Art of Record Production Faculté de musique, Université de Montréal, QC, Canada

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1 Authors Amandine Pras 1 ; Terri Hron 1,2 Affiliations 1 Centre for Interdisciplinary Research in Music Media and Technology - CIRMMT, Montréal, QC, Canada 2 Faculté de musique, Université de Montréal, QC, Canada Contact information CIRMMT 527 Sherbrooke St. West Montréal, Québec H3A 1E3 Canada (1) amandine.pras@mail.mcgill.ca teresa.hron@umontreal.ca 1/7

2 Bios Amandine Pras Graduated from the Music and Sound Recording program of the Paris Conservatory, Amandine Pras completed her PhD at McGill in August 2012 on best practices for studio recording in the digital era. She teaches recording techniques and digital audio at the Steinhardt School of New York University. In parallel to her academic activities, she works in music production as a sound engineer and record producer. Diplômée de la formation musicien ingénieur du son du CNSMD de Paris, Amandine Pras a obtenu son doctorat en août 2012 à l université McGill sur les pratiques de l enregistrement en studio à l ère numérique. Elle enseigne les techniques d enregistrement et l audionumérique à l école Steinhardt de l université de New York. Parallèlement à ses activités académiques, Amandine travaille dans la production musicale en tant qu ingénieure du son et réalisatrice d enregistrements musicaux. Terri Hron Recorder player and composer Terri Hron comfortably migrates from performance to composition, exploring acoustic and electronic sounds in both written and improvised situations. As a performer, Bird on a Wire is Terri's ongoing project to commission, perform and record new pieces for recorder and electronics. Terri's compositions span the range from chamber orchestra to acousmatic pieces. Her current projects include Sharp Splinter, a cycle for instruments and electronics based on her family archive, and a new work for Spiritus Chamber Choir, Calgary. Her own experience as a performer and her interest in working on individuality has led Terri to research creative collaboration between composers and performers, especially within settings involving technology. Using her own projects as case studies, her current doctorate in composition at the Université de Montréal with Philippe Leroux and Isabelle Panneton focuses on composing for what she calls the "idiomatic performer." Terri Hron migre confortablement entre la performance et la composition, souvent oscillant quelque part entre les deux dans des situations qui peuvent être improvisées, écrites, instrumentales ou électroniques. Comme interprète, elle commande et présente des pièces pour flûte à bec et électronique live dans le cadre de son projet Bird on a Wire, qui compte présentement plus que vingt œuvres. Comme compositrice, elle travaille une série de pièces reliées à des archives phonographiques de sa famille 2/7

3 tchèque. Son travail comme musicienne et chercheur tourne autour les enjeux de la collaboration créative. Elle est étudiante au doctorat en composition à l'université de Montréal avec Philippe Leroux et Isabelle Panneton. 3/7

4 Titre Entre scène et studio : les enjeux de l enregistrement de la musique mixte - Étude de cas avec le projet Bird on a Wire 2 : Flocking Patterns Résumé La musique mixte se situe au carrefour des musiques instrumentales et des musiques électroacoustiques. Par conséquent, la réalisation de l enregistrement d une pièce mixte nécessite des choix esthétiques visant à surmonter le défi technique d'intégrer des sources électroniques et acoustiques qui ont leur réverbération et positionnement propres - sources hybrides auxquelles des effets en temps réel viennent parfois ajouter des informations spatiales et temporelles. Définis en préproduction, ces choix esthétiques doivent aussi pallier à l absence d information visuelle sur l interaction entre les interprètes et l électronique, présentant ainsi une problématique comparable à celle de l enregistrement d opéra où les informations scénographiques doivent transparaître par le seul biais des haut-parleurs [5]. Notre proposition présente le cas de l enregistrement musical en studio du projet Bird on a Wire 2 : Flocking Patterns constitué de huit œuvres mixtes pour flûtes à bec et électronique composées par huit compositeurs. Notre communication inclura trois exemples pour illustrer différentes problématiques que nous avons rencontrées dans la production de cet enregistrement en versions stéréo et 5.0. La Huppe de Robert Normandeau [1]: pour intégrer aux parties électroniques la flûte à bec contrebasse renaissance - au très faible niveau acoustique - sans la sonorisation exigée en concert, l'enregistrement simultané de la flûte et du temps réel s'est déroulé au casque. Dans un deuxième temps, la diffusion des fichiers résultant de la partie temps réel a été enregistrée séparément, mais dans la même salle (pour en conserver les propriétés acoustiques). Time Goes Awry de Jenny Olivia Johnson [2]: l'aspect très connoté de la réverbération utilisée dans la bande nous a amenées à ajouter une réverbération artificielle au son des flûtes soprano et alto enregistrées en proximité, pour créer une texture homogène. First Beginning de Dan Blake [3]: en préproduction, nous avons procédé au montage et à la spatialisation d'une version "idéale" des sons préenregistrés - 4/7

5 normalement déclenchés suivant une partition pendant la performance - pour les utiliser comme une «bande». Ces exemples démontrent que la prestation scénique et l enregistrement constituent deux versions différentes et complémentaires de ces œuvres mixtes. L enregistrement fixe une interprétation possible de l œuvre, et dans le cas de la musique mixte il apporte de nouvelles perspectives et aboutit à une «recomposition» de l œuvre: sa réalisation est une continuité du processus collaboratif d'interprétation [4] et comporte des choix esthétiques qui permettent de transcender certains aspects de la composition que la situation de concert n aurait pas permis de faire émerger. Discographie Bird on a Wire II Flocking Patterns (BoW, 2012), enregistrement réalisé par Amandine Pras à la Salle Claude Champagne de la Faculté de musique de l Université de Montréal avec le soutien du CIRMMT et de l OICRM: [1] La Huppe composé par Robert Normandeau, interprété par Terri Hron (flûte à bec) [2] Time Goes Awry (Koli, Summer 2010) composé par Jenny Olivia Johnson, interprété par Terri Hron (flûtes à bec) [3] First Beginning composé par Daniel Blake, interprété par Terri Hron (flûte à bec) Bibliographie [4] Landy, Leigh. (2006). La Zététique: Musique mixte créée en collaboration. In Battier, M., Bossis, B. and Veitl, A. eds. Musique, Instruments, Machines: Autour Des Musiques Électroacoustiques. Paris: MINT/OMF/ Universite de Paris IV- Sorbonne: pp [5] Patmore, D., & Clarke, E. (2007). Making and hearing virtual worlds: John Culshaw and the art of record production. In Musicae Scientiae, 11(2), /7

6 Title Studio or stage? Exploring issues arising from the recording of mixed electroacoustic music - Bird on a Wire 2 : Flocking Patterns case study Abstract Mixed music lives at the crossroads of instrumental and electroacoustic music. As a result, producing a recording of a mixed piece involves aesthetic choices that take on the technical challenge of integrating electronic and acoustic sources with widely different reverberation and positioning hybrid sources whose real-time transformations often add spatial and temporal information. These choices, defined in preproduction, must also take into account the lack of visual cues relating to the interaction of performers and electronics onstage. This situation is comparable to that of opera recording, where staging information must be translated to the listener by the speakers only [5]. Our presentation is a case study of the studio recording of the Bird on a Wire 2: Flocking Patterns project, which comprised eight pieces for recorders and electronics, composed by eight composers. We will offer three specific examples to illustrate the various challenges we encountered in the process of this recording in both stereo and 5.0. La Huppe by Robert Normandeau [1]: integrating electronics with a renaissance contrabass recorder whose sound is very soft without the amplification it uses in concert, we recorded the live sound and the real-time electronics using headphones. Then, the diffusion of the recording of the electronics was recorded separately in the same hall (to conserve its acoustic properties). Time Goes Awry by Jenny Olivia Johnson [2]: the very characteristic reverb used in the fixed media led us to add an artificial reverberation on the soprano and alto recorders that had been close-miked, to create a homogeneous texture. First Beginning by Dan Blake [3]: in preproduction, we decided to create an idealized version of the electronics part (which is usually created by launching soundfiles in real-time according to a specific score), in terms of timing and spatialisation, to use them as a tape for the purposes of recording. 6/7

7 These examples show that the live and recorded performances are really two different yet complementary versions of these works. Recording captures a single possible interpretation of the work, and in the case of mixed music, it often brings new perspectives and even a possible recomposition of the piece: its performance is a continuity of the collaborative process of interpretation [4] and shows aesthetic choices that transcend certain aspects of the works that cannot emerge as well in a concert situation. Discography Bird on a Wire II Flocking Patterns (BoW, 2012), recording by Amandine Pras at Salle Claude Champagne, Université de Montréal, with the support of CIRMMT and OICRM: [6] La Huppe by Robert Normandeau, interpreted par Terri Hron (recorder) [7] Time Goes Awry (Koli, Summer 2010) by Jenny Olivia Johnson, interpreted by Terri Hron (recorder) [8] First Beginning by Daniel Blake, interpreted by Terri Hron (recorder) Bibliography [9] Landy, Leigh. (2006). La Zététique: Musique mixte créée en collaboration. In Battier, M., Bossis, B. and Veitl, A. eds. Musique, Instruments, Machines: Autour Des Musiques Électroacoustiques. Paris: MINT/OMF/ Universite de Paris IV- Sorbonne: pp [10] Patmore, D., & Clarke, E. (2007). Making and hearing virtual worlds: John Culshaw and the art of record production. In Musicae Scientiae, 11(2), /7