REPULIQUE DU SENEGAL PNUD / PREP ENERGIE DURABLE POUR TOUS SE4ALL

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1 ASE évaluation et analyse des écarts draft juin 12 PTSOW REPULIQUE DU SENEGAL PNUD / PREP ENERGIE DURABLE POUR TOUS SE4ALL EVALUATION RAPIDE ET ANALYSE SOMMAIRE DES ECARTS EN MATIERE D ACCES AUX SERVICES ENERGETIQUES (ASE) DES POPULATIONS DU SENEGAL draft Pape Touty SOW Juin 2012

2 SOMMAIRE SOMMAIRE... 2 SIGLES ET ABREVIATIONS... 4 RESUME EXECUTIF CADRE GENERAL DE L EVALUATION RAPIDE L initiative énergie pour tous et ASE Promotion de l accès aux services énergétiques et lutte contre la pauvreté au Sénégal APERÇU DU CONTEXTE SOCIO ECONOMIQUE Profil démographique Contexte économique Contexte social et pauvreté SITUATION DU SECTEUR ENERGETIQUE NATIONAL Sources d approvisionnement en énergie primaire Offre d électricité Demande en énergie en énergie Intensité énergétique et émission de gaz à effet de serre ACCESSIBIITE AUX SERVICES ENERGETIQUES Etat des lieux en matière d accès Caractéristiques de l accès aux services énergétiques Contraintes liées à l accès aux services énergétiques Potentiel énergétique et forces du secteur énergétique STRATEGIE POLITIQUE, CADRE REGLEMENTAIRE ET INSTITUTIONNEL Une volonté politique affirmée Acteurs institutionnels du secteur de l énergie Stratégie et réformes en matière d électrification Programme force motrice / PTFM Stratégie et programme en combustible domestique Stratégie de maîtrise de l efficacité énergétique... 31

3 6 PLAN D'INVESTISSEMENT ET DE FINANCEMENT Les enjeux du plan Les Défis à surmonter Plans d investissement en cours et projections Développement des capacités des acteurs ANNEXES Références documentaires... 42

4 SIGLES ET ABREVIATIONS ANSD ASE ASER BAD BM BT CEDEAO CIMES CRSE CSPE DSRP ERIL ESAM ESPS FAO FMI GPL IPAR LBR MA MEF MPE MT NTIC OMD OMVG OMVS PASER ONU PDES PEPAM PERACOD PETROSEN PIB PNUD PPER PREM PREP PTFM PTIP RGPH l Agence nationale de la statistique et de la démographie Accès aux services énergétiques L Agence sénégalaise d Électrification rurale Banque africaine pour le développement Banque Mondiale Basse tension Communauté économique des Etats de l'afrique de l'ouest Comité intersectoriel de mise en œuvre des synergies entre le secteur de l Energie et des autres secteurs stratégiques pour la réduction de la pauvreté La Commission de Régulation du Secteur de l Electricité Cellule de suivi des politiques économiques Document de stratégie de réduction de la pauvreté Projet initiatives d électrification rurale Enquête sénégalaise auprès des ménages Enquête de suivi de la pauvreté au Sénégal Fonds des nations unies pour l'agriculture et contre la faim Fonds Monétaire International Gaz de pétrole liquéfié Initiative prospective agricole Le Livre Blanc Régional Ministère de l'agriculture Ministère de l'economie te des Finances Micro et petite entreprises Moyenne tension Nouvelles technologies information et de communication Objectif du Millénaire pour le développement Organisation pour la Mise en valeur du fleuve Gambie Organisation pour la Mise en Valeur du Fleuve Sénégal Plan d actions d électrification rurale Organisation des nations unies Politique de développement économique et social Programme Eau potable et assainissement du millénaire Programme d'électrification rurale et de combustible domestique Société de pétrole du Sénégal Produit intérieur brut Programme des nations unies pour le développement Plan vise la promotion d un programme prioritaire d électrification rurale Projets énergétiques multisectoriels de l électrification rurale Programme régional énergie pauvreté Plate forme multifonctionnelle Programme triennal d investissements publics Recensement General de la Population et habitat 4

5 SAR SCA SEMIS SENELEC SES SIE SRP TBS TDR TEP UEMOA VFS Société Africaine de Raffinage Stratégie pour une croissance accélérée Services de l'énergie en milieu sahélien Société Nationale d Électricité du Sénégal Situation économique et social du Sénégal Système d'information sur l'énergie stratégies de lutte contre la pauvreté Taux brut de scolarisation Termes de référence Tonne équivalent pétrole Union économique et monétaire des états de l'afrique de l'ouest Vallée du fleuve Sénégal 5

6 RESUME EXECUTIF L Assemblée générale de l ONU a consacré 2012 l année internationale de l énergie durable pour tous. Trois objectifs complémentaires sont fixés d ici 2030 : (i) atteindre l'accès universel à des services énergétiques modernes (ii) doubler le taux d amélioration de l efficacité énergétique, (iii) doubler la part des énergies renouvelables dans le mix énergie. Cette initiative dénommée «Energie durable pour tous» est en cohérence avec les orientations du LBR de la CEDEAO adoptée par les Chefs d Etat africains en 2006 et qui fait l objet de programmes nationaux d investissement. Pour sa part le Sénégal a marqué sa volonté politique pour intégrer l accès aux services énergétiques dans les politiques de développement économique et social et pour l atteinte des OMD. Ainsi le Document de Politique Économique et Sociale (DPES) adoptée par le Sénégal en 2010, propose: «un secteur énergétique durable et plus propre qui garantit l accès universel à des services énergétiques modernes, fiables et à coût abordable d ici à 2017». Après une longue période de croissance économique entre , le Sénégal a connu une longue phase de stagnation entre 206 et 2009 qui a freiné les efforts de lutte contre la pauvreté et l atteinte des OMD. Une reprise économique est observée depuis La population estimée en 2009 est de habitants composée de ménages dont en milieu urbain et en milieu rural. Le taux de d accroissement intercensitaire est de 2,5%. L incidence de la pauvreté est de 50,7% en moyenne nationale, elle est de 63,2% en milieu rural. Le bilan énergétique du Sénégal indique une forte part de la biomasse (54%) et un poids important des produits pétroliers dans l approvisionnement en énergie primaire. Le taux d indépendance énergétique (hors biomasse) est faible, il se situe à seulement1,04% ), dans les consommations d énergie, la biomasse reste dominante (50%), suivie des produits pétroliers (30%) et 6% pour le gaz. La production électrique a baissé de Mwh entre 2010 et 2011, en passant de à Mwh. En ce qui concerne enfin le taux d émission de CO2 par habitant, il est demeuré quasi constant sur la période 2006/2008 à environ 1,5 tonnes/hbt. Par contre, en 2009 le taux d émission en CO2 est passé à 1,6 t/hbt soit un léger accroissement de 6,6%. S agissant de l accessibilité des populations aux services énergétiques, les principales remarques portent sur : (i) la faiblesse de l accès aux combustibles domestiques durables (7,2%) ; gaz GPL 36% ; et 54% pour l électricité. Mais ces taux masquent de grands écarts entre urbain et rural. en ce qui concerne les infrastructures sociales, le milieu rural est largement défavorisé avec respectivement 10% contre 100% en milieu urbain pour la santé et 15% contre 85% pour l éducation ; le GPL touche plus de 50% des ménages urbains (93% à Dakar) contre moins de 10% pour les ménages ruraux. L analyse de l accessibilité dégage les caractéristiques suivantes : (i) fortes disparités entre le milieu urbain et rural, (ii) gros écarts entre catégories de localités rurales. Les principales contraintes relevées sont : (i) une grande vulnérabilité en matière d approvisionnement en énergie liée à la dépendance des importations de produits pétroliers et (ii) une pression inquiétante sur les ressources forestières. A ces contraintes s ajoutent : (i) une approche cloisonnée et sectorielle de l accès ASE, (ii) une dispersion institutionnelle des différentes parties prenantes, (iii) des difficultés de mobilisation de ressources et de rentabilisation des investissements dans les zones rurales. Le Sénégal connait une crise aigüe du sous-secteur de l électricité, confronté à un déséquilibre de la demande d une ampleur inédite en milieu urbain (déficit chronique de de l ordre de 135 MW) mais surtout par un accès limité et déséquilibré des populations rurales aux services énergétiques modernes. Cette situation constitue une grosse entrave pour un développement socioéconomique inclusif, 6

7 Pourtant, le Sénégal dispose d immenses potentiels notamment dans le solaire, l hydroélectricité, sans compter les possibilités de bio charbon et de biocarburant. En outre, le Sénégal a mené de nombreuses expériences d accès aux services énergétiques. Mais ces expériences sont souvent conduites de manière isolée et peinent à être diffusées de manière pérenne. Avec l adoption de la Lettre de politique de développement du secteur de l énergie (LPDSE, 2008), et les autres lettres spécifiques sur l électrification rurale et le combustible domestique, le Sénégal a inscrit l accès aux services énergétiques comme facteur de croissance économique et d atteinte des OMD et se fixe pour objectifs politiques : (i) la maîtrise énergétique comme une option prioritaire pour relancer la croissance et favoriser le redéploiement du sous-secteur industriel et la création des PME, (ii) l accélération de l électrification rurale à travers les projets d électrification rurale de diffusion de services électriques en milieu rural. Sur cette base, des programmes tant dans le domaine de l électrification urbaine que rurale, de la force motrice (PTFM) que dans les combustibles domestiques modernes (foyer amélioré, bio charbon, aménagement forestier communautaire, bio carburant, biogaz ) sont en cours de mise ne œuvre avec des financements partiellement mobilisés. La mise en place récente d une agence nationale de maitrise de l énergie constitue un cadre propice pour le déploiement d actions de grande envergure sur la demande d énergie notamment en milieu urbain. Un cadre réglementaire (décret sur les lampes et sur la promotion du solaire) et normatif (normes sénégalaises en matière d appareils électriques), est déjà adopté et des actions prometteuses initiées dans la vulgarisation de lampes à basse consommation. Le principal enjeu de l initiative SE4ALL sera d assurer la fourniture de services énergétiques modernes fiables et durables visant : (i) la modernisation des services collectifs communaux (marchés, sièges de communes, éclairage public, télécommunications, charge de batteries, etc.), (ii) le soutien des activités économiques créatrices d emplois et génératrices de revenus (petites exploitations agricoles, plateformes multifonctionnelles, artisans, commerces) et (iii) l introduction massive de combustibles modernes à l échelle domestique. L autre enjeu porte sur le rééquilibrage en faveur des populations rurales. Ce milieu offre d énormes opportunités pour assurer pour s orienter davantage et de manière efficace vers les énergies renouvelables et d options décentralisées dans le but de répondre aux besoins des populations les plus affectées par la pauvreté monétaire et par des difficultés d accès aux services sociaux de base. Le Sénégal avait prévu à l horizon 2020 d atteindre l accès universel des ménages aux combustibles domestiques modernes, de parvenir à plus de 15% d énergie renouvelable dans la filière électrique en assurant des services électriques à plus de 60% des localités rurales, de réduire la vulnérabilité aux produits pétroliers et les inefficiences de son système énergétique. Compte tenu des retards observés dans l atteinte de ces objectifs initialement fixés par le Sénégal, il est raisonnable de planifier la mise en œuvre de l initiative «énergie durable pour tous pour 2030» en deux phases soit : (i) séquence , (ii) séquence A l instar du LBR, il sera distingué le milieu urbain du milieu rural et les différents piliers de services énergétiques (électricité, force motrice, combustible moderne durable) seront intégrés, de même que l objectif retenu d atteindre au moins 30% 1 de source d énergie renouvelable dans le mix énergétique national. Dans ce cadre, les conditions de mise en œuvre de l initiative «énergie durable pour tous pour 2030» reposeront en priorité sur les actions conduites en faveur du milieu rural et dans les zones périurbaines. Non seulement ces actions contribueront à l accès universel, mais de plus, elles offrent des opportunités de solutions énergétiques alternatives, décentralisées et diversifiées assises sur des sources renouvelables et des équipements d économie d énergie. Les projections proposées pour un accès universel et durable en 2030, s adossent en priorité sur les plans nationaux en cours ou sur les projets d envergure portés à notre connaissance ; ils permettront de : 1 Le Sénégal, pour sa part, avait prévu d atteindre 15% d énergie renouvelable en 2020 (LPSE, 2008). 7

8 de consolider et d élargie la capacité d offre de l offre électrique urbaine de l offre électrique urbaine tout en assurant une meilleure qualité de services. En faisant passer le taux urbain de 90% à 100% satisfaire les besoins de cuisson/chauffage des ménages en décuplant le taux d accès de 10% 100% les équipements économes en énergie et la capacité de fourniture de combustibles modernes comme le bio charbon et le GPL d électrifier les localités rurales dont le taux passera de 23% à 100% en 2030 doter tous les ménages ruraux d équipements améliorés de cuisson/chauffage, ce qui fera passer le taux de moins de 6% à 100% faire passer le nombre de PTFM de moins de 300 unités à 1500 unités dont au moins 1/3 en biocarburant. Les solutions préconisées permettront de passer de plus de 50% de biomasse traditionnelle à moins de 25% par l utilisation par les ménages de combustibles modernes comme le gaz ou le charbon. La part des énergies renouvelables sera importante dans le bilan énergétique national : le solaire servira de source principale d électrification dans au moins 70% des installations en milieu rural. La généralisation des équipements de combustible domestique, des lampes à basse consommation et la mise en œuvre des plans opérationnels dans l administration publique et le secteur public ainsi que les campagnes de communication publique permettront une efficacité énergétique améliorée de plus de 50%. Déjà pour l horizon 2020, les tonnes équivalent de CO2 susceptibles d être évitées devraient se traduire par des économies de l ordre de 275 milliards FCFA. Les besoins en financement, en dehors du plan Takkal pour l électrification urbaine (1900 milliards F Cfa) se présent comme suit : Electrification rurale (266 milliards) ; force motrice PTFM (42 milliards), Combustible domestique (27 milliards), Développement de capacités (3,3 milliards). Afin que les objectifs de l initiative SE4ALL soient atteints en 2030, il sera important que les plans et programmes formulés soient mis en œuvre par une stratégie de mobilisation de ressources efficace, un renforcement du cadre institutionnel du CIMES, l opérationnalisation des actions de l agence de maitrise de l'énergie, l appui au développement de la recherche développement et le renforce ment des capacités des acteurs et partenaires pour une implication effective et responsable des acteurs. 8

9 1 CADRE GENERAL DE L EVALUATION RAPIDE 1.1 L INITIATIVE ENERGIE POUR TOUS ET ASE En 2011, différentes agences de l ONU dont l ONUDI et le PNUD ont lancé un appel conjoint en vue d assurer à chaque être humain de la planète un accès à des services énergétiques modernes dans les vingt prochaines années. Ce nouvel élan pour un mouvement mondial en faveur de l accès universel à l énergie, soutenu par le Secrétaire général de l Organisation des Nations Unies, repose sur l idée qu il ne peut y avoir de développement sans énergie. C est dans ce cadre que s inscrit aussi l initiative africaine de la CEDEAO/UEMOA portant sur l accès des populations de la Communauté régionale aux services énergétiques. Le Livre Blanc Régional (LBR) d accès aux services énergétiques, adopté à la 29eme conférence des Chefs d Etats et de Gouvernement de la CEDEAO, le 12 Janvier 2006, indique clairement la contribution indispensable de l accès aux services énergétiques à la lutte contre la pauvreté et à l atteinte des objectifs du Millénaire L initiative «Energie durable pour tous» est en cohérence avec les orientations du LBR de la CEDEAO. Celles-ci portent de manière intégrée sur les trois piliers que sont (i) l électricité, (ii) la force motrice (iii) et les combustibles domestiques en vue de satisfaire les besoins en services énergétiques des populations. Les stratégies adoptées sont basées sur : (i) des options propres et décentralisées, (ii) l implication des acteurs de la société civile et (iii) la promotion d un partenariat dynamique et innovant entre le secteur public et le secteur privé mettant en avant la création d emplois décents et de proximité. La présente mission d évaluation rapide est partie intégrante d une série d études concernant 10 pays africains 2. Elle consiste, sur a base de revue documentaire et d entretiens 3 avec les acteurs nationaux, à faire une évaluation sommaire et une analyse rapide des écarts en matière de données de base sur l accès aux services énergétiques en rapport avec les objectifs d énergie durable pour tous en Elle porte précisément sur un bilan énergétique national, un état des lieux en matière d accès des populations et aussi des infrastructures de services sociaux de base, une évaluation des initiatives et politiques nationales dans les domaines de : (i) l'accès à l'électricité, aux combustibles propres et aux équipements de cuisson; et à la force mécanique; (ii) l'amélioration de l'efficacité énergétique, et (iii) la place des énergies renouvelables dans le mix énergétique national. 1.2 PROMOTION DE L ACCES AUX SERVICES ENERGETIQUES ET LUTTE CONTRE LA PAUVRETE AU SENEGAL La vision déclinée par le Gouvernement du Sénégal dans le Document de Politique Économique et Sociale (DPES) est d arriver à : «un secteur énergétique durable et plus 2 Il s agit en principe de la Guinée, du Togo, du Cap-Vert, du Nigeria, de la Gambie, de la Côte d'ivoire, de l'afrique du Sud, du Botswana, du Malawi, de la Namibie et du Zimbabwe. 3 Entretiens avec la Direction de l électricité (Ibrahima Niane, président du CIMES) ; l ASER (Ousamane Sarr Fall), ANEE (Mme Banel Ndiaye et Selly ), Division des combustibles domestiques/progede (Ibrahima Niang), Peracod (Alassane Ndiaye),ENDA (Sekou Sarr), PNUD pays (Laba Toure, Alioune B. Kaere), PNUD régional (Bouba Oualy, CharlesBonkoungou) 9

10 propre qui garantit l accès universel à des services énergétiques modernes, fiables et à coût abordable d ici à 2017». Cette vision est articulée à l exigence d une profonde transformation des structures socio-économiques du pays, afin que le Sénégal soit, à terme, un pays doté d infrastructures sociales de base et de proximité qui garantissent aux ménages urbains et ruraux l accès à l eau potable, à l assainissement, à une éducation de qualité, aux services de santé de qualité, à la mobilité et aux infrastructures marchandes et à la sécurité. Le caractère transversal des services énergétiques est reconnu comme facteur de croissance économique et de lutte contre la pauvreté. C est dans ce cadre que le Sénégal, en conformité avec les engagements du LBR de la CEDEAO, a entrepris, sous le pilotage du CIMES et l appui du PNUD, d établir un état des lieux de l accès aux services énergétiques. Cet état des lieux a servi de base à l élaboration d un projet de programme d investissement dans le domaine de l accès aux services énergétiques 4. 2 APERÇU DU CONTEXTE SOCIO ECONOMIQUE 2.1 PROFIL DEMOGRAPHIQUE Le Recensement Général de la Population (ANSD, RGPH, 2002) établit la population du Sénégal à habitants. Tableau 1: Répartition de la population nationale, RGPH, 2002 EFFECTIF Résidence CONCESSION MENAGE HOMME % FEMME % POPULATION SENEGAL % % ZONE URBAINE % % ZONE RURALE % % Les estimations officielles affichent en 2009 une population de habitants avec une population féminine estimée à 51%. L indice de fécondité est de 5 enfants par femme et l espérance de vie à la naissance de 55,75 ans Le taux d accroissement intercensitaire est de 2,5%. La densité moyenne est de 50 h/km2 pendant que Dakar, la capitale économique, politique et administrative est à H/km2, la région de Tambacounda plafonne à 10 h/km2. L accroissement moyen du taux d urbanisation est fort ; il est supérieur au taux d accroissement de la population (3,5 contre 2,5). En effet, dans les régions rurales, le départ massif d une population jeune en quête d avenir meilleur (emploi et nouveau mode de vie) risque d entamer le potentiel productif rural. La croissance lente et le vieillissement de la population rurale font que les personnes âgées, occupées en milieu rural, représentent actuellement 42 % de la population rurale contre 26% seulement en milieu urbain. (SES, ANDS, 2009). Malgré cette urbanisation accélérée, la majorité de la population demeure en milieu rural (59,3%). 2.2 CONTEXTE ECONOMIQUE Tendances macroéconomiques 4 Le Sénégal dispose d un projet de plan national d investissement pour l accès aux services énergétiques des populations rurales prévu sur la période

11 Sur la décennie , le Sénégal a affiché une longue période de croissance économique, avec un taux du PIB autour d une moyenne annuelle de 5% 5. Mais, à partir de 2006, l économie sénégalaise a connu un ralentissement de la croissance (2,5 % en 2006 contre 5,6% en 2005). En 2008, s est ajoutée la crise économique mondiale. Ce choc a provoqué un nouveau recul du taux de croissance économique de 4,9% en 2007 à 3,2% en 2008, puis à 2,2 % en Tableau 2 : Evolution du taux de croissance du PIB Années An 2000 An 2001 An 2002 An 2003 An 2004 An 2005 An 2006 An 2007 An 2008 An 2009 An 2010 % croissance PIB 3,2 4,6 0,7 6,7 5,9 5,6 2,5 4,9 3,2 2,2 4,1% Source : ANSD, Situation économique 2010, déc L année 2010 est marquée par une relance de l activité économique avec une progression de 4,1% du PIB réel (Situation Economique et Sociale du Sénégal Ed. 2010). Ce redressement en 2010 est encore fragile : la progression de la Formation Brute de Capital Fixe (FBCF) en valeur (1,9%) a été moins forte que celle du PIB. Aussi, le taux d investissement (approché par la FBCF) s est-il légèrement replié en 2010 (22,2%, après 23,0% en 2009). (Situation Economique et Sociale du Sénégal Ed. 2010). D ailleurs, les prévisions pour 2011 portent sur un taux de 2% (FMI, 2010). Cette évolution de l économie nationale n a pas créé les meilleures conditions de mise en œuvre de la phase 2 du DSRP ( ). L objectif d une croissance forte et soutenue à 7%, accompagnée de politiques hardies en faveur des populations défavorisées, a été contrarié notamment par des aléas climatiques et des chocs exogènes. Evolution de l économie agricole Malgré l importance de son poids démographique 6 national, le secteur primaire pèse moins que les secteurs secondaire et tertiaire qui affichent respectivement une contribution de l ordre de 19% et 53%, selon l ANSD (2010). La contribution du secteur primaire au PIB est passée de 16,2% ( ) à 13,3% ( ). Cette contribution a légèrement progressé de 16,8% (2009) à 17,2%.( 2010). Mais globalement, les revenus monétaires en milieu rural ont plutôt stagné. Le secteur primaire n a connu qu une croissance moyenne annuelle de 1,9% entre 2000 et 2008, nettement en dessous du taux de croissance du PIB global. En 2010, la contribution de l agriculture (agriculture vivrière et agriculture industrielle et d exportation) à la croissance du PIB décline, passant de 1,3% en 2009 à 0,5% en L agriculture sénégalaise est encore largement tributaire d une pluviométrie aléatoire. Celle-ci est marquée par les effets liés aux changements climatiques. En outre, l agriculture sénégalaise est handicapée par le manque d équipements adéquats et l insuffisance des surfaces aménagées pour l irrigation, qui ne représentent que 5% des superficies totalement cultivées. 5 A l exception toutefois de la contre-performance de 0,7 % de croissance du PIB observée en Le monde rural concentre plus de 55% de la population active du Sénégal et l agriculture demeure la principale source de revenus et d emplois pour plus de 60% de sénégalais 11

12 2.3 CONTEXTE SOCIAL ET PAUVRETE La stagnation, à partir de 2006, de l économie nationale a ralenti le processus de réduction de la pauvreté monétaire. Les projections réalisées pour la période 2005/ (Rapport d étape sur l évaluation du DSRP 2 ANSD, CSPE, BM, juin 2010), indiquent que l incidence de la pauvreté est passée de 50,8% en 2005 à 50,7% en Selon ces projections, la pauvreté reculerait légèrement à Dakar, serait stable dans les autres centres urbains et en légère augmentation en milieu rural (de 61,9% en 2005 à 63,2% en 2009). S agissant des indicateurs sur la profondeur et la sévérité de la pauvreté, ils seraient respectivement, en 2009, de 22,9% et 11,2 % en milieu rural, contre 10,6% et 4,4% en milieu urbain. Avec un Indice de Développement Humain (IDH) de 0,411 en 2010, le pays est classé par le PNUD à la 144ème place sur 169. En ce qui concerne l environnement des affaires, le Sénégal se positionne à la 152ème place (sur 183) du classement Doing Business L indice de Transparency International pour 2010 est de 2,9 (105ème sur 178 pays). Le chômage affecte particulièrement les jeunes ; le taux de chômage des jeunes est d environ 38% pour une durée moyenne de recherche d emploi de 4 ans. Le nombre de demandeurs d emplois varie annuellement entre et personnes alors que la moyenne annuelle de création d emplois directs nouveaux ne dépasse pas postes. L accès aux services sociaux de base, à une alimentation saine, à une eau protégée de pollution, à un logement décent et un cadre de vie correct est un indicateur décisif sur les avancées en matière de stratégie de réduction de la pauvreté que la disponibilité de services énergétiques pourra sans doute accélérer. 12

13 3 SITUATION DU SECTEUR ENERGETIQUE NATIONAL 3.1 SOURCES D APPROVISIONNEMENT EN ENERGIE PRIMAIRE Les approvisionnements en énergie du Sénégal s élèvent à 3780 ktep en 2009 avec une part importante de la biomasse (54,3%) et un poids appréciable des produits pétroliers (40,6%). Tableau 3 : Sources d approvisionnement énergie primaire Sources d approvisionnement Quantité en Quote part % ktep Importation des produits pétroliers 1534,68 40,60% Exploitation de la biomasse 2052,54 54,30% Charbon minéral 151,2 4% Hydroélectricité 18,9 0,50% Gaz naturel 15,12 0,40% Solaire photovoltaïque 0,2268 0,006% SIE 2010 Le Sénégal tire profit de l hydroélectricité dans le cadre l organisation sous régionale l OMVS avec la mise en service est effective depuis 2002 du barrage hydroélectrique de Manantali pour une puissance dédiée de 66 MW offrant un productible annuel de 240 GWh. L apport du solaire (ER) est encore marginal comme source d énergie. Mais la puissance relative au photovoltaïque (PV) a connu une progression moyenne annuelle de 14% entre 2000 et Sa part, dans le taux national d électrification rurale, est actuellement de l ordre de 3% (SIE, 2010). 3.2 OFFRE D ELECTRICITE L offre globale d électricité est de 2858,3 GWh en 2009 contre 2 701,6 GWh en 2008 (toutes énergies électriques confondues). L électricité au Sénégal est, pour l essentiel, produite à partir de centrales thermiques utilisant des produits pétroliers En 2009, le rendement énergétique global des centrales thermiques de Sénélec est de l ordre de 31,8 % en 2009, soit 2,9 % de moins qu en (SIE, 2010) La situation a évolué entre 2010 et 2011 suivant le tableau ci-après (Direction de l électricité, 2012) Tableau 4: Indicateurs de production électrique Rubriques Puissanec installée (MW) Production totale (MWH) Achat énergie (MWH) Energie livrée (MWH) Nb clients /abonnés A ce jour, la puissance installée est de 825 MW, dont 483,5 MW propre à Senelec, soit près de 59% et 160 MW en location sur le réseau et 177 MW en auto production privée. L énergie non fournie est passée de 5% en 2009 à 2.6% en 2010 puis 1.3% en

14 3.3 DEMANDE EN ENERGIE EN ENERGIE Consommation finale par secteur. La consommation totale d énergie finale au Sénégal est de 2503 ktep en Elle se répartit suivant le tableau ci-après : Tableau 5 : Consommation par secteur d activités Secteurs d activités Consommation en ktep Industrie 258,0 10,3% Transport 636,0 25,4% Ménages 1 469,0 58,7% Autres secteurs 140,0 5,6% Total 2 503,0 100,0% SIE 2010 % La distribution sectorielle laisse constater que le secteur des ménages et celui des transports sont les plus grands utilisateurs des produits énergétiques, avec respectivement 58,7 % et 25,4 % de la consommation totale. L industrie et les autres secteurs représentent 13,7 % de la demande effective alors que les usages non énergétiques sont à hauteur de 2,2% Consommation par type d énergie La consommation finale par type d énergie confirme la dominante biomasse (50%) et celle des produits pétroliers. 30.6%. Graphique: Consommation finale par type d énergie SIE, 2010 En ce qui concerne spécifiquement les ménages, la biomasse est de manière plus prononcée la principale source d énergie. Elle représente 85 % de la consommation totale d énergie des ménages (1468 ktep). La part du bois de feu (59%) et le charbon de bois (26%). L électricité, dans cette consommation énergétique des ménages, est seulement de l ordre de 5% en A Dakar, le gaz est utilisé à plus de 88% et seulement 9,2% en milieu rural. En revanche, le bois de chauffe est fortement utilisé en milieu rural (81,6%). Les contraintes du cadre de vie et le coût du gaz expliquent ces différences d'utilisation du gaz (autres villes 18,2% bois et 26,2% charbon). 14

15 Tableau 6: Evolution de la consommation des ménages selon le type de combustible utilisé pour la cuisson Combustible 2001/ /2006 Dakar urbain Autres villes Milieu rural Dakar urbain Autres villes Milieu rural Gaz 87,2 45,9 7,7 88,2 54,1 9,2 Electricité 0,2 0,5 0,1 0,1 Bois de chauffe 2,5 31,6 81,9 2,7 26,2 81,6 Charbon de bois 8,3 21,3 8,4 7,8 18,2 4,8 Pétrole 0,1 0,2 0,6 Déchets d animaux 0,0 0,1 2,7 Autre 0,2 0,3 1,6 0,2 0,3 0,4 Sans objet 1,7 0,7 0,3 0,5 0,7 0,6 Total 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 ESAM2 et ESPS INTENSITE ENERGETIQUE ET EMISSION DE GAZ A EFFET DE SERRE Tableau :7 Evolution de l efficacité énergétique du PIB Intitulé Population PIB en milliards de frs CFA Taux d'échange $ US PIB en millions $ US Approvisionnement en énergie en ktep Consommation totale en ktep (a) , Intensité énergétique primaire du PIB en tep/1000 $US 0,305 0,330 0,303 0,314 Intensité énergétique finale du PIB en Tep/ 1000 $ US 0,235 0,214 0,206 0,208 Emission de gaz à effet de serre en G CO2 (b) 17350, , , ,07 Emission de gaz à effet de serre en tonnes CO2/hbt 1,566 1,554 1,502 1,606 Taux de carbonisation (b)/(a) 7,534 7,613 7,113 7,809 Calcul du consultant basé sur données SES, ANSD, 2010, SIE 2010 L analyse de ce tableau fait apparaître que : L intensité énergétique primaire du PIB a connu une évolution erratique sur la période 2006/2009. Un léger fléchissement a été constaté en 2008, dû certainement aux difficultés des ICS ; L intensité énergétique finale a sensiblement baissé entre 2006 et 2009 passant de 0,235 tep/1000 $ US à 0,208. Cette tendance observée s explique par les effets combinés de l utilisation des équipements moins énergivores et surtout le renouvellement du parc de véhicules de transport en commun, d une part, et d autre part, à l amélioration du réseau routier urbain de Dakar diminuant ainsi les heures d embouteillage. S agissant du taux de carbonisation, il est demeuré quasi constant sur la période 2006/2009. Il mesure la quantité de CO2 dégagée lors de la transformation d une tonne équivalent pétrole de 15

16 consommation énergétique. Ceci résulte des efforts effectués en matière de reboisement et de l efficacité énergétique. En ce qui concerne enfin le taux d émission de CO2 par habitant, il est demeuré quasi constant sur la période 2006/2008 à environ 1,5 tonnes/hbt. Par contre, en 2009 le taux d émission en CO2 est passé à 1,6 t/hbt soit un léger accroissement de 6,6%.) 4 ACCESSIBIITE AUX SERVICES ENERGETIQUES 4.1 ETAT DES LIEUX EN MATIERE D ACCES Accès aux combustibles domestiques par lieu de résidence L accès durable aux combustibles domestiques est défini, d une part, par le niveau d utilisation des foyers améliorés par les ménages, et d autre part, par l exploitation du bois et charbon issus des aménagements participatifs. Tableau 8 : Accés aux combustibles domestiques suivant le lieu de résidence Pays zones Nbre ménages % ménages % ménages % ménages % ménages utilisant charbon utilisant bois équipés de F.A. équipés F.A. bois chauffe charbon Urbain ,50% 54,00% 18,84% 9,00% 10,23% Taux accès durable SENEGAL Rural ,00% 93,00% 2,00% 6,00% 5,68% Total ,14% 74,87% 10,36% 7,56% 7,20% PNUD/PREP Etat des lieux ASE 2011 A l analyse, il apparaît que : le taux d accès durable aux combustibles traditionnels est très faible : 7,20% au niveau national contre 2,38% en 2004 (cf. Etude Atlas Sénégal). Il correspond à ménages qui ont un accès durable aux combustibles traditionnels par l utilisation des foyers améliorés ; le taux d utilisation des foyers améliorés qui est de 18,84% pour le charbon de bois principalement en milieu urbain est trois fois plus important que les FA utilisés pour le bois de chauffe essentiellement en milieu rural (6%). Ce faible niveau de pénétration de foyers améliorés montre l ampleur des efforts à mettre en œuvre pour relever le taux tant en milieu urbain qu en milieu rural Accessibilité des ménages aux foyers améliorés(fa) Le nombre de foyers améliorés distribués ou vendus sur le plan national s élève à unités. La typologie des FA pour le charbon de bois et pour le bois de chauffe s établit comme suit : Les foyers améliorés à charbon sont plus utilisés par les ménages (77%). Ceux de type Diambar à charbon sont les plus prisés avec 51%. Le Sakkanal multi marmites à charbon suit avec 26%. Graphe : Utilisation des FA par les ménages 16

17 FASEN/PERACOD Annexe 1 : Coût des d acquisition des Foyers Améliorés Accès au gaz butane (GPL) Les ménages de la région de Dakar sont les principaux consommateurs du GPL. Cette consommation a atteint un pic en 2008 avec 93,10% des ménages utilisateurs du GPL. S agissant des ménages ruraux, l enquête ESPS de 2005 a permis de constater que le taux de pénétration du GPL a connu une augmentation très significative passant de 2,09% à plus de 9% entre 1998 et 2006 Tableau 9 Récapitulatif du taux de pénétration du GPL dans les ménages issu des études et enquêtes menées dans la filière Localités Années Sources Ménages Dakar Grandes Autres Localités rurales National 2002 RGPH 2002 Utilisateurs 88,80% 54,20% 8,30% 37,50% 2005 ESPS 2005 Utilisateurs 88,70% 54,30% 9,30% 39,80% ESPS Utilisateurs princip. 88,20% 54,10% 9,20% 2006 Atlas 2006 Utilisateurs princip. 75,00% 40,00% 29% 5,00% 29% 2008 ENDEM 2008 Utilisateurs 93,10% 45,60% 6,10% 36% PNUD/PREP Etat des lieux ASE 2011 D après le SIE (2010), de 2000 à 2009, la politique de «butanisation» a eu comme effet de préserver des dizaines de milliers d hectares de forêt comme l indique le tableau ci-dessous : Tableau 10 : Economies par la butanisation Années Surfaces épargnées en ha Economies réalisées (milliards FCFA) Subvention sur le GPL (milliards FCFA) 2000 à TOTAL SIE 2010 La subvention de 166 milliards entre 2000 à 2009 a permis d économiser 315 milliards de francs FCFA sur la période. Ce qui correspond à une économie de 149 Milliards en neuf (09) ans, soit une économie moyenne de 16,5 Milliards par an Accès à l électricité 17

18 En 2009, le taux d électrification national est de l ordre de 54%. Le milieu urbain atteint 90,1% contre seulement 23,8% en milieu rural. Tableau 11 Taux d électrification Résidence Urbain 78% 90% Rural 16% 23,8% National 44% 54% ASER, SIE, 2010 En ce qui concerne les ménages par type de localités En 2009, les indicateurs d accès au service électrique des ménages en fonction de la zone de résidence sont définis suivant le tableau ci-après. Tableau 12 : Taux d accès par type de localités Zones Taux de couverture Taux de déserte Taux d électrification Dakar 100% 97% 97% Autres localités urbaines 100% 90,10% 90,1% L ensemble des localités rurales 19,7% 97% 23,8% Catégorie1 (>1000hbts) 90% Catégorie2 (500 à 1000 hits) 19,52% Catégorie3 (<500hbts) 7,32% Ensemble du Pays 54,28% ASER 2008 et Rapport PNUD/PREP Etat des lieux ASE 2011 Le niveau d accès est relativement proportionnel à la taille de la localité de résidence. Dépenses d énergie suivant le lieu de résidence La répartition des dépenses suivant le lieu de résidence se présente suivant le tableau ci-après. Tableau 13 : Répartition des dépenses d'énergie (bougie-pétrole et électricité) par milieu de résidence Urbain Rural Eclairage : Bougie-Pétrole Electricité Eclairage : Bougie-Pétrole Electricité en % par catégorie de combustible Source ESPS, ANSD, 2007 Graphique : Dépenses des ménages en % par catégorie de combustible suivant la résidence (Rural Vs. Urbain) Rural bougie pétrole Urbain bougie pétrole Urbain électricité Rural électricité Dans le secteur de l irrigation 18

19 En 2009, en termes de service énergétique, 30% des surfaces sont couvertes sur l ensemble des superficies irrigables du pays ; mais seulement 18% des superficies potentielles accèdent à un service énergétique contre un taux d accès de 15,5% en Tableau 14 : Taux d accès dans les zones irriguées au Sénégal, 2009 Superficies Superficies Superficies irrigables aménagées exploitées (ha) couvertes Desservies Régions (ha) Taux de couverture (%) Taux desserte (%) de Taux d accès (%) National % 61% 18% Fleuve Sénégal vfs % 55% 18 Anambé % 85 19% Tamba % 4% 3% Casamance % 68% 13% Centre Niayes % 100% 83% Bassin arachidier Nd Nd Nd Nd Nd Rapport : Etat des lieux ASE, janvier 2011, PNUD/PREP (ha) Accès à l électricité pour les usages productifs Dans le bilan énergétique du Sénégal, l énergie électrique destinée aux usages productifs du secteur industriel est agrégée dans la consommation globale dudit secteur soit 259 ktep. Ainsi, la part de l activité minérale non métallique (essentiellement les cimenteries) dans la consommation totale (259 ktep) du secteur industriel a été de 65% en Ensuite, suivent les industries non spécifiées (24,5%), l industrie alimentaire et tabacs (4,4%), l industrie chimique et pétrochimique (3,9%), la sidérurgie (1,4%), la construction (0,9%) et les textiles et cuir (0,5%). Graphe : Consommation suivant les usages productifs SIE 2010 Accès des infrastructures sociales Dans le domaine de la santé, les taux d accès ont évolué comme suit : de 46 l% (2006) à 51% (2009). Dans le secteur de l éducation, le taux est passé de 22% (2006) à 39% (2009) 19

20 4.1.5 Couverture des localités rurales en force motrice L enquête réalisée par l ANSD en 2009 relative à l accès aux infrastructures de base des populations rurales a recensé villages à moins d un km d une de mouture soit un taux de couverture national de 28,93% sur villages concernés. Le taux de couverture de l ensemble des localités rurales non électrifiées est de 17%. Cette répartition des moulins par catégories met en relief un déficit important en équipements de mouture suivant les classes de village : à peine 12% pour la catégorie 3 (moins 500 habitants) Tableau 15: Situation des moulins dans les localités non électrifiées Catégories Localités non électrifiées(1) Nombre de moulins dans les Villages non électrifiés Catégorie ,57% Catégorie ,16 Catégorie ,16% Total % Etat des lieux ASE, PNUD/PREP, 2010 Taux de couverture en moulins fonctionnant avec la force motrice Observations 4.2 CARACTERISTIQUES DE L ACCES AUX SERVICES ENERGETIQUES Un accès limité des populations rurales Il ressort de l état des lieux en matière d accès aux services énergétiques (ASE), qu une grande partie des populations rurales est privée de services énergétiques et d accès au développement. Les localités rurales électrifiées ne représentent que 18,5% de l ensemble des localités rurales (soit, localités sur ), ce taux tombe à 7% pour les localités rurales dont la population est inférieure à 500 habitants. De plus, la modernisation de l agriculture par voie d irrigation est ralentie de même que le développement d activités de transformation, génératrices de valeur ajoutée sont étroitement limitées à l accès à la force motrice (moulin). Il est également apparu que la pression exercée sur les ressources forestières pour faire face aux besoins en combustible de cuisson des ménages est plus intense en milieu rural qu urbain De fortes disparités entre le milieu urbain et rural L état des lieux sur l ASE laisse apparaitre un écart considérable entre les populations rurales avec un taux d électrification de 23,8% contre 90,1 % pour les populations urbaines. Les infrastructures sociales de santé et d éducation en milieu rural sont largement défavorisées respectivement 10% contre 100% en milieu urbain et 15% contre 85%. L accès aux combustibles modernes comme le GPL touche plus de 50% des ménages urbains (93% pour Dakar), contre moins de 10% en milieu rural De gros écarts entre les différentes catégories de localités rurales Les catégories de localités rurales supérieures à 1000 habitants bénéficient d électricité à hauteur de 90% grâce au plan d urgence en cours de finalisation (ASER). L artisanat en zone électrifiée atteint un 20

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