Chap. 2 LES PARTIS POLITIQUES. Sous-chap. 3 LES PARTIS POLITIQUES AU CAMEROUN

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1 Page 1 sur 13 Chap. 2 LES PARTIS POLITIQUES Sous-chap. 3 LES PARTIS POLITIQUES AU CAMEROUN - Retracer les grandes phases de l évolution des partis politiques dans les deux parties du Cameroun. INTRODUCTION Après la seconde guerre mondiale, l ONU changea le statut des territoires encore sous mandat. Le 13 décembre 1946, la France et la Grande-Bretagne signèrent les accords de tutelle sur le Cameroun. Dès lors, le Cameroun français et le Cameroun britannique devinrent des territoires sous tutelle. Or, selon l article 76 (b) de la Charte de l ONU, le but de la tutelle était de permettre aux territoires qui y étaient soumis de parvenir à l autonomie interne ou à l indépendance, ce qui devait nécessiter une participation des populations des territoires concernés à la gestion des affaires locales. Toutefois, la France va saisir le vide juridique entre la fin de la guerre et la signature des accords pour faire du Cameroun une partie du vaste empire français. Déjà, les Etats généraux de la colonisation tenus à Douala en 1945 confirmèrent l'attachement des colons français au système colonial traditionnel. C est ainsi que se tinrent la même année des élections pour la désignation des représentants à l assemblée nationale française. Celles-ci furent organisées sur la base de personnalités individuelles plutôt que sur la base de partis politiques. Dans l Assemblée constituante française de 1945, les territoires d outre-mer français désignèrent 64 représentants sur les 586. Les citoyens français du premier collège électoral élirent 36 des 64 représentants. Les sujets français (les colonisés), du second collège électoral, élirent 24 alors que 4 furent élus sur la base d une liste électorale commune. L Afrique Equatoriale Française et le Cameroun français désignèrent 6 des 64 représentants. Les 4 membres de l assemblée nationale étaient : Dr. Louis-Paul Aujoulat, Alexandre Douala Manga Bell, Georges Mo Linati et Jules Ninine. Trois d entre eux représentaient le second collège. En plus de ceux-là, trois sénateurs furent élus au conseil de la République dont deux étaient du second collège. Par la constitution du 27 octobre 1946, le Cameroun français est intégré dans l Union Française 1 avec le statut de «territoire associé». De son côté, le Cameroun britannique fut rattaché au Nigeria (de l Est pour le Southern Cameroon ; du Nord pour le Northern Cameroon). I : L ERE DU MULTIPARTISME A- Au Cameroun français : un foisonnement des partis politiques Le multipartisme ici est lié à la création de l ARCAM en Auparavant, quelques évènements avaient conduit à la création de quelques mouvements politiques 1. Les mouvements politiques avant 1945 et les facteurs de création 1 Elle comprenait d'une part, la République française et, d'autre part, les territoires et État associés à celle-ci.

2 Page 2 sur L UC et la JEUCAFRA, consécutives au pangermanisme qui a sévi au Cameroun avant la seconde guerre mondiale En 1936, Hitler soutint officiellement la campagne pour le retour des colonies allemandes lorsqu il déclara à Munich que la taille de la population allemande rendait nécessaire l acquisition des colonies qui devaient absorber le surplus des habitants. Cet appel d Hitler en faveur du retour des colonies allemandes fut réitéré en 1938 et cet appel a attisé les sentiments progermaniques dans certaines colonies allemandes y compris au Cameroun sous tutelle de la France. Au Cameroun, les Allemands lancèrent une campagne de propagande orchestrée par le ministère allemand des colonies. Cette propagande produisit d importants résultats durant la campagne dans le Cameroun français où une association progermanique, appelée association des indigènes camerounais germanophiles, fut créée pour permettre l atteinte des objectifs des Allemands. Les Camerounais progermaniques étaient pour l essentiel : - Ceux qui ont subi l éducation allemande et ont bénéficié de certains privilèges dans l administration allemande. - Les chefs traditionnels qui ont jouit des avantages dans l administration coloniale allemande. - Ceux qui ont combattu aux côtés des Allemands pendant la première guerre mondiale - Et certains travailleurs des plantations allemandes ainsi que ceux qui n aimaient pas l administration française à cause de sa politique rude, en particulier les corvées et l indigénat. Plusieurs lettres furent écrites par des Camerounais sous administration française à plusieurs personnalités allemandes à l instar du chef Jean Nyap de Ndgobessol, Eséka. Ces lettres perturbèrent les autorités coloniales françaises qui réagirent vigoureusement en arrêtant les personnes suspectées de sentiments progermaniques et en les envoyant en prison à Mokolo. Pour éviter tout ralliement possible des populations camerounaises germanophiles, la France tolère la création de l'union Camerounaise en 1937 à Paris, association qui lutte pour l'émancipation de la colonie et dirigée par Jean Mandessi Bell et Léopold Moumé-Etia. Tous deux d'origine douala. Le programme de cette association portait sur deux points : - Le passage du Cameroun français du régime de mandat B au régime de mandat A - L opposition au retour du Cameroun français à l Allemagne. Tout en tolérant cette association, les colons vont piloter en 1938 la création de la Jeunesse Camerounaise Française (JEUCAFRA). Dirigée par Paul Soppo Priso, cette association avait son siège à Douala. La JEUCAFRA était constituée de trois groupes aux idées totalement opposées quant à l avenir du Cameroun français : - Les autorités coloniales françaises qui voulaient utiliser la JEUCAFRA pour combattre la demande de retour du Cameroun français à l Allemagne ; - Les milieux d affaires français au Cameroun qui supportaient la Jeucafra non seulement parce qu ils voulaient garder le Cameroun français pour la France, mais

3 Page 3 sur 13 surtout parce qu ils voulaient soustraire le Cameroun du contrôle de la SDN et le placer sous contrôle de la France comme les autres colonies. - Le troisième groupe qui voyait en la JEUCAFRA un instrument pour exprimer les sentiments antigermaniques et comme un forum pour formuler des griefs politiques, économiques et sociaux contre l administration coloniale française La naissance des syndicats suite à la conférence de Brazzaville : acquisition par les Camerounais de la capacité de revendication) Suite aux demandes de changement social, économique et administratif formulées par les africains à la conférence de Brazzaville en 1944, l administration leur fut ouverte, le travail forcé supprimé, les syndicats autorisés, etc. Aussi, De Gaulle va crisper les colons par ses déclarations et ses promesses d'autonomie. En Mai 1944, le Parti Communiste s'installa à Douala et Yaoundé et créa des cercles d'études marxistes. Autorisés par décret dès le 8 Août 1944, les syndicats vont se multiplier 2. Ils vont s'unir finalement en 1945 sous le nom d'union des Syndicats Confédérés du Cameroun (affilié à la C.G.T française) ayant son siège à Douala. Ce syndicat fut fondé par un syndicat français d obédience communiste. Ruben Um Nyobe et Charles Assalé en étaient les secrétaires. Parmi ses objectifs figuraient la demande de meilleurs salaires, de meilleures conditions de travail pour ses membres. La première activité majeure de l USCC eu lieu le 24 septembre 1945 à Douala quand il a demandé une hausse des salaires. Il appela à une grève générale qui dégénéra en confrontation entre miliciens et membres et sympathisants de l USCC. En effet, Les colons s'inquiétèrent de ces syndicats qui menaçaient leurs plantations. Ils s'unirent aussi et se rapprochèrent des leurs confrères situés en Afrique Equatoriale Française et de la Côte d'ivoire. Jean Rose qui dirigeait les colons de Côte d'ivoire entendait bien décider du futur de l'afrique et empêcher toutes tentatives d'indépendance. Du 24 Septembre au 9 Octobre 1945, Jean Rose réunit les états généraux de la colonisation à Douala afin de faire condamner les propos de Brazzaville. L'U.S.C.C. manifesta, les colons aussi. Ce fut l'affrontement entre les deux mouvements. Il y aura 70 morts dont un européen 3, des maisons brûlées. Moumé-Etia, un des leaders camerounais de l USCC, fut arrêté et jugé. La Colonie fut sous le choc, elle sera mise sous tutelle par les Nations Unies. La JEUCAFRA tomba en désuétude. Après la grève, d autres syndicats furent fondés. Charles Assalé et Joseph Amougou quittèrent l USCC pour créer Force Ouvrière d obédience socialiste et Louis-Paul Aujoulat fonda la Confédération Française des Travailleurs Croyants (CFTC). Les autres syndicats étaient : la Confédération Camerounaise des Travailleurs Croyants (UCTC) et l Union des Syndicats Autonomes du Cameroun (USAC). Ces syndicats étaient essentiellement basés à Yaoundé et Douala. Grâce aux syndicats, les Camerounais se sont initiés au mouvement revendicatif. Cette capacité sera renforcée dans les groupes de pression et les partis politiques. 2 Les facteurs qui ont favorisé la formation des syndicats sont les suivants : la rareté de certains biens pendant la guerre a créé l esprit de militantisme chez certains travailleurs ; l inflation galopante a forcé certains travailleurs de voir aux syndicats le seul moyen de forcer les employeurs et l administration à résoudre leur problème économique ; le soutien que l administration a apporté au droit de former des organisations de travail a conduit à la montée des syndicats ; la conférence de Brazzaville qui a soutenu le syndicalisme. 3 Il s agit du secrétaire de la chambre de commerce, Olivier

4 Page 4 sur Les groupes de pression A l exception de la Jeucafra, les autres groupes de pression politiques au Cameroun français furent formés durant ou après la seconde guerre mondiale. Certains furent formés avec la bénédiction de l administration coloniale, qui voulait contrer l influence et l expansion de l UPC créée en Parmi ceux-ci, on peut citer : - L Union Bamiléké créée en 1948 pour freiner l expansion de l idéologie de l UPC ; - L Evolution Sociale Camerounaise (ESOCAM), fondée en 1949 par Pierre Dimlia et dont le but d améliorer le niveau de vie des populations et la lutte contre le communisme - La Renaissance Camerounaise. Les autres groupes de pression politiques soit soutenaient les objectifs politiques de l UPC, soit étaient disposés à tolérer certaines de ses idées. On citera : - Le Cercle Culturel camerounais dirigé par Dr. Bebey-Eyidi - L Union Sociale Camerounaise de Charles Okala qui soutenait certaines de ses idées. Les autres groupes de pression politiques étaient : le Mouvement Démocratique Camerounais (MDC) et le Rassemblement du Peuple Camerounais (RPC). 2- La création de l ARCAM et l avènement des partis politiques 2.1. Les différents partis politiques existants En application de la loi française du 7 Octobre 1946 instituant des Assembles Représentatives dans les ex-colonies françaises, l Assemblée Représentative du Cameroun (ARCAM) vit le jour le 22 Décembre Cette Assemblée-mère l ARCAM, composée de 40 Membres dont 24 Camerounais et 16 Français, n était qu une assemblée administrative ne pouvant pas aborder des questions directement politiques (organisation des pouvoirs publics, choix des régimes politiques, etc.). Les élections à l ARCAM et ses débats donnèrent un grand essor à la vie politique avec la création de nombreux partis politiques : l UPC 4 de Ruben Um Nyobe (1948) ; le Rassemblement Camerounais (RACAM), parti ayant le soutien de Charles de Gaulle et dominé par les Européens et les citoyens français ; le BDC (1951) fondé par Aujoulat avec Ahmadou Ahidjo, André Marie Mbida et André Fouda et initialement opposé au programme politique de l UPC ; les Démocrates Camerounais (1954) fondé par André-Marie Mbida qui claqua la porte du B.D.C après avoir été accusé de trahison par le leader du mouvement ; le Mouvement D'Action Nationale du Cameroun (1956) fondé par Paul Soppo Priso après avoir quitté le BDC ; l Union Camerounaise (UC) d Ahmadou Ahidjo, créée en 1957 ; le Mouvement des Indépendants et Paysans Camerounais de Mathias Djoumessi, etc. En juin 1951, ont lieu de nouvelles élections à l ARCAM. Malgré la campagne intensive de l UPC, celle-ci obtint de piètres résultats (3 081 voix sur votants). Le 30 Mars 1952, 4 - Le 13 juillet 1955, l UPC fut interdite

5 Page 5 sur 13 l ARCAM se mua en Assemblée Territoriale du Cameroun (ATCAM). Il ne s agit là encore qu un changement de dénomination et non d un changement de statut du territoire. Néanmoins, ce changement de nom donna lieu à de nouvelles élections en mars de la même année. Aucun des quatre candidats de l UPC ne fut élu. En face, c'est le (socialiste) Bloc Démocratique Camerounais qui va bientôt avoir ses premiers élus à l'assemblée Territoriale dont un certain André Mbida 5 (né le 1er Janvier 1917) élu en Les circonstances de leur création C est à partir de 1945 que les partis politiques commencent à se former au Cameroun. La création des partis politiques et groupes de pression s explique par un certain nombre de facteurs : - Les activités des partis politiques français au Cameroun français ; - Les souffrances et difficultés causées par la participation du Cameroun français à la guerre ; - La circulation des journaux qui ont aidé à la politisation des populations indigènes ; - La concentration des travailleurs indigènes aux ports et gares routières a favorisé le mouvement des travailleurs. - Les syndicats français ont établi des branches locales au Cameroun français. La création des partis politiques au Cameroun Français s est faite en deux étapes : de 1945 à 1957 et de 1957 à Au cours de la première période, la plupart des partis politiques, à l exception notable de l UPC, étaient des démembrements locaux des partis politiques français. Ils n ont pas appelés à l indépendance. Les partis politiques issus de la seconde période ont pour la plupart appelé à l indépendance du Cameroun français et sa réunification avec le Cameroun britannique. Faisait exception le parti Démocrates Camerounais d André-Marie Mbida qui était opposé à l indépendance immédiate et à la réunification. Après les élections législatives de juin 1951, le Bloc Démocratique Camerounais (BDC) fut fondé par Louis-Paul Aujoulat, qui a été membre du Mouvement Républicain Populaire (MRP). Son président était Philémon Sakouma avec Benoît Bindzi comme secrétaire général. Aujoulat était le président-général. L objectif du BDC était de permettre l évolution sociale des indigènes et la promotion et la protection de leurs intérêts. Parmi ses membres, on avait : Ahmadou Ahidjo, André Marie Mbida et André Fouda. Ses principaux centres d action étaient Douala, Yaoundé et Ebolowa. Il était initialement opposé au programme politique de l UPC. 5 Le jeune député est un fervent catholique fort respectueux de la hiérarchie religieuse. C'est un africain assimilé qui a épousé en 1946 Marguerite Embolo, la fille d'un chef de tribu et le plus grand propriétaire de plantation de cacao. Et un excellent agent d'affaires à qui tout réussit. Tout le contraire du leader de l'u.p.c. âgé de 35 ans, Ruben Um Nyobe. Bien que parfaitement éduqué, Um Nyobe est un protestant qui a fait les écoles de missionnaires américains installés dans le pays. C'est un autodidacte qui va devenir un communiste convaincu. Il déclenche des grèves qui finissent toujours en émeutes sanglantes. La répression coloniale est d'autant plus forte que l'u.p.c. n'arrive pas à s'implante dans le pays. Les chefs tribaux refusent d'écouter l'u.p.c qu'elle juge trop sudiste et susceptible de remettre en cause leur pouvoir. Même dans le Royaume Bamiléké, les chefs traditionnels s'empressent de renvoyer les upécistes dans la capitale

6 Page 6 sur 13 L UPC fut créé le 10 avril 1948 à Douala par Leonard Bouly et non par Ruben Um Nyobe qui était hospitalisé à ce moment à Sakbayémé. Ce fut le premier parti politique indigène du Cameroun français. Il fut rejoint plus tard par Um Nyobe, Ernest Ouandié, Abel Kingue et Dr. Félix-Roland Moumié. Son programme politique comportait trois principaux points : - Politique. L UPC appelait à l indépendance immédiate et à la réunification des deux Cameroun. - Social. Il militait pour la lutte contre la ségrégation raciale et à l extension du système d éducation secondaire sans discrimination. - Economique. Il appelait à combattre la discrimination dans les prix des matières premières. L UPC s allia des organisations traditionnelles telles que le Ngondo des Douala, le Kumze des Bamiléké, l Union tribale Bantou des Boulou. En 1956, la France accorda l autonomie interne. Suite aux émeutes de 1955 et à l interdiction de l UPC, la France réagira par la promulgation de la Loi-cadre dite «loi Gaston Deferre» du 23 juin Cette loi disposait : - L institution des reformes par décrets après consultation de l ATCAM et de l Assemblée de l Union Française ; - Que la France acceptait les développements politiques dans le Cameroun français dans la mesure où ils satisfont au Cameroun français ; - Que la tenue d élections dans toutes les assemblées du Cameroun français obéisse au principe d un seul collège électoral. Cependant la loi-cadre conserve la position dominante de la France. Le parlement français conserve ainsi les pouvoirs suprêmes en matière législative et ses lois priment sur les décisions des assemblées territoriales. Les services publics de l Etat n étaient pas assujettis au contrôle territorial. Suite à l édiction de cette loi, l ATCAM, qui a été élue en 1952, fut dissoute en novembre 1956 pour ouvrir la voie à de nouvelles élections en décembre Paul Soppo Priso, dans l optique de présenter une position politique commune, fonda un nouveau parti le Mouvement d'action Nationale du Cameroun. Cependant, Mgr. Mongo tint une rencontre avec Um Nyobe, qui est entré dans la clandestinité, afin de pouvoir créer un climat propice au dialogue entre l UPC et l administration coloniale. Il échoua dans sa tentative. L UPC, bien qu étant membre du Mouvement d Action Nationale, décida de boycotter et de saboter les élections par tous les moyens. Les autres partisans au second congrès du Courant d Union Nationale (Mouvement d Action Nationale) s accordèrent sur leur participation à ladite élection. Malgré les menaces, les sabotages et assassinats 6, les élections se tinrent normalement dans presque toutes les régions et départements administratifs excepté la Sanaga-Maritime, fief de 6 Les 18 et 19 décembre 1956, des heurts éclatèrent à Yaoundé et Douala entre pro et anti UPC. Um Nyobe qui a tenté de se présenter aux élections débute une lutte armée avec ses partisans dans la nuit du 18 au 19 Décembre 1956 en faisant assassiner le candidat médecin-chef camerounais de l'hôpital Edéa et son colistier (le Dr.

7 Page 7 sur 13 l UPC, où deux candidats furent assassinés. La nouvelle ATCAM qui en sortit se présentait comme suit : - UC de Ahidjo, 30 sièges ; - Les Démocrates Camerounais de Mbida, 20 sièges ; - Les Indépendants et Paysans Camerounais de Djoumessi, 9 sièges ; - L Action Nationale «groupe de huit» de Soppo, 8 sièges. L ATCAM élabora un projet de statut pour le Cameroun français qui fut approuvé en janvier 1957 par 59 voix pour et 8 contre. Ce statut devint opérationnel le 4 avril Le Cameroun devint un Etat autonome. En prévision des élections législatives de 1960, un nouveau groupe politique vit le jour sous la houlette de Paul Soppo Priso et de Bébé Eyidi : les «Forces Vives de l opposition». Cette coalition des leaders des partis politiques du sud-cameroun (excepté l aile en exil de l UPC) avait pour objectif de former un front commun. A l issue du scrutin, l UC obtint 41 des 100 sièges en jeu en faveur d un suffrage de 45%, suivi de l UPC 7 avec 25% des suffrages exprimés. B- Au Cameroun britannique occidental 1. La naissance des mouvements politiques Le premier d entre eux naquit en 1939 : le «Cameroon Welfare Union» (CWU) ; d abord association culturelle, cette organisation se mû en groupe de pression en réclamant la représentation du «southern Cameroon» au conseil législatif du Nigeria (à Lagos). En mars 1940, se constituait la «Cameroons Youth League» (CYL) 8 qui ne cessait d exprimer sa déception à l endroit de l administration coloniale britannique. La CYL fut plus tard rejointe par la «Cameroons Federal Union» (CFU) pour réclamer ensemble une plus grande autonomie pour le Cameroun occidental au moins. La «Cameroons National Federation» (CNF), fondée en mai 1949 par Endeley, supplanta plus tard la CYL comme porte-parole du Cameroun occidental. Ainsi, la CNF 9 et la CFU demandèrent à la Mission de visite de l ONU de 1949 de faire du Cameroun occidental une région entièrement à part sous tutelle britannique. Délangue et Samuel Mouma) d'autres notables et sabotant la voie ferrée qui mène à Yaoundé. Crée le 2 Décembre de la même année, la branche armée de l'upc, le Comité National d'organisation rassemble autour de lui des anciens militaires de la Seconde guerre mondiale. Autant dire que l'upc ne serait être comparé à un mouvement insurrectionnel sans importance. La guerre civile se profile dans le pays. 7 Ahidjo, qui voulait exploiter les divisions au sein de l UPC interdite, décida de sa légalisation deux mois avant les élections. L aile interne accepta cette légalisation et prit part aux élections au contraire de l aile en exil. 8 Ses membres fondateurs étaient : E.M.L. Endeley, P.M. Kale et John Ngu Foncha. Sa devise était : «Unité et Coopération». 9 Son but était l érection du Cameroun occidental en région à part entière et la réunification des deux Cameroun.

8 Page 8 sur 13 Ces groupes finirent par s intégrer au «National Council of Nigeria and Cameroon» (NCNC) 10 qui s était formé en Lors d un discours de son président, Nnandi Azikiwe, tenu en 1949 et dans lequel, il déclara que la nation Ibo était celle choisie par Dieu pour diriger les peuples d Afrique, cela suscita une antipathie des Ibos et des Nigérians de la part des camerounais. En 1950, un conflit de personnalité et de politique aboutit à la dislocation de la CNF, avec le retrait de N.N. Mbile et de R.K. Dibongue qui créèrent la «Kamerun United National Congress» (KUNC). En fait, la pomme de discorde tournait autour de la question de la réunification : Endeley voulait plutôt que le Cameroun occidental évoluât dans le cadre nigérian ; le KUNC pour sa part défendait l idée de réunification (Mbile voulait un retour du Cameroun comme il était sous la période allemande, ce qui expliquait l adoption de la version allemande du mot Kamerun). LA crise survenue au sein du gouvernement de la région Est du Nigeria en mai 1953 eut entre autres pour conséquences l éclatement des partis politiques anciens et l éclosion d autres formations politiques. 2- L émergence des partis politiques Après la crise survenue au sein du gouvernement de la région de l est du Nigeria en mai 1953, crise dans laquelle le Dr Endeley et bien d autres optèrent pour la neutralité du Cameroun britannique, position contre laquelle s était porté en faux N.N. Mbile, les tenants de la position de neutralité engagèrent une tournée d explication au Cameroun occidental tout en demandant à leurs supporteurs d envoyer une délégation à la Conférence de Mamfé, ce qui fut fait. A la conférence, il fut décidé d envoyer une pétition au secrétaire d Etat en charge des colonies, lord Olivier Lyttelton, dans laquelle il était demandé la création d un conseil législatif autonome pour le Cameroun occidental. Cette pétition fut portée à Londres par Endeley le 28 mai Au cours de la conférence, Dibongue et Endeley s accordèrent pour fusionner leur association politique respective (KUNC et CNF), ce qui donna naissance à la «Kamerun National Congress» (KNC). Formé en juin 1953, ce fut le premier parti politique indigène au Cameroun occidental. Endeley en fut le président alors que Dibongue en fut le Patron. Mbile, qui pourtant était le secrétaire du KUNC, n en fut pas membre à cause de son opposition à la politique de la neutralité. Il forma plutôt la Kamerun Peoples Party (KPP) avec P.M. Kale en Ce furent les deux partis politiques du Cameroun occidental dès cette année. Cependant, le KNC était un ramassis de plusieurs aspirations politiques pour le territoire : les autonomistes, conduits par Endeley, qui voulaient une région autonome pour le Cameroun occidental mais dans la fédération nigériane ; les sécessionnistes dirigés par P.M. Kale et généralement les autorités traditionnelles, qui voulaient la séparation d avec le Nigeria et demeurer un Etat 10 Suite à la crise survenue dans le gouvernement de la région Est du Nigeria en mai 1953, le NCNC par la voix d Azikiwe, se déclara en faveur du statut régional du Cameroun occidental avec un conseil législatif et un budget propres.

9 Page 9 sur 13 indépendant ; le courant réunificationniste dirigé par Dibongue et plus tard par Ndeh Ntumazah ; et enfin, le courant dirigé par Foncha pour qui il fallait s n tenir à la volonté du peuple et à elle seule. Ce faisant, le KNC quitta la NCNC. Malgré les succès fulgurants du KNC aux élections de 1953 et 1954 sur un programme politique de séparation d avec le Nigeria, Endeley et certains membres du KNC se mirent de plus en plus à brandir plutôt l option de l autonomie au sein de la fédération du Nigeria, ce qui n était pas du goût de certains autres militants. La division fut totalement consommée lorsqu Endeley signa une alliance avec l «Action Group 11». En 1955, Foncha quitta le KNC et, avec Augustine Ngom Jua, fonda le «Kamerun National Democratic Party» (KNDP) qui adopta comme programme la séparation d avec le Nigérian. Dans certaines localités, il est allé jusqu à défendre la réunification avec le Cameroun oriental, programme qui coïncidait avec celui de l UPC ; ce qui permit aux deux partis de travailler ensemble. Mais, en 1957, Felix Moumié et plusieurs autres membres de l UPC du côté oriental du Cameroun, en mission au Cameroun occidental, furent expulsés du Cameroun occidental vers l Egypte sur ordre du gouverneur général du Nigéria et à la requête d Endeley. A la suite de cette expulsion les membres de l UPC côté occidental créèrent le «One Kamerun» (OK) sous la direction de Ndeh Ntumazah. Ainsi, en 1957, quatre partis politiques se partageaient la sphère politique au Cameroun occidental. Aux élections de 1959, le KNDP obtenu 14 sièges sur les 26 possibles contre 12 pour la coalition KNC-KPP. Foncha (du KNDP) devint premier ministre du Cameroun occidental. La défaite de l alliance KNC-KPP mit en exergue les dissensions entre ces deux partis. Mukete quitta le KNC et rejoint le KNDP cependant que Kale quitta le KPP pour former le «Kamerun United Party» (KUP) qui appela à la séparation d avec le Nigeria et à l indépendance du Cameroun comme entité politique séparée. Avant la réunification, le Cameroun occidental pratiquait un système politique de type parlementaire. Après la réunification, la constitution fédérale accrut le nombre de sièges de l Assemblée législative du Cameroun occidental : de 26 à 37. En octobre 1961, deux principaux partis dominaient la scène politique : le KNDP de Foncha et le CPNC, parti d opposition. Aux élections d décembre 1961, le KNDP remporta 25 sièges, le CPNC 10, l OK 1 et 1 siège qui revenait à un indépendant. C- Au Cameroun britannique septentrional Avant 1959, il n existait pas de parti politique au Cameroun septentrional. Le «Northern Kamerun Democratic Party» (NKDP) fut fondé la même année. A côté furent aussi créés le «Northern People s Congress» (NPC) et La «Northern Elements Progressive Union» (NEPU). II : L ERE DU PARTI UNIQUE 11 Parti politique nigérian.

10 Page 10 sur 13 Ahidjo voulait à lui seul contrôler la scène politique et s éviter toute contestation. En septembre 1960, lors du congrès de l UC à Maroua, et afin d implanter son parti dans le sud du pays, il lança un appel pour la création d un «grand parti national», ce qui signifiait que les autres partis devaient se rallier au sien. En novembre 1961, il appela plutôt pour un autre appel pour un parti unifié dans lequel la démocratie te la liberté d expression devaient avoir cours même si cela devait impliquer que la minorité devait s incliner devant l opinion majoritaire. Lors de ses visites à Buéa en janvier, mai, juin et juillet 1962, il n manqua pas de souligner auprès du KNDP et du CPNC l importance de son projet de grand parti national unifié. A- L unification des partis politiques dans le Cameroun oriental Après son premier appel en faveur d un grand parti national en 1960, l «Mouvement d Action Nationale Camerounaise» (MANC) de Charles Assalé 12 fut le premier parti à accepter l appel en déclarant son allégeance à l UC en janvier Plus tard, ce fut le tour de la majorité des membres de l «Action Nationale» et du «Front Populaire pour l Unité et la Paix» d accepter cet appel. Mais, le second appel pour un parti unifié ne reçut pas un tel accueil. Charles Assalé du MANC rejeta le principe d un parti unifié en souvenir des expériences fascistes dans l Italie de Mussolini, dans l Allemagne hitlérienne et la Russie de Staline. Il se déclara plutôt en faveur de l idée d un «grand parti national» de tous les partis du sud-cameroun. Seul les «Démocrates Camerounais» approuvèrent cette nouvelle idée ; ce qui poussa trois de ses députés à la démission et qui fondèrent les «Démocrates Indépendants», parti qui rejeta le parti unifié. Mais quelques temps après, ils rejoignirent l UC après avoir reçu l assurance de pouvoir soumettre un mémorandum au congrès de L UC à Ebolowa et la liberté de défendre leur point de vue. Face à la résistance des partis politiques, Ahidjo décida d adopter la politique du «bâton et de la carotte». En janvier 1962, il interdisait un congrès de l aile légale de l UPC au motif que cette aile a ouvertement soutenu la rébellion et la violence pratiquées au Cameroun par l aile en exil. En vérité, le gouvernement ne voulait pas que l UPC légale retrouvât sa légitimité perdue. De plus, l UPC avait constitué une commission d enquête sur la mort d Um Nyobe et le gouvernement ne voulait pas que les conclusions de cette enquête soient rendues publiques. Ahidjo devait également faire face au rejet du parti unifié de la part de Charles Okala du «Parti-socialiste Camerounais» (PSC) au motif qu il ne voulait pas que son parti prenne part au suicide de la démocratie et qu il avait le sentiment que l ambition d Ahidjo était de former un parti unique. L appel pour un parti unifié reçut cependant plus tard un accueil favorable à la suite du communiqué conjoint Ahidjo-Foncha d avril 1962 dans lequel ils annonçaient la création d un «groupe national unifié» à l Assemblée fédérale et celle d un comité de coordination entre le KNDP et l UC. Les «Démocrates Camerounais» de Mbida acceptèrent aussi le parti unifié 12 Alors premier ministre du gouvernement de l Etat fédéré du Cameroun oriental

11 Page 11 sur 13 car le comité de coordination était une garantie de l individualité de chacun des partis existants. L aile légale de l UPC finit par donner sa caution au parti unifié. Le PSC de Charles Okala se rallia aussi à cette idée. Le «Parti Travailliste» de Bébé Eyidi l accepta aussi car chacun des deux partis (KNDP et UC) constituant le «groupe d unité nationale» garderait sa propre personnalité, ce qui était contraire à l esprit du parti unique. Cependant, les leaders de l opposition devaient faire volte-face au milieu de l année La plupart d entre eux finirent par voir au «parti unifié» rien d autre qu un voile pour le parti unique. Pour eux, en parlant de «parti unifié», Ahidjo faisait en réalité allusion au «parti unique» ; toutes choses à laquelle ils n étaient pas préparés. C est ainsi que Mayi Matip, André-Marie Mbida, Charles Okala et Beybey Eyidi unirent leurs forces et formèrent le «Front National Unifié» en rejetant l appel de l UC pour le parti unifié. Cette dénonciation du parti unifié fut soutenu par un manifeste en date du 23 juin 1962 d après lequel «l unité nationale telle qu envisagée par d autres (UC) demeure un mythe et si elle devait être acceptée, elle devrait être une (unité nationale) avec une réelle compétition entre les regroupements politiques.» Suite à ce manifeste et deux semaines après, les leaders de l opposition furent arrêtés en vertu du décret n 62-DF/18 du 12 mars 1962 qui les accusait de subversion et d actes illégaux. Ils furent jugés le 11 juillet 1962 et condamnés à trente mois de prison ferme et à une amende de frs CFA chacun ainsi qu à la déchéance de leurs droits politiques. La peine d emprisonnement fut aggravée en appel à trente-six mois. Cette réaction musclée du gouvernement contre toute opposition au projet de parti unifié porta ses fruits puisqu à la fin de 1962, les membres influents de l aile légale de l UPC, du PSC et des Démocrates vinrent rejoindre l UC. L action de ces parlementaires fut suivie par celle de certaines organisations traditionnelles telles que le Ngondo et l Union Tribale du Ntem et de Kribi. A mi-chemin de l année 1963, les forces d opposition à l Assemblée nationale se résumaient à 6 démocrates et un upéciste. Ainsi, à la veille des élections de 1965 à la république fédérale du Cameroun, l UC était devenu le parti dominant au Cameroun oriental, ce qui déblayait le chemin à l institution d un régime de parti unique. B- L unification des partis du Cameroun occidental En avril 1962, un communiqué conjoint Ahidjo-Foncha annonçait la création d un «groupe national unifié» à l Assemblée fédérale et celle d un comité de coordination entre le KNDP et l UC. Les «Démocrates Camerounais» de Mbida acceptèrent aussi le parti unifié car le comité de coordination était une garantie de l individualité de chacun des partis existants. Aussi, Foncha accepta le projet d Ahidjo à la suite d un accord stipulant que l UC n interfèrerait pas dans la zone d influence du KNDP (le Cameroun occidental) et que le KNDP donnerait les mains libres à l UC au Cameroun oriental. Alors que Foncha se prononça en faveur d un grand parti national unifié, Endeley donna sa préférence à un parti unique dans

12 Page 12 sur 13 la république fédérale du Cameroun : Endeley voulait la dissolution du KNDP et du CPNC et leur fusion à l UC. Cette marche vers l unification devait connaitre une perturbation entre 1963 et 1965 à l occasion d une crise interne au KNDP. En effet, une crise interne avait miné le KNDP suite au départ, en 1963, de Foncha de son poste de PM du Cameroun occidental pour celui d vice-président de la république fédérale du Cameroun. Il revenait donc à son adjoint d occuper le poste de PM du Cameroun occidental. Une élection fut organisée qui mettait aux prises Augustine Ngum Jua, fervent défenseur de la cause du Cameroun occidental, et S.T. Muna, partisan du fédéralisme, soutenu par Muna. Ce dernier perdit l élection, mais refusa de reconnaitre sa défaite arguant qu il revenait au président du parti de désigner le PM du Cameroun occidental. Au meeting du 9 mai 1965, Foncha prit finalement fait et cause pour Jua au détriment de Muna, ce qui mit celui-ci en colère qui accusa ce premier d être le premier démon du parti. Après les élections présidentielles de 1965, le président Ahidjo fut obligé d intervenir et après concertation donna gain de cause à Jua. Muna et son camp furent expulsés du KNDP. Ceux-ci créèrent le «Cameroun United Congress» (CUC). Le dénouement de cette crise permit à tous les partis politiques d avoir les yeux rivés à nouveau sur le projet de parti unifié. En juin 1966, Ahidjo convoqua une réunion des leaders du KNDP (Foncha), du CPNC (Endeley), du CUC (Muna) et du premier ministre du Cameroun occidental. Y participèrent huit représentants de l UC, deux du KNDP, un du CPNC et du CUC. Tous s accordèrent sur la création d un seul parti au Cameroun et sur la dissolution subséquente de leur formation politique respective. Cette dissolution fut effective au mois d août 1966 et le 1 er septembre de la même année naquit l UNC. Le parti unique ainsi créé se mua en RDPC au congrès de Bamenda le 24 mars Ce n est qu en 1990 que le multipartisme prendra à nouveau racine au Cameroun. III- LE RETOUR AU MULTIPARTISME Ce sont les bouleversements intervenus dans le monde depuis 1990 qui ont préparé le terrain au retour du multipartisme. Au sommet de la Baule (19-22 juin 1990), la France annonce qu elle liera désormais son aide aux progrès démocratiques qui seront réalisés dans les différents pays. Le même mois, la Grande-Bretagne et l USAID suivirent son pas. L Etat du Cameroun décida donc de s arrimer à la nouvelle donne internationale en se dotant de la loi n 90/056 du 19 décembre 1990 qui consacre et organise la liberté des partis politiques. En 1991, les premiers partis politiques furent autorisés, à côté du RDPC au point où aujourd hui plus de 200 partis politiques recherchent les suffrages de la population. Ces partis présentent les caractéristiques suivantes : - Ce sont des partis de masse ; - Ils disposent de structures spécialisées pour les jeunes et les femmes (pour les tenir à l écart ou pour mieux les intégrer) ; - L absence d idéologie ou de créneau particulier de mobilisation ; - Le centralisme excessif ;

13 Page 13 sur 13 - Une forte tendance ethno-régionale dans l implantation et la direction ; - L absence d autocritique à l intérieur du parti ; - Le culte du leader infaillible, héritage du parti unique qui se traduit par le positionnement personnel, l absence d alternance à la tête du parti. CONCLUSION Le système de parti politique camerounais s est donc construit au fil du temps et il reste aujourd hui fortement marqué par le parti unique. Cet impact négatif du parti unique se retrouve un peu dans les syndicats. BIBLIOGRAPHIE Ngoh (V) (J), History of Cameroon since 1800, Presbook, Limbe, 1996, 367 pages.

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