Réseau des Pôles d innovation pour l artisanat et les petites entreprises

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1 Réseau des Pôles d innovation pour l artisanat et les petites entreprises Avec le soutien de la Direction Générale de la Compétitivité, de l Industrie et des Services

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3 Réseau des Pôles d innovation pour l artisanat et les petites entreprises

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5 INTRODUCTION Le label «Pôles d innovation pour l artisanat et les petites entreprises» a été créé par le ministère de l Économie, de l Industrie et de l Emploi et l Institut Supérieur des Métiers (ISM) pour accompagner la dynamique d innovation dans l artisanat et les petites entreprises. Il a été à ce jour décerné à 22 centres de ressources ayant développé une expertise dans ce domaine. Organisés en réseau, les Pôles d innovation pour l artisanat et les petites entreprises ont vocation à susciter, promouvoir et accompagner les projets d innovation des artisans dans un secteur d activité ou dans un domaine spécifique. Leur expertise permet d apporter aux petites entreprises une analyse des évolutions en cours en termes de technologie, de méthodes, de réglementation et de marché, et les outils opérationnels dont elles ont besoin pour maîtriser les aspects qui concernent plus directement leur activité. Ces centres se positionnent comme interface entre les différents organismes scientifiques et techniques, et les petites entreprises. En étroite collaboration avec la Direction Générale de la Compétitivité, de l Industrie et des Services (DGCIS), l ISM est chargé d animer le réseau des Pôles d innovation, d en faire la promotion et d en soutenir le développement. En 2009, les Pôles d innovation ont déployé de nouvelles actions dans le cadre de la mise en œuvre des contrats d objectifs triennaux conventionnés avec la DGCIS. L ISM accompagne les Pôles d innovation dans la mise en œuvre de leurs missions et apporte son concours au suivi et à l évaluation de leurs programmes d actions. L Institut est également chargé de guider l extension de ce réseau et de contribuer à son développement. Ce rapport annuel présente un certain nombre de réalisations des Pôles d innovation au cours de l année La parole a ainsi été donnée à l ensemble des acteurs du réseau : Pôles d innovation, partenaires techniques, soutiens institutionnels et artisans afin de mettre en valeur le champ d intervention et l ensemble des missions de ce dispositif.

6 SOMMAIRE Faits marquants Étapes de labellisation 06 Extension du Réseau 07 Appui à la définition et à la mise en œuvre des contrats d objectifs des Pôles d innovation 08 Journées de Rencontre et d échanges avec les organismes de l artisanat 09 Étude des pratiques de communication des Pôles d innovation 10 Chiffres clés 11 Cartographie du Réseau Les Pôles d innovation pour l artisanat et les petites entreprises : un réseau national 12 Habitat et Développement durable Le bâti tropical innove 16 Faire du durable avec de la pierre, c est possible 17 Derrière le discours, les actes : le bâtiment témoin du CNIDEP 18 Création d un «Observatoire photovoltaïque» 20 Partenaires scientifiques et techniques Journées techniques Études et publications 22 Arts et Patrimoine Laboratoires, Pôle d innovation et entreprises, le trio gagnant 26 Un accompagnement sur mesure 28 FÈVRES Magazine, trait d union de la filière 29 Caractériser l instrument pour mieux répondre aux attentes des musiciens 30 Mise en place d une veille européenne pour le verre 31 Le destin inattendu d une valise 32 Partenaires scientifiques et techniques Journées techniques Études et publications 34

7 Alimentation et Nutrition 38 L importance des salons spécialisés 39 Nouveau défi, nouveau produit! 40 Optimiser sa production, c est aussi possible pour l artisan boucher-charcutier-traiteur 42 Des goûts et des couleurs : les colorants en pâtisserie artisanale 44 Les bonnes pratiques sur l étagère de l artisan 46 Partenaires scientifiques et techniques Journées techniques Études et publications Santé, Sécurité et Autonomie 50 Présentation du CNIFPD, entretien avec Virginie Orfila, Ingénieur-Chef de projet du CNIFPD 51 Prodentic, l innovation par les TIC 52 La boîte à outils d IRIS-ST 54 Formation des professionnels du bâtiment : accessibilité et adaptabilité de l habitat existant 56 Partenaires scientifiques et techniques Journées techniques Études et publications Processus de Production et Organisation 60 Comprendre et appliquer une politique de maintenance 61 Trouver le bon management des ressources humaines dans les petites entreprises 62 Un site de veille pour les entreprises de travail des métaux 63 Picardie Découpe accompagne les centres de recherche 64 Partenaires scientifiques et techniques Journées techniques Études et publications Nouvelles Technologies et Communication 68 Petites entreprises cherchent formations et outils informatiques 69 Standardisation colorimétrique, c est aussi pour les petites imprimeries 70 Quand le numérique rencontre l art 71 Comprendre les technologies 72 Partenaires scientifiques et techniques Journées techniques Études et publications L Année Européenne de la Créativité et de l Innovation 76 Mise en place d un label pour valoriser les initiatives 78 Présentation d actions labellisées «Créativité et Innovation Année Européenne 2009»

8 Faits marquants Étapes de labellisation L ISM accompagne des centres de ressources candidats à l obtention du label «Pôles d innovation pour l artisanat et les petites entreprises». Projet de Pôle d innovation Existence d un projet nouveau Information de la DGCIS Prise de connaissance du projet Réalisation d une étude de faisabilité par le porteur de projet 1 2 Institut Supérieur des Métiers Accompagnement initial Information cadrage Participation au Comité de Pilotage Candidature au label «Pôle d innovation pour l artisanat et les petites entreprises» Rédaction d un document de positionnement par le porteur de projet 3 4 Audit du projet. Information et consultation. des partenaires. Évaluation du dossier 5 Mise au point définitive.du dossier en vue. d une proposition.de labellisation ou.d une phase de préfiguration. 6 Transmission du rapport. d évaluation à la DGCIS. Décision de la DGCIS Procédure de préfiguration Procédure de labellisation Projets de Pôles d innovation en préfiguration Centre des Techniques et Innovations de la Filière Artisanale Bois Le projet de Pôle d innovation est porté par la Chambre de métiers et de l artisanat des Vosges. Il est à destination des entreprises artisanales de la 1 re transformation du bois (scieurs) et des entreprises de la 2 e transformation : menuisiers, charpentiers, constructeurs bois, fabricants de composants et produits constructifs bois et tous métiers rattachés à l enveloppe du bâtiment bois. Le projet vise à donner aux petites entreprises les moyens de s adapter et de répondre aux évolutions en termes de marché, technologies, normes, réglementations, qui touchent l activité de la construction bois. Centre de Ressources et d Innovations sur l Enveloppe du Bâtiment Le projet de Pôle d innovation est porté par l Association «Construction Durable et Performance Énergétique en Aquitaine». Le projet se positionne sur le champ de la qualité technique de l enveloppe des constructions. Il s inscrit dans une démarche d intérêt général pour répondre aux politiques publiques (Loi d Orientation sur l Énergie, Plan Climat, Grenelle de l Environnement), en matière d économies d énergie et de construction durable afin de contribuer activement à l objectif de réduction des émissions de gaz à effet de serre d un «Facteur 4» à l horizon Réseau des Pôles d innovation Rapport annuel 2009 Faits marquants

9 Extension du Réseau CNISAM : Centre National d Innovation Santé, Autonomie et Métiers (CRMA Limousin) La situation de la population en Limousin préfigure celle de la France et de l Europe et justifie le développement d actions sur la praticabilité et l accessibilité de l habitat en faveur des personnes âgées et handicapées en les inscrivant dans un cadre national. À l issue d une année de préfiguration, le Centre National d Innovation Santé, Autonomie et Métiers (CNISAM), service de la Chambre Régionale de Métiers et de l Artisanat du Limousin, a ainsi été labellisé «Pôle d innovation pour l artisanat et les petites entreprises» en janvier Le CNISAM facilite l intégration par les entreprises artisanales des préoccupations environnementales, sanitaires, sociales et réglementaires en développant de nouvelles approches d offres de services et de nouveaux standards d applications dans le domaine de la Santé et de l Autonomie des personnes âgées et handicapées. Ses objectifs : Concevoir et développer des services et des outils en réponse aux besoins des entreprises face aux marchés émergents dans le domaine de la Santé et de l Autonomie, Effectuer une veille technologique des nouveaux produits, matériaux et techniques sans danger pour la santé et améliorant le confort des personnes, Promouvoir les solutions d accessibilité et d adaptabilité. CIRBAT : Centre de Recherche et d Innovation du Bâti Tropical (CMA La Réunion) L âge récent de La Réunion, ainsi que sa situation géographique lui confèrent des caractéristiques géologiques et climatiques spécifiques et bien distinctes de celles observées en Métropole. Ces constats ont amené à souligner la nécessité d adapter les matériaux de construction et leur mise en œuvre, ainsi que les normes encadrant la filière bâtiment, aux contraintes locales. En décembre 2009, le Centre de Recherche et d Innovation du Bâti Tropical (CIRBAT) porté par la Chambre de métiers et de l artisanat de la Réunion est labellisé «Pôle d innovation pour l artisanat et les petites entreprises». Le CIRBAT facilite la collecte de données pour les études et les travaux de vérification de la compatibilité des matériaux au contexte tropical et met également en œuvre une plate forme d expérimentation sur l ensemble des problématiques tropicales. Ses objectifs : Disposer, dans le contexte d un département d outre-mer, d un maximum de connaissances sur les produits et matériaux de la construction et leur mise en œuvre, tout en répondant aux contraintes propres aux zones tropicales, Proposer une offre de services adaptée au contexte du bâtiment dans les départements d outre-mer. IRIS-ST : Institut de Recherche et d Innovation sur la Santé et la Sécurité au Travail (CAPEB) La prévention des accidents du travail est souvent vécue comme une série de contraintes par les artisans du Bâtiment. Les difficultés à toucher et à sensibiliser la profession sur les questions de santé et sécurité au travail sont donc réelles. En septembre 2007, la CAPEB (Confédération de l Artisanat et des Petites Entreprises du Bâtiment) et la CNATP (Chambre Nationale des Artisans des Travaux Publics), créent sous forme d association, l Institut de Recherche et d Innovation sur la Santé et la Sécurité au Travail (IRIS-ST). Après une année de préfiguration, IRIS-ST a été labellisé au titre du contrat d objectifs IRIS-ST se positionne comme le bureau d étude des questions santé et sécurité au travail (SST) pour l artisanat du bâtiment et comme un observateur privilégié de toute question SST, afin d aider au mieux le chef de l entreprise artisanale à gérer son obligation générale de sécurité. Ses objectifs : Recueillir et centraliser l information relative aux questions de santé et sécurité au travail ayant un impact sur l artisanat du bâtiment, Offrir aux artisans et entreprises artisanales un panel d outils pratiques, simples et rapides à utiliser, leur permettant de gérer sereinement leurs obligations générales de sécurité, Augmenter l attractivité de l artisanat du bâtiment par l amélioration progressive des conditions de travail et de la vie quotidienne sur les chantiers dans le respect de la réglementation. Faits marquants Réseau des Pôles d innovation Rapport annuel

10 Appui à la définition et à la mise en œuvre des contrats d objectifs des Pôles d innovation Le Secrétariat d État chargé du Commerce, de l Artisanat, des Petites et Moyennes Entreprises, du Tourisme, des Services et de la Consommation, auprès du ministère de l Économie, de l Industrie et de l Emploi, et sa Direction Générale de la Compétitivité de l Industrie et des Services soutiennent financièrement les Pôles d innovation pour la mise en œuvre de projets dans le cadre d un contrat d objectifs triennal. Pour la période , les projets ont été définis selon quatre missions principales : Partenariats techniques et scientifiques (laboratoires, universités, ) en vue de diffuser les technologies de pointe au sein des petites entreprises, Conception de nouvelles solutions adaptées au profil particulier de la petite entreprise, Veille et diffusion de l information, Appui et accompagnement des petites entreprises de façon individuelle ou collective dans la démarche d innovation. Dans le cadre du renouvellement des contrats d objectifs pour la période , l ISM a apporté un appui aux Pôles d innovation dans l élaboration, le suivi et l évaluation de leurs contrats d objectifs selon les lignes directrices fixées avec l État. Le montant total des actions réalisées par les Pôles d innovation en 2009 s élève à près de 6 millions d euros. La DGCIS qui est le principal financeur assure la moitié des ressources des Pôles d innovation avec 3 millions d euros. Les Pôles d innovation au cœur des politiques publiques L ISM organise chaque année différentes rencontres réunissant les Pôles d innovation. La principale rencontre est la réunion annuelle des Directeurs des Pôles d innovation en présence des services du ministère de l Économie, de l Industrie et de l Emploi. Lors de cette réunion qui s est tenue à l ISM le 12 juin 2009, la sous-direction «Innovation, Compétitivité et Développement des PME» a présenté l organisation de la DGCIS et l intégration du Réseau des Pôles d innovation au sein du Bureau des Politiques d Innovation et de Technologies au côté des outils de la politique nationale d innovation du ministère comme les Pôles de compétitivité, les aides aux Jeunes Entreprises Innovantes et le Crédit Impôt Recherche. La procédure de contractualisation et les modalités de suivi des labellisations pour la période ont également été détaillées. Les actions menées par l ISM dans le cadre de l animation, de la promotion et du développement du Réseau ont fait l objet de présentations et d échanges approfondis. À cette occasion, les nouveaux Pôles d innovation labellisés pour la période (CNISAM, CIRBAT et IRIS-ST) ont présenté leurs programmes d actions. Comités d Orientation Scientifique et Technique (COST) Les Pôles d innovation réunissent au moins une fois par an un comité composé de leurs partenaires institutionnels, scientifiques et techniques ainsi que des organisations professionnelles concernées. Le COST permet de faire le bilan des actions passées et d échanger autour des orientations futures. CNIDEP 30/09/09 COPROTEC 29/11/09 CTAI 01/12/09 IRIS-ST 03/12/09 CERFAV 08/12/09 CNISAM 17/12/09 INRACQ 15/01/10 ARDATmv 18/01/10 ITEMM 19/01/10 CTMP 21/01/10 CRTA 22/01/10 IUMP 25/01/10 ISRFMP 28/01/10 AMIGRAF 04/02/10 CIRBAT 19/02/10 IFRAM 24/02/10 CEPROC 04/03/10 INBP 09/03/10 PICARDIE DÉCOUPE 23/03/10 CNIFPD 26/03/10 CFMI 30/03/10 PÔLE ATEN 02/04/10 10 Réseau des Pôles d innovation Rapport annuel 2009 Faits marquants

11 Journées de Rencontre et d échanges avec les organismes de l artisanat Journée de Rencontre et d échanges Pôles d innovation du secteur alimentaire Organismes de l artisanat 2 février 2009, Arras L Institut Supérieur des Métiers a organisé, le 2 février 2009, en collaboration avec l Assemblée Permanente des Chambres de Métiers et de l artisanat (APCM) et la Confédération Générale de l Alimentation en Détail (CGAD), une journée de rencontre et d échanges destinée à valoriser les actions conjointes entre les Pôles d innovation du secteur alimentaire et les Chambres de métiers et de l artisanat et favoriser l innovation dans le secteur des métiers de bouche. Cette journée présidée par M. Alain Duplat, Président de la CGAD, a réuni une cinquantaine de participants qui ont échangé sur les collaborations entre organismes de l artisanat. Ces collaborations ont été illustrées par les Pôles d innovation autour d actions remarquables et d échanges de bonnes pratiques comme la réalisation de guides de recommandations à l usage des conseillers des entreprises ou la mise aux points d outils et de méthodes à destination des entreprises artisanales. Au cours de l après-midi, les participants ont pu visiter les installations de l INRACQ des pôles d innovation hygiène, l INRACQ (laboratoires d analyses, Pôle Viande, Pôle Farine et Sucre). ARDATmv Association de Recherche, Développement et Assistance Technologique pour les métiers de la viande CEPROC Centre de Formation des Professionnels de la Charcuterie CTMP Centre Technique des Métiers de la Pâtisserie INBP Institut National de la Boulangerie Pâtisserie INRACQ Institut de Recherches Appliquées au Contrôle de la Qualité Faits marquants Réseau des Pôles d innovation Rapport annuel

12 CERFAV Centre Européen de Recherche et de Formation aux Arts Verriers IFRAM Institut de Formation et de Recherche pour les Artisanats des Métaux IUMP Institut Universitaire des Métiers du Patrimoine Journée de Rencontre et d échanges Pôles d innovation du secteur des métiers d art Chambres de métiers et de l artisanat 24 septembre 2009, Troyes L Institut Supérieur des Métiers a organisé le 24 septembre 2009, en collaboration avec l Assemblée Permanente des Chambres de Métiers, une journée de rencontre et d échanges entre les Pôles d innovation du secteur des métiers d art et les Chambres de métiers et de l artisanat. Cette journée, qui a obtenu le label européen «Créativité et Innovation» dans le cadre de l Année européenne 2009, s est tenue à Troyes au siège de l Institut Universitaire des Métiers et du Patrimoine (IUMP), dans l ancienne abbaye Saint-ès-Aires, et a réuni une cinquantaine de participants. Cette journée a permis aux partenaires d évoquer les actions conduites par les Pôles d innovation et le réseau des Chambres de métiers et de l artisanat concernant la promotion des techniques et des savoir-faire, la formation des artisans d art et l accompagnement des entreprises artisanales du secteur des métiers d art. Les échanges ont également permis de développer des collaborations futures entre les acteurs du secteur. ISRFMP Institut de Recherche de Formation aux Métiers de la Pierre ITEMM Institut Technologique Européen des Métiers de la Musique Étude des pratiques de communication des Pôles d innovation Le travail de création d une identité marque, logo et charte graphique et d un plan de communication propre au réseau des Pôles d innovation a été engagé en septembre La première étape de ce travail a consisté à réaliser une enquête des modalités de communication des Pôles d innovation. Les principaux objectifs sont de : Comprendre les enjeux de communication propres à chaque Pôle d innovation, et ceux communs à l ensemble des Pôles d innovation, Identifier et répertorier les pratiques de communication de chaque Pôle d innovation, Identifier les besoins des Pôles d innovation, Mettre en valeur les bonnes pratiques déjà existantes, Faire ressortir des suggestions pour l avenir. Cette étude a montré la nécessité de renforcer la notoriété ainsi que la coordination en matière de communication au sein du Réseau des Pôles d innovation. Elle va déboucher en 2010 sur la création d une identité visuelle dédiée et sur la refonte du site Internet du Réseau des Pôles d innovation. 12 Réseau des Pôles d innovation Rapport annuel 2009 Faits marquants

13 Chiffres clés 154 partenaires scientifiques et techniques VEILLE 19 d informations 67 lettres 5 magazines guides techniques 157 publications entreprises destinataires 66 fiches techniques PARTENAIRES 51 formations nouvelles organisées ACCOMPAGNEMENTS COLLECTIFS 22 Pôles d innovation 50 ingénieurs et experts de l innovation artisanale entreprises touchées Programme d actions de 6 M 66 journées techniques 3 M de subventions de la DGCIS BUDGET assistances téléphoniques dont ACCOMPAGNEMENTS INDIVIDUELS 484 entreprises accompagnées individuellement Faits marquants Réseau des Pôles d innovation Rapport annuel

14 NOMBRE D ENTREPRISES CONCERNÉES Cartographie du Réseau Habitat et Développement durable Centre d Innovation et de Recherche du Bâti Tropical (CIRBAT) Institut Supérieur de Recherche et de Formation aux Métiers de la Pierre (ISRFMP) Centre National d Innovation pour le Développement durable et l Environnement dans les Petites entreprises (CNIDEP) Association des professionnels de l énergie (COPROTEC) Arts et Patrimoine Institut de Formation et de Recherche pour les Artisanats des Métaux (IFRAM) Institut Technologique Européen des Métiers de la Musique (ITEMM) Centre Européen de Recherches et de Formation aux Arts Verriers (CERFAV) Institut Universitaire des Métiers et du Patrimoine (IUMP) Alimentation et Nutrition Institut de Recherches Appliquées au Contrôle de la Qualité (INRACQ) Institut National de la Boulangerie Pâtisserie (INBP) Association de Recherche, Développement et Assistance Technologique pour les métiers de la viande (ARDAT mv) Centre Technique des Métiers de la Pâtisserie (CTMP) Centre de Formation des Professionnels de la Charcuterie (CEPROC) Santé, Sécurité et Autonomie Centre National d Innovation et de Formation des Prothésistes Dentaires (CNIFDP) Institut de Recherche et d Innovation sur la Santé et la Sécurité au Travail (IRIS-ST) Centre National d Innovation Santé, Autonomie et Métiers (CNISAM) Processus de Production et Organisation Centre de Ressources de Techniques Avancées (CRTA) Centre de Formation aux Métiers et à l Innovation (CFMI) Picardie Découpe Nouvelles Technologies et Communication Centre Technique d Application et d Innovation de l Artisanat (CTAI) Association des Métiers et Industries Graphiques pour la Formation professionnelle (AMIGRAF) Centre Artisanat et Technologies Numériques (Pôle ATEN) 14 Réseau des Pôles d innovation Rapport annuel 2009 Faits marquants

15 Les Pôles d innovation pour l artisanat et les petites entreprises un réseau national Faits marquants Réseau des Pôles d innovation Rapport annuel

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17 Habitat et Développement durable

18 CIRBAT Centre d Innovation et de Recherche du Bâti Tropical Chambre de métiers et de l artisanat de la Réunion Centre de Formation des Apprentis Rue Comorapoullé - BP SAINT ANDRE Tel Fax Contact Jérôme Vuillemin C est aujourd hui une plateforme technologique avec un laboratoire d essai de menuiserie et un laboratoire de lutte anti-termites, un outil assez exceptionnel, puisqu il n en existe que deux sur le territoire français. Le bâti tropical innove Le CIRBAT, Centre d Innovation et de Recherche du Bâti tropical, est le dernier Pôle d innovation labellisé fin Pouvez-vous nous le présenter en quelques mots? «Le CIRBAT est la reconnaissance d un travail effectué depuis plus d une dizaine d années par la Chambre de métiers et de l artisanat de la Réunion et principalement ses deux laboratoires gérés sous la norme ISO 17025, sur les problématiques liées au bâti tropical. C est aujourd hui une plateforme technologique avec un laboratoire d essai de menuiserie et un laboratoire de lutte anti-termites, un outil assez exceptionnel, puisqu il n en existe que deux sur le territoire français. Ce dernier permet de mettre en place une stratégie de lutte efficace, grâce à ses connaissances précises et sans cesse renouvelées du phénomène invasif et de l insecte, et aux nombreux tests de produits, efficaces en terme d éradication, mais aussi respectueux de l environnement. Si l on songe que la totalité du territoire de la Réunion a été déclarée «zone infestée», on comprend que ce laboratoire devait exister! Nos différents travaux et recherches nous ont aussi permis par exemple d éditer un Guide pour mieux construire en milieu cyclonique.» Le CIRBAT possédait donc tous les avantages pour devenir Pôle d innovation «Exactement! C est le CNIDEP, Centre National d Innovation pour le Développement Durable et l Environnement pour les Petites entreprises, labellisé lui-même Pôle d innovation, qui lors d une mission ici, nous a suggéré de candidater pour l obtention du label «Pôle d innovation pour l artisanat et les petites entreprises». L obtention du label n est pas seulement une reconnaissance de nos compétences et de l investissement de notre équipe depuis plusieurs années sur ces questions, cela nous donne une vraie légitimité et un bel élan pour continuer notre travail! Ce label nous permet d être beaucoup plus ambitieux dans nos projets!» Au fil des ans, le CIRBAT a donc noué des liens avec de nombreux partenaires «En effet, c est une vraie force, et nous espérons trouver de nouvelles collaborations! Nous travaillons actuellement avec l Agence Régionale de l Énergie de la Réunion (ARER), avec l Agence de l Environnement et de la Maîtrise de l Énergie (ADEME) sur le développement quantitatif et qualitatif de l eau chaude solaire, avec l Université, et puis bien sûr avec les organisations professionnelles, qui sont des relais incontournables. Mais nos collaborations dépassent aussi le milieu artisanal : nous nous rapprochons actuellement du Conseil d Architecture et d Urbanisme de la Réunion (CAUE) par exemple.» Comment s annonce 2010? «Nous sommes en train de mener une étude de caractérisation du Cryptomeria, un arbre très présent sur l île de la Réunion. Cette étude permettra de déterminer les conditions d utilisation de cet arbre (charpente, lambris ) et sa conformité avec la réglementation. Il y a des impacts écologiques et économiques car c est une ressource naturelle de l île ainsi que tout un aspect normatif : un projet que nous allons mener sur plusieurs années, avec nos partenaires, pour adapter aux spécificités de la construction en milieu tropical les codes de construction édités en métropole. Ce chantier devrait nous permettre de développer le travail collaboratif avec les autres DOM et TOM» Interview d Alçay Mourouvaye, Secrétaire Général Adjoint de la CMA de la Réunion, Directeur du CIRBAT 18 Réseau des Pôles d innovation Rapport annuel 2009 Habitat et Développement durable

19 Faire du durable avec de la pierre, c est possible En-dehors des quatre missions habituelles attribuées aux Pôles d innovation, ceux-ci ont également la possibilité de mener à bien des projets spécifiques. C est le cas du Pôle d innovation des métiers de la pierre, l ISRFMP, qui en 2009, a réussi le pari de faire construire une maison basse consommation en pierre. ISRFMP Institut Supérieur de Recherche et de Formation aux Métiers de la Pierre Compagnons du Devoir du Tour de France 4, impasse Cambon RODEZ Tél Fax Contact Jean-Paul Foucher Répondre aux contraintes environnementales et thermiques pour une maison, en d autres termes, construire durable et propre, est un défi que vient de relever cette année avec brio l Institut de la Pierre (ISRFMP), Pôle d innovation des métiers de la pierre. Cette réalisation fut possible grâce à la collaboration de l architecte Mathieu Pinon qui l a dessinée, Nathalie Domède de l Institut National des Sciences Appliquées de Toulouse pour le choix des matériaux, et Jacques Lebart, ingénieur, pour l étude thermique. Le secret de cette maison se résume en un seul chiffre : m2, , 170 jours pour la construire. Une construction durable où chaque détail compte : ainsi l étude thermique a permis de déterminer l épaisseur des murs extérieurs et des cloisons ; l isolation a été soignée pour éviter au maximum une déperdition d énergie ; le chauffage se diffuse par le sol grâce à une chaudière à gaz à condensation ; des capteurs solaires fournissent la maison en eau chaude Autant d éléments qui font de cette réalisation une maison «écolonomique»! Le secret de cette maison se résume en un seul chiffre : m jours pour la construire. Un vrai défi technique, mais aussi une petite révolution pour prouver que la pierre a toute sa place dans la construction durable, à l heure où l on valorise beaucoup plus les bâtiments en bois et autres matériaux. Habitat et Développement durable Réseau des Pôles d innovation Rapport annuel

20 CNIDEP Centre National d Innovation pour le Développement Durable et l Environnement dans les Petites Entreprises Maison des Métiers 4, rue de la Vologne LAXOU CEDEX Tél Fax Contact Philippe Mucchielli Derrière le discours, les actes : le bâtiment témoin du CNIDEP L expérience vécue par la construction du bâtiment du CNIDEP, Pôle d innovation pour le développement durable et l environnement, démontre que des artisans sont prêts à bousculer leurs habitudes pour répondre aux défis du Grenelle de l Environnement. 20 Réseau des Pôles d innovation Rapport annuel 2009 Habitat et Développement durable

21 Le cahier des charges de la Chambre des métiers et de l artisanat de Meurtheet-Moselle, structure porteuse du CNIDEP, tenait en ces quelques mots : haute qualité environnementale et performance énergétique. Une démarche honorable qui s est transformée en un vrai challenge : rassembler autour de ce projet des artisans et les sensibiliser aux normes actuelles de construction durable. M. Turban, de l entreprise ADAMI Construction, a participé à la réalisation des bureaux, dans le lot «Gros œuvre» du bâtiment. Il le souligne, «ce chantier était hors du commun par ses enjeux, qui avaient des conséquences très pratiques et techniques. Au départ, il y avait beaucoup de contraintes, ce qui nous a obligés à faire des réunions de chantier comme j en avais jamais vu, avec tous les artisans concernés, pour vérifier et anticiper de nombreux détails!». En effet, une vraie réflexion s est engagée entre le maître d œuvre et le maître d ouvrage pour trouver des solutions afin non seulement de respecter ces normes, mais de les dépasser. L enjeu était également de mettre en place des techniques réutilisables pour les artisans, lors d autres chantiers. «Pour assurer une parfaite étanchéité par exemple, nous avons dû repenser les assemblages entre fenêtres et murs, des points sensibles où l air passe très souvent. Nous avons créé un enduit spécial, plus efficace, pour badigeonner autour de la menuiserie. Car nous avions constaté que le joint de mousse habituel ne suffisait pas. Cet enduit, aujourd hui, nous l utilisons systématiquement sur nos chantiers.» Un tel projet a ainsi permis un effort et une réflexion sur les techniques et matériaux à utiliser par les artisans, mais surtout une démarche innovante, la plupart d entres eux n ayant jamais été confrontés à autant d exigences sur un même chantier. «Pour nous, c était une première, comme pour la plupart d ailleurs. Tous les corps de métiers ont été bousculés dans leurs habitudes. Et chacun a pu aussi découvrir des innovations ou des produits, comme par exemple le chauffage thermique. Cela a eu un impact sur notre part de travaux : avoir un chauffage thermique, c est devoir prévoir un gros trou dans les fondations pour les tuyaux!». Aujourd hui, M. Turban reconnaît que participer à la construction de ce bâtiment a toujours un impact sur les chantiers qu il conduit. «Un exemple concret : le tri des déchets. Avec le chantier du CNIDEP, nous avons pris de bonnes habitudes que nous avons gardées! Du coup, visuellement, le chantier est plus agréable, pour nous, et aussi pour le client, ce qui est important. Et il y a aussi un avantage économique : l amélioration du rendement du chantier. Les matériaux sont mieux rangés, plus faciles à trouver». La démarche d un bâtiment durable est si bien intégrée qu elle est un avantage compétitif pour l entreprise. «Nous sommes à même de donner des renseignements précis à nos clients, nous pouvons leur proposer des solutions très concrètes auxquelles ils n auraient pas forcément pensé. Cela nous permet d être en avance sur les autres, car le thème de l éco-construction commence vraiment à arriver sur les chantiers actuels.» Ce bâtiment sera inauguré le 29 janvier Pendant sa construction, plusieurs visites de chantier ont été organisées à destination des artisans. Aujourd hui en son sein, un espace d exposition fournit des explications sur les techniques de construction respectueuses de l environnement qui ont été utilisées, et des visites commentées du bâtiment seront régulièrement assurées pour continuer la sensibilisation et la formation des artisans sur ces thématiques. Enfin, plusieurs sondes ont été placées à des endroits stratégiques pour suivre et vérifier les économies d énergie du bâtiment. Pour nous, c était une première, comme pour la plupart d ailleurs. Tous les corps de métiers ont été bousculés dans leurs habitudes. Cela nous permet d être en avance sur les autres, car le thème de l écoconstruction commence vraiment à arriver sur les chantiers actuels. Habitat et Développement durable Réseau des Pôles d innovation Rapport annuel

22 COPROTEC Association des professionnels de l énergie 10, rue des Bonnes gens COLMAR Tél Fax Contact François Thomé Création d un Observatoire photovoltaïque L engouement généré par les énergies renouvelables et les politiques publiques en faveur de l électricité photovoltaïque ont conduit la Chambre d Agriculture du Bas-Rhin à mettre en place un Observatoire photovoltaïque en partenariat avec COPROTEC, Pôle d innovation pour l efficacité énergétique et les énergies renouvelables. Cette activité de diversification nécessite notamment de rechercher de nouveaux partenariats pour mieux anticiper les évolutions technologiques dans ce domaine. L agriculture représente aujourd hui plus de 80 % de la puissance électrique photovoltaïque installée. La volonté est de maintenir la dynamique pour participer activement aux objectifs de 20 % d énergie renouvelable en 2020 fixés par les engagements européens et nationaux. 22 Réseau des Pôles d innovation Rapport annuel 2009 Habitat et Développement durable

23 Fédérer toutes les compétences Le rôle de l Observatoire est de servir de base pour les connaissances techniques, économiques, financières, juridiques et fiscales pour la mise en œuvre des projets photovoltaïques. Sa composition s articule autour d un comité exécutif composé d agriculteurs précurseurs et représentatifs de l activité photovoltaïque. Sous l autorité de la Chambre d Agriculture, il propose les orientations générales du photovoltaïque en agriculture, s entoure des compétences nécessaires pour assurer cette mission et représente notamment l agriculture auprès des collectivités. Son action est de réaliser régulièrement une collecte des performances d installations agricoles raccordées au réseau. Une analyse comparative des données permet d effectuer une approche rapide des évolutions de production et de détecter les éventuels dysfonctionnements par une expertise personnalisée le cas échéant. La création d une fiche d identification simplifiée permet un recueil standardisé des données. Elle comporte les éléments de base que sont l identité de la structure de gestion, la localisation, l orientation, l inclinaison, les marques et les modèles de composants, la puissance installée, la production obtenue Ces éléments sont comparés aux relevés d irradiation de Météo France pour dégager, au niveau de petites zones géographiques, les potentiels de production précis. Le rôle de l observatoire est de servir de base pour les connaissances techniques, économiques, financières, juridiques et fiscales pour la mise en œuvre des projets photovoltaïques. Anticiper les évolutions Un comité technique composé de tous les acteurs intervenant de façon neutre dans le domaine du photovoltaïque est par ailleurs mis en place. Il est notamment ouvert aux financeurs, aux bureaux d études, aux centres de recherche, aux gestionnaires de réseaux et de distribution, aux services de l État, à l Agence de l Environnement et de la Maîtrise de l Énergie, à la Région Alsace, au Conseil général du Bas-Rhin, et à COPROTEC. Ce comité peut délivrer un avis en toute confidentialité sur les performances collectées à travers les fiches d identification et élaborer des propositions d amélioration le cas échéant. Il est également chargé d analyser les évolutions technologiques du marché et de mettre en place des sites expérimentaux si cela s avérait judicieux. Tous les agriculteurs ayant une installation raccordée au réseau et désireux de participer à l observatoire en seront membres. Ils bénéficieront d une analyse personnalisée et comparative de leur activité photovoltaïque et pourront bénéficier à souhait de toutes les compétences en présence. L observatoire a également comme objectif d anticiper toutes les évolutions futures : modification des démarches administratives, changement de tarif de rachat, entretien et recyclage des panneaux, modalités de financement et garanties techniques des projets Pour répondre aux attentes des agriculteurs, la Chambre d Agriculture du Bas-Rhin et COPROTEC souhaitent apporter une réponse collective de qualité approuvée par l ensemble des partenaires. Pour répondre aux attentes des agriculteurs, la Chambre d Agriculture du Bas- Rhin et COPROTEC souhaitent apporter une réponse collective de qualité approuvée par l ensemble des partenaires. Habitat et Développement durable Réseau des Pôles d innovation Rapport annuel

24 Partenaires scientifiques et techniques Association des professionnels de l énergie (COPROTEC) Agence De l Environnement et de la Maîtrise de l Énergie (ADEME) Association pour la qualité des installations à énergies renouvelables (Qualit EnR) Confédération de l Artisanat et des Petites Entreprises du Bâtiment (CAPEB) Institut National des Sciences Appliquées de Strasbourg (INSA Strasbourg) Nouveau partenariat 2009 Chambre d agriculture du Bas-Rhin Centre National d Innovation pour le Développement Durable et l Environnement dans les Petites Entreprises (CNIDEP) Agence De l Environnement et de la Maîtrise de l Énergie (ADEME) Agence de l Eau Rhin-Meuse Centre Régional pour l Innovation et le Transfert de Technologie Bois (CRITT Bois) Nouveau partenariat 2009 LuxInnovation Institut Supérieur de Recherche et de Formation aux Métiers de la Pierre (ISRFMP) Centre Français de l Anticorrosion (CEFRACOR) Centre Technique de Matériaux Naturels de Construction (CTMNC) Confédération de l Artisanat et des Petites Entreprises du Bâtiment (CAPEB) École des Mines d Alès École Nationale Supérieure d Architecture Paris-Malaquais Grands Ateliers de l Isle d Abeau Institut National des Sciences Appliquées de Toulouse (INSA Toulouse) Nouveau partenariat 2009 European Association of building Craft and Design (EACD) 24 Réseau des Pôles d innovation Rapport annuel 2009 Habitat et Développement durable

25 Journées techniques COPROTEC Efficacité énergétique Intégration dans le bâti des systèmes solaires La pompe à chaleur Le photovoltaïque en milieu agricole Photovoltaïque et solaire thermique Systèmes solaires photovoltaïques CNIDEP Formation au prédiagnostic environnement Habitat durable dans le résidentiel Maîtriser les rejets aqueux des petites entreprises Prévention du risque environnemental dans les TPE ISRFMP Économie d énergie dans la construction Normes et emplois des matériaux naturels sur voies circulées Études et publications COPROTEC Fiches techniques : L éco-prêt à taux zéro Les cheminées à foyer fermé et les inserts Le solaire photovoltaïque Synthèse pour le dimensionnement des conduits de fumée des appareils raccordés de type B de moins de 70kw Guide technique : Chauffe-eau solaire et système solaire combiné CNIDEP Notes de veille : Attestation de capacité des fluides frigorigènes Contrôle périodique d Installations Classées pour la Protection de l Environnement (ICPE) Cryogommage : nettoyage et décapage d ouvrages par le froid Élimination et décontamination des appareils contenant du polychlorobiphényle Matières de vidange - collecte, transport et élimination Régime d enregistrement des ICPE Station service Fiches techniques : Aspirateur haute pression Disjoncteur à eau ICPE soumises à déclaration avec contrôle périodique obligatoire Qualifications des entreprises du bâtiment spécialisées dans les énergies renouvelables et la récupération d eau de pluie Validation Environnement de matériels (VEMat) de dégraissage et de nettoyage des outils de peinture Guides techniques : Économies d énergie et bonnes pratiques environnementales dans les métiers de la carrosserie automobile VEMat de dégraissage des outils de peinture ISRFMP Guides : Guide de bonnes pratiques de pose de pierre Le pavage Les premiers pas de la stéréotomie dans les métiers de la pierre Taille de pierre - Savoir-faire et technique Habitat et Développement durable Réseau des Pôles d innovation Rapport annuel

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27 Arts et Patrimoine

28 Laboratoires, Pôle d innovation et entreprises, le trio gagnant Gérard Jeandel est professeur et chercheur à Nancy. Il enseigne à l École Supérieure des Sciences et Technologies de l Ingénieur de Nancy (ESSTIN) et il est responsable d une équipe de recherche au Laboratoire d Énergétique et de Mécanique Théorique (LEMTA - Nancy-Université, CNRS) sur les questions liées à la thermique et au transfert de chaleur. Nos compétences sont complémentaires, nos équipements aussi. Et les entreprises ont face à elles un interlocuteur unique. François Golfier En quoi consiste votre collaboration avec le Cerfav, Pôle d innovation des métiers du verre? «Il faut savoir qu en Lorraine, l activité du verre est très représentée, avec de grosses entreprises comme Baccarat, Daum, ou Saint Louis, et beaucoup d artisans. Nous avons mis en place une association, le Réseau Verrier Lorrain, pour nous organiser entre laboratoires de recherches, centres de ressources et centres d innovation comme le Cerfav. Ainsi, nous sommes regroupés pour répondre de façon organisée et cohérente à des demandes d entreprises sur le verre en général. Nos compétences sont complémentaires, nos équipements aussi. Et les entreprises ont face à elles un interlocuteur unique.» «Un exemple concret : l étude menée sur la mise en forme du verre. Ce sont des choses techniques, mais qui, au niveau de la modélisation, n étaient pas encore développées. Les artisans se transmettaient des consignes, avec les quelques données qu ils avaient, comme des courbes de températures d un four, des données sur l évolution et l épaisseur du verre, fruits de leurs expérimentations. Mais comme ils n avaient pas vraiment la maîtrise du procédé, ils n étaient pas toujours capables de répéter deux fois de suite le même objet. Ce qui pouvait poser problème dans leur production.» 28 Réseau des Pôles d innovation Rapport annuel 2009 Arts et Patrimoine

29 Le Pôle d innovation intervient alors en étant l interface entre l entreprise et le laboratoire. Quels sont les avantages d une telle collaboration? «Il existe une vraie complémentarité. En effet, les universitaires seuls ne peuvent pas répondre aux entreprises, qui sont de plus en plus enclines à faire appel à nous quand elles rencontrent des difficultés. Le Pôle d innovation intervient alors en étant l interface entre l entreprise et le laboratoire. Il est aussi utile dans l application concrète des études. En tant qu universitaire, on n a pas les compétences pour mener un projet jusqu à son application. Le Pôle d innovation va poursuivre la recherche, exploiter nos données, les tester, en collaboration avec l entreprise. Par exemple, toujours dans cette même étude sur le thermoformage, nous avions mis au point un procédé de mesures rigoureux, mais pour le mettre en pratique, il fallait un dispositif spécial. Le Cerfav a donc pris la suite, fait les mesures, et nous avons réalisé que dans les fours utilisés par les artisans, il pouvait y avoir des écarts de températures importants parfois 100 C entre celle du verre, et celle affichée sur le four. Le décalage entre les températures, le respect de la courbe de température, ce sont des éléments qui ont une influence sur la mise en forme de l objet, et par conséquent sur la décision du temps de chauffage ou de la production de l artisan. Finalement, c est une formule qui marche plutôt bien. Cela fait presque dix ans que nous travaillons ainsi. Nos projets sont intéressants car ils sont portés jusqu à leurs applications concrètes, les entreprises comme les artisans y trouvent leur compte.» Arts et Patrimoine Réseau des Pôles d innovation Rapport annuel

30 Un accompagnement sur mesure Témoignage de Patrick Centenero, Ferronnier d Art. Ils m ont donc aidé en me donnant des éléments techniques sur les matériaux et composants utilisables, en m aiguillant sur des constructeurs, et en me fournissant également quelques éléments de plans. C est un lieu de concentration et de circulation d expérience. Quelles sont les raisons qui vous ont poussé à contacter l IFRAM, Pôle d innovation des métiers des métaux d art? «Lorsque j ai voulu créer mon activité, c est tout naturellement que j ai sollicité le Pôle d innovation. Je souhaitais travailler avec une forge à gaz adaptée à mes besoins et j avais donc pris le parti de la réaliser moi-même, mais j avais peu d éléments techniques sur la conception de ce type d outillage. Ayant suivi l actualité de l IFRAM, je savais qu ils avaient eux-mêmes travaillé sur un prototype de forge à gaz. Et même si le cahier des charges était sensiblement différent, je pensais que les retours d expérience et l expertise associée à leur projet pouvaient m être utiles. J avais aussi besoin de pouvoir chiffrer rapidement mon projet. Ils m ont donc aidé en me donnant des éléments techniques sur les matériaux et composants utilisables, en m aiguillant sur des constructeurs, et en me fournissant également quelques éléments de plans.» Comment jugez-vous cette collaboration avec le Pôle d innovation? «D abord elle n est pas terminée. Je vais certainement revenir vers le Pôle d innovation. Ensuite, si je rencontre un problème, j aurai à nouveau le réflexe de les solliciter. C est en quelque sorte une relation sur le long terme. Pour moi, le Pôle d innovation est à la fois un dénominateur commun et un lieu d échange et de partage de l expertise de chacun des professionnels qui le composent. C est un lieu de concentration et de circulation d expérience. Le Pôle d innovation connaît très bien ce que font les artisans et permet ainsi de créer un lien entre eux. L activité de veille technologique et la mise en commun des connaissances permettent à chacun de trouver l information, le conseil qu il recherche ou, à défaut, de savoir vers où se diriger. Je ne me voyais pas faire ce travail dans mon coin, j aurais été assez désarmé si j étais parti de rien, alors que là, concrètement, leurs conseils m ont aidé à faire évoluer ma conception : au début de mon projet de four, je pensais par exemple à un matériau réfractaire en dur, mais après échanges, j ai plutôt intégré la fibre céramique. Cette réflexion n a été possible que grâce au Pôle d innovation. C est donc une assistance précieuse.» Clémence Wronecki 30 Réseau des Pôles d innovation Rapport annuel 2009 Arts et Patrimoine

31 FÈVRES Magazine, trait d union de la filière IFRAM Institut de Formation et de Recherche pour les Artisanats des Métaux 2973, route de Duclair VILLERS ECALLES Tél Fax Contact Éric Quentin L une des missions d un Pôle d innovation est d assurer une diffusion des connaissances et savoir-faire de la profession (techniques, matières ) auprès des artisans et petites entreprises concernés. Aussi de nombreux Pôles d innovation proposent-ils des lettres d information ou des magazines pour faire le tour des questions de la profession. FÈVRES est un magazine proposé par l IFRAM, Pôle d innovation des métiers d art des métaux. Au-delà de la diffusion de l information, ce magazine joue un rôle très important de lien entre professionnels d un même milieu. En effet, le Pôle d innovation constate régulièrement combien la filière des métiers d art des métaux est caractérisée non seulement par un relatif isolement géographique des ateliers, mais surtout par une vraie indépendance des artisans vis-à-vis de leurs pairs. Quatre fois par an, ce magazine propose un «gros plan» sur une thématique précise, le portrait d un professionnel de l artisanat des métaux, une fiche technique pour s approprier la mise en œuvre de procédés particuliers, une Galerie des Fèvres qui présente les ouvrages d artisans et d artistes, des zooms sur des programmes de recherche, des projets associatifs, des formations, des manifestations, l actualité du Pôle d innovation, des informations pratiques 72 pages pour découvrir tout ce qu il faut savoir sur la matière métallique, de la découverte des hommes et des savoir-faire aux techniques dans le domaine de la transformation du minerai en métal et du métal en objet. Autant d éléments qui offrent un regard le plus large possible, sinon complet des différents acteurs de la filière. 72 pages pour découvrir tout ce qu il faut savoir sur la matière métallique, de la découverte des hommes et des savoirfaire aux techniques dans le domaine de la transformation du minerai en métal et du métal en objet. Arts et Patrimoine Réseau des Pôles d innovation Rapport annuel

32 ITEMM Institut Technologique Européen des Métiers de la Musique 71, avenue Olivier Messiaen LE MANS Tél Fax Contact Vincent Doutaut Lutherie tools était issu d une approche à la fois collaborative et pédagogique coordonnée par le Pôle d innovation, menée depuis plusieurs années entre une quinzaine de luthiers/archetiers et deux laboratoires Pafi permet d envisager l intégration de l innovation technologique aux savoir-faire traditionnels Caractériser l instrument pour mieux répondre aux attentes des musiciens Le rôle d interface des Pôles d innovation prend tout son sens lorsqu il permet de mener un projet s appuyant sur un réseau de partenaires technoscientifiques, en mobilisant les savoir-faire des artisans, pour rechercher des solutions applicables au sein des TPE. Sur les retours positifs et significatifs d un premier projet dédié à la lutherie, Lutherie tools, l Itemm, Pôle d innovation des métiers de la musique, a mobilisé les compétences techniques et scientifiques de cinq partenaires (Laboratoire d Acoustique de l Université du Maine, Télécom ParisTech, Institut de Recherche et Coordination Acoustique/Musique, École Supérieure d Électronique de l Ouest, Union Nationale de la Facture Instrumentale-Unfi) pour généraliser la démarche à l ensemble des familles instrumentales : cordes, vents et percussions. Cette envergure nouvelle a pu se concrétiser par l obtention d un financement de l Agence Nationale de la Recherche pour donner naissance au projet Pafi (Plateforme d Aide à la Facture Instrumentale). Destiné aux instruments à cordes (guitare, harpe, quatuor, archet), Lutherie tools était issu d une approche à la fois collaborative et pédagogique coordonnée par le Pôle d innovation, menée depuis plusieurs années entre une quinzaine de luthiers/archetiers et deux laboratoires. Par le prêt d un dispositif de caractérisation mécanique et acoustique des instruments, il s agissait de bénéficier des retours d expérience des artisans pour en faire évoluer les fonctionnalités. Avec Pafi, l ambition est de proposer à l horizon 2012 un ensemble d outils dédiés à une utilisation quotidienne en atelier. La plateforme sera composée à la fois de matériels de mesures (capteurs acoustiques, de vibration et de force) et de logiciels d analyse et de traitement des données. Les contraintes sont fortes car l enjeu est de fournir ces éléments pour un faible coût (rapport de 1 à 500, face aux produits du marché) et d insuffler un infléchissement des mentalités. À l instar des mutations constatées dans l industrie, Pafi permet d envisager l intégration de l innovation technologique aux savoir-faire traditionnels en termes de réduction des coûts et délais de conception et de réalisation (prototypage virtuel, sélection des matériaux, suivi et contrôle de production), de capitalisation des connaissances (traçabilité, optimisation des modèles) et, atout des petites entreprises, d adaptation aux besoins de la clientèle (demandes spécifiques, réactivité). Il est bien question ici de conserver l avance de qualité de la production «haut de gamme» française (4 e rang mondial). Outre l implication des laboratoires et du Pôle d innovation en recherche appliquée (9 chercheurs, 2 doctorants, 3 ingénieurs), l originalité du projet réside dans la participation active d un collectif d artisans pilotes coordonnés par l Unfi. Accompagnés par le Pôle d innovation, ils interviennent en amont, dans la définition des cahiers des charges et en aval, dans la validation en conditions réelles d exploitation des prototypes matériels et logiciels. 32 Réseau des Pôles d innovation Rapport annuel 2009 Arts et Patrimoine

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