aucun lien entre les observations successives (absence d autocorrélation). En général, les débits minimaux annuels ou saisonniers constituent des variables indépendantes. Identiquement distribuées (test de Wicoxon) L homogénéité des valeurs des observations permet d émettre l hypothèse qu elles sont toutes issues de la même population. Les causes d hétérogénéité peuvent être le déplacement d une station de mesure (exclu dans notre cas) ou la saisonnalité des étiages (d été ou d hiver). Stationnaire (test de stationnarité) La distribution des échantillons est dite stationnaire si les caractéristiques statistiques (moyenne, variance) sont invariantes dans le temps. La non-stationnarité est en particulier caractérisée par un changement (brusque ou graduel) dans la moyenne. Dans la suite du projet, tous les ajustements statistiques présentés ont satisfait les hypothèses précédentes (A. St Hilaire, communication personnelle, 2004). 16
17 Distributions et méthodes d ajustement Dans le cadre de l ajustement statistique des débits minimaux annuels, les lois les plus appropriées ont été choisies a priori (Audet et al., 2000). Elles ont ensuite été contrôlées a posteriori afin d écarter tout ajustement peu adapté à la série d observations. Les différentes lois appliquées par la suite aux séries de débits moyens journaliers minimaux, annuels et saisonniers sont donc : Loi de Gumbel 1 x u x u f ( x) = exp exp( ) α α α avec, u : paramètre de position (mode) α : paramètre d échelle positif différent de zéro Loi LogNormale à 3 paramètres f ( x) 1 ( x m) σ exp 2π 2 [ ln( x m) μ] = 2 2σ avec, m : paramètre de position μ : paramètre d échelle positif différent de zéro σ : paramètre de forme positif différent de zéro Loi de Pearson Type III 1 x m f ( x) = Γ( λ) α λ 1 exp x m α avec, et, m : paramètre de position α : paramètre d échelle positif différent de zéro λ : paramètre de forme positif différent de zéro Γ(λ) : fonction gamma complète Γ x m α λ 1 x m ( ) α λ = e 0 17
18 Loi Gamma f (x) = α λ Γ(λ) x λ 1 e ax avec, α : paramètre d échelle positif différent de zéro λ : paramètre de forme positif différent de zéro Γ(λ) : fonction gamma complète Différentes méthodes d estimation des paramètres peuvent être utilisées. Dans notre cas, selon les différentes lois, nous nous limiterons aux deux principales qui sont : La méthode des moments La méthode du maximum de vraisemblance La méthode des moments consiste à égaler les moments théoriques de la distribution (qui sont fonction des paramètres) et leur estimation obtenue à partir de l échantillon. La résolution du système permet ensuite d obtenir les différents paramètres de la loi. La méthode du maximum de vraisemblance fait intervenir une fonction de vraisemblance L définie par : N L = f (x i ;θ 1,... θ k ) i=1 [ ] f (x i )dx i = Px i X x i + dx i Elle consiste ensuite à trouver les paramètres θ = θ 1,...θ j,...θ k, qui maximisent la fonction de vraisemblance, soit la probabilité d observer l échantillon (x i,...x N ) qui représente la meilleure information disponible sur la population (Audet et al., 2000). Pour l ajustement statistique des débits minimaux de la rivière Montmorency, la méthode des moments est associée à la loi de Gumbel, tandis que la méthode du maximum de vraisemblance est appliquée aux lois de Pearson type III, LogNormale et Gamma. 18
19 Tests d ajustement Il convient ensuite de prendre connaissance de la probabilité pour que la loi retenue représente effectivement la population mère dont l échantillon est a priori représentatif. En testant cette hypothèse, on court deux risques : Un risque de première espèce qui consiste à rejeter à tort l hypothèse alors qu elle est vraie Un risque de deuxième espèce qui est d accepter à tort l hypothèse alors qu elle est fausse Les différents ajustements statistiques présentés plus loin ont tous satisfait aux tests d ajustements du χ 2 et de Shapiro-Wilk (N<50) Interprétation des résultats Les débits minimaux annuels, obtenus à partir des minima annuels de débits moyens journaliers sont ajustés par les différentes lois de probabilités. Les périodes de retour maximales encore significatives sont comprises entre 2n et 3n, n étant le nombre d observations. Étant donné que pour la station , une série temporelle de 38 valeurs de débits minimaux annuels a été établie, les périodes de retour associées aux différentes lois seront donc 2, 5, 10, 20, 50 et 100 ans, 100 ans étant la limite de représentativité. Les débits déterminés sur une base annuelle (1 er janvier - 31 décembre) permettent d établir une première évaluation des débits minimaux en fonction de leur période de retour. Le fractionnement en saisons hydrologiques (1 er octobre - 30 septembre et 1 er juillet - 30 juin) n offre que peu d informations supplémentaires {annexe 7}. Par contre, la distinction des saisons hivernales et estivales permet d affiner les données en extrayant des débits minimaux présentant une différence notable. Ainsi, sur la période du 1 er avril au 30 septembre, les débits moyens journaliers minimaux annuels sont de 7,2 m 3 /s pour une période de retour de 2 ans, et ce, quelle que soit la loi de probabilité utilisée. Avec la même probabilité d occurrence sur la période hivernale (1 er octobre au 31 mars), les débits minimaux ne sont plus que de 4,6 m 3 /s {annexe 8}. En revanche, pour des périodes de retour plus importantes (T=50 ans et T=100 ans), les débits d étiage sont plus faibles sur la saison estivale que sur la saison hivernale. Cela peut s expliquer par l accroissement de l influence climatique durant les mois d été (ensoleillement, température ) sur le régime hydrologique du cours d eau, caractérisé par ailleurs à cette époque par de plus faibles débits et vitesses d écoulement. De plus, la localisation de la station à l aval des points d alimentation en eau potable rend plus hypothétique l'interprétation exclusivement hydrologique de ces débits. Il est fort probable que les volumes prélevés en période de pointe de consommation estivale sur la rivière Montmorency contribuent aux faibles débits minimaux en général, et pour les grandes périodes de retour en particulier. Les variations saisonnières sont donc des facteurs importants à prendre en compte lors de la confrontation des débits minimaux annuels aux différents usages de la ressource en eau sur le territoire du bassin versant. 19
20 L étude des débits minimaux du mois de mars apporte de nombreuses informations. Les minima de mars sont également les minima hivernaux, lorsque à la fin de l hiver les réserves souterraines se tarissent. De plus, ils influencent les débits minimaux du mois d avril et donc les statistiques de la période dite estivale, ce qui les influence à la baisse en altérant donc leur représentativité. Les inondations ont principalement lieu aux mois d avril et mai, dans la période de fonte des neiges, de débâcle du couvert de glace pouvant être à l origine d embâcles, et de reprise des précipitations. L étude des débits minimaux sur ces deux mois n apportera donc aucune information supplémentaire au sujet des débits minimaux estivaux. En revanche, les débits des mois de juillet, août et septembre nécessitent une étude plus approfondie puisque les apports sont majoritairement assurés par les réserves souterraines et les faibles précipitations {tableau 3}. Tableau 3 : Ajustement par la loi de Gumbel des débits minimaux moyens sur 7 jours consécutifs à la station Débits exprimés Période de retour (années) en m 3 /s Mars 5,09 3,96 3,48 3,13 2,77 2,55 Juillet 17,43 12,75 10,75 9,29 7,81 6,90 Août 13,57 9,97 8,45 7,33 6,19 5,49 Septembre 13,91 9,50 7,62 6,24 4,84 3,99 Il convient de rappeler que les données initiales sont des moyennes journalières des débits dont ont été extraits les minima saisonniers ou annuels. Le fait de travailler sur des valeurs moyennes journalières majore les débits minimaux, étant donné que des débits instantanés inférieurs aux moyennes ont pu être observés. Les phénomènes d étiage sont certes caractérisés par la faible amplitude des valeurs, mais également par leur durée. L approximation due à l exploitation de valeurs journalières moyennes est donc atténuée par l étude de la répartition temporelle des débits minimaux. Suivant les périodes de retour considérées et les diverses utilisations de ces débits, il conviendra d émettre des hypothèses pertinentes permettant de déterminer un débit adapté, bien que les différents ajustements ne présentent pas de différence notoire. Il semble que la loi log-pearson III soit le meilleur ajustement aux débits réels d étiage pour l ensemble de toutes les stations de mesure de la province du Québec. Localement et selon les périodes de retour, les lois de Gumbel, Lognormale et Gamma peuvent également être des ajustements adaptés. 20
Rivière Saint-Charles Tronçon 2 Ville de Québec
Rivière Saint-Charles Tronçon 2 Ville de Québec Mise à jour des cotes de crues Rapport final Pour plus de renseignements, contactez la Direction de l expertise hydrique du Centre d expertise hydrique du
Plus en détailCENTRALES HYDRAULIQUES
CENTRALES HYDRAULIQUES FONCTIONNEMENT Les différentes centrales hydrauliques Les centrales hydrauliques utilisent la force de l eau en mouvement, autrement dit l énergie hydraulique des courants ou des
Plus en détailRapport annuel de monitoring automatisé de la qualité de l eau
Rapport annuel de monitoring automatisé de la qualité de l eau 2009 La rivière Sainte Croix au barrage de Forest City Figure 1 : Rivière Sainte Croix, à la hauteur de la station de monitoring durant l
Plus en détailSystèmes de stockage simples à installer et économiques
Systèmes de stockage simples à installer et économiques Parallèlement à l accroissement et à l ampleur des événements pluviométriques, l accélération et l augmentation des débits de pointe accentuent de
Plus en détailRESERVES DE BIODIVERSITE POUR SEPT TERRITOIRES ET DE RESERVE AQUATIQUE POUR UN TERRITOIRE DANS LA REGION ADMINISTRATIVE DE L ABITIBI-TEMISCAMINGUE
MÉMOIRE DEPOSE AU BUREAU D AUDIENCES PUBLIQUES SUR L ENVIRONNEMENT (BAPE) DANS LE CADRE DES AUDIENCES PUBLIQUES POUR LES PROJETS DE RESERVES DE BIODIVERSITE POUR SEPT TERRITOIRES ET DE RESERVE AQUATIQUE
Plus en détailPOURQUOI ET COMMENT ARRIMER LES PDE ET LES SAD? LE CAS CONCRET DE LA MRC DE LA CÔTE-DE-BEAUPRÉ ET DE L OBV CHARLEVOIX-MONTMORENCY.
POURQUOI ET COMMENT ARRIMER LES PDE ET LES SAD? LE CAS CONCRET DE LA MRC DE LA CÔTE-DE-BEAUPRÉ ET DE L OBV CHARLEVOIX-MONTMORENCY. Par Stéphanie Allard, Aménagiste et biologiste associée, ÉCOgestion-solutions
Plus en détailAPPROCHES SIMPLIFIÉES POUR L ÉVALUATION DES PARAMÈTRES DE CONCEPTION POUR LES BASSINS DE FAIBLES DIMENSIONS. Gilles Rivard, ing. M. Sc.
APPROCHES SIMPLIFIÉES POUR L ÉVALUATION DES PARAMÈTRES DE CONCEPTION POUR LES BASSINS DE FAIBLES DIMENSIONS Gilles Rivard, ing. M. Sc. Québec 15 mars 2012 PRÉSENTATION Particularités des petits bassins
Plus en détail1.2. REALISATION DES OPERATIONS DE PRELEVEMENTS ET D ANALYSES
AVANT-PROPOS Le présent document a été réalisé par ASCONIT Consultants, pour le compte du Conseil Général de Haute-Savoie (CG74) dans le cadre du programme 2007-2008 du suivi de la qualité des eaux des
Plus en détailLA SURVEILLANCE DES PHÉNOMÈNES MÉTÉOROLOGIQUES POUR PRODUIRE DE L ÉLECTRICITÉ EN TOUTE SÉCURITÉ
avril 2013 NOTE D INFORMATION LA SURVEILLANCE DES PHÉNOMÈNES MÉTÉOROLOGIQUES POUR PRODUIRE DE L ÉLECTRICITÉ EN TOUTE SÉCURITÉ En tant qu exploitant des centrales de production d électricité, EDF met en
Plus en détailL équilibre offre-demande d électricité en France pour l été 2015
L équilibre offre-demande d électricité en France pour l été 2015 Synthèse Juin 2015 Sommaire Analyse globale 4 1. Prévision de consommation 5 2. Disponibilité du parc de production 7 3. Étude du risque
Plus en détailUne onzième machine pour 200 mégawatts supplémentaires de courant de pointe
«Société Électrique de l Our» Une onzième machine pour 200 mégawatts supplémentaires de courant de pointe Pour un meilleur équilibre entre production d électricité et pointes de consommation Afin d'augmenter
Plus en détailDIAGNOSTIC DU RESEAU D ALIMENTATION EN EAU POTABLE SCHEMA DIRECTEUR
COMMUNE DE LA VALLA EN GIER Le Bourg 42131 La Valla-en-Gier DIAGNOSTIC DU RESEAU D ALIMENTATION EN EAU POTABLE SCHEMA DIRECTEUR Rapport de Phase III Juin 2012 ICA ENVIRONNEMENT 6 Rue Emile Noirot - 42300
Plus en détailCommune de la Tène Viabilisation de la zone du casino
Commune de la Tène Viabilisation de la zone du casino RAPPORT TECHNIQUE Evacuation des eaux et alimentation en eau potable Dossier 10N026 Version 001 26 novembre 2010 RWB Holding SA Aménagement du territoire
Plus en détailComptes rendus d Activités Techniques et Financières du Service de l Eau Potable Année 2004
Service de l Eau Potable Année 2004 1 Ville de VENELLES Comptes rendus d activités Techniques et financières du Service de l Eau Potable Destinataire : Monsieur le Maire de la commune de VENELLES (13770)
Plus en détailEtude de diagnostic hydrogéologique du sous sol de Clamart Quartiers Schneider et Centre ville MAI 2013
Etude de diagnostic hydrogéologique du sous sol de Clamart Quartiers Schneider et Centre ville MAI 2013 Zones d étude et problématiques Quartiers concernés par l étude 1. Centre ville 2. Schneider Quartier
Plus en détailLA FERME À MATURIN INC. ÉNONCÉ
JEUX DU COMMERCE 2008 CAS COMPTABILITÉ FINANCIÈRE LA FERME À MATURIN INC. ÉNONCÉ Éric Déry, CA, MBA Département des Sciences comptables Université du Québec à Trois-Rivières 2007 Toute reproduction, en
Plus en détailRégionalisation des régimes de perturbations et implications pour l aménagement dans un contexte de changement climatique
Régionalisation des régimes de perturbations et implications pour l aménagement dans un contexte de changement climatique Sylvie Gauthier, Chercheuse scientifique, successions forestières RNCan-SCF-CFL
Plus en détailProjet de règlement modifiant le Règlement sur la protection et la réhabilitation des terrains 28 novembre 2011
Direction de l analyse et des instruments économiques AVIS ÉCONOMIQUE Projet de règlement modifiant le Règlement sur la protection et la réhabilitation des terrains 28 novembre 2011 Règles sur l allégement
Plus en détailModélisation intégrée des écoulements pour la gestion en temps réel d'un bassin versant anthropisé
1 TGR Modélisation intégrée des écoulements pour la gestion en temps réel d'un bassin versant anthropisé Simon Munier Institut des Sciences et Industries du Vivant et de l'environnement (AgroParisTech)
Plus en détailINTEGREE DES RESSOURCES EN EAU
Forum de l eau de Kyoto Contribution à la session du RIOB «Les progrès réalisés dans le monde dans la gestion intégrée des ressources en eau par bassin» GESTION INTEGREE DES RESSOURCES EN EAU Par M. Jean-Michel
Plus en détailL ENERGIE HYDRAULIQUE FICHE TECHNIQUE.
L ENERGIE HYDRAULIQUE FICHE TECHNIQUE. I. PRINCIPE L énergie hydroélectrique nécessite un cours d eau ou une retenue d eau. La centrale exploite l énergie potentielle créée par le dénivelé de la chute
Plus en détailÉvolution du climat et désertification
Évolution du climat et désertification FACTEURS HUMAINS ET NATURELS DE L ÉVOLUTION DU CLIMAT Les activités humaines essentiellement l exploitation de combustibles fossiles et la modification de la couverture
Plus en détailRéunion publique/téléconférence
Réunion publique/téléconférence Dorval Cornwall Kingston Watertown Oswego Burlington Rochester Kingston/Oswego Téléconférence: 1-877-413-4814 486 9841 (français) 447 9980 (anglais) Appeler entre 18h45-18h55
Plus en détailProduction électrique : la place de l énergie éolienne
Production électrique : la place de l énergie éolienne I Production électrique : principes de base L énergie électrique n est pas un fluide que l on pourrait «mettre en conserve», l énergie électrique
Plus en détailAgences de Bassins Hydrauliques & Gouvernance de l eau
ROYAUME DU MAROC Secrétariat d État chargé de l Eau et de l Environnement Agences de Bassins Hydrauliques & Gouvernance de l eau Mohamed HACHIMI Du 08 au 09/07/2009 à Tunis Gouvernance au niveau des Agences
Plus en détailAoût 2014. Résumé de l étude d impact sur l environnement
Août 2014 Aménagement hydroélectrique communautaire de la Onzième Chute de la rivière Mistassini Résumé de l étude d impact sur l environnement TABLE DES MATIÈRES 1- La Société 5 2- Description du projet
Plus en détailVision stratégique du développement culturel, économique, environnemental et social du territoire
Vision stratégique du développement culturel, économique, environnemental et social du territoire PROJET D ÉNONCÉ DE VISION STRATÉGIQUE OCTOBRE 2014 TABLE DES MATIÈRES POURQUOI UN ÉNONCÉ DE VISION STRATÉGIQUE?...
Plus en détail4. Résultats et discussion
17 4. Résultats et discussion La signification statistique des gains et des pertes bruts annualisés pondérés de superficie forestière et du changement net de superficie forestière a été testée pour les
Plus en détailJournée technique ARRA Gestion quantitative de la ressource en eau
Journée technique ARRA Gestion quantitative de la ressource en eau Etude Volumes Prélevables sur les Usses 2010-2012 5 avril 2013 SMECRU Syndicat Mixte d Etude du Contrat de Rivières des Usses Le bassin
Plus en détailCISSE INF EAU N 13. Edito du vice -président. Dans ce numéro
CISSE INF EAU N 13 Bulletin d information du bassin de la Cisse 1er trimestre 2015 Votre Cisse Inf eau change de style Après 2 ans et demi d existence, et pour anticiper l évolution de la chartre graphique
Plus en détailNORME INTERNATIONALE D AUDIT 330 REPONSES DE L AUDITEUR AUX RISQUES EVALUES
NORME INTERNATIONALE D AUDIT 330 REPONSES DE L AUDITEUR AUX RISQUES EVALUES Introduction (Applicable aux audits d états financiers pour les périodes ouvertes à compter du 15 décembre 2009) SOMMAIRE Paragraphe
Plus en détailLe nouvel indice de taux de change effectif du dollar canadien
Le nouvel indice de taux de change effectif du dollar canadien Janone Ong, département des Marchés financiers La Banque du Canada a créé un nouvel indice de taux de change effectif du dollar canadien,
Plus en détailLe bac à graisses PRETRAITEMENT. Schéma de principe. Volume du bac à graisses. Pose
Le bac à graisses Schéma de principe Lorsqu on a une longueur de canalisation importante entre la sortie des eaux de cuisine et la fosse septique toutes eaux, il est fortement conseillé d intercaler un
Plus en détailGuide d entretien. de votre assainissement non collectif
juillet 2009 Guide d entretien de votre assainissement non collectif Votre système d assainissement n est pas raccordé au «tout à l égout». Il est dit «non-collectif», «autonome» ou encore «individuel».
Plus en détaildocument de travail Phase 2 : groupe de travail Eau et biodiversité
document de travail Extrait du tableau de bord de la Région de Bruxelles-Capitale, amendé par la Coordination associative : «Nouvelles Rivières Urbaines» et biodiversité 1.2.1. intégration des principes
Plus en détailLe Plan Départemental de l Eau
de l Eau CG1/PIADDT/DAE/MD-LS-9/05/009 de l Eau Son organisation schématique va s appuyer sur : 1. Les infrastructures existantes d intérêt départemental,. Les schémas directeurs territoriaux, 3. Des maillages
Plus en détailCongrès INFRA 2014- Montréal Plan d adaptation aux changements climatiques municipal
Congrès INFRA 2014- Montréal Plan d adaptation aux changements climatiques municipal Julien St-Laurent, M.Sc.Env. Spécialiste environnement Direction de l Aménagement, gestion et développement durable
Plus en détail8 Certifications Minergie
8 Chapitre 8 Être Minergie, est-ce aussi être «autrement»? Pour de nombreux acteurs du marché immobilier, un label de durabilité devrait s accompagner d une appréciation de la valeur de leur immeuble,
Plus en détailASHRAE Montréal STM Construction du centre de transport Stinson. 16 mars 2015
ASHRAE Montréal STM Construction du centre de transport Stinson 16 mars 2015 Plan de présentation Présentation générale du projet Par M. Jocelyn Leblanc, directeur de projets STM Lignes directrices conception
Plus en détailConsultations prébudgétaires 2011-2012
Présenté au Comité permanent des finances de la Chambre des communes 12 août 2011 Sommaire Dans le cadre des consultations prébudgétaires du Comité permanent des finances de la Chambre des communes, le
Plus en détailL entretien hivernal des routes : concilier protection de l environnement et sécurité routière
L entretien hivernal des routes : concilier protection de l environnement et sécurité routière Audrée Perreault, ing. Naomie Gagnon, ing. jr. Frédéric Champagne, ing. Ministère des Transports du Québec
Plus en détailL eau dans les documents d urbanisme. L approche des solutions environnementales de l urbanisme CAUE 40 26 mai 2011
L eau dans les documents d urbanisme L approche des solutions environnementales de l urbanisme CAUE 40 26 mai 2011 Pourquoi ce guide? Participer à «décloisonner» les services «Environnement Eau» et «Urbanisme»
Plus en détailConseil économique et social
NATIONS UNIES E Conseil économique et social Distr. GÉNÉRALE ECE/CES/GE.20/2008/3 12 février 2008 FRANÇAIS Original: ANGLAIS COMMISSION ÉCONOMIQUE POUR L EUROPE CONFÉRENCE DES STATISTICIENS EUROPÉENS Réunion
Plus en détailGESTION ET ASSAINISSEMENT DES EAUX PLUVIALES Q-BIC PLUS CONNECT TO BETTER Q-BIC PLUS 1. #LesRèglesOntChangé CONNECT TO BETTER CONNECT TO BETTER
GESTION ET ASSAINISSEMENT DES EAUX PLUVIALES Q-BIC PLUS #LesRèglesOntChangé Q-BIC PLUS 1 LES NOUVELLES RÈGLES DE LA GESTION DES EAUX PLUVIALES COMMENCENT ICI Wavin Q-Bic Plus, nouveau système de rétention/infiltration
Plus en détailL IMPACT DE LA MUTUALISATION SUR LES RESSOURCES HUMAINES
ANNEXES L ISTE DES ANNEXES ANNEXE I : ANNEXE II : ANNEXE III : ANNEXE IV : ÉVOLUTION DES DEPENSES DES COMMUNES ET DES EPCI DE 2006 A 2013 OUTILS JURIDIQUES DE MUTUALISATION A DISPOSITION DES ACTEURS LOCAUX
Plus en détailSommaire 3.4. CRUE SUR UN PETIT BASSIN VERSANT... 19 3.6. INTUMESCENCE - DYSFONCTIONNEMENT D OUVRAGES HYDRAULIQUES...22
Préambule La collection des guides de l ASN regroupe les documents à destination des professionnels intéressés par la réglementation en matière de sûreté nucléaire et de radioprotection (exploitants, utilisateurs
Plus en détailAudit financier & budgétaire de la Ville de Clamart
Audit financier & budgétaire de la Ville de Clamart Ville de Clamart PARTENAIRES Finances Locales Avril 2015 Ville de Clamart 1 Présentation de PARTENAIRES Finances Locales PARTENAIRES Finances Locales
Plus en détailCREATION DE FORAGE, PUITS, SONDAGE OU OUVRAGE SOUTERRAIN
REPUBLIQUE FRANCAISE - PREFECTURE DE LA DROME A retourner à : DDT/Service Eau Forêt Espaces Naturels 4 place Laënnec BP 1013 26015 VALENCE CEDEX 04.81.66.81.90 CREATION DE FORAGE, PUITS, SONDAGE OU OUVRAGE
Plus en détailSite d étude. Résultats
Avec la collaboration de l Université de Bretagne Occidentale, (Institut Universitaire Européen de la Mer, Laboratoire d'ecophysiologie et de Biotechnologie des Halophytes et Algues Marines) Site d étude
Plus en détailDirection des Études et Synthèses Économiques Département des Comptes Nationaux Division des Comptes Trimestriels
Etab=MK3, Timbre=G430, TimbreDansAdresse=Vrai, Version=W2000/Charte7, VersionTravail=W2000/Charte7 Direction des Études et Synthèses Économiques Département des Comptes Nationaux Division des Comptes Trimestriels
Plus en détailEAU ET MILIEUX AQUATIQUES. Les 9 es programmes d intervention des agences de l eau 2007-2012
EAU ET MILIEUX AQUATIQUES Les 9 es programmes d intervention des agences de l eau 2007-2012 Janvier 2007 9 es 2007-2012 programmes des agences de l eau «L Europe s est dotée d un cadre communautaire pour
Plus en détailL ombre commun dans le canton de Vaud
Centre de conservation de la faune et de la nature Inspection de la pêche Chemin du Marquisat 1 1025 St-Sulpice Service des forêts, de la faune et de la nature www.dse.vd. vd.ch T 021 557 86 30 F 021 557
Plus en détailmesure des débits et des volumes dérivés par les canaux gravitaires
mesures limnimétriques 2009 Depuis la loi sur l Eau de 1992, précisée par celle de 2006, tous les volumes d eau prélevés dans le milieu naturel doivent être mesurés, et ce, pour permettre une meilleure
Plus en détailÉtude sur les taux de revalorisation des contrats individuels d assurance vie au titre de 2013 n 26 mai 2014
n 26 mai 2014 Étude sur les taux de revalorisation des contrats individuels d assurance vie au titre de 2013 Sommaire 1.INTRODUCTION 4 2.LE MARCHÉ DE L ASSURANCE VIE INDIVIDUELLE 6 2.1.La bancassurance
Plus en détailSituation financière des ménages au Québec et en Ontario
avril Situation financière des ménages au et en Au cours des cinq dernières années, les Études économiques ont publié quelques analyses approfondies sur l endettement des ménages au. Un diagnostic sur
Plus en détailLE SECTEUR DE L EAU EN JORDANIE : ENJEUX ET ENSEIGNEMENTS. Présentation des enjeux du secteur
LE SECTEUR DE L EAU EN JORDANIE : ENJEUX ET ENSEIGNEMENTS Présentation des enjeux du secteur Avec des taux d accès proches de 100 %, les enjeux de l eau et l assainissement en Jordanie ne sont pas l accès
Plus en détailContribution des industries créatives
RÉSUMÉ - Septembre 2014 Contribution des industries créatives à l économie de l UE en termes de PIB et d emploi Évolution 2008-2011 2 Contribution des industries créatives à l économie de l UE en termes
Plus en détailLe contexte global. La ressource. I.1 Particularités de la ressource en eau. Superficie : 41 526Km 2
Le contexte global Superficie : 41 526Km 2 Population: 16,34M.(89,6% urbaine: / 10,4% rurale:) 2006 PIB/hab 2007: 35 576 USD Divisions administratives: 12 provinces et 467 communes en nombre variable Régime:
Plus en détailSOMMAIRE DES DELIBERATIONS DU COMITE DU 13 SEPTEMBRE 2006
SOMMAIRE DES DELIBERATIONS DU COMITE DU 13 SEPTEMBRE 2006 1- Marché de services pour l entretien courant des cours d eau du Boulonnais (2007-2009)... page 2 2- Etude de définition des aménagements de prévention
Plus en détailL échelle du ph est logarithmique, c està-dire
Le ph Qu est-ce que le ph? Le ph mesure l acidité d un liquide. Sa valeur s exprime sur une échelle graduée de 0 à 14 où 1 désigne une substance fortement acide, 7, une substance neutre, et 14, une substance
Plus en détailRosemont- La Petite-Patrie. Îlots de chaleur urbains. Tout. savoir! ce qu il faut
Rosemont- La Petite-Patrie Îlots de chaleur urbains Tout savoir! ce qu il faut Qu est-ce qu un îlot de chaleur? Un îlot de chaleur désigne une élévation localisée des températures, particulièrement des
Plus en détailNote sur les enjeux dans le domaine de l eau
Soutenabilité du Grand Paris juin 2012 Note sur les enjeux dans le domaine de l eau - 3 - Introduction Le projet Grand Paris vise à faire du cœur de l Île de France une métropole de taille mondiale durablement
Plus en détailEXTRAIT DU REGISTRE DES ARRETES DU PRESIDENT DE LA COMMUNAUTE URBAINE DE LYON
REPUBLIQUE FRANCAISE DEPARTEMENT DU RHONE EXTRAIT DU REGISTRE DES ARRETES DU PRESIDENT DE LA COMMUNAUTE URBAINE DE LYON ARRETE N 2013-07-15-R-0287 commune(s) : Villeurbanne objet : Autorisation de déversement
Plus en détailETUDE COMPARATIVE DES MODELISATIONS NUMERIQUE ET PHYSIQUE DE DIFFERENTS OUVRAGES D EVACUATION DES CRUES
ETUDE COMPARATIVE DES MODELISATIONS NUMERIQUE ET PHYSIQUE DE DIFFERENTS OUVRAGES D EVACUATION DES CRUES P.E. LOISEL, J. SCHAGUENE, O. BERTRAND, C. GUILBAUD ARTELIA EAU ET ENVIRONNEMENT Symposium du CFBR
Plus en détailBilan électrique français ÉDITION 2014
Bilan électrique français ÉDITION 2014 Dossier de presse Sommaire 1. La baisse de la consommation 6 2. Le développement des ENR 8 3. Le recul de la production thermique fossile 9 4. La baisse des émissions
Plus en détailSynthèse SYNTHESE - 1 - DIRECTION GENERALE DE L ENERGIE ET DU CLIMAT. Service du climat et de l efficacité énergétique
DIRECTION GENERALE DE L ENERGIE ET DU CLIMAT Service du climat et de l efficacité énergétique Observatoire national sur les effets du réchauffement climatique Synthèse SYNTHESE Prise en compte de l'élévation
Plus en détailPROJET D INVERSION DE LA CANALISATION 9B ET D ACCROISSEMENT DE LA CAPACITÉ DE LA CANALISATION 9
Page 1 of 7 PROJET D INVERSION DE LA CANALISATION 9B ET D ACCROISSEMENT DE LA CAPACITÉ DE LA CANALISATION 9 RAPPORT SOMMAIRE DE L ANALYSE DES TRANSITOIRES SUR LE RÉSEAU PRINCIPAL Préparé par : Enbridge
Plus en détailBien vivre, dans les limites de notre planète
isstock Bien vivre, dans les limites de notre planète 7e PAE le programme d action général de l Union pour l environnement à l horizon 2020 Depuis le milieu des années 70, la politique environnementale
Plus en détailUNE MEILLEURE CONNAISSANCE
CONCEVOIR ET GÉRER DES AMAS DE FUMIER SOLIDE AU CHAMP UNE MEILLEURE CONNAISSANCE pour un meilleur environnement En 2002, le Règlement sur les exploitations agricoles (REA) prévoyait l échéance des dispositions
Plus en détailRôle des centrales de pompage-turbinage dans l approvisionnement en électricité
Rôle des centrales de pompage-turbinage dans l approvisionnement en électricité Document connaissances de base, état: octobre 2013 1. Synthèse Contrairement aux simples centrales à accumulation, les centrales
Plus en détailcollection mise au point état initial et prévision d impact dans les documents d incidences milieu aquatique
collection mise au point milieu aquatique état initial et prévision d impact dans les documents d incidences 1 PRINCIPES DE LA DEMARCHE.. 10 1.1. CHAMP D APPLICATION.... 12 1.2. UNE DEMARCHE EN QUATRE
Plus en détailpar Maxime Lalonde-Filion
ANALYSE DES IMPACTS ÉNERGÉTIQUES ET ENVIRONNEMENTAUX ASSOCIÉS À L'IMPLANTATION MASSIVE DES VÉHICULES HYBRIDES ÉLECTRIQUES RECHARGÉS PAR LE RÉSEAU (PLUG-IN HYBRID ELECTRIC VEHICLE : PHEV) AUX ÉTATS-UNIS
Plus en détailPROPOSITION TECHNIQUE ET FINANCIERE
Avenue des Etangs Narbonne, F-11100, France Votre correspondant : Romain CRESSON INRA Transfert Environnement Avenue des Etangs Narbonne, F-11100, France Tel: +33 (0)4 68 46 64 32 Fax: +33 (0)4 68 42 51
Plus en détailLes technologies IT au service de la. Application àl ORBE. Présentation: Dr Philippe Heller
Les technologies IT au service de la prévision de débitd Application àl ORBE Présentation: Dr Philippe Heller ARPEA AG 2014 1 EIA FR -- e-dric.ch -- EPFL Trépied EPFL Apprendre et innover e-drich Mettre
Plus en détailRestauration de la continuité écologique Seuils servant à l'hydrométrie. Journées Hydrométrie SCHAPI 3-4 février 2014
Restauration de la continuité écologique Seuils servant à l'hydrométrie Journées Hydrométrie SCHAPI 3-4 février 2014 Stéphanie Poligot-Pitsch Olivier Nauleau DREAL Pays de la Loire DREAL Bretagne Qu est
Plus en détailSéminaire du 17 octobre 2014 «La gestion des milieux aquatiques dans la loi MAPTAM et le SAGE : quels enjeux pour la Baie de Saint Brieuc?
Séminaire du 17 octobre 2014 «La gestion des milieux aquatiques dans la loi MAPTAM et le SAGE : quels enjeux pour la Baie de Saint Brieuc?» Le Schéma d Aménagement et de Gestion des Eaux (SAGE) de la baie
Plus en détailRivière Romaine, rivière d eaux vives. André Charest et Yann Troutet
Rivière Romaine, rivière d eaux vives André Charest et Yann Troutet «Les transformations qui toucheront la Romaine n auront pas d effet notable sur l offre ni sur la pratique d activités de canotage et
Plus en détailNous avons soumis la question au (( Bureau sur les changements climatiques du ministère de l'environnement D qui nous a fait la réponse suivante :
Première question de la Commission 180 DB26 Dragage d'entretien du chenal entre Hudson et Oka Lac des Deux-Montagnes 6211.02-104 c Est-ce que vous savez si les gouvernements, provincial et fédéral, ont
Plus en détaild évaluation Objectifs Processus d élaboration
Présentation du Programme pancanadien d évaluation Le Programme pancanadien d évaluation (PPCE) représente le plus récent engagement du Conseil des ministres de l Éducation du Canada (CMEC) pour renseigner
Plus en détailETABLISSEMENT PUBLIC A CARACTERE INDUSTRIEL ET COMMERCIAL Rue Félix CHABAUD 13770 VENELLES N SIRET : 493 587 471 00019 Code APE : 410 Z
REGIE DES EAUX DE VENELLES ETABLISSEMENT PUBLIC A CARACTERE INDUSTRIEL ET COMMERCIAL Rue Félix CHABAUD 13770 VENELLES N SIRET : 493 587 471 00019 Code APE : 410 Z Service de l Eau Potable Année 2007 RAPPORT
Plus en détailNotes de recherche de l
Notes de recherche de l DÉCEMBRE 2009 La situation du régime complémentaire de retraite de l industrie de la construction du Québec François L Italien, Doctorant, Département de sociologie, Université
Plus en détailDemande préalable pour un projet de création ou de modification d'un plan d'eau
Demande préalable pour un projet de création ou de modification d'un plan d'eau Les plans d'eau peuvent avoir des usages différents à savoir agrément, défense contre l'incendie, élevage de poissons, irrigation,
Plus en détailGlossaire : définitions des termes utilisés dans les fiches sur les indicateurs de performance
Glossaire : définitions des termes utilisés dans les fiches sur les indicateurs de performance Au sens des fiches de définition des indicateurs de performance : 1. Parties prenantes Autorité organisatrice
Plus en détailNorme comptable internationale 33 Résultat par action
Norme comptable internationale 33 Résultat par action Objectif 1 L objectif de la présente norme est de prescrire les principes de détermination et de présentation du résultat par action de manière à améliorer
Plus en détailLe mardi 25 mai à 19 heures Présentation de la problématique, actions mises en place, ce que vous pouvez faire et période de questions.
Merci de vous inscrire pour vos questions dans le registre à l entrée de la salle Le mardi 25 mai à 19 heures Présentation de la problématique, actions mises en place, ce que vous pouvez faire et période
Plus en détailSources de revenu et autonomie des immigrants âgés au Canada SOMMAIRE
Sources de revenu et autonomie des immigrants âgés au Canada SOMMAIRE Préparé pour la Conférence économique 2005, Ottawa 10 mai 2005 Colleen Dempsey Recherche et statistiques stratégiques Citoyenneté et
Plus en détailLA VILLE ET SON ASSAINISSEMENT. L essentiel
Certu Centre d études sur les réseaux, les transports, l urbanisme et les constructions publiques LA VILLE ET SON ASSAINISSEMENT Principes, méthodes et outils pour une meilleure intégration dans le cycle
Plus en détailBLUBOX Système de récupération des eaux de pluie
BLUBOX Système de récupération des eaux de pluie La gestion responsable des eaux pluviales : UNE SOLUTION ACTUELLE POUR UN AVENIR DURABLE L eau est une ressource essentielle à toute forme de vie sur Terre.
Plus en détailPLAN GÉNÉRAL D AMÉNAGEMENT FORESTIER SEIGNEURIE DE PERTHUIS RÉSUMÉ NOTE AU LECTEUR
NOTE AU LECTEUR Dans le cadre de notre certification forestière à la norme du Forest Stewardship Council de la Seigneurie de Perthuis, nous vous présentons un résumé du plan général d aménagement forestier
Plus en détailLES EAUX USÉES. L évacuation des eaux usées. Les eaux vannes (EV) : eaux provenant des cuvettes de WC.
L évacuation des eaux usées Les eaux vannes (EV) : eaux provenant des cuvettes de WC. Les eaux ménagères (EM) : eaux provenant de la cuisine (évier, lave-vaisselle) et de la salle de bains (lavabo, baignoire,
Plus en détailTout connaître. sur l assurance et les dommages causés par l eau
Tout connaître sur l assurance et les dommages causés par l eau Les dommages causés par l eau : première cause de réclamation en assurance habitation Les dommages causés par l eau représentent environ
Plus en détailBanque Zag. Troisième pilier de Bâle II et III Exigences de divulgation. 31 décembre 2013
Banque Zag Troisième pilier de Bâle II et III Exigences de divulgation 31 décembre 2013 Le présent document présente les informations au titre du troisième pilier que la Banque Zag (la «Banque») doit communiquer
Plus en détailRevue du marché hypothécaire canadien les risques sont faibles et maîtrisés
Revue du marché hypothécaire canadien les risques sont faibles et maîtrisés Janvier 2010 Préparé pour : Association canadienne des conseillers hypothécaires accrédités Par : Will Dunning Économiste en
Plus en détail1. IDENTIFICATION ET LOCALISATION GEOGRAPHIQUE 2. DESCRIPTION DE LA MASSE D'EAU SOUTERRAINE CARACTERISTIQUES INTRINSEQUES
1. IDENTIFICATION ET LOCALISATION GEOGRAPHIQUE Codes entités aquifères Code entité V1 Code entité V2 concernées (V1) ou (V2) ou secteurs hydro à croiser : 532a 532b Type de masse d'eau souterraine : Imperméable
Plus en détailCHAPITRE 6 : LE RENFORCEMENT DU MODELE PAR SON EFFICACITE PREDICTIVE
1 CHAPITRE 6 : LE RENFORCEMENT DU MODELE PAR SON EFFICACITE PREDICTIVE Quels sont les arguments qui permettent de renforcer le modèle? 2 3 I. UNE CONFIRMATION DE L EXPANSION DU PLANCHER OCÉANIQUE A.LES
Plus en détailLa gestion des écoulements dans les Wateringues du Nord - Pas de Calais Incidence prévisible des changements climatiques
La gestion des écoulements dans les Wateringues du Nord - Pas de Calais Incidence prévisible des changements climatiques Par Philippe PARENT Institution des Wateringues Par Philippe PARENT Institution
Plus en détailASPECTS JURIDIQUES DE L ASSAINISSEMENT NON COLLECTIF
ASPECTS JURIDIQUES DE L ASSAINISSEMENT NON COLLECTIF Bases juridiques et dernières évolutions règlementaires Séminaire des animateurs territoriaux, le 26 juin 2012 Ludiana KORTH, chargée d étude juridique
Plus en détailEvolution des risques sur les crédits à l habitat
Evolution des risques sur les crédits à l habitat n 5 février 2012 1/17 SOMMAIRE 1. PRINCIPALES CARACTÉRISTIQUES DE LA PRODUCTION... 4 2. ANALYSE DÉTAILLÉE DES INDICATEURS DE RISQUE... 8 2.1 Montant moyen
Plus en détailFocus sur les politiques publiques de l épargne en France
Focus sur les politiques publiques de l épargne en France T. Mosquera Yon Banque de France 1 En France, les pouvoirs publics ont, dès 1818, souhaité mettre en place des dispositifs visant à encourager
Plus en détail