L Etat en région : l Alsace. Philippe Marland : «rétablir la cohésion sociale»

Dimension: px
Commencer à balayer dès la page:

Download "L Etat en région : l Alsace. Philippe Marland : «rétablir la cohésion sociale»"

Transcription

1 L Etat en région : l Alsace Philippe Marland : «rétablir la cohésion sociale» Préfet de la région Alsace, préfet du Bas-Rhin depuis janvier 1999, Philippe Marland répond aux questions de Service public. SERVICE PUBLIC : Quelles sont les principales caractéristiques de l Alsace? Philippe Marland: C est une région dont le développement économique est très équilibré. L Alsace est à la fois une région agricole (un secteur primaire lui-même assez diversifié: céréales, élevage, forêt, vigne, houblon, tabac, asperges ), et une région industrielle, avec de nombreuses PME et relativement peu de grandes sociétés. Les entreprises couvrent largement toutes les branches et se développent, à l exception du textile, qui continue de perdre des emplois. Le bassin potassique (région de Mulhouse) a bien réussi sa reconversion. C est sans doute le secteur des services qui a aujourd hui la plus forte marge de progression. La deuxième spécificité est en partie liée à la première: l Alsace est une région très urbanisée, avec une densité de population élevée (209 hts/km 2, soit le double de la moyenne nationale). L armature urbaine est solide et diversifiée. Bien que capitale de l Alsace, Strasbourg n a pas «satellisé» les communes de taille moyenne du Bas-Rhin; d autres bassins d emploi existent à Haguenau, Molsheim, Sélestat ou Saverne. De même, dans le Haut-Rhin, Colmar et Mulhouse dominent, sans masquer pour autant des villes comme Saint-Louis, Thann ou Altkirch. Cette armature urbaine participe de l équilibre du territoire. Néanmoins, l Alsace «bossue», au Nord, et les hautes vallées vosgiennes, à l Ouest, se sentent parfois à l écart du développement régional. Reste que, dans une région globalement prospère, à la qualité de vie souvent enviable et enviée, les inégalités sont criantes. Au niveau social, le tissu urbain est particulièrement sensible à Mulhouse, à Strasbourg, et dans une moindre mesure à Colmar. Le développement de nos grandes villes s est accompagné d une ségrégation - j ose le terme - dont on mesure tous les effets, et dont on paie les conséquences. Lorsque l on arrive à Strasbourg, on est très frappé par l importance de la coupure entre quartiers périphériques et quartiers centraux. Enfin, la situation géographique de la région est une donnée fondamentale. De Paris, on déduit trop souvent que l Alsace, parce qu elle se situe le long de la frontière, vit sur une marge. Les Alsaciens ne voient pas leur région ainsi: pour eux, elle se situe au centre du bassin rhénan supérieur. Cette différence de repères constitue une source d incompréhension. En pratique, l Alsace se trouve en permanence en compétition avec d autres régions, qui sont souvent les plus importantes de leur pays: le Bade-Wurtemberg en Allemagne et l agglomération de Bâle en Suisse. SERVICE PUBLIC : En fonction de ces constats, comment hiérarchisez-vous les priorités de l Etat dans la région? Philippe Marland: Ma première priorité consiste à rétablir la cohésion sociale, qu un développement économique remarquable n a pas toujours su préserver. Cela concerne notamment la politique de la ville et l habitat social, qui est mal réparti, concentré, et insuffisant en quantité comme en qualité. Cela concerne aussi la lutte contre les discriminations, et je constate avec satisfaction une réelle prise de conscience à cet égard. Par exemple, les organisations patronales et salariales bas-rhinoises ont récemment signé un accord sur la lutte contre la discrimination à l embauche, relayant ainsi les services de l Etat, qui ont été à l origine de cette initiative. Deuxième priorité: veiller à ce que la qualité de l environnement ne soit pas dégradée par le développement économique. La politique nationale de développement durable trouve de nombreux 16

2 points d application en Alsace: la préservation de la nappe phréatique, la protection de la forêt rhénane et des zones humides (le «Ried», le développement des moyens de transports alternatifs à la route, etc). Enfin, l Etat doit s atteler à conforter le rôle européen et international de Strasbourg, qui est un enjeu non seulement pour la ville, mais aussi pour l Alsace et pour la France. Dans ce domaine, la place du Parlement européen est certes emblématique, mais il faut aussi développer l accueil des cadres et des étudiants étrangers. Au niveau aérien, le bassin de Strasbourg ne dispose pas de la masse critique voulue pour développer des liaisons avec toutes les autres grandes villes d Europe. Nous devons donc réfléchir aux synergies possibles avec l aéroport de Bâle-Mulhouse et les plates-formes allemandes les plus proches. Quant au TGV-Est, il est regrettable qu un accord n ait pas pu être obtenu plus tôt, mais c est désormais chose faite et la mise en service, prévue pour 2006, mettra Strasbourg à 2h20 de Paris. SERVICE PUBLIC : A Strasbourg, la sécurité est devenue le principal thème de la dernière campagne municipale de mars. Vous êtes-vous senti concerné par les critiques émises sur ce point, fûssent-elles adressées au maire sortant? Philippe Marland: En matière de sécurité, l Etat ne peut que se sentir concerné. Il n est pas question de fuir les responsabilités qui sont les miennes dans le Bas-Rhin. Je ne m assigne pas de tâche plus importante que de travailler à une meilleure sécurité dans tout le département, et particulièrement dans l agglomération strasbourgeoise. Depuis environ un an, l activité des services de police et de gendarmerie a augmenté dans des proportions bien plus importantes que la délinquance: quand le nombre de délits de voie publique augmente de 10 %, le nombre de personnes mises à la disposition de la justice progresse de 25 %. Cela souligne que certaines critiques sont infondées: ni la police ni la gendarmerie ne se résignent. Bien sûr, cela ne me console pas de la hausse de la délinquance. Mais, si l Etat doit balayer devant sa porte, l Etat n a pas le monopole du balai! Les collectivités locales ont aussi une mission de prévention, qu il serait absurde d opposer à la répression, mais qui doit aussi être mieux assurée, en particulier à l égard des familles et des jeunes. Il faut trouver les modes d action entre mairie, parquet et préfecture qui puissent le mieux répondre aux besoins de sécurité; c est tout le sens de l actualisation du contrat local de sécurité (CLS), prévue pour la fin de l année. L ancien CLS n était pas assez opérationnel et, surtout, ne comportait pas de dispositifs de suivi. Or, ces derniers sont essentiels. Par ailleurs, si à Strasbourg la mise en place de la police de proximité n est pas aisément perceptible, car nous avions déjà un nombre très élevé de bureaux de police (14), elle doit être poursuivie avec détermination. Il est en effet indispensable de renforcer ou de rétablir avec la population une relation de confiance qui permette à la police de mieux répondre aux attentes des habitants en matière de sécurité. SERVICE PUBLIC: L arrivée d un nouveau maire, au programme notamment axé sur la sécurité, a-t-elle modifié la collaboration entre les services de l Etat et la Ville? Philippe Marland: Lors de sa mise en place, la municipalité s est organisée avec des adjoints de quartiers. Parallèlement, un découpage existait déjà au sein de la police de proximité, répartie en 15 secteurs, dont 11 dans la seule ville de Strasbourg. Dans ce contexte, il nous faudra non seulement développer les contacts entre le préfet, le procureur, le maire, le directeur départemental de la sécurité publique, etc., mais aussi entre l adjoint d un quartier et le responsable du bureau de police correspondant. SERVICE PUBLIC : Un mois après les élections, vous aviez souhaité rencontrer certains maires. Pour quelle raison? Philippe Marland : En effet, le 11 avril dernier, j ai invité l ensemble des maires qui commencent un premier mandat, soit un tiers des 526 maires du Bas-Rhin. Je trouve important d établir le contact et de présenter l équipe de l Etat à ces nouveaux élus. Au-delà de cette rencontre, j ai engagé dans chacun des six arrondissements une série de réunions mensuelles, destinées cette fois à l ensemble des maires, conseillers généraux et parlementaires, afin d échanger sur les problèmes propres à chaque arrondissement. Ma mission ne se résume pas au seul contrôle de légalité, que j entends au demeurant exercer avec fermeté. Je dois également favoriser la bonne application de la loi en amont et la mise en œuvre des politiques publiques. Comment le faire si on n établit pas un contact personnel avec les élus du suffrage universel? J organise d abord ces réunions pour écouter, et je réponds à un appel à davantage de proximité. Sur le terrain, je n ai jamais eu l impression de perdre mon temps. La moindre des inaugurations dans la plus petite des communes apporte toujours quelque chose. Cette relation directe est indispensable à l exercice de ma fonction. SERVICE PUBLIC : Qu attendent les maires de la part de l Etat? Philippe Marland: Les élus sont de plus en plus perplexes quant à l étendue de leurs propres responsabilités, et parfois inquiets. C est compréhensible: l opinion est plus exigeante à l égard des responsables. Les maires, qui subissent la pression de leurs concitoyens, ont besoin d être épaulés, confortés. L Etat territorial doit répondre à cette attente. SERVICE PUBLIC : L Etat et les collectivités locales alsaciennes entretiennent traditionnellement de bons rapports. Comment l expliquez-vous? Philippe Marland: Ces bonnes relations sont à mettre au crédit des Alsaciens en général, qui manifestent peut-être plus qu ailleurs une réelle conscience collective. De ce fait, les jeux de pouvoir, égoïsmes ou stratégies personnelles connaissent une certaine limite. Par ailleurs, les élus savent mieux qu ailleurs travailler ensemble; cela fait partie de la culture locale, pétrie de cet humanisme rhénan qui la marque profondément. Et s il existe comme ailleurs une certaine rivalité entre les départements, je la trouve moins exacerbée que dans les autres régions que j ai connues. Les deux départements ne sont pas si différents, ni par leur taille (le Bas-Rhin compte habitants, et le Haut-Rhin ) ni par la nature de leurs problèmes. SERVICE PUBLIC : Quel bilan tirez-vous de ces deux années et demi passées à la préfecture de Région et préfecture du Bas-Rhin? Philippe Marland: J ai le sentiment que les services de l Etat jouent plus «collectif» qu il y a deux ans. L interministériel fonctionne mieux. J y tiens beaucoup: je suis un convaincu du management participatif. Certes, tout n est pas parfait, mais les choses se sont améliorées. Quant aux relations entre l Etat et les acteurs locaux, j espère avoir fait comprendre que l écoute et la proximité sont au cœur de mes préoccupations. Propos recueillis par 17

3 André Horel : «une région Secrétaire général pour les affaires régionales et européennes (SGARE) depuis 1997, André Horel souligne l importance des enjeux relatifs à l Europe dans une région intégrée au sein de l espace rhénan. SERVICE PUBLIC : Qu est-ce qui vous a étonné lors de votre arrivée en Alsace? André Horel: A Strasbourg, et en Alsace, j ai trouvé une forme de dépaysement conforme à ce que j attendais et espérais. En réalité, ce qui frappe, contrairement à l image habituellement reçue d une région enserrée entre les Vosges et le Rhin, c est la grande ouverture de l Alsace, le fait que par bien des caractéristiques (densité démographique, organisation urbaine, développement économique), elle est insérée dans l espace rhénan et ouverte sur l Europe. SERVICE PUBLIC : Quelles sont les spécificités de Strasbourg? André Horel: A l échelle nationale, Strasbourg est une grande agglomération, la huitième de France après Nantes et avant Nice. Elle bénéficie d un fort dynamisme économique, mais présente d importants problèmes de cohésion sociale. Forte d une tradition humaniste ancienne, c est aussi une ville symbole de la construction européenne et c est bien ainsi qu elle figure dans l esprit des pères fondateurs de l Europe lorsqu en 1949, ils la choisissent comme siège du Conseil de l Europe. Depuis, elle a accueilli la Cour européenne des droits de l Homme mais aussi le Parlement européen. A ce titre, Strasbourg est l une des rares villes au monde qui, sans être capitales d État, sont sièges d institutions internationales. SERVICE PUBLIC : Cela suffit-il à expliquer la présence du «E» de SGARE, une particularité alsacienne datant du début des années 1990? André Horel: Certes non puisque, par définition, les institutions européennes présentes à Strasbourg n ont pas de lien direct avec la préfecture de région. En fait, le «E» du SGARE Alsace s explique d abord par la formidable ouverture sur l Europe qui caractérise cette région, où Munich et Prague sont à la même distance que Paris, et Vienne plus proche que Brest. Cela traduit encore le fait que, pour des raisons historiques, et parce qu elle est aussi le symbole de la paix, la coopération transfrontalière revêt en Alsace une importance particulière. Depuis l immédiat après guerre, sans discontinuer, elle s est développée en empruntant des formes multiples: Les échanges de proximité, d abord, qui ont créé puis resserré des liens entre les élus et les populations concernées de part et d autre du Rhin; la coopération institutionnelle, ensuite, avec l accord franco-germano-suisse de Bonn signé en Cet accord crée une commission intergouvernementale qui trouve son prolongement régional, déconcentré en quelque sorte, avec la Conférence du Rhin Supérieur (encadré p.**), instance consultative dont le champ géographique comprend les cantons suisses de Bâle-Ville, Bâle-Campagne, Jura, Soleure et Argovie, ainsi que le Pays de Bade et le Palatinat du Sud, qui appartiennent respectivement aux Länder de Bade-Wurtemberg et de Rhénanie-Palatinat, et, enfin, les deux départements alsaciens du Bas-Rhin et du Haut-Rhin. Au sein de la Conférence, le préfet de région conduit la délégation française, qui fait une large part aux élus. Il revient aux services du SGARE de coordonner l activité transfrontalière des services régionaux de l État au sein des nombreux groupes de travail et groupes d experts, issus de la Conférence elle-même. Ils traitent notamment de questions liées à l environnement, aux transports, à la culture, à la formation et à la jeunesse. Enfin, dès l origine, l Alsace a largement contribué à faire connaître et à mobiliser toutes les possibilités offertes par le programme d initiative communautaire Interreg, qui a été expérimenté il y a plus de dix ans dans le nord du Bas-Rhin, avec nos voisins allemands du Palatinat et du Pays de Bade. SERVICE PUBLIC : Quelle est la charge de travail supplémentaire due aux activités transfrontalières? André Horel: Ce qu il convient d avoir présent à l esprit, c est le caractère transversal de la dimension européenne de l Alsace. On la retrouve, naturellement, dans nos programmes Interreg, mais aussi dans le Document unique de programmation (Docte) de l objectif 2, dans le contrat triennal «Strasbourg, ville européenne», et dans le contrat de Plan qui lui consacre un chapitre à part. Pour ne prendre qu un seul exemple, en matière de transport, il serait absurde de limiter les raisonnements à la plaine d Alsace, alors que la problématique générale est celle du sillon rhénan, de la traversée des Alpes suisses et de la vallée de la Saône et du Rhône. Pour toutes ces raisons, j estime à environ 20 % la charge de travail directe et indirecte induite par la situation transfrontalière de l Alsace. Cela justifie au demeurant le fait qu un poste de chargé de mission interministérielle soit entièrement dédié aux tâches correspondantes. D ailleurs, il faut souligner enfin que c est l un des grands attraits du poste de SGARE Alsace. SERVICE PUBLIC : Dans cette région à deux départements, avez-vous constaté un antagonisme entre le Bas-Rhin et le Haut-Rhin, notamment lors de l élaboration du contrat de Plan? André Horel: Chaque grande collectivité défend ses intérêts. C est légitime et même nécessaire. Le reste appartient un peu à la légende. L Alsace m apparaît plutôt comme un territoire équilibré, avec les deux grandes aires urbaines de Strasbourg, au nord, ( habitants), et Mulhouse, au sud, ( habitants), sans oublier l agglomération de Colmar, qui, au centre, regroupe habitants. Le contrat de Plan a été négocié et signé à huit, c est une originalité. Il traduit un large accord sur les principaux enjeux de la région entre l État, le Conseil Régional, les départements du Bas-Rhin et du Haut-Rhin, les villes de Strasbourg, Colmar, Mulhouse, et la Communauté Urbaine de Strasbourg. Par enjeux, je pense au développement durable, à la priorité donnée au fer, à la recherche, au renforcement des équilibres sociaux et territoriaux. SERVICE PUBLIC : Qu en est-il des politiques territoriales? André Horel: Pour l Alsace, le contrat de Plan comporte deux parties, un volet régional et un volet territorial. Tant pour l État que pour la Région, 18

4 ouverte sur l europe» il définit et met en place les moyens financiers destinés à déployer le volet territorial et à soutenir les contrats de pays et les contrats d agglomérations. Pour l État, et pour le seul Fonds national d aménagement et de développement du territoire (FNADT), ce sont 80 MF qui sont disponibles, principalement pour appuyer les dépenses d ingénierie du développement territorial. Lors de sa première réunion, le 5 février dernier, la nouvelle Commission régionale pour l aménagement et le développement du territoire (la CRADT), a confirmé les périmètres d études de deux pays déjà constatés sous l empire des dispositions de la loi de 1995, celui de l Alsace Centrale, autour de Sélestat, et celui du Sundgau (au Sud), autour d Altkirch. Elle a également émis des avis favorables sur les périmètres de trois nouveaux pays: le Pays des Vallées de la Thur et de la Doller, le Grand Pays de Colmar et le Pays de Saint-Louis et des Trois Frontières, ce dernier se situant au sein de la grande agglomération trinationale de Bâle. De nouveaux projets sont à l étude si bien qu on peut dire aujourd hui que la politique des pays est bien engagée en Alsace. SERVICE PUBLIC : Comment, d après vous, se dessine l évolution des missions du SGARE? André Horel: Je crois qu il faut parler des missions des SGAR en général. Au-delà de leurs attributions actuelles, notamment en matière de politiques contractuelles pluriannuelles (contrats de plan, Docup), ils devront en effet continuer à renforcer leurs compétences en matière de programmation, de gestion et de contrôle des fonds européens. Ils devront aussi développer le rôle qu ils jouent déjà en matière d études, notamment prospectives, et d évaluation des politiques publiques à l échelon déconcentré. Pour le reste, les textes de 1982 et de 1992 dessinent un équilibre entre les échelons régionaux et départementaux de l État. Il n est sans doute pas absurde de penser que le transfert de nouvelles compétences vers les régions et l approfondissement de la construction européenne conduiront à terme à un renforcement du rôle des préfets de région, et, par conséquent, des attributions des SGAR. Propos recueillis par La proximité, leitmotiv de la DDAF du Haut-Rhin En Alsace et en Moselle, les directions départementales de l agriculture et de la forêt sont organisées en subdivisions. Ainsi, dans le Haut-Rhin, chaque subdivision correspond à un arrondissement. Ce découpage rapproche la DDAF des élus, entre autres dans le cadre de sa mission d appui technique aux collectivités locales. Daniel Decarpigny, chef du service «équipement des collectivités» Comme celles de Moselle et du Bas-Rhin, la direction départementale de l agriculture et de la forêt (DDAF) du Haut-Rhin comprend un siège principal et un siège annexe à Colmar, et des subdivisions situées à Mulhouse, Thann, Altkirch et Guebwiller: un héritage du droit local d Alsace-Moselle. «Notre force consiste à maintenir un service public dans chacun des six arrondissements», résume Jacques Bordet, directeur départemental de l agriculture et de la forêt du Haut-Rhin. Dans le reste de la France, les DDAF sont, au mieux, complétées par des bureaux détachés dans certaines parties du territoire. Avantage de l organisation haut-rhinoise: le subdivisionnaire est l interlocuteur privilégié des élus. «Cette organisation rapproche des élus la cellule d appui technique aux collectivités. Ceux-ci préfèrent rencontrer des correspondants locaux plutôt que de se déplacer à la DDAF à Colmar», explique Daniel Le barrage du Lac de la Loche. 19

5 Decarpigny, chef du service «équipement des collectivités». En revanche, les dossiers des particuliers (agriculture, forêt, ou police de l eau) ne peuvent être déposés qu à la direction de Colmar. La subdivision se compose d un ingénieur, d un technicien, de deux agents techniques et d une secrétaire. Une activité d appui technique conséquente En pratique, les communes réclament l aide de «leur» subdivision pour les études pointues que leurs services techniques ne peuvent mener à bien, ou lui «sous-traitent» la totalité des dossiers si elles ne disposent pas de service technique, faute de taille suffisante. La proximité semble porter ses fruits: bien que parfois concurrencée par des ingénieurs-conseils et des maîtres d'œuvre privés, la DDAF se prévaut d une activité d appui technique aux collectivités locales équivalente au double de la moyenne nationale. Actuellement, la DDAF du Haut-Rhin prépare un vaste programme pour la ville de Colmar et le nord du département, d une part en vue de la recherche de nouveaux «champs captants» d eau potable, d autre part pour améliorer le traitement des fumées de l usine d incinération. Deux projets estimés au total à 120 millions de francs, pour lesquels la DDAF assiste les maîtres d ouvrage comme conducteur d opération. Les subdivisions traitent de nombreuses demandes, notamment dans le cadre de l appui technique aux collectivités, mais elles ne peuvent qu exercer un contrôle technique, et non un contrôle «de police». «Nous sommes en pleine réflexion quant à l évolution du rôle des subdivisions, pour l élargir à d autres formes de contrôle. Si les subdivisions ne peuvent être spécialisées dans tous les domaines, elles devraient devenir polyvalentes dans les prochaines années», indique Jacques Bordet. Depuis la fin de l an 2000, un réseau intranet relie les subdivisions et la direction colmarienne. Il leur permet de remplacer les notes internes sur papier par des documents circulant sur le réseau et imprimables à la demande, ou d accéder au site national du ministère de l Agriculture et de la Pêche et à certains sites internet. Certains plans ou documents graphiques sont également consultables à distance, ce qui accélère le traitement des dossiers. Des spécificités locales Il existe plusieurs autres spécificités locales. D une part, la DDAF du Haut-Rhin s occupe de l annonce des crues, alors que cette mission est en général confiée aux directions régionales de l environnement (DIREN) et aux services de la Navigation. D autre part, le canal d irrigation de la Hardt, entre Mulhouse et Neuf-Brisach, appartient à l Etat via le ministère de l Agriculture, une situation assez rare. Enfin, parmi les onze barrages haut-rhinois, le long des Vosges, deux sont gérés par EDF, un par le Conseil général, un autre par la ville de Mulhouse et les sept restants sont à la charge de l Etat-DDAF, qui en assure l entretien et la surveillance pour le compte du ministère de L usine d incinération. l Environnement. Une situation si inhabituelle - issue, à nouveau, du droit local - que ces derniers pourraient bientôt changer de main, selon le principe de la subsidiarité. A l horizon 2002, ils devraient être pris en gestion par le Conseil général du Haut-Rhin, après une phase de remise en état. Jacques Bordet, directeur départemental de l agriculture et de la forêt du Haut-Rhin 20

6 Acteurs du transfrontalier La coopération transfrontalière, souple par nature, peut prendre des formes multiples. A Offenburg, en Allemagne, les fonctionnaires français de la police, de la gendarmerie et des douanes côtoient leurs homologues allemands dans un centre spécialisé. Au service de la protection civile de Colmar, pas de centre commun; la coopération s inscrit dans le cadre d une série de conventions internationales. A la DGCCRF de Strasbourg, en revanche, tout repose sur des liens informels entre fonctionnaires allemands et français. Trois exemples, trois fonctionnements différents. AOffenburg, à quelques kilomètres de Strasbourg mais de l autre côté du Rhin, une vingtaine de fonctionnaires français (1), et autant de leurs homologues allemands travaillent ensemble au sein du CCPD, le centre commun de coopération policière et douanière. Leur mission: faciliter, 24 h sur 24, la tâche de leurs collègues, qui, sur le terrain, sont confrontés à des affaires transfrontalières. Plaque tournante entre la France (Bas-Rhin, Haut-Rhin, Moselle) et l Allemagne (Bade-Wurtemberg, Rhénanie- Palatinat), le CCPD transmet des informations ou des questions d un côté de la frontière à l autre. Exemple: un policier français aimerait vérifier la plaque d immatriculation allemande d un véhicule circulant en France. Il téléphone à un fonctionnaire français du CCPD. Ce dernier transmet la demande à un collègue allemand, qui se renseigne auprès de l administration outre-rhin. Une fois la réponse obtenue, elle transite en sens inverse vers le policier français. «Le CCPD permet de gagner du temps, assure Jean-Jacques Willem, le coordonnateur français au centre d Offenburg. Auparavant, les fonctionnaires mettaient en place leurs propres canaux de communication, qui n étaient pas forcément pertinents.» L an dernier, près de 7000 demandes ont été traitées dans ce centre instauré par les accords de Mondorf d octobre 1997 et ouvert en mars Les sollicitations couvrent de nombreux domaines: soutien à la police de proximité, entraide judiciaire, échange de renseignements, ou immigration. Malgré ces résultats, de nombreux problèmes restent à surmonter. «Nous sommes quotidiennement confrontés au fossé existant entre valeurs communes et cultures différentes, constate Jean-Jacques Willem. Les fonctionnaires des deux pays ont des volontés convergentes, mais leurs systèmes politiques, administratifs et judiciaires sont parfois aux antipodes!» Wolfgang Macholdt, coordonnateur adjoint côté allemand, confirme: «Les agents doivent sans cesse s expliquer mutuellement les spécificités de leurs systèmes, pour qu ils puissent travailler correctement». Selon eux, il faudrait tendre vers un rapprochement au niveau des textes et des procédures et renforcer la coopération judiciaire, ce vers quoi on semble Les agents sont en première ligne pour rapprocher des systèmes parfois très différents. s orienter depuis quelques temps, en témoigne le sommet européen de Tampere (2). Contacts privilégiés Au sein de la direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF), la direction de Strasbourg est chef de file nationale des relations transfrontalières, de la gestion des plaintes ainsi que du suivi des échanges d informations avec l Allemagne et l Autriche, depuis août «Nous n avons pas établi de protocole d accord avec nos nombreux homologues allemands, organisés par Länder. En revanche, nous avons tissé de nombreux liens informels», explique Brigitte Lux, inspectrice principale. Ces contacts privilégiés permettent d assurer la sécurité des consommateurs et la loyauté des transactions commerciales au-delà des frontières. Exemple : une boulangerie industrielle, qui avait fait l objet d une fermeture administrative en Allemagne pour des raisons d hygiène, s est installée en France. Les services allemands ont prévenu leurs homologues français du risque potentiel, et ont assisté au contrôle mené par la DGCCRF. Une procédure contentieuse a finalement été engagée en France, pour les mêmes motifs qu en Allemagne. En tout, 368 dossiers relatifs à des litiges transfrontaliers ont été suivis l an dernier. «Malheureusement, les systèmes juridiques diffèrent entre pays. L idéal serait de pouvoir poursuivre, sanctionner, et faire exécuter la sanction au niveau européen», souligne Pierre Bugin, le chef de service régional. A la DGCCRF comme dans d autres ser- 21

7 vices de l Etat, l espace judiciaire européen est devenu le leitmotiv de nombreux acteurs du transfrontalier. Coopérations concrètes Pour le service interministériel de défense et de protection civile (SIDPC), installé à la préfecture de Colmar, la création d un centre commun de coopération comparable à celui d Offenburg n est pas à l ordre du jour : «une multitude de services sont concernés, et leur coordination serait complexe à gérer», indique Annick Wiest, chef du SIDPC du Haut-Rhin. D autres méthodes de coopération transfrontalière ont toutefois été La Conférence du Rhin supérieur, fruit de plus d un siècle et demi de coopération 1815 Le congrès de Vienne crée la Commission centrale pour la navigation du Rhin (CCNR). Bien que sans rapport direct avec la future Conférence du Rhin supérieur, la CCNR est la doyenne des institutions internationales. Depuis 1920, son siège est situé à Strasbourg Premières actions communes entre la France et ses voisins suisses et allemands. Construction de l aéroport binational de Bâle-Mulhouse, et administration franco-allemande du port de Kehl (Allemagne). Années 1960 Une «Région du Haut Rhin» (Rhin supérieur), ainsi que la communauté d intérêts Moyenne Alsace - Breisgau (lieu d échange entre élus alsaciens et allemands) sont créées Une conférence de coordination régionale se réunit deux fois par an. Annick Wiest, chef du SIDPC du Haut-Rhin élaborées. Exemple concret, un jour de printemps. 16h27: fax en provenance du centre de secours de Saint-Louis (Haut-Rhin). Un formulaire-type, bilingue, s imprime. Quelques cases sont cochées; elles précèdent un bref commentaire. Il s agit d un incendie dans une usine allemande, avec dégagement de fumée. Le SIDPC appelle alors le Centre opérationnel départemental d incendie et de secours (Codis) du Haut-Rhin, ainsi que les services allemands, qui garantissent l absence de danger pour la France, étant donné la direction du vent. 17h15: deuxième fax. 80 litres de produit ont brûlé, mais la population n encourt aucun risque. 19 h48: troisième fax. Il est lu par téléphone depuis la préfecture au fonctionnaire de permanence. Le feu est éteint. L incendie n aura aucune conséquence majeure. Chaque année, le SIDPC du Haut-Rhin reçoit de ses partenaires allemands et suisses jusqu à trente séries de télécopies comme celle-ci. Cette collaboration entre dans le cadre d un ensemble de conventions d entraide ou d information lancé avec l Allemagne à partir de 1977, à l occasion du démarrage de la centrale nucléaire de Fessenheim (Haut-Rhin, à 22 octobre 1975 Les accords de Bonn reconnaissent officiellement la coopération transfrontalière et encouragent son développement. Ils créent une commission intergouvernementale tripartite, chargée de faciliter l étude et la résolution des problèmes de voisinage. Deux comités régionaux sont également mis en place. 25 novembre 1991 Les comités régionaux donnent naissance à la Conférence du Rhin supérieur, qui associe des régions voisines situées en Allemagne, en France et en Suisse. Cadre privilégié de l information et de la concertation transfrontalière, la Conférence du Rhin supérieur se réunit deux fois par an. Elle peut se saisir de toute question d intérêt régional relevant du champ de l accord de Bonn, et peut proposer des projets d accords à la commission intergouvernementale. Parmi les domaines d action de la Conférence figurent l environnement, l économie, la culture, les transports, la sécurité, l aménagement du territoire, la formation, la santé et la jeunesse. 6 mars 1996 Un secrétariat commun de la Conférence est institué, pour plus d efficacité. Il est installé à Kehl, en face de Strasbourg. 21 septembre 2000 Les accords de Bâle élargissent le champ géographique de la coopération, à l occasion du 25 e anniversaire des accords de Bonn. moins de deux kilomètres de l Allemagne). En 1987, à la suite de l incendie de l usine Sandoz (1986), plusieurs accords sont signés entre la France et la Suisse, La catastrophe - qui a causé une pollution majeure du Rhin - est aussi à l origine de la création d un groupe de travail trinational, Trinat, relancé en 1999 par la Conférence du Rhin Supérieur. (1) Police aux frontières, Police judiciaire, Sécurité publique, Gendarmerie nationale, Douanes. (2) La Finlande, lors de sa présidence de l Union européenne, a accueilli à Tampere les 15 et 16 octobre 1999 un Conseil européen extraordinaire consacré à la coopération au sein de l Union en matière de justice et d affaires intérieures. 22

8 A Strasbourg, la DDE communique La direction départementale de l Equipement (DDE) du Bas-Rhin a conçu un site internet exclusivement consacré au huitième pont sur le Rhin entre l Allemagne et la France, dont elle assure la maîtrise d œuvre. Une initiative représentative du savoir-faire des directions régionale et départementale en matière de communication. Créer un site internet, quoi de plus classique? Sauf quand il s agit d en dédier un au futur pont sur le Rhin entre Eschau (France) et Altenheim (Allemagne). «Nous nous sommes dit qu un ouvrage exceptionnel méritait son propre site», explique Simone Abatut, chargée de la communication à la direction départementale de l Equipement (DDE) du Bas-Rhin et à la direction régionale (DRE) Alsace, basées à Strasbourg. Ainsi est né «pontrhin.dde67.com», en janvier Au menu: une carte de situation, des explications détaillées, la visite du chantier, les acteurs impliqués dans l opération, l actualité du pont, et même des séquences vidéo à télécharger. Au fil de la navigation, on apprend notamment que l opportunité de ce huitième franchissement sur le Rhin entre l Allemagne et la France est en discussion depuis Quelques clics plus tard, on peut calculer le coût total de l ouvrage: 425 millions de francs. L ouverture est prévue pour 2003, Une DRE restructurée C est pour un repositionnement stratégique permettant de mieux répondre aux attentes de ses partenaires et aux tâches nouvelles relevant de sa compétence que la direction régionale de l Equipement (DRE) d Alsace s est réorganisée depuis le 1 er janvier Déjà, un rapprochement s opérait avec la DDE du Bas-Rhin en vue de renforcer les synergies: au début des années 1990, des services logistiques (secrétariat général, communication) étaient mis en commun. Une étape significative a été franchie en 1999 avec le regroupement des services de compétences similaires (urbanisme, logement, transports, aménagement, etc..) Forte de cette nouvelle synergie opérationnelle, la DRE paraît mieux armée pour affronter l avenir. «Auparavant, notre structure était trop horizontale et fragile. Les chefs de division n avaient quasiment pas de personnel à encadrer, analyse François Bouchard, le directeur régional. Par ailleurs, nous avions besoin de dynamiser les grandes fonctions régionales». Quatre nouveaux services thématiques se substituent au découpage précédent en sept divisions: l aménagement et la prospective, les interventions territoriales, l économie et les professions et l observation régionale. Moins nombreux, les services voient leurs moyens augmenter et leur responsabilité s accroître pour une meilleure efficacité du service public. François Bouchard, directeur régional et départemental de l Equipement. cinq ans après les premiers travaux préparatoires. A ceux qui voient en cette initiative une énième opération de communication sur «du béton», François Bouchard, le directeur régional et départemental de l Equipement, répond: «Notre stratégie consiste à ne pas lésiner sur la communication institutionnelle habituelle, pour pouvoir, ensuite, parler de domaines moins connus.» Pour la DDE, le site du pont est un «galop d essai», préfigurant la mise en ligne de pages sur les activités de la DDE et de la DRE Alsace, prévue pour la fin de l année. «Nous ne communiquons pas pour le plaisir de communiquer, mais pour que les bénéficiaires de nos services comprennent ce que nous faisons», précise François Bouchard. Périodiquement, 23

9 la DDE organise des portes ouvertes du chantier, très prisées (6000 visiteurs lors de la dernière journée, trois fois plus qu espéré). Chaque dimanche, 400 personnes se rendent à la maison de l information du chantier. Là, elles sont notamment accueillies par des élèves ingénieurs de l Ensais (l Ecole nationale supérieure des arts et industries de Strasbourg), qui a monté un partenariat avec la DDE. Durant les 4 mois de la période des vacances, ce sont les équipes de la communication et du pont sur le Rhin qui assurent les permanences du dimanche. Autre façon de communiquer, directement vers l automobiliste cette fois: les PMV. Derrière ces trois lettres (pour «panneaux à messages variables») se cache un système baptisé Gutenberg, qui va progressivement se mettre en place sur l autoroute A35. Idée maîtresse: développer l information des conducteurs en temps réel. Toutefois, les PMV ne constitueront pas le seul moyen de s informer. Outre les médias, les automobilistes pourront consulter le futur site internet de la DDE. «Nous y indiquerons l état des routes - notamment en hiver - ainsi que les perturbations les plus importantes, annonce Philippe Hugon, directeur des subdivisions. Nous ferons aussi probablement figurer des renseignements en temps réel sur le trafic, sur la base de comptages.» Preuve du savoir-faire des services de la DRE et de la DDE en matière de communication: la préfecture leur sous-traite la conception graphique de certains documents, et interviennent aussi comme «experts» en la matière. Une charge supplémentaire, certes, mais également un motif de fierté. Partenariat pour l action sociale Le montage d un secrétariat général unique pour la Drass d Alsace et la Ddass du Bas-Rhin n a pas été sans mal. Mais, au final, les avantages de la mutualisation sont convaincants. Gestion du personnel, budget-comptabilité, communication, logistique, courrier, standard A Strasbourg, les missions communes de la direction régionale des Affaires sanitaires et sociales (Drass) d Alsace et de la direction départementale (Ddass) du Bas-Rhin, sont pilotées depuis 1999 par un secrétariat général unique. Simple? Encore fallait-il y penser. Et plus encore vouloir le réaliser. Plusieurs années de discussions préalables ont été nécessaires pour monter des projets et convaincre les uns et les autres. «Dans la dernière ligne droite, il nous a fallu déployer beaucoup d énergie et de diplomatie», se souvient Jacques Decerle, le secrétaire général commun et directeur adjoint de la Drass. Regroupement géographique La Drass d Alsace et la Ddass du Bas-Rhin occupent les mêmes bâtiments, ce qui a facilité l élaboration du projet. Si une mise en place informelle a démarré fin 1998, avant l établissement d un nouvel organigramme en décembre 1999, c est au printemps 2000 que le regroupement s est matérialisé géographiquement. Le secrétariat général a alors profité d un déménagement interne au sein de la cité administrative de Strasbourg - un ancien hôpital militaire datant de la fin du XVII e siècle - pour devenir un véritable service commun. Hormis l informatique, installée sur un site spécifique, les bureaux de l administration générale (formation, communication, statistiques ) sont regroupés dans les mêmes locaux. Mieux: la documentation est non seulement commune aux services de la région et du Bas- Rhin, mais également à ceux du Haut-Rhin (Ddass à Colmar). Le secrétaire général commun et directeur adjoint de la Drass dispose dans son service d une autorité hiérarchique déléguée sur les agents Drass, et d une Jacques Decerle, secrétaire général commun et directeur adjoint de la Drass. autorité fonctionnelle sur les agents Ddass, par délégation de la directrice départementale. Pour garantir une bonne lisibilité de la nouvelle organisation, l ensemble du courrier du service passe par le secrétaire général ou ses proches collaborateurs. De même, trois papiers à en-tête coexistent: l un pour la Drass, un autre pour la Ddass, et le troisième à double en-tête Drass et Ddass. A ce jour, pour des raisons juridiques, deux budgets distincts subsistent. Agents mobiles Les avantages de la mutualisation sont nombreux: économies d échelle, gains de temps et meilleure communication entre les services et les agents. En pratique, les notes internes sont souvent communes, l annuaire téléphonique est unique, la politique d informatisation cohérente, même l amicale du personnel est commune Les agents du secrétariat général travaillent ensemble, le plus souvent possible de manière thématique. «Nous avons conçu une nouvelle distribution des tâches», explique Pia Schmittheisler, agent Drass. «Par exemple, poursuit Laurence Demange, agent Ddass, dans le service des ressources humaines, un agent départemental peut travailler beaucoup pour la direction régionale et réciproquement, en fonction d une répartition décidée en commun.» Le régime de congés est identique. «Ici, les 200 agents de la Drass et de la Ddass, qui dépendent du même ministère, sont gérés de la même manière sur l ensemble des questions qui les concernent», souligne Jacques Decerle. Au total, plus de 40 personnes travaillent maintenant au secrétariat général commun. Fondé en particulier sur la bonne volonté et sur une étroite collaboration entre les directeurs, leurs adjoints, les cadres et le personnel, le système doit être entretenu avec régularité. Ainsi, des quatre conseils de direction mensuels, les trois premiers sont mixtes. «C est une initiative locale, note Jacques Decerle. D autres expériences ont eu lieu ou se préparent, à Rouen, à Clermont-Ferrand, à Toulouse, etc., mais le regroupement opéré en Alsace figure probablement parmi les plus avancés.» En septembre, l arrivée d un nouveau médecin inspecteur régional de la santé devrait être l occasion de mettre en place un regroupement similaire pour les inspections régionale et départementale, prévu également depuis Prochaine étape, outre la création d un accueil spécialisé Drass/Ddass dans le hall de la cité administrative: le transfert du secrétariat général commun dans un bâtiment réhabilité qui le placera alors en position centrale, entre les services spécifiques. Le déménagement pourrait se faire

10 «Passmusées» entre frontières Le château des Rohan, musée des arts déco, des beaux-arts et d archéologie de Strasbourg. Le laissez-passer des musées du Rhin supérieur. Créé en 1999, le «Pass Musées» est un sésame transfrontalier permettant d entrer librement et à volonté dans plus de 150 musées du Rhin supérieur. Coût annuel : moins de 300 FF pour accéder au «plus grand musée du monde». Une première en matière de politique culturelle européenne, rien de moins. Pour 295 FF, le «Pass Musées» offre un accès libre et illimité pour un adulte et cinq enfants de moins de 16 ans à plus de 150 musées de la région du Rhin supérieur, situés en Allemagne, en France et en Suisse. Fruit de la collaboration entre les trois Etats, la région Alsace, quatre cantons suisses et deux Länder allemands, dans le cadre de programmes communautaires (Pamina - Interreg), le Pass a été lancé en juillet «Le projet date du milieu des années 1990, époque où les musées européens subissaient une chute importante de leur fréquentation», explique Evelyne Schmitt, conseiller pour les musées à la Direction régionale des affaires culturelles (DRAC) Alsace. Former le personnel Piloté par une association de droit suisse, qui sous-traite la gestion quotidienne de l opération à une entreprise helvétique, le Pass a été diffusé à plus de exemplaires en l an 2000, soit deux fois plus qu en Son utilisation a généré plus de entrées sur les 5,5 millions de billets payants «classiques». Mais les premières prévisions, trop optimistes ( passeports par pays), n ont pas encore été atteintes. «Pour inciter les musées français, parfois frileux, à présenter le passeport aux visiteurs, nous proposons une formation destinée au personnel posté à l accueil», indique Gilles Meyer, responsable commercial de l association. «Nous avons également élargi le réseau de distribution à d autres points de vente.» Les résultats suivent : Pass ont été vendus en France l an dernier, contre 635 en En Suisse, passeports ont été achetés l an dernier, et en Allemagne, pays où les prix d entrée sont plus abordables. Les 153 musées adhérents à l opération - ils étaient 120 au début - conservent 30% du prix des Pass vendus à leur caisse, et bénéficient d un reversement sur les entrées gratuites octroyées aux possesseurs de Pass Musées. Subventionné à hauteur d environ 1 million d euros de 1999 à 2002, le système devra s autofinancer à l horizon 2004, avec une diffusion prévisionnelle de Pass par an. 25

11 Le droit local, une série d exceptions juridiques Lié à l annexion à l Allemagne entre 1870 et 1918, le droit local d Alsace-Moselle constitue 5 % de la réglementation applicable dans les trois départements. Il régit des domaines variés, allant des règles strictes de repos dominical à la faillite civile, en passant par l enseignement religieux à l école publique. Globalement, les règles locales semblent souvent plus avantageuses que le droit général. Le régime local d assurance maladie Principaux avantages : Le ticket modérateur est limité à 10 % ; l assuré en est même totalement exonéré en cas d hospitalisation. Les dépenses supplémentaires induites par ce régime sont couvertes par une cotisation à la charge exclusive de l assuré. Le repos dominical On ne peut employer de salariés dans l industrie le dimanche, ni les jours fériés (vendredi saint et 26 décembre inclus), et le commerce est théoriquement limité à cinq heures, mais les autorités peuvent encore réduire ce délai. Dans le Bas- Rhin, en théorie, la vente de pain est totalement interdite ces jours-là Le droit local des associations L inscription d une nouvelle association (au tribunal d instance, et non à la préfecture) fait l objet d un contrôle judiciaire et administratif. L association de droit local, dite «loi 1908» - sept membres fondateurs minimum - peut se doter d un but lucratif, ce qui permet de tester un projet d entreprise sans capital de départ. Une association peut recevoir des dons et des legs. La faillite civile Les particuliers salariés, fonctionnaires, chômeurs, retraités, ou exerçant une profession libérale peuvent bénéficier de la faillite civile. Ce système, qui permet de «recommencer à zéro», avait inspiré un projet similaire d envergure nationale lors de la législature , qui n a pas vu le jour. Les chambres commerciales Le droit local prévoit que les litiges commerciaux d un montant supérieur à F doivent être résolus par une juridiction mixte (chambre commerciale du tribunal de grande instance), composée d un juge professionnel assisté de deux juges consulaires élus, et non par le tribunal de commerce, inexistant. Le Livre foncier La publicité des droits immobiliers est assurée par le Livre foncier, et non par la conservation des hypothèques. L inscription dans le Livre foncier bénéficie d une présomption d exactitude, parce qu elle est contrôlée par un magistrat. Les données du Livre foncier vont être informatisées, notamment pour être consultables via internet. Le projet, d un montant prévisionnel de 440 millions de francs, devrait aboutir à partir de Il est financé par une taxe de 0,6 % sur les actes. Le droit local du travail Le code de commerce local impose de verser 50 % du salaire à un commercial ayant quitté l entreprise, pendant la durée prévue par la clause de non-concurrence. Et, dans plusieurs cas d absence d une durée «relativement peu importante» (maladie, accouchement, etc.), l employeur doit maintenir le versement du salaire (indemnités classiques déduites), sous certaines conditions. Cette disposition est peu appliquée, car trop peu connue. En savoir plus L artisanat On définit l artisanat en fonction du concept de «métier», et non de l effectif de l entreprise. 80 % des nombreuses corporations sont à adhésion obligatoire. Concernant la «taxe d apprentissage», seule une partie est prélevée, celle qui concerne précisément l apprentissage. La taxe de riverains Le droit local permet aux communes de demander aux riverains le remboursement de tout ou partie des frais de création de la voirie. Bibliographie: Le guide du droit local, sous la direction de Jean-Luc Vallens, Publications de l IDL/Economica, 1997, 231 pages, 150 F, 22,87 euros Juris-classeur Alsace-Moselle, Editions du Juris-classeur. Le droit local du travail applicable en Alsace-Moselle, Jean-Yves Simon, Presses Universitaires de Strasbourg, 2000, 325 pages, 190 F, 28,97 euros. Renseignements : Institut du droit local - 8, rue des Ecrivains - BP Strasbourg Cedex Tél.: Consultations par téléphone du lundi au jeudi de 14 heures à 16 heures Mail: idl2@wanadoo.fr 26

Comité stratégique de la démarche Alsace 2030 : des ambitions fortes, une vision partagée

Comité stratégique de la démarche Alsace 2030 : des ambitions fortes, une vision partagée Strasbourg, le 14 novembre 2014. Comité stratégique de la démarche Alsace 2030 : des ambitions fortes, une vision partagée Philippe Richert, Président du Conseil Régional d Alsace, Ancien Ministre, a ouvert

Plus en détail

les évolutions récentes

les évolutions récentes DE L ADEUS les évolutions récentes dans le BAS-RHIN : des territoires plus spécialisés et plus interdépendants 92 DéCEMBRE 2012 TRANSVERSAL Illustration : ADEUS, 2012 Depuis le milieu des années 1970,

Plus en détail

JOURNEE DE SOLIDARITE

JOURNEE DE SOLIDARITE JOURNEE DE SOLIDARITE 15/12/2014 La loi n 2004-626 du 30 juin 2004 a introduit dans le code du travail un article L 212-16 relatif à l institution d une journée de solidarité «en vue d assurer le financement

Plus en détail

Titre : La Mutuelle Communautaire de Santé de Yaoundé : Un mécanisme solidaire de financement collectif d accès aux soins de santé de qualité.

Titre : La Mutuelle Communautaire de Santé de Yaoundé : Un mécanisme solidaire de financement collectif d accès aux soins de santé de qualité. Titre : La Mutuelle Communautaire de Santé de Yaoundé : Un mécanisme solidaire de financement collectif d accès aux soins de santé de qualité. Sous titre: Projet d appui aux mutuelles de santé et incidence

Plus en détail

Monsieur le Préfet, j ai porté une grande attention sur le chapitre relatif à la sauvegarde de l emploi et au développement économique.

Monsieur le Préfet, j ai porté une grande attention sur le chapitre relatif à la sauvegarde de l emploi et au développement économique. Question de M. Michel PETIT, Conseiller Général du canton de Beaumetz-les-Loges, Président du groupe Union@ction.62, à M. Denis ROBIN, Préfet du Pas-de-Calais, sur les mesures en matière de soutien à l

Plus en détail

SECTEUR SANITAIRE ET SOCIAL

SECTEUR SANITAIRE ET SOCIAL SECTEUR SANITAIRE ET SOCIAL Etat du tissu associatif et bilan de l emploi du secteur non lucratif en 2013 En bref Le Centre de ressources DLA (CRDLA) du champ social, médico-social et santé poursuit son

Plus en détail

DOSSIER DE PRESSE Contacts presse

DOSSIER DE PRESSE Contacts presse DOSSIER DE PRESSE Contacts presse : Bureau de la communication interministérielle - 02.48.67.34.36 pref-communication@cher.gouv.fr Préfecture du Cher - Place Marcel Plaisant CS 60022-18020 BOURGES Cedex

Plus en détail

Le plan de lutte contre la crise en Région Pays de la Loire

Le plan de lutte contre la crise en Région Pays de la Loire Le plan de lutte contre la crise en Région Pays de la Loire Directeur général adjoint en charge des finances et services généraux du conseil régional des Pays de la Loire Contexte La région des Pays de

Plus en détail

Mise en œuvre d'un dispositif de vidéosurveillance nocturne du cœur de ville

Mise en œuvre d'un dispositif de vidéosurveillance nocturne du cœur de ville CONSEIL MUNICIPAL 1 Séance du 06 décembre 2012 Mise en œuvre d'un dispositif de vidéosurveillance nocturne du cœur de ville Direction Solidarité Urbaine - Tranquillité Publique - Rapporteur(s) M. Christophe

Plus en détail

Bordeaux, le 22 mars 2010. Le Président Références à rappeler : Ch.R//CB/ROD II/ /033017992. Monsieur le Président,

Bordeaux, le 22 mars 2010. Le Président Références à rappeler : Ch.R//CB/ROD II/ /033017992. Monsieur le Président, Le Président Références à rappeler : Ch.R//CB/ROD II/ /033017992 Bordeaux, le 22 mars 2010 Monsieur le Président, Par lettre du 9 septembre 2008, vous avez été informé que la Chambre régionale des comptes

Plus en détail

La LOLF, une loi bien pensée mais en voie de détournement?

La LOLF, une loi bien pensée mais en voie de détournement? La LOLF, une loi bien pensée mais en voie de détournement? La nouvelle loi organique relative aux lois de finances a été promulguée en août 2001. Deux ans plus tard, et bien que la mise en œuvre de cette

Plus en détail

Au profit des apprentis du bâtiment et des travaux publics

Au profit des apprentis du bâtiment et des travaux publics DOSSIER DE PRESSE PARTENARIAT CCCA-BTP et PRO BTP Au profit des apprentis du bâtiment et des travaux publics Bernard Charpenel / CCCA-BTP Signature de la convention et point presse 10 mars 2010 0 SOMMAIRE

Plus en détail

Intervention de Marisol TOURAINE. Ministre des affaires sociales, de la santé et des droits des. femmes. Maison de Santé Pluridisciplinaire

Intervention de Marisol TOURAINE. Ministre des affaires sociales, de la santé et des droits des. femmes. Maison de Santé Pluridisciplinaire 1 Intervention de Marisol TOURAINE Ministre des affaires sociales, de la santé et des droits des femmes Maison de Santé Pluridisciplinaire Magny-en-Vexin Vendredi 20 février 2015 Seul le prononcé fait

Plus en détail

Un nouvel État territorial

Un nouvel État territorial La réforme de l administration territoriale de l État 1 / 7 Un nouvel État territorial L organisation territoriale de l État en France est caractérisée par : une architecture historique calée sur les départements

Plus en détail

Décrets, arrêtés, circulaires

Décrets, arrêtés, circulaires Décrets, arrêtés, circulaires TEXTES GÉNÉRAUX PREMIER MINISTRE Circulaire du 7 juillet 2008 relative à l organisation de l administration départementale de l Etat NOR : PRMX0816855C Paris, le 7 juillet

Plus en détail

www.u-bordeaux3.fr Master professionnel Urbanisme : stratégie, projets, maîtrise d ouvrage (USPMO)

www.u-bordeaux3.fr Master professionnel Urbanisme : stratégie, projets, maîtrise d ouvrage (USPMO) www.u-bordeaux3.fr Master professionnel Urbanisme : stratégie, projets, maîtrise d ouvrage (USPMO) Former des urbanistes Le master Urbanisme : stratégie, projets, maîtrise d ouvrage (USPMO) s appuie sur

Plus en détail

INTRODUCTION... 2 CALENDRIER... 3 TRAVAUX DE L ANNEE 2004... 4 BUDGET REALISE 2004... 8 ANNEXES... 10

INTRODUCTION... 2 CALENDRIER... 3 TRAVAUX DE L ANNEE 2004... 4 BUDGET REALISE 2004... 8 ANNEXES... 10 Rapport d avancement des travaux de lla Commiissiion Localle de ll Eau du bassiin du Loiiret ANNÉE 2004 INTRODUCTION... 2 CALENDRIER... 3 TRAVAUX DE L ANNEE 2004... 4 BUDGET REALISE 2004... 8 ANNEXES...

Plus en détail

Le Pacte de responsabilité et de solidarité

Le Pacte de responsabilité et de solidarité Le Pacte de responsabilité et de solidarité La France est à un moment décisif. Depuis plus de dix ans, l appareil de production s est affaibli, la compétitivité s est détériorée et le niveau de chômage

Plus en détail

La fonction publique en France

La fonction publique en France MINISTÈRE DE LA RÉFORME DE L ÉTAT, DE LA DÉCENTRALISATION ET DE LA FONCTION PUBLIQUE édition 2013 La fonction en France Des métiers au service des citoyens les essentiels Dans la fonction, tous les agents

Plus en détail

L ORGANISATION GENERALE DE LA FONCTION PUBLIQUE

L ORGANISATION GENERALE DE LA FONCTION PUBLIQUE L ORGANISATION GENERALE DE LA FONCTION PUBLIQUE I - LES SOURCES DU DROIT DE LA FONCTION PUBLIQUE A - La Constitution et le bloc de constitutionnalité Certains grands principes du droit de la fonction publique

Plus en détail

Plan d actions 2011/2014

Plan d actions 2011/2014 Plan d actions 2011/2014 Le présent plan d actions s organise en fiches actions, qui précisent les objectifs opérationnels des actions et explicite les modalités de mise en œuvre. Ces fiches répondent

Plus en détail

REFERENTIEL PROFESSIONNEL DES ASSISTANTS DE SERVICE SOCIAL

REFERENTIEL PROFESSIONNEL DES ASSISTANTS DE SERVICE SOCIAL 1 REFERENTIEL PROFESSIONNEL DES ASSISTANTS DE SERVICE SOCIAL DEFINITION DE LA PROFESSION ET DU CONTEXTE DE L INTERVENTION L assistant de service social exerce de façon qualifiée, dans le cadre d un mandat

Plus en détail

Guide sur les mutuelles de formation. Règlement sur les mutuelles de formation

Guide sur les mutuelles de formation. Règlement sur les mutuelles de formation Guide sur les mutuelles de formation Règlement sur les mutuelles de formation ÉDITION AVRIL 2008 Dans le cadre d une entente de délégation prévue par la Loi sur le ministère de l Emploi et de la Solidarité

Plus en détail

AGECFA - VOYAGEURS GUIDE DU CONGE DE FIN D ACTIVITE

AGECFA - VOYAGEURS GUIDE DU CONGE DE FIN D ACTIVITE AGECFA - VOYAGEURS GUIDE DU CONGE DE FIN D ACTIVITE SOMMAIRE 04 Introduction OBJET FINANCEMENT FONCTIONNEMENT 10 Les entreprises et le Congé de Fin d Activité ADHeSION à L AGECFA-Voyageurs PERSONNEL AFFILIe

Plus en détail

CENTRE DE GESTION DE LA FONCTION PUBLIQUE TERRITORIALE. Le partage de solutions

CENTRE DE GESTION DE LA FONCTION PUBLIQUE TERRITORIALE. Le partage de solutions CENTRE DE GESTION DE LA FONCTION PUBLIQUE TERRITORIALE Le partage de solutions RH Partageons nos solutions RH... Dans chaque collectivité, la collaboration active entre élus et personnels est la clé de

Plus en détail

ACCORD SUR LE DROIT DES INSTANCES REPRESENTATIVES DU PERSONNEL ET DES ORGANISATIONS SYNDICALES DE LA CAISSE D EPARGNE AQUITAINE POITOU-CHARENTES

ACCORD SUR LE DROIT DES INSTANCES REPRESENTATIVES DU PERSONNEL ET DES ORGANISATIONS SYNDICALES DE LA CAISSE D EPARGNE AQUITAINE POITOU-CHARENTES ACCORD SUR LE DROIT DES INSTANCES REPRESENTATIVES DU PERSONNEL ET DES ORGANISATIONS SYNDICALES DE LA CAISSE D EPARGNE AQUITAINE POITOU-CHARENTES ENTRE LES SOUSSIGNES : La Caisse d Epargne Aquitaine Poitou-Charentes,

Plus en détail

Livret Pratique. sur le portage salarial. L alternative à la création d entreprise

Livret Pratique. sur le portage salarial. L alternative à la création d entreprise Livret Pratique sur le portage salarial L alternative à la création d entreprise Le portage salarial En quoi consiste le portage salarial? Le portage salarial est une solution alternative à la création

Plus en détail

Tableau méthodique des mots matières contenus dans l'index alphabétique

Tableau méthodique des mots matières contenus dans l'index alphabétique Tableau méthodique des mots matières contenus dans l'index alphabétique Administration générale - Administration communale - Administration départementale - Administration préfectorale - Bâtiment administratif

Plus en détail

Introduction à l enquête 2012 «Organisation fonctionnelle des équipes». ADBU

Introduction à l enquête 2012 «Organisation fonctionnelle des équipes». ADBU Introduction à l enquête 2012 «Organisation fonctionnelle des équipes». ADBU NB : les notes font référence au diaporama de synthèse de l enquête en ligne sur le site de l'adbu Comment les SCD tentent-ils

Plus en détail

Rhône Développement Initiative 1993-2013. Au service de l entrepreneuriat 20 ans et de l économie de proximité. www.rdi.asso.fr

Rhône Développement Initiative 1993-2013. Au service de l entrepreneuriat 20 ans et de l économie de proximité. www.rdi.asso.fr Rhône Développement Initiative 1993-2013 Au service de l entrepreneuriat 20 ans et de l économie de proximité www.rdi.asso.fr Jean-Jacques MARTIN, Président de RDI Membre des réseaux nationaux RDI Edito

Plus en détail

Les Groupements de coopération

Les Groupements de coopération Les Groupements de coopération Intégrer les salariés dans la mise en œuvre des restructurations Une nécessité pour la CFDT Santé Sociaux MINISTÈRE DES AFFAIRES SOCIALES ET DE LA SANTÉ Audition du 7 septembre

Plus en détail

Le système de protection sociale en santé en RDC

Le système de protection sociale en santé en RDC REPUBLIQUE DEMOCRATIQUE DU CONGO MINISTERE DE L EMPLOI, DU TRAVAIL ET DE LA PREVOYANCE SOCIALE Le système de protection sociale en santé en RDC 13/09/2013 1 I. Contexte national Plan II. Mesures de protection

Plus en détail

Éditorial. des ministres

Éditorial. des ministres PROJET STRATÉGIQUE Éditorial des ministres Nous avons souhaité fin 2012 que la douane établisse un projet stratégique à horizon 2018 afin qu elle poursuive son processus d évolution... Les principaux secteurs

Plus en détail

ÉLECTION PRÉSIDENTIELLE 25 AVRIL 2015. Pour l unité, pour le progrès, pour le Togo, je vote

ÉLECTION PRÉSIDENTIELLE 25 AVRIL 2015. Pour l unité, pour le progrès, pour le Togo, je vote ÉLECTION PRÉSIDENTIELLE 25 AVRIL 2015 Pour l unité, pour le progrès, pour le Togo, je vote Chers Citoyens, Chers Compatriotes, Ce 25 avril 2015, notre pays sera appelé à élire la personnalité la plus apte

Plus en détail

Les dossiers de l enseignement scolaire. l Éducation nationale et la formation professionnelle en France

Les dossiers de l enseignement scolaire. l Éducation nationale et la formation professionnelle en France Les dossiers de l enseignement scolaire 2010 l Éducation nationale et la formation professionnelle en France ministère éducation nationale L Éducation nationale et la formation professionnelle en France

Plus en détail

Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Charente-Maritime Deux-Sèvres. 18 septembre 2012

Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Charente-Maritime Deux-Sèvres. 18 septembre 2012 Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Charente-Maritime Deux-Sèvres 18 septembre 2012 Sommaire Communiqué de synthèse P. 1 Le projet de regroupement des fonctions support : un projet stratégique P.

Plus en détail

2015-2016-2017. Entre,

2015-2016-2017. Entre, Convention n Relative aux contributions respectives de l association «Jeunesse et Cultures», des Communes de Charmes, Thaon-les-Vosges et du Conseil général des Vosges à des actions dites de prévention

Plus en détail

LA MOBILITÉ ET LES PARCOURS PROFESSIONNELS DANS LA FONCTION PUBLIQUE. Questions/réponses

LA MOBILITÉ ET LES PARCOURS PROFESSIONNELS DANS LA FONCTION PUBLIQUE. Questions/réponses LA MOBILITÉ ET LES PARCOURS PROFESSIONNELS DANS LA FONCTION PUBLIQUE Questions/réponses QUI EST CONCERNÉ PAR LA LOI DU 3 AOÜT 2009 RELATIVE A LA MOBILITÉ ET AUX PARCOURS PROFESSIONNELS DANS LA FONCTION

Plus en détail

CONVENTION DE PORTAGE

CONVENTION DE PORTAGE S.A.R.L. au capital de 9 000 - SIRET : 505 565 568 00018 RCS Toulouse Siège social : 9 les hauts de Cante 31380 Montastruc la Conseillère code NAF : 741G Tél. : 0971 333 814 Fax : 05 34 26 19 34 Courriel

Plus en détail

Convention relative : - aux échanges de données d'exploitation et de sécurité routière - à la gestion des crises routières. pour le département de

Convention relative : - aux échanges de données d'exploitation et de sécurité routière - à la gestion des crises routières. pour le département de Convention relative : - aux échanges de données d'exploitation et de sécurité routière - à la gestion des crises routières pour le département de entre L'État, représenté par M.., Préfet d., et La Direction

Plus en détail

Introduction Frédéric PETITBON Un contexte difficile Nicolas PERNOT

Introduction Frédéric PETITBON Un contexte difficile Nicolas PERNOT Introduction Frédéric PETITBON Directeur général délégué, IDRH Les collectivités doivent à la fois respecter des engagements vis-à-vis des citoyens, poursuivre des démarches managériales et tenir compte

Plus en détail

Planification d urgence et gestion de crise en Belgique

Planification d urgence et gestion de crise en Belgique Planification d urgence et gestion de crise en Belgique Noodplanning en crisisbeheer_fr.indd 1 21/01/2013 10:29:57 Noodplanning en crisisbeheer_fr.indd 2 21/01/2013 10:29:57 Planification d urgence La sécurité

Plus en détail

Contributions françaises à la problématique internationale de la protection sociale des travailleurs informels et de leurs familles.

Contributions françaises à la problématique internationale de la protection sociale des travailleurs informels et de leurs familles. Contributions françaises à la problématique internationale de la protection sociale des travailleurs informels et de leurs familles. Un groupe de travail se réunit sous la Présidence de Pierre BURBAN au

Plus en détail

Édito. Bonne lecture! Catherine DI FOLCO, Présidente du Centre de gestion de la fonction publique territoriale du Rhône et de la Métropole de Lyon

Édito. Bonne lecture! Catherine DI FOLCO, Présidente du Centre de gestion de la fonction publique territoriale du Rhône et de la Métropole de Lyon Édito L année 2014 a constitué pour le Centre de gestion du Rhône et de la Métropole de Lyon une année forte d évolutions et de renouvellement avec en parallèle la poursuite des nombreuses activités qui

Plus en détail

Schéma Régional d Intelligence Economique (SRIE) de la région CENTRE 2012-2015

Schéma Régional d Intelligence Economique (SRIE) de la région CENTRE 2012-2015 Orléans, le 5 octobre 2012 Schéma Régional d Intelligence Economique (SRIE) de la région CENTRE 2012-2015 Introduction L intelligence économique, c est le dispositif par lequel tout acteur économique assure

Plus en détail

Association pour la Promotion de l Assurance Collective Clauses de désignation et de migration

Association pour la Promotion de l Assurance Collective Clauses de désignation et de migration Association pour la Promotion de l Assurance Collective Clauses de désignation et de migration 1 1/ Qu est ce qu un accord de branche? Un accord de branche est un acte juridique issu d'une négociation

Plus en détail

Appel d offres pour l accompagnement du Pôle Fibres Energivie dans l organisation de l Energivie Summit en novembre 2016

Appel d offres pour l accompagnement du Pôle Fibres Energivie dans l organisation de l Energivie Summit en novembre 2016 Appel d offres pour l accompagnement du Pôle Fibres Energivie dans l organisation de l Energivie Summit en novembre 2016 1. Contexte 1.1 Les Pôles de compétitivité Ce sont des structures, en général associatives,

Plus en détail

UNE MUTUELLE POUR TOUS

UNE MUTUELLE POUR TOUS Direction de la communication Tél. : 05 59 46 60 40 Courriel : communication@bayonne.fr Le 15 décembre 2014 COMMUNIQUÉ DE PRESSE UNE MUTUELLE POUR TOUS LA PROPOSITION DE LA VILLE DE BAYONNE POUR UN EGAL

Plus en détail

Réforme de la politique de la ville. Rencontre territoriale (Auvergne, Bourgogne, Rhône-Alpes) Lyon - 8 juillet 2014

Réforme de la politique de la ville. Rencontre territoriale (Auvergne, Bourgogne, Rhône-Alpes) Lyon - 8 juillet 2014 Réforme de la politique de la ville Rencontre territoriale (Auvergne, Bourgogne, Rhône-Alpes) Lyon - 8 juillet 2014 Restitution de l atelier n 3 : Intitulé : Les communes et agglomérations concernées par

Plus en détail

MUTUELLES FONCTION PUBLIQUE DE L ETAT: OU EN EST ON?

MUTUELLES FONCTION PUBLIQUE DE L ETAT: OU EN EST ON? & L ÉCONOMIE SOCiALE Hors série mars 2010 MUTUELLES FONCTION PUBLIQUE DE L ETAT: OU EN EST ON? La protection sociale complémentaire (PSC) dans la fonction publique est très souvent synonyme de «mutuelle».

Plus en détail

Informations Economiques. Analyse des comptes 2014 du Groupe Dépêche

Informations Economiques. Analyse des comptes 2014 du Groupe Dépêche BULLETIN D INFORMATION DU COMITE D ENTREPRISE Août 2015 Informations Economiques Analyse des comptes 2014 du Groupe Dépêche Nous avons confié comme chaque année, l analyse des comptes du Groupe Dépêche

Plus en détail

Les obstacles : Solutions envisageables :

Les obstacles : Solutions envisageables : 1. Quels sont les obstacles auxquels les citoyens européens doivent faire face dans l exercice de leurs droits? Que pourrait-on faire pour alléger ces obstacles? Les obstacles : Tout d abord, il y a un

Plus en détail

Comment SE PRÉPARER. à la validation des acquis de son expérience

Comment SE PRÉPARER. à la validation des acquis de son expérience GUIDE POUR AGIR Comment SE PRÉPARER à la validation des acquis de son expérience JE BÂTIS MON PROJET PROFESSIONNEL Avec le soutien du Fonds social européen Pourquoi se préparer à la validation des acquis

Plus en détail

PACTE D ADMINISTRATION COMMUNE ENTRE LA VILLE ET L AGGLOMERATION D AGEN

PACTE D ADMINISTRATION COMMUNE ENTRE LA VILLE ET L AGGLOMERATION D AGEN Date de mise à jour : 3 décembre 2014 Entre PACTE D ADMINISTRATION COMMUNE ENTRE LA VILLE ET L AGGLOMERATION D AGEN ( Convention de création d un service commun en application de l article L 5211-4-2 du

Plus en détail

ANIMATION / Prévoyance

ANIMATION / Prévoyance ANIMATION / Prévoyance C5-012 Remplace C5-010 et C5-011 La mise en place de la complémentaire santé dans la branche Animation La loi du 14 juin 2013 de Sécurisation de l emploi a généralisé la couverture

Plus en détail

CONTRAT DE VILLE DE NOUVELLE GENERATION

CONTRAT DE VILLE DE NOUVELLE GENERATION Direction de la ville et de la cohésion urbaine CONTRATT DE VILLE DE NOUVELLE GENERATION Proposition d architecture Novembre 2014 Les contrats de ville de nouvelle génération qui succèderont, à compter

Plus en détail

Qui dirige la Sécurité sociale?

Qui dirige la Sécurité sociale? Qui dirige la Sécurité sociale? 1. Pourquoi se poser la question? «La tradition française en matière de Sécurité sociale n est pas une tradition d étatisme bureaucratique [ ] C est pourquoi la législation

Plus en détail

Débat national sur les valeurs, missions et métiers de la Fonction publique. Synthèse des contributions des participants au débat public 25/02/2008

Débat national sur les valeurs, missions et métiers de la Fonction publique. Synthèse des contributions des participants au débat public 25/02/2008 Débat national sur les valeurs, missions et métiers de la Fonction publique Synthèse des contributions des participants au débat public 25/02/2008 Sommaire 1. Périmètre du débat et méthodologie des contributions

Plus en détail

La loi sur la mobilité des fonctionnaires

La loi sur la mobilité des fonctionnaires MINISTÈRE DU BUDGET, DES COMPTES PUBLICS, DE LA FONCTION PUBLIQUE ET DE LA REFORME DE L ÉTAT La loi sur la mobilité des fonctionnaires De nouveaux outils au service d une vraie carrière collection Ressources

Plus en détail

GUIDE SUR LES MUTUELLES DE FORMATION. Règlement sur les mutuelles de formation

GUIDE SUR LES MUTUELLES DE FORMATION. Règlement sur les mutuelles de formation GUIDE SUR LES MUTUELLES DE FORMATION Règlement sur les mutuelles de formation GUIDE SUR LES MUTUELLES DE FORMATION Règlement sur les mutuelles de formation ÉDITION SEPTEMBRE 2010 Dans le cadre d une entente

Plus en détail

L Urssaf accompagne. les entreprises en difficulté

L Urssaf accompagne. les entreprises en difficulté L Urssaf accompagne les entreprises en difficulté Édition 2009 Le réseau Urssaf à l écoute des entreprises en difficulté Garant des ressources de la Sécurité sociale et des institutions qui lui confient

Plus en détail

Décision unilatérale de l employeur instituant une garantie complémentaire de remboursement de frais médicaux

Décision unilatérale de l employeur instituant une garantie complémentaire de remboursement de frais médicaux Décision unilatérale de l employeur instituant une garantie complémentaire de remboursement de frais médicaux Sur papier à en-tête de l entreprise M À, le Objet : Généralisation de la complémentaire santé

Plus en détail

RÉUNION DES MINISTRES DE L'ALIMENTATION, DE L'AGRICULTURE ET DE LA PÊCHE DES PAYS MEMBRES DU CIHEAM 9ÈME DECLARATION FINALE

RÉUNION DES MINISTRES DE L'ALIMENTATION, DE L'AGRICULTURE ET DE LA PÊCHE DES PAYS MEMBRES DU CIHEAM 9ÈME DECLARATION FINALE 9ÈME RÉUNION DES MINISTRES DE L'ALIMENTATION, DE L'AGRICULTURE ET DE LA PÊCHE DES PAYS MEMBRES DU CIHEAM La Valette 27 septembre 2012 DECLARATION FINALE page 1 A l invitation de S.E. George Pullicino,

Plus en détail

Prestation de service Lieu d accueil enfants - parents. Juin 2013 1/5

Prestation de service Lieu d accueil enfants - parents. Juin 2013 1/5 LES CONDITIONS PARTICULIERES Prestation de service Lieu d accueil enfants - parents Juin 2013 1/5 2/5 L objet de la convention Elle encadre les modalités d intervention et de versement de la prestation

Plus en détail

LIVRET D ACCUEIL. Je vous félicite d avoir pris la décision de. Le mot de la Directrice du CFA SACEF

LIVRET D ACCUEIL. Je vous félicite d avoir pris la décision de. Le mot de la Directrice du CFA SACEF LIVRET D ACCUEIL Bienvenue au CFA SACEF! Nous profitons de ce livret de rentrée pour féliciter tous ceux qui ont déjà signé leur contrat d apprentissage et encourager ceux qui cherchent encore un employeur

Plus en détail

STATUTS CONSTITUTIFS. Fonds de dotation MECENAT-MSE. FONDS DE DOTATION «Mécénat- MSE»

STATUTS CONSTITUTIFS. Fonds de dotation MECENAT-MSE. FONDS DE DOTATION «Mécénat- MSE» STATUTS CONSTITUTIFS Fonds de dotation MECENAT-MSE 1 L an DEUX MILLE ONZE Le 21 avril A Marseille, STATUTS CONSTITUTIFS du fonds de dotation MECENAT-MSE Le Conseil d administration de l association MODERNISER

Plus en détail

HOTELA : votre partenaire pour toutes les assurances sociales. Simplify your business.

HOTELA : votre partenaire pour toutes les assurances sociales. Simplify your business. 1 HOTELA : votre partenaire pour toutes les assurances sociales. Simplify your business. Table des matières 3 HOTELA : le portrait Par des entrepreneurs pour des entrepreneurs 4 HOTELA : les assurances

Plus en détail

CONTRAT DE PRESENCE POSTALE TERRITORIALE 2014-2016

CONTRAT DE PRESENCE POSTALE TERRITORIALE 2014-2016 Département Administration Paris, le 3 mars 2014 et Gestion Communales VP/AH/Note 11 Affaire suivie par Véronique PICARD CONTRAT DE PRESENCE POSTALE TERRITORIALE 2014-2016 La continuité - maintien du montant

Plus en détail

S INFORMER ENTREPRISES

S INFORMER ENTREPRISES GUIDE POUR AGIR Comment S INFORMER sur les métiers et les ENTREPRISES J ORGANISE MA RECHERCHE Avec le soutien du Fonds social européen Pourquoi vous informer? Pour être efficace, une recherche d emploi

Plus en détail

Taux d admission. Débouchés supposés. Aix-Mars. III. M2 mixte Droit et gouvernance des énergies

Taux d admission. Débouchés supposés. Aix-Mars. III. M2 mixte Droit et gouvernance des énergies Universités Intitulés Taux d admission Débouchés supposés Aix-Mars. III M2 mixte Droit et gouvernance des énergies M2 mixte Droit international et européen de l environnement Agent des services juridiques

Plus en détail

Santé et sécurité des adjoints techniques territoriaux des établissements d enseignement (ATTEE)

Santé et sécurité des adjoints techniques territoriaux des établissements d enseignement (ATTEE) Point réglementation N 1 Santé et sécurité des adjoints techniques territoriaux des établissements d enseignement (ATTEE) (anciennement TOS, exerçant dans les lycées et collèges) Mis à jour en septembre

Plus en détail

La compétitivité de l industrie française est un enjeu majeur pour la politique européenne.

La compétitivité de l industrie française est un enjeu majeur pour la politique européenne. 007-011 Avant propos_avant-propos 25/07/13 17:20 Page7 Avant-propos Gerhard CROMME* L Europe et l Allemagne ont besoin d une France compétitive Cet article reprend les thèmes du discours prononcé par Gerhard

Plus en détail

Compte rendu de la journée technique du mardi 23 septembre organisée par ODIT France à la Maison du Tourisme 75014 Paris

Compte rendu de la journée technique du mardi 23 septembre organisée par ODIT France à la Maison du Tourisme 75014 Paris Compte rendu de la journée technique du mardi 23 septembre organisée par ODIT France à la Maison du Tourisme 75014 Paris Thème : Commercialiser la campagne : les questions de base posées aux territoires

Plus en détail

Comment me protéger face aux risques liés à ma fonction de dirigeant d'entreprise?

Comment me protéger face aux risques liés à ma fonction de dirigeant d'entreprise? Comment me protéger face aux risques liés à ma fonction de dirigeant d'entreprise? PASS RC des Dirigeants d'entreprise Prévention juridique ASSistance pénale d urgence Responsabilité Civile des Dirigeants

Plus en détail

CONTRAT DE PREVOYANCE MAINTIEN DE SALAIRE GUIDE DEMANDES DE PRESTATIONS

CONTRAT DE PREVOYANCE MAINTIEN DE SALAIRE GUIDE DEMANDES DE PRESTATIONS CONTRAT DE PREVOYANCE MAINTIEN DE SALAIRE GUIDE DEMANDES DE PRESTATIONS 1. L ouverture de droits : le départ de demi traitement... 1 2. Le complément de dossier : la prolongation de l arrêt... 4 3. La

Plus en détail

Convention de Portage d Entrepreneurs

Convention de Portage d Entrepreneurs Groupe LABELVIE Siège social : 8, rue de la Justice, 68100, Mulhouse R.C.S. Mulhouse 420 137 747 Convention de Portage d Entrepreneurs ENTRE LES SOUSIGNES : La société Labelvie, Sarl au capital de 50 000,

Plus en détail

Plan d Action de Ouagadougou contre la traite des êtres humains, en particulier des femmes et des enfants, tel qu adopté par la Conférence

Plan d Action de Ouagadougou contre la traite des êtres humains, en particulier des femmes et des enfants, tel qu adopté par la Conférence Plan d Action de Ouagadougou contre la traite des êtres humains, en particulier des femmes et des enfants, tel qu adopté par la Conférence ministérielle sur la migration et le développement. Plan d Action

Plus en détail

Associations Dossiers pratiques

Associations Dossiers pratiques Associations Dossiers pratiques La loi ESS, enjeux et opportunités (Dossier réalisé par Michèle Lorillon, In Extenso) La loi relative à l Economie Sociale et Solidaire (ESS), qui était tant attendue par

Plus en détail

COOPERATION DECENTRALISEE. CESR 5 octobre 2007

COOPERATION DECENTRALISEE. CESR 5 octobre 2007 COOPERATION DECENTRALISEE CESR 5 octobre 2007 La coopération internationale et décentralisée S insère dans le cadre plus large de l action extérieure des collectivités Regroupe les actions de coopération

Plus en détail

Délibération n 39 Conseil municipal du 29 juin 2012

Délibération n 39 Conseil municipal du 29 juin 2012 Direction Générale Finances et Gestion Direction du Contrôle Interne Délibération n 39 Conseil municipal du 29 juin 2012 Sociétés publiques locales et sociétés publiques locales d aménagement - Dispositif

Plus en détail

Dép. 75 «Service d Accueil de Jour»

Dép. 75 «Service d Accueil de Jour» Dép. 75 «Service d Accueil de Jour» PRESENTATION DE L ACTION Intitulé, ancienneté et lieu d implantation Le Service d accueil de jour -SAJE- est implanté sur le 19 e arrondissement de Paris et accueille

Plus en détail

CONVENTION DE PARTENARIAT ENTRE L AMF ET RTE

CONVENTION DE PARTENARIAT ENTRE L AMF ET RTE CONVENTION DE PARTENARIAT ENTRE L AMF ET RTE CONVENTION DE PARTENARIAT ENTRE L ASSOCIATION DES MAIRES DE FRANCE ET RTE Entre L Association des Maires de France, sise 41 quai d Orsay, 75343 Paris cedex

Plus en détail

Planification d urgence et gestion de crise en Belgique

Planification d urgence et gestion de crise en Belgique Planification d urgence et gestion de crise en Belgique Planification d urgence La sécurité s'exprime par plusieurs aspects : maintien de la tranquillité et de l'ordre public, sauvegarde de la sécurité

Plus en détail

COMPTE RENDU DU CONSEIL MUNICIPAL SEANCE DU 16 DECEMBRE 2013

COMPTE RENDU DU CONSEIL MUNICIPAL SEANCE DU 16 DECEMBRE 2013 DEPARTEMENT DES VOSGES Arrondissement de NEUFCHATEAU Canton de CHATENOIS Mairie de CHATENOIS 1 Rue de Lorraine BP 40 88 170 CHATENOIS : 03.29.94.51.09 Fax : 03.29.94.59.40 E-Mail : ville-chatenois88@wanadoo.fr

Plus en détail

Quelles sont les conditions de travail de l apprenti?

Quelles sont les conditions de travail de l apprenti? Quelles sont les conditions de travail de l apprenti? L apprenti est un salarié à part entière. À ce titre, les lois, les règlements et la convention collective de la branche professionnelle ou de l entreprise

Plus en détail

COMMISSION PARITAIRE REGIONALE EMPLOI FORMATION D ILE DE FRANCE SEANCE DU 4 FEVRIER 2014. Ordre du jour

COMMISSION PARITAIRE REGIONALE EMPLOI FORMATION D ILE DE FRANCE SEANCE DU 4 FEVRIER 2014. Ordre du jour COMMISSION PARITAIRE REGIONALE EMPLOI FORMATION Présents : CFDT, CFE-CGC, CFTC, CGT, FO, GIM, UIMM 77 D ILE DE FRANCE SEANCE DU 4 FEVRIER 2014 Ordre du jour 1. Adoption du compte-rendu de la séance du

Plus en détail

Le Réseau intercommunal des bibliothèques

Le Réseau intercommunal des bibliothèques Réseau intercommunal des bibliothèques APPEL A CANDIDATURE POUR UNE RESIDENCE D AUTEUR Dans la période d octobre 2010 à janvier 2011, la Communauté de communes Vallée de l Hérault accueille un auteur en

Plus en détail

autonome loi 1901 A. CREATION DE L ASSOCIATION Une Coopérative scolaire peut se constituer en Association autonome.

autonome loi 1901 A. CREATION DE L ASSOCIATION Une Coopérative scolaire peut se constituer en Association autonome. INFORMATIONS LEGALES ET REGLEMENTAIRES EN MATIERE DE FONCTIONNEMENT D'UNE COOPERATIVE SCOLAIRE SELON LA FORME JURIDIQUE (Circ. n 2008-095 du 23/07/2008) Association : ce que dit la loi 1901 La Constitution

Plus en détail

La protection sociale obligatoire et complémentaire au cœur de notre bataille!

La protection sociale obligatoire et complémentaire au cœur de notre bataille! La protection sociale obligatoire et complémentaire au cœur de notre bataille! La protection sociale est un terme générique qui recouvre, la Sécurité Sociale (régime général obligatoire solidaire, géré

Plus en détail

Centre national de la danse Mesures en faveur de la formation, de l insertion, des conditions de vie et de la diversité des jeunes créateurs

Centre national de la danse Mesures en faveur de la formation, de l insertion, des conditions de vie et de la diversité des jeunes créateurs Centre national de la danse Mesures en faveur de la formation, de l insertion, des conditions de vie MARDI Contact presse Ministère de la Culture et de la Communication Délégation à l information et à

Plus en détail

STATUTS GRAND PARIS SEINE OUEST ENERGIE, AGENCE LOCALE DE L ENERGIE

STATUTS GRAND PARIS SEINE OUEST ENERGIE, AGENCE LOCALE DE L ENERGIE STATUTS GRAND PARIS SEINE OUEST ENERGIE, AGENCE LOCALE DE L ENERGIE Article 1 - Constitution La présente association est une association régie par la loi du 1 er juillet 1901 et le décret du 16 août 1901.

Plus en détail

TOUT SAVOIR SUR LA REFORME DES RETRAITES DANS LA FONCTION PUBLIQUE

TOUT SAVOIR SUR LA REFORME DES RETRAITES DANS LA FONCTION PUBLIQUE TOUT SAVOIR SUR LA REFORME DES RETRAITES DANS LA FONCTION PUBLIQUE Réussissons une réforme juste SOMMAIRE I. CE QUI NE CHANGE PAS, CE QUI CHANGE 3 II. QUESTIONS/RÉPONSES 7 1 - J APPARTIENS À UN CORPS DE

Plus en détail

GROUPE DE SPECIALISTES SUR UNE JUSTICE ADAPTEE AUX ENFANTS (CJ-S-CH) QUESTIONNAIRE POUR LES ENFANTS ET LES JEUNES SUR UNE JUSTICE ADAPTEE AUX ENFANTS

GROUPE DE SPECIALISTES SUR UNE JUSTICE ADAPTEE AUX ENFANTS (CJ-S-CH) QUESTIONNAIRE POUR LES ENFANTS ET LES JEUNES SUR UNE JUSTICE ADAPTEE AUX ENFANTS Strasbourg, 17 février 2010 [cdcj/cdcj et comités subordonnés/ documents de travail/cj-s-ch (2010) 4F final] CJ-S-CH (2010) 4F FINAL GROUPE DE SPECIALISTES SUR UNE JUSTICE ADAPTEE AUX ENFANTS (CJ-S-CH)

Plus en détail

RESPONSABILITE DU DIRIGEANT EN DROIT DU TRAVAIL

RESPONSABILITE DU DIRIGEANT EN DROIT DU TRAVAIL RESPONSABILITE DU DIRIGEANT EN DROIT DU TRAVAIL 02/06/2015 En matière de droit du travail, la responsabilité de l employeur peut être engagée dans de nombreuses situations que nous allons examiner ci-dessous.

Plus en détail

I. PRINCIPALES MISSIONS DES SERVICES DU TRÉSOR TRÉSORERIE GÉNÉRALE DE LA RÉGION BOURGOGNE. Trésorier-Payeur Général : Mme Jacqueline ESCARD

I. PRINCIPALES MISSIONS DES SERVICES DU TRÉSOR TRÉSORERIE GÉNÉRALE DE LA RÉGION BOURGOGNE. Trésorier-Payeur Général : Mme Jacqueline ESCARD TRÉSORERIE GÉNÉRALE DE LA RÉGION BOURGOGNE Trésorier-Payeur Général : Mme Jacqueline ESCARD Adresse : 1 bis place de la Banque 21042 DIJON CEDEX Tél : 03 80 59 26 00 Fax : 03 80 50 14 75 Mail : tg21.contact@cp.finances.gouv.fr

Plus en détail

«La société mutuelle agricole de caluire et cuire : témoignage sur trente années de pratiques»

«La société mutuelle agricole de caluire et cuire : témoignage sur trente années de pratiques» «La société mutuelle agricole de caluire et cuire : témoignage sur trente années de pratiques» Xavier Junique, Patricia Toucas et Richard Ribière Revue internationale de l'économie sociale : Recma, n 301,

Plus en détail

Séminaire du 17 octobre 2014 «La gestion des milieux aquatiques dans la loi MAPTAM et le SAGE : quels enjeux pour la Baie de Saint Brieuc?

Séminaire du 17 octobre 2014 «La gestion des milieux aquatiques dans la loi MAPTAM et le SAGE : quels enjeux pour la Baie de Saint Brieuc? Séminaire du 17 octobre 2014 «La gestion des milieux aquatiques dans la loi MAPTAM et le SAGE : quels enjeux pour la Baie de Saint Brieuc?» Le Schéma d Aménagement et de Gestion des Eaux (SAGE) de la baie

Plus en détail

Le stationnement irrégulier de véhicules appartenant à la communauté des gens du voyage.

Le stationnement irrégulier de véhicules appartenant à la communauté des gens du voyage. Le stationnement irrégulier de véhicules appartenant à la communauté des gens du voyage. Une des problématiques récurrente pour les collectivités en matière d occupation illégale de son territoire tient

Plus en détail

LA DÉCLARATION SOCIALE NOMINATIVE

LA DÉCLARATION SOCIALE NOMINATIVE DOSSIER DE PRESSE LA DÉCLARATION SOCIALE NOMINATIVE mars 2015 CONTACTS PRESSE GIP-MDS / net-entreprises.fr Céline Tinot 01 58 10 47 05 celine.tinot@gip-mds.fr Agence Wellcom Sandra Ciavarella & Gaëlle

Plus en détail