Un outil d aide à la maîtrise des pertes dans les réseaux d eau potable : la modélisation dynamique de différentes composantes du débit de fuite

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1 Thèse présentée pour obtenir le grade de Docteur de l Université Louis Pasteur Strasbourg I Discipline : Sciences de l ingénieur Par Olivier Chesneau Un outil d aide à la maîtrise des pertes dans les réseaux d eau potable : la modélisation dynamique de différentes composantes du débit de fuite Soutenue publiquement le 27 novembre 26 à Strasbourg Membres du jury Directeur de thèse : Bernard Brémond, Directeur de Recherche, Cemagref Rapporteur interne : Robert Mosé, Professeur, ENGEES Rapporteur externe : Pascal Le Gauffre, Maître de Conférence, INSA de Lyon Rapporteur externe : Alain Mailhot, Professeur, INRS Québec Examinateur : Thierry Leviandier, Docteur, ENGEES Membre invité : Frédéric Blanchet, Direction Technique Veolia Eau

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3 Remerciements Prix Bernard Brémond : Bernard Brémond himself, du sur-mesure, une phrase bien alambiquée pour remercier cet excellent orateur jamais à court de bonnes idées, fort agréable à côtoyer, phrase dont il ne pourra m ôter la paternité et qu il ne pourra cacher à la face du monde comme la plupart de celles qui s étaient malencontreusement glissées au sein de cette thèse, merci Bernard d avoir de votre œil avisé et en accord avec votre expérience simplifié ce texte, au point que même moi je l ai compris. Prix de la vista statistique et de l explosivité neuronale : Yves, un grand merci pour toutes les bonnes idées. Prix «oui elle/il est là, je vous la/le passe» des colocataires : Sandrine et Peng, entre Montauban et Chine, festival d accents! Prix Caméra Café : l ancienne équipe ORH, de sacrés personnages! Prix Sigmund Freud Thierry Roland des meilleurs multilogues : Gilou de Lacanou, Kiki, Ludo le Grand, Ludo le Petit, Sined, Vince, merci pour les enflammades. Prix Biba Rustica Midi Olympique des filles aux pieds nus : Anso, Béné, Grattou, Jeanne, Sandy, dites, vous me prêteriez vos sandales? Prix Goldeneye de la relecture éclairée : Cécé, merci d y avoir consacré du temps, bon vent au pays où il pleut tout le temps! Prix du remettage de pendule à l heure : la famille, vous êtes dans le vrai, tous. Faut pas s en faire, maintenant ça y est. Presque Et puis il y a des aides qui n ont pas de prix. C est injuste. C est sans doute celles qui valent le plus. Des aides de tous les jours, sur tous les plans. Des aides sans qui il n y aurait même pas de remerciements du tout. Des aides indispensables Merci Soizic. Il y a quelques années je t annonçais mon bac, t avais pas bien compris à l époque, et c était pas grave, je t annonce une thèse aujourd hui, comment t expliquer, je sais pas, y en a qui disent que tu pourrais être fière (Attendez voir C est quoi exactement ces remerciements? C est juste pour la thèse ou pour la vie en général? Non parce que si c est pour en général faut que je rajoute mes grands parents, magnifiques, pis aussi MunoMinique, parce que waouh, ce sont des gens rudement bien. Ah, c est que pour la thèse? Bon, tant pis alors, je le ferai pas.)

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5 Table des matières Introduction générale 5 CHAPITRE. LA REDUCTION DES FUITES DANS LES RESEAUX D EAU POTABLE : UN DES ENJEUX DE LA GESTION PATRIMONIALE 9. Enjeux techniques du bon état patrimonial 22.. Notion de patrimoine dans les réseaux d eau potable : définition et spécificités Un bien commun à préserver Le réseau d eau potable parmi les réseaux techniques urbains Minimisation du nombre de casses Nature et facteurs principaux des casses Gêne aux usagers Réduction des pertes et des fuites Nature et origine des fuites Conséquences des fuites Amélioration de la qualité de l eau Conduites dégradées et temps de séjour Manifestations d une eau altérée : risque sanitaire, désagréments gustatifs et olfactifs, eaux rouges 3 2. Qualification de l état patrimonial d un réseau Connaître l état du patrimoine par l observation des défaillances Difficulté à définir l état technique global Difficulté à prendre en compte l influence de la gestion La mesure de performance comme outil d évaluation et de gestion Portée de la mesure de performance pour les réseaux d eau potable Critères pour élaborer un indicateur de performance Principaux indicateurs de performance techniques existant dans le domaine des casses, des fuites et de la qualité de l eau Limites associées à la mesure de performance Evolution de l etat patrimonial Gestion anticipée : planification des actions à partir des valeurs d indicateurs attendues Outils disponibles dans le domaine des casses : les modèles de prévision 5 4. Cas des fuites : une approche nouvelle pour lier patrimoine et gestion Appréhender les fuites dans les réseaux : estimation quantitative et réduction Sectorisation et débit de fuite Recherche de fuites, réhabilitation et renouvellement des conduites Limites et insuffisances de l existant Rendement et indices de pertes Méthodologie Lambert Objectifs de la thèse 64

6 CHAPITRE 2. PRESENTATION DES DONNEES DE L ETUDE : DESCRIPTION, VALIDITE, ANALYSE 65. Nature des données de l étude 68.. Données initialement souhaitées Données disponibles Chroniques de débits Chroniques de réparations Données patrimoniales et d exploitation Fiabilité des données Sources d erreur sur la mesure du débit et élimination des secteurs non conformes Incertitudes sur la bonne retranscription des données de réparations Approximations sur les données patrimoniales et d exploitation Avantage d exploiter des chroniques longues Choix des secteurs d étude à des fins de modélisation 8.5. Analyse visuelle des chroniques et politiques de gestion déduites en matière de recherche de fuites Recherche de fuites initiée par un événement ponctuel Recherche de fuites imposée par des contraintes extérieures Pertinence de la distinction entre réparations sur détection visuelle ou sur recherche de fuites dans l explication des débits observes Modèle de différence relative Formulation du modèle, fonctionnement et hypothèses associées Procédure de calcul Résultats Valeur des paramètres et restitution graphique Interprétation Conclusion 95 CHAPITRE 3. MODELES DYNAMIQUES BASES SUR UN TAUX D APPARITION DES FUITES 97. Objectifs.. Formuler nouvellement les fuites diffuses.2. Séparer les fuites diffuses et les fuites non repérées.3. Proposer un outil de réduction des fuites au travers de la gestion du patrimoine 2 2. Hypothèse sur le processus d apparition des fuites 3 3. Modèle d apparition des fuites Formulation Procédure de résolution Résultats 8

7 3.3.. Exemples de restitution graphique : améliorations par rapport au modèle de différence relative Etude de la valeur des paramètres du modèle d apparition 3.4. Extensions du modèle d apparition des fuites Distinction des réparations sur conduite ou sur branchement Ajout des fuites diffuses selon la formulation de Lambert Conclusion et limites du modèle d apparition des fuites 9 4. Modélisation dynamique des différentes catégories de fuites : le modèle trois états Processus de transformation des fuites Schématisation des processus d apparition et de transformation des fuites Mise en équations Ecriture du système différentiel Formulation de base du débit de fuite Formulation du débit de fuite avec distinction sur les organes hydrauliques réparés Résolution et estimation des paramètres Suppression de degrés de liberté pour les paramètres du modèle Calcul des paramètres α et q Bilan pour l estimation des paramètres et contraintes associées Résultats directs du modèle trois états Sensibilité à q Comment choisir q? Valeurs des paramètres Restitution graphique 6 5. Conclusion 68 CHAPITRE 4. APPLICATIONS DU MODELE TROIS ETATS A LA GESTION DES FUITES SUR UN RESEAU D EAU POTABLE 7. Evolution naturelle du débit de fuite et simulation de différentes intensités de recherche de fuites 74.. Scénarios de passivité du gestionnaire Nécessité de prévoir l évolution naturelle des débits de fuite Exemple d évolution du débit de fuite à différents horizons pour le Secteur Evolution prévisible du débit de fuite des secteurs de l étude Simulation d une intensité efficace de recherche de fuites (IERF) Définition et exemple de calcul Formulation de l IERF Modélisation de la recherche de fuites comme possible outil de gestion 85

8 2. Etude de l impact du renouvellement des conduites et des branchements sur le débit de fuite Mise en place pratique Répercussions du renouvellement sur l âge moyen du secteur Renouvellement et élimination des fuites Nouvelle formulation du débit de fuite et schéma bilan Scénarios de renouvellement Exemples Influence du pourcentage de linéaire renouvelé Influence de l âge moyen renouvelé Influence relative du linéaire et de l âge moyen des conduites renouvelées Une gestion optimale : recherche de fuites et renouvellement Conditions d application des scénarios Scénarios de gestion raisonnée pour les Secteurs 5 et Choix des secteurs et échéancier des objectifs Evolution du Secteur Evolution du Secteur Bilan 26 Conclusion et perspectives 25 Références bibliographiques 29

9 Liste des figures Figure. Action et rétroaction du patrimoine et de la gestion sur les désagréments du service de distribution Figure 2. Méthodologie envisagée pour la décomposition du débit de nuit Figure 3. Représentation graphique des différentes chroniques de débit... 7 Figure 4. Distribution temporelle spécifique des réparations sur détection visuelle ou sur recherche de fuites Figure 5. Principaux défauts des données de débit Figure 6. Précision défaillante de la mesure de débit Figure 7. Incertitude sur les données de réparations Figure 8. Evolution typique attendue pour le débit de fuite... 8 Figure 9. Campagnes de recherche de fuites dictées par les événements sur le secteur Figure. Campagnes de recherche de fuites préméditées Figure. Ecart possible entre les courbes mesurée et modélisée Figure 2. Valeurs de β en fonction de l âge moyen... 9 Figure 3. Valeurs de β en fonction du nombre de branchements Figure 4. Restitution graphique du modèle de différence relative à trois paramètres pour le Secteur Figure 5. Restitution graphique du modèle de différence relative à trois paramètres pour le Secteur Figure 6. Décomposition du débit de fuite et comparaison modèle trois états modèle formulé par Lambert et al. (999)... Figure 7. Restitution graphique du modèle d apparition des fuites pour le Secteur Figure 8. Restitution graphique du modèle d apparition des fuites pour le Secteur Figure 9. Restitution graphique du modèle d apparition des fuites pour le Secteur Figure 2. Valeurs de µ en fonction de l âge moyen du secteur pour le modèle d apparition des fuites... 2 Figure 2. Valeurs de Q en fonction de la densité de branchements pour le modèle u d apparition des fuites Figure 22. Processus d apparition et de transformation des fuites Figure 23. Représentation de la densité de probabilité d une distribution exponentielle de paramètre λ=, an Figure 24. Représentation graphique de la fonction de répartition d une distribution exponentielle de paramètre λ=, an Figure 25. Impact d éventuelles opérations de recherche de fuites avant t sur le système d équations simplifiées... 3 Figure 26. Variabilité de µ et d en fonction de q... 44

10 Figure 27. Variabilité de µ et d en fonction de q Figure 28. Représentation des débits modélisé et lié aux fuites diffuses pour q =,3m.h sur le Secteur Figure 29. Corrélation entre µ et l âge moyen du secteur pour le modèle trois états... 5 Figure 3. Corrélation entre intensité de réparations et valeur initiale du débit de fuite Figure 3. Corrélation entre la valeur initiale du débit de fuite et l âge moyen du secteur.. 52 Figure 32. Représentation du produit µ t en fonction de l âge moyen Figure 33. Corrélation entre d et N( t ) Figure 34. Corrélation entre d et N( t ) Figure 35. Corrélation entre N( t ) et µ Figure 36. Corrélation entre N( t ) et µ Figure 37. Corrélation entre q et d Figure 38. Représentation graphique du Secteur 2 pour le modèle trois états Figure 39. Représentation graphique du Secteur 9 pour le modèle trois états Figure 4. Représentation graphique du Secteur 8 pour le modèle trois états Figure 4. Représentation graphique du Secteur 3 pour le modèle trois états Figure 42. Représentation graphique du Secteur pour le modèle trois états Figure 43. Représentation graphique du Secteur 8 pour le modèle trois états Figure 44. Représentation graphique du Secteur pour le modèle trois états Figure 45. Représentation graphique du Secteur 6 pour le modèle trois états Figure 46. Evolution naturelle des fuites sur le Secteur 2 depuis la date de pose Figure 47. Evolution naturelle des fuites sur le Secteur depuis la date de pose Figure 48. Evolution naturelle du débit de fuite à ans pour le Secteur Figure 49. Evolution du classement de différents secteur au cours du temps, au regard du débit de fuite global Figure 5. Evolution naturelle du débit de fuite à dix ans pour le Secteur Figure 5. Evolution naturelle du débit de fuite à dix ans pour le Secteur Figure 52. Evolution naturelle du débit de fuite à dix ans pour le Secteur Figure 53. Simulation de différentes répartitions temporelles des opérations de recherche de fuites sur le Secteur Figure 54. Gestion de la recherche de fuites sur le Secteur Figure 55. Gestion de la recherche de fuites sur le Secteur Figure 56. Gestion de la recherche de fuites sur le Secteur Figure 57. Gestion de la recherche de fuites sur le Secteur Figure 58. Gestion de la recherche de fuites sur le Secteur Figure 59. Etapes de la mise en place du renouvellement au sein du modèle trois états : exemple du Secteur

11 Figure 6. Scénario de renouvellement appliqué au Secteur 2, % du linéaire, 6 ans d âge Figure 6. Scénarios de renouvellement unique ou en plusieurs épisodes appliqués au Secteur Figure 62. Relation entre gain réalisé par le renouvellement et âge moyen des conduites à t r Figure 63. Scénario de renouvellement appliqué au Secteur 9, 5 % du linéaire, âge moyen Figure 64. Scénario de renouvellement appliqué au Secteur 6, % du linéaire, 6 ans d âge Figure 65. Scénario de renouvellement appliqué au Secteur 8, % du linéaire, 6 ans d âge Figure 66. Scénario de renouvellement appliqué au Secteur 7, % du linéaire, 6 ans d âge Figure 67. Diminution du débit global en fonction du linéaire renouvelé, à âge moyen renouvelé constant : exemple du Secteur Figure 68. Pourcentage de gain sur le débit de fuite en fonction du pourcentage de linéaire renouvelé (Secteur, âge moyen des conduites renouvelées : 5 ans) Figure 69. Diminution du débit global en fonction de l âge moyen des conduites renouvelées, à linéaire renouvelé constant : exemple du Secteur Figure 7. Pourcentage de gain sur le débit de fuite en fonction de l âge moyen des conduites renouvelées (Secteur, % du linéaire renouvelé) Figure 7. Représentation graphique de la fonction y=x(-x) Figure 72. Représentation graphique des effets du scénario de gestion complet appliqué au Secteur Figure 73. Représentation graphique des effets du scénario de gestion complet appliqué au Secteur

12 Liste des tableaux Tableau. Balance de l eau selon la terminologie utilisée par l IWA (Alegre et al. 2) Tableau 2. Valeurs françaises de référence pour l indice linéaire de pertes (m.km.j ) Tableau 3. Valeurs portugaises de référence pour l indice linéaire de pertes (m.km.j )... 4 Tableau 4. Origines et types des fuites sur les réseaux d eau potable Tableau 5. Valeurs unitaires associées à chaque type de fuite Tableau 6. Pertes liées à chaque type de fuite, par mètre de colonne d eau (mce) Tableau 7. Double distinction des réparations : exemple du Secteur Tableau 8. Caractéristiques patrimoniales disponibles : exemple du Secteur Tableau 9. Caractéristiques patrimoniales des 8 secteurs sélectionnés... 8 Tableau. Valeurs des paramètres et gains pour le modèle de différence relative à trois paramètres Tableau. Valeurs des paramètres pour le modèle basé sur une théorie d apparition des fuites... 2 Tableau 2. Valeurs des paramètres pour le modèle d apparition des fuites avec rajout des fuites diffuses selon Lambert Tableau 3. Sensibilité des paramètres du modèle trois états à la valeur de q : exemple du Secteur Tableau 4. Calculs menant à un débit lié aux fuites diffuses supérieur au débit global 3 - modélisé (tous les débits sont en m.h.km - ) Tableau 5. Comparaison des débits liés aux fuites diffuses selon la formulation Lambert ou 3 - le modèle trois états (q =, m.h ) Tableau 6. Valeurs des paramètres du modèle trois états pour q =, m.h Tableau 7. Valeurs des paramètres du modèle trois états pour q =, m.h Tableau 8. Valeurs des paramètres du modèle trois états pour q =,5 m.h Tableau 9. Comparaison des valeurs des paramètres entre le modèle dit d apparition des fuites et le modèle trois états Tableau 2. Comparaison des valeurs des paramètres pour le modèle trois états avec ou sans distinction sur les organes réparés Tableau 2. Poids relatif (exprimé en pourcentage) des branchements et des conduites dans les différents composantes du débit modélisées pour le Secteur Tableau 22. Evolution du débit de fuite global à différents horizons et hiérarchisation (les débits sont exprimés en m.h.km ) Tableau 23. Evolution chiffrée du débit lié aux fuites diffuses à différents horizons et hiérarchisation (les débits sont exprimés en m.h.km ) Tableau 24. Pourcentage de gain sur le débit de fuite associé au pourcentage renouvelé (Secteur, âge moyen des conduites renouvelées : 5 ans) Tableau 25. Pourcentage de gain sur le débit de fuite associé à l âge moyen des conduites renouvelées (Secteur, % du linéaire renouvelé) Tableau 26. Objectifs et mise en place du scénario de gestion pour le Secteur Tableau 27. Objectifs et mise en place du scénario de gestion pour le Secteur Tableau 28. IERF appliquée et gains associés à cette recherche et au renouvellement pour le Secteur Tableau 29. IERF appliquée et gains associés à cette recherche et au renouvellement pour le Secteur

13 Sigles et abréviations AGHTM : Association Générale des Hygiénistes et Techniciens Municipaux ASTEE : Association Scientifique et Technique pour l Eau et l Environnement BABE : Bursts And Background Estimates CARE-W : Computer Aided REhabilitation of Water networks CARL : Current Annual Real Losses CCTG : Cahier des Clauses Techniques Générales DMA : District Metered Area FNDAE : Fonds National pour le Développement des Adductions d Eau IERF : Intensité Efficace de Recherche de Fuites ILI : Infrastructure Leakage Index IP : Indicateur de Performance InVS : Institut de Veille Sanitaire IWA : International Water Association IWSA : International Water Services Association NHPP : Non-Homogeneous Poisson Process Ofwat : Office of Water Services OIEAU : Office International de l EAU OMS : Organisation Mondiale de la Santé PEHD : Polyéthylène Haute Densité PVC : Polychlorure de vinyle SAGE : Schéma d Aménagement et de Gestion des Eaux SMEGREG : Syndicat Mixte d Etudes pour la Gestion de la Ressource en Eau du département de la Gironde SPDE : Syndicat professionnel des entreprises de service d eau et d assainissement UARL : Unavoidable Annual Real Losses UD : Unité de Distribution

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15 Introduction générale Le cheminement de l eau potable jusqu au robinet se fait dans des réseaux enterrés hors du regard du consommateur. La plupart du temps, on ne les observe que lors d opérations de réparation ou de remplacement conduisant à l ouverture de la chaussée, liée à de nombreux désagréments. Les épisodes de casses, faisant apparaître une source d eau anormale visible au niveau du sol, manifestent également la présence de conduites souterraines. Ainsi, l étendue des réseaux est bien souvent insoupçonnée. En France, le linéaire de canalisations dédiées à la distribution d eau potable atteint 85 km. Il s élève à plus de 3 km pour les réseaux anglais et gallois. En ajoutant maintenant que la valeur à neuf des réseaux est supérieure à euros par habitant en France, il apparaît clairement que le réseau, au même titre que l eau qu il transporte, est un bien extrêmement précieux. La conscience des enjeux financiers que représente la bonne gestion des réseaux motive l attention particulière qui leur est portée. Les problématiques liées aux réseaux d eau potable ont évolué au fil du temps. Les premiers réseaux sous pression sont apparus au milieu du XIX ème siècle. Dans un premier temps, les efforts se sont portés sur le raccordement du plus grand nombre possible de personnes à l eau courante, essentiellement dans les villes. Durant les années 96-97, le développement des réseaux en zone rurale était toujours considérable : on estime pour la France à environ 45 % du total le linéaire de conduites posé à cette époque. Actuellement, sur notre territoire, 99 % de la population est desservie et la distribution de l eau au plus grand nombre, qui était un enjeu majeur il y a quelques décennies, ne l est plus. La qualité de l eau distribuée a ensuite focalisé les attentions. Les paramètres de potabilité se sont diversifiés dans le cadre du renforcement des contraintes sur l hygiène alimentaire. La transformation des pratiques agricoles, marquée par un accroissement de l usage des nitrates ou des pesticides, a créé de nouvelles sources de contamination : le traitement de l eau a dû être adapté. En France, le niveau de service atteint au terme d un siècle et demi d existence des réseaux est tout à fait performant : chaque usager peut disposer en quantité d une eau de bonne qualité. La tâche actuelle des acteurs du domaine de l eau est au minimum de maintenir cette performance, voire de l améliorer encore. La problématique actuelle est donc de lutter contre la dégradation des réseaux liée au vieillissement des conduites, pour certaines en place depuis plus d un siècle et dont les durées de vie ne sont pas infinies. Les manifestations de cette 5

16 détérioration sont diverses : casses, fuites, eaux rouges Parallèlement à cette préoccupation qui s inscrit dans la durée, une problématique nouvelle est liée à la disponibilité de la ressource. Déjà ancien dans certaines zones arides du globe comme le Moyen Orient, ce problème est maintenant présent sous nos latitudes. En Gironde, la surexploitation des nappes profondes a conduit à mettre en place une réglementation stricte des pompages, encadrée par le SAGE Nappes Profondes. L objectif poursuivi pour cette étude vise à minimiser les manifestations et les effets de la dégradation des réseaux dans le domaine des fuites. Il est adapté à la réalité actuelle des réseaux mais contribue également à la préservation de la ressource. Il s inscrit ainsi dans un cadre plus large de développement durable. L ampleur des fuites sur un réseau est largement relayée par les médias et donne souvent une mauvaise image de la gestion de la distribution de l eau. Les quantités des pertes sont souvent comparées à des volumes connus, comme par exemple des piscines ou des lacs, et marquent fortement l opinion publique. Ainsi, l Ofwat 2 en Angleterre a accordé en 24 à la compagnie Thames Water, un volume quotidien de pertes de 844 millions de litres, soit l équivalent de 344 piscines olympiques. Le sujet est d autant plus sensible qu une part sans cesse croissante de la population, en France mais aussi en Angleterre, est soumise à des restrictions d eau. Il existe donc une réelle pression extérieure pour réduire ces fuites. Paradoxalement, malgré des pertes s élevant fréquemment à plus de 3 % de la quantité d eau prélevée dans le milieu naturel, le système fonctionne correctement. La fuite n est pas un événement de nature à interrompre le service. Il est toujours possible d en remettre l élimination à plus tard. On voit ici la nécessité d une politique volontariste dans le domaine, volonté souvent traduite contractuellement. Une prise de conscience a cependant vu le jour au sujet des fuites et diverses actions commencent à se mettre en place pour les réduire efficacement. La gestion des fuites est un problème complexe car elle traite de phénomènes encore assez mal connus dans leurs origines. Deux questions sont notamment au cœur des enjeux évoqués. A qui attribuer les responsabilités d un réseau très fuyard : le patrimoine, le gestionnaire? Quels moyens mettre en œuvre pour réduire efficacement les fuites? Notre objectif est de proposer un outil visant à établir un diagnostic sur la nature des fuites dans un réseau afin de SAGE : Schéma d Aménagement et de Gestion des Eaux 2 Ofwat : Office of Water services, autorité de régulation des services d eau pour les réseaux anglais et gallois 6

17 proposer les meilleures solutions pour les réduire. L amélioration de l état des réseaux ainsi que la préservation de la ressource sont des effets bénéfiques associés escomptés. Au chapitre, nous évoquons de manière générale, en nous appuyant sur une étude bibliographique, les défaillances des réseaux d eau potable et les mesures de performance qui permettent d en rendre compte. Nous abordons également l utilisation de modèles prédictifs dans le domaine des casses et formulons les objectifs de la thèse dont, notamment, la possibilité de construire de tels modèles pour les fuites. Le chapitre 2 est consacré à la présentation des données de l étude : chroniques de débit de fuite et de réparations. Leur fiabilité et leur nécessaire sélection sont également détaillées. Une analyse de l intérêt de considérer ou non par la suite certaines d entre elles est menée par le biais d une première modélisation. La présentation du modèle dit «trois états» de décomposition et de reconstitution des débits de fuite est effectuée au chapitre 3. On s y attarde sur les hypothèses relatives à sa construction, particulièrement la transposition aux fuites d un modèle d apparition de casses basé sur un processus de Yule et le passage des fuites à travers différents états au cours de leur existence. Les résultats directs du modèle, à savoir la valeur des paramètres ainsi que les restitutions graphiques des chroniques, sont inclus dans cette partie. Le dernier chapitre, le chapitre 4, montre l étendue des applications possibles du modèle trois états. Différents scénarios de gestion mêlant recherche de fuites et/ou renouvellement des conduites sont implémentés. Ils proposent différentes options de gestion en fonction des caractéristiques du débit de fuite et d objectifs à atteindre. Ces simulations à des horizons différents indiquent l intensité et la nature des travaux à mener. 7

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19 CHAPITRE. LA REDUCTION DES FUITES DANS LES RESEAUX D EAU POTABLE : UN DES ENJEUX DE LA GESTION PATRIMONIALE

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21 Etat patrimonial et gestion des fuites Préambule Les investissements financiers ayant servi à mettre en place le linéaire de conduites des réseaux de distribution d eau potable sont à l image de celui-ci, extrêmement importants. Ils ont été réalisés en grande partie il y a quelques décennies et il convient donc à présent de gérer au mieux ce patrimoine. La ligne directrice et le but de la gestion patrimoniale ont été très clairement définis par l OIEAU (Berland et al. 25) dans un rapport pour le compte du SPDE 2. Ils s expriment comme suit : «la politique de gestion du patrimoine contribue à atteindre, dans le respect des principes du développement durable, le niveau de performance du service d eau voulu par la collectivité». L Ofwat (26), dans la page d accueil de son site Internet, présente également sa vision du service de l eau au travers de laquelle transparaît sa conception de la gestion patrimoniale : «our vision is for a water industry that delivers a world class-service, representing best value to customers now and in the future». La différence entre les deux approches se situe dans la place donnée à l usager, au centre des préoccupations selon les préconisations de l Ofwat, alors qu en France la collectivité a plus de liberté pour orienter ses choix selon des critères qu elle définit. Cependant, nous voyons clairement, dans ces deux approches des services d eau, la vision commune qui consiste à faire du futur une préoccupation majeure de toute action. Dans un premier temps, après avoir défini et qualifié le patrimoine pour les réseaux d eau potable, nous évoquerons les effets néfastes liés à la dégradation de celui-ci. Nous étudierons dans un second temps l intérêt de la mesure de performance pour la gestion patrimoniale. Enfin, nous aborderons plus en détails les fuites, sujet au cœur de l étude : nous traiterons de l existant et des points particuliers où les pratiques peuvent être améliorées, ce qui nous conduira à énoncer les objectifs de la thèse. OIEAU : Office International de l Eau 2 SPDE : Syndicat professionnel des entreprises de service d eau et d assainissement 2

22 Chapitre. ENJEUX TECHNIQUES DU BON ETAT PATRIMONIAL Les problématiques liées au service de distribution d eau potable sont vastes. Nous nous intéressons ici à la partie réseau et nous limitons à certains aspects techniques que nous répartissons en trois catégories : les casses et interruptions de service liées, les fuites et la qualité de l eau. Nous mettons en avant l impact du patrimoine dans ces domaines et définissons auparavant le terme de patrimoine... Notion de patrimoine dans les réseaux d eau potable : définition et spécificités... Un bien commun à préserver Quelle légitimité avons nous à parler de patrimoine lorsque nous évoquons le caractère physique et matériel des réseaux? La définition du dictionnaire Le Trésor de la Langue Française Informatisé (ATILF 26), pour le sens premier du terme, est la suivante : «ensemble des biens hérités des ascendants ou réunis et conservés pour être transmis aux descendants». Ce terme s emploie dans des domaines aussi variés que la finance, la culture ou bien encore l environnement. Il est indissociable des notions de transmission et de valeur. Le patrimoine nous est légué, nous en faisons usage, puis le transmettons aux générations suivantes. Ce bien évolue entre deux générations en fonction de l usage que nous en faisons et du temps qui passe. Trois modalités de transfert peuvent être distinguées lorsqu il s agit de patrimoine : dégradation, préservation ou accumulation/amélioration. Un usage non raisonné et sans considération pour le futur conduit nécessairement à une dégradation du patrimoine. Ainsi, la définition que l on attribue généralement au mot patrimoine s applique également aux réseaux d eau potable. L utilisation de ce terme, le plus juste et le plus approprié pour décrire la structure physique des réseaux, permet d exprimer la nécessaire solidarité entre générations. Plus précisément, un lien est implicitement formulé entre les conduites ou les autres équipements du réseau et une contrainte de pérennité à long terme associée à la gestion pratiquée. Pour sa valeur, sa longévité, son altération naturelle avec le temps et sa transmission intergénérations, le réseau d eau potable s apparente à un patrimoine. Nous parlerons donc par la suite de gestion patrimoniale. 22

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