LES 20 QUESTIONS DE L AMU

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1 LES 20 QUESTIONS DE L AMU 1. Les douleurs thoraciques. Cœur : 1. Angor : (Angine de poitrine) : Rétrécissement ou spasme d une artère coronaire. Symptômes : Douleur rétro sternale constructive pouvant irradier dans le cou, la mâchoire, le bras gauche ou le dos. La douleur survient en général à l effort et disparaît au repos ou éventuellement après la prise de médicament dérivé de la trinitrine (cédocard agit en 5 min). Que faire : Ne plus faire d effort. Donner du cédocard pour relâcher l artère coronaire. Appel au SMUR, O² 100%, repos. 2. Infarctus du myocarde : Complication majeure de la maladie coronarienne. L artère coronaire est complètement bouchée ce qui entraîne une nécrose de la partie qui n est plus irriguée. ( Rem : La partie non irriguée est complètement perdue si il n y a pas d intervention avant 6h). Symptômes : Idem que l angine de poitrine, MAIS la douleur n apparaît pas uniquement à l effort et ne disparaît ni au repos, ni à la prise de cédocard. Attention : Parfois, les symptômes peuvent faire penser à une grosse indigestion. Que faire : Appel au SMUR, O² 100%, repos complet, prise de médicament qui «dissout» le caillot, la thrombolyse en urgence. Facteurs de risque cardiovasculaire : Age, hyper tension, tabac, alcool, stress, diabète, cholestérol, obésité, sédentarité (manque de mobilité), antécédents familiaux ( si un parent proche a fait un infar avant 60 ans) Tout ce qui abîme les artères. Poumons : 1. Le pneumothorax : Accumulation d air occupant la cavité pleurale suite à une perforation de l une des deux plèvres.epanchement gazeux entre les deux feuillets pleuraux Le Pneumothorax spontané résulte d une perforation non traumatique de la plèvre viscérale Pneumothorax sous tension (suffocant) résulte d un traumatisme avec perforation de la plèvre pariétale. Comment s orienter vers un pneumothorax? Notion de traumatisme, patient jeune «longiligne», patient BPCO. Symptômes : Douleur thoracique latérale brutale Dyspnée Toux sèche irritative Agitation et angoisse Que faire : Prise en charge : O²+++ Si suffocant : appel SMUR Traitement à l hôpital : Ponction et vidange de l épanchement. 2. L embolie pulmonaire : Embole (caillot de sang particule qui voyage) Venant de la grande circulation et qui vient boucher une artère de la circulation pulmonaire. Symptômes : Douleur thoracique latérale En coup de poignard Angoisse Polypnée sans dyspnée (Manque d O2 mais pas de problème respiratoire). 1

2 Que faire : Appel smur O²+++ Médicaments qui liquéfient le sang. Aorte : La dissection aortique : Intrusion de sang entre les parois de l aorte.(douleur au moment de l intrusion) Age > 40 ans (souvent homme ans) Hypertension artérielle chronique Pathologie connue de l aorte Facteurs de risques vasculaires. Symptômes : Douleur soudaine, intense, déchirante, migrante. Irradiation cervicale, dorsale, lombaire. Œsophage : Oesophagite. Infection de l œsophage. Résumé des douleurs thoraciques Causes Angor Infarctus Embolie pulmonaire Pneumothorax Dissection aortique Souvent affection à risque vital Prise en charge : Appel smur O² Position semi assis sauf si choc => couché. Si dyspnée => assis Calmer l angoisse Eviter l effort 2

3 Complication de l infarctus OPA Trouble du rythme Arrêt cardiaque Le piège Symptômes digestifs. 2. Les difficultés respiratoires. 1 : Voies aériennes supérieures : - Obstruction - Enfants : Epiglotite, laryngite 2 : Voies aériennes inférieures : - Asthme : Bronchospasme aigu. (L air sait toujours entrer mais ne sait pas s évacuer complètement de plus en plus de difficultés à respirer. Rétrécissement des voies respiratoires. Le taux d oxygène ne diminue pas, mais le taux de CO² augmente rapidement (le patient n est pas bleu) Symptômes : Tachipnée sifflante, frein respiratoire, thorax distendu, tirage, sueur, agitation. Facteur favorisant : L allergie. Que faire : - Rassurer le patient, faire souffler longtemps et doucement contre résistance (bouche légèrement fermée). - Aérosol avec broncho-dilatateur - O² 100%, patient assis, appel au SMUR Quand le patient tousse, c est que la crise est presque finie. - BPCO : Broncho-Pneumopathie-chronique-obstructive Affection respiratoire chronique aspécifique Lésions des petites bronches = «bronchite chronique» Lésions des alvéoles = «emphysème» BPCO décompensé : décompensation aigue d une insuffisance respiratoire. Symptômes : Dyspnée, tirage, cyanose, sueur, le patient a le thorax en tonneau. Que faire : Modification possible du système de régulation de la respiration. Prise en charge : O² avec prudence (2l min), laisser le patient assis. Si décompensé, appel au SMUR. Si gros problèmes de saturation mettre O² à 100% et ventiler artificiellement. Facteurs favorisants : Ancien mineur, travail dans les lieux poussiéreux, grand fumeur, maladie respiratoire chronique fréquente. 3 : Alvéoles : - OPA (Œdème pulmonaire aigu) : Décompensation cardiaque gauche entraînant une insuffisance respiratoire aigue due à l inondation des alvéoles «eau dans les poumons». 3

4 Présence d eau dans les alvéoles pulmonaires du à une mauvais circulation sanguine : augmentation de la pression dans l oreillette gauche augmentation de la pression dans la veine pulmonaire augmentation de la pression dans les capillaires des alvéoles eau dans les poumons. Symptômes : Le patient recrache de la mousse blanche ou rosée en respirant. Dyspnée, polypnée Angoisses, sueur, cyanose, agitation. Que faire : Appel au SMUR, patient assis, O² 100% Médicaments qui vont soutenir le cœur Médicaments diurétiques pour éliminer l eau. Saignées. - Pneumothorax 3 : Les traumas thoraciques Les lésions thoraciques sont fréquentes et représente 30% des décès, elles sont souvent cachées et associées à des lésions abdominales. - Lésion des os : Côtes, sternum, colonne dorsale. - Lésion des viscères : - poumons, trachée, etc. - Cœur - Vaisseaux - Œsophage Il existe deux types de lésions : ouvertes ou fermées -Lésion thoraciques fermées : Fracture du sternum : Douleur respiratoire, contusion antérieure, contusion cardiaque Fracture de côtes : Douleur respiratoire, position antalgique Volet thoracique : Quand trois ou plusieurs côtes successives situées du même côté sont fracturées à au moins deux endroits. Douleur respiratoire, position antalgique, douleur à l endroit de la fracture et aggravation lors du mouvement. Contusion pulmonaire : Des côtes enfoncées ou fracturées peuvent contusionner le poumon. Le patient se plein de douleurs et la respiration est courte, il arrive que le patient crache du sang. Pneumothorax : L air dans la cavité pleurale. L air accumulé empêche l expansion du poumon à cet endroit. Lors de l accumulation trop importante d air, le poumon est complètement comprimé. Le patient se plaint de douleurs comme dans le cas de fracture des côtes. Parfois la dyspnée est prononcée et s aggrave lentement, parfois rapidement. La pomme d Adam est refoulée vers le côté indemne. 4

5 Hémothorax : Accumulation de sang dans le thorax. Le sang refoule les poumons et gêner la respiration. Contusion cardiaque : Un important choc direct porté sur la cage thoracique peut contusionner le cœur. Souvent, cela s accompagne d une fracture du sternum. Le patient se plaint de douleur, est court d haleine et développe parfois un état de choc. Tamponnade cardiaque : Le cœur est entouré d un sac, le péricarde. Si le sang inonde ce sac, le cœur sera incapable de se dilater suffisamment, et il pompera moins de sang. La tamponnade cardiaque peut être suspectée après un choc violent contre le thorax. Lorsque le pouls est difficile à prendre et que les vaisseaux sanguins du cou sont distendus, cela peut signifier une tamponnade cardiaque. Déchirure aortique : Lorsque le corps est brutalement freiné, le cœur continue sur sa lancée. Cela peut provoquer une fissure de l aorte. Du sang s infiltre dans la paroi de l aorte et cela peut entraîner une hémorragie brutale et mortelle. Il ne faut suspecter cette lésion que lorsque le patient a reçu un choc violent et se plaint de douleurs localisées derrière le sternum où entre les omoplates. Déchirure du diaphragme : Le diaphragme est le muscle qui sépare la cavité thoracique et la cavité abdominale. Il participe au mouvement respiratoire. Quand il se déchire, l estomac ou l intestin peuvent glisser dans le thorax. Cela réduit le volume disponible pour la respiration. De plus, le diaphragme est alors incapable de se contracter correctement, et cela va entraîner des difficultés respiratoires. La fissuration ou la déchirure est invisible à l extérieur. On remarque, par contre, les signes de dyspnée. Il faut toujours penser à ce type de lésion après un choc violent contre le thorax. - Lésions thoraciques ouvertes : Les objets qui perforent la paroi thoracique peuvent blesser la plèvre, les poumons, les vaisseaux, le cœur et le diaphragme. Les lésions qui en résultent sont identiques à celles décrites pour les blessures thoraciques fermées : pneumothorax, hémothorax, plaie pulmonaire, tamponnade cardiaque, lésion du cœur et vaisseaux. Lorsqu un corps étranger est resté fiché dans le thorax, par exemple un couteau, le diagnostic ne pose aucun problème. Le patient se plaint de douleurs, est court d haleine, montre des signes de dyspnée et de choc. Dans le cas de la «plaie soufflante», de l air est aspiré à l inspiration entre la paroi thoracique et le poumon. Vous pouvez entendre entrer et sortir l air de la cavité thoracique. Il existe alors un pneumothorax qui peut évoluer vers le pneumothorax suffocant. Le patient se plaint de douleurs et est court d haleine. Vous voyez une plaie thoracique. Vous pouvez entendre de l air qui est aspiré par la plaie pendant l inspiration. Vous voyez des signes de choc si le cœur est lésé, si une perte de sang importante existe ou si un pneumothorax suffocant est constitué. 5

6 Chaque plaie perforante du thorax menace la vie. Comment évaluer la gravité d une lésion thoracique? - Douleur (intensité et situation) - Agitation - Problèmes respiratoires - Volet thoracique - Expectoration de sang - Emphysème sous cutané (La peau du cou et parfois la tête est gonflée ; Pneumothorax) - Choc (Patient pâle, la peau devient bleue et grise, transpiration et anxiété. - Congestion des vaisseaux du cou. pneumothorax suffocant) - Position anormale de la pomme d Adam (Lorsqu un poumon ne fonctionne plus correctement, la pomme d Adam se déplace du côté du poumon sain. Cela indique de sérieux problèmes de respiration et de circulation. - Plaies par arme blanche ou par balle Que faire en cas de blessure de la cage thoracique? - Evaluer la gravité des lésions - ABC + RCP si nécessaire - Soutenir les fonctions vitales, dégager les voies respiratoires, assister la respiration et combattre le choc. - Poser un collier cervical - O² 100% Ne jamais fermer les plaies hermétiquement, car un pneumothorax ouvert pourrait se transformer en pneumothorax fermer suffocant. 6

7 4. Les traumas craniens Types de traumas crâniens : - Fracture fermée du crâne : Elle ne se voit pas, on la sent par palpation ou par suspect ion (mécanisme de l accident, hématomes, lésions cutanées) ; altération variable de l état de conscience. - Fracture ouverte du crâne : On voit la matière cérébrale, trouble de la conscience. - Fracture de la base du crâne : Paralysie faciale (la peau pend du côté de la paralysie, la bouche pend) Trouble de la conscience Ecchymose en lunette Perte de sang par les oreilles et / ou le nez Perte de liquide céphalo-rachidien Hématome de la mastoïde (derrière l œil) Lésions cérébrales rencontrées : - Commotion cérébrale : Toujours perte de connaissance Amnésie rétrograde (Ne se souvient plus de ce qui c est passé, plus l amnésie est grande dans le temps, plus grave est la commotion) - Contusion cérébrale (hématome au cerveau non visible) Trouble de la conscience Diagnostique impossible à faire sur place (scanner) - Hémorragie cérébrale (intracrânienne) - Pas de risque de choc hypovolémique si l hémorragie est seule - Hématome sous dural, extra dural, intra cérébrale - Si hématome sévère : coma - Perte de conscience puis récupération, Si suivie d une altération progressive de l état de conscience (intervalles libres de quelques minutes à quelques heures) = Danger -! Attention! Particularité chez l enfant Les fractures du crâne sont rares car il est souple. 7

8 Plus de risques de convulsions et de vomissements Choc plus rapide Critères d appel au SMUR : - Score de Glasgow inférieur à 8 (Car nécessite une intubation) SCORE DE GLASGOW Ouverture des yeux Réponse verbale Réponse motrice 1. Nulle 2. A la douleur 3. Au bruit 4. Spontanée 1. Nulle 2. Incompréhensible 3. Inappropriée 4. Confuse 5. Normale 1. Nulle 2. Extension stéréotypée 3. Flexion stéréotypée 4. Evitement 5. Orientée 6. Aux ordres - Anisocorie (côté de souffrance = côté pupille dilatée) Goutte dans les yeux, œil de verre, opération de la cataracte) - Céphalées violentes - Vomissements (plusieurs) Protection des voies aériennes - Ecoulement de sang et / ou de liquide céphalorachidien. Que faire : Toujours considérer qu il y a une fracture de la colonne - Pose d un collier cervical - Suivre l ABC 8

9 5. Les comas Quand le cerveau ne fonctionne plus correctement Disparition des réflexes de sécurité : Toux, déglutition Se produit quand le cerveau a quelque chose en trop dont il n a pas besoin ou quelque chose dont il à besoin mais qu il n a pas en suffisance. Les différents comas : - Traumatisme crânien (hémorragie cérébrale) - Métabolique Coma hypoxique manque d O²) Coma hypoglycémique (manque de sucre) Coma par manque de circulation de sang (ARCA et AVC) Coma du à l hypothermie - Coma toxique (Drogues, alcool, médicaments, etc. ) Que faire : Surveillance de l état neurologique : - EPADONO E = Eveil PA = Parole DO = Douleur NO = Non réactif Surveillance des pupilles : - Mydriase : pupilles dilatées (Souffrance cérébrale ou intox) - Myosis : pupilles rétrécies (intoxication au opiacées) - Anisocorie : inégalité de la taille des pupilles (Souffrance d un demi cerveau) 6. Les chocs 9

10 Apport insuffisant de sang et d oxygène (hypoxie : manque d oxygène) aux organes => risque de mort cellulaire - Choc hypovolémique : Hémorragie, grande brûlure, déshydratation, vomissements, diarrhée - Choc cardiogénique : Défaillance du cœur, infarctus du myocarde - Choc obstructif : Caillot dans un gros vaisseau (embolie pulmonaire) 1 ère cause : thrombose veineuse profonde - Choc anaphylactique : (symptômes surviennent min après) Symptômes : - réaction d hypersensibilité - dilatation brutale et importante des vaisseaux et chute de la pression artérielle - œdème des muqueuses respiratoires (pas toujours) - confusion, anxiété - Dyspnée et sibilances respiratoires - Oedèmes des muqueuses - Transpiration froide - Tachycardie (pouls filant) - Hypotension - Nausée, vomissement - Eczéma (plaques rouges) Réaction allergique (aliment, médicament, insectes) Dilatation anormale des vaisseaux sang circule moins bien le cœur pompe dans le vide NB : Si le patient à une seringue d adrénaline ; Il doit l injecter lui-même ou un membre de sa famille. L ambulancier lui-même en dernier recours (car non couvert par l assurance pour cet acte) - Choc septique : Choc anaphylactique Cause : Origine bactériologique => pas d oedème pulmonaire - Choc neurogène : Dilatation anormale des vaisseaux suite à une lésion traumatique de la moelle épinière N est possible que si fracture au dessus de la 5 ème cervicale 10

11 Symptômes : - Anxiété, agitation, désorientation -> manque d oxygène - Pâleur, marbrures (plaques rouge) ->perte de sang ou mauvaise irrigation - Tachypnée (rythme respiratoire augmenté) -> tente de récupérer une perte de liquide - Tachycardie (rythme cardiaque augmenté) -> tente de récupérer une perte de liquide - Pouls filant (peu frappé ; on le sent très difficilement voire pas) - Hypotension (signe tardif (encore plus pour les enfants)) => grave Tension pouls radial < 10 Tension pouls fémoral < 8 => RCP Traitement : - Appeler SMUR - Garder un contact verbal avec le patient l/min avec masque et réservoir - inconscient : PLS - conscient : Position de Trendelenburg (lever les jambes) - Si difficultés respiratoire : position la plus agréable pour le patient - Traitement de la cause - Couverture isolante - À jeun - Contrôle régulier de la conscience, du pouls et de la respiration 11

12 7. Le diabète Lors d un fonctionnement normal, le pancréas fabrique de l insuline, celle-ci permet aux cellules d assimiler le glucose qui est dans le sang. Le diabète, c est le pancréas qui ne fabrique plus ou pas assez d insuline. Le seul organe qui peut prendre le sucre sans insuline, c est le cerveau. Lors de l injection de trop d insuline, les cellules vont prendre tout le sucre disponible et il n y aura donc plus assez de sucre pour le cerveau hypoglycémie. Piège : L hypoglycémie peut faire penser à une personne ivre L hypoglycémie peut entraîner un coma, mais jamais une hyperglycémie. Les deux types de diabètes : - Type 1 : Insulinodépendant : Dans la majorité des cas chez les jeunes Injection d insuline indispensable. 12

13 - Type 2 : Non insulinodépendant : Dans la majorité des cas chez l adulte obèse et / ou âgé. L insuline agit insuffisamment Régime amaigrissant, prise de médicaments L hypoglycémie : (Chute rapide du taux de sucre dans le sang) Symptômes : - Maux de tête - Vertiges - Le patient devient pâle - Transpiration et palpitations - Il peut arriver que le patient devienne agressif ou soit euphorique (comme si il avait trop bu. Les causes : - Trop d insuline injectée - Alimentation trop pauvre en glucose après l injection d insuline - Exercice physique important et non compensé par l alimentation - Prise d autres substances (alcool, certains médicaments surtout à jeun) Que faire : Administrer un sucre rapide (Coca-cola) si personne consciente ou IV si inconscient, ensuite faire prendre un sucre lent. L hyperglycémie : (Taux de sucre trop élevé dans le sang et les urines) Symptômes : 13

14 - Beaucoup d urines (poly urée) - Demande à boire beaucoup Les causes : - Dose d insuline insuffisante - Alimentation trop riche en hydrates de carbone - Maladie (infection, fièvre) Que faire : - Rien en urgence Conclusion : Faire un contrôle de glycémie chez tous patients comateux, chez les patients présentant un trouble du comportement, chez les patients avec abus d alcool. 14

15 8. Lésion des membres (squelette) et hémorragie Lésions du squelette et des membres : - Rarement vitales en elles-mêmes - Indiquent la violence de l impact - Types = fracture, luxation, entorse Fracture : (fermées, ouvertes, avec déplacement) - Craquement de l os pendant l accident - Impossibilité immédiate de bouger ou d utiliser le membre atteint - Douleur ++ Le saignement est apparent lors de fractures ouvertes et parfois l extrémité de l os est visible. Dans les fractures fermée sa avec déplacement, on remarque surtout la position anormale du membre. Il faut toujours rechercher les signes de contusion, d abrasions superficielles ou de gonflement car les fractures sans déplacement sont peu visibles. Que faire : - Réaligner et immobiliser - Atèle à dépression (une articulation plus haute et une articulation plus basse) Luxation : - Blocage de l articulation dans une position donnée - Articulation déformée - Douleur++ - Souvent difficile de faire la différence entre une luxation et une fracture à proximité de l articulation. 15

16 Entorse : - douleur - gonflement de l articulation Risque de lésion d un vaisseau sanguin : Des vaisseaux sanguins importants sont souvent lésés au niveau des fractures ouvertes ou des fractures avec déplacement. Ces lésions se rencontrent aussi lors de luxation. La déchirure, la distension ou la compression de vaisseaux sanguins interrompent la circulation sanguine vers la partie distale du membre. Ce membre est alors menacé de manquer d oxygène. - Fracture du fémur = hémorragie - Fracture du bassin et de la hanche = hémorragie 16

17 Hémorragies Hémorragie : écoulement du sang - hémorragie artérielle : pulsatile et sang rouge vif - hémorragie veineuse : non pulsatile et sang rouge foncé - hémorragie capillaire : écoulement continu (ex : épistaxis (saignement de nez)) Sang/poids Poids Capacité Bébé 1/13 6 Kg 460 ml Homme 8% 70 Kg 5600 ml Femme 6% 50 Kg 3000 ml Choc hypovolémique dès que perte de 15% de la quantité du sang ( ± 900 ml/homme) Conséquences : - diminution retour veineux - diminution débit cardiaque - diminution oxygénation des tissus - redistribution du sang vers les organes nobles (cerveau cœur) - vidange du sang contenu dans les réserves naturelles (foie : 1500 ml / rate : 1000 ml) Défense organisée : - Vasoconstriction - Tachycardie augmentation fréquence respiratoire État de choc Perte de sang : Fracture ouverte (ml) Fracture fermée (ml) Humérus Jambe > Fémur Bassin et lésions internes Thorax et lésions internes Nb : polytraumatisé en arrêt : 0,1% de chance de survie Hémorragie externe : (par plaie) - compression directe - compression indirecte - pose d un garrot Hémorragie interne : 17

18 Thorax : Détresse respiratoire aigue Bassin : - Forte douleur partie basse de l abdomen - Forte douleur bas du dos - Sang dans les urines - Fracture ou défoncement du bassin Abdomen : - Forte douleur abdomen - augmentation du volume abdominal - hématomes - contractures abdominales (ventre de bois (dur)) péritonite Si hémorragie rénale, signes d hémorragie mais pas de ventre de bois car perte de sang derrière le péritoine Membres : - Douleur - Œdème localisé - Modification du volume de la partie du membre atteint Hémorragie extériorisée Hémorragie interne avec écoulement sanguin par les orifices naturels Oreilles : otorragie (hémorragie provenant d une fracture du rocher (base du crâne)) ; après trauma Nez : - Saignement des capillaires : mettre la tête en avant et comprimer la narine d où coule le sang - Fracture du crâne (hémorragie cérébrale) : => PLS coté saignement - Hypertension Toujours favoriser l écoulement du sang (souvent position semi assise) Libérer les voies respiratoires Bouche : - Intérieur même de la bouche : Faire une compression directe en faisant mordre le patient dans un mouchoir - Ulcère gastrique, varice ou cancer (hémorragie digestive) : vomissements brunâtres - Hémothorax : Toux et crachats ; mousse rosâtre - Hémoptysie : mousse rosâtre Si le patient est conscient, mettre en position semi assise 18

19 Si le patient est inconscient, mettre en PLS sur le coté blessé. Urètre : - Hémorragie aux reins - Hémorragie à l uretère - Hémorragie à l urètre - Hémorragie à la vessie Vagin : - Fausse couche - Décollement Placenta - Grossesse extra utérine Anus : - Estomac : Melaena (scelles noires) - Intestins : Mectaragie (scelles rouges) - Ruptures d Hémorroïdes Traitement : Compression directe : - Presser jusqu à plus de perte de sang - Garder un pouls et le membre chaud Compression indirecte : Si : - Compression directe ne fonctionne - Corps étranger dans la plaie - Fracture ouverte Garrot Si : - Compression directe et indirecte sont inefficaces. - Membre sectionné (arrachement sec) - Membre écrasé : poser un garrot préventif autour du membre (garrot posé et non serré) et le serrer juste avant que le membre ne soit dégagé Cruch syndrome : après compression d un membre, la partie non irriguée produit des toxines => si on ne sert pas un garrot à ce moment, les toxines se mélangent au sang -> état de fibrillation - Soins urgents à donner à plusieurs victimes - Autre urgence plus importante sur patient (ex : RCP) - Ne pas oublier de noter heure de pose du garrot Surveiller état de choc (conscience, ) 19

20 O 2 15 l/min SMUR 9. Brûlés, irradiés, électrocutés. Brûlés : Exemple : liquide chaud, produit chimique, brûlures électriques, incendies, imprudence (flamme), accident voie publique (->abrasion), travail, négligences (cuisine), irradiation Origine : thermique, chimique, électrique Brûlures thermiques Caractéristiques de la brûlure : - La profondeur : La profondeur dépend de la température et de la durée d exposition 1 er degré : érythème douloureux qui pâlit à la pression 2 ème degré superficiel : douloureux à fond rosé qui pâlit à la pression 2 ème degré profond : moins douloureux, ne pâlit pas à la pression, laisse des cicatrices 3 ème degré: indolore, blanc chamoisé, cicatrices importantes 4 ème degré: carbonisé - Superficie: 20

21 - Règle de Wallace (des 9%) - La paume de main = 1% (enfants) Complications : - Décèdent dans les 1 ères heures : perte de liquide => choc hypovolémique - Décèdent plus tard : par infection => choc sceptique Facteurs de gravité : - Règle de Baud : Âge + superficie brûlée. Si résultat supérieur à 75, mauvais pronostic - Localisation : Face, périnée, zone de mobilité, voies aériennes - Liquide gras (brûle plus que l eau), contact appuyé, brûlures électriques - Atteinte circonférentielle thoracique (limitation des mouvements respiratoires) et des extrémités (ischémie) Traitement : - L eau froide va diminuer l extension et va avoir un effet antalgique - Eau 15 C / 15min / à 15 cm -> = cooling - Si hypothermie (=> patient frisonne) : arrêter - Puis emballer dans un linge propre - Alternative : Les gels refroidissant - SMUR en fonction de la graviter (perfuser et intuber) Tableaux particuliers : - Présence de fumée double le risque létale : intoxication au CO Cyamie (provient de la combustion du PVC) : cyanose qui résiste à l oxygénothérapie - En cas de suspicion de brûlures des voies aériennes, risque d œdème => envisager intubation trachéale (brûlure de la face) - Explosion, blast : Milieu clos plus grave que milieu extérieur car s ajoutent des lésions de criblages et de projections. Si les tympans sont normaux, les poumons seront normaux. Si les tympans sont déchirés (=> blaste) ou bourdonnement d oreille, les poumons seront blastés (?). Brûlés? Blasté? Les 3 B Blessé? Brûlures chimiques 21

22 - La profondeur dépend de la différence du PH (acides et bases fortes) et de la - Durée d exposition - Les bases (soude caustique) diffusent profondément Traitement : - Eau 15 C / à 15 cm -> = cooling mais plus de 15 min - Rincer à l eau longtemps - Pas de Water Gel! Brûlure d origine électrique - Peu étendue sur la peau mais très étendue en profondeur. - : Risque du trouble du rythme (fibrillation ventriculaire) Pas de traitement mais stopper l arrivée de courant. - Le courant continu est 4X plus dommageable que le courrant alternatif. Électrisation Passage d un courant électrique à travers tout le corps + les conséquences physiopathologiques de ce passage Électrocution Électrisation mortelle par fibrillation ventriculaire Causes : - Basse tension (<1000v / domestique) - Haute tension (accident de travail) - Source électrique naturelle : Foudre (20 à 40 morts par an e France) La gravité des lésions dépend du trajet dans l organisme (=> point d entrée et de sortie) L intensité tue, la tension brûle! Intensité : - Contractions musculaires - Entre 30 et 100 maha, il y a contraction du diaphragme -> asphyxie À partir de 20 mah, si le courant passe à travers le thorax, il y a tétanisation des muscles respiratoires (contracture globale). Cette dernière cesse au dès le moment où le courant sera coupé - À partir de 30 mah, fibrillation ventriculaire si le courant traverse le cœur Tension : - Seul paramètre qu on sait connaître - Détermine la quantité de chaleur - Le voltage intervient principalement sur le dégagement de chaleur responsable des brûlures tissulaires profondes et graves 22

23 - Trajet dans le corps : Point d entrée Point de sortie Trajet le plus court en favorisant les axes Vasculo-nerveux Si traverse le thorax : trajet long => risque d arrêt cardio-respiratoire Traitement - Dégagement rapide de la personne - Couper le courant avant de toucher le patient (risque de sur accident) - Si patient est resté agrippé i a peut-être fait une chute => attention au traumas - Risque de fracture de la colonne cervicale due à la contraction des muscles entourant les vertèbres - Couper l arrivée de courant - Dégager le patient avec objet sec et non conducteur si encore du courant - Si courant industriel : pompier ou professionnel pour couper. - Placer collier cervical + RCP ou PLS Irradiation L effet du rayonnement dépend de la nature, le la durée de l exposition et de l intensité du rayonnement. - Le rayon alpha (α) : pénètrent peu et sont arrêtés par l air ou une feuille de papier Brûlures - Le rayon bêta (β) : Traversent les habits brûlures profondes - Le rayon gamma (γ) : Traversent le corps humain et les murs, ils sont arrêtés par des écrans de plomb. Mutation des cellules Chez le patient irradié ou contaminé (qui peut irradier d autres personnes), la prise en charge des grandes fonctions vitales reste prioritaire, au prix d une légère contamination externe des intervenants et de leur matériel. Veiller cependant à respecter les grands principes de la radioprotection : ne pas boire, ne pas fumer, ne pas manger. Contaminer les vêtements de protection et non la peau (bottes, gants, vêtements de travail, masque,.). Suivre les conseils des spécialistes de la radioprotection rencontrés sur place. 23

24 10. Hyper et hypothermie La température normale est de 36 C 37 C Thermogenèse : * Chaleur vient dans les cellules : - production constante : foie et cœur - production épisodique : activité musculaires * Apports externes : - Radiation (soleil) - Conduction (contact avec un solide chaud) - Convection (contact avec un fluide chaud) - Rôle des vêtements Thermolyse : La chaleur est éliminée : - Radiation - Conduction (contact avec un solide froid) - Convection (air, eau, ) - Évaporation (transpiration et air expiré) Régulation : Rôle du système nerveux : - Récepteurs cutanés et centraux => informent - Effecteurs : Activité musculaire, ventilation pulmonaire, circulation cutanée (=> vasodilatation ou vasoconstriction) * Lutte contre le froid : - Augmentation de la thermogenèse -> augmentation de l activité musculaire - Augmentation du phénomène de d isolation -> vasoconstriction cutanée, horripilation * Lutte contre le chaud : - Vasodilatation cutanée - Sudation (évaporation) - Hyperventilation - Mécanismes comportementaux : vêtements, ombre, 24

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